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[Z-war] De feu, de glace, et de poison

Rappel du premier message :

Vestige d'un de ses affrontements titanesques dont l’ère héroïque à eu le secret, l'ile de Punk Hazard tient toutes les promesses de sa description. Une cercle de terre fendue en deux par une tranchée marine, et dont les deux moitiés sont aussi dissemblables et opposées que possible, à l'image des deux amiraux de légendes qui ont terraformés le coin.
A bâbord une terre volcanique, brulante d'un millier de brasier ne cessant jamais de bruler, parcourus de rivières de laves, aspergés de projections brulantes, et nappés de brouillards brulants et toxiques. Et a tribord, a quelques encablures à peine de cette région brulante, une plaine de glace plus pure et brillante que Winter island elle même, des montagnes enneigés, un froid glacial, des aspérités aiguisés comme des lames de rasoir...

Entre les deux régions nous naviguons a petite allure, alternant bouffée de chaleur et buée glaciale suivant le coté ou l'on regarde. Trés vite la plupart de ceux qui restent sur le pont préfèrent choisir de ne se tenir que d'un coté plutôt qu'a l'endroit ou se rencontrent les deux fronts de température, offrant un pont de navire étrange, ou d'un coté officie un équipage lourdement couvert de fourrures et pestant contre le gel, tandis que de l'autre tout le monde est torse nu et transpire abondamment en tenue d'été.

Devant le cuirassé, la raison de notre vitesse de navigation. Deux monstrueuses galères, a la silhouette plus proche du sabot que du navire, et qui avancent péniblement à force de rames. Nos alliés du moment, des géants cannibales ayant passés un pacte avec Glutonny, et que nous sommes chargés d'assister dans leur assaut sur une soi disant base de Ravrak installé dans les profondeurs de l'ile.

Plutôt une sinécure qu'un véritable combat, tant il me semble improbable qu'il y ait dans le coin quoi que ce soit qui puisse empêcher ses monstres de ravager le coin. A part évidemment le décor local. Ce qui constitue entre autre la raison pour laquelle c'est ici que j'ai proposé à Glutonny de lui venir en aide, honorant ainsi à peu de frais l'accord passé avec l'ex corsaire, tout en ramassant dans la foulé un eternal pour le coin.

Et puis, au moins ici, Izya ne pourra pas se plaindre qu'on ne fait que se promener sur des iles hivernales...

Devant nous les navires géants déboulent dans le vaste lac qui marque le centre de l'ile, et au fond duquel doit se planquer la fameuse base de Ravrak. Et en attendant de voir le plan que les Mangemonde vont mettre en œuvre pour l'atteindre, je m'ouvre à l'empathie pour repérer les gens vivant dans le coin.


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Je pense qu’il va falloir que j’explique aux gars de la scientifique à faire dans la mesure, et surtout à ne pas prendre tout au premier degré. Je me cure vainement l’oreille pour dissiper les sifflements résiduels de l'explosion et de nos frappes d'artilleries.J’ai rarement vu un tel feu d’artifice. Si nos forces s’étaient plus engagées et n’avaient déjà mis en place des manœuvres de repli, on aurait un peu mangé. Au moins, l’objectif est accompli, la vapeur a été chassée, le barrage vaporisé, et l’océan s’est lancé à corps perdu dans l'annihilation des forces ennemies. Je doute très fort qu’il existe encore quelconque navire ennemi en bon état, si l’on omet celui qui prend la poudre d’escampette par les airs. Je ferme les yeux un court instant pour mieux percevoir l’ambiance du champ de bataille. Oh ? intéressant, nous ne sommes pas passé inaperçu. La force d’invasion était parvenue à mener à bien sans attirer l’attention des locaux, mais manifestement, en déclenchant les festivités, on a éveillé le comité de quartier qui vient se plaindre pour tapage nocturne, même si on est de jours. J’espère qu’ils ne vont pas appeler la marine pour coincer les trublions qui troublent la tranquillité du quartier. Au delà de ça, des rats sont parvenus à s’infiltrer dans le labos, et les troupes adverses sont éparpillés un peu partout, et malgré tout il reste encore des cadors contre lequel on ne s’en sortira pas sans gaspiller des vies humaine… bah… on va compter sur Ravrak pour finir le boulot.


