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[Z-war] De feu, de glace, et de poison

Vestige d'un de ses affrontements titanesques dont l’ère héroïque à eu le secret, l'ile de Punk Hazard tient toutes les promesses de sa description. Une cercle de terre fendue en deux par une tranchée marine, et dont les deux moitiés sont aussi dissemblables et opposées que possible, à l'image des deux amiraux de légendes qui ont terraformés le coin.
A bâbord une terre volcanique, brulante d'un millier de brasier ne cessant jamais de bruler, parcourus de rivières de laves, aspergés de projections brulantes, et nappés de brouillards brulants et toxiques. Et a tribord, a quelques encablures à peine de cette région brulante, une plaine de glace plus pure et brillante que Winter island elle même, des montagnes enneigés, un froid glacial, des aspérités aiguisés comme des lames de rasoir...

Entre les deux régions nous naviguons a petite allure, alternant bouffée de chaleur et buée glaciale suivant le coté ou l'on regarde. Trés vite la plupart de ceux qui restent sur le pont préfèrent choisir de ne se tenir que d'un coté plutôt qu'a l'endroit ou se rencontrent les deux fronts de température, offrant un pont de navire étrange, ou d'un coté officie un équipage lourdement couvert de fourrures et pestant contre le gel, tandis que de l'autre tout le monde est torse nu et transpire abondamment en tenue d'été.

Devant le cuirassé, la raison de notre vitesse de navigation. Deux monstrueuses galères, a la silhouette plus proche du sabot que du navire, et qui avancent péniblement à force de rames. Nos alliés du moment, des géants cannibales ayant passés un pacte avec Glutonny, et que nous sommes chargés d'assister dans leur assaut sur une soi disant base de Ravrak installé dans les profondeurs de l'ile.

Plutôt une sinécure qu'un véritable combat, tant il me semble improbable qu'il y ait dans le coin quoi que ce soit qui puisse empêcher ses monstres de ravager le coin. A part évidemment le décor local. Ce qui constitue entre autre la raison pour laquelle c'est ici que j'ai proposé à Glutonny de lui venir en aide, honorant ainsi à peu de frais l'accord passé avec l'ex corsaire, tout en ramassant dans la foulé un eternal pour le coin.

Et puis, au moins ici, Izya ne pourra pas se plaindre qu'on ne fait que se promener sur des iles hivernales...

Devant nous les navires géants déboulent dans le vaste lac qui marque le centre de l'ile, et au fond duquel doit se planquer la fameuse base de Ravrak. Et en attendant de voir le plan que les Mangemonde vont mettre en œuvre pour l'atteindre, je m'ouvre à l'empathie pour repérer les gens vivant dans le coin.


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Quelques jours plus tôt sur Armada.

"Tu lui as proposé quoi?" Tempêté-je le visage empourpré de colère.

Red vient de m’expliquer sous l’oreiller les discussions qu’il a eu avec Shoti Shota le lieutenant de Kiyori. Et je vois bien à la mine surprise de mon amant qu’il ne comprend pas la raison de mon courroux.

"Les Précieuses retournent sur Armada et l’impératrice y gagne une Ambassade. Aoi tient la promesse qu’elle m’a faite et on gagne une alliée contre Teach. Tout ça sans verser la moindre goutte de sang. Tout le monde est gagnant!" M’explique-t-il à nouveau.

"Tout le monde sauf moi!" Explosé-je. "Les Précieuses c’est un bordel géant fait Cadran!"

"Je ne vois toujours pas où est le problème."

Rhaaa qu’est ce qu’il m’énerve quand il ne comprend pas!

"Mon Cadran s’appelait les Nouvelles Précieuses avant! La partie maison close de la Part des Anges représente la plus grosse partie de mes revenus! Avec la concurrence des Précieuses, je vais me retrouver sur la paille."

"Ce n’est pas Le Caprice des Dieux maintenant?" fait-il remarquer.

Je le foudroie du regard et il comprend bien vite qu’il faut qu’il désamorce la situation car je suis sur le point d’exploser.

"De toutes façons, tu ne te retrouveras pas à la rue, après tout, c’est moi qui paie ton niveau de vie."

En effet, il a raison, mais ce n’est pas comme ça qu’il va me faire décolérer. Les plumes de mes ailes s’ébouriffent, et ma voix se fait encore plus aiguë.

"Oh, merci, Grâce à ça je vais encore passer pour la pouliche que tu entretiens auprès des autres Libres Capitaines!"

"Mais non, tu as un Cadran…"

"Un Cadran qui ne vaudra bientôt plus rien du tout grâce à toi! Comment tu as pu faire ça sans en avoir avisé le conseil?"
Je réalise alors. "Tu l’as fait mais je n’y étais pas conviée? Tu n’en as pas marre de faire des choses dans mon dos?"

"Y’a pas un quart d’heure tu ne t’en plaignais pas…"

"Oh, oui!" Réponds je avec franchise, avant de me reprendre. "Mais ce n’est pas là question!"

"C’est quoi le problème, alors?"

Face à lui j’ai l’impression de redevenir une petite fille qui fait un caprice.

"Tu m’as donné une place de bras droit à tes côtés, et tu me l’as retirée. Tu m’as aidé à m’établir sur Armada, puis tu m’impose une concurrence que je ne pourrais surmonter. Des fois j’ai l’impression que tu n’es pas satisfait de moi et que tu veux me remplacer… "

Sa main sur mon visage et un fougueux baiser plus tard, me voilà un peu rassurée. Alors le ténébreux décide d’enfoncer le clou.

"Tu sais, je voulais te proposer une petite excursion sur Punk Hazard, pour le compte de notre vieil ami Gluttony. Comme ça on pourra passer un peu de bon temps loin d’Armada." J’acquiesce d’un signe de tête. "Excellent, avec toi, on sera trois!"

Il réalise que trop tard que son enthousiasme l’a fait gaffer.

"L’autre personne… celle que tu as prévenue avant moi… ça n’a pas intérêt à être Izya." Dis je d’un ton lourd de menaces.

Je le vois dans son regard, il a beau avoir dépassé les quinze milles dorikis, face à ma fureur, il n’en mène pas large. Et je n’ai même pas besoin qu’il me le confirme que je hurle.

"DÉGAGE"

Chose qu’il fait sans demander son reste. Rhaaa quel idiot! Comment un homme comme lui qui a passé sa vie à étudier la nature humaine dans les bureaux du cipher pol, comment un pirate avec un tel niveau de haki de l’observation, comment un type pareil peut-il ne rien comprendre aux femmes? Sérieusement, je vous jure!

Maintenant, de retour au présent, me voilà sur un des navires des Mangemondes. Normalement les humains qui ont le plaisir d'y voguer sont leurs esclaves décérébrés qui ne rêvent que de se faire bouffer par ces géants, mais comme Gluttony leur a spécialement indiqué qu’il ne devrait rien m’arriver (chose que j’ignore encore d’ailleurs), alors ils me tolèrent comme passagère à bord. De toutes façons, c’était impossible pour moi de rester sur le même navire que cette princesse de pacotille et mon imbécile de petit ami. On aurait fini par encore se crêper le chignon.


Dernière édition par Jeska Kamahlsson le Ven 19 Aoû 2022 - 0:45, édité 1 fois
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- J'espère que tu m'en veux pas si l'autre fait la gueule.
- Mais non, t'y es pour rien.
- La dessus, on est d'accord. Par contre, je ne comprends toujours pas pourquoi tu trouves que c'est une bonne idée d'aider cet ancien Corsaire.
- Je te l'ai dis, il nous a aidé y'a quelques temps, du coup on l'aide a notre tour.
- Il a aussi tenté de nous défoncer la tronche il y a quelques années.
- Il était corsaire à l'époque.
- Et il a trahit. C'est ce que font les traitres, on ne peut pas leur faire confiance. Ça vaut pour lui, mais aussi pour qui tu sais qui boude sur le navire d'en face...

Accoudée au bastingage, je fais un signe de tête en direction de Jeska qui s'évertue à nous ignorer entourée des Mangemondes alors que nous arrivons tout juste dans le lac central de Punk Hazard.

- Comme moi, comme Tahar, comme Mountbatten.
- Toi et Alexander vous vous êtes fait viré, c'est vachement différent.
- Pas tellement.
- Tu sais très bien que si. Si tu n'avais pas été viré, tu serais surement à la place de Tetsuda aujourd'hui, sans doute affublé d'un magnifique surnom de Black Raven, ou Black Bird, hein agent Corbeau ?

Le visage de Red s'assombrit à cette pensée avant de répondre un simple "Probablement oui...". Je me tourne alors vers lui, posant ma main sur le haut de son dos en guise de soutient.

- Je sais très bien que tu regrettes cette époque mais moi, je suis vraiment contente qu'ils t'aient viré. Car sans toi, je n'aurai surement pas été loin après Impel Down. Je suis même prête à parier que je serais entrain de croupir dans une prison du gouvernement en attendant la mort, a moins qu'elle soit déjà venue depuis un moment.
- Tu exagères.
- Certainement pas. Enfin, bientôt on transpercera le cœur de Teach et tu seras empereur... Et peut être qu'alors tu ne regretteras plus d'avoir loupé la place d'amiral, Black Bird.

Il sourit sans rien dire, n'arrivant pas vraiment à se dire qu'un jour il cessera de regretter la marine et son passé chez les Sea Wolf. Non pas qu'il soit malheureux chez les pirates, mais Red est un soldat dans l'âme, et jamais la vie de flibustier ne lui redonnera ce qu'il a perdu là bas.
Et ceux, peu importe les rencontres qu'il a pu faire, et les liens qu'il a tissé.

Peu importe ma présence à ses côtés. C'est surement pour cela qu'il doit trouvé la présence de Jeska plus rassurante... Elle faisait partie de la marine et elle est brune comme celle qu'il a tant aimé. Comment pourrais-je avoir la moindre chance face à elle dans le cœur de ce grand nostalgique d'une époque révolue ?
Clairement, je n'en ai aucune. Et c'est bien pour cela que j'ai décidé de rester avec lui jusqu'à ce que Teach disparaisse, pour ensuite le laisser vivre sa vie sans ne plus la perturber avec mes propres sentiments. Et au fond, même si je redoute l'instant de notre séparation, ou de ma mort face au Malvoulant, je trouve l'attente encore plus insupportable.

Je me retourne alors, m'appuyant dos au bastingage et levant la tête vers le ciel.

- Je te suis sur ce coup là, mais franchement, je pense que c'est une très mauvaise idée. On s'apprête à aller achever le Malvoulant et tu décides juste avant d'aller aider un connard à détruire une base d'un autre empereur planqué sur cette île. Tu te rends au moins compte que Kutrosinsky est surement celui qui a le plus de chance de passer empereur devant toi ? D'autant que ses méthodes sont franchement dégueulasses. A mon sens, on ferait mieux de le liquider lui et sa flotte de géant bouffeur d'homme plutôt que de l'aider... Enfin, garde en tête que si je veux bien t'aider c'est avant tout pour m'assurer que tu ne mourras pas avant Teach, et parce que l'idée de casser les possessions du salaud qui a soumis mon père me plait assez. Mais c'est tout. Alors ma participation s'arrêtera à ces deux choses, et qu'ils ne s'avisent pas d'essayer de me donner des ordres où je leur apprendrais que niveau chaine alimentaire, je peux être bien au dessus d'eux.

