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One Piece Monted

Rappel du premier message :

One Piece Monted - Page 2 Toprch15

Le grand jour est enfin arrivé ! One Piece Mounted, le concours culinaire le plus suivi des Blues est de retour. Cette année, ils sont cinq candidats à avoir passé les épreuves de présélection pour venir se défier dans les cuisines du Baratie. Et c'est moi, Riki Etch. D. Best, qui serai en charge d'encourager et de juger les participants. Ma mission, repérer celui qui aura le meilleur potentiel et méritera donc la cagnotte réservée au vainqueur.

Jamais l'enjeu n'aura été aussi important puisque pour cette édition, la bagatelle de 30 Millions de Berrys est en jeu. Nul doute que les candidats feront de leur mieux pour décrocher le pactole.

Alors, lequel saura tirer son épingle du jeu ?

One Piece Mounted, c'est tout de suite... Après les bandes-annonces !


Hééé coupez !

Bziouuh. Ploc.


La tension est à son comble. L'émission est sur le point de commencer. Les candidats ont été pris en charge par les équipes de maquilleurs et ont fait la connaissance des visioramans qui les accompagneront tout le long des épreuves. Chacun des cuisiniers est installé devant sa planche à découper, dans la tenue vestimentaire de son choix. Les cuisines du Baratie ont été spécialement aménagées pour les épreuves à venir, offrant de larges plans de travail en inox et une variété de matériel adaptée pour répondre à toutes les inspirations des candidats. Outre les couteaux et autres ustensiles basiques, différentes qualités de four, de mixeurs, de robots extracteurs ou réfrigérants sont disponibles.

L'enseigne du Baratie est clairement lisible en logo sur une large gamme de produits. L'établissement compte évidemment sur l'émission pour s'assurer des affluences encore plus grasses à l'approche de la haute saison.

La disposition de la cuisine est telle que les candidats se trouvent répartis tout autour du plan de travail en U. Deux sur chaque branche et un à la base. Le set de matériel est disponible en cinq exemplaires complets pour s'assurer que chacun ait accès à l'outil de travail de son choix à tout moment.

Le chef Etch. D. Best, est installé, en veste règlementaire blanche, au milieu de la cuisine et toise les candidats. Il arbore les rayban flamboyantes qui lui ont conféré son style si particulier et ont joué à développer sa popularité dans les médias. Dans son dos, l'ensemble du coin chaud, avec les fours, fourneaux, et becs à gaz. Les frigos et cellules de froid sont elles à l'exact opposées. Quand aux murs longitudinaux, ils sont garnis pour l'un d'une riche collections de pousses d'herbes aromatiques et d'épices, et pour l'autre d'une immense armoire à vins, liqueurs et autres condiments liquides. Tout pour garantir à chacun une liberté d'action et de choix d'ingrédients totale.

La tension est palpable.

La régie annonce : début du show dans dix secondes !

Car oui, il s'agit bel et bien d'un direct inédit dans le monde du show télévisé culinaire.

2...1... eeet action !

Candidats, bonjour. Bienvenue dans les prestigieuses cuisines du Baratie pour cette toute nouvelle édition de One Piece Mounted ! ...

Le chef Etch. D. Best répète soigneusement son texte, rappelant ainsi aux retardataires qui auraient loupé le trailer chez eux devant leur Den Den Vision les modalités du concours. Gageant que vous avez lu ce qui précède, nous vous épargnons un rappel.

Venons-en directement au vif du sujet.

... Devant vous, se trouve un panier rempli de produits frais et locaux. Ils nous sont généreusement offerts par les cuisines du Baratie –  le Baratie, LE restaurant incontournable de la cuisine sur les Blues ! –  et sont en tout point différents pour chacun des candidats. La raison est fort simple : afin de vous présenter au public, et de me faire découvrir vos tendances culinaires, vous allez devoir, pour chacun, reproduire la recette de votre plat préféré en l'amenant à un niveau Gas-tro-no-mique ! Vous me présenterez ensuite votre plat, qui devra me convaincre de vous faire accéder à l'épreuve suivante du concours. Pour proposer la meilleure version de votre plat favori, n'hésitez pas à apporter de la nouveauté, de la folie, surprenez-moi !

Mais attention. Si votre plat préféré ne répond pas à mes critères, vous serez éliminé puisque cela signifie que vous aurez de mauvais goûts en matière de cuisine et que vous n'avez donc rien à faire ici !

Est-ce que c'est clair ?


Chef, oui chef !

Vous avez trois heures à partir de... Maintenant !

Action !
    Alors. Cette assiette.... elle est déjà presque parfaite. Il y a de tout. Le visuel, enchanteur, la finesse dans la découpe des poissons pour réaliser la rose. Le glaçage, réussi. Des associations convaincantes. Moi, je suis séduit, et c'est à ça que l'on reconnaît la noblesse d'un vrai cuisinier.


