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Overtaken. [Présent - 1624]

Le navire géant qui leur fonçaient dessus la semaine précédente était en fait un navire de chasseur de primes qui s'étant détourné de sa trajectoire au dernier moment. Une chance pour eux, leur aventure se serait terminée là-bas. Leur combat continua pendant quelques heures lorsque d'autres chasseurs de primes vinrent s'ajouter à la bataille entre les pirates de l'éclair jaune et ceux de Diamond boy, qui d'ailleurs, était tombé à l'eau. Ange avait un fruit, Shimeru ne voulait pas rouiller ses circuits, et la bataille ne permettait aucun répit à personne. Noriyaki sombra donc profondément avant que l'ado ne vienne le sauver. L'ado, c'était le surnom qu'avait donné le capitaine à Phoenix D. Juusei lors de leur première rencontre. Un ado chaud patate qui aimait la torgnole. Mais ce n'est pas le sujet. Les truands prirent le dessus lorsque le Capichef indiqua à certains bon tireurs d'aller chercher les canons pour détruire le navire de l'éclair jaune. Aucune fuite possible. Ils furent décourager, et à ce moment là, les Truands frappèrent un grand coups et gagnèrent la bataille. Le capitaine fut emprisonné en raison de sa prime, au même titre que beaucoup. Malheureusement il fallait absolument que l'équipage trouve un chasseur de primes fort et corruptible pour vendre tout ces primés qui croupissent dans les geôles du Lady Million. Mais ce n'était pas la priorité.

Une semaine durant, ils s'activèrent pour retaper le navire qui avait évidemment subit de nombreux coups lors de la sanglante bataille de Whiskey Peak. Tout le monde s'y était mis. Le voyage se déroulait pendant les quatre premiers jours très bien. Le ciel était dégagé, la mer était calme, la pluie ne les dérangeait pas. Mais la suite fut un peu plus compliqué. Il y avait tellement de pluie qu'ils ont frôlé la crise cardiaque pour les circuits de leur chirurgien. De l'eau jusqu'aux mollets, qu'ils avaient. Une majeure partie de voyage très difficile pour les Truands, donc. Mais ils étaient aidés par les "Terribles Sirènes", même si...

Une journée, alors que la pluie était plus forte que jamais, Noriyaki décida de laisser ses invités se reposer, elles en avaient à ses yeux fait assez.

Les terribles sirènes s'amusaient donc comme des folles dans la salle des jeux. Se voir gagner des jetons aussi facilement, ce n'est pas donné à tout le monde. Elles étaient quasiment toutes là, sauf peut être la capitaine et la seconde...

La seconde se baladait dans le navire à la recherche de coffre à prendre, elles avaient décidé il y a bien longtemps de faire ça, et quelque chose lui disait qu'il y a beaucoup d'or caché dans ce navire. On se demande bien quoi. La figure de proue faite en or massif, peut être ? Non surement pas... Mh... Mais alors qu'elle était pratiquement sûre qu'il y avait de l'argent tout prêt, elle tomba sur une étrange salle, sombre... Elle s'y aventura boule au ventre, elle ne savait pas où elle était. Arrivé au fond, elle se cogna contre un mur. Rien. Elle chercha à ressortir et...


« Qui va là ? »


... se retourna vers l'homme qui l'interpellait. Il alluma une lampe, Jenaiz, primé à dix millions croupissait à cet endroit. Dans le fond de la cellule se trouvait l'éclair jaune, capturé peu de temps auparavant, mais il ne parlait pas, il ne faisait rien, il avait perdu son équipage, sa dignité, tout ce qu'il avait.

Depuis près d'un mois Jenaiz et son équipage étaient prisonnier pour avoir tenté de voler le navire en se faisant passer pour de gentils pirates prêts à rejoindre les truands. Il lui expliqua sa situation et celle ci eut une idée. Elle lui expliqua à son tour pourquoi elle avait attérit ici puis ils tombèrent sur un terrain d'entente. Ils allaient voler le navire.

« Hey ! Vous n'avez rien à faire ic* »

VLAN


Le garde que Satoshi avait chargé de surveiller les geôles s'était absenté quelques minutes pour se faire un casse-dalle. Assez pour laisser le temps à cette folle alliée et à ces prisonniers de se construire un plan qui tient la route. Revenus bien trop tard, il se fit assommé puis tué par étouffement avant de se faire jeter à la mer de nuit. Bien sur tout le monde se demanda où il était passé, mais à aucun moment les Terribles Sirènes ne se manifestèrent. Quelques minutes après le meurtre, la seconde monta sur le pont et dit à sa capitaine de venir, quelque chose d’intéressant allait se passer. Elle expliqua toute l'histoire à ses camarades qui -elles aussi- décidèrent d'adhérer au plan qui allait être enclenché dès leur arrivée sur la prochaine île. Bien sur, à ce moment là, personne n'est au courant que le Log Pose mettra un an pour se recharger.

Overtaken. [Présent - 1624] Little_Garden

A l'horizon se profile la silhouette de l'île, qui laisse apercevoir de nombreux volcans et des forêts denses. L'île ne semble pas être habitée, elle doit être sauvage. Sur le pont, ça s'active. Rassemblement. Le capichef se met en hauteur.

« Bon, on est arrivé, je ne connais pas le nom de l'île mais tout le monde dit que la seconde île de Grand Line est aussi bizarre que dangeur*

GROUAAAAAAAAAAAAAAAAHH *T-Rex qui rugit*

« ... »

« Et donc, je disais, l'ado, tu vas partir avec Tino et Jim, vous allez longer les côtes de l'île pour voir si nous sommes seuls, moi et Ange allons partir au cœur de la forêt pour voir ce qu'il s'y trame. Sharp, tu restes pour checker le navire et Shimeru tu vois si y a des blessés. Jack, tu animes le navire et tu le surveilles aussi. Jazz, fais nous du bon manger. Je veux que cinq personnes surveillent les geôles. On a déjà perdu quelqu'un. »


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Mar 4 Sep 2012 - 10:03, édité 8 fois
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La seconde île, si elle avait enthousiasmé les Truands vue de loin, avait vite calmé les ardeurs. Au premier abord, elle semblait inhabitée, et recouverte d’une jungle très dense. A en croire les "Grrrr", les "Groar", et les "Cuii-cuiiaAargh !" qui fusaient à intervalle régulier, la faune –mais aussi pourquoi pas la flore-, ne semblait pas se composer de jolis poneys sauvages et de mignons petits oiseaux roses. Au loin, on pouvait distinguer des montagnes fumantes, probablement des volcans en activité, mais aussi deux gigantesques masses blanches qui dominaient le paysage. L’île ne semblait pas posséder de plage proprement dite, et la côte se trouvait surélevée par rapport à la mer, ce qui permettait d’amarrer le bateau à proximité du rivage.

Ange, qui avait passé la moitié de sa vie dans la jungle, se sentait partagé entre deux sentiments. En premier lieu, on aurait pu croire qu’il se sentirait chez lui au milieu des palmiers et des végétaux de toutes sortes, mais il n’en était rien. Cette forêt la paraissait particulièrement insalubre et dangereuse, au point qu’elle réveillait toutes ses anciennes craintes. Si l’on comparait toutes les jungles du monde aux pièces d’une maison, alors celle-ci serait le grenier ; rempli d’araignées.
Deuxièmement, en tant qu’habitué de ce genre de milieux, le sauvage sentait qu’il devait prendre part à l’organisation, prodiguer des conseils, et montrer l’exemple, basé sur sa vie dans la forêt. Sauf que la, il se sentait comme un élève qui aurait passé son temps en classe à dormir sur le banc du fond, et à qui, des années après, l’on demanderait d’expliquer un système de calcul de maths compliqué qu’il est le seul à être sensé savoir maîtriser.

C’est malin ! Ça fait des années que je n’ai pas mis les pieds dans une jungle, et même quand j’y était, je me contentais de faire ce que les autres faisaient…
Il n’empêche qu’en fouillant dans ta mémoire, tu devrais pouvoir te souvenir de deux ou trois trucs indispensables.
Oui, euh… c’est toi la mémoire, ici, alors je crois que je vais te laisser faire !
… Minable, bon à rien !


Après une intense réflexion, suivant la déclaration du capitaine, le cambrioleur ajouta :

- Pendant votre absence, vous n’aurez pas à chaumer ! Nous allons nous en assurer avec nos deux groupes de reconnaissance, mais il est très probable qu’ici, la menace des bêtes soit supérieure à celle des humains. Si c’est le cas, il va falloir préparer plusieurs bûchers à disposer autour de l’endroit ou nous nous installerons –que ce soit devant le bateau ou autour d’un campement- pour les tenir à distance.
Et voilà ! Pas mal, hein ?
Mh, et en ensuite, il y a quoi ?
Tu te souviens des moustiques ?
Ah ! Oh, oui…

- Ensuite, je vous conseille de ne pas trop vous découvrir, pour ne pas vous faire dévorer par les moustiques, les tiques, et les autres bestioles, et de disposer des moustiquaires devant les portes et les fenêtres du bateau qui donnent sur l’extérieur.
Restaient aussi les recommandations de bases, qui tenaient de l’évidence pour un natif de la jungle, mais pas pour un aventurier avide d’action.
-A part ça, ne vous promenez pas seuls, soyez sages, méfiez vous de l’eau, et évitez d’approcher les bêbêtes et les plantes que vous ne connaissez pas, et ne vous éloignez pas. Ah, et si vous trouvez le moyen de chasser, ça nous changerait un peu de nos provisions habituelles. A plus tard !

Le second se chargea ensuite des préparatifs pour les deux expéditions : le capitaine et lui, tout comme euh… Ladot, P’tit No et Gym –enfin des noms dans ce goût la ; Ange éprouva une certaine honte en constatant qu’après plusieurs mois passés ensemble, il ne connaissait toujours pas les noms des membres de son équipages ; cela dit, ça ne l’empêcherait pas de dormir cette nuit-, auraient besoin de quelques provisions, d’eau, et de sabres qui feraient office de machettes. Lorsqu’ils furent fin prêts, le capitaine et son second quittèrent le navire, et s’enfoncèrent dans les profondeurs de l’île.

***

L’intérieur de la forêt était comme ce que son dehors laissait imaginer : les deux pirates progressaient sur un tapis constitué d’humus, et de feuilles et branchages morts en décomposition, qui rendait la progression difficile puisque l’on s’enfonçait à chaque pas. L’air était chaud et humide, et l’on se serait cru dans une serre. Autour d’eux, des cris d’animaux fusaient, plus ou moins proches, mais sans que l’on puisse jamais en distinguer les auteurs.
Les rayons du soleil passaient avec difficulté, à cause du rideau d’arbres qui masquaient à la fois le ciel, mais qui aussi, participant à l’enchevêtrement de troncs, de branches, et de lianes, entravaient la progression des marcheurs. Si quelques fois les deux hommes pouvaient suivre de petits chemins naturels qui se formaient au milieu de la végétation, ils devaient la plupart du temps dégager leur route à coup de machettes. Une technique, qu’Ange avait vu faire à bien des reprises par ses ainés, et qu’il reproduisait inconsciemment, consistait à donner un premier coup à une vingtaine de centimètres du sol, puis un second et un troisième à gauche et à droite, et enfin un quatrième en haut pour faire tomber les lianes, formant ainsi comme un tunnel à travers lequel on pouvait avancer. C’était une tâche éreintante, mais que ni le pouvoir de créer des portes (les surfaces n’étaient pas assez denses), ni la capacité de se changer en diamant, ne permettaient d’éviter.

Ne possédant pas de boussole (celles-ci étant inefficaces sur la route de tous les périls), Satoshi et son second devaient s’orienter tant bien que mal, en profitant des éclaircies parmi les arbres pour essayer de repérer les montagnes et de suivre leur direction, ce qui les rapprocherait du centre de l’île.

***

Alors qu’ils marchaient depuis quelques temps, les deux explorateurs débouchèrent dans une clairière. Celle-ci ne méritait en fait son nom que parce qu’elle était formée de quelques mètres carrés de surface sans arbres, ou à leur place le sol était recouvert de hautes fougères vertes à larges feuilles, démesurément grandes, qui atteignait les deux pirates à l’épaule. Ils en profitèrent pour s’orienter, et remarquèrent que l’une des deux immenses montagnes blanches qui dominaient l’île était maintenant toute proche. Soudain, ils s’aperçurent qu’un ronronnement grave se faisait entendre tout près d’eux, sans qu’ils puissent en distinguer la provenance. Et tout à coup, au beau milieu de la clairière, se dressa…

Un monstre !

Le dinosaure qui se tenait devant les deux hommes et les dévisageait du haut de ses deux mètres cinquante avait tout de la bête de guerre : par-dessus sa peau épaisse, sa tête, son dos, ses flancs et sa queue étaient recouverts d’épaisses plaques, elles-mêmes surmontées de grosses épines. Avec son armure sans faille, capable d’encaisser sans broncher le plus puissantes attaques, et l’extrémité de sa queue semblable à un lourd marteau à même de défoncer un mur de béton armé avec la même facilité qu’un plaque de verre, il ne manquait à l’Ankylosaure qu’Ange et Satoshi venaient de réveiller que l’instinct de tueur pour devenir l’un des pires prédateurs de Little Garden. Comme il n’en était rien, ses dispositifs de défense remarquable ne servant qu’à éloigner les carnivores, et le dinosaure n’était qu’un paisible mangeur d’herbe. Il n’y avait en vérité que trois manières de se mettre un herbivore à dos : le menacer, déranger une femelle qui protège ses petits, ou embêter un mâle en rut. La bête en face des deux pirates était un mâle en rut d’assez mauvaise humeur puisque sa femme l’obligeait à surveiller les œufs pendant qu’elle allait voir ses copines. Autant dire que les deux espèces de singes qui lui passaient bêtement sous le nez tombaient à pic pour lui servir de défouloir !

Spoiler:
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  • https://www.onepiece-requiem.net/t2799-ange-del-flo
Les Truands restent un an. Ou pas héhé.
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J'veux pas mourir ici moi, j'suis trop jeune ! Sad

    ▬ Terre en vue, Capitaine !!! Terre en vue !!! ▬

La prochaine île de Grand Line montre enfin le bout de son nez alors ? On va enfin pouvoir passer à la suite des choses, de ce dont Satoshi avait planifié pour l'équipage. 'Faut qu'j'aille à l'avant du navire, voir la bouille du rocher. Après tout, faut voir à quels types de dangers on va s'exposer. Le pied sur le bord du Lady million, j'observe avec un peu de mal le physique de l'île. Elle est pointu par le devant, enfin si c’est le devant. La flore a l'air dense su la taille des arbres et celle de l'île. Aucune plage sur les bords de l'île, donc aucuns moyens simple pour y accéder. Va donc falloir amarrer le navire près des côtes et y aller par un saut entre le navire et la terre ferme. L'ancre tombe à la mer, le bateau se stabilise à quelques mètres de l'archipel. Bien, on est tous prêt, prêt à partir. Avant d'partir à la découverte de l'île, le capitaine se met en évidence sur une estrade et nous donnes les consignes. Mais alors qu'il nous prévient des dangers possibles à bords de l'île, un rugissement émerge de la forêt juste derrière lui. Tout ça s'annonce palpitant dites moi ... héhéhé. Il reprit ensuite.
    ▬ Et donc, je disais, l'ado, tu vas partir avec Tino et Jim, vous allez longer les côtes de l'île pour voir si nous sommes seuls, moi et Ange allons partir au cœur de la forêt pour voir ce qu'il s'y trame. Sharp, tu restes pour checker le navire et Shimeru tu vois si y a des blessés. Jack, tu animes le navire et tu le surveilles aussi. Jazz, fais nous du bon manger. Je veux que cinq personnes surveillent les geôles. On a déjà perdu quelqu'un. ▬

L'ado ? Putain, combien d'fois j'vais devoir le lui dire, j'suis pas un ado, j'ai la vingtaine quand même ! Mais ça ne sert à rien car il est têtu comme une mule. Bref, Tino et Jim, c’est ça ? Ok, à trois ça sera surement plus facile que tout seule, si jamais on tombe contre plusieurs ennemis. Même si je suis friand de baston et d'action, j'ai pas envie d'crever aujourd'hui. Mais avant tout, je dois aller me préparer. Je m'empresse d'aller dans ma cabine et prendre mes deux massues, un peu comme mes deux gosses.


