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[RP][Ile des cabanes] Le forgeron, la voleuse et l'opportuniste

Jeu: Aucun

Milieu d'année, 1624

15h15
Cela faisait une journée entière que Kusanagi et moi-même avions laissés nos compagnons derrière nous. Ils étaient en route pour Reverse Mountaine et devaient nous attendre sur le Cap des Jumeaux. J'avais décidée de faire une petite halte sur une île à côté du Cimetière d'épaves, là où vivait un certain Biach Clever. Bien que c'était mon nakama qui ramait à bord de notre chaloupe, j'avais besoin de reprendre des forces et lui aussi. J'envisageai aussi de me procurer aussi des petits barils d'explosifs et d'autres armes comme des minis canons portatifs. Je les réservais pour ma visite avec l'homme que je comptais voir. On arriva dans le port qui était constitué uniquement de quais en bois et d'autres systèmes de piles.

L'île était sous une petite brume et il y régnait une ambiance de mort, malgré la population pourtant bien actif. Les demeures étaient pour la plupart en construction bambous ou en bois. Il y avait une flore importante tout juste à côté du village. Il y avait une sorte de parc à animaux également. Même s'il n'y avait pas beaucoup de touristes ou de voyageurs, les habitants appréciaient leur tranquillité près de leur parc. La jungle qui touchait le bled était profonde et constituait une bonne réserve de nourriture. Félins, petits rongeurs, insectes, racines et plantes étaient la base de leur coutume alimentaire. Les repas de ma gouvernante allaient me manquer. Je n'aimais pas ici. C'était le genre d'endroit un peu comme des indigènes, mais en un peu plus civilisé...

En revanche, il y avait une chose qui était bien. La Marine se souciait peu de cet endroit lugubre et en conséquence, on pouvait faire nos magouilles assez facilement du moment qu'on ne causait pas de dégâts envers les villageois. La présence de pirate était donc plutôt courante par-ici... Seulement, ne pas avoir des agents du Gouvernement était un fait, mais les citoyens ne se laissaient pas faire et ils avaient leur coutume pour se débarrasser des trouble-fêtes de fête.

J'expliquai à mon nakama que je voulais des gros calibres. Je ne voulais pas de me contenter de nos lames usuelles. Je lui disais aussi que l'homme que je convoitais, était plutôt redoutable. Il m'avait déjà battue autrefois...

- N'oublie pas qu'au moment venu, j'aurais besoin de toi pour dévier son pouvoir. Son savoir-faire d’hypnotiseur est très efficace. Je compte donc sur toi pour me protéger.

On se dirigeait dans le village maintenant, à la recherche d'une boutique qui vendait des armes. Dans ce bled, les gens malsaines cachaient leur biens ou faisaient des échanges illégales. Il y avait même des plantations de substances illicites, il me semblait. À notre vu, les gens nous ignoraient. De toute façon, je ne comptais pas moisir, ici.

Enfin, on arriva à destination. J'entrai, suivis de mon compagnon dans la cabane de bois. Je me dirigeais vers le comptoir et j'ordonnais à l'homme en face de me fournir ce que je lui demandais. Je ne voulais pas payer et je n'avais pas peur des habitants qui pourraient rappliquer en cas de problème. Je me sentais assez forte, surtout après ce qu'il s'était passé sur le bateau de luxe... Le propriétaire vit que je n'étais pas n'importe qui sous mon ton autoritaire et s’exécuta à la tâche. Il alla chercher deux canons portatifs tout de suite. Il était du genre obéissant. Cependant, il avait une certaine haine que je sentais. Il avait peut-être l’intention d'appeler du renfort tout à l'heure. Je lui demandais maintenant de me prendre des petits tonneaux de poudre et de quoi faire un joli feu d'artifice. Il tenta de me mentir.

- J'en ai pas, ma dame...

- Ça ne marche pas avec moi, imbécile!

En un instant, je sortis ma gunblade, Senkō kirameku kasai et tirai dans le bras du malheureux. Il comprit tout de suite qu'il ne fallait pas rigoler avec moi. Je lui faisais savoir que je n'étais pas un simple pirate. L'homme ne s'éternisait pas. Apeuré, il me rapporta malgré sa vilaine blessure deux tonneaux. Je fis un petit rictus. J'étais contente. Je regardais Kusagani.

- Tu vois? Il faut leur montrer qui est le patron! Ainsi, on peut tout avoir en montrant ta supériorité. Ahahahahah!!

On sortit avec nos nouvelles armes sur le dos. Mon nakama portait les deux barils. J'avais l'impression que tout le monde avait ignoré le bruit de la détonation. Cette ville était très spéciale... Je voulais manger avant de repartir. On trouva pas trop loin un restaurant assez chic avec une belle vue sur la mer et la cuisine visible depuis la terrasse. Le toit était en paille et les palissades en bois, mais à l’intérieur c'était en béton pour les murs porteurs. Il y avait déjà du monde. Ça sentait le poisson grillé. À défaut de ne pas aimer la bouffe d'indigène, ce genre de plat ne me dérangeait pas. J’amenai sans demander son avis, mon matelot. Je ne voulais pas attendre qu'à peine assise, je criai.

- Qu'on m'apporte deux plats du genre et en vitesse!

Il fallait dire qu'aujourd'hui j'étais très exigeante. Avoir passée plusieurs heures dans une maudite barque m'avait un peu tapée sur les nerfs...


Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Sam 10 Nov 2012 - 16:09, édité 2 fois
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    Ma liberté... Je l'avais obtenus ! Et après toute une vie emprisonnée dans une cage, aussi dorée soit-elle, les fragrances du monde que je découvrais semblé réchauffais petit à petit un cœur souvent trop meurtri par l'âpreté de la vie d'esclave. Aujourd'hui j'avais tout à voir, tout à découvrir et la première chose que je devais faire s'était de quitter cette île ! J'avais joué un mauvais tour à Glenn et si je ne voulais pas finir mes jours dans une cellule froide et humide, il fallait que j'embarque sur le premier bateau.
    Aussi, en trainant sur les docks j'avais eu vent d'un navire marchand qui devait quitter l'île dans la journée. Payer la traversée ? Non, je n'avais pas d'argent en poche, jouer les voyageurs clandestins semblaient être la solution la plus simple. Ni une, ni deux je m'étais infiltrée dans le bateau, un magnifique trois mats transportant des épices. Je ne savais pas vraiment vers où j'allais me diriger mais, je n'en avais absolument rien à faire. Partir le plus loin possible d'ici et le plus vite possible était ma priorité !
    M'enfouissant dans la cale du navire, les jours et les semaines dans ce rafiot aurait très bien pu s'enchaîner que je ne l'aurai pas su. Totalement coupé du monde, je piquais avec précaution les sacs de nourritures entreposées dans le bateau, dormais sur des sacs aux odeurs alléchantes... la vie aurait pu être pire... Seul mon hygiène corporelle subissait les affres de ce séjour ! Dès que j'arriverais en ville, ma première mission consistera à trouver une douche... le plus grand risque dans l'affaire était donc de se faire repérer par les marins à cause de l'odeur risquant d'attirer les mouches avoisinante... non peut être que j'exagère mais, s'est on jamais ?

    Quand, alors que je finissais de la viande séchée, nourriture facile à conserver même en haute mer, j'entendis par delà le plancher qui me séparait du pont du navire des ordres du capitaine qui ne laissaient guère de doute quant à la situation... le bateau était arrivé à destination ! Sortant avec autant de discrétion possible de ma cachette, j'arrivais au niveau du pont supérieur. Tous les marins étaient bien trop occupés pour faire attention à moi aussi, je plongeais dans l'eau. Bonne nageuse, je ne mis pas longtemps à rejoindre la berge et à sortir toute trempée sur la plage. J'étais libre... LIBRE ! Éclatant soudainement de rire sous le regard médusé de nombreux promeneurs tous aussi surpris les uns les autres de voir une jeune femme qui ne faisait guerre plus âgée de plus de 20 ans sortir de l'eau, je me mis à courir tout autour de la plage, savourant les exhalaisons iodée de la mer avant de m'effondrer sur le sable blanc.
    Fermant doucement les yeux, un petit sourire flottant doucement sur mes lèvres, pour la première fois de ma vie je me sentais... vivante !
    Me relavant doucement, ma bonne humeur ne semblant pas vouloir s'envoler, j'entrepris de me dénuder complètement. Un rapide coup d’œil m'ayant informé que ce coin de la plage était complètement désert... Bon certes, j'avais passé ma vie à me déshabiller et toute trace de pudeur avait disparu de mon cerveau mais à ce qu'il paraît, dans les cultures dite « civilisé » ce mettre nue devant une foule de personne était assez mal vue. Soit ! Si je devais commencer une nouvelle vie, autant que cette dernière commence de la manière la plus normale possible...
    Une fois dénudée, je rentrais à nouveau dans le remous des vagues, il était temps de faire un bon brin de toilette !


Dernière édition par Pandora Fox le Lun 3 Sep 2012 - 17:42, édité 1 fois
    Ca fait maintenant plus de 24 heures depuis que nous nous sommes séparés de nos compagnons durant de rudes affrontements contre les agents de la marine lors d'un abordage sur un bateau de luxe .D'ailleurs ces affrontements ont été un peu bénéfique pour moi parce qu'en plus d'avoir battu un lieutenant de la marine, Dorian Grey, j'avais amélioré mon aptitude à combattre.

    Bref, après de longues heures à ramer à bord de la chaloupe sur des eaux disons parfois troublantes, on fut arrivé sain et sauf à destination sur une ile voisine du cimetière d'épave qui vu de loin, ne semblait pas du tout être recommandable pour n'importe quelle personne .

    Après avoir amarré le bateau au quai, je foulai pour la première fois ces terres inconnues tout en me méfiant de ce que je pourrai y trouver parce qu'il faut quand même avouer que ces lieux étaient carrément effrayant. En effet avec une impressionnante flore qui dominaient presque l'ile, des animaux qui n'étaient pas du tout commode et des habitants plus dangereux qu'étranges qui ne faisaient qu'attiser ma curiosité de découvrir cet endroit.

