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[RP][Ile des cabanes] Le forgeron, la voleuse et l'opportuniste

Rappel du premier message :

Jeu: Aucun

Milieu d'année, 1624

15h15
Cela faisait une journée entière que Kusanagi et moi-même avions laissés nos compagnons derrière nous. Ils étaient en route pour Reverse Mountaine et devaient nous attendre sur le Cap des Jumeaux. J'avais décidée de faire une petite halte sur une île à côté du Cimetière d'épaves, là où vivait un certain Biach Clever. Bien que c'était mon nakama qui ramait à bord de notre chaloupe, j'avais besoin de reprendre des forces et lui aussi. J'envisageai aussi de me procurer aussi des petits barils d'explosifs et d'autres armes comme des minis canons portatifs. Je les réservais pour ma visite avec l'homme que je comptais voir. On arriva dans le port qui était constitué uniquement de quais en bois et d'autres systèmes de piles.

L'île était sous une petite brume et il y régnait une ambiance de mort, malgré la population pourtant bien actif. Les demeures étaient pour la plupart en construction bambous ou en bois. Il y avait une flore importante tout juste à côté du village. Il y avait une sorte de parc à animaux également. Même s'il n'y avait pas beaucoup de touristes ou de voyageurs, les habitants appréciaient leur tranquillité près de leur parc. La jungle qui touchait le bled était profonde et constituait une bonne réserve de nourriture. Félins, petits rongeurs, insectes, racines et plantes étaient la base de leur coutume alimentaire. Les repas de ma gouvernante allaient me manquer. Je n'aimais pas ici. C'était le genre d'endroit un peu comme des indigènes, mais en un peu plus civilisé...

En revanche, il y avait une chose qui était bien. La Marine se souciait peu de cet endroit lugubre et en conséquence, on pouvait faire nos magouilles assez facilement du moment qu'on ne causait pas de dégâts envers les villageois. La présence de pirate était donc plutôt courante par-ici... Seulement, ne pas avoir des agents du Gouvernement était un fait, mais les citoyens ne se laissaient pas faire et ils avaient leur coutume pour se débarrasser des trouble-fêtes de fête.

J'expliquai à mon nakama que je voulais des gros calibres. Je ne voulais pas de me contenter de nos lames usuelles. Je lui disais aussi que l'homme que je convoitais, était plutôt redoutable. Il m'avait déjà battue autrefois...

- N'oublie pas qu'au moment venu, j'aurais besoin de toi pour dévier son pouvoir. Son savoir-faire d’hypnotiseur est très efficace. Je compte donc sur toi pour me protéger.

On se dirigeait dans le village maintenant, à la recherche d'une boutique qui vendait des armes. Dans ce bled, les gens malsaines cachaient leur biens ou faisaient des échanges illégales. Il y avait même des plantations de substances illicites, il me semblait. À notre vu, les gens nous ignoraient. De toute façon, je ne comptais pas moisir, ici.

Enfin, on arriva à destination. J'entrai, suivis de mon compagnon dans la cabane de bois. Je me dirigeais vers le comptoir et j'ordonnais à l'homme en face de me fournir ce que je lui demandais. Je ne voulais pas payer et je n'avais pas peur des habitants qui pourraient rappliquer en cas de problème. Je me sentais assez forte, surtout après ce qu'il s'était passé sur le bateau de luxe... Le propriétaire vit que je n'étais pas n'importe qui sous mon ton autoritaire et s’exécuta à la tâche. Il alla chercher deux canons portatifs tout de suite. Il était du genre obéissant. Cependant, il avait une certaine haine que je sentais. Il avait peut-être l’intention d'appeler du renfort tout à l'heure. Je lui demandais maintenant de me prendre des petits tonneaux de poudre et de quoi faire un joli feu d'artifice. Il tenta de me mentir.

- J'en ai pas, ma dame...

- Ça ne marche pas avec moi, imbécile!