Et si tu veux mon avis, tu devrais vraiment mieux choisir tes alliés... Parce qu'entre Kutrosinsky, Clotho, Jeska, et Aoi que tu veux faire revenir l'air de rien, on est quand même salement entouré de traitre qui ne mérite aucune confiance.


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-Leonov n'est pas un allié, et je ferais plus confiance à n'importe quel crotale qu'a lui. Non, vois le plutôt comme une sorte de diversion. Pendant qu'il s'agite, fait la une de tous les journaux, et fonce vers le nouveau monde en attirant toutes les flottes des empereurs pour lui barrer la route, nous on sera tranquille. Et comme je sais de source sure qu'il ne peut s'attaquer qu'a un des deux qui ne peuvent déjà pas nous saquer, rien de ce qu'il fait ne peux vraiment nous nuire.

C'est un peu comme Clotho et Aoi, l'idée n'est pas de leur faire confiance ou pas, mais de les pousser un temps dans une direction qui leur fait servir nos objectifs. On ne peut pas les contrôler mais ça ne les empêche pas de nous être utile. Et s'ils se mettent à dérailler, au moins on peut s'en débarrasser sans remords...

Et Pour Glutonny, dela de ces considérations tactiques, il y a une autre raison pour qu'on l'aide vaguement. Tu t'es surement demandé ou était Adell ces derniers temps ? Leonov l'a chopé sur un des convois et empoisonné, et maintenant il l'utilise pour forcer Etna à lui filer un coup de main, tant qu'elle l'aide il file de l'antidote au neveu. Quand j'ai discuté avec Glutonny, il a été convenu qu'une aide temporaire rachéterait  leur liberté a tous les deux. Et qu’après ça nous nous efforcerions à une prudente neutralité. Au moins pour un temps.

J'ai estimé que ce n'était pas un si mauvais marché.



Évidemment j'ai envisagé à l'époque de démolir Glutonny sur le champ, mais le problème des poisons c'est qu'on a rarement le temps de les identifier et de trouver un antidote une fois qu'on a démoli le fournisseur officiel. Alors le plus simple était quand même de négocier, et même si je rejoint assez Izya sur le niveau des méthodes de l'autre taré, les boulots ou j'ai décidé de l'aider sont finalement assez anodin...


Devant nous les navires mangemondes se séparent, pendant que le premier accoste coté glace à l'entrée du lac circulaire qui forme le centre de l'ile, l'autre oblique vers la zone de lave et l'autre extrémité du lac, la ou reprend le canal qui sépare les deux zones.

-Je me demande comment ils comptent atteindre la base de Ravrak. D'aprés Glutonny elle est au centre du lac, loin sous l'eau... Ralentissez les gars ! On va éviter de rentrer dans le lac...

Les machines ralentissent, les roues cessent de battre puis commence à tourner lentement à rebours pendant que le cuirassé ralentit sur son ére et se préparer à s’arrêter avant le bassin.

Coté Mangemonde on accoste, et l'une après l'autre quelques silhouettes monstrueuses descendent des navires, entourés de leurs esclaves, armes brandies, les monstres se dirigent vers le bord, et a grands coups de masse haute comme des maisons, entreprennent de... démolir le bord ?

-J'ai l'impression qu'ils veulent bloquer le canal... Mais je vois vraiment pas pourquoi...


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Il n’y a clairement jamais de repos pour les braves. Sitôt l’affaire de Karakuri classée, de par les réseaux de renseignement de la marine, et grâce aux prisonniers capturés sur la tortue, la suite du plan de Gluttony nous a été révélée. J’ai bien fait de garder Lily Heisenberg, la chimiste de l’équipage de gluttony, en un seul morceau. Son nouvel objectif, auquel elle aurait potentiellement pu participer aux côtés des Mange Monde aurait été de s’en prendre aux installations de Ravrak sur Punk Hazard. Bien sûr, une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule. Alors que l’on faisait notre rapport auprès de Kenora, elle à reçu l’information que Red en personne serait en route pour Punk Hazard. Hors d’elle, elle nous a donc ordonné de nous occuper de la situation. Elle n’avait aucune envie, et probablement personne au monde, que Glutony ou Red mettent la main sur les secrets cachés au sein de Punk Hazard. En d’autres occasions, elle aurait laissé les empereurs laver leur linge sale en public comme il leur était coutumier de le faire, mais d’après les calculs de ses services de renseignement, bien que Ravrak ait envoyé une flotte en direction de Punk Hazard, il serait probablement trop tard, ou du moins après nous Quoiqu'il en soit, savoir qu'une flotte de la marine se dirige vers ses pénates pourrait le motiver.. Elle a donc demandé à ses électrons libres, ses chiens fous préférés, d’utiliser tout moyen à disposition pour éviter le pire scénario. Le mieux serait que les trois forces criminelles s’écharpent sur l’île, mais ce n’est pas avec de l’optimisme que l’on protège le monde, C’est avec des grands coups de marteaux.

Pour mener à bien cette mission, nous disposons des forces que nous avions pour l’île de la tortue, et il nous a été donné un point de rencontre au passage de Redline pour refourbir nos munitions troupes, ainsi que de se faire rejoindre par une équipe de la scientifique. J’avais déja eu une bonne expérience avec ces larrons lors de mon premier passage sur Karakuri, c’était donc un plaisir de pouvoir à nouveau compter sur leur soutien. Il n’y a pas à dire, lorsque Kenora nous a ouvert les portes de l’amirauté, elle a chargé nos épaules d’un énorme fardeau, mais nous a surtout donné les armes pour conduire nos obligations au mieux. Il faut dire que l’état major de notre flotte combinée à Ethan et moi devient impressionnante. Il nous manque juste Jakku, mais apparemment, il serait trop occupé à repasser ses chemises pour prendre part à notre chasse. Qui aurait cru un jour que dans la salle de réunion du navire amiral de Ethan serait rassemblé autant de personnel qualifiés. Un colonel d’élite et ses adjoints, dont un ancien colonel, un vice-amiral et ses adjoints, des crânes d’oeufs de la scientifique, une ancienne du cipher Pol et soeur d’Ethan, ainsi qu’une tripotée d’officier de l’élite et de la régulière, certes subalternes, mais chacun représentant d’une flotte ou d’un bâtiment. C’est presque réjouissant d’appuyer sur le petit bouton, être mis en contact avec le cœur de la marine, dire simplement “Nous avons besoin de renforts” “combien ?” “tous” “a vos ordres amiral”. On peut dire ce qu’on veut de Kénora et du Major, mais ils n’usurpent pas leur titre. Historiquement, l’élite et la régulière se sont toujours plus ou moins tiré la bourre, et fait les choses de manière plus ou moins indépendante. En créant notre trio qui allie élite et régulière, ils sont parvenus à créer des opération où les deux faces de la marine coopèrent, il ne nous manque plus que la sous-marine et l’aérienne, et on se retrouvera avec une des plus grandes forces de frappes coutumières que la marine pourra déployer.

Et dire que dans cette salle sont réunis sans doute les futurs de la marine, des officiers du nouveau monde dont on entend parfois parler, d’autres qui ont des idées farfelues ou trop orthodoxes, mais tous des soldats de qualité. On avait eu l’idée avec Ethan de ne pas considérer les forces subalternes appelées en renfort comme de simple bouches-trous mais comme des officiers compétents qui pouvaient nous servir. Le but de la réunion était simple, comment préserver le monde des expérimentations des erreurs de la marine, récupérées par un empereur. Les plus véhéments proposèrent de tout simplement bombarder l’île à la manière d’un buster call, d’autres plus sournois de s’assurer à ce que les différents criminels s’écharpent dans la joie et l’allégresse. Tous se rendaient compte qu’il ne s’agissait pas d’une opération ordinaire, vu les forces en présence, nous pourrions avoir de nombreuses pertes pour pas grand chose. L’optimum serait une opération qui nous demande le moins d’efforts, mais avec le plus d’impact. au détour d’une conversation, je prends congé du conciliabule, accompagné de l’Ankou, mon subalterne spécialisé dans la traque et le renseignement. J’ai une idée peu orthodoxe, pas du genre que l’on annonce en public. L’avantage de mon rang en tant que supérieur à rang égal avec Ethan est que je peux le laisser gérer la réunion, de toute façon, il ne reste plus qu'à transmettre le plans aux subalternes .De mon point de vue, les confiner sur l'île ou couler tout navire sortant serait le plus efficace, mais pour ça, on aurait besoin d'une ruse ou deux

Je rejoins donc à mon bord la cellule offerte à Lily Heisenberg, la subalterne de Glutoony capturée à Karakuri. D’après son avis de recherche, la demoiselle devait être ravissante, une rose avec des épines. Mais ce n’était plus le cas, les dégats que lui avaient laissé les Sandstorm et notre affrontement l’avait laissé marqué. Ses cheveux n’était plus que des plaques cassantes et son corps était couvert de brûlures allant du second au troisième degré. Les toubib avait causé de brûlure chimique,perso, je n’y vois que le tribu du feu. Ensuite, l'interrogatoire que lui avait passé mes hommes n’avait pas arrangé son état. Malgré tout, il y avait encore du feu dans ses yeux. Je dépose un escargophone sur la table.

-Heisenberg, j’ai un marché à te proposer. Refuse et je t’envoie dans le pire des bagnes et éclopée, accepte et sois efficace et je te rends ta liberté. D’après nos renseignements, le Red a décidé de profiter des Manges-mondes pour s’emparer des installations de Ravrak. Il pourrait même décider de les fumer pour répondre à la Corsair race, le destin de tes potes reposent sur toi.


J'ignore si ce sera utile, mais je ne serai pas contre à ce que les troupes de Glutony et de Ravrak se mettent à taper sur le Rosignol, cela nous épargnera pas mal de travail. Au pire, ça fera un crash test pour voir ce que tourner les uns contres les autres pourrait donner. Dommage qu'on ait personne du Malvoulant dans les cales. Je me demande aussi si le léger fluide royal que j'ai utilisé avec mes paroles me rendra assez convainquant... au pire, en tant que petit génie de Glutony, elle sait sa valeur, et la valeur qu'elle est pour son chef.