    Mon capitaine m'expliqua la situation. Apparemment on allait devoir s'occuper d'un psychopathe du nom de Biach clever et d'après ce que j'avais pu entendre ce type avait combattu et vaincu Aoi par le passé. Mais bon, pour l'instant d'après le briefing du capitaine, le plus important était de se procurer des canons portatifs. Et c'est d'ailleurs ce que l'on fit en faisant un petit arrêt dans une cabane en bois ou l'on vendait des armes. Le responsable des lieux, qui en plus d'être chauve, était de taille courte et portait des lunettes, il se soumis à la volonté d'Aoi qui lui imposa ses demandes. Mais lorsque cette dernière lui demanda d'apporter des tonneaux de poudre, mais notre petit bonhomme se mit à refuser de servir le capitaine, Aoi essaya d'intimider le mec en lui tirant avec sa gunblade sur son bras gauche, il eut peur et s'exécuta en apportant deux petits tonneaux.

    -tu vois ? il faut leur montrer qui est le patron ! Ainsi , on peut tout avoir en montrant ta superiorité .Ahhaahaha !!


    Dit-elle avant de faire un léger rire très sadique qui illustrait tant bien que mal à quel point cette bonne femme pouvait être cruelle. J'esquissai un petit sourire avant de lui répondre :

    -Hummm ........Pas mal , mais je pense que tu mieux faire .

    Aussitôt avais-je terminé ma phrase que je décrochasse l'un de mes kunais qui etait accroché à ma ceinture puis après l'avoir fait tournoyer dans ma main, je la plantai directement sur le comptoir ou se trouvait la main droite du responsable des lieux La lame se planta au niveau des doigts du type de façon à découper net l'index, le majeur et l'annulaire de ma victime.

    -AHHHHHHHHHHHHHH !

    Fit-il en laissant un cri effroyable s'échapper de sa bouche. Je me penchai vers lui pour ensuite poser mon index sur sa bouche comme pour lui faire comprendre de la fermer.

    -Shuuuut !! ou sinon " Couiic "

    Il y avait du sang sur le comptoir. Le gars s'effondra par terre en attrapant sa main ensanglantée avec sa main gauche tout en essayant de rester silencieux, parce qu'il pensait désormais que je devais être le plus dangereux entre des deux. Je me tournai vers Aoi avant de reprendre mon kunai et je lui dis avec un grand sourire sur le visage :

    -Ca c'est mieut .

    Quelques minutes plus tard après avoir pris les deux barils, on s'arrêta dans un restaurant chic du coin qui semblait être le seul restaurant assez civilisé que cette ile eu jamais porté. Je fis signe au serveur puis je lui dis :

    -Une bouteille de rhum et un plat à base de viande .

    Je mis mes pieds sur les tonneaux posés à côté de moi puis je me mis à fusiller du regard le capitaine avant de lui poser une question disons un peu déplacée et arrogante sur le coup :
    [RP][Ile des cabanes] Le forgeron, la voleuse et l'opportuniste Sasuke16

    -Me fais tu suffisamment confiance ? Qu'est ce qui te dit que le moment venu je ne vais pas te trahir afin de me debarrasser de toi et ensuite te voler ton navire.........Capitaine .

    Lui dis-je en affichant un sourire sournois au coin des lèvres qui en disait beaucoup sur ma personnalité.


    Dernière édition par Kusanagi le Lun 29 Oct 2012 - 12:34, édité 1 fois
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    Je repensais à tout à l'heure quand je voulais montrer ma supériorité. On pouvait dire que Kusagani avait du cran pour me parler ainsi. Au moins, j'étais sûre qu'avec ce genre d'individu que mon équipage n'était pas composé de bras cassé qui était une bande de soumis. Je tolérais le côté rebelle et arrogant parmi mes nakamas, car cela prouvait que je n'avais pas des faibles. Mais je n'aimais pas qu'on me tienne tête juste pour tester mes réactions ou voir si j'étais plus faible qu'eux. De toute évidence, j'étais leur capitaine un point c'était tout! Toutefois, il me faisait un peu sourire. Il n'avait pas encore partagé beaucoup de temps et d'aventure avec moi pour se permettre de me tutoyer. En tant que supérieur, je devais lui remettre un peu à sa place. Soudain alors que je m’apprêtais à lui parler, Kusagani m'adressa la parole de manière très déplacée. Seulement, j'avais bien envie de rentrer dans son petit jeu.

    - Me fais-tu suffisamment confiance? Qu'est ce qui te dit que le moment venu, je ne vais pas te trahir afin de me débarrasser de toi et ensuite te voler ton navire... Capitaine.

    Je me mis à ricaner doucement. Genre une petite toux. Mon rire ne cessa d’augmenter au point d'en devenir un fou-rire. Avachie sur le dossier en osier, je me redressai d'un coup en m'appuyant sur la table et en lui fusillant du regard à mon tour, droit dans les yeux.

    - Aahah!! Bien sûr que je te fais confiance aveuglement. Tu sais pourquoi? Car je suis bien plus forte que toi, tout simplement. Je peux te contrôler, par exemple. Yowa seru miryoku

    Cette technique servait à piéger les personnes sous mon charme. Pendant quelques instants, ils perdraient leur concentration en ne pensant plus qu'à moi. Les êtres plus faibles que moi devenaient peu à peu absorbés par ma beauté. Au bout de quelques secondes je cessai mon pouvoir.

    - Satisfait? Je n'ai pas peur de toi. Tu as 16ans et moi j'en aie 41ans. J'ai vécue plus d'expérience que toi et j'en ai vue des choses. Ce n'était pas toi qui voulais être dans un équipage? Alors contente-toi de celui que je t'offre. Alors, comment comptes-tu me surprendre?

    Je lui fis un mouvent des scilles pour lui faire comprendre que tout ce que je disais n'était pas pour le menacer ou autre, mais pour lui dire qu'il ne pourra rien faire contre moi. Voyant que la bouffe n'arrivait pas, je continuais, avec une voix plus posée.

    - Bon, et si on les activait? Pour leur faire comprendre qu'on souhaite manger comme il se doit, ahaha.

    A ce moment-là, je remarquai un homme roux chahuter dans cette auberge. Il n'avait pas l'air content. Finalement, j'étais curieuse de voir ce qu'il allait se passer par la suite. Je restais encrée dans mon siège de paille pour voir la suite. Vu comme cela partait, je m'attendais bien à une baston. Cela pourrait être un moyen pour piquer des sous à la caisse. Le patron sera probablement fort occupé à retourner la situation, héhéhé. Je fais signe alors à Kusagani qu'on attendait encore un peu.


    Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Lun 3 Sep 2012 - 16:14, édité 1 fois
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      Pour se laver, l'eau c'est bien ! Mais avec du savon s'est mieux... enfin l'eau était salé ce qui m'assurait une certaine hygiène. Une fois ma peau immaculée, j'entrepris de décrasser mes vêtements, là aussi n'importe quel produit ménager m'aurait bien été utile pour les décrotter mais j'allais devoir me contenter de ça.
      Une fois plus présentable, je pu observer avec plus d'attention là où j'étais, l'excitation que j'avais ressentis jusqu'à présent commençant à se calmer et tendis que mes sens recouvraient petit à petit la normale un décors idyllique ce dressait devant elle. Ô certes, il devait y avoir des milliers de paysages plus sublime que celui si sur la surface du monde mais, après n'avoir contemplé que le même panorama depuis plus de vingt ans, le moindre petit changement semblait être un vrai morceau de paradis.
      Le bruit grouillant de mon ventre me ramena bien vite à la réalité, après je ne sais combien de temps à ne manger que de la viande sèche mon estomac semblait requérir autre chose comme nourriture... Le tapotant gentiment je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, en premier lieu car il était une part intrinsèque de ma personne et secondement car mon cerveau appuyait les récriminations de mon estomac et m'intimida l'ordre de me lever tout de suite pour partir à la recherche de bouffe. De manière très automatique, mes jambes prirent le relais et je partis vers un village voisin, guidé par les quelques toits que je croyais discerné au loin il ne me fallut guère de plus de quinze minutes pour rejoindre la civilisation.

      Le village avait son charme, de petites maisons aux étranges formes arrondies et dont les nombreuses bouches d'aérations disposées ingénieusement sur les bâtiments devaient assurer un minimum de fraicheur malgré la chaleur étouffante de l'île.
      Je ne mis pas longtemps à repérer un petit restaurant, les douces effluves de canard grillé et de tarte aux fraises venaient me chatouiller doucement les narines !
      Payer le restaurant ? Certes mais, avec l'argent des autres ça devait avoir un goût inédit ! Il était surement temps de mettre en application se concept ! Me dirigeant d'un bon pas vers la bâtisse, je croisais justement un homme. De taille moyenne, le teint cireux et des habits de facture moyenne, rien n'indiquait qu'il avait suffisamment d'argent sur lui pour me payer le repas mais, le coup devait être tenté !
      M'approchant comme si de rien n'était du bonhomme, je me positionnais perpendiculairement à son cheminement ; ajustant sa trajectoire à la mienne pour ne pas me rentrer dedans, je profitais de sa manœuvre et du fait qu'il m'adressa un petit sourire pour glisser ma main dans sa poche, cette dernière ce refermant sur une liasse de billet. Sortant habilement ma main de la veste de l'individu, je continuais mon chemin comme si de rien n'était, attendant quelques secondes qu'il se soit suffisamment éloigné, je pu regarder ma prise : 55 berrys... Je ne savais pas combien pouvait compter un plat dans ce restau mais, de toute façon il fallait tenter le coup ! Partir sans payer ne semblait pas être non plus un gros défi.
      J'ouvris donc la porte, il y régnait une étrange ambiance, visiblement causé par deux personnes qui n'avaient pas l'air commode du tout ! Une femme aux cheveux auburn et aux formes des plus appétissante avec un jeune brun dont les cheveux semblait avoir été peigné avec un... euh non, il ne semblait pas avoir été coiffé du tout !
      Quoi qu’il soit, ils ne ressemblaient pas du tout à des nécessiteux… Je ne savais pas combien ils avaient d’argent en poche mais, surement assez pour m’offrir le plat du jour avec un dessert… huuuum… et pourquoi pas une glace à la pistache ?
      J'y étais allé un peu fort en essayant de tester la réaction du capitaine avec une question très déplacée et arrogante qui apparemment eu le don de la faire rire. Peut être que sur le coup c'était simplement un genre de jeu entre Aoi et moi, mais il faudrait aussi se méfier de ma personne, car qu'en plus d'être très étrange cette question pourrait bien cacher une petite partie de la vérité, on ne sait jamais. héhé ! Suspens, demain sera un autre jour.