Mon kimono mis, les massues en travers derrière le dos, je suis fin prêt pour l'aventure !
Mais avant de partir, je me dirige vers Shimeru et la nouvelle recrue, Sharp Jones, le charpentier de l'équipage. Je dois les informés car j'ai comme un mauvais pré-sentiment.
    ▬ Les gars, écoutez moi, j'ai comme une drôle de sensation ces temps-ci. Alors surveillez bien le navire, j'ai comme l'impression que quelques chose se trame. Certes je suis loin d'être mentaliste ou médium, mais j'en ai la sensation. Alors je compte sur vous pour retrouvez le bateau sain et sauf à notre retour. ▬

Je fais signe à mes deux compagnon truands de me suivre, c'est partit. On débarque à 5 sur l'île, moi, Tino et Jim d'un côté, et Satoshi et Ange de l'autre. Notre mission ? Faire le tour de l'île en longeant les côtes. Rien d'plus simple pour nous. Mais il va comme même falloir rester sur ses gardes un minimum. On ne sait pas encore se que renferme cette île. Alors plus on sera préparer à d'éventuelles possibilités, plus on sera prêt à l'affrontement. On entre dans la forêt petit à petit et on perd très vite le cap'tain et le second de vue. Nous sommes maintenant seul sur cette vaste archipel. L'entassement d'arbres se prolonge à n'en plus finir, ça en devient insupportable. Surtout vue la taille des bordels ... Des feuilles qui font trois fois notre taille et les racines, j'en parle même pas. Tout à l'air démesuré ici, c'est incroyable. Les fourmis font la taille des souris, les souris celles des rats et les rats celles des chiens. C'est complétement fou et improbable. Mais alors que j'analyse un peu tout ce ramassis de détails qui s'offre devant moi, je m'aperçois que je viens de faire une heure de marche en compagnie des deux autres, et on n'est même pas rendus à la moitié du côté gauche de l'île. Il est presque trois heure de l'après-midi. Si ça continue comme ça, on sera pas de retour au Lady avant la tombé de la nuit. On continue, ou on retourne au navire pour ensuite retourné à l'assaut de l'île pour toute une journée ? On continue. On a un minimum de vivre avec nous, on pourra tenir.

    ▬ Arh,arh,arh ... Heyee ! ... Juusei ! ... ▬

    ▬ Oui ? qu'y a t'il Jim ? ▬

    ▬ On peut.... On peut pas faire une pause cinq minutes s'te plait ? ▬

    ▬ Ouais c'est vrai, ça fait maintenant 1 heure et demi qu'on marche à grande vitesse, si on continue comme ça, on aura bientôt plus assez d'force pour tenir le rythme ... ▬

    ▬ Hum. C'est vrai, vous avez raisons. Reposez vous, Tino, Jim. ▬


Grrrr ! Qu'est c'que c'est qu'ça encore ? Les arbres en face de nous s'écarte et s'écrase pour laissez place à un dinosaure. Mais c'est quoi c'bordel ! C'est île n'est pas normale ! C'est un ... ! C'est un quoi, c'truc ?

►►Overtaken. [Présent - 1624] 383906308316536915m6FevsqB

    ▬ Les gars, on dirait bien que votre pause est fini ... ▬


Je dégaine une de mes massues, Saisoku et fonce tête baissée vers le monstre, comme une sorte de diversion pour que Tino et Jim se prépare de leur côté. Je les vois se dépêchés, pendant que l'ennemi me fixe. C'est parfait. Il ferme son bec contre mon coup de masse, c'est inefficace. Bah comme j'disais, fallait s'préparer à toutes sortes de situations ...



Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Mer 2 Mai 2012 - 16:34, édité 1 fois
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  • https://www.onepiece-requiem.net/t3581-juusei-d-phoenix-la-renaissance-du-volatile-a-valider
Little Garden se profilait à l’horizon, les arbres feuillus et colossaux se dressaient par endroits cà et là sur toute l’île tandis que le volcan au centre régnait tel un maître charismatique sur l’ensemble de cette végétation luxuriante et sauvage. Little garden était réputé par delà les Blues pour son environnement préhistorique et rares sont ceux qui après en avoir foulé la terre sont revenus vivants pour narrer leurs récits de cette île ô combien mystérieuse. Les Truands de l’étalon d’or n’étaient pas aussi « infâmes » que les autorités gouvernementales veulent bien leur prêter de surnom, il suffit de savoir d’utiliser le même champ lexical et d’avoir des idées disons…concomitantes héhé. En cela, Sharp Jones s’était bien intégré à l’équipage et ce même en raison de son aspect des plus troublants, le fric prévalait à tout le reste et c’était surtout ca qui importait et non le physique déroutant de certains membres d’équipages. Le Lady Million avait bien souffert de la bataille navale contre le vaisseau de l’éclair jaune. Bien que Jones n’ait assisté à ces évènements, il ne pouvait que se féliciter de réparations multiples opérées sur le navire. Ces réparations de fortune avaient permis d’éviter un naufrage inopiné et de naviguer jusqu’ici à Little garden. L’amarrage à Little garden donnait l’opportunité à Jones de refaire un check-up du navire et de consolider les réparations préalablement faites en amont par ces nouveaux nakamas. L’équipage bouillonnait d’impatience quant à cette nouvelle aventure, l’exploration de l’inconnu dans un environnement hostile offre toujours des perspectives trépidantes de conquêtes et autres péripéties. Ca pouvait aussi et surtout rapporter un joli pactole si l’équipage venait à mettre la main sur une espèce rare qu’ils pourraient ensuite revendre sur le marché noir héhé. Jones était conscient que cette idée avait aussi effleuré la conscience de Satoshi, il ne fallait pas se leurrer, tous restaient des truands mû par le désir de fortune et le vice de la richesse sans limite, c’était cela et rien d’autre qui les faisait avancer sur l’océan de tous les dangers. Le capitaine rallia bientôt les membres d’équipages pour donner ses directives avant d’accoster l’île.

« Et donc, je disais, l'ado, tu vas partir avec Tino et Jim, vous allez longer les côtes de l'île pour voir si nous sommes seuls, moi et Ange allons partir au cœur de la forêt pour voir ce qu'il s'y trame. Sharp, tu restes pour checker le navire et Shimeru tu vois si y a des blessés. Jack, tu animes le navire et tu le surveilles aussi. Jazz, fais nous du bon manger. Je veux que cinq personnes surveillent les geôles. On a déjà perdu quelqu'un. »

La directive donnée par le capitaine arrangeait les plans du Black Mask. Le Lady Million renferme dans ses cales assez d’or et de richesses pour qu’il mérite une surveillance de tous les instants. Qui plus est, nous avions des « hôtes » de passage à bord, des convives qui n’attendaient que les escales pour manigancer et tenter de s’éclipser de leurs geôliers. Ils étaient pour ainsi dire, une sorte de trésor de guerre et bien que les terribles sirènes aient assisté le groupe lors du déluge de Whiskey Peak, Jones n’avait aucune confiance dans ces vipères sordides. Il connaissait trop les penchants des femmes qui usent et abusent de leurs venins pour s’accaparer les trésors des hommes. Aussi, Jones n’entretenait qu’une relation « obligataire « avec les terribles sirènes tout en les surveillant d’un œil. L’ordre donné par Satoshi donnait l’opportunité à Sharp Jones de lier davantage connaissance avec le musicien et le cuistot du Lady Million. A l’instar de Sharp, ils avaient eux aussi l’air d’avoir le vice dans la peau héhé, sans doute pourraient t-ils ensemble discuter des péripéties antérieures de Satoshi et de son équipage. Tandis que Satoshi et Ange se dirigeait dans l’épaisse broussaille, machette en main, l’ado comme le surnommait le capitaine vint à la rencontre de Jones, Jazz et Jack.

"Les gars, écoutez moi, j'ai comme une drôle de sensation ces temps-ci. Alors surveillez bien le navire, j'ai comme l'impression que quelques chose se trame. Certes je suis loin d'être mentaliste ou médium, mais j'en ai la sensation. Alors je compte sur vous pour retrouvez le bateau sain et sauf à notre retour. "

L’ado avait peut-être raison, il avait soulevé une hypothèse viable, le climat de tension presque palpable avec tous ces prisonniers avait aussi mit la puce à l’oreille de Sharp Jones. Tout ce beau monde ne disait rien qui vaille et Jones, Jazz et Jack sauraient se montrer à la hauteur des espérances du captain. Juusei partit aussitôt avec Tino et Jim en direction de la côte pour inspecter le rivage. Tous avaient un rôle essentiel sur le navire, un rôle dont chacun devait assumer la responsabilité parce qu’il était primordial que chacun respecte ses engagements envers ses compagnons de flibuste. Jones informa Jack et Jazz de bien veiller sur le navire tandis qu’il se dirigea en direction de la cale avec sa trousse à outils pour fortifier la charpente du navire. Le bulbe d’étrave du vaisseau devait impérativement être consolidé s’ils voulaient continuer l’aventure, la quille aussi devait recevoir quelques ajustements pour une navigation plus souple faute de quoi, les autres parties viendraient à s’user bien plus rapidement voire à se rompre. Jones se mit à l’ouvrage et passa trois heures consécutives à rafistoler le Lady Million, dont la proue en or massif, fierté de Sharp Jones, en disait long sur le train de vie de l’équipage. Lorsqu’il eut fini ces travaux de charpente du navire, il remonta sur le pont afin de vérifier que tout était bien en ordre puis il s’autorisa un cocktail soigneusement préparé par Jack le coq du navire.

«Faudra bientôt faire le plein de nouveaux outils, les évènements maritimes et climatiques de grand line mettent nos installations à rude épreuve, il faudra consacrer une partie de notre magot à la maintenance du vaisseau, quitte à devoir faire des stocks. »


Dernière édition par Sharp Jones le Mer 18 Juil 2012 - 11:39, édité 2 fois


















    Awaken

    Chloe by 梶浦由記 on Grooveshark

    Étrange sentiment... A la manière d'une simple barque, je me sentais dériver, lentement, au sein d'une mer calme, paisible, bordée par une légère brise. Pourquoi voyais-je mon propre corps comme s'il coulait dans un néant azuré et chaleureux ? Bien qu'un certain bien-être m'envahissait un peu plus à chaque seconde, c'était comme si je n'avais plus la force de faire un seul mouvement, sombrant dans les limbes. Mon heure était-elle venue ? Étais-je en train de mourir ? Étais-je déjà mort ? A quoi bon y penser. Je ne sentais pas la moindre force dans cette coquille vide qu'était mon corps, et je ne sentais pas la moindre volonté de la part de mon esprit... Comme si j'étais dans une profonde léthargie. J'étais, pour la première fois depuis fort longtemps, en paix. J'aurais voulu que cette tranquillité dure éternellement. Si c'était cela le paradis, alors finalement, ce n'était pas si mal d'être mort.

    Alors que je pensais justement cela, j'entendis comme un soupir de frustration, ou même plus d'énervement. Ce simple son suffit à me faire reprendre conscience de tout ce que j'avais oublié. Au sein de ce corps sans vie, mes souvenirs ressurgissaient avec violence. La manière dont ce monde fonctionnait, mon passé, ma position actuelle au sein de l'ordre, ou plutôt du désordre, de la société. Tout ce que j'avais traversé, enduré, toutes ces douleurs et toutes ces épreuves. Comme si je revivais chaque moment de mon existence à vitesse grand V, je posais mes mains sur mon visage en poussant un hurlement, voyant le néant qui ressemblait à une mer paisible, se teinter peu à peu de Ténèbres. Cette tranquillité d'esprit venait de s'envoler, remplacée par le poids des responsabilités qui me harassait chaque jour depuis que j'étais entré au sein de l'Union Révolutionnaire. Je ne pouvais pas me reposer ainsi, je n'en avais pas le droit. Et pourtant, j'en avais terriblement envie.

    Un rire cristallin, voire même enfantin, résonna dans l'abysse au fond duquel je sombrais. C'est alors que cette personne, celle-là même qui avait soupiré et qui venait de rire, m'apparut. Son visage fut très clair, pendant un bref instant. Des cheveux bruns, un sourire d'ange, déformé par une expression effrayante. Elle m'apparut juste en face de moi pendant moins d'une seconde avant que... Je ne rouvre mes yeux. Cette fois-ci, la vue était différente. J'avais devant moi un plafond en bois. Un son aigu résonnait à mes oreilles en rythme. Un bip qui revenait sans cesse après une courte interruption. En me retournant, j'apercevais alors le moniteur cardiaque, ainsi que l'intraveineuse qui se rattachait à mon bras. Je sentais des électrodes sur mon corps, chose parmi les moins agréables qui soient. Posant ma main sur mon visage, je me sentais faible... mais faible. Comme si je me réveillais d'un long sommeil. Comme si je n'avais pas bougé depuis des lustres.

    C'est lorsque mes doigts effleurèrent une barbe proéminente que je réalisais que ce n'était pas qu'une impression. Je me redressais douloureusement sur le lit, avant d'essayer de me diriger vers le miroir le plus proche. J'ignorais où j'étais, mais cela me semblait être une infirmerie. Celle d'un navire plus précisément, si j'en jugeais la manière dont nous tanguions légèrement. M'appuyant sur la longue tige métallique à roulette sur laquelle était mise l'intraveineuse, je me dirigeais vers la glace pour découvrir un visage vieillit par une barbe longue d'au moins une demi-douzaine de centimètres, et des cheveux longs. Mais combien de temps avais-je dormi ainsi ? Est-ce que la Marine m'avait capturé ? En essayant de me souvenir, tout cela me revint à l'esprit.

    Je posais lourdement les genoux à terre en saisissant ma tête dans mes mains, la douleur de ces réminiscences se faisant de plus en plus vive. Je nous revoyais quitter Logue Town à la hâte, Satoshi et moi, poursuivis par la Marine. Ma main passa alors sur une partie de mon crâne en me laissant une étrange sensation, à l'endroit où prônait une cicatrice importante. En touchant cette partie de mon crâne, je revis alors l'un des officiers supérieurs du Gouvernement tirer dans notre direction, à Satoshi et à moi. Je me rappelais comment j'avais essayé de me mettre en travers du chemin de la balle et de mon coéquipier. Je me souvenais alors de la vive douleur avant le black-out total. Cela dû me prendre une bonne dizaine de minutes devant la glace à me remémorer l'ensemble de ce qui s'était passé ce jour-là. La question était maintenant de savoir où j'étais, et ce que j'allais faire.

    Je sentais mes jambes fragiles n'ayant que la force de supporter mon poids. Si je voulais courir, je risquais de ne pas aller bien loin... Sans doute deux ou trois mètres avant de m'effondrer. Je sortis une plume de mon avant-bras gauche avant de faire couler de l'eau chaude dans le lavabo situé sous la glace. Il fallait que je redonne une apparence plus correcte à mon faciès. Me servant de l'appendice séraphique comme d'un rasoir, je coupais lentement cette ignoble barbe, avant de m'atteler à mes cheveux. En l'espace de quelques minutes, un tas pour le moins imposant de poils et de cheveux d'une couleur azurée prônaient sur le sol de l'infirmerie. En regardant autour de moi, j'en venais de moins en moins à croire à l'hypothèse de la capture. Mon long manteau à capuchon, ainsi que mes deux sabres étaient disposés au pied de mon lit. Me dirigeant vers ces derniers, j'ôtais les électrodes de mon corps dont les fils pendaient un peu partout, avant de me changer.