    La dégustation s'achève et c'est un boulevard qui s'ouvre pour Robina ! Néanmoins, le suspense est à son comble ! Si la seule candidate en lice semble d'ores et déjà assurée de sa place en semaine suivante, la lutte s'annonce extrêmement serrée entre tous les autres concurrents. Les jurys se rassemblent autour du chef Etch D. Best. De ce conclave émergera sous peu le nom du malheureux perdant de la semaine. Les messes basses, quelques minutes durant, sont l'occasion pour chaque visioraman de dépouiller le candidat auquel il est assigné de toute intimité pour le plus grand bonheur des téléspectateurs.

    Sur les traits fatigués, on lit l'inquiétude. L'inquiétude, c'est vendeur. Et derrière l'inquiétude, on voit le logo du Baratie et ça aussi, c'est vendeur.

    Enfin, au terme d'une petite éternité en délibérations entre ces êtres aux bras croisés et aux torses bombés, le chef Etch D. Best se retourne pour appuyer ses poings contre le passe dans une posture implacable.

    L'heure du verdict a sonné!

    Des millions de paires de fesses de par delà les océans du monde se réajustent dans leurs fauteuils.

    Alors...  Il y a pour commencer, une assiette qui s'est démarquée aujourd'hui. Beaucoup de promesses, j'envisage même de faire ma demande : cette assiette, c'est celle de Robina. Robina, tu peux venir me rejoindre de l'autre côté du passe, tu es qualifiée pour la deuxième semaine de compétition.

    Applaudissements.

    Ensuite viennent deux assiettes, qui m'ont globalement plu également. Peut-être un peu moins raffinées, mais tout aussi savoureuses. Caractérielles. Même si pour l'une d'entre elles, j'ai bien crû que ma dernière heure avait sonné. Ces assiettes sont celles du Cavalier, et de Minos. Bravo à vous messieurs. J'attends encore plus de votre part, et je sais que vous en êtes capables.

    Les deux candidats qualifiés rejoignent le chef et Robina de l'autre côté du passe.

    Il ne reste plus que Kosma et Kazuki, en ballotage. Le chef Etch D. Best prend une longue inspiration, scruté de toute part de visiocam. D'un doigt il réajuste ses lunettes et grimace presque.

    Ici, il y a eu hésitation. Deux plats fondamentalement simples, mais bons. Qui auraient mérité d'être plus élaborés sans doute. Deux plats, proposés par deux cuisiniers prometteurs, j'ai du flair pour ces choses-là. Il a fallu faire un choix. Et aujourd'hui, le candidat éliminé... est Kosma.

    Kazuki, tu peux donc me rejoindre du côté des qualifiés. Sache que ta performance aujourd'hui a soulevé autant de promesses que de questions. A toi d'y répondre par la suite. C'est à ce prix seulement que tu pourras décrocher la timbale.


    Les objectifs se retournent pour se focaliser sur Kosma. Lui que l'audience avait partiellement pris en affection.

    Alexandre, tu m'as montré que tu avais de belles intentions aujourd'hui. J'ai rarement mangé des œufs à la coque aussi bons ici. Mais c'est peut-être parce que je n'ai jamais mangé d'œuf à la coque au restaurant. Je regrette vraiment de me séparer de toi pour la suite, tu m'as l'air d'un garçon volontaire et bien intentionné.

    Je sais que ton avenir est dans une cuisine.


    L'épreuve d'aujourd'hui est donc achevée. En attendant la suite de notre émission, les équipes de One Piece Monted vous laissent en compagnie... de la Pub !

    Héé coupez !


    Dernière édition par Rik Achilia le Lun 11 Mai 2020 - 1:42, édité 2 fois
      • https://www.onepiece-requiem.net/t11858-tout-ce-qu-il-faut-savoir
      • https://www.onepiece-requiem.net/t11736-rest-in-peace
      Lancez le générique ! Chef, antenne dans quarante secondes !

      One Piece Mounted. Episode 2. Les spectateurs admirent le résumé de l'épisode précédent, narré bien entendu par la voix off chantonnante du chef Etch D. Best et conclu par l'élimination de Kosma au terme d'une épreuve de haute volée. Les candidats encore en lice se préparent quant à eux mentalement pour le défi qui les attend, mais dont ils ne savent pour le moment rien. Chacun a retrouvé le plan de travail qui lui avait été assigné lors de la première épreuve. Particularité de la semaine, le Chef  n'est pas le seul à leur faire face, plein centre de la cuisine, derrière ses Ray-ban. À côté de lui, une curieuse demoiselle qui a visiblement un peu de mal à rester en place. Elle semble appartenir à la tranche d'âge des 15-24 ans. Difficile d'être plus précis tant certains détails de son apparence laissent supposer qu'elle vient à peine de sortir de l'enfance. Son accoutrement révèle toutefois une première information : elle n'est pas une cuisinière.

      Certains éléments de décor ont changé, cela n'aura pas échappé aux plus observateurs. Comme ces raviers garnis de diverses qualités de chocolat, ou encore ces sacs de sucre et de farine aux calibres variés. Il flotte dans l'air comme un parfum de gourmandise...

      Eeeet action !

      One Piece Mounted, épisode deux ! Robina, Kazuki, Minos, Cavalier !