      -Aahah !! Bien sur que je te fais confiance aveuglement .Tu sais pourquoi ?

      Me dit-elle tout en me dévisageant avec ce regard imposant.

      -Je t'ecoute ?

      -Car je suis bien plus forte que toi , tout simplement .Je peux te controler , par exemple -Yowa seru miryoku

      Je continuai à la regarder, attentif à ce qu'elle me disait quand tout à coup "FLASH " tout était devenu soudainement flou autour de moi et la seule personne qui arrivait à retenir toute mon attention ne fut personne d'autre que Aoi. Punaise ! Je n'avais pas remarqué à quel point elle était si belle. Son visage en plus d'être rayonnante, était doté d'une beauté rarissime qu'on a l'habitude de trouver que chez les déesses de la mythologie grecque, son corps était plus que parfait et je ne sais pas pourquoi mais j'avais une envie pressante d'embrasser cette jolie femme. Merde ! Mais qu'est ce qui était en train de m'arriver ? d'habitude je ne suis pas le genre de mec à tomber aussi facilement raide dingue d'une fille, peut importe qui ou comment elle peut être.

      Je me penchai vers l'avant afin de me rapprocher d'elle et de l'embrasser quand soudain " PLOUF " toutes ces pensées malsaines disparaissaient de ma tête. Je venais de reprendre mes esprits. Je me mis à regarder autour de moi, essoufflé, en essayant de comprendre ce qui venait de se passer à l'instant avant de poser les yeux sur Aoi.

      - Satisfait? Je n'ai pas peur de toi. Tu as 16ans et moi j'en aie 41ans. J'ai vécue plus d'expérience que toi et j'en ai vue des choses. Ce n'était pas toi qui voulais être dans un équipage? Alors contente-toi de celui que je t'offre. Alors, comment comptes-tu me surprendre?

      Si je comprends bien, elle était responsable de ce petit tour de magie dont j'ai été victime .Punaise ! Je ferai mieux de me calmer avant de me retrouver dans de sales draps.

      -Hummm .....A l'avenir , rappel moi de ne plus te tester .

      Je fis un petit sourire forcé histoire de rien laisser paraitre, puis je mis à écouter Aoi qui me faisait remarquer à quel point le service dans ce restaurant restait à désirer.

      -Je te suis .


      Dernière édition par Kusanagi le Lun 29 Oct 2012 - 13:00, édité 3 fois
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      Départ de Kage Berg, Île natale du Démon rouge.

      Le bretteur avait embarqué sur un navire marchand en partance de Kage Berg quelques jours avant son arrivée sur l'île des cabanes. D'après le capitaine il y avait de l'argent à se faire là-bas, donc tout l'équipage du navire ce mit donc en route vers cette île qui se trouvait sur South Blue, c'était la première fois que Alocer prenait la mer. Plutôt angoissé, mais aussi heureux de pouvoir tenir sa promesse envers le vieux qui l'avait recueillit et entraîné à l'art du maniement de sabre. D'ailleurs il y pensait souvent à ce vieux chnoque qui lui avait pourrit la vie... Enfin pourrit c'était vite dit, il lui avait surtout permis de ce discipliné un peu... Quoi que maintenant en voyant le roux à l'heure d'aujourd'hui la discipline et lui ne font pas bon ménage. Enfin revenons sur le bateau qui était maintenant en mer depuis quelques jours, tout ce passait bien pour le moment le capitaine du navire était plutôt sympa avec Alocer, car après une altercation qui avait faillit mal tourné entre les deux hommes le capitaine décida qu'il valait mieux laisser le jeune homme vivre tranquillement sur le bateau et le laissé aidé quand il voulait. Cependant, ne voulant pas être embêté par un matelot n'aimant pas obéir aux ordres ou du moins les acceptés quand cela l'arrange le capitaine avait décidé qu'il le laisserait sur l'île des cabanes et le bretteur ce débrouillera bien comme il veut.

      Accostage du petit navire de commerce,

      Après avoir passé plusieurs jours sur la mer Alocer aperçut l'île ou le navire allait accosté, c'était un bon moment d'aller ce rincé le gosier et puis ce qu'il avait entendu concernant les pirates il y en avait qui se promenait là-bas, c'était donc un bon moyen pour tenter sa chance et d'être enrôlé parmi un équipage.

      Le rouquin trouvait cette île plutôt bizarre, a vu de nez c'était une île un peu mal famé en plus celle-ci avait une flore importante, des animaux presque enragés et des habitants ayant des têtes de brigand... Un endroit qui soit disant passant risquait d'amuser le bretteur. D'ailleurs Alocer ce renseigna rapidement sur l'endroit ou se trouvait l'auberge, ou un restaurant, car la soif ce faisait sentir l'homme le renseigna rapidement et détala comme s'il avait vu un monstre. Enfin n'y prêtant que peu d'attention il se dirigea vers un petit restaurant et finit après quelques minutes par y arriver, il rentra donc et pris place rapidement et appela le serveur qui vint le voir rapidement il commanda une simple bouteille pour ce rincé la bouche et le serveur reparti, puis quelques minutes s'écoulèrent et plusieurs hommes finirent par rentrer dans le restaurant à leurs tours et ce dirigèrent vers le bretteur qui attendait calmement pour une fois, et les hostilités commencèrent peu de temps après.

      - Hey, dégage de la minable tu es à notre table.

      Alocer leva les yeux vers les cinq hommes devant lui et arqua un sourcil. Et finit par chercher s'il y avait un nom sur la table ou sur les chaises. Mais rien n'y été marqué alors il regarda de nouveau les hommes devant lui et repris d'une voix amusée.

      - Désolé, mais ne voyant aucun nom d'écris dans le coin vous allez devoir vous installer ailleurs.

      Les hommes n'aimant pas le ton de Alocer sortirent des poignards et menacèrent Alocer de nouveau.

      - Tu veux faire le malin en plus... On va t'apprendre la vie...

      Un des hommes leva le bretteur de sa chaise et lui mit le poignard sous la gorge et il se mit à rire.

      - Alors, tu fais moins le malin là.

      Le rouquin rigola et tapa directement dans l'entre jambe de son agresseur et par la même occasion ce saisit du poignard de celui-ci.

      - Sincèrement ce ne sera pas des minables comme vous qui allez m'impressionner.

      Le bretteur regarda le poignard attentivement et reposa son regard sur les cinq hommes, mais son regard se posa surtout sur celui qui était au sol en train de couiné qu'il avait mal, il décida donc de lui planter d'ailleurs le poignard dans le bras de celui-ci pour qu'il arrête de se plaindre, car il commençait à l'agacé de l'entendre se plaindre.

      - D'ailleurs, à la place de parler tu aurais dû me tuer quand tu avais l'occasion, car maintenant c'est moi qui va vous faire disparaître.

      Il se saisit de son long sabre qui était posé contre le mur et le pointa vers les cinq hommes, quand soudain l'un des sbires de l'homme qui était à terre sorti un fusil Alocer sauta sur le côté quand il entendit le bruit du barillet, la balle toucha le sabre et l'abîma et elle finit sa course dans le mur. Le rouquin se redressa et regarda son sabre qui était maintenant abîmé il voyait rouge, car se sabre était son trésor. Il se releva agacer alors que les hommes en avaient profité pour déguerpir avec leur chef, il regarda le serveur et se dirigea vers lui en le saisissant par la chemise.

      - Qui sont ses hommes, où je peux les trouver je vais tous les massacrés et est-ce que tu sais où je peux trouver du matériel de forgeron pour réparer mon sabre ! Dit le moi maintenant où je te tue pour passer mes nerfs.

      Le serveur paniqué ne savait plus quoi répondre, il bégayait tout ce qu'il savait. Alocer n'étant pas patient il jeta le serveur contre une table et lui mit un coup de sabre ayant pour but de le tuer, le pauvre qui avait pris le coup s'effondra au sol inconscient. Le bretteur regarda autour de lui les gens présents dans le restaurant le regardaient apeuré. Le rouquin essayait de revenir à la raison, mais la ce n'était plus gagner quand le patron du restaurant sorti et regarda Alocer qui mit plusieurs coups de sabre sur les tables avoisinantes sous la rage.

      - Jeune homme tu veux du matériel de forgeron, il y a un marchand un peu plus loin va le voir il pourra sans doutes t'aider

      Alocer le regarda et pointa son sabre vers le patron.

      - J'espère pour toi, car sinon je reviens pour ta tête et je brûlerais cet endroit avec tous ceux qui se trouvent dans celui-ci.

      Il remit son sabre dans son dos et commença à se diriger vers la sortie.
        La bagarre entre le roux et les cinq hommes se dégradaient. J'avais profité pour me déplacer vers la caisse. Même le patron s'emmêlait. C'était le moment idéal pour passer à l'action. Laissant mon nakama derrière moi avec nos nouvelles armes, je me pointai vers le contoir au milieu des hommes. Ils étaient tellement tous occupée que je n'avais même pas besoin d'utiliser ma technique Michi no pour me faufilais à travers les tables sans être vue.

        Je me retrouvais derrière le comptoir où il n'y avait plus personne. Les gens étaient terrifiés. Je m'attendais largement plus, mais de là où j'étais je pouvais voir que le rouquin se débrouillait plutôt bien. Pendant ce temps-là, j'ouvris les caisses je pris les billets que je fourguai dans mes affaires. Je tapotai le tiroir pour entendre s'il y avait une résonance. Il y avait un creux parmi le plus grand et j'en devinais le double fond. Je donnai un coup pour casser la plaque de bois et je vis pleins de bijoux. Comme quoi les habitants de l'île se faisaient du profil. Ce restaurant ne semblait pas le genre d'endroit classique tout tranquille. Si ça se trouvait, je pouvais même me faire plus de profil derrière. Et dire qu'à la base je n'avais absolument pas prévu de me faire des gens pour leur pognons, ahahah. Je ramassai les pierres précieuses et je les mettais également dans mes poches.

        La petite embrouille était déjà fini. L'homme qui n'avait rien demandé à personne menaçait à présent le patron. Je pensais voir plus de dégâts venant de sa part ou même un meurtre, juste pour montrer qu'il n'était pas un freluquet.

        - J'espère pour toi, car sinon je reviens pour ta tête et je brûlerais cet endroit avec tous ceux qui se trouvent dans celui-ci.