Dernière édition par Yamamoto Kogaku le Sam 20 Aoû 2022 - 9:48, édité 1 fois
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    Glutonny avait donc décidé de passer à la vitesse supérieure. Karakuri ne représentait que l’une de ses nombreuses folies. Depuis son affrontement contre un Jiménez zombifié, Ethan avait en tête de réduire au silence cette monstruosité. Les informations par l’une de ses scientifiques, Lily Heisenberg, capturée sur la tortue, furent d’une importance capitale. Il fallait qu’elle n’avait pas été épargnée depuis sa capture. En plus d’un état déjà bien délabré, les interrogatoires furent loin d’être courtois. Parfois, le vice-amiral se chargea lui-même de l’interroger, jouant avec les limites de l’inconscience. Quant un Levi avait quelque chose en tête, rares étaient ceux qui pouvaient se vanter de les avoir arrêtés.

    Accoudé sur son bureau, les doigts croisés de telle sorte qu’il puisse poser le menton dessus, le vice-amiral songea à la suite. Kenora ordonna une expédition punitive de leur part. L’équipage des Mangemonde n’était déjà pas un cadeau, mais s’occuper de Red, Izya et Jeska rendait l’exercice délicat. Il eut l’occasion d’affronter Jeska lors d’un tournoi organisé dans l’année. Les deux autres semblaient tout autant dangereux. Foncer dans un combat perdu d’avance n’effrayait pas réellement le vice-amiral. Le surpassement de soi-même se déroulait toujours dans des moments critiques, alors cette l’idée l’excita plus que tout. Il sortit de ses songes quand il anticipa l’arrivée d’un de ses officiers : le commodore Daniel Mattlefield.

    « Mozart vient de me confirmer que la flotte du colonel Kogaku est prête à partir. Nos rangs sont également renforcés par de nouvelles arrivées.
    - Des potentiels intéressants dans l’arrivage ?
    - On pourrait être surpris, rétorqua le commodore. Vue le carnage dans lequel on s’engouffre, certains vont certainement nous étonner, se surpasser pour leur survie.
    - Et toi ? Tu es prêt ?
    - Plus que jamais.
    - On n’a jamais évoqué le sujet, Danny, mais si l’un de nous deux venait à…
    - Une telle chose n’arrivera pas maintenant, coupa sèchement le commodore. Il nous reste tant à faire. Je ne mourrai pas sans avoir revu une dernière fois le sourire de Claire. »

    Ethan acquiesça en guise d’affirmation. Claire Beauchamps, mystérieusement disparue du jour au lendemain, sans donner de nouvelle. Ils vivaient tous les deux sur Saint-Uréa, heureux. Levi promit à son meilleur ami de l’aider à la retrouver. Il gravit les échelons en partie pour cette cause. Au plus il aura d’informations entre ses mains, au plus il pourra l’aider. Pour l’instant, elle était aux abonnés. Évidemment, plus le temps passait et moins les chances de la retrouver existait. Ethan le savait mais ne pouvait le dire à son ami. Quoi que bien plus posé que lui, Daniel s’en doutait certainement, pour son plus grand malheur.

    « Si tout est en place, reprit le membre de l’amirauté, tu peux ordonner le départ des troupes. Dans une quarantaine de minutes, lorsque nous bien au large, j’organiserai une réunion avec les officiers pour discuter de la stratégie à appliquer sur place. »

    ***

    Levi se retrouva aux côtés de son fidèle allié de l’élite, le colonel Kogaku, dans une des cellules de son navire où résidait Lily Heisenberg. Ils se regardèrent en jugeant son état de délabrement. Ce n’était pas beau à voir, mais Ethan ne ne regrettait absolument rien. Ce n’était rien en comparaison à ces corps devenus mort-vivants. Il ne ressentait absolument aucune compassion pour cette femme. Par ailleurs, cette nouvelle tentative pour obtenir d’elle ce qu’ils désiraient, ne verrait certainement le jour et cela ne l’affecta guère. Ces créatures ne méritaient que malheurs et labeurs pour se racheter. Naturellement avant de mourir.

    « Ne tente aucune ruse, Lily. Si tu as encore toutes tes dents, c’est uniquement parce que ma cheffe a demandé que tu les aies encore dans l’éventualité où tu retrouverais ton patron. Mais cette éventualité ne sera possible que si tu nous aides, conclut le vice-amiral. »

    L’escargophone se trouvant face à elle, l’hésitation demeura quelques instants. Puis, d’un geste décidé, elle s’en empara. Elle appela un dénommé Magnus, contremaître de l’équipage chargé de cette expédition.

    « Lily ? T’es en vie ? J’ai entendu que la marine a envoyé du lourd sur Karakuri et qu’ils vous avaient fait la peau.
    - …
    - Lily ?
    - Ils nous ont fait la peau. Je m’en suis sorti par je ne sais quel miracle. Quand je me suis réveillé, j’étais à moitié brûlée, dans un navire avec quelques survivants. On nous a sans doute pris pour mort.
    - Dieu soit loué.
    - J’ai l’intention de vous rejoindre. L’opération suit son cours ?
    - Toujours. On a même une escorte VIP. Le Rossignol est avec nous. »

    Ethan et Yamamoto acquiescèrent. La présence de Red était maintenant confirmée. Lily devait continuer.

    « Le Rossignol ? C’est une blague ? Vous lui faites confiance ?
    - Bah tu sais, on l’a aidé, donc il nous rend la monnaie de sa pièce.
    - Magnus, je ne le sens pas du tout. Il aurait pu nous aider sur Karakuri. Ce qui l’intéresse, c’est la technologie présente sur Punk Hazard. Il va nous doubler, j’en suis sûr. »

    Un silence s’installa.

    « Magnus, reprit Heisenberg. Écoute-moi bien. Va falloir être réactif. J’arrive le plus rapidement possible avec ce que j’ai récupéré d’hommes. Retardez Red et ses hommes le plus longtemps possible. Ravrak va certainement envoyer son armée de son côté. Hors de question que l’on se fasse devancer. Glutonny ne nous le pardonnera jamais. »

    Le contremaître sembla très embêté par la situation. Mais le simple fait d’imaginer la colère de l’ancien corsaire l’entraîna à accepter. Quelques temps plus tard, Mozart annonça à travers les escargophone récepteurs que les navires approchaient Punk Hazard. Précis, rapides et concis, c’était ce que le vice-amiral se répéta sans cesse. Faire durer les affrontements entraînerait de grosses pertes.


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Widdershins
Ash

De feu, de glace et de poison

Contrairement à ce que notre formation avait exigé de nous, nous n’étions pas au timon de la nef qui fendait l’eau en direction de Punk Hazard. Après tout, nous n’avions pas été envoyée ici à des fins pacifiques. Notre première affectation officielle et non une mission acceptée de notre plein gré s’était révélée être en dehors des Blues et s’annonçait dangereuse. Quelle ironie, deux ans d’étude, et nous n’avons même pas eu le temps de fêter notre libération avec nos camarades. Enfin, il fallait s’en douter.

Elle consistait à arrêter des pirates ainsi que… une horde de zombies ? Et bien pour une première, c’était exotique. Nous révisions nos gants de combat pour la trentième fois depuis le début de la traversée. Une certaine appréhension mâtinée d’une forme d’excitation s’était emparée de nous. Nous resserrions des engrenages, graissions des pistons, et une fois notre esprit rasséréné, nous remontâmes sur le tillac, assez tôt pour entendre l'annonce du rassemblement ordonné par l'Ingénieur général. Cela fleurait bon le discours. Il nous surplombait depuis le gaillard arrière.

— Soldats de la scientifique, ingénieurs, médecins, la bataille est à notre porte. Nous avons été mandaté pour assister la régulière et l'élite. Nous transportons dans nos cales des bombes sous-marines et de surfaces afin d'entraver les mouvements de repli de nos adversaires. Notre objectif est de saturer l'entrée du canal séparant les deux parties de l’île. Tandis que d'autres navires et sous-marins se chargent des autres points de sorties potentiels. Noust attendons le meilleur de vous. Illustrez-vous dans cette bataille qui devrait être dantesque, capturez ou éliminez le plus de pirates possible et vous reviendrez avec les honneurs ! Pour la Marine !


Les collègues qui se trouvèrent autour de nous s'extasièrent, lancèrent des cris de hargne, et nous les suivîmes. Nous voulions en découdre, indéniablement une bestialité certaine s'était réveillée en nous. Nous fîmes regrouper avec d'autres sous les ordres d'un ingénieur en chef, notre mission du moment était de larguer le maximum d'explosif quand le signal serait donné.

Après en avoir ramené le plus possible sur le pont médiant grâce à notre équipement mécanique auprès de notre binôme, nous installâmes la première charge sur l'engin d'expulsion situer en face d'un hublot. Un sourire malicieux poignit sur nos lèvres et un frisson parcourut notre échine. Les choses allaient se révéler intéressantes, nous en étions convaincue.

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Agitant la petite boîte de pilules sans y réfléchir, Helena toisait l’île paradoxale qui approchait au loin, le panache de fumée de son cigarillo se mêlant quelque peu avec les volutes de fumée et le blizzard qui couvraient les deux moitiés de Punk Hazard. « Pas de repos pour les braves », disait le colonel Kogaku; si Helena avait sur que sa définition des braves incluaient les gens avec une douzaine de fractures au torse et doivent porter une attelle 24h sur 24, elle aurait bien aimé être classée parmi les poltrons. La bataille de Karakuri avait été une victoire pour la Marine et une occasion d’en apprendre plus sur les plans de Gluttony; notamment, que sa prochaine cible seraient les installations scientifiques de Ravrak sur Punk Island. Quiconque connaissait un minimum le Nouveau Monde savait que l’Immortel avait récupéré à son compte l’ancien fief de César Clown, mais où exactement et surtout ce qu’il y faisait, c’était une autre histoire. Une autre histoire que les super gros poissons de la piraterie comptaient percer à jour.

Sitôt rentrés de Karakuri, Kogaku et Levi avaient eu le plaisir de se faire trimbaler dans le bureau de Kenora pour en ressortir avec un objectif simple : empêcher quiconque arborant un Jolly Roger de s’emparer de Punk Hazard, peu importe combien il faudrait jeter de corps arborant le chapeau frappé d’une mouette dans la moulinette pour y arriver. Les noms exacts des pirates intéressés n’avaient pas été communiqués aux soldats, mais les noms de Gluttony et Red revenaient bien trop souvent dans la conversation pour être de simples rumeurs. Ethan et Yamamoto qui recrutaient à tour de bras parmi toutes les branches de la Marine ne faisait qu’ajouter à l’impression que ce qui se passerait sur l’île mi-enfer brûlant mi-enfer glacial allait faire passer Karakuri pour un pique-nique; doublement quand Helena, qui jusqu’à 3 jours du départ respirait encore avec un tuyau dans le nez, reçut l’ordre d’être de la partie avec juste une attelle et des antidouleurs comme lot de consolation !