      Chaque candidat est mis en valeur successivement à l'appel de son nom.

      Je suis heureux de vous retrouver pour cette nouvelle épreuve. Vous m'avez offert un spectacle remarquable la semaine dernière et j'espère bien vous voir repousser encore plus loin vos limites aujourd'hui. Et vous en auvez besoin pour cette épreuve un peu particulière qui vous attend. Est-ce vous êtes prêts ?

      Oui, Chef !

      Aujourd'hui, c'est une épreuve de pâtisserie qui vous attend.

      La caméra scrute les diverses réactions des candidats que provoque l'annonce. Certains semblent plus ravis que d'autres à l'idée de troquer la marmite pour la sorbetière.

      La pâtisserie, vous le savez, c'est affaire de précision. De finesse tant dans les saveurs que dans l'esthétique du plat. Un gros défi donc, mais le pactole de 30 Millions de Berrys qui attend le vainqueur le vaut bien! Et aujourd'hui, ce n'est pas moi que vous allez devoir séduire avec votre dessert, mais notre invité.

      Plein zoom sur la concernée.

      Anita Cuarón, journaliste en herbe téméraire et surtout, gourmet exigeant. C'est elle qui jugera le contenu de vos assiettes et désignera le candidat éliminé à l'issue de l'épreuve. Anita Cuarón, enchanté, bienvenue dans les cuisines du Baratie.
      Bonjour Chef ! Ravie d'être là !
      C'est joli, comme nom, Anita, vous nous venez d'où comme ça ?
      De Sirup !
      Aaah, de Sirup, c'est formidable ! On mange bien là-bas, je connaissais un chef de la région qui vous préparait des tournedos comme personne... Heem. L'épreuve, donc ! Anita, expliquez-nous, qu'attendez-vous des candidats aujourd'hui ?

      La tension monte en cuisine !
        Bien qu’elle y mettait les pieds pour la première fois, Anita pouvait avancer avec certitude que le Baratie ne ressemblait en rien à ce à quoi il ressemblait habituellement. Les cuisines, qui avaient étaient réquisitionnées pour l’émission, grouillées de techniciens et de membres de la production occupés à préparer le tournage qui allait débuter qui installant d’immenses projecteurs, qui réglant les visiocams, qui, encore, peaufinant le maquillage du chef Etch D. Best. Plusieurs fois, d’ailleurs, Anita dut s’excuser platement pour avoir bloqué le passage à des techniciens pressés.

        La jeune femme dut réprimer un bruyant gargouillis d’estomac. Elle était affamée. Suivant les conseils de la production qui voulait s’assurer que ses invités dévoreraient des yeux et du palais les différents plats qui leur seraient proposés, Anita avait mangé léger ce matin… Si léger qu’elle n’avait en fait rien avalé, ni aujourd’hui, ni la veille. Son ventre criait famine et se tordait de douleur alors que parvenait à ses narines la douce odeur de sucreries qui emplissait la pièce. Diantre qu’elle avait faim. Peu à peu le décor devant elle changea, les projecteurs devinrent sucettes, les établis tablettes de chocolat et le chef Etch D. Best lui-même se transforma en une étrange pomme d’amour à lunette.

        Un membre de l’équipe tira soudain la journaliste de son fantasme sucré en lui tapotant sur l’épaule. Il était temps de passer au maquillage.

        -Vous voulez peut-être vous décharger de quelques accessoires ? Lui dit le jeune homme en regardant avec une certaine appréhension les divers nœuds et tissus roses qui complétaient la tenue, tout aussi colorée, de la jeune femme.

        -Non merci. Répondit-elle avec le sourire.

        Le maquilleur allait répliquer mais un horrible grognement sorti d’outre-tombe le poussa à ne rien dire. D’un sourire peu convaincant, Anita tenta de détourner l’attention de son estomac mais y parvint difficilement.

        -Antenne dans quarante secondes !

        Un second membre de la production s’empara d’un coup d’Anita et la tira vers le milieu de la pièce tout en épinglant au passage un pins aux couleurs du restaurant sur ses vêtements. Il ne faut jamais perdre une occasion de se faire un peu de publicité. En un instant la salle se vida et les techniciens prirent place derrière leurs visiocams. D’un pas lent et assuré, le chef Etch D. Best vint se placer au côté de la journaliste. On fit entrer les candidats. Tout était prêt.

        À côté de ce ponte de la gastronomie, Anita se sentit toute petite. Depuis sa plus tendre enfance cette pâtissière amateure avait admiré et respecté ce monument vivant et se trouver à ses côtés la chamboulait complètement. Ses jambes se mirent à claquer violemment au rythme des gargouillements incessants de son ventre et ses yeux se mirent à balayer l’espace face à elle, inquiets. Un autographe, il fallait qu’elle lui demande un autographe ! C’était l’occasion ou jamais. Elle plongea la main dans sa fidèle sacoche de cuir et en sortit un petit carnet rose, évidemment. Mais, alors qu’elle allait le tendre à son idole, elle vit, par-delà les visiocams, le réalisateur s’agiter dans sa direction. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle se rendis compte que le tournage avait démarré et que le chef avait déjà entamé son discours. Plus paniquée encore qu’à son arrivée, la journaliste rangea son carnet et fit de son mieux pour ne plus se faire remarquer.