        Lui? faire du feu? Intéressant. Un sabreur de plus n'était pas du luxe et dans peu de temps il me sera peut-être utile, tout comme Kusagani. Il remit son sabre dans son dos et commença à se diriger vers la sortie. À ce moment-là, les hommes qui avaient chahutés le roux, revirent avec d'autres fou-furieux armés jusqu'au dent. Ils étaient rapides pour revenir avec des renforts aussi armés. Le premier venu fit valser le pauvre mec au sabre abîmé jusqu’au bout de la salle. Il s'écrasa sur une table. Son ravisseur lui dit d'un ton moqueur.

        - Alors on fait moins le malin, hein?! Tu vas payer pour cet affront!

        Les clients paniquèrent. Certain prirent la fuite. Enfin, tentaient, car ces bandits assoiffés de vengeance semblaient ne pas laisser de témoin. Le patron et d'autres plus courageux contre-attaquèrent avec ce qu'ils pouvaient. C'était l'anarchie total. En tout cas, cela me faisait une bonne distraction. Mais je ne restais guère plus longtemps. Je voulais profiter pour aller voir l'arrière boutique. Je sentais le côté privé où le propriétaire faisait ses magouilles dans l'ombre.

        Je passai un couloir pour finir dans une impasse avec un garde. Quand je disais cul-de-sac, il y avait bien sûr un passage où c'était juste bloqué par le vigile. L'homme était rasé et bien monté. Le genre de mec qu'on préfère ignorer. On voyait ses muscles ressortir sous son débardeur. J'ignorais s'il était sourd ou s'il était fidèle au poste, mais je me demandais pourquoi il n'irait pas voir la zizanie dans la salle à manger. Je commençais m'engouffrer, mais le mec me stoppa net en m'indiquant clairement que je ne devais pas passer. Je lançai un bref regard sur sa main qui empoignait mon épaule pour lui faire comprendre qui venait de faire une erreur. Ce dernier insistait lourdement. Je baillai un petit peu. Mes yeux continuaient à le fixer. Ma technique Yowa seru miryoku ne semblait pas bien marcher avec lui.

        - Tu n'arriveras pas à me charmer, idiote! Je n'hésiterais pas à taper une femme!!

        D'un coup sec, l’armoire à glace m'envoyer en arrière grâce à sa prise qu'il avait sur moi. Je cognai contre le mur en béton. Je relevai aussitôt pendant que lui-même chargeait sur moi. Au moment de l'impact je roulai rapidement sur un côté pour faire le tout derrière lui. Je préférais assurer mes arrières, alors pendant que je me remettais debout, je sortis ma gunblade. L'homme s'était également retourné. Voyant la lame, il donna un puissant coup dans le mur pour prendre une barre de fer. Seulement, c'était trop long.

        PaANnn !! !!!

        Le tire n'était pas assez pour lui. Je chargeai également avec ma lame, mais il esquiva. La balle lui semblait lui avoir fait qu'une piqûre de moustique! Je craignais que d'autres gardes se ramènent...


        Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Ven 5 Oct 2012 - 9:47, édité 1 fois
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          L'endroit ce révélait beaucoup plus intéressant que je l'avais cru ! Déjà, un jeune homme qui était rentré juste après moi avait déclenché en deux en trois mouvemente une rixe et tout ça pour une affaire de place ? Les hommes je vous jure... Incapable de prendre leur responsabilité et d'essayer de résoudre un conflit avec un soupçon d'intelligence... Il fallait qu'ils jouent des muscles, qu'ils essaient de marquer leur territoire à la manière d'un chien qui aurait uriné sur une chaise qui lui aurait été réservé...
          Dans un second temps, la femme qui faisait partie du couple suspect que j'avais repéré un peu plus tôt était déjà passée à l'action. Avec un coup d'oeil professionnel je l'avais regardé pillait la caisse avant de découvrir un second fond et de voler quelques objets brillant... une jolie prise ! Mais je ne m'en inquiétais pas outre mesure, le temps de se mettre un morceau sous la dent et j'allais faire les poches de la donzelle. La laisser encore vadrouiller va seulement me permettre d'empocher plus d'argent quand je la retrouverais ! En tout cas une chose était sûre, il était l'heure d'avaler un morceau ! Apostrophant le patron qui semblait à deux doigts du malaise vagal, je m'approchais de lui avant de lui demander avec décontraction :
          « Hey Bonhomme, tu peux m'indiquer la direction des cuisines ? »
          « Des cuisines ? Euh, première porte à gauche... » Il semblât réfléchir une demi-seconde avant d'ajouter : « Attendez une seconde, vous êtes qui vous ? »
          Achever ce vieil homme était beaucoup trop facile mais, tellement tentant...
          « Inspecteur sanitaire, je viens voir si l'hygiène de votre établissement est en accord avec les nouvelles directives gouvernementales. »
          « Ins...Ins... Inspecteur sanitaire... je... oï... »
          Un malaise. Prévisible mais, assez satisfaisant de constater que de simples mots pouvaient s'avérer aussi efficace qu'un coup de poing ! Bref j'avais la direction des cuisines et s'est en sifflotant de manière guillerette (et complètement hors contexte de la baston qui se déroulait un peu plus loin) que j'y débarquais. L'odeur à elle seule déclencha un nouveau tsunami dans mes entrailles ! Approchant a pas feutré de la gazinière, je due me mettre sur la pointe des pieds pour regarder ce que le cuisinier avait innocemment laissé sur le feu : Une grosse marmite qui devait au bas mot peser la moitié de mon poids remplis de potage dont les grosses bulle causée par l'ébullition de la mixture me laissait deviner du potiron et des tomates ? Juste à côté, une cuisse de poulet terminé lentement de cuire... J'avais trouvé mon repas ! Non pas que la soupe avait l'air mauvaise mais j'avais surtout besoin de me caler...

          « Hey toi qu'est-ce que tu fais là ? Tu es venu voler de la nourriture c'est ça ! Je suis un ancien pirate alors n'essaye pas de me la jouer... tien, prend ce qui reste sur la planche à pain là et fiche moi le camps ! »
          Je m'excuse par avance... tout à l'heure j'avais jugé ce garçon pour s'être emporté facilement et là je vais devoir faire la même chose... Car au moment où je vous parle, mon corps s'était transformé en arme de destruction massive, le sang bouillonnait littéralement dans mes veines tendis que le cuistot s'approchait de moi. Il avait dit trois mots de trop !
          « Planche à pain... je vois... tu es donc en train d'insinuer que j'ai autant de poitrine qu'une gamine de 14 ans s'est ça ? KISAMAAAAAAAAA !!!! » Le cuisinier s'était arrêté à quelques centimètres de moi, totalement hébété... pourtant, il m'avait provoqué vous êtes d'accord ! Il avait clairement affirmé que j'étais une planche à pain ! Et il croyait s'en sortir comme ça AHAHAHAHA grossière erreur ! La tactique et les coups tordus ça va un moment mais, contre les gars dans ce genre la manière forte semblait être la seule façon pour eux de comprendre quelque chose. « Frappe incapacitante ! » La technique était simple, déboiter l'articulation d'un adversaire en un coup unique et ceux en visant précisément le point faible de la dite articulation. C'est donc tout naturellement que mon pied percuta le genou du soi disant pirate et que la rotule de ce dernier ce déboîtât avec une simplicité déconcertante. « AAAAAAAAAAH !! » Tous des bébés incapables d'encaisser la moindre petite douleur...
          Rapide comme l'éclair je fis glisser ma culotte le long de mes jambes et l'enfouis dans la bouche grande ouverte du cuisinier. Qui a dis que porter des robes et combattre ne faisait pas un bon mélange ? « Tu fais beaucoup trop de bruit, imagine que quelqu'un arrive ! » Sautant en l'air, je donnais un grand coup de pied à la marmite chaude bouillante remplis de potage, le contenue ce déversa sur son créateur, le visage de ce dernier ce remplissant de cloque en mesure ou le liquide lui ébouillantais le visage.
          Prenant le morceau de viande qui avait maintenant finis de cuire, je m'assis tranquillement sur une chaise de la pièce en croisant les jambes. « Je me demande si la rouquine à voler quelque chose de plus... il va bientôt être temps de lui faire les poches ! »
          Trois attaques dans la ville en moins d'une semaine. Tous dans des auberges. Tous par des pirates. La ville va mal. Très mal. Même plus moyen de trouver une assurance. Et pas question de faire appel à la marine... Ces gens font aussi peu dans le détail que ces foutus voleurs. Alors le pauvre patron du bar, horrifié par la situation, ne sait plus quoi faire. L'a vu sa caisse le pauvre. L'a vu que ses bijoux avaient été volé, l'a vu que la rousse voulait aller là où faut pas vouloir aller. L'a vu les épéistes s'amuser à trancher tout ce qui bougeait. L'a aussi vu la dame du sanitaire et a entendu les cris provenant de la cuisine. Ca s'annonce mal pour le pauvre bougre ne voulant que vendre quelques verres de saké dans une atmosphère saine.

          Alors la goutte aux tempes, le cœur tambourinant, le patron prend une décision. De celles qu'il ne sait pas si elle réglera ou empirera la situation. Mais il la prend, car il n'a plus le choix. L'a des gosses à nourrir le pauvre, et si son auberge est détruite, pourra plus les nourrir.

          Alors il sort de sa veste une arme qu'il aurait aimé ne jamais sortir. Un vieille pétoire noire avec comme seule inscription GDC. Il pointe le plafond et tire un coup, un seul. Faisant valdinguer le toit dans un grand éclat de lumière rouge. Alors à ce moment là, tout le monde se tait. Et tout le monde mire par le trou cette foutue lumière. Puis c'est la débandade. Le patron se met à courir vers la sortie, bientôt suivi de tous les autres, même ceux ayant voulu chercher misère aux deux épéistes et il ne reste alors que la rousse, le vigile, le cuistot, la tueuse de cuistot et les deux épéistes. Parce qu'il ne fait pas bon à rester dans les parages et qu'il faudrait être fou pour vouloir assister à ce qui va se passer.

          Dans ce silence palpable, où les quelques restant se demandent encore ce qu'il se passe, un bruit apparait bientôt. Un bruit de pas, ou plutôt de course. Rapide et horriblement fort. Ça se fait de plus en plus proche, de plus en plus fort. Puis ça arrive.