Je confirme donc mon ordre de plier les goals et les replanter au large de l’île, tant qu’on le laisse rien sortir tout devrait aller, on pilonne pour faire bonne mesure, on se tire dès qu’une flotte de Ravrak rapplique et on conserve ainsi l’équilibre… mais malgré tout, je garde une certaine anxiété, et si… et si cela n’avait pas suffi. On est face à des cadors, on peut faire les fier à bras, faire un assaut surprise pour les gêner, mais cela reste des cadors, et il en faut sans doute plus que cela pour être plus qu’un simple désagrément. Je jette un coup d’oeil au ciel, Ethan et le cuirassé qui contredit la physique s’échange des tirs, je passe un appel rapide au chef des crânes d’oeufs.

-Dites, je peux vous poser une question de sécurité.
-Si faites.
-On est d’accord que vous planquer les trucs les plus dangereux de vos labos bien au fond avec des protocoles de sécurité.
-Bien sûr, même qu’une fois on a un stagiaire qui s’est pris un piège en allant à la machine à café !
-...
-Ne vous en faites pas ! Roh ! On lui a remplacé ses bras par des prothèses High Tech et on lui a filé un CDI.
-Et dans un mauvais labo, il se passerait quoi ?
-On laisserait tout le matériel important à côté de la porte pour pas avoir à trop marcher et on aurait une table de ping pong et un frigo plein de bières et des soirées Uno le jeudi… c’était ça dans le civil avant que je rentre à la marine.
-On est foutu…

Bon, il semblerait que je doive mériter mon salaire finalement. Après tout, la vie de l’intégralité des membres de cette opération reposent sur mes épaules et celle d’Ethan. Je dois donc m’assurer que notre retraite se fera efficacement, et que nos objectifs soient remplis le mieux possible, deux obligations qui se contredisent presque. D’habitude, j’essaye de pas trop forcer, autant pour conserver mes forces, autant que pour limiter les dommages collatéraux. Personne n’a envie de rentrer à bord après une journée de castagne pour recevoir une lettre de plainte de la part du gouverneur local car il est pas fan du nouveau “Canyon de Kogaku” au milieu de son pays, et qu’il faudra sans doute refaire les cartes postales car la montagne du coin a quelque peu changé de géométrie. Heureusement, pour Punk Hazard, se faire ravager par la marine fait partie de la culture locale, c’est même ce qui donne à l’île son charme pittoresque… alors je reste dans le ton, non ?

Je dégaine ma lame, elle sort de sa gaine avec son son inhabituel,transcendant, hors de ce monde. Je suis à peu près sûr que la vaste majorité des lames se briserait avec ce que j’ai l’intention de faire, mais pas celle-ci, comme hanté, elle n’aura de cesse de trancher, maudite par son créateur, elle sera insatiable, et accomplira son triste dessein, tant qu’il existera quelqu’un pour la manier. Son acier charrie les ambitions de centaines d’hommes, et à jamais, ils inventeront de nouvelles victimes dans sa ronde infernale. J’affirme ma prise sur le manche de Tsubame, fait rouler mon épaule, et enclenche les enfers. Un coup de taille ascendant propulse une lame d’air qui s’engouffre dans le lit de la rivière et la tranchant sur toutes les longueurs, pour fuser en direction du lac, une seconde la suit, suivi d’encore une autre, et d’une autre encore, chacune vrombissant tel un essaim des enfers. J’alterne la course de la suivante qui ira frapper le flanc d’un volcan, et tel un délicieux fondant au chocolat, il répandra dans la brèche une masse liquide de roche en fusion, la prochaine et ses petites soeurs s’en vont en direction du navire volant. Ils ont été lancé au jugé, sans trop d’intention de toucher, juste pour dissuader toute riposte. Enfin,mon enchaînement infernal s’en va frapper les glaciers et montagnes de givre, de quoi causer quelques éboulis et avalanches, et pendant ce temps, les obus ne cessent de tomber pour couvrir notre retraite. Si tout se passe bien, je ferai même l’honneur aux intrus de refaire leur barrage, mais un de roche cette fois ci. Et surtout, une de mes attaques suffira sans doute à endommager suffisamment l’intégrité mécanique des plafonds et mur du laboratoire et s’assurer qu’il soit suffisament investi d’eau pour ne pas permettre aux intrus de faire ce qui leur chante.
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      « Cessez les tirs. », ordonna le Vice-Amiral d’un ton neutre. « L’ennemi prend la fuite et nous n’arriverons pas à l’atteindre de cette manière. Ils ne représentent pas notre principal objectif. Cette brume nous empêche de réellement ajuster la mire. Et, par-dessus tout, des tornades se dirigent droit sur nous. Descendez soutenir les autres. Commodore Mattlefield, préparez l’artillerie lourde. Si l’ennemi ne prend pas la fuite, il mourra sous les assauts de nos canons. » Daniel acquiesça de la tête. Ils descendirent tandis qu’Ethan resta sur son perchoir, le meitou en main. « Nous revoilà tous les deux, ma belle. Finalement, ce sera toujours toi et moi, en fin de compte. »