        -Anita, expliquez-nous, qu'attendez-vous des candidats aujourd'hui ?

        -Je… Heu… Pardon ?

        Il s’était adressé à elle, lui. Oh mon Dieu ! Il avait même dit son nom ! Rester calme, surtout rester calme. Grououuuu. Chut ventre, Chut ! Pas maintenant. Tout en souriant la journaliste appuya son poing fermé de toutes ses forces contre son ventre espérant ainsi faire taire son inconscient d’estomac.

        Au fond de la salle le réalisateur se frappa la tête de la main. Il l’avait pourtant bien dit : organiser un jeu-concours pour désigner qui de leur spectateur était le plus à-même d’être invité comme juge dans un épisode était une excellemment mauvaise idée.

        Très vite Anita se reprit et se remémora le texte qu’on lui avait fait apprendre par cœur alors qu’elle voguait de Logue Town au bateau-restaurant.

        -Oui, l’épreuve donc. Tous les regards étaient rivés sur elle. Aujourd’hui, le sucre est à l’honneur ! Devant-vous vous trouverez le nécessaire pour préparer un dessert d’exception : fruits, chocolat, sucreries en tout genre et nécessaire de pâtisserie. Nous attendons de vous que vous fassiez frémir nos papilles avec des desserts gourmands aussi appétissants que délicieux.

        Très vite la jeune femme avait retrouvé une certaine confiance en elle. Elle parlait fort et vivait ses paroles. Peut-être un peu trop d’ailleurs…

        -Vous n’aurez aucune restriction quant aux desserts que vous pourrez préparer. Évitez juste l’anis. C’est dégueulasse l’anis, personne n’aime ça… Oh, et puis si vous pouviez ne pas inclure d’alcool dans votre préparation ce serait bien aussi. Une fois, on m’a fait goûter un chocolat fourré à la liqueur de cerise, beurk, c’était infecte. Et puis j’aimerais aussi que vous fassiez des portions généreuses, voyez-vous j’ai très faim… Très, très faim... Non, vraiment, je crève la dalle…

        -Ok… Bon, vous avez entendu la demoiselle ? La coupa Etch D. Best. Vous avez deux heures pour nous préparer un dessert digne des cuisines du Baratie - LE restaurant incontournable de la cuisine sur les Blues ! Mademoiselle Cuaron et moi-même resterons à vos côtés en cuisine pour suivre l’avancement de vos préparations. Sur ce : 3, 2, 1, TOP DÉPART !
        • https://www.onepiece-requiem.net/t21991-fiche-technique-d-anita-c
        • https://www.onepiece-requiem.net/t21968-presentation-anita-cuaron
        Pâtiquoi ? Pâtésserie il voulait dire ! Ah, oui ça, y en a des desserts à faire sur base de pâté. Puis la terrine. Kosma aurait fait une tite terrine de coq au lieu d'infanticider les ovaires de sa femme, au coq, pas à Kosma - attention - ben je suis sûr qu'il serait encore à nos côtés. Ou alors, c'est parce que je lui ai parlé. Je pense que j'ai la death vox, je voix des gens qui sont morts. Reste à choisir avec qui je vais causer c'te semaine et pouf, y aurait plus de Minos. Y aura le messager de la mort. Je devrais changer de nom et me faire appeler Le Cavalier de Minocalypse. Ou juste Le Cavalier. Ouais, c'est bien ça.

        Bon, la défaite de Kosma ne faisait aucun doute en vérité. C'est la règle du battle royal : quand tu développes un personnage, c'est qu'il va crever sous peu. Surtout qu'il a dit qu'il me parlerait plus tard de sa vie etc. Monumentale erreur, Kosma est devenu Joey, le mec qui te dit dans la soute que s'il en réchappe il va s'acheter une ferme et cultiver des dettes à vie. Finalement, son échec lui a peut-être sauvé la vie.

        Alors que je reste droit, fier, beau comme un roi, Best fait entrer une tite dame plutôt mignonne, mais dont la présence ne me rassure guère. Je me rappelle, la semaine dernière, mon commentaire pour mon plat. Attention, flashback:


        Minos, cette assiette est à ton image. Tu nous as  montré que tu étais un travailleur et j'aime les bosseurs. Je regrette  le manque de finesse global et l'absence d'élément qui ramène un peu de  fraîcheur à l'ensemble, mais il y a une identité qui crève l'écran dans  le choix de tes produits et de tes techniques ici et c'est à ça que l'on  reconnaît la noblesse d'un vrai cuisinier.


        Fin de flashback ! Ce qui t'a heurté, cher spectateur, c'est que tous les flashbacks sont tragiques. Ici, Minos a été accusé de ne pas offrir finesse et fraicheur. La finesse, c'est à mon corps des fendants, même s'il y avait toute une philosophie dans ce plat. Mais le point qui me met dans ma merde, c'est la fraicheur.