    En me regardant dans le miroir, je vis que j'avais pas mal maigri et qu'il me faudrait sans doute un petit moment avant de pouvoir retrouver mes anciennes habitudes avec ce corps. Gardant la tige de fer après avoir viré l'intraveineuse, je me dirigeais vers la sortie, ouvrant lentement la porte en bois pour arriver sur le pont d'un navire. Il y avait une certaine effervescence et c'est sans même m'en rendre compte que je pris la parole, laissant sortir de mes lèvres les mots qui trottaient dans ma tête depuis un moment déjà.


    Où... suis-je ?

    J'eus droit à une réponse en image, levant le regard pour apercevoir le drapeau de l'équipage de Satoshi trôner fièrement et onduler au gré du vent. En reposant mon regard sur le pont, je constatais que mon arrivé avait pour le moins... "choqué" les hommes d'équipages. La quasi-majorité d'entre eux s'arrêtèrent et me fixèrent avec des yeux ronds, comme s'ils venaient de voir un fantôme. Mais la scène ne s'arrêta pas là, car aussitôt, un grand brouhaha retentit derrière moi. Comme si un cheval trottait au galop en se dirigeant vers moi. A peine me retournais-je que je vis une grande ombre noire s'élancer dans les airs pour m’aplatir sur le sol, faisant pression sur mes épaules. Je compris ce qui se passait en sentant alors trois langues baveuses qui me léchaient le visage avec frénésie. Ouvrant les yeux, je vis alors Gehennos et, autant le dire, l'animal n'avait pas suivi mon exemple, ayant grossi et aussi grandi. Fichtre, le bestiau avait l'air heureux de me voir, finissant par aboyer sa joie de ses trois têtes tandis que ses trois queues remuaient frénétiquement. Caressant la tête de mon ancien compagnon, j'affichais un sourire pour le moins franc et sincère comme je n'en avais pas fait depuis longtemps, sans doute parce que j'étais désolé de l'avoir ainsi inquiété. Mais malgré la joie qui emplissait mon cœur et celui de mon compère, j'avais toujours deux importantes questions en tête.

    Où étions-nous amarrés et combien de temps s'était écoulé depuis que j'avais sombré dans ce profond coma ?


      Cela faisait des jours que Shimeru n'avait pus sortir à cause d'une pluie battante venant d'un arrosoir de la taille d'une île, pas un crachin du matin qui humidifie la peau et décrasse les poumons (ça encore il était largement capable de le supporter) mais vraiment une bonne bonne pluie, et elle avait durée une éternité, en fait il connaissait la durée à la seconde prêt mais l'ordre de grandeur était plus parlant pour lui. Alors quand le premier rayon de soleil depuis plusieurs jours traversa les interstices des fenêtres il n'attendit pas plus longtemps et traversa les escaliers en montant les marches 6 à 6 et il sortit enfin baigné d'une lumière intense comme s'il était transfiguré ... d'un autre point de vue certains de l'équipage venait de se faire ombrager par le tas de ferraille donc la scène était moins sympathique de leur côté. Le temps de prendre un bain de soleil d'une petite minute l'équipage s'agitait d'autant plus que le capitaine donné ses instructions

      GROUAAAAAAAAAAAAAAAAHH *T-Rex qui rugit*

      « ... »

      « Et donc, je disais, l'ado, tu vas partir avec Tino et Jim, vous allez longer les côtes de l'île pour voir si nous sommes seuls, moi et Ange allons partir au cœur de la forêt pour voir ce qu'il s'y trame. Sharp, tu restes pour checker le navire et Shimeru tu vois si y a des blessés. Jack, tu animes le navire et tu le surveilles aussi. Jazz, fais nous du bon manger. Je veux que cinq personnes surveillent les geôles. On a déjà perdu quelqu'un. »

      Den'pa réfléchissait en même temps qu'il écoutait les instructions ... le cris qu'il venait d'entendre, c'était celui d'un faisan non ? Ou d'un lapin adulte ? En même temps il était médecin et pas ornithologue, allait voir les grosses dindes de cette île ne l'amusait pas. De toute manière maintenant que les ordres était donnés il ne se priverait pas de rester à bord pour s'occuper de ses habituels malades. Et puis depuis peu il devait aussi s'intéresser à la physiologie des sirènes pour intervenir au-cas-où qu'une se pète quelque chose, en même temps les poissons non-plus ça l'intéressait pas trop mais comme il y avait une moitié du corps qu'il connaissait ... boaf fallait faire une concession. Mais alors qu'il se réjouissait d'une exploration plutôt paisible, ceux qui restait sur le navire furent mis en garde par Juusei, dit l'ado par le capitaine mais les cyborgs n'aimant pas beaucoup les faux-noms il préféra l'appelait par sa véritable immatriculation (en plus à chaque fois qu'il entendait "ado" il ne pouvait s'empêcher de penser "ken" après, il devait arrêter la TV, c'était une vraie drogue pour lui).

      ▬ Les
      gars, écoutez moi, j'ai comme une drôle de sensation ces temps-ci. Alors
      surveillez bien le navire, j'ai comme l'impression que quelques chose
      se trame. Certes je suis loin d'être mentaliste ou médium, mais j'en ai
      la sensation. Alors je compte sur vous pour retrouvez le bateau sain et
      sauf à notre retour. ▬

      Rationnel et mi-artificiel, Shimeru avait du mal à intégrer la notion de "drôle de sensation" mais puisqu'on demandait juste d'être plus prudent il n'allait pas s'en priver.

      ...

      Les membres d'explorations étant partis le navire se retrouver sous la surveillance de Jones, Jack, Jazz et lui-même qui repartit en direction de l'infirmerie pour prendre la malle de premiers soins et soins d'urgence (Il avait trouvé une malle à bretelles pour y entreposer plein de matériel, alors il se privait jamais de la porter). Se dirigeant vers la porte de l'escalier il tomba sur un visage plutôt familier mais qu'il trouvait étrange d'être à la verticale ... Un de ses patients comateux ?! Il fut d'autant plus déconcerté de voir le canidé tricéphale, habituellement au chevet de celui-ci, laper le visage du nouveau vivant et risquant l'étouffement de tomber une nouvelle fois dans les bras de Morphée. Profitant qu'il se remette de ses émotions Shimeru s'empressa de l'adosser au mur lentement en le priant de respecter ses instructions et commença la série de vérifications. Constatant qu'il allait miraculeusement bien après un tel coma il ne put le retenir plus longtemps de se relever et de répondre à ses questions.

      -Et bien voyez-vous cela fait quelques mois que vous tenez le lit. Nous sommes amarré sur une île estivale depuis peu et le capitaine Noriyaki et son second ne rentreront que pour le prochain repas normalement. Etant responsable de vous pendant votre convalescence je serai obligez de vous retenir de partir sur l'île, seul le bateau vous est autorisé.

      *Mise en place du système de surveillance médical*

      A peine arrivé sur une île que tout pouvait arrivé...
        Votre sang se glace. Une sensation de froid vous envahit peu à peu, elle atteint chaque minuscules parcelles de votre corps. Chacun de vos poils se dresse. Vos follicules pileux se font plus marqués. Cette sensation de froid se transforme peu à peu en peur. Une peur agaçante, qui vous suit, elle ne peut vous lâcher maintenant qu'elle vous tient. Vous ne pouvez vous échapper. Celle ci est telle la gangrène. Si un meneur d'homme est atteint d'une peur, quel qu’elle soit, elle se répandra chez ses sujets. Après cette sensation de peur, vous pouvez sentir vos os grincer, vos jambes trembler, vos dents claquer. Tous ces muscles qui se contractes de façon saccadée montrent que vous ne contrôlez plus votre corps. Celui ci agit indépendamment de votre volonté, qui elle s'éteint au fur et à mesure que la peur prend la place. Ceux qui savent dominer cette peur survivent. Il savent s'en sortir. Rester serein est une qualité qui hissera un homme vers les sommets.

        Et face à une bête de l'envergure de ce qui fait face au second et au capitaine des Truands actuellement, la peur n'a point sa place. Prendre peur signifierait accepter l'échec. Ils ne peuvent se permettre cela. Néanmoins ils peuvent crier. Néanmoins ils peuvent être terrifié par ce qu'ils ont devant eux. Mais ils ne peuvent être effrayé et perdre leurs moyens. Pour cette raison, il leurs faut un plan. Un plan qui consisterait à utiliser leur avantage numérique pour se sortir de cette situation. L'Ankilosaure est en effet recouvert d'une épaisse armure qui ne leurs permet pas de l'attaquer de front. De plus, sa défense parfaite n'est en aucun cas au dépit de son attaque, car ses pattes puissantes et sa queue marteau lui permettent d'attaquer aisément les personnes qui pourraient le menacer.

        Mais réfléchissons. Que donnerait la meilleur attaque heurtée à pleine puissance contre la meilleure défense ? Le bouclier de Captain América contre le marteau de Thor ? La Z-Sword contre le Katchin ? Obliger l'animal à s'attaquer lui même serait une idée, mais les possibilités pour le vaincre sont variées, mais d'un niveau de dangerosité autre. Trouver un de ses semblables carnivore et un nombre incalculable de fois plus gros. Il le dévorerait d'un coup de mâchoire et le problème serait réglé. Du moins pour l'Ankilosaure, il ne resterait qu'à livrer un combat épique face au plus grand des carnassiers. Ayant rapidement compris tout cela, Noriyaki s'adresse à son second en lui expliquant clairement ce qu'il a l'intention de faire avec son aide.

        « ... Il faut... Qu'on... L'ob..lige à... *dent qui claquent* utiliser... queue... contre dos... »

        La colère ne résout rien. Ceci est la phrase qui aurait pu résoudre toute cette situation si ce dinosaure comprenait la langue que parlent les deux explorateurs. En effet, il leurs fonce dessus. Droit dessus. Certes leur timing était très bon. Ils étaient arrivés au moment où... Il ne fallait pas. Mais cela fit comprendre quelque chose d'autre au Dandy. Il lui fallait comprendre la raison de cette attaque pour s'en servir contre lui. que défend-t-il ? Si il trouve cette réponse, il peut s'en servir comme bouclier. Une esquive plus tard, Satoshi n'a toujours pas trouvé la réponse à sa question. Il ne peut réfléchir dans ces conditions. En effet le monstre chargent les deux hommes continuellement en se servant de sa queue pour avoir un rayon d'attaque plus élevé. Esquive est le maître mot des mouvements que fait le capitaine pirate actuellement. Il ne fait qu'esquiver. Que faire d'autre face à quelque chose comme ça ?

        Attaquer de front.

        On ne connait pas la solidité de son armure. Peut être que le gentleman peut la briser d'un coup de jambe à pleine puissance, un coup de pied de la plus solide matière trouvable sur terre peut être peut il la fendre ? Peut être peut il assommer le mastodonte ? Pour lui, on ne peut savoir sans avoir essayer, et il va essayer. Il fait signe à Ange de faire diversion. L'ennemi fonce vers Ange. Satoshi prend de l'élan et bondit. Il tourne sur lui même. Sa peau se change cellule par cellule en diamant. Il est haut. Il tourne. Il se rapproche de l'ennemi. Son pied tourne. Sa jambe fendant l'air fait un bruit aigu. Puis grave lorsque l'impact jambe/armure se fait. On entend le talon faire crac. Et le cri assourdissant de douleur. Son armure est incassable. C'est un fait. Il faut tenter autre chose, Noriyaki. Mais pour le moment, il semble qu'il ne soit pas en état. Sa jambe tremblotte dans tous les sens. Elle gigote telle une ???? mole. Pause. C'est douloureux. Ca file des frissons. C'est brisé ? Non c'est pas brisé. Juste des diamants félés, ça fait quoi sur le corps ? Jamais eu l'expérience de son côté. Mais dans tous les cas, ça lui fait mal actuellement. Argh. Il gémit. Il crit. Il hurle ! Il faut que Ange se débrouille un moment, avec cet indice.

        « Ange ! U...tilise sa queue pour détruire son armure ! »


        Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Mar 4 Sep 2012 - 10:04, édité 6 fois
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        • https://www.onepiece-requiem.net/t100-termine-satoshi-noriyaki
        A la vue du monstre qui se trouvait devant Satoshi et lui, Ange ne resta pas longtemps pétrifié par la peur. C’est une faculté développée par les grands lâches, que celle d’être capable de détaler dès la vue d’un danger, sans passer par le raidissement, et des questions telles que « gyaaah, c’est quoi ça ?! », « Il est énorme, qu’est-ce que je dois faire ?! », « est-ce qu’il est dangereux ? », « est-ce qu’il m’a vu ? », « est-ce que je ne ferai pas mieux de fuir ? ». Cela confère le gros avantage d’être opérationnel avant que le danger en question n’attaque, et souvent de prendre plusieurs mètres d’avance dans la course-poursuite.

        Cela dit, pour le moment, il était hors de question de fuir ! Le voleur était en sécurité, il le savait, puisqu’il était en compagnie du capitaine des Truands, un dangereux criminel recherché pour une somme plus grosse qu’il n’en avait jamais eu entre les mains, et probablement la plus dangereuse menace actuellement présente sur l’île. Il resta donc à sa place, un sourire goguenard aux lèvres, jusqu'à ce qu’il se rende compte que l’homme aux pattes en vrille n’en menait pas large. Pire, il claquait des dents,… et bégayait ! Le capitaine lui bredouilla quelques mots, mais avant qu’Ange, qui n’avait pas compris, ne lui demande de répéter, l’Ankylosaure était sur eux !

        Gyaaaaah ! Il a plein de pointes partout !!
        Vite, esquives : sautes sur le côté !


        Le dinosaure manqua les pirates de peu, et alla se cogner contre un arbre qui s’effondra dans un craquement sonore. Sans même se retourner, la bête balaya l’espace derrière elle de sa puissante queue, forçant Ange à se vautrer dans le mélange de mousse et de plantes mortes qui formaient le sol pour ne pas voir sa tête réduite à l’équivalent d’une noix de coco éventrée. Secouant la tête, et sans donner l’impression d’avoir subi le moindre dommage après avoir enfoncé l’arbre, l’Ankylosaure pivota sur ses lourdes pattes et retourna à la charge en poussant un cri pouvant s’apparenter à un meuglement.

        Pouf, han ! Elle est encore plus dangereuse que ce que je pensais cette forêt ! On devrait filer, tu ne crois pas ?
        Au lieu de penser n’importe quoi, regardes : le capitaine te fait signe.
        Ah ? Oui, mais je n’y connais rien, moi, au langage des signes !
        Tu es vraiment un boulet fini ! Il à l’air de te demander d’occuper le gros machin, pendant qu’il fait autre chose.
        Autre chose quoi ? Prendre la fuite ?
        N’y penses pas, et fonces !


        En contradiction avec la taille de sa tête, le dinosaure possédait un tout petit cerveau : à côté, même celui d’Ange passait pour appartenir à un génie. Quand Mr Ankylosaure vit le zazou coiffé comme un balai espagnol s’agiter en sautant au dessus des fougères en poussant des « youhou ! Viens par ici, sale bête ! », son esprit, qui avait enclenché le mode « bagarre », ne poussa pas la réflexion plus loin que « trouvé ! => taper », et se précipita vers le sauvage en faisant trembler le sol. Bien décidé à apporter sa contribution à la victoire, et pas seulement à servir d’appât, celui-ci sauta au moment de la collision, et tenta d’atterrir sur une surface dépourvue de piquants ou il pourrait enfoncer ses dagues. Le choc fut bien plus violent que prévu, et Ange rebondit en même temps que ses armes sur la cuirasse du monstre en armure, glissa sur son flanc garni de pointes, et fut violemment propulsé sur le sol.
        Profitant de la diversion, Satoshi avait bondi, et exécuta un très beau coup de pied voltigé. Pour le second, c’était du tout cuit : entre un pied surpuissant en diamant et une « simple » protection organique, il ne doutait pas que…
        Bam ! Crrrr…

        - Aaaaaaargh !