      Dissimulés dans le brouillard, ces tornades représentaient un véritable danger pour les alliés qui, aveuglés, risquaient de mourir sans le savoir. « Nous devons éviter qu’une telle chose arrive. Tu n’auras peut-être pas le goût du sang aujourd’hui, Namida, mais tu seras nourrie par toutes ces vies sauvées. » Renforçant sa prise, un fluide violâtre engloba la lame avant de la rengainer dans son fourreau. Après avoir inspiré un bon coup, à l’instar d’un pistolero, il dégaina et rengaina son meitou à trois reprises. Grande vitesse d’exécution. Presque imperceptible pour un œil non entraîné. Trois puissantes et rapides lames d’air partirent en direction du point d’ancrage au sol de chaque tornade. Des frappes nettes, légèrement obliques pour trancher une surface plus grande.

      Rassuré, Levi disparut d’un soru. De nouveau sur son navire, précédemment secoué par de grosses vagues, il prit sa longue-vue et observa les alentours. Au loin, il aperçut le Rossignol accompagné de l’ancien Vice-Amiral Teitoku, lui aussi tué par le révolutionnaire Ragnar. Serais-je le prochain, se demanda Ethan en souriant. Depuis Jiménez, il avait pris du recul sur ses sentiments vis à vis de ses anciens camarades. S’il le pouvait, il libérerait l’âme de ces derniers, mais ils étaient de toute façon déjà morts. Par ailleurs, ce sale paresseux de Fuku était mort uniquement parce qu’il avait bien trop usé des beautés de la vie plutôt que de se renforcer. Toujours selon Ethan, il méritait finalement son sort.

      « Actionnez les roues à aube, demi-tour ! On se replie ! Effectuez quelques tirs de diversion ! », ordonna le Vice-Amiral. Quasiment toute la flotte était repliée de son côté. Yamamoto avait relativement bien géré de son côté avant de créer un barrage. Ethan tapa du pied sur le plancher. Il allait même jusqu’à pousser et tirer lui-même les matelots. Un véritable capitaine en pleine crise de colère. « Plus vite ! Vous avez tant que ça envie de crever ! » Il se tourna en direction d’une colline de glace. Haute et imposante. Elle fera l’affaire, pensa-t-il en saisissant le pommeau de sa lame. Il dégaina et balança plusieurs lames, exactement de la même manière que précédemment, sauf qu’il ne se contenta pas de trois tirs. Au dixième coup, il s’arrêta, légèrement en sueur, pour observer le résultat.