          Dédé en première ligne, qui explose une chaise dès qu'il entre pour se servir d'un des pieds comme d'une batte de baseball. Le regard lugubre de celui qui sait ce qu'il a à faire, il n'hésite pas un instant. Il connait le patron. Il sait là où personne ne doit aller.

          Dédé:

          Bientôt suivi d'une quinzaine d'hommes. Au regard et au visage hideux, lugubre. Même pas essoufflés par leurs course. Cinq d'entre eux entourent déjà l'épéiste.

          _Hé les marmots, j'en veux cinq pour aller vérifier les cuisines. Moi j'vais là où j'dois aller.

          Sur ses mots, Dédé saisit une bouteille de gnôle posée sur le comptoir. Il avale tout le liquide d’une traite, sans sourciller, comme du lait, avant de l'exploser contre le sol et de ne garder qu'un tesson. Puis il voit le soucis. La rousse combattre le vigile. Il reconnait la tête de la miss que chaque tavernier de la Guilde des Cafetiers possède depuis sa fuite.

          _Sacrebleu d'mille bouteilles de gnoles. M'dit pas qu'c'est elle... Cette fois tu t'échapperas pas mistinguette.

          Sans un mot de plus, le bon Dédé se met à courir, faisant fi de sa bedaine, des kilos en trop. Comme s'ils ne le gênaient absolument pas à cet instant. L'est rapide le bougre et il se trouve vite à portée pour écraser son pied de chaise sur la tête de la miss.

          C'est à ce moment qu'un autre homme arrive. Lentement. Très lentement. Il entre par la porte. Regarde mollement autour de lui, comme s'il ne savait pas ce qu''il se passait. Puis il voit les 2 épéistes.

          Bébert:
          _Vous, les amis, z'avez pas compris qu'on n'emmerdait pas la Guilde. Ou qu'on pouvait... Mais que c'était foutrement couillu et qu'fallait pas avoir peur de finir au fond d'un lac, deux poids aux pieds.

          La clope au bout des lèvres finit de se consumer, l'homme la jette, l'écrase. Dans un geste lent. Puis sans qu'on comprenne comment il se met à foncer avec une rapidité hors du commun vers le premier épéiste. Celui à la mèche blanche. A main nu. Et son poing vole pour tenter de s'écraser contre la caboche du manieur d'épée.
            Alors qu'on était tranquillement à notre place en attendant que l'on daigne enfin nous servir, voilà que les choses commencèrent à se dégrader dans le restaurant. En effet un roux qui était vêtu tout de noir avec au-dessus un manteau rouge aux épaulettes noirs, était en train de faire la connaissance d'un groupe d'individus qui contrairement à la plupart des hommes civilisés n'avait pas du tout le sens de la politesse, héhé ! je vous laisse deviner pourquoi.

            Le roux fut demandé " cordialement "par le groupe d'individus de dégager de la table où il s'était installé, mais le principal intéressé à travers ses propos semblait être en aucun cas intimidé par ces brigands et leur fit bien comprendre qu'il ne comptait pas quitter la table. Hummm ! Face à toutes ces personnes ce gars avait du répondant, il semblait contrairement aux autres clients du restaurant, porter ses cohones et cela me plaisait bien, du coup j'avais envie de voir ce qui allait s'en suivre.

            L'un des brigands, agacé par le comportement du roux, lui mit un poignard sous la gorge en croyant dominer la situation, mais le rouquin résista avant de lui casser les noix avec un violent coup de pied dans l'entre jambe puis il lui arracha le poignard de ses mains avant de le lui planter dans le bras. Décidément ce mec me surprenait de plus en plus. " PAAN" un des brigands tira un coup de feu en direction du rouquin mais heureusement il y eut plus de bien que de mal parce que la balle toucha son sabre avant de faire un ricocher pour finir sa course dans le mur, les brigands profitèrent de la situation pour s'enfuir.

            Le mec à la chevelure rousse se mit à menacer de bruler l'établissement si par malheur on ne lui disait pas où il pourrait trouver ces hommes et aussi du matériel de forgeron pour réparer son sabre. Une fois toutes les informations rassemblées, il se mit à se diriger vers la sortie.

            -Huuuun ! Dommage .

            Lui dis-je avant de tourner le regard vers le capitaine, à ma grande surprise elle n'était plus à sa place. Mais où et quand s'était elle éclipsé ? Punaise ! j'étais tellement concentré sur ce qui se passait en face que je ne l'avais pas vu s'éloigner ......"BOOUM " Un violent choc qui brisa en deux la table où je m'étais installé me fis revenir sur terre, je perdis l'équilibre avant de m'agripper à une chaise pour ensuite me lever. Apparemment le soit disant "choc " n'était personne d'autre que le rouquin qui fut attaqué par les brigands de tout à l'heure, de retour avec des renforts .. Quand soudain "PAAN " le patron tira un coup de feu vers le plafond afin de faire peur aux personnes présentes dans le restaurant et cela fut un succès vu qu'ils se mirent à déguerpir rapidement tous autant qu'ils étaient du restaurant de peur d'y laisser leur peau. Quelques secondes après, un mec plutôt imposant de taille, fit son entré dans le restaurant suivi d'une quinzaine d'hommes dont cinq d'entre eux qui nous entourèrent, le rouquin et moi. Ce type avait l'air de tirer les ficelles et d'ailleurs il donnait des ordres aux autres personnes avec la ferme intention de tous nous arrêter.

            Un autre type à l'air arrogant avec une clope au bout des lèvres, entra à son tour dans le restaurant avant de nous adresser la parole.

            -Vous, les amis, z'avez pas compris qu'on n'emmerdait pas la Guilde. Ou qu'on pouvait... Mais que c'était foutrement couillu et qu'fallait pas avoir peur de finir au fond d'un lac, deux poids aux pieds.
            .


            Il fonça à toute vitesse vers ma direction afin de m'atteindre avec un violent coup de poing. Mais heureusement en concentrant une bonne partie de ma force dans mes bras, je pus arrêter son attaque avec la paume de ma main.

            -Pas si vite, l'ami .

            A peine eus-je terminer ma phrase que je me saisis d'une fourchette qui se trouvait sur une table à côté de moi pour la planter sur l'avant bras de mon adversaire avant de le plaquer contre moi pour casser la position de force qu'il avait et pour assurer un contrôle maximum sur sa personne. Je fis une flexion des jambes avant de faire une extension qui décolla le type du sol puis j'effectue une souplesse arrière pour le projeter derrière moi en l'écrasant violemment contre le sol. Un choc si violent qu'il aurait pu briser les os d'un homme normal.


            Dernière édition par Kusanagi le Lun 12 Nov 2012 - 19:08, édité 4 fois
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            Après l'énervement du roux qui avait pour intention en premier lieux de partir réparé son sabre et en second temps, partir chercher la tête de ces vermines qui avaient fait mauvaise pioche en venant chercher le bretteur qui n'avait cependant rien demandé. Mais ce à quoi il ne s'attendait pas c'est que des nouvelles personnes ce regroupe et viennent en grande pompe dans le restaurant pour mettre une correction à Alocer. L'un de ces hommes d'ailleurs fit valsé le rouquin à travers toute la pièce comme un vulgaire couteau, le jeune homme se releva sans trop de difficultés il y avait eu plus de peur que de mal. Une fois debout il se mit à frotter sa veste pour la nettoyer un peu, une fois la chose faite un coup de feu ce fit entendre et il vit que c'était le patron de l'établissement qui avait l'arme en main, Alocer finit donc par décider que le patron devait passer par le fer de son sabre, mais avant le roux regarda à côté de lui il y avait un autre bretteur qui était la debout, mais une voix attira l'attention du rouquin.

            -Vous, les amis, z'avez pas compris qu'on n'emmerdait pas la Guilde. Ou qu'on pouvait... Mais que c'était foutrement couillu et qu'fallait pas avoir peur de finir au fond d'un lac, deux poids aux pieds.

            Alocer se mit à rire, personne avait emmerdé la guilde mais c'était l'inverse qui avait cherché des noises au bretteur, mais bon on n'allait pas les contredire vu que maintenant c'était le bordel autant s'amuser au maximum. Mais l'homme qui avait pris la parole avait attaqué son voisin de droite qui avait cependant arrêté le coup sans trop de mal, le rouquin se remit donc à rire de nouveau et il dégaina son sabre pour se battre, alors le bretteur laissa l'homme qui était à côté de lui avec l'autre homme pour qu'il se foute sur la tronche tranquillement. Il pointa son sabre vers un des sbires de la soit disant guilde et lui fit signe d'approcher pour se battre. Cependant ce ne fût pas un, mais trois hommes qui se jetèrent sur Alocer qui ne fit que bloqué les coups et en repoussant ses adversaires sans essayer une seule attaque pour les tuer. Alors il reprit d'une voix amusée vers les trois hommes...

            - Je m'ennuie vous ne pouvez pas mieux faire ? Car si vous ne pouvez rien faire d'autre je ne vais pas perdre mon temps avec vous.

            Les trois hommes outrés se ruèrent sur Alocer qui ne fit que les blessés aux niveaux du torse, ce qui n'avait que pour but de les agacés en plus, cependant il y avait plus intéressant il avait repéré le gros qui avait l'air d'être le chef du groupe, le rouquin regarda les hommes et il les transperça en plein coeur pour ne leur laisser aucune chance. Alocer interpella le gros qui avait la carrure d'être le chef.

            - Hey la baleine ! C'est toi le chef de ses minables ? Car si cela est le cas va falloir que je te lamine la tête pour leur faire comprendre qu'il ne fallait pas venir me pompé l'air pour une table.

            Il attendait la réponse de "La Baleine" comme il l'avait surnommé, mais bon le temps qu'il s'arrête de courir et qu'il reprenne son souffle il en avait aux moins pour dix minutes d'attentes.

            (Désolé du temps de post mais aussi pour la réponse qui est plutôt courte.)
              En voyant Aoi D. Nakajima qui avait fait des siennes à Fushia, l'homme qui était l'un des chefs de la guilde ordonna à son sbire d'aller voir en cuisine s'il n'y avait pas de problème de ce côté-là. Pourquoi diable, il y aurait du grabuge, là-bas?? C'était plutôt dans la salle à manger que l'ambiance dégénérait. La femme pirate espérait d'ailleurs que son nakama veillait bien sur sa marchandise.