Si la réunion entre officiers ne donna à première vue rien, De Ruyter savait que la chimiste folle que le pirate sablonneux et son ami avaient combattue s’était fait capturer par la Marine; si cette dernière était prête à collaborer… L’idée que les troupes de l’ancien Glutonny acceptent de « s’associer » avec la Marine était risible, mais entre faire chier Red et damer le pion à la Marine, l’ancien corsaire verrait vite où était son intérêt principal. C’était ça de pris. De son côté, la scientifique allait aider en rendant les canaux de l’île impraticables en y lâchant des tas de mines anti-navires, Quand à la régulière, son but serait d’enfermer tout ce beau monde dans le canal principal. L’élite, elle, profiterait que les flibustiers soient piégés au centre de l’île pour faire pleuvoir l’artillerie sur eux. Si tout se passerait bien, en plus d'être la séquelle du légendaire duel entre Akainu et Aokiji, Punk Hazard serait un cimetière d’épaves pirates d’ici l’heure du dîner. Si tout se passait bien, évidemment, pensait Helena en dirigeant les troupes préparant les munitions.
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Foutues grenouilles. Enfin ce n’étaient pas elles, le problème principal. Ces batraciens n’existaient sans doute même pas.
Mais foutues grenouilles quand même. Le souvenir de leur museau mesquin paraissait désirer la narguer.

Elle n’avait pas voulu savoir où était retenue Lily et ce qu’on lui faisait exactement subir. Si les rumeurs avaient peut-être pu l’en informer, elle avait tout fait pour ne pas y songer. Bien que les mauvais traitements étaient nécessaires et assuraient des réponses de la part de l’alliée de Gluttony, la résurgence de fantômes de douleurs similaires mais non semblables encore trop fraîches aurait risqué de se faire pire.
Les nuits n’étaient déjà pas obligatoirement bonnes ; autant s’éviter de même imaginer dans quel état la mauvaise sylphide à la chevelure colorée se trouvait et de prendre le risque de compatir, même un minimum.

Une fois leur destination connue, au lieu de se rendormir confortablement, donc, ou de s’inquiéter pour le sort d’une ennemie qui ne méritait aucune pitié, Lydia avait temporairement mis à profit son temps libre nocturne pour tenter d’obtenir une vision sur ce qui les attendait. Et sa capacité déconnante, alliée peut-être à un manque de sommeil, avait mis du temps à réagir.
Plus de deux cartes, quinze feuillets remplis de dessins bâtons pas droits censés représenter l’île, quatre gribouillés d’Ethan et de Yama à qui mieux-mieux, un de son propre prénom - par désespoir - et trois d’un mélange de tout cela avaient été nécessaires avant d’obtenir une réaction. Une unique scène aussi délirante et incompréhensible que totalement inutile. Comme si l’encre avait juste décidé de lui faire à son tour un pied-de-nez ravi.

Les nombreux autres essais qui avaient suivi cette vue étrange s’étaient révélés tout aussi infructueux que la plupart des précédents.
Avec un empressement frustré, la devineresse de pacotille avait fini par déchiqueter toute trace de ses tentatives, avant d’envoyer le plus discrètement possible valser les confettis ainsi obtenus dans l’océan en une pluie pâle.

Punk Hazard n’était plus qu’à quelques jours de là, quand, finalement, à force d’y repenser, elle avait fini par demander : « Est-ce que cela te parle, s’il te plaît, une… plante à bulbe touffue, assez haute, aux tiges cannelées, aux fleurs en ombelles et avec des épines ? » au premier visage amical qu’elle avait croisé en descendant aux cuisines. La marine ainsi apostrophée avait ri sans comprendre.
Croyant sans doute à une blague mal formulée, mirant ses cernes, elle lui avait jovialement conseillé de se reposer tant qu’elle le pouvait encore, au lieu de songer à la nature. Mais, se rappelant soudainement pourquoi elle n’avait presque jamais parlé de voyance à autrui, la lieutenant était à la place partie bêtement quoique courtement bouder. Enfin. Une nuit de sommeil à peu près correcte cette fois plus tard et tout avait été oublié. Jusqu’à maintenant.

Elle passa une main dans ses cheveux, effleura l’une des petites cicatrices qu’on avait dû lui rajouter, suite au passage sur Karakuri. Le stress de la bataille à venir, allié à la dose d’adrénaline, lui remémorait la vision dans son entièreté à présent que le bateau avançait royalement dans le canal, suivi par d’autres.
Peut-être que j’aurais dû en parler au moins à Daniel. Même si tout va bien se passer, n’est-ce pas ? Ethan et Yama savent ce qu’ils font. Ou pas : le bras de son frère n’avait pas besoin d’avoir en tête un espèce de végétal épineux qui brûle, dévoré par plusieurs flammes, mais ne se consume. Le tout avec sept perles qui en gouttent, changeantes, opaques ou transparentes. - Certaines finissant avalées tout rond par des grenouilles.

Lydia avait beau savoir que le tout n’était pas obligatoirement véridique, inconsciemment, comme pour essayer de la distraire des monstrueux pirates qu’ils allaient affronter et depuis qu’ils s’étaient engagés dans les parties navigables de l’île, son regard s’était mis à chercher des batraciens de temps en temps sur les rivages lointains. Savait-on jamais, si ce symbole-ci était en fait tout sauf symbolique. Ce n’était dans tous les cas pas ici qu’elle risquait de trouver des fichus trucs ressemblant à des bulbes pleins de feuilles longilignes avec des épines. Ou même des perles. Du feu, par contre…
Certains soldats chuchotaient maintenant, eux totalement attentifs à quelque chose qu’elle ne perçut pas tout de suite. Bref, sa recherche de crapauds ou équivalent - infructueuse, cela allait sans dire - lui avait visiblement déjà fait rater quelque chose d’important. C’était frustrant. Enfin. Sans importance aussi, tant qu’elle se concentrait à partir de cet instant. Normalement.

On approchait de l’embouchure menant au centre et ordre avait été donné de temporairement ralentir. Juste ce qu’il fallait pour remettre une Lily en action. Un nouvel appel par escargophone fut passé, pour tenter de persuader ses alliés que oui, tout ce qui arrivait sans exception était à ses ordres complets.
Des renforts auraient été trouvés en route, victorieux. Assez pour avoir pris des vaisseaux du gouvernement mondial en nombre, plus ou moins déguisés depuis. Ce fut si gros, c’était si espéré, que cela sembla passer après quelques minutes de dialogue enthousiaste.

En résumé, elle continua à se montrer docile, malgré l'absence de regard ami autour d’elle. Ses blessures n’aidaient guère, et les présences trop proches d’un Yamamoto et de ses sbires lui rappelaient sans cesse qu’elle ne ferait pas le poids en cas d’erreur de sa part. Au final, dans l’état des choses, l’arrangement promis n’était pas non plus si mauvais que cela. Ou peut-être estima-t-elle que ses collègues debouts dehors n’auraient strictement aucune chance de lui venir en aide, si les mouettes se mettaient à les canarder.
Difficile de subsumer en une seule explication logique ce qui la poussa réellement à prendre la décision de continuer à aider ses ennemis. L’espèce de lasagne qu’était le plan des marines continua en tout cas donc à se mettre en place doucement grâce à cela.

Lentement, puis plus prestement, les bateaux et autres moyens de navigation s’engagèrent davantage vers le danger principal.
Et s’il fallut peut-être usiter d’un peu d’armement dans certains embranchements, grâce à la persuasion d’une alliée de Gluttony bien amochée, ce fut uniquement pour détruire quelques pierres jetées trop tôt et qui empêchaient un passage sans dégât assuré.
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Quand on a des géants de son coté tout ouvrage prend moins de temps. En effet, ils ont obturé les deux sorties du lac en moins d'une demi journée. A la fin, pour se récompenser ils eurent le droit à un petit plaisir : chacun des géants à pris un esclave humain et l'a mangé comme je consommerais une friandise. Je ne peux m'empêcher de frémir d'effroi malgré que je sois du coté chaud de l'île. Ces types sont des malades, aux autres d'un autre grand malade, et les humains qui le vénèrent sont aussi sévèrement atteints pour se laisser bouffer comme des bonbons. Et je pourrais me rassurer en me disant que de mon coté au moins on est sains d'esprit, mais bon, il y a Red et Izya, donc, encore une fois la logique et le bon sens vont être ma chasse gardée… je soupire… on est mal barrés.

Et je ne pensais pas si bien dire! Car peu de temps après, je réalise que c'est l'ancien vice amiral zombifié Fuku Teitoku qui est aux commandes! Il commande "oficiellement" cette mission bien qu'il semble évident que, si les géants le voulaient, ils n'en feraient qu'une bouchée. C'est dire la crainte que leur inspire l'ex-corsaire! Et voilà qu'une de ces gargantuesques créatures qui répond au doux nom d'Ivar le Sanguinolent je penche au dessus du lac et boit. Et je dois m'avouer bien surprise de voir à quel point il a soif… mais… ce n'est pas de l'eau salée? C'est un spectacle assez répugnant, je vois le géant enfler comme une tique, le niveau du lac central baisser petit à petit quand soudain, les restes d'une structure se dessinent à la surface de l'eau.

Une base secrète!

A voir si c'est celle de Ravrak ou si c'est juste un laboratoire de Caesar Clown que personne n'a jamais découvert jusqu'à présent. Il y a bien une entrée, mais, de taille humaine. Et je dois m'en avouer fort réjouie! Encore quelques gorgées et le bassin artificiel est vide. Sans attendre, je descend dans la fosse et je vois le fameux Ivar se redresser et éjecter toute l'eau qu'il a bue vers la partie brûlante de l'île créant un épais nuage de vapeur qui a vite fait de plonger l'intégralité de l'île dans un brouillard à couper au couteau. Heureusement, en tant qu'ancienne aveugle, je n'ai aucun mal à me diriger les yeux fermés. Je n'ai donc aucun mal à trouver le bunker.

Je suis rejoint par le zombamiral qui m'interroge alors que je suis en train de donner de légers coups sur la porte.

"Que fais-tu?" demande le dandy.

"Je vérifie si la porte n'est pas piégée." grace à mon Echo Sonar Wave. "C'est bon, on peut y aller."

Je force l'ouverture et on se retrouve dans un sas éclairé, preuve indéniable que l'endroit est occupé et surtout que le coté sous-marin de l'endroit avait été prévu dès le départ. Avec un petit souci cependant, pour le moment, il n'y a pas âme qui vive.

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- Ah bah... Maintenant on sait ce qu'ils voulaient faire...

Le lac devant nous est maintenant presque vide et déjà quelques géants accompagnés d'hommes se dirigent vers le centre où se cache les fondations d'un bunker alors qu'Ivar recrache une grande partie de l'eau ingéré sur l'enfer brûlant et créant un brouillard plutôt épais qui recouvre toute l'île et nous bloque la vue sur le centre du lac.

Heureusement, que ce soit Red ou moi, on possède le Haki de l'empathie qui nous permet de nous diriger malgré une vue médiocre de la situation. Haki de l'empathie qui nous apprend soudainement que nous ne sommes pas seul du tout a venir sur cette île...