        Pour moi, la viande blanche, c'est la fraicheur. Les champis aussi, c'est lisse et si léger que ton estomac use plus de calories à les digérer qu'ils t'en apportent. Un truc que plus t'en bouffes, plus ton corps perd de l'énergie, je vois pas comment on fait plus frais et léger. Non, le truc qui me tracasse, c'est qu'on veuille me forcer à cuisiner des trucs d'apostats. Genre j'aurais dû mettre de la menthe sur le sommet de la montagne comme si une plante pouvait survivre si haut, flanquer une julienne de petits pois surgelés pour faire mon cucket ou des tranches de pamplemousse épépinées pour rincer la bouche entre deux portions de barbaque à la binouze et poudre noire. Je dis pas que c'est pas bien pour les surfaciens, chacun sa culture après tout et c'est pas grave que certains soient arriérés. Mais chez moi, ce genre de truc, c'est de la garniture. Et on n'aime pas trop la garniture dans nos régions. Faut que tout se mange, y compris l'assiette idéalement. Cette dernière était d'ailleurs la seule touche de fraicheur apportée par rapport aux coutumes du pays. Bref, suis dans la merde si on me demande de bouloter autre chose que de la viande, des champis et de l'alcool. Heureusement, c'est la semaine du pâté.

        Aujourd’hui, le sucre est à l’honneur ! Devant-vous vous trouverez le nécessaire pour préparer un dessert d’exception : fruits, chocolat, sucr...

        Eh merde ! Pâtisseries, les trucs qu'on file aux gosses pour claquer leurs perfs à la course relais ou aux nanas quand on veut les occuper comme des grosses mygales pour leur besogner le four pendant qu'elles savourent leur collation. Le truc qui est vu comme un petit plaisir innocent parce que le corps raffole naturellement du sucre, vu qu'il est supposé en trouver en quantité rare dans la nature. Aujourd'hui, on l'importe par tonnes et on en fourre dans un tas de saloperies, en prétendant ça gourmand. C'est surtout criminel. Je déteste le sucre, du moins dans son utilisation actuelle. Et je ne pige pas qu'on fasse des pâtisseries, c'est comme si on était contents de bouffer des boules de pâtes à pizza bourrées de sel. Faudrait adouber parce que le corps aime ? Le corps aime rester dans un canap et te réveille avec des crampes quand t'as bien bossé. Faut pas se fier à ce qu'il veut, au contraire faut lui montrer qui domine. Ca va être galère, ce tour de jeu. Mais je ne me démonte pas. Minos s'élève contre le gouvernement, c'pas du sang de betterave qui va l'impressionner.

        Faiblesse de la semaine: le juge est une femme, sûr qu'elle va vouloir un truc dont rien que l'odeur tuerait un diabétique. Avantage de la semaine : ce n'est pas une femme, mais une journaliste. Tout ce qui peut alimenter son papier peut l'intéresser. Un peu de charme, un peu d'abdos exposés. On supportera même sa blague "moi mon mari il a plutôt des tablettes de chocolat fondu ha ha ha" et on se dira qu'un roi doit être capable de diplomatie en terrain hostile. Petit dessert chargé d'alcool pour taire son éducation, promesse d'une soirée d'éclairs au chocooui entre minuit et les couvertures et hop, il a sa note pour la semaine le Minos. Plan parfait, rien ne peut l'entraver.

        -Vous n’aurez aucune restriction quant aux desserts que vous pourrez préparer. Évitez juste l’anis. C’est dégueulasse l’anis, personne n’aime ça… Oh, et puis si vous pouviez ne pas inclure d’alcool dans votre préparation ce serait bien aussi. Une fois, on m’a fait goûter un chocolat fourré à la liqueur de cerise, beurk, c’était infecte.

        Mais.....mais....mais pu
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        Deuxième épreuve. Robina pensait qu’elle serait moins stressée pour cette seconde apparition à l’escargovision, mais c’était loin d’être le cas. Elle n’avait plus de tremblements au lancement, c’était déjà ça de prit. Cette semaine, une épreuve de pâtisserie, pas facile à maîtriser, une erreur dans le grammage et tout pouvait retomber à plat, c’était le cas de le dire pour les Génoises et autres pâtes qui gonflaient au four.

        Mais cette fois, pas de paralysies alors que l’épreuve commençait. Elle plongea tête la première dans l’étale de produit pour récupérer ce dont elle avait besoin. Peut-être qu’elle pourrait faire tout ce qu’elle avait envie de faire pendant ces deux heures. Des œufs, elle en avait déjà trente sur sa table, de la farine, du sucre, du sucre glace, de l’amidon de maïs, du beurre, et beaucoup de fruits. Tellement qu’ils prenaient la plupart de la place de son plan de travail.