      La colline commença à s’incliner vers la bras de mer qui passait sur Punk Hazard. Pile dans l’axe du Leviathan. « Déployez les rames ! Débrouillez-vous mais allez plus vite si vous ne voulez pas mourir ! » La peur commençait enfin à parcourir les membres de chacun des membres de l’équipage. Seuls Daniel et Mozart semblaient sereins, habitués à ce cinéma. Dans les cales, en plus des canons, on s’activa pour ramer le plus rapidement possible. Le gros glacier allait maintenant atteindre l’eau. Il passa in extremis devant le vaisseau-mère, qui fut une nouvelle fois secoué par la mise en eau de l’élément. Si imposant qu’il atteignait largement l’autre rive et bloqua complètement l’accès.

      « Ne baissez pas le rythme. », lança le commodore Mattlefield. « Ce serait dommage de tomber sur une flotte de Ravrak. Ou Ravrak lui-même. »

      Punk Hazard avait maintenant un lac en son centre.
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Widdershins
Ash

De feu, de glace et de poison

Au loin, depuis la proue, nous parvenions à apercevoir l’activité intense des autres bateaux de la marine pris dans le conflit. Le plus gros des vaisseaux essayait de s’extraire in extremis du bras de fleuve avant que des chutes de glaciers viennent le percuter et l’envoyer par le fond.

Nous nous surprîmes à retenir notre respiration tant la situation était pesante. Alors qu’il réussissait sa manœuvre, les ordres tombèrent. Il fallait reculer, nous mettre à l’abri des potentielles répliques ennemies tout en canardant l’île.

Une opération risquée compte tenu qu’il nous manquait le grand mât pour avancer. Nous nous déplacerons sûrement à allure réduite, sachant que nous étions déjà plutôt loin des terres.

Cependant que nous quittions notre poste d’observation au profit du pont à armement, une bourrasque vint nous décoiffer et nous renverser par terre, suivie rapidement d’une deuxième, d’une troisième, et ainsi de suite.

En nous redressant, l’origine de ce phénomène nous sidéra. Le colonel d’élite qui nous avait abordé projetait des… Des… Lames d’air avec son épée.

Nous nous étions déjà rendu compte de la différence de niveau entre cet individu et nous, mais le voir manipuler ainsi un tel niveau d’énergie sans en subir le contrecoup nous fit réaliser qu’il s’agissait d’un monstre.

Et toutes les personnes qui arpentaient ces mers lui étaient semblables ? Il nous faudra déployer des trésors de volonté et d’entraînement, ou de technologie, pour pouvoir oser espérer les rivaliser.

Qu’importe pour l’instant, notre objectif premier de canonner pour sécuriser notre retraite. Nous courûmes sur le tillac rapidement vers l’écoutille menant au pont-batterie de notre nef.

— McGuffin, avec nous. Vous tirez, nous rechargeons.

Il hocha la tête et nous suivit à un pas de distance. Arrivé à une pièce d’artillerie inoccupée, nous nous mîmes en branle. Le premier boulet fut aussitôt avalé par la culasse sans trop d’effort et notre collègue bouta le feu à la mèche sans attendre.

Touchions-nous une cible ? Nos énormes billes de métal faisaient-elles des dégâts collatéraux ? Depuis nos sabords, nous ne serions le dire. Pourtant, nous persévérâmes alors que notre vaisseau fendait l’eau en louvoyant pour nous permettre d’avoir une vue claire sur les deux titans en éternelle lutte élémentaire.

L’opération se répéta encore et encore, si bien que nous finîmes par manquer de munitions en un rien de temps. Continuer était notre seule option, nous nous dirigeâmes vers la réserve. Tandis que nous collections d’autres projectiles en suffisance, notre attention fut attirée par un amas de boulet intact. Ils apparaissaient nettement plus imposants que notre calibre de douze livres.

Nous en saisîmes un et le soupesâmes. Trente-six livres, ou un peu plus, nous estimions. Étonnamment, un bruissement s’échappait de son cœur. Du shrapnel d’importance ? Intéressant… Nous revînmes, chargée comme une mule, près de notre collègue.

— Il nous semble avoir vu plusieurs trente-six livres sur le tillac. Nous avons une idée, McGuffin. Allez en chercher autant que vous le pouvez et rejoignez-nous là-bas.

Une poignée de minutes plus tard, il réapparut à nos côtés avec les quelques munitions lourdes que ses bras lui permettaient de transporter.