- Je ressens des présences devant et derrière nous...
- Faut croire qu'on est plus seul dans le coin...
- Ravrak ?
- Si c'était lui, il serait déjà venu à notre rencontre...
- Hm... Qui que cela puisse être, ils semblent nous avoir pris en tenaille... Non pas que ça m'effraie d'affronter qui que ce soit, mais je trouve ça bête de risquer nos vies contre des ennemis inconnus avant d'aller tabasser Teach.
- Certes, mais ça semble un peu tard pour y penser.
- Pas tellement. Je peux faire voler l'usage modéré de la force jusqu'à la mer en passant au dessus de l'enfer brûlant. Au moins, si il est au large, on risque pas d'avoir de problème pour abandonné les mangemonde en cas de problème.
- Tu peux vraiment faire ça ?
- J'ai une tête a proposé des plans irréalisables ? Oui je peux faire ça. Mais ça veut dire que je te laisse la destruction du labo...

Dommage, j'aurai bien mis un mot à l'intérieur du genre "Petit cadeau d'une fille qui a été abandonnée" ou juste "Mon cher père, sache que je t'en veux toujours d'avoir préféré un connard d'empereur à ta propre fille et ton meilleur ennemi, laisse moi donc te montrer à quel point tu t'es planté. Bisous, Izya Tahgel, oui j'assume ton nom comme tu voulais m'assumer en temps que fille, alors revient bordel." Mais ce serait peut être un peu trop long ?

Et puis, est ce vraiment une bonne idée d'aller provoquer Ravrak maintenant, juste avant d'aller affronter Teach ? Donc c'est peut être mieux que je gère notre fuite...

- Alors fait le et rejoins nous après histoire de laisser une trace de tes griffes quelques part.

Mon cœur fait un bond dans ma poitrine sous ces mots, ravivant une nouvelle fois la flamme qui brûle pour Red dans mon cœur, Red qui me comprends et sait si bien ce que je veux faire. Mais cette flamme se ternit bien vite au souvenir du fait que monsieur ne ressent clairement pas la même chose pour moi. Parce que c'est un "nous" que je dois rejoindre... Composer de lui et Jeska.

- Soit, je vais faire vite...

Et l'instant d'après, je ferme les yeux une seconde en écartant les bras de mon corps pour créer des nuages sous le navire. Nuages qui le font alors décoller lentement hors de l'eau avant de se diriger vers le dessus de la demi île brûlante. Et me regardant faire un instant, Red décide ensuite de filer vers le centre de Punk Hazard pour rejoindre celle avec qui il a décidé d'être...
Soit pas moi.

Mais malgré ma tristesse, histoire d'être certaine de ne pas être visuellement repéré, je me transforme en hybride pour laisser filer du brouillard en même temps que je me déplace, épaississant largement celui autour du navire volant au dessus de la terre, filant vers la mer, loin des embouchures des canaux qui séparent l'île en deux.


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-J'aime pas ça du tout...
-Tu n'aimes jamais rien Baker, tu n'es que mauvais esprit et pessimisme.
-C'est la faute de Marvin. Avant c'était lui qui s’occupait de ça.
-Je peux dire qu'on va tous mourir ? Mais c'est statistiquement improbable.
-Et en plus il fait de l'humour maintenant ! Mais moi ce que j'en dis c'est qu'un bateau c'est fait pour flotter. Déjà aller sous l'eau j'aime pas, mais alors voler...
-Dis toi qu'on vogue sur des nuages ?
-La dernière fois qu'on a fait ça on a fait une chute de plusieurs milliers de mètres !
-Vingt deux mille neuf cent pieds.
-Et ça va non ?
-En plus on va faire une cible parfaite pour toutes les tourelles du coin !
-Mais non regarde, Izya gère le brouillard aussi...
-Et nous on fait quoi ? On te suit ?
-Restez à la manœuvre pour l'instant. On va d'abord vérifier si les marines sont la pour nous ou pour les autres. Et s'ils sont suffisamment nombreux pour courir deux lièvres à la fois...
-Nous avons déjà été vu une fois dans les parages d'une opération de Kutroshinsky. Si on prend en compte le fait que cette opération est surement la moins intéressante pour la marine, en tout cas en termes d'images, il serait étonnant qu'ils n'aient pas mis les moyens.
-Moi je parie sur Tetsuda.
-Mille Berrys sur Kenora.
-Tenu.

Laissant les trois parieurs à la manœuvre, je m'éloigne du bateau, traversant le nuage de brouillard qui nappe la zone ou commence à flotter le navire pour me retrouver au dessus du lac... Enfin, du lac. De ce qui était un lac. Vu qu’après avoir bloqué les deux accès à la mer tel une bande de monstrueux castors, le géant en chef vient de vider tout ça en le sifflant comme un vulgaire bouillon. Devenant si possible encore plus bouffi et obèse qu'avant. ça sent le pouvoir du fruit du démon, et une discrète attraction de mon pouvoir me le confirme immédiatement. Pour isolés qu'ils soient, il semble que les Mangemonde ne soient pas si coupés du monde que ça, en tout cas pas au point d'ignorer ce qui rend fou de pouvoir tous les pirates du monde...

En tout cas le lac est vide, et les monstres se rassemblent déjà en bas autour de la porte métallique que la vidange sauvage a mis à jour tout au fond.

Au delà du lac, les deux canaux sont maintenant en proie a un minutieux blocus de la marine, la bas une quinzaine de navires se sont répartis les deux couloirs, et conscients que les navires qu'ils sont venus attraper ne pourront sortir que par la, ils s'emploient à préparer une guerre de siège, et a monter deux superbes nasses tout en puissance de feu...

Je me laisse tomber comme une grosse pierre à coté de l'équipe d'exploration. Notant au passage que l'ambiance n'est pas bonne. Les géants et les hommes de Glutonny se regardent en chien de faïence, et n'ont pas l'air de me trouver à leur gout non plus, pas plus que Jeska. Le problème des équipes mixtes je suppose.

-Ivar. Fuku. Y'a une couille dans le potage. Visiblement quelqu'un à lui dans les projet du glouton, et la marine est venu en force. Ils ont bloqués les accès à la haute mer et il va falloir se battre pour sortir.
-Tu as reconnu les flottes ?
-Non. Il y a une escadre de cuirassé et des vaiseaux léger, ça sent le colonel d'élite. Sur Grand Line j'aurais dit Oko. Mais ici ?
-Des marines ? Ce sont des soldats humains c'est ça ? Parfait. Je commençais à trouver que cet endroit manquait de viande.

Putain de tarés...

A coté de moi Jeska se demande tout aussi visiblement ce qu'on fout la.

-Prépare toi à filer, cette histoire commence à sentir le sapin.


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Kénora finira par avoir notre peau c’est certain, certes on possède une force de frappe acceptable, mais face à des cadors pareils, sans un brin de jugeote on va y perdre des plumes. Si bien qu’aux abords de l’île, je décide de prendre un peu de hauteur tandis qu’Ethan se prépare à une attaque surprise. Je retrouve donc le froid perçant de la neige et des glaciers avec une certaine nostalgie. J’étais né sur une île hivernale, mais malgré tout, je remarque qu’avec le temps, j’ai fini par plus m’habituer aux climats chaud ou tempéré, si bien que je n’ai pas vraiment envie de rester plus longtemps dans les frimas glaciaux. Cela dit, entre mes sens affinés, mon empathie et ma position avantageuse, j’ai de quoi rassembler le plus d’informations possibles.

Les pirates s’étaient rassemblé autour d’un lac et étaient parvenus à monter des barrages, tandis qu’un géant était en train de finir de boire le lac ? pardon ? Depuis quand il existe des gros porcs capable d’ingurgiter des mégatonnes d’eau ? Alors, oui, je sais que les mangemonde sont dirigé par un maudit avec le fruit du glouton, mais je n’aurai jamais imaginé que son pouvoir ai de telles proportions, il sera à surveiller. Autre fait notable, un groupe de zombies, des géants et sans doute les troupe du Red. Le lac presque sec laisse voir une construction manifestement humaine, probablement leur cible ? Malheureusement, c’est à ce moment que le gros porc se décide a recracher une masse inquantifiable d’eau en direction des pics enflammés. Alors tel tout sauna qui se respecte une masse de brume chaude s’empare de l’île, gare aux chocs thermiques… ce qui est certain, c’est que sous peu, les massifs neigeux vont se couvrir d’une nouvelle pellicule de glace et on sera pas à l’abri d’averses… quoiqu’il arrive, on sera déja tous trempé avec la brume.

Cela clot la collecte d’informations, j’imagine. Mes yeux ne voient pas plus loin que le bout de mon bras, mais je garde une ouïe et un odorat hors norme, cela ne me dérange pas outre mesure. Quoi qu’il en soit, je ressens une présence forte en porter d’autre vers le ciel, dans la direction des flammes, je fais une note mentale de laisser Ethan s’en charger. C’est ça la force de l’esprit d’équipe, on se connait suffisamment, et on a suffisamment l’habitude de sentir nos auras respectives qu’il n’est parfois même plus nécessaire de communiquer pour prendre des décisions. Je ressens alors nos autres ennemis du jour prendre position autour de la construction, et une série de sons métaliques m’informent qu’ils tente sans doute d’y pénétrer… j’imagine qu’il s’agit des labos… erreur ? manque de planification ? quoi qu’il en soit, ils sont à présent fait comme des rats. Le brouillard est certes gênant, mais nous possédons la discipline pour agir même dans les nuits les plus noires.

La tactique la plus efficace sera de rompre les barrages, l’eau de mer suffira à régler le compte de tout ceux qui ont cherché à vider le lac, et point bonus, le labo sera certainement innondé, pour peu que l’on agisse assez vite, ou que les pirates soient aussi inconscient du danger que je l’espère, ont assez endommagé le sas du laboratoire pour qu’il ne se referme plus. Je ressens aussi une perturbation de plus en plus grandissante parmis les pirates, les géants profiteraient ils de la brume pour bouffer leurs alliés, ou les pirates du gloutons suivant les conseils d’Heisenberg profiteront de la brume pour frapper les "traîtres" ? Quoiqu’il en soit, il faut agir vite, ils sont conscient de notre présence, le brouillard masque nos forces, on possède donc juste assez d’avantages pour faire quelques coups surprises. En échange, a moins que nos ennemis remontent le fleuve, ou les terres brulantes ou gelée, on est relativement à l’abri, pour peu que nos empathique reste à l’affut.

Je me pose donc sur un des navires de la scientifique que j’avais identifié plus tôt, sans leur laisser le temps de poser des questions, je leur ordonne de me sortir quelques bombes, les plus grosses, et de faire des calculs pour évaluer la force du courant une fois le barrage rompu. La plupart de nos navires sont résistants ou possèdent des roues à aubes, donc je ne m’inquiète pas outre mesure, on saura éviter trop d’emmerdes. Plusieurs d’entre eux, avaient déja commencé à préparer des sortes de lanternes assez puissante pour trancher la brume, je laisse aux scientifiques les détails de leurs pratique et me concentre sur la suite des évènements. Idéalement, le mieux serait de rompre les deux barrages, je vais donc m’en charger d’un et laisser les autres se charger du second. Je transmet mes ordres et récupère ma commande. Une série de mine sous-marines soudées à la va-vite à d’autres bombes terrestres. En somme, un bel agrégat de boules d’aciers explosives.