        Pour une fois, elle prit le temps de souffler un instant, la première semaine, tétanisée comme elle l’était, elle n’avait pas fait grand-chose mis à part s’occuper d’elle. Les autres candidats, elle n’y avait pas trop fait attention. Son concurrent et voisin le plus proche se trouvait être un géant de dix mètres de haut. Un colosse s’il en était, de sept fois la taille de la petite Sanderrienne, il en imposait. Cette fois, elle allait faire ça bien.

        Bonjour, moi c’est Robina Erwolf, je suis cuisinière, dans le rp en plus de chasseuse de primes. Oui, j’ai plusieurs casquettes, ça aide quand il fait chaud. Vous vous appelez ?

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        -Ok… Bon, vous avez entendu la demoiselle ? La coupa Etch D. Best. Vous avez deux heures pour nous préparer un dé de cerf digne des cuisines du Baratie - LE restaurant incontournable de la cuisine sur les Blues ! Mademoiselle Cuaron et moi-même resterons à vos côtés en cuisine pour suivre l’avancement de vos préparations. Sur ce : 3, 2, 1, TOP DÉPART !

        A peine le coup d'envoi lancé, l'ombre de la Mort colla les basques de la tête de liste. La cuistode avait su se faire bien voir par le grand Chef avec ses trois petits bouts de poisson de rien du tout. Nombre d'équipages l'aurait passée sur le grille en complément pour davantage. A peine de quoi rassasier un mousse. Pourtant elle avait été couronnée gagnante de la première manche haut la main, devant l'œuvre pyrotechnique d'une vie. Une fumée de connivence commençait à s'échapper des fourneaux. Le changement de juge ne trompait pas le malfrat. Un simple essai maladroit visant à mettre sous couvert le foyer exposé. L'entourloupe tomba à l'eau quand la Miss Rosie prohiba l'alcool dans les préparations. Le visage du pirate se crispa à l'annonce. La combine des fripouilles venait de le priver de sa meilleur arme. A la mine du gros bêta, le coup bas ne manqua pas de rudesse également. Une cuisine sans rien pour se relever. Où avaient-ils mis les pieds ?

        Le stratagème favorisait une fois encore la pouliche de l'émission. Bientôt ils annonceraient le bannissement de l'huile de friture s'ils continuaient sur cette vague. Mais le Cavalier ne se laissa pas abattre, il n'avait pas encore dit son dernier mot. La prime en tête, il retroussa ses manches et entama ses courses. De la farine, du sucre, du beurre, et ce qui restait de fruits. Tout ce qu'elle prit il prit. Il lui restait encore deux heures pour trouver quoi en faire. La demoiselle allait aider.
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        Moi, je suis dans la merde. Mais tu peux m'appeler Minos. J'ai jamais fait une pâtisserie de ma vie. Encore moins un plat sans alcool. Va pas être simple cette semaine.

        Je me plains pas comme un gonze sur piecebook qui déclare que la guerre mondiale arrive parce que le président n'est pas une présidente. Je réfléchis tout haut, beau et courageux dans mon impasse, tel une giclée de crème dans un boyau solidement noué. Des stratégies me viennent, comme coller de l'alcool dans toutes les autres préparations. Empoisonner le puits, en gros. Mais si je ne doute pas que clodos et tronche de mort n'y verront pas grand inconvénient, la fille aux cheveux bleus est la première de classe. Et les premiers de classe, ils aiment collaborer avec l'autorité. En plus, c'est une chasseuse de primes, autant dire que que si un révo met en péril sa cagnotte des trente patates, elle va me vouloir en plat de résistance et pour une fois pas dans le sens qui m'arrange. Une bonne poilée générale est exclue. C'est dommage, j'aurais aimé flamber les crêpes au sucre de Kosma.

        Je pourrais lui foutre un fruit du démon dans sa prépa, à la juge. Ca pourrait lui faire réviser l'amour du fructose comparé à celui de l'alcool.

        Je pense encore tout haut.

        Non mais je vais pas le faire, ça ne serait vraiment pas raisonnable. Sinon, Erwolf c'est pas courant comme blase dans la région. T'es une fille de géante ? Si oui, tu te rases bien les joues, on sent la cuistot qui aiguise ses couteaux.

        Hé hé hé, terrain déminé. Bravo Minos, t'es un génie. Tandis que tu fais copain copain comme cochon avec Perfect Blue, t'as déjà des oeufs sur le plan de travail. On prend toujours des oeufs pour faire des pâtisseries, alors qu'on les cuit même pas vraiment. Ca vient d'un animal, alors ça me va, mais me faut de la farine aussi. Parce qu'on met toujours de la farine partout quand on fait des gâteaux. J'opte pour celle de de vers de farine. Ils en ont mangé toute leur vie et on est ce qu'on mange, pas vrai ? On va offrir un gâteau qui a grimpé d'un cran dans la pyramide alimentaire, si ça c'est pas de la transcendance on peut tous recommencer à sucer du plancton.