        Hein ?! C’est le capitaine qui hurle comme ça ?! Pourquoi est-ce que ce n’est pas le...enfin le machin avec ses pointes, qui hurle à l’agonie ?
        Aucune idée, mais on est mal ! Contrairement à Satoshi, tu ne maîtrises aucune technique dévastatrice.
        Normal, lors des rares occasions ou j’ai eu l’occasion de combattre des ennemis assez dangereux pour nécessiter l’utilisation de telles attaques, je préférais fuir ! D’ailleurs, c’est peut-être l’occasion de…
        En laissant le capitaine ici ?!
        Eh bien… tu ne veux pas mourir, tout de même ?! Vu le bruit, il risque de devoir porter un plâtre pendant un moment, et je ne tiens pas à être piétiné à mort par une sale bête dont je ne connaissais même pas l’existence !


        - Ange ! U...tilise sa queue pour détruire son armure !

        Mh, pas bête : ça enlève au moins le problème de la grosse attaque.
        Ben tiens, facile à dire !


        L’Ankylosaure en colère se dressa sur ses pattes arrière, prêt à écraser l’homme au chapeau de tout son poids. Certain qu’il ne pourrait pas esquiver, et ne sachant pas si celui-ci serait capable d’encaisser un tel choc, le sauvage se précipita contre la bête. D’un grand mouvement de bras, il trancha en direction de la queue du monstre. Celui-ci ne sourcilla même pas, et l’arme échappa des mains de son propriétaire pour aller se planter lamentablement quelques mètres plus loin, après avoir tournoyé en l’air.

        Aouch, j’ai mal à la main ! Ange, tu es sûr qu’on ne peut pas s’enfuir ?
        Surement pas ! Puisque tu ne peux pas le blesser, tu n’as qu’à l’immobiliser.
        Heiiin ? Mais je n’ai pas de filet, ni de piège, moi !
        Triple buse, tu as des pouvoirs non ?!


        Il était temps d’agir : pendant que le pirate aux dents en pointe tergiversait, les pattes avant colosse avaient amorcé leur descente. Vite, il posa ses mains sur l’humus, et se concentra autant qu’il pouvait. Vraiment, ce n’était pas facile d’ouvrir une porte sur une surface molle, humide, et parcourue de racines, absolument pas prévue à cet effet. Pourtant, il y parvint : une ouverture béante mais peu profonde de trois mètres de largeur s’ouvrit aux pieds du dinosaure ; celui-ci, déséquilibré par sa position, se mit à tanguer, de plus en plus violemment, et glissa sur le côté.

        - Ho ho ho, je t’ai eu, sale bête ! Alors, c’est qui le boss de la jungle ?!
        - MUUUAAAARRR !

        Hein ? Il…il remue encore ! I…Il bouge les pattes… il se relève !
        On fiiiiile !!!!


        Abandonnant toute pseudo contenance, maîtrise de lui-même, et prétendu courage, le sauvage fit volte face de détala à grandes enjambées désordonnées, en agitant les bras, et la bouche grande ouverte. En proie à une colère vengeresse, l’Ankylosaure, à peine remis sur pattes, le prît en chasse eu mugissant ! Le poursuivant et le poursuivi couraient en décrivant de larges cercles autour de la clairière, parfois en y rentrant, piétinaient les hautes fougères, puis en sortaient. Sur leur passage, la terre tremblait, les arbres tombaient, et le sol se transformait en champ de boue. A un moment, alors qu’il passait entre deux arbres, l’une des tresses du sauvage se prit dans les branches. Coincé et emporté par son élan, le pirate dérapa et glissa en l’air en hurlant, comme accroché à une balançoire. L’Ankylosaure, juste sur ses talons, emporta dans sa charge les deux arbres ainsi que l’énergumène qui y était accroché, et celui-ci, les cheveux toujours coincés, atterrit violemment sur le dos de la bête.

        Le dinosaure s’arrêta. Sa cible avait disparu. Il sentait qu’elle n’était pas loin, mais il ne la voyait plus. Elle était pourtant facilement repérable, puisqu’elle s’agitait dans tout les sens en braillant. Alors qu’il hésitait à retourner à ses œufs, Mr Ankylosaure perçut une espèce de tapotement répétitif sur le dessus de son armure. Sur son dos, Ange, à grand coups de dague, essayait de trancher les branches qui lui tiraient les cheveux. S’il en avait été capable, le monstre aurait probablement poussé un rire cruel. Tandis que le crétin à la peau blanche continuait à s’affairer, il leva sa queue-marteau, et frappa un bon coup sur son dos à la position supposée de son ennemi ! Au même moment, le pirate réussit enfin à se libérer des branches qui l’entravaient. Séparé de l’arbre qui servait de contrepoids, il se trouva déséquilibré et tomba à la renverse, évitant de peu, mais sans s’en rendre compte, la massue dévastatrice de l’animal. Celle-ci percuta sa cuirasse dans un « bong ! » retentissant, et l’animal gémit de douleur. Même si les dégats n’étaient pas très importants, l’Ankylosaure peu habitué à souffrir et il sentit sa tête tourner tandis que ses pattes l’abandonnaient ; il se sentit basculer, et tomba sur le flanc, soulevant des gerbes de boue et de végétaux.

        Le pirate-cambrioleur n’en revenait pas lorsque, remis de sa chute, il découvrit son adversaire –ou plutôt son prédateur- gémissant sur le sol.

        Euh… il s’est passé quoi, la ?
        Il a peut-être eu une crise cardiaque ? Ou alors c’est ton coup de dague de toute à l’heure qui l’a gravement blessé, seulement il est tellement stupide qu’il ne s’en aperçoit que maintenant…
        Hahaha, qu’est-ce qu’il est bête ce monstre !
        Mh, tu devrais rapporter un trophée, pour qu’on te croie quand tu raconteras à la taverne que tu as héroïquement triomphé d’un monstre recouvert de pointes dans une jungle infernale.
        Et le capitaine, je ne devrais pas d’abord voir ce qu’il devient ?
        Avec sa blessure, il ne risque pas de partir loin, alors que la grosse bêbête…


        Ange passa une bonne dizaine de minutes à s’escrimer contre la carapace du mastodonte, jusqu’à réussir à en arracher, triomphant, l’un des piquants qui ornaient son dos. Son trophée dans la main, il repartit à la recherche de Satoshi qui, au bruit qu’avait fait sa jambe, n’avait probablement pas été en état de quitter la clairière par ses propres moyens. Sa course poursuite l’avait mené un peu à l’écart, mais il serait vite de retour, probablement pour porter le capitaine sur son dos, et s’échapper en vitesse avant que d’autres monstres ne rappliquent.

        ***

        Quelques minutes plus tôt, dans la clairière…

        De sa démarche pesante, Mme Ankylosaure rentrait à son nid ou elle avait laissé son mari à la surveillance des œufs. Elle avait bien rigolé avec ses copines, mais Mr Ankylosaure, ce bon à rien, n’était pas suffisamment fiable pour qu’on lui confie quelque chose de précieux plus de deux heures, aussi se dépêchait-elle de le rejoindre. Son appréhension se mua en colère lorsqu’elle découvrit la clairière ravagée, bordée d’arbres abattus, et dans laquelle régnait une forte odeur étrangère. Mais surtout, son mari n’était pas la, et il allait le regretter !! La femelle dinosaure se précipita vers ses précieux œufs afin de s’assurer de leur état, et c’est la qu’elle découvrit l’espèce de minuscule singe en vêtements, à la jambe pendante…

        Spoiler:
        • https://www.onepiece-requiem.net/t2862-fiche-d-ange-del-flo
        • https://www.onepiece-requiem.net/t2799-ange-del-flo
        Les Truands restent un an. Ou pas héhé.
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        J'veux pas mourir ici moi, j'suis trop jeune ! Sad

        Comme je le disais, se préparer à toutes sortes de situations, était surement une des meilleures choses à faire sur une île inconnu. Mais là, c'était vraiment trop, une île remplie de dinosaure ?! Il se foutait pas trop d'la gueule du monde les mecs là !!! En plus vu la tête de la bestiole qui vient d'nous tombé sur la gueule, c'est pas l'jour où fallait avoir son RTT de posé, c'est moi qui te le dit ! Mais à cet instant précis, le combat est au rendez-vous. Après une première tentative par un coup de massue, ce mi t-rex mi oiseau vient de me repousser, le bec fermé. Pour la suite, ça allait pas être facile ... Accompagné par les deux truands, j'sais pas quoi faire. Fuir ? Il en est hors de question. Mais comment j'peux bien zigouillé ce genre de bestiole ? Il nous repousse avec son bec et son corps recouvert de petites écailles nous signifient rien de bon et surtout, il nous dit rien sur comment le battre. Ma cervelle d'oiseau ne peut rien en plus, moi, j'passe pas par quatre chemin. On y va d'abord, on réfléchit ensuite. C'est comme ça, pourquoi, comment ça, cherche pas c'est comme ça.Bref. Que faire donc ? J'en ai aucune idée alors on fonce. ─ Tino, Jim, avec moi. Tino, va par la gauche et Jim, par la droite. Quant à moi, je reste au centre. En attaquant par trois côtés, il ne saura plus où donné de la tête. Allez ... Dispersion ! ─Les ordres donnés, ils s'exécutent. Allait-ce marcher ? Seul l'avenir nous le dira... Tino qui part par la gauche se fait rattraper par l'animal. Le bec vers l'avant, il lui en donne un coup. Le pauvre, il vole quelques secondes, avant de finir écrasé contre un arbre. Et puis merde, il est mal en point. Le second, Jim, part par la droite, mais alors que Tino se fait battre, lui se prend un coup de queue, effectuant la même action que son collègue mais de l'autre côté. Tss, c'est pitoyable. Les armes en mains, je saute de nouveau dans sa direction, lui assignant un nouveau coup. Je le touche au niveau du ventre, mes massues s'enfoncent à la surface de ses écailles, mais rien ne se passe. Il me redonne alors un coup et à mon tour, je vole contre un arbre. Le dos éclaté contre l’écorce. A terre, je ne peux bouger. Le dinosaure s'avance et se positionne au dessus de moi. Son coup de bec venait vers moi de plus en plus vite. Et merde ... Mais alors que tout espoir est perdu ...
        ─ GRRRRRIIIIIIIIIII !!!! ─
        Le même rugissement que celui du gros dino, mais plus aiguë. Qu'est ce que ça pouvait bien être encore ? Mais attends un peu ... J'aperçois quoi au loin ??? ─ Pour info, la bête s'est stoppé net quand elle a entendu le cri ─ Qu'est ce qu'ils foutent, ces deux là !!!???
          ▬ Tino, Jim ! Arrêtez d'joués avec ce bébé dinosaure ! Vous voyez pas qu'on a vachement d'mal déjà avec ce gros truc ????!!! ▬

          ▬ Oh ! T'inquiète Juusei, on va juste l'attirer ! ▬

          ▬ Que quoi ??? Mais vous êtes complètement malades hein ?? Vous avez pensez au moins à la suite ? ▬

          ▬ Heu quelle suite ? ... ▬

          ▬ Comme par exemple, une suite qui fait que le dinosaure ici présent commence tout juste à vous foncez dessus pour protéger son petit ? ▬


        Bande de crétin, ils n'avaient même pas pensez à ce qui pouvait se passé si jamais ils faisaient une chose pareille. J'hallucine ... Mais manque de bol, le "dinosaurus" fonce vers eux à grands pas. Ils sont mal ! Sur un coup d'élan, je cours après la bête et les rattrape quelques mètre plus loin dans la nid de cette petite grande famille. Les deux se font poursuivent tandis que pour ma part, je réfléchis à un plan. Mais ils arrivent vers moi plus vite que je ne l'avais prévu. L'animal me donne un petit coup de queue m'envoyant valsé sur deux mètres. Malheureusement pour moi, je tombe dans une crevasse peut profonde, mais étrange. Les parois sont humides et un squelette y règne. Bizarre. Quelque chose brille au niveau de son poignet ... Je dois m'approcher pour mieux voir. Mais c'est ! Un log pose ! Ça pourrait bien nous servir si jamais le notre tombe en panne. A ses côtés, un carnet de bord. Tiens, ça peut toujours servir ...

        15 Octobre 1621
        14h, Situation géographique: Grand Line ~ Little Garden.

        Je viens de débarquer sur Little Garden, une île de Grand Line. Mon équipage vient de me laisser tombé ici, me balançant un log pose qu'il venait de récupérer. Le capitaine m'a dit qu'il ne serait recharger que dans un an et que d'ici là, je serais surement mort. Oui, l'île est infecté de dinosaure. Si je survis, ce ne serait qu'un miracle ...
          ▬Bah dis donc, il a pas d'chance ce gars là ... Bref, j'dois sortir de là et vite. ▬


        Spoiler:

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        Jones sirotait tranquillement le cocktail tout en gardant un œil avisé sur les agissements des autres membres d’équipages sur le pont. Le Lady Million tanguait flegmatiquement au gré des vagues et de l’écume venant se heurter à la coque rutilante du navire. Un silence presque souverain avait envahi le vaisseau, ce calme olympien était des plus déstabilisants pour les nakamas des True-hands qui savaient que quelque chose ne tournait pas rond. Plus le temps passait, plus l’idée évoquée par l’ado semblait se révéler vraisemblable mais ils ne pouvaient mettre le doigt sur cet évènement perturbant qui emplissait l’atmosphère de tout son mystère. A l’instar de Jones, ils n’étaient tous pas bien loquasses et devaient aussi être conscients de cet incident à fortiori anomal. Un échange de regards avec Shimeru, Jazz et Jack leur permit de vérifier qu’ils étaient bel et bien sur la même longueur d’onde, quelque chose se tramait ici bas et il était temps de découvrir ce dont il s’agissait et ce coûte que coûte. Il confia à Jack et Jazz la surveillance externe du navire tandis qu’il invita Shimeru et quelques autres membres d’équipage à se joindre à une investigation plus poussée des cabines et salles de commandes du navire. Ils s’enfoncèrent silencieusement dans les niveaux inférieurs à la recherche d’on ne sait quoi, d’un élément inhabituel ou d’un phénomène étrange, tout indice qui pourrait les conduire à une piste viable sur ce qui se tramait réellement sur le vaisseau.

        Le Lady Million peut accueillir l’équivalent de 70 têtes dans des cabines prévues à cet effet sans compter les geôles, la cuisine, la salle de traitement médical, la salle des cartes, les quartiers personnels du capitaine et des nakamas influents et bien d’autres salles aussi dangereuses que secrètes. La tâche ne serait pas une mince affaire mais il fallait remuer ciel et terre pour découvrir l’origine de cette tension à couper au couteau sur le navire. Les hommes se dispersèrent en petits comités afin de couvrir un champ d’examen plus important et ainsi d’accroître leurs chances de succès, Jones laissa aux pistoleros du maître d’équipage Jack le soin de fouiller les cabines des membres d’équipages puis il confia à l’équipe de bretteurs de Jazz l’inspection des cuisines et du garde-manger. Pour sa part, il partit accompagné de Shimeru, en direction des geôles. Pourquoi les geôles ? Parce qu’il était pertinemment conscient que le Lady Million abritait dans sa cale des enflures de la pire espèce et il ne serait pas étonné que la source du problème ne soit de leur fait. Qui plus est, la disparition du garde censé surveiller les cachots était aussi selon Jones un signe avant coureur du problème auquel ils seraient confrontés s’ils n’étouffaient pas l’oiseau dans l’œuf, mieux vaut prévenir que guérir comme dirait tout bon médecin qui se respecte. Jones avait surtout une appréhension pour les trésors que l’équipage avait amassé, il ne voulait pas les voir dérober par autrui et laisser s’échapper tout ce magot, gagné au prix de tant d’efforts s’envoler dans la nature. Le capitaine ne leur pardonnerait pas et en ce sens, il aurait bien raison. On ne plaisante pas avec le fric, le blé c’est la vie, c’est le leitmotiv des truands, la raison de ce pourquoi on se trimballe tous ces primés depuis un mois, il ne s’agissait pas non plus de leur laisser prendre la poudre d’escampette, c’est qu’ils avaient une certaine valeur sur le marché ces bougres là. Nos deux compères arrivèrent bientôt aux geôles éclairés par la piètre lumière des lanternes qu'ils tenaient en main, tout semblait apparemment être dans l’ordre. Les prisonniers avaient toujours leurs mines rabougris et sales au possible, ils étaient toujours animés du même désespoir de cause, de ce même statut humiliant qui les ronge jour après jour les faisant renier leurs identités et leurs valeurs. Jones se rapprocha du garde pour recueillir ses impressions et s’assurer que rien n’était inhabituel.