En un instant, je sortis ma gunblade, Senkō kirameku kasai et tirai dans le bras du malheureux. Il comprit tout de suite qu'il ne fallait pas rigoler avec moi. Je lui faisais savoir que je n'étais pas un simple pirate. L'homme ne s'éternisait pas. Apeuré, il me rapporta malgré sa vilaine blessure deux tonneaux. Je fis un petit rictus. J'étais contente. Je regardais Kusagani.

- Tu vois? Il faut leur montrer qui est le patron! Ainsi, on peut tout avoir en montrant ta supériorité. Ahahahahah!!

On sortit avec nos nouvelles armes sur le dos. Mon nakama portait les deux barils. J'avais l'impression que tout le monde avait ignoré le bruit de la détonation. Cette ville était très spéciale... Je voulais manger avant de repartir. On trouva pas trop loin un restaurant assez chic avec une belle vue sur la mer et la cuisine visible depuis la terrasse. Le toit était en paille et les palissades en bois, mais à l’intérieur c'était en béton pour les murs porteurs. Il y avait déjà du monde. Ça sentait le poisson grillé. À défaut de ne pas aimer la bouffe d'indigène, ce genre de plat ne me dérangeait pas. J’amenai sans demander son avis, mon matelot. Je ne voulais pas attendre qu'à peine assise, je criai.

- Qu'on m'apporte deux plats du genre et en vitesse!

Il fallait dire qu'aujourd'hui j'étais très exigeante. Avoir passée plusieurs heures dans une maudite barque m'avait un peu tapée sur les nerfs...


Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Sam 10 Nov 2012 - 16:09, édité 2 fois
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Bordel! Kusanagi avait pu sortir sans encombre, mais voilà que le mec qui me cherchait des noises s'empressa pour régler nos comptes. Mon nakama semblait aussi avoir un problème à résoudre. On était tous les deux dans la galère, je n'aimais pas ça! Et dire qu'on devait simplement faire des courses tranquillement...

Il y avait autre chose qui me gonflait. Mon argent se taillait la route vers la berge. Tout ça à cause de cette peste qui m'avait dérobée et qui se dirigeait tout droit vers ma barque! Je devais à tout prix la stopper et vu que j'avais bien assez de ce combat inutile, je devais également trouver un moyen pour que mon adversaire cesse de m'en vouloir.

Cependant, c'était mal parti pour prendre la tangente. Cet enfoiré avait maintenant un petit couteau et s'acharner comme un diable pour le percer. Autant, son torchon ridicule m'avait fait bine rire, autant il commençait sérieusement à m’agacer! Bordel, je pare maladroitement et me voilà blessée. Heureusement que ce n'était que superficiel. Toutefois, il m'avait bien coupé la chaire. Ça piquait et je continuais à contre-attaquer à mon tour.

Je me demandais si je pouvais également me débarrasser de l'autre fouteur de trouble qui donnait beaucoup trop de fil à retorde à mon nakama. Mais je n'avais pas beaucoup d’ouverture pour cela. Je perdis deux balles pour rien. Je pouvais dire que ça méritait encore plus. De plus, je n'avais pas fait gaffe à l'autre gaillard qui avait saisis l'occasion pour me poignarder dans le triceps de mon bras gauche.

- AahaAh!! Bordel!

Je donnais dans un mouvement presque automatique à cause de la douleur si soudaine. Tenant mon arme, je donnais une sorte de coup de poing assez pathétique pour repousser mon ennemi. C'était le moment de mettre les voiles, je perdais beaucoup trop de temps!!

PaANnn !! !!!

J'appelais mon camarade pendant que je l'offrais une couverture avec mes balles encore restantes. C'était le seul moment qui devait saisir pour fuir et abandonner son duel. C'était rageant, mais on n'avait pas le choix.

- Seth, on se casse d'ici!!

On laissa alors la ruine derrière nous toujours en vidant mes deux barillets. J'étais sur la fin. J'étais sûre qu'ils n'allaient pas nous suivre et vu que le port n'était pas loin on allait pouvoir sortir de cet endroit misérable.