Par mesure de précaution, je commande à ceux présent dans mon bras du canal de faire marche arrière avec leurs roues à aubes pour prendre un peu de distance. Je prend alors mon essor. A une distance raisonnable, et recevant la confirmation par mon mini-escargophone que les marins de l’autre canal avait trouvé leur propre solution, je déchaine les feux de l’enfer. Pour amplifier sa puissance de frappe, et magnifier l’explosion, je charge les bombes d’une bonne grosse charge d’haki de l’armement. L’énergie est tellement concentrée que je ressens presque l’air crépiter autour des explosifs au fur et à mesure qu’un bouclier d’énergie couvre l’amas de métal. J’ai rarement lancé un truc de cette amplitude, mais être en l’air et ma force brute devraient suffire. Sous peu, tous pourront découvrir la puissance du “canon du colonel” qui pour une fois lance autre chose qu’un boulet ou un tronc… d’après les estimations de la scientifique, l’impact aura assez de force pour faire oublier aux atomes eux même l’existence d’un barrage… la brume devrait être en partie soufflée, et l’eau reprendra sa place habituelle. Avec le brouillard, j’ai pas de ligne de vue directe sur le barrage, le son de l’eau qui bute contre les fondations sera mon seul guide, mais bon avec assez de puissance, qu’est ce qu’un tir précis ?
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Widdershins
Ash

De feu, de glace et de poison

Un brouhaha assourdissant retentissait dans l’intégralité du pont médiant sur lequel les équipes faisaient pleuvoir les mines anti-vaisseaux. Une détonation après l’autre, nos réserves se vidaient, une détonation après l’autre, la baie se remplissait. Grâce à nos gantelets, nous pouvions procéder de manière plus rapide que nos collèges, là où ils devaient en supporter le poids, nous n’avions qu’à les soulever comme s’il s’agissait d’une vulgaire balle.

Nous tenions un bon rythme, trois envois à la minute. C’était bien plus que raisonnable. Nous faisions souvent des allers-retours pour nous réapprovisionner. Mais le dérouler des évènements se passait par trop bien, nous ne pouvions le dénier. Après une cinquantaine de propulsions, notre machine émit un bruit strident et quelques engrenages pointèrent par les rails. Il nous fallait réagir au plus vite.

– McGuffin, c'est ça ? Nous demandâmes, sans réellement lui laisser le temps de répliquer. Vite, une trousse à outils. Nous nous occupons des mines en attendant.

Un peu perplexe, il nous regarda sans comprendre. Nous nous saisîmes d'une bombe marine et la plaçâmes devant l'orifice de sortie. Nous posâmes nos deux paumes à plat et actionnâmes le système de vapeur de nos gants. D'un coup, une énergie considérable fut libérée. Plusieurs plaques s'écartèrent pour laisser passer la fumée et en un instant l'explosif se retrouva projeté à une vitesse phénoménale.

– Bougez ! Nous l'enjoignîmes une fois revenus à lui.

Nous répétâmes cette litanie plusieurs fois, autant qu'il le fallait avant le retour de notre collègue. Combien de temps s'était écoulé depuis qu'il était parti ? Peut-être un bref instant. Mais il nous parut durer une éternité. Il me tendit la boîte de matériel et recula d'un pas. Nous enlevâmes notre gantelet, qui retomba lourdement sur le plancher, le poing fermé, et ouvrîmes la trousse à la recherche d'un tournevis et d'une clef à molette.

Nous n'avions aucun accès direct à la machinerie qui régissait le propulseur. Alors, d'un coup bien placé, nous fîmes éclater quelques lattes de bois en morceaux et commençâmes à triturer les engrenages et rotors. Tandis que nous tenions fermement des dents le tournevis, et serrions avec la clef de notre main libre un rouage, notre officier supérieur s'approcha de nous, ses mains en écoutille pour se protéger du bruit.

— Lâche tout ce que tu fais et prends tes gantelets ! cria-t-il pour que je l'entende. Il y a un colonel d'élite qui veut qu'on lui ramène les plus grosses mines qui soient. T'es la plus qualifiée pour le faire en un minimum de temps avec ces engins. Il souhaite aussi un calcul sur la force de l'eau qui sera déployé par sa manœuvre.

Nous lui fîmes comprendre d'un salut que nous obéissons. Nous demandâmes à McGuffin de prendre notre place pour continuer la réparation, nous renfilâmes notre mitaine de métal et courtines dans la cale où étaient entreposées les plus impressionnantes bombes. Nous en empilâmes une dizaine avant de remonter et de voir en plein milieu du tillac cet homme imposant par son charisme et par la puissance patente qui irradiait de lui.

— On nous a informé que vous désiriez faire exploser le barrage et que vous vouliez une estimation rapide de la force déployé, notre colonel. Sachant qu'elle se fera en deux temps, nous pouvons prévoir un déplacement équivalent à une mégatonne.

Sans un regard dans notre direction, il se saisit des bombes et s'envole sous nos yeux, nos yeux ébahis. Nous avions eu vent d'exploit de la sorte, mais nous ne pensions jamais y assister aussi vite depuis notre intégration. Suivant son instruction après quelque instant pour nous rétablir de notre vision, nous participions à l'effort pour mettre le navire en sûreté.

Alors que le timonier opérait un demi-tour, nous changions l'orientation des voiles avec le concours d'autres marins. Tandis qu'ils tiraient ensemble sur le cordage du mât de misaine, nous nous occupions seule du mât d'artimon, grâce aux renforts de nos gants. Le bateau peina à s'éloigner de l'embouchure du canal, un vent contraire se mettant en travers de sa route malgré la voilure en quinconce.

Quand notre nef gagna une centaine de mètres, une détonation du feu de l'enfer retentit. Nous guignâmes dans sa direction et constatâmes qu'elle était d'une couleur étrange. Une fumée verte mâtinée d'orange commençait à prendre la forme d'un champignon. Mais le plus impressionnant s'en trouvait être le torrent d'eau et les débris qu'elle déplaça. Là où le barrage s'érigeait à peine un instant auparavant, un trou béant étant dorénavant visible. Le plancher océanique se retrouvait perceptible. Les terres avaient été mangées, si bien qu'un nouveau cratère s'était formé.

Tandis que de fines gouttes se mirent à pleuvoir sur le tillac, l'onde de choc nous atteignit de plein fouet suivi du remous de la masse aqueuse. Notre robuste navire résista de son mieux à ce déplacement inhabituel. Le bois craqua par endroit, des cordes rompirent, du matériel fut envoyé par-dessus bord. Même des hommes faillirent connaître une fin tragique, mais n'en réchappèrent que par un coup du sort.

Une fois le bâtiment stabilisé, nous regardâmes autour de nous. Voyant que tous s'en étaient sorti, nous soupirâmes, rassurée. Nous nous apprêtions à bouger quand un son désagréable résonna. Sous le poids qu'elles retenaient, l'amure du grand-mât s'étiolait filin après filin. Et alors que le dernier câble rompit brusquement, le pylône central céda lui aussi au niveau d'une faiblesse à sa base.

Avec un certain empressement, nous jugeâmes les éventuels dégâts que cette chute pouvait provoquer. Beaucoup de marins s'évertuaient à se réfugier en lieu sûr, à éviter la collision, tandis que d'autres, stupéfaits, regardaient leur fin arrivée plus vite qu'elle n'aurait dû advenir.

Ainsi, d'instinct, nous réagîmes. Nous propulsant dans les airs à l'aide d'une déflagration de vapeur, nous parvînmes à atteindre la hauteur idoine pour gérer la situation. Nous armâmes notre poing, retînmes le maximum de pression à notre disposition avant de la libérer d'un seul coup et donc percuter le mât, l'interrompant dans sa trajectoire. Au lieu de s'écraser sur le pont supérieur, il décrivit une légère courbe et heurta l'eau à une dizaine de mètres de notre localisation.

Quand nous retouchâmes le tillac, en atterrissant sur un genou, les jambes écartés et avec le poing fermé, une clameur s'éleva partout à la fois. Les hommes, heureux d'avoir échappé au pire, firent comprendre qu'ils étaient joyeux d'être encore en vie. Nous étions également contente d'un tel dénouement pour notre navire. Mais, notre esprit était irrémédiablement tourné vers l'île. Quand était-il désormais de la suite des évènements ? Sachant qu'une explosion équivalente venait de rugir à l'exacte opposée de la nôtre.



Dernière édition par Ashlinn Widdershins le Mer 26 Oct 2022 - 15:54, édité 4 fois
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    La régulière, l’élite et la scientifique agissaient tous de concert. Un beau dessin que le Vice-Amiral gardera en tête un long moment. Kenora, première femme à occuper la place d’Amiral en Cheffe, a davantage fait évoluer la marine que ses prédécesseurs. Cependant, Ethan reprochait aux « cinq étoiles » le traitement qu’ils lui réservaient, sous prétexte – sans doute -, qu’elle était une femme. Ce qu’il observait du haut de sa colline enneigée était pour lui une véritable réussite. Il ne fallait pas non plus enlever le travail réalisé par les officiers Kattar et Kogaku pour cette unification, sans lequel Kenora, toute puissante qu’elle était, n’aurait pu aboutir.

    « Nous sommes prêts, Ethan, dit le commodore Mattlefield. »

    La troupe du commodore, emmitouflée dans des tenues d’hiver, se tenait prête avec leurs fusils de précision. L’objectif étant de toucher le navire volant, éventuellement la dragonne qui tenait tout l’édifice. Ils portaient des lunettes infrarouges pour y voir quelque chose dans cet épais brouillard.

    « Tu te sens prêt pour reprendre ? Tu as peut-être perdu la main, fit le Commodore en tendant une arme au Vice-Amiral.
    - Je ne perds jamais la main, amateur, rétorqua Levi sur le même ton en refusant de prendre l’arme. »

    Daniel arqua un sourcil, étonné que son ami ne prenne pas la peine d’accepter le défi. Les premières tireurs se lancèrent. L’officier prit quand même le temps d’analyser les tirs avec des jumelles, aiguillant un peu plus les soldats. Lors de son premier tir, Mattlefield toucha la coque du navire. Il démarra la compétition sur les chapeaux de roue. Piqués, les autres tentèrent de se mettre au niveau et touchèrent, du moins en partie, différents endroits du navire en vol. Cela se compliquait donc pour les fuyards, car une fois posé sur l’eau, des trous seraient à combler pour éviter la noyade. Impatient, Ethan finit par ranger les jumelles et dégaina lentement sa lame.