        « Hey, tiens je profite de mon passage pour t’apporter un peu de bouffe et prendre des nouvelles de nos hôtes, rien d’irrégulier ? »

        « Je serais pas aussi affirmatif sur ce sujet. Bien qu’il n’y a encore rien eu de concret, je sens quelque chose planer, je ne sais pas c’est comme qui dirait intangible. »

        Il s’avérait que lui aussi était bel et bien du même avis que les compagnons d’équipages. Jones rentra plus dans les détails avec le geôlier pour savoir ce qui lui avait mis la puce à l’oreille, les raisons précises qui le poussait à croire en cette hypothèse. Ils partagèrent tous deux leurs ressentiments et se mirent en garde mutuellement. Quoi qu’il en soit, le garde-chiourme disposait d’un den den mushi qu’il pouvait employer au moindre incident relevé si besoin en était, Jones ne s’inquiétait pas réellement pour son cas. Le doc et le charpentier remontèrent vers les niveaux supérieurs pour un compte rendu avec les autres groupes et comparer leurs impressions. Leurs opinions étaient analogues à celles que Jones et Shimeru avaient eu comme échos, les recoupements d’informations et les partages d’appréciation leur permirent d’établir que cette tension était très probablement lié à la pleine liberté des terribles sirènes sur le navire. Ils avaient dorénavant une piste dans laquelle creuser. Ils remontèrent tous sur le pont et observèrent le comportement troublant des terribles sirènes, elles manigançaient quelque chose, Jones en était convaincu. Leurs airs de gamines innocentes et fragiles ne prenaient pas avec Sharp Jones et il entendait bien leur faire savoir. Il leur lança un regard des plus hostile du moins avec ce qui lui restait de regard, sa morphologie de squelette incommodait un grand nombre de pirates sur le bateau et il entendait bien jouer de la carte intimidation pour parvenir à ses fins. Elles avaient beau être des femmes dangereuses, elles restaient tout de même des femelles.



        Dernière édition par Sharp Jones le Mer 18 Juil 2012 - 11:56, édité 1 fois


















          Long Time No See


          Alors que j'essayais de repousser les assauts de mon compère canidé, évitant de me retrouver couvert de bave, l'un des membres d'équipage finit par arriver à mes côtés avec un air qui tenait davantage du sérieux professionnel et grave, que de la joie de me voir sur pied... Ou plutôt sur mon séant étant donné ma position actuelle. Gehennos n'afficha aucun signe d'animosité à la présence de cet inconnu. En temps normal, la moindre personne se dirigeant vers moi de manière aussi brusque aurait suffi à faire hérisser le poil du Cerbère avant que je n'ai le temps de dire "Ouf". Cela m'indiquait que le chien tricéphale était tout bonnement habitué à voir cet étranger agir de la sorte. Ce dernier ne tarda pas à me remettre en position correcte, assis contre l'un des murs en bois du navire, en faisant un examen de routine comme l'aurait fait le premier docteur venu. Était-ce l'homme qui s'était occupé de moi pendant ma convalescence ? Si tel était le cas, quelques mots de remerciement seraient sans doute de rigueur

          N'étant cependant pas très à l'aise avec tout ce qui était du domaine de l'examen, surtout lorsque ce dernier était porté sur ma personne, j'essayais de me relever, sentant mes jambes chanceler sous mon propre poids. Mais ce furent les réponses que le médecin apporta qui me coupèrent net dans mon élan. Quelques mois ? Mes yeux s'écarquillèrent alors que ces mots résonnaient dans mon esprit en boucle. J'avais espéré que cela ne se compte qu'en semaine, tout en priant pour que le nombre de celles-ci ne soit pas trop élevé. Mais savoir que mon "absence" avait duré des mois. Qu'était-il advenu de l'Union Révolutionnaire ? Mais surtout, qu'était-il advenu des hommes sous mes ordres qui se trouvaient infiltrés au sein des lignes ennemies ? J'avais toujours pris soin d'être leur seul contact avec l'Union, afin d'éviter de trop les exposer et limiter les risques déjà considérables qu'ils prenaient. Qu'était-il arrivé à toutes ces personnes ? Parmi la trentaine d'individus concernés par mes pensées, le nom de Shaïness me revint brusquement. La dernière mission que je lui avais confiée aussi. En mon absence, elle risquait fortement d'être dans une situation difficile.

          Posant ma main droite contre le mur en bois pour m'appuyer dessus, ma main gauche se crispa sur ma poitrine au niveau de mon coeur. Mon souffle se faisait brusquement rapide et paniqué. J'avais toujours pensé que me charger moi-même des tâches à haut risque était une bonne chose pour s'assurer la sécurité des agents de la Révolution, mais il avait suffi que cet incident se produise pour que je me rende finalement compte que j'avais commis une belle erreur. Si seulement j'avais délégué davantage... Si je n'avais pas pris sur mes épaules tout le poids et toutes les responsabilités d'une section entière... Peut-être que les risques auraient été un peu plus important, mais ma disparition soudaine n'aurait pas mis dans l'embarras tous ces espions qui, s'ils étaient encore en vie, avaient dû passer par des moments plus que difficile.

          Je posais un genou au sol en serrant encore plus fort ma poitrine, jusqu'à la comprimer avec mes doigts crispés, comme si j'allais laisser ces derniers pénétrer ma chair pour saisir brusquement mon coeur qui battait à tout rompre. Il fallait que je me calme. Si je me laissais aller à la panique, je risquais d'être un fardeau encore plus encombrant pour toutes les personnes qui comptaient encore sur moi, ou même pour mes bienfaiteurs ayant pris soin de moi sur ce navire. Je devais me calmer. Prenant de grandes inspirations pour essayer de réguler mon rythme cardiaque du mieux que je pouvais, Gehennos se plaça à côté de moi pour me servir de support, semblant alors à son tour s'inquiéter. Mais la suite des paroles du docteur ne firent qu'amplifier mon sentiment d'angoisse grandissante. Une île estivale ?

          M'avançant péniblement vers la rambarde en bois du bâtiment, je voyais bien le rivage où nous étions accostés. Mais le fait de qualifier une île d'estivale ne pouvait, à mon sens, avoir qu'une seule et unique signification : Nous étions sur Grand Line ?! Et à en juger la flore environnante, ainsi que les quelques spécimens rares de faune n'étant pas hostile, nous n'étions tout de même pas si la plus accueillante des îles. Je voyais ici et là des fougères et autres fleurs qui n'existaient plus depuis bien longtemps et qu'il était impossible de trouver ailleurs que dans des livres, en illustration. En principe, ce genre de phénomène n'annonçait jamais rien de bon, en particulier sur Grand Line.

          Le médecin compléta alors sa tirade en m'affirmant que je n'étais tout bonnement pas en état de sortir hors du bateau. Décision sage s'il en était, je devais le reconnaître, bien que je bouillonnais d'envie de m'envoler pour essayer de me renseigner auprès de Satoshi sur tout ce qui s'était passé depuis mon "petit somme". J'ignorais s'il avait dévoilé aux hommes d'équipage mon identité, ou quelle était la version officielle de ma disparition. Me tournant avec un air toujours angoissé sur le visage, les yeux plissés par la douleur lancinante qui martelait ma poitrine, je m'adressais au docteur de manière clairement audible, mais dont on pouvait sentir une pointe de peur dans la voix.


          Dîtes-moi... Qu'est-il arrivé au Révolutionnaire Reyes Damien ?

          Un moyen bien simple de répondre à toutes mes interrogations. Si l'homme en face de moi était au courant de mon identité, il aurait sans doute tôt fait de me notifier l'absurdité de ma question. De plus, qu'il sache ou non qui je suis ne l'empêcherais pas de me donner la version officielle donnée par le Gouvernement Mondial quant au fait que j'avais disparu. S'il n'y avait tout bonnement pas eu d'explication, cela aurait été une aubaine en quelques sortes. Dans tous les cas, j'attendais que cet inconnu m'éclaire sur les derniers évènements s'étant produits pendant ma convalescence.


            [En cours d'écriture ...]

            A l'instant où Shimeru lui avait répondu que cela faisait plusieurs mois qu'il était au lit, son expression avait changé du tout au tout et l'homme sembla boulversé comme si perdre quelques moi de sa vie avait suffit à la démolir complètement. Continuant d'ausculter le réveillé, Den était à l'écoute de tout ce qui pouvait sortir de la bouche de son patient, même si c'était plus pour analyser les éventuelles traces d'un esprit suicidaire plutôt que par affinité, mais apparemment le dialogue n'était pas non plus le fort de celui-ci ce qui rassura le cyborg qui avait entendu un jour "Pas de nouvelle, bonne nouvelle." et trouvait ce dicton assez sympathique. Mais l'occasion de parler un peu se présenta subitement :


            -Dîtes-moi... Qu'est-il arrivé au Révolutionnaire Reyes Damien ?


            Ses systèmes accélérèrent trop vite, jamais il n'avait été aussi rapide à une réponse mais le temps semblait ralentir dans son crâne, il ne savait pas ce qui se passait : à l'instant où la question était fini Shimeru recherchait tous les éléments, absolument tous, qui pouvait répondre à celle-ci comme s'il venait de recevoir un ordre : sauf que même le capitaine Noriyaki ne pourrait influencer ses systèmes de cette manière, en fait il n'a jusque là pas eu un gramme d'effet sur eux, sûrement un blocage selon le médecin. Plusieurs mots commencèrent à s'assembler, des noms de personnes, d'équipages, de marins et de QG sortaient de sa bouche comme un flot d'informations dont il ne connaissait même pas l'existence :

            -Damien Reyes, dangereux criminel accusé de et lié à blablabla [...] blablabla actuellement en cavale.

            Il avait la tête dans le pâté le plus épais possible, il ne reprit à moitié ses esprits qu'à la in de son monologue, qu'il avait oublié d'ailleurs, pas une seule lettre qu'il avait prononcé ne lui revint à l'esprit, pas une données, en fait il venait d'oublier tout depuis le moment où son système s'était emballé. Et ça ne le troublé pas plus que ça puisque ne sachant pas quoi répondre à sa question il préféra jouer la politesse comme on lui avait appris sur le navire :

            -Damien Reyes ? Jamais entendu parlé. Excusez-moi je crois que je vais devoir vous laisser à une autre paire de mains.

            Repartant à l'infirmerie il se frottait le chapeau et secoué parfois la tête pour voir si un élément bringuebalait dans sa tête, mais rien tout semblait normal, il s'assit sur un lit et demanda à Sca si elle pouvait s'occuper du comateux pendant qu'il se reposerait. Après avoir prit des nouvelles de son étrange confrère elle partit direction le pont et laissa Shimeru dans la salle. Quelques minutes passèrent pendant qu'il piquait un petit somme mais il fut rapidement réveillé par une tâche qu'il n'avait pas encore effectué ! Après le bazar qui venait de se passer sur le pont il avait complètement oublié de partir inspecter les geôles avec Sharp pour regarder si quelque chose ne clochait pas. Il repartit donc de plus belle en courant à travers les couloirs et les escaliers pour enfin atteindre les bas-fond du navire où Jones avait déjà commençait à parler avec le gardien, il retira son chapeau et se baissa pour passer le linteau de la salle d'enfermement où les prisonniers habituels aux gros chiffres sur leurs têtes semblaient tout à fait normaux, toujours aussi dépités que d'habitude mais quelque chose n'allait pas dans le tableau : certains étaient assis, sifflaient et semblaient prendre à coeur leur emprisonnement...en fait ceux-là n'étaient pas du tout normaux ! Mais allez reprocher à quelqu'un d'être joyeux, on ne pouvait rien leur reprocher mais ça sentait de pus en plus mauvais.

            Retournant aux étages supérieurs et faisant un briefing avec les autres groupes d'inspection il y eut comme conclusion qu'avec ces demoiselles il y avait anguille sous roche, ils se dirigèrent donc vers la salle de jeux où elles avaient élu domicile avec la bénédiction du capitaine. Den dut encore cette fois se faire tout petit pour entrer, mais encore plus cette fois à cause des lampes de billard qui volait bas, décidément il trouvait cet endroit trop petit pour des jouets aussi gros. Les madames-poissons s'étaient tournés en voyant arriver un squelette et un colosse, même si elle les avaient croisés dans les couloirs, ça faisait pas le même de les voir avec une lumière tamisée et une nappes de fumée de cigares. Alors que Sharp leurs faisait comprendre qu'elles allaient devoir se tenir à carreau encore plus que d'habitude maintenant, pour Den elles semblèrent sincères et leurs hochements de tête ne signifiés pour lui qu'honnêteté et pureté d'action, et puis il ne pouvait accuser l'une de ses patientes de traîtrise après tous les soins qu'il leur avait prodigué.


            *Méfiance active...sûreté active...méfiance active...sûreté active...*


            Ses compères pirates sortirent un à un en gardant un oeil à chaque fois sur les joueuses de billards, Shimeru comptant sortir en dernier pour éviter de bouchonner tout le monde mais un cri d'appel au médecin le retint dans la salle : une pirate semblait être tombée en dansant sur les bords d'une table, elle criait avoir mal à la jambe donc aussitôt Shimeru accouru pour regarder ça. Il prévint Sharp qu'il allait devoir rester plus longtemps donc de ne pas l'attendre, celui-ci prévint Den de rester quand même sur ses gardes puis partit. La douleur apparaissait bien réelle puisque qu'en appuyant sur le genoux elle hurlait de douleur tout en le cognant avec ses mains, jusque-là rien d'inhabituel. Ses soeurs d'équipage se regroupèrent autour des deux, sûrement pour mieux regarder comment il faisait, elles prirent plusieurs cordes, sûrement pour placer un périmètre de sécurité autour du lieu de l'accident car oui il peut y avoir sur-accident si d'autres se mettent à danser sur la table alors que la blessée est toujours en-dessous. Bref que de bonnes actions qui confirmèrent la pureté de ces dames.

            -Regardez sous ma jambe je crois que j'ai une écharde...approchez-vous plus...là vous voyez pas ? Approchez-vous plus...

            BUNK

            ...

            Il se réveilla saucissonné dans la salle de jeux, avec les sirènes autour de lui qui tentaient de le déplacer mais apparemment son poids les gênait trop, au bout de plusieurs essais et minutes elles décidèrent donc de le laisser là et préférèrent soulever une table de billard et la poser sur lui pour le camoufler au cas où, et au pire pour l'immobiliser au maximum. Mais ... pour les urgences médicales Shimeru avait installé à l'infirmerie une alarme déclenchable à partir de ses circuits, il l'activa donc en espérant que quelqu'un vienne et donne lui-même l'alerte.
              Back in Black by AC/DC on Grooveshark

                Quelque part sur l'île de Little Garden, non loin de la côte, notre jeune rookie s'éveillait finalement. Son corps meurtri, il prenait à peine conscience de la douleur qu'il éprouvait. Une pancarte était attachée à son cou. Il la décrocha d'un geste rapide et violent. Il avait peut être dormis, mais il se souvenait pleinement des derniers jours. Il était écris sur celle-ci que s'il voulait retrouver ses pouvoirs, il devrait à nouveau affronter le Corsaire et certainement vaincre celui-ci. Un léger rictus s'afficha sur son visage ... Était-ce de la résignation ? de l'excitation ? ou tout simplement un rire nerveux ... Il fracassa la planche d'un revers de talon et inspecta les alentours. Il n'y avait que de la verdure ... Il était donc paumé en pleine cambrousse et sur les nerfs. Son corps le faisait encore souffrir, mais pas au point de ne plus pouvoir combattre. Il avait dormi durant de longues journées, il avait donc eu le temps de cicatriser. Il sentait à nouveau sa main droite et avait quasiment récupéré toutes les capacités de son bras. Voyant encore une fois la pancarte sur le sol, il voulut tout de même être sur. Il concentra ses pouvoirs et voulut briser le sol aux alentours. Rien à faire, c'était comme pousser sur le trône et ne rien voir sortir. Dans quelle galère c'était-il encore foutue ? Il se retrouvait sur une île tropicale, sans informations, sans armes et sans carte ! Un bruit sourd attira son attention, deux yeux étaient rivés sur lui dans un coin des hautes herbes.