PaANnn !! !!!

PaANnn !! !!!

Je vis au loin la gamine qui m'avait volée. Elle était carrément dans notre embarcation, la bougre! Elle allait m'entendre! Je voulue tirer pour l'effrayer ou du moins la ralentir le temps qu'on saute Kusagani et moi dans la chaloupe, mais j'avais plus de balles. Putain!

Clic !! !!!

On approchait maintenant près du quai. J'étais à portée de voie. Je l'interpellai.

- Et toi, là-bas! Ne fais pas ça!

Cette idiote prenait déjà le large, mais vu qu'elle n'allait pas vite, on la rattrapait. Tant pis s'il faut se mouiller, mais je devais à tout prix l'en empêcher. Mon nakama parvient à sauter littéralement dans la barque malgré ses charges. Moi je me retrouvais dans l'eau et je nageais comme une dingue. Une fois à l’intérieur je la menaçai. Elle n'avait pas l'air d'être dangereux. Elle était juste idiote d'avoir osée de me voler, mais il fallait reconnaître qu'elle avait du tallant.

- Bien jouée, gamine. Mais tu t'es prise à plus gros que toi. D'autant plus que suis maîtresse dans ce domaine, héhéhé. Donne-moi une bonne raison de ne pas t'écorcher vif. Cette après-midi m'a bien saoulée.

Pendant ce temps-là, une autre personne avait remarquée les tallant d'Aoi D. Nakajima et de son nakama dans la taverne. Elle était également témoin de l'engueulade dans la barque.
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La cave s'offrait à moi, avec ses trésors antiques.

De nombreuses étagères où la poussière s'était entassée se présentaient à moi. Et en fait, j'dois bien vous l'avouer, ça me faisait ni chaud ni froid. Mais en tout cas, en haut, même amortis la lutte ne s'entendait que trop bien. Qu'importe, c'pas comme si ça me concernait. Glissant mes doigts le long d'une rangée de spiritueux, j'appréciais le tact et la texture, la fine couche de saleté souillant ma main. Après tout, j'avais du temps. Pas beaucoup, mais assez pour profiter de ce genre de petits plaisirs.

Mais en fait je commence à me faire chier.

J'y connais rien en alcool, alors bon, sincèrement ... J'pourrai pas vous dire qu'est-ce qui a de la valeur et qu'est-ce qui ne l'a pas. Alors j'embarque pelle-mêle, j'suis comme ça moi ! Je fais pas dans le détail ! Au passage j'en renverse et en brise au sol, mais qu'est-ce qu'on s'en branle ! Pour tout vous avouer, ils devraient me remercier tiens ! Maintenant y'a une agréable odeur dans le coin, et c'est pas plus mal. Le moisi, c'est okay un moment, mais après on s'en lasse. A moins que ce soit juste moi ...
Bah.

Mon sac en toile est plein à craquer, et j'dois avouer que le poids sur mon dos me balance. Bref, j'ai fait un travail propre, comme d'hab quoi (je suis une pro, vous vous souvenez ?) et je pouvais partir avec bonne conscience. Enfin, bon, les bruits en haut ne cessaient pas, alors ça voulait tout dire ! Dire que je pouvais partir comme j'étais venue, telle la voleuse de grands chemins que j'étais ! Bon, d'accord, c'était moins rapidement, vu que j'étais chargée, mais je gardais un certain rythme en enjambant les marches deux par deux !
Et là, je me stoppe à la porte. Je jette un coup d'oeil, vif, à la salle !

Et comme prévu, ça s'entretuait. Sauf que le couple d'émo perdait considérablement du terrain, comparé aux YMCA. Bref, c'était pas bon pour la deuxième partie de mon plan : A savoir, ramasser les miettes dès que les deux camps seraient épuisés. Nan, il y avait une trop grosse différence de niveau. Les minables arrivaient à peine à tenir tête aux golgothes, j'avais rien à faire ici. Bref, on passe au plan B : A savoir, on se casse ni vue ni connue ! Comme le vent !