              Pff, me voilà encore dans une nouvelle histoire. Je n'étais que de passage sur cette île et voilà que des civils se mettaient à me traquer. Comme si la Marine n'était pas suffisante pour nous casser les pieds. Je voulais juste manger un morceau dans une auberge qui avait l'air sympa et au final je me retrouvais dans une nouvelle galère! La vie était pleine de complicité et d’évènement imprenable! Je haïssais le hasard, même si parfois il me souriait...

              Je n'avais pas fini mon combat contre le vigile que mon nouveau adversaire se rua sur moi à pleine vitesse. Les pieds de la chaise qu'il avait choppé en avant. Je m'en pris un dans le front, ce qui faisait atrocement mal. Sous le choc et la puissance je volai en arrière et m’écrasai dans le couloir que je n'étais pas censé pénétrer. J'étais à la fois surpris et en colère. Il était allé tellement vite, que je n'avais pas eu le temps d'esquiver. Vu sa force de frappe, je ne faisais pas le poids. Le sang coulait le long de ma boite crânienne. Je me relevais péniblement tout en lui adressant la parole. On sentait le dégoût dans ma voix.

              - Bon sang, t'es qui, toi?!!

              Pourquoi j'étais toujours au mauvais endroit ou mauvais moment? Toujours! Ce n'était qu'un bled minable avec une population minable!! À Fushia, tout avait dérapé, en mer aussi, rien ne s'était produit convenablement et là encore on contrecarre mes plans! Saacerace!

              Je m'élançais à mon tour, poignant fermement ma fidèle gunblade vers l'arrière. Je m'arrêtais à asséner un méchant coup, mais je fus à nouveau projetée. Cette brute allait me payer, foi d'Aoi. En un clin d'oeil, j'analysais la situation et vu qu'on était tous les deux engagés dans l'allée de béton, je devais me débrouiller pour le calmer.

              Je changeai de tactique et tant pis pour l'effet de surprise. Je brandis ma lame pour que le canon du fusil point dans la direction de l’armoire à glace. Alors qu'il se ruait vers moi, j'appuyai sur la gâchette trois fois en espérant que ça ferait mouche.

              PaANnn !! !!!

              PaANnn !! !!!

              PaANnn !! !!!

              Avec vélocité et rapidité, le monstre esquiva ma petite rafale. Une de mes balles se perdait dans le mur et les deux autres furent soit bloqués, soit évités... C'était décevant. J'aurais dû vider mes deux chargeurs carrément! Il arrivait beaucoup trop et je n'eu pas le temps de réaliser mon attaque et encore moins une parade! Tout en reculant, j'activai machinalement le cran d'arrêt de mon arme avant de donner un attaque en diagonale qui n'eut pour effet que de toucher le mur. Toutefois, en déployant ma lame, j'avais libérais des shurikens qui quant à eux, avaient fait mouches! Seulement, si des balles ne stoppaient pas mon adversaire, comment des étoiles peu tranchantes pourraient-ils le mettre à bout?

              Pour Ishii:
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                « Huuuum.... Je ne sais pas si t'étais un pirate avant où si tu essayais de m'impressionner pour que je quitte ta cuisine mais alors, ce poulet... un régal ! Tu me passes ta recette ? Hey ? HEEY ?! Gros bonhomme ! Tu m'entends ? »
                Assise confortablement sur le proéminent estomac du cuisiner, je commençais à lui tambouriner la tête avec ma main gauche l'autre étant déjà occuper à tenir une cuisse de volaille dont mes petites dents s'empresser de déchirer la chair. Je ne savais pas si s'était le long voyage qui m'a amenée ici qui m'avais creusé l'appétit comme ça mais alors, j'avais l'impression de n'avoir jamais rien mangé d'aussi bon de toute ma vie !
                « Lui... LUIGI !! Il t'es arrivé quoi mon pauvre vieux ! Et toi mais... c'est quoi ce bordel ! »
                Levant les yeux, je croisais le regard du nouveau venu, un homme, une trentaine d'année et avec une musculature assez puissante pour qu'il puisse me rompre la colonne vertébrale en un seul coup... en gros ? Mon exact opposé...
                « Hey, je m'appelle Pandora enchantée ! Lui euh... bah c'est une histoire de dingue, je suis l'inspectrice de l'hygiène tu vois ? Il me fais gouter à sa viande quand tout d'un coup il glisse ! Manque de chance il tombe la gazinière qui a fait tomber la marmite et plouf ! Vraiment une histoire de fou... Bon, mon inspection est terminée maintenant...je vais rentrer chez mon patron et lui rapporter les fruits de mon inspection... Bon bah salut ! A la prochaine ! » je me levais donc avec souplesse et commençais à me diriger vers la porte quand la poigne puissante du nouvel arrivant me broya l'épaule, m'empêchant de partir. »
                « Une culotte... »
                « Une culotte ? Désolé mon grand je ne connais pas très-très bien cette île mais je suis sûr que tu trouveras rapidement ton bonheur. »
                « Non... il... il a une culotte dans sa bouche... qu'est ce qu'elle fait là ? »
                « Que veux-tu que j'en sache ? Je ne suis pas là pour commenter les goûts de votre chef cuisinier mais seulement l'hygiène de l'établissement... maintenant lâche moi, tu me fais mal ! »
                Tournant sa tête à quarante-cinq degrés, il pencha sa lourde silhouette sur moi, m'écrasant de toute sa hauteur. « De qui tu crois de moquer ! Quand j'en aurais fini avec toi, même ta mère ne pourra plus te reconnaître... »
                « Ne t'en fais pas, ma mère est morte depuis bien longtemps maintenant ! » Lui balançant un bon vieux coup de pied dans les parties je pu me dégager de sa prise et le regarder d'un air surpris. Si la douleur l'avait obligé à me lâcher, il ne semblait pas manifester la moindre douleur ! « Putain mais t'es fais en quoi toi ? » Me lâchant un sourire carnassier il tendit sa main pour m'attraper à la gorge : « Je me suis fait attaquer par un de ses fous de marins... il m'a tiré dans les parties l'enfoiré ! Mais maintenant... grâce à lui... je n'ai plus de points faibles ! J'ai transcendé le genre humain AHAHAHAHAHA ! »

                ** Putain ce mec est encore plus taré que ce à quoi je m'attendais... Être fier de s'être fait émasculer ? »
                Me penchant prestement pour éviter la main tendue du vigile, avant de courir jusqu'à une petite pice annexe à la cuisine (une réserve ?) et je me mis à escalader une étagère haute de presque cinq mètres en utilisant un escabeaux, une fois en son sommet je donnais un coup de pied à ce dernier pour que mon adversaire ne l'utilise pas... de toute façon je ne pensais pas qu'il allait s'en servir (étant bien trop lourd pour qu'elle supporte son poid) mais bon, s'est on jamais ?
                « Petit singe ! Descend donc de ce meuble ! Je vais t'étrangler, te rouer de coup jusqu'à ce que je... » Le laissant parler, j'essayais de mettre au point une stratégie... mais j'étais vraiment désavantager contre ce genre d'adversaire ! Tendis que mon adversaire continué à hurler des menaces à mon intention je pris une de mes deux dagues avant de l'enfoncer dans une grosse poche de sel... cette dernière ce déversa dans la bouche grande ouverte de mon assaillant qui ne tarda pas à hurler de douleur tout en courant à travers toute la pièce, de petites étincelles sortant de sa bouche... super le sel non ?
                Il continuait à courir quand je me laissais tomber du meuble pour tomber sur ses épaules. Comme je m'en doutais, je n'avais pas pu le projeter à terre... prenant maintenant mes deux dagues à la fois, j'essayais de lui enfoncer dans le corps...
                La suite au prochain épisode...
                _Tu t'débrouilles bien pour un gamin. Mais t'restes un gosse. Et les gosses peuvent pas m'avoir.

                Bébert se remet debout. S'ébouriffe le futal pour enlever les copos de bois, retire sur sa tige pour la rallumer et sourit à pleines dents en enlevant la fourchette coincée dans son bras. Il pourrait gueuler un "même pas mal" mais ça ne sert à rien. Ca crève tellement de sens. Il a compris que ce n'était pas des branleurs mais ça ne change rien pour lui. Il en a terrassée de bien plus forts. De bien plus habitués aux combats de bar. Alors il n'a pas peur et ça le fait même marrer. Il rit à pleins poumons de voir ces gamins se croire tout permis, si forts. Il est tellement habitué aux combats qu'il renifle le coup pris, fermant les yeux et lançant un "Smell Victory". Il sait maintenant la puissance de son adversaire. Deux fois moins puissante que la sienne. Forcément qu'il n'a pas de quoi avoir peur. Alors quand le rouqun se met à insulter Dédé, Bebert se sent obligé de recadrer les choses, de se mettre un peu plus de défi.

                _Hé sale rouquin ! C'moi ton homme. Et ton pote émo à la meche blanche aura bien b'soin de toi s'il veut garder une chance de rester en vie.

                Il ne laisse pas l'temps au rouquin de répondre, il se prend une dizaine de bouteilles au comptoir qu'il fait valser entre ses mains avant d'envoyer la moitié dans la trogne d'Alocer et l'autre moitié dans celle de Kusanagi. Puis il recourt pour en finir avec ces gamins, il arrache une table sur le chemin et s'en sert comme bouclier avant de la lancer dans la trogne de Kusanagi. L'a maintenant un pied de table dans le poing et s'en sert comme d'une mattraque pour donner un coup dans l'estomac du pauvre Alocer. Deux contre un. Un combat presque équilibré.

                De l'autre côté, Dédé continue lui aussi tranquilement son combat. Sauf que le coup des shurikens cachés, il ne s'y attendait pas. L'a eu beau parer avec son bras il se trouve maintenant avec une dizaine de lames coincées dedans. Forcément ça ne fait pas que du bien. Alors il les retire. Violement. Il tire un peu la gueule mais il fait fi de rien. Tout son avant bras ensanglanté n'a servi qu'à une chose, l'enerver encore plus.

                Alors il se remet à courir son pied de chaise dans les mains et il le fait valser contre la miss qui tente de les éviter le plus qu'elle peut. Elle est rapide, la miss. Mais Dédé sait bien qu'un seul de ses coups lui ferait vraiment mal. Alors il persiste. Et salement. Puis quand il en a mare il se saisit d'un torchon trainant dans sa poche. Il l'imbime d'alcool et se reprépare à l'attaque. Si le pied de chaise n'arrivait pas à la toucher, le chiffon y arrivera. Plus souple, plus imprevisible. Peut être qu'un chiffon ne peut naturellement pas faire mal mais là, avec la force du Dédé, le moindre coup de chiffon ferait pleurer le gars lambda, le renvoyant entre les juppes de sa mère. Et puis, il sait où viser le Dédé. Il sait là où ça fait mal. Les articulation, le bas du dos, Les seins, le cou, le visage. Tous ces points qui se mettent à chialer dès que l'on y touche un peu trop fort et qui paralysent presque l'adversaire. Il sait tout ça le Dédé, à force d'avoir combattu des milliers de fois avec ce torchon.