    « Il ne faudra passer pour des cons devant, les autres, ma belle, murmura-t-il à sa lame. Nous avons réussi cet exploit à l’entraînement. »

    Il caressa la lame avec la paume de sa main libre, puis se mit en garde. Jambes fléchies, une devant l’autre, les deux mains empoignant le pommeau. Tous, se demandèrent ce qu’il voulait faire, excepté le Commodore qui ne put s’empêcher de rire et de le traiter de malade. D’un mouvement extrêmement véloce et rapide, le Vice-Amiral bascula son bassin de l’autre côté, puis effectua un puissant revers à deux mains. Une puissante et gigantesque lame d’air s’échappa en direction de sa cible. Celui-ci fendit la brume qui obstruait toute visibilité. Le bateau maintenant visible, les tireurs enchaînèrent les tirs.

    Les tirs de Mattlefield étaient renforcés au haki de l’armement. Qu’importe ce qu’il advenait de cette lame d’air, elle dissimulait de nombreux tirs qui poursuivraient leur destination. Plutôt que foncer seul, tête baissée, Levi décida d’utiliser les compétences de ses hommes et de les accompagner dans cette offensive. Il n'était que le serviteur des efforts de ses hommes. Le Commodore dissimula son sourire, appréciant la nouvelle position de son supérieur et ami, qui agissait maintenant davantage comme un officier qu'autrefois.
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- Altitude 77, 4 degrés ouest.
- Altitude 77, 4 degrés ouest !
- À mon commandement…



Si certains marins pestaient contre le froid de la moitié de l’île où Aokiji s’était lâché, Helena n’en faisait pas partie. Au contraire, savoir que le thermomètre était en dessous de zéro lui rappelait Boréa, et surtout le fait que ça manquait cruellement de lieux pas tropicaux près de Navarone. Mais en ce moment, la petite blonde était plus concentrée sur sa montre qu’autre chose.

Le moins que l'on puisse dire, c’était que les choses se passaient vite sur Punk Hazard. Entre les barrages et le géant qui picolait le lac, il était difficile de dire ce qui était le plus surprenant et ce qui était le plus dangereux. Le géant buveur avait sans doute senti ce problème et s’empressa de créer une quantité colossale de brume en recrachant l’eau qu’il avait engloutie sur la partie enflammée de l’île ; utiliser la purée de pois pour dissimuler l’avance des pirates vers le laboratoire aurait été une stratégie viable face à des adversaires normaux. Mais Ethan, Yamamoto et leurs ouailles étaient tout sauf normaux. Les navires marins s’étaient vite préparés pour mettre en place la sempiternelle stratégie du « tout faire péter ». La scientifique avait bricolé une gigantesque bombe que le Cerbère emporta vers l’un des barrages ; le reste était entre les mains d’Helena. En temps normal, il serait insensé qu’un simple caporal commande les tourelles d’un vaisseau de guerre principal ; mais à force de fréquenter Kogaku et Levi, De Ruyter commençait presque à être considérée comme le sidekick un peu lourd de bande dessinée à qui on pouvait confier les tâches importantes. Ou alors, ces deux-là conspiraient pour changer leur duo en un trio et lui faisaient passer des tests secrets ? Kogaku répétait assez souvent vouloir rajouter un dirigeable ou un sous-marin à sa Dream Team…

Les artilleurs du Cerbère avaient tout calculé afin de synchroniser les deux détonations. Si les barrages explosaient à un moment précis, les flux d’eau qu’ils généreraient chacun s’abattraient sur le laboratoire désormais plus submergé telles des cymbales sur un moustique. Il suffisait « juste » que les obus du Cerbère et la bombe du colonel pulvérisent leur cible en même temps. Et pour cela, Helena avait l’œil sur sa montre, pour qu’à la demi-seconde près…



- FEU !!!


Un râle de douleur sortit de la mâchoire de la Boréaline quand la vibration des tirs lui rappela ses multiples côtes cassées pas encore complètement remises. Mais la douleur laissa vite place à la joie quand une gigantesque explosion au loin dissipa partiellement le brouillard tandis que d’autres, plus mesurées, retentissaient dans la direction opposée. Le tout précédant le bruit ô combien familier de l’eau qui coule. Beaucoup, beaucoup d’eau qui coule.


L’eau, désormais libre, filait à toute vitesse vers le laboratoire de Ravrak sous forme de gigantesques trombes, emportant avec elles moult débris et surtout une partie des mines anti-navire que la sous-marine avait allégrement semé dans les canaux. Si certaines étaient déjà en train d’exploser tant la puissance du courant devait dérégler leurs détonateurs, ou elles avaient tout simplement heurté un débris quelconque voire une autre mine, la plupart se heurtaient aux murs du laboratoire et les fissuraient peu à peu. L’antre de Ravrak ne s’effondrerait pas pour autant, mais vu la quantité de maudits que recelait la piraterie de haut niveau… Le Red et ses gars allaient devoir investir dans des tenues de plongée et des pelles, si tant est qu’ils pensaient pouvoir retrouver quoi que ce soit qui aurait survécu à quelques dizaines de millions de mètres cube d’eau salée dans la figure.
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Et les barrages sautèrent.
L’eau se déchaîna alors, alpaguant au passage tout ce qu’elle pouvait. Vive et se projetant dans une seule direction, elle dessina de gros bouillons et des jets, notamment là où des mines abandonnées à sa vindicte explosaient soudainement. La coque des navires de la Marine, pourtant reculée par les ordres d’en haut, se fit de même bousculer sans douceur aucune, provoquant parfois de muettes frayeurs dans les rangs des humains concentrés.

Ainsi par exemple, plus loin, dans la masse des équipages recrutés pour l’occasion, plusieurs marins crurent-ils leur vie sur le point de bêtement se terminer. À l’instar d’autres bateaux, quelques mines sous-marines sautèrent tout d’abord plus ou moins au contact de leur bâtiment, abimant ce dernier sans pour autant le couler.
La malchance aurait pu s’arrêter là, mais il fallut donc pour eux qu’elle se dédoubla : on vit rapidement ensuite, sous l’effet de ces petites bombes et des flots chahuteurs, approcher d’un peu trop près la poupe d’un autre vaisseau allié normalement assez éloigné.

Toutes les prières et espoirs des soldats à bord, en plus de l’expérience des hommes aux barres et aux voiles, suffirent fort heureusement afin d’éviter un accident de circulation qui aurait pu mettre à mal une retraite potentielle et causer d’énormes pertes.
Dans ce cas-ci comme dans d’autres, l’historiette se termina assez bien. Si deux ou trois âmes mal accrochées passèrent bel et bien par-dessus bord, les fesses méchamment frottées de l’un des cuirassés et la proue en partie endommagée de l’autre pouvaient, elles, attendre un retour à quai dans le but d’être réparées.

Sploch. Mais les constructions humaines qui naviguaient n’étaient hélas pas seules à se faire maltraiter. Sur les côtes si différentes, ici ou là-bas, au rythme des baffes que leur foutait la flotte colérique, de petites choses se mirent aussi de temps en temps à tomber. Un morceau de glace, tout d’abord. Des pierres si fumantes qu’elles devaient toujours brûler noyées ensuite, etc, etc. En bref, de nouveaux débris pouvant causer d’énièmes dégâts.
Où que l’on soit, on pouvait potentiellement craindre, s’il n’était pas déjà trop tard et si les flots ne se calmaient pas rapidement, un glissement de terrain bien malvenu. Hors que ce soit pour un camp, le second ou le troisième, en venir à déclencher un volcan ou créer une avalanche ne devrait normalement aucunement être bénéfique. Surtout avec ce temps étrange qui les entouraient.

Et si c’était nous, les… ?
Oh, par les ailes déplumées d’un poisson volant éreinté ! Elle s’était déjà posé la question cent fois. Il n’était vraiment plus l’heure d’y songer, ni maintenant, ni plus tard dans la journée. S’ils s’en sortaient, Lydia s’offrirait le luxe d’une “discussion sérieuse” avec son don détraqué - Sisi. - dans un futur assez lointain. Mais là, tout de suite, penser à ce qu’elle avait vu ne servait vraiment plus à rien à part la distraire. Comme chaque fois qu’un truc l’ennuyait bien trop et l’empêchait de se concentrer, le dit bidule (ici la vision) fut donc cette fois totalement mis de côté.

Le tir à distance n’étant pas parmi ses compétences les plus développées, la lieutenante s’était portée volontaire afin de s’assurer que personne sur leur bateau ne passerait par dessus bord par la faute des éléments si c’était dans ses capacités. Gardant un œil notamment sur les tireurs proches de l’eau, mais refusant de rester inactive la plupart du temps, elle avait aussi rejoint la chaîne de distribution des munitions et autres gadgets qui faisaient boum ou éclairaient.
Un travail de mousse, somme toute, mais un boulot utile. Ce genre de bataille lui demeurant inhabituel, il lui aurait en effet semblé stupide de ne pas au moins aider à faire en sorte que les plus aguerris à l’exercice - ou ceux ayant des compétences indispensables - puissent, eux, faire montre de leur expérience sans risquer de manquer de quoi que ce soit et ainsi pleinement la partager.

« Tout va bien là-haut ? Tu crois que l’endroit va résister aux tirs nourris et aux explosions ? »
Les questions, presque gueulées pour être entendues, provenaient de la bouche d’un jeune marin avec qui elle avait déjà parlé. Pour toute réponse, l’ancienne cipher pol haussa les épaules et lui prit des mains la caissette qu’il venait de remonter et qui restait à distribuer. Ils se séparèrent sur ce fait. Lui redescendit prestement vers les entrailles du cuirassé. Elle se chargea d’amener tout aussi agilement à bon port les balles à tirer.

Elle ne savait pas de quel endroit le curieux garçon désirait parler. Si c’était de l’île en elle-même, la fille Lévi manquait de données. Nonobstant, s’il s’agissait du truc au fond du lac que les pirates devaient viser, elle en doutait.
Avec tout ce qu’il s’était sans doute déjà pris dans la gueule, tout ce que les sous-marins devaient continuer à envoyer, et même s’il se faisait plus solide encore que de l’acier ultra renforcé, il n’était tout de même pas assuré que ce qui l’entourait l'était aussi. Au minimum la chose devait-elle donc être sacrément bien enterrée. Ou complètement percée, au point d’être devenue impénétrable. Tant mieux.

Enfin. Son propriétaire en serait sans doute fort marri. Mais quelle idée, aussi, de laisser visiblement sans protection une de ses bases même bien camouflée. Fallait-il être rêveur pour penser que cela suffirait à la protéger. La leçon allait lui coûter cher…
Sans en connaître leur nombre, Lydia soupçonnait d’ailleurs que les assaillants n’avaient guère déjà tué tous les hommes de Ravrak présents. Malgré le temps décidément pourri, les vigies aguerries auraient sinon relevé la présence de micro montagnes de cadavres. Comme rien n’avait été déclaré, cela devait peut-être signifier que les habitants se cachaient. Pourquoi était une autre histoire à laquelle elle ne voulait pas songer.