Je suis la tempête !
Oulàh, j'dérive ... Tellement que j'sens le rocher contre lequel je vais m'écraser. Bref.

Je me colle au mur, et le longe. Le plus silencieusement possible. Le plus rapidement possible. Et même que j'y arrive, tellement je suis forte, mes pupilles dilatées de cocaïnomane inavouée rivées sur la valse de sang et d'acier. Et contre toute attente, voilà que j'arrivais à sortir comme j'étais rentrée. Et, entre nous, j'y croyais à peine.
Quelque chose me disait que, quelque chose de "wrong" était arrivé.
Quoi ? Je ne saurai vous le dire, agréables lecteurs qui me suivaient dans cette palpitante aventure !

Mais bref, qu'importe ?
Qu'est-ce qui pouvait arriver de mal, dites le moi ?
A part ce sol poussiéreux et aillant bon goût de galets, auquel je suis plaquée ?

Oui, vous voyez, sans comprendre le comment ni le pourquoi, un gros choc dans le dos m'avait plaquée au sol, comme ça. A la bien. et quelques secondes après, quand je me redresse avec pas mal de douleurs (bah oui, les cailloux pointus ça fait mal, on ne vous a pas dit ?), bah j'vois que le bâtiment que j'ai quitté est en feu et en cendres. Et que les occupants sont désormais dehors à assister au spectacle. Mais bon, pas trop longtemps.
Ils ont continué à se mettre des tatanes à la gueule, et moi, bah, j'suis pas fan de la violence gratuite, alors ça m'a ennuyé direct. J'ai préféré partir vers le port, et trouver un passage pour Grand Line.

Avec ce que j'avais volé, bah ... J'pouvais p't'être me payer un truc correct, et avoir enfin une vraie nuit. Avec un vrai oreiller et un vrai matelas.

Mais il semblait que j'allais devoir changer mes plans. Les émos avaient pris la même direction que moi, en poursuivant une albinos à la poitrine plate. Comment je le savais ? Parce qu'elle faisait partie des gens présents dans l'auberge explosée. Sauf que, elle, elle était venue en touriste et n'avait rien fait d'utile. Bref, un déchet de la société contemporaine comme dirait un quelqu'un dont je ne citerai même pas le nom.
J'observe tout ça d'où j'suis, à une distance plutôt correcte pour pas me faire repérer. Blanche Neige monte dans une petite embarcation, et rame pour partir. Et là, les deux autres fous furieux plongent dans l'eau et la rattrape. Ca lui apprendra à pas avoir de muscles. Et de jugeote. Et d'esprit critique. Et de personnalité tiens !

Bref, rien de tout cela ne me concerne, pas de quoi s'attarder.
A moins que ...
... J'essaye un p'tit coup de poker.

Ils étaient deux, et voyager à deux sur un truc aussi minable, perso' je le ferai pas si j'avais le choix entre ça et mourir de faim sur la terre ferme. Alors, vu la gueule de leurs habits / apparences, je crois pouvoir en déduire qu'ils ont un truc plus gros. Un truc plus gros qui les attend à l'intérieur de la mer, et qui les transporte tous.
Après, pour la suite, c'était tout à fait incertain. Peut-être allaient-ils sur la Grand Line, peut-être pas. Je pouvais toujours leur demander.
Mais, allaient-ils me répondre ? Ou allaient-ils me tuer, comme ça, parce que je faisais chier ? Et même si ils portaient pas atteinte à ma vie, accepteraient ma compagnie ?
Bref, beaucoup trop de "si".

Mais j'avais besoin de quitter les Blues. Urea arrêterait pas de me harceler jusqu'à me ramener au royaume et me pendre. Les gouvernementaux (mais y en avaient-ils vraiment ?) veulent aussi ma tête (parce que, je suis un peu coupable de pas mal d'assassinats pour lesquels je n'ai aucun remords) et ils ont les moyens de leurs ambitions.
C'était une toute autre histoire, à Grand Line et au-delà. Ils perdaient de leur pouvoir et influence, en ces terres hostiles et pour certaines méconnues.