                _C'pas personnelle gamine. Mais on ne fout pas le bordel dans une taverne !!

                Parce que oui, ce qu'il ne sait pas, c'est que la pauvre Aoi, elle n'avait rien fait d'autre que voler la caisse. Mais ça...
                  Apparemment l'attaque que j'avais pus effectué à l'égard du type avec la cigarette ne fut pas un véritable succès vu que mon adversaire se releva tranquillement sans une seule blessure grave sur son corps avant de nous regarder d'un air très confiant en nous narguant à travers un rire moqueur. À ce moment je compris que je devais me donner à fond si je voulais venir à bout de cet individu, l'affrontement s'annonçait déjà mal pour le rouquin et moi.
                  Je ne sais pas pourquoi mais j'avais un mauvais pressentiment à propos de la situation. Donc en posant la main droite sur mon meitou, j'adressai la parole au rouquin sur un ton sérieux, tout en dévisageant le type avec la cigarette.

                  -Heey le punk, tu ferais mieux de me prêter main forte et de te focaliser sur ce type si tu ne veux pas finir ta vie dans un trou perdu comme celui-ci.

                  Je n'eus même pas le temps de reprendre mon souffle que mon adversaire adressa, d'une façon arrogante la parole au rouquin en visant à nous provoquer tous les deux.

                  -hé sale rouquin ! C'est moi ton homme. Et ton pote émo à la mèche blanche aura bien besoin de toi s'il veut garder une chance de rester en vie .

                  Emo à la mèche blanche ? Huuun ! Franchement si il croyait pouvoir m'atteindre avec des provocations de ce genre, ce n'était pas du tout gagné.

                  À peine eu-t-il terminé sa phrase que le type à la cigarette lança des projectiles vers notre direction avant de nous foncer dessus avec une table. À cause des bouteilles qui avaient attiré mon attention je n'eus pas le temps de le voir venir avec la table qu'il m'envoya en pleine face. Je pus repoussé la table avec mes mains , mais cependant en reculant à cause du choc, je finis par marcher sur une bouteille qui se trouvait au sol et ainsi je perdus l'équilibre avant de trébucher violemment par terre.

                  Après avoir assené un puissant coup au niveau de l'estomac du rouquin à l'aide du pied de la table, l'adversaire du jour en me voyant tomber par terre, essaya de me planter avec la pointe du bois. Heureusement je pus rouler à temps vers le côté, mais à peine je me remettai sur mes pieds que voilà qu'il fonça encore une fois vers moi avant de me planter la pointe du pied de la table dans l'épaule.

                  -Argh !

                  Je saisis très fort son bras armé avec ma main gauche avant de le prendre par le collet afin de bien le maintenir près de moi puis je crie très fort à l'égard du rouquin :

                  -C'est maintenant ou jamais, il est immobile, utilise ta lame !
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                  Cet endroit m'inspirait tout sauf de la confiance.

                  Et c'était sûrement pour ça que je m'y trouvais à vrai dire. Moi et tous les gens de mon espèce, la lie de ce monde. J'avais passé plusieurs folles journées à courir et me cacher, comme si ma vie en dépendait. Mais, à vrai dire, c'était un peu le cas.
                  Vous la connaissez, cette crampe à votre estomac ? Cette peur insidieuse qui vous agrippe aussi fort qu'une poigne d'acier ? Oui, vous la connaissez. C'est la peur, dans son expression la plus primale. Infondée ou fondée, elle était là. Et la mienne l'était un peu trop, de fondée.
                  Je n'avais encore rien vu, mais je ne pouvais m'empêcher, lorsque mes yeux se fermaient sous le poids de la fatigue, de voir des ombres fugitives. Des sons dissonants.
                  Quand je marchais dans les rues en plein jour, les rares fois où je m'exposais en public j'avais l'impression que les discussions se taisaient, que les regards se rivaient sur moi.

                  A moins que je devienne juste parano.

                  Je déambulais dans les rues d'une ville qui aurait tout du fantôme, si il n'y avait pas tant de gens. C'était à la fois rassurant et inquiétant, mais je ne pouvais pas trop me permettre ce genre de considérations. Plus depuis que Dena' m'avait lâchée, ce fils de ...
                  C'était le passé, juste le passé. Maintenant, je dois me focaliser sur mon pressant présent. Je doutais pas mal que les gouvernementaux osent s'aventurer ici, et je pouvais presque me risquer à penser de même pour les autorités de St Urea. Mais une n'était jamais assez prudente. Puis, sans déconner, vous me voyez passer le restant de mes jours terrée ici ?
                  Un coup à se suicider avec des aspirines ça !
                  Donc, bon, pourquoi j'étais là ? Ah oui, prendre du repos, j'étais un peu trop cernée à mon goût ces derniers temps. Puis, chercher un taff. De ceux que je faisais pour Dena'. Et cet endroit là, si loin des Dieux, étaient un endroit propice à ce genre de contrats.

                  N'empêche que j'étais nerveuse. On le fait comment, pour trouver un employeur ? On demande comme ça aux gens, si ils ont envie de tuer quelqu'un ? Nan, sérieux, j'y croyais pas trop ... Mais bon, j'suis censée faire comment hein ?
                  Bref, le plus important c'est quand même de trouver un bar, et de s'y installer. C'est comme ça que Dena' m'a repérée. Et qui sait, p't'être que le Destin me fera un p'tit smile et m'offrira une belle rencontre ?
                  J'y croyais pas trop, mais bon. Ca coûtait rien d'essayer. Il devait me rester un peu de monnaie, de ce gamin que j'avais entubé pendant le trajet, de quoi m'offrir un petit délice du palais ...
                  Vie de merde.

                  Et là, c'est le vacarme le plus total. Des cris, des chocs, des détonations.
                  Je me stoppe, me braque, me paralyse. Je me dis : Merde, ils sont là pour moi. Et puis, la raison l'emporte sur la terreur : si effectivement ils étaient là, ils me feraient pas le plaisir de m'accueillir avec un orchestre philharmonique. Stupide Tao, que je marmonne entre mes dents, alors que je décide de jeter un coup d'oeil à l'intérieur du bar.
                  Un nouveau coup du destin me direz vous ? Je ne sais pas, mais ma vie avait commencée là, alors ... Pourquoi ne recommencerait-il pas ici une nouvelle fois ?
                  Je m'introduis à l'intérieur, le plus silencieusement possible. Qu'est-ce que je vois ? Un bordel monstre. Un vrai champ de ruines, et au milieu, cinq figures dansant. Enfin, se battant, mais c'est tellement plus romantique de dire que les gens s'embrassent en une valse ... Ahem, je deviens nostalgique. Bref, oui, ils se battent. Un roux, un émo, deux balourds et ... une autre rouquine. 'fin auburn, c'est roux, je me comprends.

                  Ils ont tous l'air très occupés, remarquais-je avec la perspicacité me caractérisant.
                  Donc, j'ai trois choix intéressants qui se proposent à moi. Le premier, c'est je me barre et je fais genre que j'ai rien vu. Le deuxième, c'est j'attends qu'ils s'entretuent avant de les achever et les dépouiller de tous ce qu'ils ont. Et trois, je pille les lieux et je me barre. Ou je les achève. Nan, sérieux, la troisième option est celle qui me plait le plus !
                  Le comptoir et les cuisines se trouvant du coté de mes chers nouveaux amis, je décidais plutôt de m'infiltrer en direction de la cave. Après tout, elle était un peu à l'opposé d'où se déroulaient les hostilités, et si j'avais un peu de chance, je pourrai trouver une véritable petite fortune en spiritueux ...

                  Et puis au pire, si c'est pas le cas, je peux finir ivre morte pour noyer mon chagrin.
                  Ce plan était parfait, totalement parfait. Qu'est-ce qui pourrait aller mal, hein ?
                    Malheureusement, alors que j'avais réussi à maitriser mon adversaire pour que le rouquin puisse profiter de l'occasion et lui porter une attaque, Le type à la cigarette vu clair dans mon plan et il se mit aussitôt à me résister. Il enchaîna les coups de poings sur mon visage avant de m'assener un puissant coup de tête qui en plus de m'avoir cassé le nez, me fis reculer à quelques distances loin de mon adversaire. Il revint à la charge en m'administrant un puissant coup de pied sur la poitrine qui m'envoya un peu plus loin par terre.

                    Je me mis à me relever lentement, ma bouche était en sang et mes habits étaient en piteux état. Punaise, je ne pensais pas que ce type puisse être aussi fort, au point de me foutre une bonne branlée, je ferais mieux de me surpasser afin de le vaincre ou sinon je risque d'y laisser ma peau.
                    Mon adversaire vint me retrouver avant de me prendre par le collet et me soulever jusqu'au niveau de son visage histoire de me regarder droit dans les yeux. De la provocation à l'état pur.

                    - Regarde toi, j'ai presque pitié pour ta gueule. héhé ! Mais cela ne va pas m'empecher de te buter.

                    Dit-il avec un large sourire sur le visage dans le but de m'énerver. Je lui crachai à la figure du sang en guise de réponse puis je mis ma main bien en évidence avant de soulever le majeur pour l'insulter. Apparemment ma réponse ne fut pas à son gout, vu que son expression avait soudainement changé.

                    Il s'essuya le visage avec sa main puis après avoir fait un léger soupir, il me donna des coups au niveau de l'estomac avant d'enchainer avec un puissant coup sur le visage qui me fit faire un demi-tour sur moi-même en lui tournant le dos.

                    - Pas si vite, j'en ai pas encore finis avec toi.

                    Il me saisit l'épaule afin de me retourner vers lui puis encore une fois il essaya de me donner un puissant coup de poing dans la figure, c'est à croire que son plan à lui c'était de me défigurer à mort. Mais cependant, cette fois-ci, il eut une petite surprise. En effet, alors que je lui tournais le dos, je pus retirer d'un geste vif le pieu qui se trouvait dans mon épaule en laissant par la même occasion mon sang se répandre sur le sol. Ainsi donc quand il me retourna vers lui, son poing fis la rencontre du pieu. Résultat, le pieu s'était planté profondément dans son poing, entre l'annulaire & le majeur.