        On va prendre du lait aussi. Si on avait été sur terre, j'aurais trouvé un truc à traire. Suis pas sûr que remplacer avec de la laitance de poisson ravisse les juges, alors on prend quelques briques et on chipe aussi de la crème de lait comme si le tout sortait d'une bassine à torréfaction de ferme. Reconstitution au poil de fion, cette semaine est placée sous le signe du trompe-l'oeil et de l'illusion. Le prestige, ma gueule. Bon, j'ai mes ingrédients. C'est bien ça, déjà. Etape suivante : espionnage. Je dois voir comment on fait de la pâte. 'stoire de pas faire genre je glande, je vais séparer les blancs des jaunes. La méthode la plus efficace, ça reste de tout foutre sur une assiette, sans avoir pété les jaunes dans la coquilles ou entre ses gros doigts puissants bien sûr. Un bon coup d'ongle dans la coquille devrait la fendre net et permettre au tout de se déverser. Aaaah, c'est beau. Je sais pas ce qui me retient d'y foutre le feu en ajoutant du jambon. En piquant de quelques bougies et en chantant joyeux anniversaire, suis sûr que ça peut passer. Mais les oeufs ont déjà porté poisse dans ce concours, je vais essayer de faire des trucs moins Minos et plus juge. Certains l'appellent Anita.

        Pour séparer les jaunes, donc, c'est simple. On prend une bouteille en plastique qu'on presse doucement entre ses doigts, comme si on voulait à peine la faire gémir. Puis, on lui colle la bouche contre la rondeur prometteuse de l'oeuf. Si vous voulez une introduction plus sûre, n'hésitez pas à en huiler le contour et à lui chuchoter des mots doux durant l'opération. Relâchez alors sa taille fermement et vous la verrez avaler tout ce que vous lui avec mis au bord du goulot, pour peu que ce ne soit pas trop gros ni trop dur, bien entendu. Et pendant ce temps, vous espionnez ce que font les autres. Vous pouvez même amener subtilement le sujet au détour d'une conversation.

        Comment tu fais ta pâte, toi ?
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        Ah, bah, enfin, il lui avait dit qu’il lui répondrait vendredi ou samedi et la réponse à sa question venait d’arriver le dimanche matin. Pas très professionnel pour un modérateur du forum. En tout cas, depuis son dernier post, Minos avait encore grandi, il faisait maintenant douze mètres, elle ne savait pas ce qu’il mangeait le matin au petit-déjeuner, mais s’il continuait à pousser autant, il allait passer à travers le plafond du Baratie. Même s’il restait encore de la marge.

        La cuisinière mit à fondre un peu de beurre dans une casserole à chaleur douce, pour ne pas le brûler puis récupéra un énorme moule pour sa génoise. Elle avait le temps, deux jours sans réponse, elle aurait même pu finir sa recette. Enfin, elle ne lui en voulait pas, en étant roi d’un royaume souterrain et modérateur du forum ça devait occuper, en plus des frites qu’il mangeait en tant que belge. Elle plongea un pinceau dans le beurre fondu et appliqua généreusement sur tout le moule. Après avoir finis cette première étape, elle tamisa la farine pour l’appliquer dans le moule, ainsi, il ne collerait pas.

        Non, je ne suis pas fille de géant, je suis de Sanderr. Et non je n’ai pas de barbe, je suis une fille en rp Minos je te rappelle.

        Vraiment aucun tact ce géant. Elle préchauffa le four à thermostat six et sépara les blancs des jaunes en transvasant dans les deux moitiés de coquilles le jaune de l’œuf. Elle refit la même opération pour les sept autres pour avoir de quoi faire une énorme génoise. Après tout, la juge avait dit qu’elle mourrait de faim.

        Pour faire ma pâte, je regarde souvent sur marmiton ou sur sept cent cinquante grammes sur Internet. Mais sinon je fais comme ça, lui expliqua Robina en lui montrant comment elle faisait sa génoise.

        Elle mélangea de la levure boulangère avec la farine passa le tout dans un tamis pour rendre le tout le plus fin possible. Elle battit les blancs en neige avec deux pincées de sel, pour commencer à les faire monter. Ensuite, elle rajouta deux cent grammes de sucre pesé à l’avance dans les blancs pour les affermir et continuer à leur donner une texture ferme. Elle battit comme cela pendant quelques minutes avant de rajouter en pluie la farine avec la levure et de l’incorporer lentement avec les jaunes d’œufs. Quand le tout fut bien incorporer, elle arrêta de battre son mélange et rajouta cent grammes de chocolat en poudre.

        Elle avait enlevé préalablement cinquante grammes de farine et de sucre, pour ne pas déséquilibrer le mélange. Elle versa dans le moule puis lissa la surface et enfourna le tout dans le four.

        Tu vois simple et facile.


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        Hmm, ok, c'est une tarée aussi. Y avait des signes, tu me diras, mais elle cause carrément comme si elle venait d'un autre monde, et ça cher lecteur c'est jamais bon signe de santé mentale. Je sais pas trop en quoi être une fille de l'air-pet ne garantit aucun bulbe épais aux joues, mais je vais pas contrarier la donzelle. L'internet qu'elle regarde soit être le nom de son internat, de gens pas nets. Mais c'est courant, de donner un nom opposé à sa réalité. Genre Tequila Wolf, y a pas de tequila, encore moins de cactus et de mariachis qui tendent le sombrero après avoir offert une musique chaude du pays. Faudrait plus l'appeler Vodka Dysentrie, mais ça fait moins vendre.