Bref, c'était la voie du salut.
Qui ne tente rien n'a rien, nan ?
Et puis merde quoi ! Qu'est-ce qui pouvait aller mal ?!

Malgré mes douleurs, je jetais mon sac en toile au sol (parce qu'après tout, me casser la gueule au sol avec des trucs en verre, à part les briser j'vois pas qu'est-ce qui aurait pu arriver d'autre) et je fonçais sur la rive, en agitant mes bras en l'air et en gueulant :

- Heyyy ! Attendez s'il vous plaît, j'ai un truc à dire à vous ! Vous aux cheveux auburn !

Allaient-ils m'écouter ? Je n'en savais strictement rien.
Mais bon, qu'est-ce qui pouvait aller mal ?
    J'étais en train de me tenir debout quand soudain "BOOUM", une explosion qui survint dans l'établissement me propulsa au sol, à quelques distances de mon adversaire. La première pensée qui me traversa automatiquement l'esprit fut de savoir si mon capitaine avait pu survivre à l'explosion. Angoisse et inquiétude étaient au rendez-vous.

    A l'aide de mon meitou dont je me servai comme appui, je me dirigeai vers la terrasse en titubant avec l'espoir d'y trouver Aoi. Je ne vous raconte pas à quel point je fus soulagé quand je l'y ai vu. Certes, elle semblait avoir été plus malmené dans son combat que moi, mais c'était mieux que rien. Je venais à peine de la retrouver que voilà que nos adversaires revinrent à la charge. Décidément, on dirait bien que nous allassions avoir du pain sur la planche.

    Après avoir passé un bon petit moment à jacasser de rien et de tout avec sa "copine", Bebert fonça vers moi avant de m'attaquer violemment de tous les côtés et de tous les moyens possibles. Par tous les saints glorifiés, qui est donc ce type ? Malgré le pieu que je lui ai planté dans le poing et tous les attaques qu'il avait pu subir, il semblait toujours être à 100 % niveau forme. Hummmm......J'ai intérêt à me surpasser.
    Après avoir mis quelques distances entre lui et moi en faisant un saut vers l'arrière, je me repositionnai bien en le regardant foncer vers moi pour m'administrer un coup de poing en direction de ma mâchoire. Comme vous devez vous en douter, je m'y attendais.

    Je fis propulser en avant la paume de ma main droite pour chasser l'avant bras de mon adversaire et le contraindre à se tourner. Je fis un pas en avant avec le pied postérieur de mon adversaire puis je lui donnai un puissant coup avec la paume de main sur son épaule afin de l'améner à me tourner le dos. Après avoir avancé du pied droit, je lui assénai un violent coup de poing sous son oreille gauche qui eut comme conséquence de l'amener à me tourner le dos et de ne pas pouvoir riposter, en plus d'avoir ses sens auditifs un peu confuses. Aussitôt, je me mis à accentuer le déséquilibre préalablement obtenu du colosse avant de balayer avec puissance ses deux jambes sur le côté, il s'affaissa sur le sol.

    A cet instant précis, pendant qu'il était encore par terre, je fis exprès en laissant l'un de mes kunais tomber à quelques centimètres de mon adversaire. Alors que le kunai était en train de faire une chute libre en tournoyant sur lui-même, je pus saisir le bon timing pour le frapper, puissamment, avec mon pied droit en direction de Bébert. Le kunai se planta dans son épaule.