                Un sifflement aigu et un dinosaure tout droit sortit de la préhistoire fit son apparition. Alucard déglutit avec effort et écarquilla les yeux. Comment une situation pouvait devenir pire qu'elle ne l'était ? Voici la réponse ! La venue d'un bouffeur de viande et terrifiant prédateur. Il prit directement les jambes à son cou. Bien sûr, il était loin d'être aussi rapide qu'un vélociraptor et de pouvoir le distancer avec le simple usage de ses jambes. Les hématomes sur son corps le faisait encore atrocement souffrir, mais dans une telle situation on court pour sa survie. Al' était telle furie, rien ne pouvait l'arrêter. L'adrénaline commençait à faire ses preuves et il se sentait de mieux en mieux dans ses grolles. Il pourrait courir ainsi pendant encore des heures, enfin façon de parler car le prédateur finirait par le rattraper dans quelques secondes. Mauvaise idée le coup de la fuite ... Yukiji fonçait droit vers le côte. Il ne pouvait pas faire un pas dans la mer sans perdre ses moyens, alors comment pouvait-il bien espérer distancer la bestiole ? A moins que cette folle idée ne lui soit venue à la tête. Pensant ne plus avoir de pouvoir, il pourrait facilement se rendre dans l'étendue bleuâtre. Mauvaise idée numéro deux en approche.

                Une vague propulsa de l'eau de mer jusqu'au niveau des chevilles et il tomba à genoux. L'idée de nager au loin venait de tout juste tomber à l'eau, jolie jeu de mots dommage que la bête sauta rapidement sur notre jeune héros. Par chance, le monstre agrippa sa veste avant de plonger quelques mètres plus loin dans l'eau. Il releva rapidement la tête et repartit de plus belle vers Al'. Nouvelle direction, droit devant, il fallait maintenant passer à l'étape trois. Il y avait quelques vestiges de rafiot sur le sable. Ils étaient en piteux état, ils avait dû s'échouer sur l'île. Pas de chance pour ces équipages, mais espérons qu'ils étaient armés. Alucard s'engouffra directement dans le premier navire à la recherche d'une épée. Il ne trouva rien qui puisse le tirer de ce mauvais pas. Il continua ainsi ses recherches dans les autres navires. Le vélociraptor refit rapidement son apparition, il cherchait également quelques chose sur les épaves : son casse-croute. Après plusieurs minutes de recherche, Al' tomba sur l'objet de ses convoitises, mais hélas il ne fut pas le seul. Le prédateur sauta à nouveau vers sa direction, il attrapa rapidement une planche en bois et la lui fit voltiger en pleine face. La bête tomba lourdement au sol, faisant trembler tous les vestiges. Le plafond finirait par lui tomber sur la tête, s'il ne prenait pas le soin de ses dépêcher beaucoup plus.

                Puis, il la vit au loin, encore tenue par la main d'un cadavre. L'épée était resplendissant, ornée de quelques pierres précieuse et visiblement encore en bon état. Il l'attrapa et l'extirpa immédiatement et ce fut avec effroi qu'il la bête revenir à la charge et l'image de la lame. Euh ... enfaite quelle lame ? Il n'y avait plus que la poignée en or pur. Le dinosaure hurla de plaisirs et voulut directement croquer dans son repas. Mais Yukiji ne le voyait pas de cette œil là. Il se propulsa en arrière à l'aide d'une de ses techniques et lança, dans la foulée, la poignée dans la gueule encore grande ouverte de son prédateur. La bête toussa et stoppa immédiatement son offensive. Notre rookie venait de gagner de précieuses secondes. Il inspecta encore plus profondément l'embarcation sur laquelle il était en train de jouer au chat et à la souris avec un prédateur millénaire. Dans la cale, au fond du fond du navire, il extirpa une épée encore en bon état d'un corps squelettique. On aurait dit que celui là était mort bien plus tard que les autres. Mais bon pas le temps de trainer en chemin et c'était certainement son imagination. Un hurlement lui fit comprendre que le vélociraptor n'avait pas encore dit son dernier mot et qu'il descendait dans sa direction. Pas moyen de retourner vers le pont sans tomber sur lui.

                Il agrippa le manche de sa lame et explosa la coque du navire. Il était arrivé à un stade où même le diamant ne pouvait pas lui résister. Un coup, un saut, du bois et du bruit ... Alucard sortit en trombe du navire qui s'écroula quelques secondes plus tard derrière lui. Il était à genoux sur le sol, le regard vide, il venait tout juste de frôler la mort ... non, non, il avait tout simplement mal à la tête. Il n'avait plus commis autant d'efforts physiques depuis plusieurs jours et sa dernière escapade lui pesait encore lourdement sur les épaules. Un bruit strident attira une fois de plus son attention.


                Tu commences à m'énerver la bestiole ... Rashômon !!!

                Al' avança vers son agresseur, l'épée à la hanche, rengainée dans son fourreau. Le dinosaure approcha la gueule grande ouverte, il bavait d'impatience. Puis soudainement, la bête s'arrêta en pleine course, à quelques centimètres de notre jeune pirate. Al' se retrouva derrière le monstre, le vélociraptor au sol découpé en deux parties bien distinctes. Il n'avait pas eu le temps de voir la lame être dégainée par le pirate. Seul un expert épéiste était capable de contrer une telle offensive. Yukiji repartit en direction de la forêt pour finalement s'enfoncer dans celle-ci. Il ne savait pas où il allait, mais il finirait bien par tomber sur quelque chose. Il eut de nouveaux cris ...
              • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t773-yukiji-alucard-pride
              • https://www.onepiece-requiem.net/t118-yukiji-alucard-une-vie-un-but-un-hommetermine
              En se rendant sur Grand Line, les Truands savaient pertinemment que cette mer était dangereuse et qu'elle n'avait aucune pitié de ceux qui pensent fuir ou perdre. Pour s'y rendre il faut des personnes qui en ont. Des personnes qui veulent se battre et qui croient en leur victoire. Mais lorsque l'on voit arriver des créatures datant de des millions d'années, l'envie de se battre s'en va bien vite. Fuir semble être la première solution, mais loin d'être la bonne. Il faut se servir de sa tête. Ce que le capitaine de l'équipage n'a pas su faire. La jambe toujours transformée en diamant de peur que la forme "humaine" fasse croître la douleur, Noriyaki s'est mis à l'écart du combat et voit bientôt le dino tomber sous les tentatives de son second. Il arrive maintenant vers lui, rengainant son sabre.

              _Bravo. Mais maintenant je ne peux plus marcher, ça te dérangerait de me porter ?

              C'est un peu cul cul la praline comme phrase, et ce n'est pas du tout du genre Satoshi, demander de l'aide à quelqu'un pour quelque chose d'aussi futile que marcher, l'une des premières choses importantes qu'il a apprise après être venu au monde. Mais c'est soit ça, soit ils restent là. Se faisant aider pour se relever, il passe le bras par dessus l'épaule de son confrères et ils commencent à marcher vers la direction du navire, cette île renferme des créatures terrifiantes, c'est un fait, et ils sont au courant maintenant, l'éclairage c'est finis. Pour lui c'est bien la dernière fois qu'il part explorer une île dans laquelle on entend des cris d'animaux. Ca aurait pu être des petits chiens, des petits chats, quelque chose de mignon. Non. Des Dinosaures. C'est loin de la dernière île, les énormes cactus étaient drôles à regarder, contrairement à cette grosse bête.

              Satoshi et Ange partis de la clairière, ils ne se doutent pas qu'un autre obstacle les attend, quelque chose de pire, quelque chose de plus puissant, de plus déchaîné, enragé. Une maman dinosaure qui veut protéger ses enfants. S'éloignant sans se retourner les deux compères s'engouffrent dans la forêt, par là où ils étaient arrivés. Inutile de rester au cœur de l'île, ils en mourraient vite. Déjà qu'à peine deux heures ont passé que Noriyaki s'est fait on ne sait quoi à la jambe, alors y rester éternellement... Et au vu des grimasses qu'il fait depuis qu'ils sont partis, sa blessure doit lui faire mal, assez pour le faire gémir toutes les minutes.

              Du côté de la clairière, maman Ankylosaure commence à flairer l'odeur des deux pirates partis dans la direction de leur navire. Y a pu qu'à qu'elle a dit en rugissant. Elle commence à son tour à s'engouffrer dans la forêt, tout en ayant pris soin de couvrir ses oeufs d'une épaisse couche de feuillage. Ayant entendu le hurlement du côté de la clairière, Satoshi et Ange se retournent, c'est la chaîne de la baston, si on tape quelqu'un, l'ami de ce quelqu'un viendra nous taper, ainsi de suite, cela n'allait se finir, pour l'instant la seule chose à faire est d'accélérer, ou alors de se cacher, mais se cacher serait inutile si elle a réussit à les sentir. A moins que...

              _Ange, aide moi à monter dans l'arbre, on va se planquer.

              Il suppose évidemment que celle ci n'est pas une méchante madame et qu'elle ne va pas attendre jusqu'à ce que la mort les sépare à l'endroit où elle aura perdu leurs traces. Ce qui serait une tuile, parce qu'ils n'ont, aussi stupides qu'ils sont, pas pris de Den den mushi pour contacter leur équipage en cas de problème. Mh.

              Ils n'ont plus qu'à attendre, maintenant.



              Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Mar 4 Sep 2012 - 10:04, édité 5 fois
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              Peu conscients de ce qui était sur le point de se passer sur leur navire resté sans commandement, Satoshi et Ange avaient d’autres (gros) chats à fouetter. Le sauvage avait d’ailleurs du mal à croire ce qui lui arrivait. Passait pour les forêts tropicales aux plantes géantes, et même les dinosaures, mais lui qui connaissait à peine la signification de l’expression "esprit d’équipe", et qui était le premier à se considérer comme une raclure qui abandonnait ses camarades au moindre danger –danger qu’il fréquentait le moins possible, d’ailleurs-, se retrouvait à risquer sa vie en portant son chef blessé alors qu’il était poursuivi par un gros monstre. Il ne manquait plus à la course qu’un ralenti, avec le sol s’écroulant juste derrière lui et une explosion en arrière plan, avec un fond sonore de fin du monde, et il collerait parfaitement au rôle du gentil-plein-de-morale-qui-prend-soin-des-autres, auquel il s’était toujours efforcé de ne pas ressembler. Sinon, autant s’engager dans la marine !

              Alors qu’il avançait le plus vite possible, peinant, soufflant, et haletant sous le poids de son capitaine, sur la piste qu’ils avaient tracé en venant, un hurlement lui glaça le sang. Madame Ankylosaure, après avoir flanqué un coup de pied à son crétin de mari et s’être assurée de l’état de ses œufs, partait en chasse. Les deux hommes se retournèrent, et la bouche d’Ange s’étira en un sourire horrifié tandis que ses yeux s’écarquillèrent en voyant le monstre en cuirasse qui approchait à grande vitesse. Habitué à agir avant de réfléchir, le cambrioleur ne se posa pas que questions et prit ses jambes à son cou.

              Gyaaaaah ! Le gros monstre s’est relevé ! Il va me faire la peau !!
              Mais non, tu vois bien que celui-là est un peu moins gros. D’ailleurs, il ne lui manque pas le piquant que tu as pris à l’autre.
              C’est encore pire : ça veut dire qu’ils sont plusieurs, et que celui-là est en pleine forme. On est mal ! Je vais mourir, je vais mourir, JE VAIS MOURIR !!!


              - Ange, aide-moi à monter dans l'arbre, on va se planquer.

              La solution, toute simple, vint de la bouche de Satoshi. Evidemment, c’était bien plus sensé que d’essayer de courir stupidement devant une bête dont la longueur est celle de plusieurs de vos enjambées. Rajustant son camarade sur ses épaules, le cambrioleur courut de plus belle en cherchant un abri qui ferait l’affaire. Un peu plus loin à droite, milieu des autres végétaux, se tenait un arbre avec un tronc large et ridé, avec d’épaisses branches à une hauteur raisonnable ; une espèce de ficus géant.

              - C’est parti ! Mais capitaine, promettez-moi que si vous mourrez, c’est moi qui hériterai de votre corps en diamant : il doit valoir une fortune !

              Et Ange se jeta sur le côté. Vite ! Avant que la bête n’arrive, il poussa l’homme aux cheveux en vrille pour qu’il se tienne debout sur ses épaules et celui-ci, s’appuyant sur sa jambe valide et s’accrochant aux branches avec les bras, se hissa dans l’arbre. Une fois Satoshi à l’abri, le second prit son élan, et tenta de grimper à son tour en prenant appui sur le tronc pour atteindre les branches. Il dérapa, tenta de se rattraper tant bien que mal en plantant ses ongles dans l’écorce, ne réussit pas, et tomba lamentablement la tête la première dans le sol humide. En faisant à elle seule le bruit d’un troupeau d’éléphants en charge, Mme Ankylosaure arriva au niveau des deux pirates. Constatant que ceux-ci s’étaient arrêtés, son cerveau envoya à ses pattes la commande "freiner", suivie de "faire demi-tour", mais emportée par son élan, elle parcourut plusieurs dizaines de mètres avant réussir à stopper sa course.

              ***

              Ange se releva en titubant. Sa tête tournait, et il estimait avoir reçu son quota de coups et de bosses pour la journée. Luttant contre son envie de rester allongé dans un coin pour qu’on l’oublie, il recula de quelques pas, puis courut contre le tronc du ficus, y prit son appui, et s’élança vers le haut. Il aurait encore manqué les branches, et se serait encore écrasé par terre, se tordant au passage la cheville, s’éclatant la rotule contre le tronc et se fêlant une côte contre un tronc mort qui trainait, puis, en essayant de se relever, se serait étranglé avec ses cheveux en se les emmêlant dans une racine, puis son corps agonisant aurait été piétiné à mort par une dinosaure en furie, si la main secourable de Satoshi ne l’avait pas rattrapé au dernier moment, et ne l’avait aidé à terminer son escalade. Sans savoir qu’il venait d’échapper à une mort aussi stupide que douloureuse, le sauvage essaya de trouver une position stable sur une branche, puis s’aidant mutuellement, Satoshi et lui montèrent suffisamment haut pour être sur que même debout sur ses pattes arrière, le monstre qui les poursuivait ne pourrait pas les atteindre.

              Revenue sur ses pas, Mme Ankylosaure tenta bien de déraciner l’arbre, mais celui-ci était trop résistant. Furieuse, elle resta plusieurs minutes à tourner autour. Elle fut finalement rejointe par son mari qui se remettait peu à peu de son combat. S’en suivit un échange de grognements entre les deux dinosaures, et le ton agressif de l’une tandis que l’autre répondait d’une voix plaintive montrait bien qui portait la culotte –ou l’équivalent dinosaure- dans le couple. Finalement, la femelle rentra en direction du nid tandis que le mâle resta à monter la garde.

              ***

              Cela faisait une éternité que Satoshi et Ange attendaient, perchés sur leur branche (en réalité ils n’étaient la que depuis une petite demi heure, mais elle leur avait parue interminable. ‘Pis zut, ça fait pas classe, sinon !). Les deux pirates avaient regardé l’état de la jambe du capitaine, mais Ange devait le connaitre, il n’y connaissait absolument rien en médecine ; sa science se limitait en fait à "mettre des pansements la ou on a mal".
              Le monstre avait tourné autour de l’arbre, essayé de le pousser pour le déraciner, creusé à sa base pour le faire tomber, et grogné en direction des deux espèces de petits singes sans fourrure, comme pour leur ordonner de descendre et de se laisser piétiner gentiment, parce qu’il n’avait pas que ça à faire de sa journée, qu’il avait mal, qu’il était fatigué, humilié, vexé, et qu’il aimerait bien rentrer chez lui, mais sans succès.