                    -AHHHHHHHHHH !

                    Cria-il de toutes ses forces à cause de la douleur. Je profitai de cette ouverture pour charger mon adversaire en lui assenant un violent coup de tête dans le ventre puis je le maîtrisai suffisamment avec mes deux bras autour de sa taille avant de l'entrainer dans une course qui prit fin à travers une grande fenêtre en verre. "TASSS " On passa à travers la fenêtre avec les éclats de verres qui volèrent dans la pièce, avant d'atterrir à l'extérieur.

                    Je me trouvai désormais sur mon adversaire.
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                    Je n'avais pas pu réaliser mon enchaînement suite à son coup fourbe. La surprise avait plus ou moins marché, car mon ennemi avait dû bloquer mon attaque pour ne pas se prendre les étoiles dans le ventre. Il ne s'attendait pas à cette volée de shirukens. Seulement, il les avait parés de manière net, comme si ce n'était rien. À croire que tout le monde ici ne sentait pas la douleur... J'avais l'impression de combattre contre des monstres sans sentiments...

                    Soudain, mon adversaire changea de tactique. J'ignorais s'il était fou ou s'il savait ce qu'il faisait, mais ce con venait de sortir un torchon. Croyait-il vraiment me battre avec un misérable bout de tissus sans valeur? Le rapport de force entre nous n'était plus équitable, désormais. Une gunblade contre un vulgaire torchon j'aurais tout vue! Encore, un plateau de service parce que tu étais serveur, je voulais bien, mais là...

                    Ce dernier ce mit à me fouetter comme un diable. L'enfoiré, il savait bien où viser. Chaque coup qu'il me portait me faisait mal au point de laisser échapper malgré moi un petit cri de douleur. Je préférais qu'on joue avec ma poitrine autrement! Mes parties sensibles devenaient rouges. Alors que je baissais ma garde à cause de ses mouvements trop rapides, ce dernier me donna un sale coup au visage, juste au niveau des yeux. Aveuglée pendant un court instant, juste un temps suffisant pour me prendre par le col et me jeter derrière soi. Oui, mon adversaire m'envoya derrière lui tout en me blessant. Enfin, c'est le sol dur qui me fit mal. Je tombai maladroitement près de l'endroit où je fus arrêtée par le garde de tout à l'heure. Sans même attendre une réaction de sa part, je roulais dans la direction opposée pour lui échapper. Je ne voulais pas m'attarder avec un cloporte de son genre. Après tout, ce n'était qu'un stupide restaurant parmi d'autres. J'avais déjà pas mal récupérée chez eux!

                    Je me relevai. On pouvait lire la rage sortir de moi, mais je prenais sur moi. Je voyais bien qu'il était trop fort pour moi. Je ne gâcherais pas mon énergie juste pour une personne... Au moins, pas maintenant. Je n'allais pas rester longtemps ici. Je m'apprêtai à rejoindre Kusanagi dans la grande salle pour voir si tout allait bien pour lui, mais je fus projetée encore une fois en arrière. Le choc fut tellement violent que je me retrouvais subitement dans le laboratoire. J'étais passée d'un couloir sombre à une cuisine en bordel en si peu de temps. Je vis le garde qui m'avait empêché de pénétrer dans la pièce interdite.

                    Je prenais encore des coups dans la gueule. Le mec voulait me faire comprendre que je n'aurais jamais dû venir fouiller chez eux. La prochaine fois, je m'organiserais autrement. Ma curiosité et mon appel à l'argent m'avaient fait défaut. Je ferais plus attention! Cependant, je n'avais pas dit mon dernier mot. Je répliquai également comme je le pouvais.

                    PaANnn !! !!!

                    PaANnn !! !!!

                    PaANnn !! !!!

                    Voilà qu'on était deux groupes de combattant dans un endroit dangereux. Avec tous ces fours et ces gazinières allumées. Certains aliments allaient certainement passer du stade crues à carbonisés sans passer par la case cuits... Bien sûr, mon adversaire esquivait aisément. J'avais réussi à mettre de la distance entre nous.

                    Ça sentait de plus en plus le roussi. Oui, Aoi D. Nakajima tirait dans le but de tuer Dédé, mais elle ne fit qu’aggraver les choses. En effet, les balles perdues de son arme à feu ne faisaient que monter la température dans cette pièce. Elles avaient produites des étincelles à des zones à risque. Des plaques de cuisson flambées. Bien avant son arrivée dans ce lieu, certains éléments qui étaient abandonnés suite à la discorde de tout à l'heure, pouvaient à tout moment produire une terrible explosion.

                    PaANnn !! !!!

                    Le dernier projectile avait mis le feu près des bombonnes de gaz. Et ça, tout le monde savait ce que cela signifiait. Les combats s'interrompaient chacun de leur côté. Pandora Fox entraîna mystérieusement la capitaine pirate vers l'extérieur. En quelques secondes la partie où se trouvait la cuisine flamba. Puis, en peu de temps une explosion survient.

                    BoOOuuUm !! !!!

                    Bien qu'elles étaient à l'abri de l’extérieur, le souffle fit voler les deux femmes au loin. L’assemble du restaurant sauta. Par certain endroit il y avait des décombres enflammés qui tombèrent de ciel rougie et le feu rongeait longuement les débris de bois un peu partout.

                    À partir de là tout c'était passé rapidement. Trop même. Je n'avais vue que du feu sans vouloir faire de jeu de mot. Mon premier réflexe était de me tourner vers l'auberge à moitié démolie.

                    - Kusanagiiiiiiiiiiiiiiiiii!!
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                    Bébert s'ébouriffe le crane recouvert de terre, de verre et de poussière. Le pieu encore planté dans son poing gauche, il tire la gueule des mauvais jours. Et l'est déjà pas trop du genre à sourire, alors quand il est énervé, ça en devient vite quelque chose. Le bout de bois se fait retirer tout en giclée de sang dans une grande grimace qu'en ferait pleurer plus d'un gamin. A côté de lui, le Dédé serait presque à se marrer. Mais dans ce genre de cas, vaut mieux pas trop chercher son pote, et il le sait. Il ne peut quand quand même pas s'empêcher de lancer un petit tique. Histoire de.

                    _Bah alors Bébert, t'as un peu de mal avec ces gamins ?

                    _Rhooo ta gueule Dédé, le gosse m'a un peu surpris, p't'être bien... Mais en attendant, l'auberge est pas en trin de cramer à cause de moi.

                    Derrière eux, un grand nuage de fumée apparaît, emmenant avec lui la chaleur, l'odeur de cendre et de cramé qui fait réveiller tout le quartier dans un cri commun d'apeurés. Et pourtant, malgré le brouaha qu'en ressort, les voisins qui se mettent déjà la queue pour porter des sceaux d'eau, les deux compères continuent à presque se marrer en regardant les grands-guignoles de pirates qui leur font face.

                    _Hé dis moi Bébert, tu vas quand même pas croire que c'ma faute alors que c'est à cause de cette foutue pirate devant nous ?

                    Le sus-nommé prend un temps de réflexion. Se gratte le crâne pour enlever deux trois bouts de verres restés collés. Attrape son chapeau par terre pour le remettre sur son crâne et se rallume son mégot coincé entre ses deux lèvres.

                    _J'dis pas que c'est ta faute Dédé. J'dis juste que c'est pas la mienne. J'dis aussi que le gamin en face, m'a sacrément fait mal au poings, et que ça mérite bien un p'tit remerciement.

                    _J'aime bien ton idée Bébért. Et t'devineras jamais, mais la gonzesse qu'est en trin de brailler auprès de ton émo à la mèche blanche, bah elle m'doit aussi quelques bibelots. On arrange ces affaires là et tu m'payes un verres ?

                    _J'veux bien Dédé, mais dans une autre auberge alors... Vu la gueule que tire le patron, c'est loin de ré-ouvrir rapid'ment...

                    Alors Bébert se marre un coup avant de foncer dans le pauvre Kusanagi qu'avait rien demandé d'autre que d'être enfin débarrassé. Mais le Bébert a la vie dure. Et cette fois il ne fait pas dans le détail. Plus dans le détail. Quand ses deux poings viennent écraser la gueule du môme, la finesse du début est passé et ça fait encore plus mal. Quand l'émo tente de parer ses coups avec ses genoux c'est par son crâne que Bébert répond. Puis il ré-attaque avec ses coudes, ses dents, ses doigts et il va jusqu'à en foutre un dans l'oeil du gosse. Et quand l'en a mare, il se recale en arrière. Se repose un instant histoire de tirer sur sa clope. Puis repart de plus belle pour castagner. Faisant fi de son poing pissant le sang. De ses hématomes. Du gamin qui ne tardera pas à pleurer s'il continue à être aussi violent. Il est comme ça, le Bébert. Le gosse se donne pourtant du mal, il en va de toutes les fourberies. Mais le Bébert est un habitué, un de ces gars qu'a tout vu, tout vécu. Alors il part les coups qu'il peut, supporte les autres comme on supporte les claques d'un gosse. Un gosse un brin balaise, mais un gosse quand même.

                    Et pendant ce temps là, le Dédé s'amuse aussi. Mais il se donne un peu plus de mal. L'a en face un adversaire un brin plus fort que le gamin. Sous ses drôles airs de minette, la p'tite Aoi lui donne du fil à retorde. Et pourtant l'aimerait bien le tordre, ce foutu fil. Alors il tente, tant bien que mal, de lui faire mordre la poussière, de lui faire baver pour qu'elle comprenne qu'on ne s'attaque pas aux tavernes. Cette fois il a sorti un canif. Le genre d'Opinel pas plus grand qu'un doigt mais qui coupe tant qu'on aurait pas long à découper un arbre avec. Alors forcément, la petite se méfie. Et malgré tous les coups tentés, elle réussit à les éviter. Bien sûr elle peut pas s'approcher. Il ne lui laisse pas le temps. Mais le combat s'avance vers un match nul qui plait pas au Dédé. L'est comme ça, le Dédé. L'aime pas perdre, l'aime pas les matchs nuls. Il aime seulement gagner. Quand ses poings finissent dans les gueules de ses victimes.
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