— Bien, ici le but est d’utiliser ce canon comme bombarde improvisée. Nous avons des projectiles remplis de bout de métal volatile susceptible de réduire une coque en gruyère et de blesser ces pirates par la même occasion. De nouveaux barrages naturels sont en train de se former. Il est impératif qu’en plus des mines sous-marines restantes il faille des obstacles en surface. C’est là que nous entrons en jeu. Rechargez, nous calculons l’angle de tir en même temps. Nos gants amortiront les chocs.

Nous sortîmes d’une pochette de notre ceinture une craie et commençâmes à faire de rapides équations sur le plancher. Nous devions prendre en compte la distance, le vent, notre inertie. Une fois finalisée, nous soulevâmes le canon à la bonne hauteur et le calâmes de nos mains puissamment équipées. Lorsque notre duo fut assuré que tous étaient parés, que rien n’entravait nos actions, Tric McGuffin alluma le déclencheur.

Une importante vibration parcourut notre corps au même instant que la bouche du canon crachait son fiel. Nos poings d’acier et de rouages tinrent bon malgré la violence du tir. Mais eux comme nous ne pourront tenir bien longtemps de la sorte. C’était trop en demander.

Le boulet partit en cloche et bientôt fut hors de vue, mais nous ne pouvions nous être trompée. Cette confiance indéfectible en nos capacités nous le confirmait. Nous répétâmes l’opération cinq autres fois. Cependant, nous dûmes nous arrêter par faute d’endurance physique et matérielle. Nous avions quand même renforcé la menace sur le bras intérieur de l’île, nous pouvions être tous deux fiers de nous. Mais il ne fallait pas relâcher notre vigilance.

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Quelques heures plus tard.

- Alors ? ça pleut encore ?
- Non, on dirait que ça se calme.
- Sacré grêle. On a de la graine d'amiral la dehors, et je m'y connais.
- Ils n'ont pas de logias. C'est probablement pour ça qu'ils n'ont pas encore le grade...

J'émerge lentement de la flaque de ténèbres ou je me sui réfugié tout en offrant l'asile a feu Teitoku. Ouais, sacré averse. Une fois de plus la main de la marine a refait le paysage d'une ile à la sauvage. Et on peut pas dire que ce soit mieux qu'avant. Faut croire que la décoration c'est quand même plutôt une affaire de spécialistes.

Cela dit, au vu de l'environnement de Punk Hazard, on ne peut pas dire que ce soit vraiment pire non plus. De grandes balafres zèbrent le sol, des montagnes se sont effondrés, des avalanches de laves et de glaces ont bloqués les canaux d'accès aux lacs, quittant leur moitié d'ile pour entamer des combats futiles avec les températures opposés d'en face. Une montagne de glace fond lentement en figeant les ruisseaux de lave qui l'attaquent, de gros blocs de roches en fusion plantés dans la neige crache d'épais nuage de vapeur..

On se croirait dans une cocotte minute.

- Qu'est ce qu'ils font ?
- On dirait qu'ils s'en vont. Je suppose que de leur point de vue la mission est accomplie. Le labo est noyé avec les géants dedans, nous on est portés disparu et présumés morts, et Izya et les pirates sont en fuite. De quoi rentrer récolter une pelletée de médailles avec la satisfaction du devoir accompli.
- Hum...
- Jaloux ?
- Mort.
- Ouais..

- Tu maitrise le mantra hein ?
- Bien vu, t'as remarqué qu'on voyait rien c'est ça ?
- Du coup, quel est le vrai bilan ?
- Jeska et tes potes géants sont en vie quelque part la dessous. Je présume que laboratoire construit sous un lac à son lot de sections étanche. Ou alors ils se sont trouvés une poche d'air. Ils se déplacent et s'éloignent du lac. Si je devais parier je dirais qu'Ivar est en train de jouer à la taupe et de se creuser un tunnel vers la sortie en bouffant de la terre. Quand il va sortir il ressemblera probablement à un golem. Le cuirassé est quelque part au Nord. Ils ont du s'immerger après avoir atteint la mer. Histoire de faire les morts le temps de voir ce qu'il se passe.