              ***

              N’en pouvant plus, Ange se mit en tête de d’éliminer de leur gardien. Mais il allait le faire à distance, en visant un point sensible, car il ne se sentait ni le courage ni la force (mais surtout le courage) de descendre le combattre une deuxième fois. Il dégaina donc son pistolet, et visa soigneusement l’œil du monstre. Sa réputation de tireur n’était plus à faire, et c’est sans surprise que la balle ricocha sur la carapace du monstre, à une bonne vingtaine de centimètres de l’œil. Ange passa ainsi plusieurs minutes à recharger son pistolet à un coup, puis à tirer, rater sa cible, et réessayer, en suppliant à chaque fois la munition de réussir à sa place. A un moment, Satoshi finit par lui prendre l’arme des mains ; cependant, s’il ne se battait habituellement pas avec un pistolet c’était pour une bonne raison, et il ne se révéla pas meilleur tireur.

              ***

              Un bruit se fit entendre parmi l’enchevêtrement de branchages de la forêt. A n’en pas douter, quelqu’un ou quelque chose approchait ! Les deux hommes et le dinosaure tendirent l’oreille et scrutèrent les alentours. Il pouvait s’agir d’êtres humains attirés par les coups de feu et les cris, peut-être même des Truands, mais aussi d’un autre dinosaure, et que ce soit beau frère Ankylosaure appelé pour aider Mr. Ankylosaure, ou d’une autre bête venue pour n’importe quelle autre raison, cela ne présagerait rien de bon pour personne (y compris pour Mr. Ankylosaure qui ne supportait pas son beau frère) !

              Finalement, un homme émergea entre les arbres. Il portait des vêtements abimés, et un sabre rouillé à la main. C'était un grand brun à l'air pas sympathique. Un peu partout sur son corps, on voyait des traces de blessures à peine cicatrisées, et sa joue était ornée d’une belle série de balafres. Tout dans son apparence clamait qu'il s'agissait d'un homme, un vrai, un dur, un tatoué ! Enfin non, mais balafré. S’adressant au nouveau venu en agitant la main, Ange s’écria :

              - Hé ho, youuuhouuu !
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              Tandis que Shimeru s’évertuait à soigner la blessure ô combien douloureuse de la dite sirène, Sharp regagna une nouvelle fois les quartiers supérieurs. Jones n’était pas médecin mais une contusion de cet acabit ne pouvait vraisemblablement pas occasionner un tel degré de souffrance, elle s’égosillait de toutes ses forces et ne cessait de vociférer son supplice à tel point que c’en était même trop exagéré, trop exacerbé pour que cela puisse être véritable. La fille savait y mettre de l’émotion, son visage éprouvé et surtout la larme à l’œil, elle ne cessait de geindre comme un souffreteux à l’approche de la mort. Jones mit en garde Shimeru de bien veiller à ce qu’elles ne la lui fasse pas à l’envers, les femmes pirates vous savez ce que c’est…soit elles vous promettent monts et merveilles, soit elles vous attirent dans les guets-apens les plus rocambolesques et se taillent avec votre or sur les lombaires. Ce n’est pas tant la virilité de Shimeru qui inquiétait Jones, le fait qu’il soit un cyborg le rendait presque imperméable aux charmes de ces demoiselles, c’était davantage sa prévenance et sa serviabilité qui préoccuperait le Black Mask. Jones décida de renforcer la garde à l’infirmerie ne serait-ce que pour avoir l’esprit tranquille…esprit tranquille mon œil ! Après une vingtaine de minutes passés à se faire tripatouiller et osculter par le brave Shimeru dans l’infirmerie, le signal d’alarme retentit sur le pont du navire. Cet avertissement était l’indice ô combien attendu, le signe avant-coureur que Jones attendait pour passer à l’action. Ces sirènes avaient enflé le doc et dieu seul sait le sort qu’elles avaient réservé à la boîte de conserve, seulement elles s’étaient fait berner à leur tour. Le Shimeru n’est pas aussi niais qu’il veut bien le montrer et il avait su user d’un artifice particulièrement ingénieux pour prévenir ses compagnons même si ces salopes avaient profité de l’occasion pour libérer tout le beau monde détenu dans les geôles du Lady Million.

              S’apercevant que leur forfait venait d’être découvert, les sirènes de dépêchèrent de rejoindre la quille du navire avec la ferme intention de fausser compagnie aux truands tout en se faisant la malle avec le magot. Tandis qu’elles s’apprêtaient à passer par-dessus bord, elles furent violemment prises à partie par Jones qui colla à l’une d’elles, une droite bien coquasse en plein visage les projetant sur une parcelle de terre à proximité du Lady million. Il était important de tenir éloigné ces mécréants du navire, Jones ne voulait pas déplorer encore davantage de pertes matérielles ou même ne serait-ce qu’endommager la charpente du navire. Le Black Mask s’était précipité sur celle qui avait tenté de rafler la plus grosse mise, il n’avait même pas cherché à connaître son identité ou même les raisons qui l’avaient poussé à commettre cet affront. La détente de son geste comme guidé par un sonar à Berry, avait frappé celle qui pesait le plus lourd…financièrement parlant, cela va sans dire. Il s’avérait qu’il venait d’agresser celle qui semblait être la leader désigné de cette petite rébellion, du moins c’est ce que le comportement de ses sbires et des autres détenus attestaient. Ils vinrent tous lui porter assistance ne serait-ce que pour vérifier qu’elle était en état de combattre ce qui s’annonçait être un affrontement à mort. Sans doute s’attendait t’il à ce que Jones n’ose pas mettre la main sur une faible femme au demeurant attrayante ? La bienséance et toutes ses putains de règles quant à la courtoisie, il n’en avait strictement rien à taper à fortiori lorsque du fric était dans la balance. Jones ordonna à Jazz de fouiller intégralement le navire et de retrouver Shimeru coûte que coûte, il espérait vivement que toute cette clique de demeurés ne s’étaient pas débarrassés d’une quelconque manière du cyborg. Shimeru était volumineux et avait de la puissance à revendre, il ne serait pas laissé buter si facilement à l’intérieur du navire sans que qu’un membre d’équipage ne découvre le pot aux roses à moins… qu’ils aient aussi liquidé le type en question, bordel.

              L’instinct de Jones ne l’avait pas trompé une énième fois, laisser une pleine liberté à ces trâinées ne pouvait que nous attirer des ennuis mais bon le capt’ain de son côté, devait voir la chose sous une autre perspective… la gente féminine a des attraits dont aucun mâle ne saurait se passer. Ils avaient bien prémédité leurs coups les bougres si bien que l’équipage faisait jeu égal en termes de nombre et de puissance avec ces forçats. Jones devait surtout se méfier de la roulure qu’il venait d’éjecter du navire, c’est qu’elle était particulièrement dangereuse la vicieuse. Jones observa tout ce ramassis de bras cassés et il ne fut pas étonné de repérer Jenaiz le barbu dans ce lot d’incapables. Il faisait preuve d’une sacré virilité le bougre, Quel homme ! Se faire dicter sa conduite par une femme si ce n’est pas magnifique le progrès social de nos jours, Jenaiz devait avoir mis de côté son amour propre pour faire pot commun avec les terribles sirènes. Jones leur adressa une déclaration en guise de préambule aux hostilités.

              « Un ramassis de perdants, de gagne petit. Vous croyiez vraiment pouvoir vous éclipser au nez ou à la barbe de nous autres Truands, plutôt simple d’esprit comme approche. Tiens mais c’est pas Jenaiz que j’vois là bas ?! C’est que tu te serais pas fait chiper tes bijoux de famille au moins j’espère ? Hahaha »

              Jones se précipita sur la bande de mutins tout en ayant un plan derrière la tête, une stratégie dont ils feraient les frais bien assez tôt. Pour l’instant, l’heure était à l’écrémage si vous voyez ce que je veux dire héhé. Jones souffla une explosion vive sur ses opposants, histoire de débroussailler la zone et de ne laisser sur le champ de bataille que ceux qui en valait la peine héhé.



              Dernière édition par Sharp Jones le Mer 18 Juil 2012 - 12:04, édité 1 fois


















                Welcome Back


                Je me posais des questions en voyant la réaction de mon interlocuteur quand je lui demandais ce qu'il en était de mon autre identité. Fallait-il relancer l'application suite à une erreur numéro soixante-douze ? Il ne m'avait pas l'air très net, à parler de manière monotone, comme une machine, juste avant de me raconter l'opposé de ses propos l'instant d'après. Un souci sur la mémoire à court terme ? Je ne savais pas vraiment qui était ce prétendu médecin, mais savoir que ma vie avait été entre ses mains pendant plusieurs mois me laissa pensif, et surtout reconnaissant envers les puissances divines qui m'ont empêché de passer l'arme à gauche. S'il avait le même comportement avec les médicaments qu'il administrait, cela ne devait pas être joyeux, ou il devait être le médecin préféré de la confrérie des croquemorts.

                Néanmoins, sa réponse me fit pousser un léger soupir, alors que je baissais la tête. C'était assez préoccupant. Je n'étais pas déclaré mort, mais juste en cavale. Sans doute mes collègues avaient-ils pensé que je les avais abandonnés, ou que j'avais péri dans un coin isolé sans que personne ne retrouve mon corps. Gehennos vint alors frotter l'une de ses têtes sur ma jambe droite, relevant ma main pour mendier ses habituelles caresses derrière l'oreille. C'était comme si l'animal tentait de me consoler en me faisant oublier les quelques tracas qui hantaient mon esprit. Cependant, je ne savais toujours pas quelle attitude adopter et encore moins ce que j'allais bien pouvoir faire à l'avenir. Je fixais alors le médecin qui reparti aussitôt en direction de l'infirmerie. Il semblait visiblement assez occupé... En plus d'être pour le moins étrange.

                Je devais avouer que pendant mes nombreuses cavales et mes incessants voyages, j'avais rencontré pas mal d'étranges personnes, en particulier lorsque je me frottais aux équipages pirates. Cela devait être "normal" dans un monde comme le nôtre pensais-je. Je me posais lentement contre le mur en bois auquel j'étais maintenant adossé, avant de me laisser lentement glisser vers le bas, finissant assis, avec Gehennos qui me fixait toujours d'un air joueur. Lui caressant la tête en souriant innocemment, ce court moment de répit ne tarda pas à être interrompu par une alarme, suivie d'une déboulade d'étrangers sortant par plusieurs portes du navire pour arriver sur le pont. Le plus étonnant fut de constater la présence de sirènes parmi les concernées. Désorienté, le groupe fila vers la quille. Si j'en jugeais leur rythme qui ne diminuait pas d'intensité alors qu'ils approchaient du bord, on pouvait aisément affirmer qu'ils comptaient sauter.

                C'est alors qu'un étranger au faciès encore plus étrange que celui du docteur fit irruption pour stopper les fuyards. Néanmoins, je fronçais les sourcils en le voyant ainsi molester un individu de sexe féminin. La troupe de mutins, s'ils en étaient, venait d'être déportée vers la parcelle de terre qui marquait l'entrée sur Little Garden. Bien que je ne sache pas qu'il s'agisse de ce lieu préhistorique, je n'y prenais pas garde, me concentrant sur ce qui se passait. Les agissements de ce sac d'os me firent légèrement tiquer. Je fis signe à Gehennos de venir prêt de moi pour que je puisse le monter et ainsi débarquer.

                A l'instant où notre sac d'os s'élança avec visiblement l'intention de "taper dans le tas", je dégainais Hiryuushirô pour lancer une attaque à distance en forme de croissant de Lune, interceptant l'étrange courant d'air qui, instinctivement, me semblait dangereux. L'explosion se produit donc à la rencontre des deux attaques, quelques mètres avant le groupe de cibles, les épargnants donc. Avançant à partir de là pour apparaître comme une barrière entre le mystérieux pirates aux attaques pour le moins étrange, et les fuyards, je descendais de Gehennos, laissant ma main droite sur l'une de ses têtes. Cela pouvait juste ressembler au fait de caresser ma monture, mais en réalité, ce dernier me servait d'appui en toute discrétion. J'avais senti en libérant mon attaque que j'étais loin d'avoir retrouvé toutes mes capacités et qu'il me faudrait du temps encore pour revenir à mon niveau précédent. Néanmoins, cela ne m'empêcherait pas de pouvoir gérer un adversaire de ce niveau, même si j'ignorais combien de temps mon corps affaibli pouvait tenir. J'allais devoir miser tout ce que j'avais sur le bluff, mais également sur la surprise.


                Il est vrai que j'ignore tout ce qui a pu se passer au cours des derniers mois... Mais je doute que le capitaine Satoshi soit devenu le genre de mécréant qui s'attaque à des individus sans défenses, et à plus forte raison à des femmes. Je propose que tout le monde se calme et attende son retour... Sans fuir mais surtout sans blesser personne. Après tout, l'une ou l'autre de ces actions pourrait avoir des conséquences... Néfastes...

                Une fois ma dernière parole prononcée, ma main gauche effleura légèrement le pommeau de Kurayami-Hime. Aussitôt, une puissante illusion meurtrière se déploya, donnant l'impression à chacun des protagonistes présents sur la scène qu'une épée noire comme celle que j'arborais, venait de traverser leur poitrine. Même si j'avais été grandement diminué physiquement par mon coma, il n'en était rien du Sakki que je pouvais émettre et qui tenait davantage sa puissance de l'esprit combattif de la personne maniant le Shodaï Kitetsu. Bien entendu, il s'agissait avant toute chose d'un avertissement, tant envers le psychopathe adepte des explosions, qu'envers le groupuscule situé derrière moi et dont je ne savais rien. Dans l'attente, je préférais attendre que Satoshi ne revienne et n'explique les choses, avant de donner sa décision sur la marche à suivre. Après tout, il était le capitaine, et en son absence, je doutais fortement qu'il ait mis aux commandes un barbare qui n'hésite pas à molester les femmes. Après, peut-être que mon raisonnement était faux, mais pour l'heure, l'attente était la seule solution que je voyais...


                    Alucard déboucha sur un espace vide. Il y avait une sorte d'allée sans arbre dans se périmètre. Il marchait tranquillement, le vieux sabre à sa hanche. Le fourreau était légèrement rouillé, mais la lame était parfaite. Heureusement sinon, il serait certainement déjà mort à l'heure qu'il est ! Tout ça à cause de l'autre ... Ce corsaire qui l'avait privé de ses pouvoirs. Il était exaspéré et comptait bien calmer sa colère en massacrant quelques dinosaures. Il fut rapidement servi dans le domaine. Une espèce de bestiole avec une carapace à pique l'observait au loin. Il entendit par la suite une voix humaine. Il remarqua les deux chimpanzés dans l'arbre juste au dessus de la bête. Qui étaient-ils ? Ces deux imbéciles n'étaient même pas capable de mettre hors jeu une telle bestiole.

                    *Tsch !!! Saloperie de bestiole*

                    Le monstre émit un énorme cris et débuta sa charge. Il fonçait droit vers notre jeune pirate. Yukiji eut un léger rictus ! Ce dinosaure avait plus de gueule que l'autre, le combat promettait d'être intéressant. Il dégaina immédiatement sa lame pour frapper dans le vide et envoyer une grande lame tranchante vers la bête. Celle-ci implosa sur la cuirasse de la bête sans faire freiner celle-ci d'un pas. Al' s'esclaffa légèrement ! Il allait bien s'amuser sur ce coup. La bête entraînée dans sa course folle, continuait d'avancer droit devant. Sa carapace était très résistante et sa queue était plus que menaçante. Mais pour pouvoir se déplacer d'une telle façon, il fallait avoir des mouvements tout de même large. Alucard savait déjà où il allait frapper pour anéantir cette bête. Maintenant il devait juste se mettre d'accord sur la tuer ou la laisser vivre. Quelle question ! Notre jeune homme n'était pas du genre à faire dans la dentelle. Cette pauvre bête risquerait bien de vivre ses derniers instants.