    Après avoir tourné le dos à Bébert, je fonçai vers les deux tonneaux avant de les prendre avec moi pour ensuite courir à toute vitesse vers le port, il était temps de dégager d'ici.
    Une fois près du quai, on remarqua notre embarcation qui était sur le point de se faire voler. Punaise, si jamais elle venait à partir de cette ile sans nous, ça serait probablement la fin pour nous. Cette jeune voleuse essaya de s'en aller avec la chaloupe, malgré les cris et les coups de feu d'Aoi. Mais cependant vu qu'elle n'allait pas très vite, on la rattrapa. Je fis un bond dans l'embarcation, avant de dégainer mon meitou que je mis sous la gorge de la voleuse après avoir posé les tonneaux.

    - Permettez moi de lui faire regretter son geste.

    Dis-je à l'encontre de Aoi.
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    J'avais ordonné à Kusanagi de me donner une pièce de tissu provenant de son habit pour me faire un pansement. Je saignais moins aux bras. Voyant l'arrogance de notre invitée surprise, il s'exprima.

    - Permettez-moi de lui faire regretter son geste.

    - Non pas tout de suite. On va s'expliquer, elle et moi.

    Je la regardais encore droit dans yeux. Je voulais savoir d'où elle venait et où elle avait apprise à voler.

    - Heyyy! Attendez s'il vous plaît, j'ai un truc à dire à vous! Vous, aux cheveux auburn!

    Qu'est-ce que c'était encore, bordel? Une fillette était en train de nager vers nous, son fusil hors de l'eau. Mais qu'est-ce qu'elle voulait, bon sang? Une complice? Décidément, ce n'était pas mon jour. Toujours en fixant la voleuse, je lui demandai si elle la connaissait. Visiblement, il s'agissait d'une tierce personne. Le temps que l'inconnue arrive à nous atteindre, je continuais mon enquête. En y réfléchissant, peut-être que je pouvais la laisser en vie. Après tout, une personne de ce genre, ne voulait être que bénéfique au sein de l'équipage. Je devais juste être vigilante et bien vérifier qu'elle ne me dupe pas. J'avais senti exceptionnellement aujourd'hui et un jour ou l'autre elle pouvait très bien se faire la malle. Je gardais donc un œil sur elle.

    Mon entretien était terminée quand l'autre pucelle arriva. Mon visage était froid. Je l'observais longuement avant de lui questionner à son tour.

    - Qu'attends-tu de nous? On ne fait pas taxi, alors donne-moi un argument en béton pour que tu fasse partie du voyage.

    Au bout de quelques échanges, j'appris qu'elle était tireuse d'élite. Ce n'était toujours pas de trop. De plus, elle pouvait plaire Nakano, surtout pour ses inventions qui demandaient une personne pour tirer. Notre canon spécial en était un très bon exemple. Finalement, cette journée n'était pas si catastrophique, car j'avais récupérée deux nakamas éventuelles.

    On s'éloignait peu à peu de l’île et pour pas que cela soit toujours les autres qui triment, je demandais à une des deux nouvelles de reprendre le relais pour ramer. Kusanagi et moi-même devait nous reposer pour notre prochaine étape. Ce combat si inégalé m'avait monstrueusement trop épuisé.
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    _Dis pour voir, Dédé, nos guss là... Se sont pas échappés?
    _Je crois bien que si, Bebert...

    Bebert se marre, pas Dédé. Lui, l'est énervé et son crane chauve tout vieilli par les années se fait gratter méchamment par ses doigts énervés comme z'aiment pas être énervés.

    _La gueule de ces guss, je veux un portrait d'eux dans chaque foutue taverne que conte chaque foutue île des Blues. La prochaine fois, nous z'échaperont pas.

    Bebert se remarre parce que voir son pote énervé à ce point ça n'a pas de prix, il se frotte le futale histoire d'enlever les traces du combat, se lèche sa main toute ensanglanté qu'a pas finit de faire couler du rouge avant de mirer son pote. Ils pourraient poursuivre les guss oui, mais z'ont beau être de grandes gueules qui racontent beaucoup, le combat les a bien fatigué. Et qui dit fatigue...

    _Bon bah... On se la boit cette bière?
    _Ta clope est éteinte, Bebert...
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