- C'est pas mes potes. Je les préférerais morts.
- Mouais, je respecte cet avis. En tout cas pour la base de Ravrak il faudra revenir un autre jour.

- Tu penses qu'il y avait quoi dans les capsules ?

A quelques pas de nous, une des mystérieuses capsules crachée par les défenses de la base, fendue en deux par une des frappes chirurgicales de nos amis de la marine avant d'être en partie fondue par une coulée de lave et écrasée par un bloc de glace de la taille et du poids d'un cuirassé de la marine.

- Si je devais parier je dirais qu'il y avait surement des monstres horribles chargés de boulotter les intrus. On saura jamais.
- Alors qu'est ce qu'on fait ?
- Rien. On va marcher vers le Nord pour rejoindre le cuirassé quand il sortira de l'eau. Ensuite on attend que les autres émergent et je t'échange contre Jeska, et puis on se sépare...
- Mais, les dévoreurs n'ont plus de bateau.
- C'est vrai. C'est triste hein ? Je suppose que le temps que Glutonny leur envoie un taxi y'a des chances que tu te fasses bouffer.

- Vous n'êtes vraiment pas très sympa...
- Fais moi un procès

Et l'un derrière l'autre, serpentant entre coulées de laves, geysers brulants, et munitions explosives non déclenchés, nous nous lançons dans la traversée de l'ile, droit vers des retrouvailles amicales pour moi, et la perspective de finir bouffé par des géants affamés et naufragés pour l'ex vice amiral devenu zombi.

Une journée normale sur Punk Hazard en somme.


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Une poignée de jour plus tard, de nuit

Une équipe avait été mandatée par l’État-Major pour s’occuper de ce labo sur Punk Hazard. On ne pouvait pas laisser impunément cette base technologique accessible. Plus maintenant avec les actions récentes de ces forbans qui convoitaient les avancées réalisées là.

Le bateau, une petite goélette n’accueillant à son bord que le strict minimum pour sa navigation, ainsi qu’une poignée de marines triés sur le volet pour accomplir cette mission, se déplaçait de nuit. Les feux avaient été éteints pour un maximum de discrétion.

Le vent soufflait avec clémence et emportait l’embarcation vers son but. À une encablure des côtes, ils jetèrent l’ancre. Les soldats expérimentés s’apprêtèrent et se transformèrent en véritables hommes-grenouilles. Masque et tuba vissé sur le visage, ils s’armèrent des puissants explosifs concoctés par la Scientifique.

Ils plongèrent sans hésiter, et malgré la froideur apparente de l’eau en cette période, ils avançaient avec aise. Une pression énorme reposait sur leur épaule, bien plus que les quelques hectopascals au-dessus de leur tête.

Trouver l’entrée du labo submergée ne fut pas un trop gros problème. La réunion préparatoire avait été des plus limpides, presque millimétrée. Le capitaine de l’escouade y pénétra en premier, navigant à travers les différentes mines qui s’étaient engouffrées avec le courant.

Faire un vrai feu d’artifice de tout ce bourbier n’allait pas se révéler très difficile. Il suffisait d’allumer la mèche et plus rien ne subsisterait. Dans ce fatras, on déposa divers explosifs reliés à des câbles prêts des sphères à excroissances.

Quand tous eurent abandonné leur petite caisse meurtrière, ils sortirent de la grotte. On déroula la corde sur une cinquantaine de mètres, pour être à l’abri de n’importe quelle retombée imprévisible. Le chef fit un signe à ses subalternes et tous approuvèrent. D’un geste, il actionna le levier qui transmit l’information aux charges. Après quelques instants, un vacarme grandiose de pierre et de feu rugit devant eux.

Tout parti en fumée, l’entrée, l’intérieur et même les inventions. Une bien triste fin pour ce lieu, mais une fin nécessaire. On laissa dériver dans le courant le détonateur et l’équipe répartis comme si de rien n’était. La goélette fit demi-tour en direction de sa base d’opérations et plus jamais quelqu’un ne pourrait se servir de ce repère.




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