                    Yukiji ne bougeait pas d'un poil ! La bête était à quelques mètres de lui. Il devrait attendre le dernier moment pour s'élancer. A dix mètres de sa position, Alucard prit une grande impulsion pour foncer également contre le monstre. Le tout se jouerait en quelques secondes. La bête était à quelques pas de lui. Il fonçait droit sur elle. Pas le temps de réfléchir, pas le temps de souffler, pas le temps de réagir, pas le temps de vivre. Une vie à cent à l'heure, comme d'habitude. Yukiji plongea sur le dos au dernier instant. Il passa juste sous le crâne de la bête. Il souleva sa lame d'un coup empalant le monstre. Propulser par son élan, Al' n'eut rien à faire. Le dinosaure s'entre ouvrit le ventre sans le moindre mal. Couvert de sang, notre jeune pirate se releva dans la foulée. Une belle trainée d'entrailles et de boyaux était visible sur le chemin. Le monstre gisait quelques mètres plus loin, dénué de vie. Il n'avait même pas eu le temps de comprendre. Il était certes, doté d'une puissante carapace. Mais en dessous ce n'était que de la peau. Cette espèce, certainement l'ancêtre de la tortue, n'aurait jamais pu se déplacer si rapidement avec une carapace complète.

                    Voilà qui est fait !!!

                    Le monstre éradiquer, Yukiji avança direction les deux chimpanzés perchés dans l'arbre. Il arriva à hauteur du tronc et d'un mouvement rapide du poignet, il trancha celui-ci. Il ne restait plus qu'à attendre que les deux autres gaillards ne tombent comme des noix de coco. Alucard patientait simplement ! L'arbre était en pleine chute. Il lui serait aisé de cueillir ses deux zigotos une fois à terre.
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                  • https://www.onepiece-requiem.net/t118-yukiji-alucard-une-vie-un-but-un-hommetermine
                  Le mystérieux bonhomme sorti de nulle part dit étrangement quelque chose au dandy. Ce visage couvert de cicatrice ne lui est pas inconnu. Perché dans l'arbre aux côtés de son second, il observe le grand dadet, doté d'une musculature que l'on ne retrouve que chez de rares personnes, et le Gentleman n'en faisait pas parti. Il a le pas lourd, au premier abord on pourrait penser que c'est un gars qui fonce, sans réfléchir, sans imaginer que la bête pourrait ne faire qu'une bouchée de lui. Dans ses yeux se reflète la mort, il émane de lui une aura négative, ce type a beaucoup tué. Il dégaine son sabre. Le choc est imminent. Au fur et à mesure du combat, Satoshi se rend compte que l'homme qui l'aide n'est pas si bête, il fait même preuve d'une grande intelligence dans ses esquives, et porte des coups aux moments propices. Les minutes passent, les coups s'échangent, et le démon ne fait qu'une bouchée de Mme Ankylosaure. La bête tombée, quelques mots émanent de la bouche de l'homme, puis il se dirige vers les deux Truands, perchés comme deux imbéciles dans l'arbre. Il ne regarde pas Satoshi ou Ange, mais bien le tronc. Il a quelque chose en tête. Quelque chose qui pourrait bien les mener à autre chose que des remerciements. Il fait des mouvements avec son sabre. Des mouvements pas net. Puis, arrivé à portée, il tranche le tronc d'un coup sec, avec aisance, comme du beurre. Décidément, il prouve coup sur coup que ce n'est pas un faiblard. Mais l'heure n'est pas à penser à lui. L'arbre tombe péniblement, s'embourbant dans les branches d'autres arbres, se faisant fouetter au passage, Noriyaki crie de façon étrange, assez enfantine, histoire d'apaiser l'atmosphère, étant donné que le grand gaillard d'en face ne semble pas être d'humeur à rire, mais plus à massacrer.

                  L'arbre finissant sa chute, et tombant violemment sur le sol, les cris du Capitaine changent radicalement de ton. Le dernier choc a été douloureux. Couvert de poussière, chapeau par terre et cravate défaite, le Dandy se relève, lentement, tout en ajustant ses vêtements et en remettant son chapeau. La vision des pieds de celui qui avait fait tombé l’arbre l'insupportant, il n'avait d'autre choix que de se relever et lui tenir tête. Arrivé au niveau de son nez, tout près de lui offrir un baiser, Satoshi recule d'un pas, paske faut pas déconner. L'homme en face de lui ne sourie point, il est de profil du point de vue du Capitaine. Et de ce point de vue, tout est clair. Yukiji Alucard, supernova. Une pointure chez les rookies, face à lui, Satoshi n'a qu'à bien se tenir, car sa prime fait plus du double de la sienne, le capitaine des truands n'est qu'une petite frappe face à lui. Lui qui voulait se battre contre lui pour avoir coupé l'arbre plus tôt, en sachant cela cette envie s'est comme évaporée... Ange relevé derrière lui, l'air imbécile, comme d'habitude, pourrait d'une demi seconde à l'autre dire une gaffe qui les mèneraient dans un combat inutile et sérieusement dangereux. L'emmenant dans un coin, à une grande distance, de telle sorte à ce que Yukiji ne puisse pas les entendre.

                  _Ange, cet homme a une prime sur sa tête, et elle est de plus de cent millions, alors ne fait pas de bêtise, ne le prend pas de haut.

                  Revenant à un pas de "Black Bird", comme tout le monde le surnomme, il le voit sourciller. Quelque chose n'allait pas, mais évidemment, c'est une supernova, il n'allait pas demander de l'aide si facilement, il fallait conclure, lui donner le choix. Un choix qu'il pourrait difficilement refuser. Tendant sa main au pirate, Satoshi s'exprime :

                  _Satoshi Noriyaki, capitaine pirate dont la prime s'élève à cinquante millions de berrys. J'ai lu dans les journaux que votre capitaine, un dénommé Shinji, a disparu. Même si cela est vrai, vous et votre équipage devriez encore être en train de voguer, alors que faites vous seul dans la forêt ?
                  ...
                  Cela est surement une question de trop. Allons, suivez nous.


                  Noriyaki sort son compas, ils étaient parti vers le Nord de l'île, il leur suffit donc d'aller vers le sud pour retrouver leur navire. Marchant en file indienne, les trois hommes sont stressés, les bruits de cette forêt ne sont pas appréciables, dire que le Log Pose n'est toujours pas rechargé depuis leur arrivée. Alors qu'ils se dirigent difficilement vers leur navire, la nuit semble tomber. Le soleil disparaissant sous l'eau et la lune pointant maintenant le bout de ses cratères, il sera difficile de se repérer dans la forêt. Toujours boiteux, Satoshi avance de plus en plus difficilement, mais des cris leur indique qu'ils sont arrivés. Grimpant maintenant sur le navire et suivi de Juusei, Tino et Jim. Juusei semble tenir un objet et une page de journal. A l'intérieur, tout semble assez calme. Un homme se tient devant tous les autres, croisant les bras et l'air assez calme. Cet homme possède des cheveux bleus. Cet homme, c'était John. Red John.

                  _On est donc parti une journée, et lorsque l'on revient on tombe sur un revenant qui fait la loi sur mon navire hein ? La prochaine fois, rappelez moi de laisser Ange ici pour diriger. Bref, pourquoi tout le monde est calme devant notre Musicien ?


                  Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Mar 4 Sep 2012 - 10:05, édité 2 fois
                  • https://www.onepiece-requiem.net/t109-greed#772
                  • https://www.onepiece-requiem.net/t100-termine-satoshi-noriyaki
                  La présence d’esprit de Satoshi, lorsqu’il invita son second à éviter les remarques déplacées, fut opportune puisqu’elle empêcha un grave incident diplomatique. Sans cette injonction, le sauvage, après s’être libéré des branchages dans lesquels il s’était empêtré après sa chute, ne se serait en effet pas privé de faire remarquer au nouveau venu qu’il venait de faire tomber de leur perchoir les deux êtres les plus dangereux de l’île*, et que s’il n’avait pas tué le dinosaure, il en aurait été pour ses frais ! (*Au moins Satoshi, car Ange ne s’imaginait même pas, et à juste titre, faire partie du top 5 ; cela dit, il n’était pas à un mensonge près).
                  Au lieu de ça, il termina de démêler les feuilles coincées dans ses cheveux, s’ébroua, et bondit vers l’extérieur du feuillage.

                  Allons bon, je pensais que c’était un faiblard, du genre petit aventurier pourri perdu dans la jungle, ou naufragé abandonné tout naze, mais en fait, peut-être en plus de ces deux qualificatifs, c’est aussi une grosse brute imbue d’elle-même !
                  Oui mais c’est aussi un type super fort : il vient de tuer le monstre en carapace. Tu ferais mieux de ne pas faire le malin.
                  Mais enfin… il a même fait tomber l’arbre ou on était ! Et exprès en plus !!
                  Tu as entendu ce que le capitaine a dit. De toute façon, tu ne crois tout de même pas pouvoir l’affronter ?!
                  Bien sûr que non ! Mais pour s’excuser, il pourrait au moins porter le capitaine à ma place…


                  En dépit de sa blessure, l’homme aux cheveux en vrille faisait face dignement au malotru. La tension était presque palpable, et le sauvage s’attendait d’un instant à l’autre à voir Satoshi lancer les hostilités par un bon coup de pied bien mérité. Le second éprouva donc une légère déception quand, après l’avoir, semblait-il, jaugé du regard, il se contenta de l’inviter d’une manière polie –quoiqu’un peu expéditive-, a se joindre à leur petit groupe.
                  Cela le rassurait au moins sur le fait qu’il n’allait pas devoir prendre ses jambes à son cou, pour fuir face à un adversaire estimé à deux fois la valeur de son capitaine.

                  Un nouveau camarade, hein ? Au moins, avec lui, on pourra rentrer sans danger au bateau.
                  Tu crois ça ?! Et s’il lui prenait l’envie de nous découper ?! Tu crois qu’il sait maîtriser ses pulsions ?
                  Hum… je sais comment ils fonctionnent ce genre de types, alors tu as intérêt à faire ce que je te dis, et à assurer ! Si tu t’écrases, que ce soit par politesse, par respect, ou par reconnaissance, il va perdre toute considération pour toi, et il va se prendre pour le roi de la montagne !
                  Eh bien…
                  A l’inverse, si tu la ramènes un peu trop, il risque d’avoir envie de te rappeler qui vient d’éventrer le monstre de dix mètres de long ! Et je ne suis pas sûr que tu sois capable de survivre à l’une de ses baffes…
                  Finalement, je crois que j’étais plus tranquille dans l’arbre !
                  Tu vas te taire, et faire ce que je te dis, bon à rien ! D’abord, tu dois le mettre en doute quant à ta force : il faut lui faire comprendre que tu n’as peut-être rien à lui envier.


                  Après une grimace, comme s’il venait de penser à quelque chose de très désagréable, Ange tira de sa poche d’un geste qui se voulait nonchalant, comme s’il ne le faisait que pour l’admirer ou vérifier qu’elle n’était pas abimée, l’épine d’ankylosaure qu’il avait arrachée en guise de trophée lors de son combat contre la bête. Ce n’était pas l’une des plus grosses, comme celles qui ornaient le sommet de la carapace, mais elle faisait tout de même la taille d’un poing, et il la tint bien en évidence avant de la ranger. C’était une manière de sous entendre : "hé, coco, te la joue pas trop, parce que moi aussi je sais chasser l’ankylosaure !", même s’il n’était pas obligé de préciser que celui-ci s’était relevé peu de temps après, et qu’il avait du se cacher dans l’arbre pour lui échapper.

                  Très bien. Maintenant, tu lui sors une phrase pas trop pourrie. Surtout, ne te présente pas, et ne le vouvoie pas, pour ne pas lui témoigner trop d’intérêt !

                  Les yeux brillants, et la bouche ouverte en un large sourire squaliforme, avec une expression qui pouvait laisser à la fois penser, sans que l’on arrive à se décider, soit qu’il en savait beaucoup plus que ses interlocuteurs sur beaucoup de sujets et qu’il les considérait avec amusement, soit qu’il était juste un crétin a qui il manquait plusieurs cases, le sauvage déclara :

                  - Hm, notre bateau est un peu plus loin, sur la côte. Tu pourras aller voir notre médecin de bord. Et si en route tu as encore besoin de te défouler, tu pourras le faire plus utilement : on aura surement un nouveau chemin à déblayer pour sortir de la !

                  ***

                  Leur rencontre avec le couple de dinosaures avait largement éloigné les pirates du chemin qu’ils avaient dégagé à l’aller. Le retour, sous la direction de Satoshi, se fit donc à travers une nouvelle série de broussailles et de lianes. Ils ne rencontrèrent que très peu d’animaux : des groupes de singes hurleurs qui les dévisageaient depuis le haut de leurs branches, lançant de temps à autre un cri ou une branche d’arbre sur les trois passants, des créatures volantes, qui passaient au dessus de la cime des arbres, mais aussi et surtout de nombreux moustiques.
                  Leur progression n’était pas très rapide, et alors que le jour déclinait, Ange commençait à craindre de devoir trouver un arbre pour passer la nuit, car traverser la jungle de nuit comportait bien trop de risques, dont celui de se perdre, mais aussi de tomber sur des créatures dont on préférerait ignorer l’existence !

                  Alors que les trois aventuriers étaient sur le point de faire une pause, des bruits de voix attirèrent leur attention. Faisant fi de la fatigue, ils reprirent leur avance en accélérant le pas, et débouchèrent rapidement sur la côte ou était amarré le Lady Million. Alors qu’ils quittaient le couvert des arbres, ils furent rejoints par la seconde expédition, dirigée par Juusei. Après s’être salués, les deux groupent montèrent à bord, ou bien qu’ils furent accueillis par des exclamations de joie. On sentait cependant qu’il régnait une certaine tension.

                  ***

                  Remise de l’effroi provoqué par l’illusion du miraculé aux cheveux bleus, Leauys Lane, la capitaine des Terribles Sirènes, dut revoir en vitesse ses plans pour faire face à la situation. Son équipage, tout comme les hommes de Jenaiz, son allié, semblaient éberlués, et hésitaient à poursuivre le combat. Pourtant, la mutinerie venait de débuter, et en dépit de son nouveau gardien, le bateau était vulnérable sans le capitaine et son hurluberlu de second. D’ailleurs, si elle stoppait l’attaque maintenant, elle pouvait dire adieu au gîte et au couvert à l’œil sur le navire des Traunds ! Elle aurait donc été complètement stupide d’obéir à Red John, et d’attendre le retour de Satoshi pour reprendre les hostilités.
                  Oh, et puis après tout…

                  A peine le dandy avait-il posé le pied sur le pont de son navire, que la femme pirate se précipita à sa rencontre. Elle le dévisagea un instant à grand renfort de regards en coin, en essayant de se rendre la plus séduisante possible, puis se composa un air suppliant, à la fois peiné et effrayé, pour clamer :

                  - Satoshi, peux-tu me dire qui est ce … ce malotru ?! A peine apparu, il s’en est pris à moi, et à mes camarades, pour je ne sais quel prétexte ! Katty et Jane ne s’en sont toujours pas remises, ajouta-t-elle en espérant que les deux femmes nommées soit à un endroit où il ne pourrait pas les voir. J’espère que tu ne vas pas laisser passer ça !

                  Avec un peu de chance, et si son charme et son mensonge faisaient effet les deux hommes régleraient leurs comptes de manière violente. Car elle le savait, le capitaine des Truands ne supportait pas que l’on brutalise une femme ! Et si c’était le cas, son plan fonctionnerait : l’un des deux serait mis hors de combat, l’autre serait affaibli. Jenaiz pourrait alors sortir de sa cachette, et tous deux pourraient reprendre leur attaque !
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