Dans tous les cas, ceux qui s’étaient contentés de se terrer quand l’ennemi était venu piller et potentiellement les massacrer sans discrétion ne sortiraient sans doute pas de leur cachette maintenant pour les attaquer eux. S’ils n’avaient rien fait contre des pirates surpuissants, il y avait peu de risque qu’ils tentent quoi que ce soit contre une nouvelle force bien plus nombreuse et très armée.
Peut-être s’essayeront-ils tout de même un acte de bravoure, en cherchant à frapper leurs premiers attaquants si nous sommes parvenus à les blesser. Ou c’était hélas peut-être trop espérer de potentiels lâches visiblement mal éduqués.

En résumé, la Marine présente ne se mut pas, le temps que l’eau se calma à peu près. Elle attendit simplement le retour d’une sérénité toute relative, canons et armes hurlants, tirant sous et hors de l’eau dans la direction du lac pour les bâtiments les plus proches. Ou en l’air donc, comme le faisaient si fièrement Ethan et ses alliés proches.
Durant ce temps, dans les flots mouvants, en attendant l’ordre d’arrêt ou d’être à sec, quelques mains continuaient à envoyer de petits paquets explosifs joliment enrobés.
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-OH ! C'EST DE LA TRICHE ! ILS DEVRAIENT VENIR SE BATTRE !
-C'est la guerre mon gros...

Je n'attends pas plus loin que les explosions qui sonnent le glas des barrages de fortunes pour réfléchir à la meilleure façon de sortir de ce guêpier. Et quand on se retrouve au fond d'une cuvette qui va a nouveau se remplir sous peu de quelques milliers de tonnes d'eau agrémentés de mines flottantes et explosives, il n'y a de toute façon que deux directions possibles pour échapper au raz de marée, soit on passe au dessus, soit on essaye de rester en dessous...

Je n'ai pas vraiment de vocation pour les mineurs de fond et toutes les aptitudes nécessaire à un décollage rapide, comme certainement les deux ex marines a coté de moi, c'est donc vers le ciel que je m'élance d'un geppou, laissant la bande de géants a leur nouveau principal souci.

Et pendant que feu Teitoku suit mon exemple et bondit au dessus du niveau de l'eau du lac, c'est le chef des Mangemonde qui réagit le plus vite, ouvrant une bouche assez large pour engloutir un cuirassé, il croque littéralement la porte de hangar sous marine que la vidange du lac avait mis à jour, ouvrant une large brèche dans la coquille d'acier qui doit être la base de Ravrak, et plonge a l'intérieur, immédiatement suivi par tous ceux qui ne sont pas en train de courir vainement vers les bords du lac.

Dans un bruissement de vague apocalyptique, les deux murs d'eau se heurtent au milieu du lac, en un fracas encore amélioré par les mines charriées par le flot qui s'empressent d'exploser en rencontrant leurs homologues venues du canal opposés. Puis le flot s’apaise pendant que le lac reprend tranquillement sa place, mais en charriant cette fois un paquet de corps et de débris, et étonnamment, quelques trucs tellement coriace qu'ils sont même capables de résister à ce genre de déferlement élémentaire.

-Hey Barg ! T'as perdu ta masse !
-Ouais peut être, mais regarde ! J'ai trouvé cette grosse boule à pointes pour la remplacer !


BOUM

-NOOONNN BAAAARG !

On ne dirait pas, mais ces mangemondes sont dans le fond de grands sensibles...

Peu désireux de servir de cible dans le duel d'artillerie qui continue à se jouer entre les flottes de la marine et le Cuirassé volant en train de mettre les bouts, je me laisse tomber vers la terre la plus proche, Teitoku toujours en remorque, me couvrant de haki et d'un voiles de ténèbres pour assurer ma tranquillité le temps de voir venir.

-Alors, c'est qui ?
-Les flottes du Colonel Lévy et du Vice Amiral Kogaku...
-Hum, les noms me disent un truc mais je crois pas les avoir jamais croisés. Ils ont étés promus quand j'étais mort ?
-C'est vrai que vous êtes morts aussi...
-Ouais, mais moi j'ai évité la plante ridicule et l'obéissance forcée à Glutonny.
-En tout cas la situation est foutue. Il ne reste plus qu'a trouver un moyen de se tirer...
-Foutue ? Vraiment ? Il va falloir dire ça à Ivar, il est vivant et au fond.
-Il a atteint la base ? Et toujours aucune nouvelle de ses occupants ? C'est quand même bizarre...

Feu le vice amiral n'a pas le temps de finir sa phrase qu'une douzaine de capsules métalliques en forme d'obus mais de la taille de wagons de chemin de fer jaillissent soudain du lac, comme projetés par un dispositif souterrain, bondissant hors de l'eau pour venir s'échouer sur la terre, ou elles entreprennent de s'ouvrir avec force sifflement et crachements de fumée.

-J'ai l'impression que l'un de nous deux porte la poisse...




Dernière édition par Red le Lun 10 Oct 2022 - 15:22, édité 1 fois
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Bon, moi qui pensais que j’allais pouvoir explorer tranquillement un laboratoire avec mon chéri… mon plan tombe à l’eau. Littéralement. J’aurais bien aimé fermer le sas extérieur et sauver ma couenne, malheureusement monsieur le géant glouton décide de bouffer la porte, rien que ça! Du coup avec les autres grands formats qui se précipitent à l’intérieur, je ne peux rejoindre Red et fuir par les airs. Ma seule issue est maintenant la partie intérieure du sas auprès de laquelle je me précipite. Sauf que l’autre grande gueule veut nous refaire la même bêtise! C’est à dire boulotter l’obstacle.

"Ha, non, pas celle là." M’emporté-je, furieuse.

"Et pourquoi?" Tonne le geant.

Parce que si vous croquez la porte, il n’y aura plus rien pour retenir l’eau!"

"Oooooooh!" S’exclament en cœur les gargantuas. "Tu es rudement intelligente!"

Pas le temps de me laisser flatter. Surtout que ces types ont l’air d’une sacrée bande de nouilles. Comme quoi, plus c’est grand plus c’est con… compliqué! Du coup je n’ai pas le temps de tergiverser et je force la porte comme la précédente. Heureusement les deux parties du sas sont conçues de façon identiques. Je m’économise donc quelques précieuses secondes de localisation des faiblesses structurelles de l’ensemble. Une fois le sas déverrouillé, les géants s’empressent d’ouvrir en grand la porte pour faire passer leurs semblables. Et se hâtent encore plus de la fermer!

Nous voilà saufs à l´intérieur du laboratoire. Ce dernier ressemble à un mélange assez hétéroclite d’un côté il y a plein de fioles et de liquides qui glougloutent dans des bêchées, de l’autre, des consoles et des panneaux de commandes tapissent les murs. Et, au centre, un gros tube à essais avec marqué SAD dessus. J’embarque le produit, je m’étudierais tranquillement à la maison. Sauf qu’il y a une hic. Ll’endroit est désert. Étrangement, il n’est pas abandonné non plus. Les lieux sont trop propres et exempts de poussière pour avoir été laissé à l’abandon. Mes sens surdéveloppés sentent même un peu de chaleur résiduelle sur un siège. J’en conclus donc qu’il avait encore des gens ici il y a peu de temps.

Puis soudain plusieurs secousses agitent l’abri sous-marin. Provoquées par les mines, elles fragilisent l’édifice. Des lézardes apparaissent sur le plafond et de l’eau commence à s’infiltrer. Ce n’est qu’une question de temps avant que la pression de l’eau fasse son œuvre et ….

Je ne veux pas mourir noyée accompagnée de géants! Je ne veux pas finir noyée toute seule aussi! Il y avait des gens il y a peu. Il doit donc forcément avoir une issue. Les géants l’ont bien compris aussi et envisagent de retourner méthodiquement les lieux. Pas les plus malins, mais leur efficacité est bienvenue. Car on trouve un immense boyau, avec un rail de chemin de fer au fond. On a trouvé notre notre moyen de retourner à la surface! Je n’ai même pas besoin de le dire, on s’engouffre tous dans le tunnel. Reste à savoir si on va tomber du côté chaud ou du côté froid de l’île.
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- Bordel Baker, on peut savoir ce que vous foutez au juste ?!
- QUOI ?! QU'EST CE QUE TU VEUX QU'ON FOUTE AU JUSTE ?! ON Y VOIT RIEN AVEC TON BROUILLARD !
- VOUS PRENNEZ VOS PUTAINS DE CANONS ET VOUS TIREZ SUR CES CONNARDS DE MARINES !
- ILS SONT OU ?!
- RAAAAAH !

Non mais vraiment, y'en a aucun sauf moi sur ce navire qui a pensé à bosser son haki de l'empathie ? Je dois vraiment tout faire toute seule ?! Bon, très bien. J'arrête le brouillard alors ! Après tout, les marines eux ont pensé à prendre l'option !
Parfois, j'ai vraiment l'impression de pas être aidée...

Pour autant, si j'arrête de générer du brouillard, je garde quand même une partie de mon esprit concentrée sur mes nuages qui nous font volé vers le large tandis qu'on nous tire dessus au fusil. Heureusement pour nous l'Usage Modéré de la Force étant un ancien cuirassé de la marine, il faut plus que de simple balles pour l'atteindre. Et c'est il semble aussi la conclusion de la marine qui se décide à balancer une putain de lame d'air sur nous. Lame endommageant une partie de la coque du navire avant de se retrouvée confrontée à mon Argument Décisif que je dégaine à moitié juste à temps avant de me retrouvée tranchée en deux.

Et cette fois, le brouillard est totalement dissipé et les pirates de Red s'active soudainement pour la riposte, enfin, armant les canons et visant les quelques points noirs qu'un aperçoit au loin, mais aussi les navires dans les canaux qui souffrent du nouveau courant et des explosions qu'ils ont provoqué.

Quant à moi, je me place debout sur le garde corps, prenant ma forme hybride de vol pour bénéficier de ma vue de dragon agrémenté de mon empathie et imité immédiatement la lame d'air longue distance que je viens de parer. Et immédiatement après, je profite de cette distraction pour préparer une nouvelle attaque bien plus... aléatoire.

Faisant apparaitre un courant d'air dans mes mains, je le fais tourner et grandir quelques instant, renforçant ainsi sa puissance avant d'y mêler mes flammes et de libérer la tornade devant moi.
Je lance une nouvelle lame d'air, crée une nouvelle tornade de feu, puis une troisième. Et une fois fait, je me change en dragon ailée.

- Baker, files moi des bouts !

Filant au devant du navire, je choppe les cordages et décide de combiner mes nuages volant à mes ailes de plumes pour déplacer le plus vite possible ce navire vers la mer. Ce qui ne devrait plus prendre très longtemps maintenant.

Spoiler:


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