        Hmm, Mamie Thon, oui, tout le monde la consulte un jour ou l'autre.

        C'est vague, mais ça joue le jeu. En attendant, je la regarde préparer son machin en essayant de piger la formule. Sa recette ressemble un peu à un genre de boule de viande longue conservation qu'on prépare dans mon peuple d'origine, sauf qu'elle y fout plein de trucs qu'on n'a pas. Sucre, chocolat, que des machins conseillés cette semaine et qui me font défaut. Mais pas mal de poudre, par contre, et ça ça m'intéresse.

        Moi je viens du Nouveau Monde. Enfin, ce que vous appelez le nouveau monde. Pour moi, c'est l'ancien. Et je viens du sous-sol. La première fois que j'ai vu un nuage, j'ai cru à un incendie de plafond. Et j'avais le vertige, un peu comme vous pouvez avoir dans les fonds marins quand vous ne voyez plus la surface. Sérieux, comment vous n'avez pas encore conquis le ciel ? C'est à cause des oiseaux ? Des chutes d'eau ou de pierre ?

        Je m'interromps, ce qui n'est pas très poli mais je me pardonne au vu des circonstances.

        J'ai trouvé ce que je vais faire ! Une météorite en pleine révolution. Tu vas voir, high-concept. Et je pense savoir comment palier au souci de poudre blanche.

        Bon, tu sais que je déteste le sucre, vais pas revenir là-dessus. Mais y en a un qui trouve grâce à mes yeux et qui vient des animaux: le miel. Faut pas en abuser non plus, mais c'est un bon produit transformé et qui recourt des risques pour en choper. Les abeilles sont de bonnes ennemies, faut respecter une nuée de saloperies qui te piqueront au même endroit pour y concentrer leur poison et tuer des machins bien plus gros qu'elles. Dis-toi qu'un jour, un zig avec un pagne s'est baladé en forêt et il en avait marre des soupes de serpent et des brochettes de scorpion. Son petit dernier a fait ses premiers pas, il s'est dit "tiens, c'est bientôt son anniversaire, je vais lui offrir une denrée de guerrier. Je vais monter à cet arbre à dix mètres de haut, là où seuls les ours osent aller, puis je vais braquer à un essaim d'empoisonneuses ailées leur réserve de miel pour mon gamin".

        Aujourd'hui, tu trouves ton miel en pot et des ruches élevées dans des boîtes à un mètre du sol. Aujourd'hui, les types y vont des combis intégrales et jouent la carte de l'héroïsme parce que t'en as toujours deux ou trois qui arrivent à passer. Que le gars connecté à la nature, tu lui demandes de dessiner du miel, il te fait pas un bocal avec une étiquette, il te dessine une forteresse en bibendum et n'oublie pas de figurer toutes les gardiennes autour. Et son abeille à lui, elle ne sourit pas et elle n'a pas un gros abdomen avec un dard inexistant. C'est plus une horreur sortie des tréfonds des esprits dérangés, toute en poils, piques et en mandibules. C'est ça, le prix du miel.

        Je le chauffe doucement pour qu'il devienne liquide. Sitôt fait, je le mélange aux jaunes d'oeufs , referme la bouteille et secoue vigoureusement pour que la guerre ne laisse place qu'à une mélasse sucrée et onctueuse. Si t'as le temps et un récipient assez solide pour, tu peux homogénéiser le mélange en jouant au foot avec tes potes. Ca devrait être prêt vers les deux à zéro.

        On verse alors le tout dans un plat et on y ajoute du lait avec la crème qu'on aura chauffés, sans les porter à ébullition. On touille vigoureusement avec son bras le plus faible, pour le muscler et entrainer son endurance à l'effort. Quand le mélange a tiédi, on remet chauffer calmement histoire de ne pas lui faire penser qu'on lui foutra la paix et on veille à l'emmerder jusqu'à ce que le liquide prenne un aspect plus épais et crémeux. Là on coupe et c'est la pause pour la crème sucrée. Je la planque en hauteur, dans un baril et repense à la prépa de Robina.

        On est d'accord que ce que t'as préparé peut-être salé aussi ? Y a pas besoin de foutre du sucré partout dans une pâtisserie pour qu'elle en soit une ?
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        Mamie Thon, il n’avait même pas compris le véritable nom, ou sinon il ne l’avait pas réellement écouté. Un vrai mufle ce Minos. En même temps avec son casque à corne, ça allait être difficile d’être autre chose à part un taureau ou un yack. Sa génoise au four, elle pouvait souffler un peu, le plus long était l’attente pour la cuisson. Pendant que son interlocuteur racontait n’importe quoi sur pourquoi on ne volait pas encore. Qui arrivait à voler ? Mis à part la prison de la mère de Robina, elle ne connaissait pas, il y avait aussi les îles célestes, mais sinon…

        Il y a déjà des gens qui vivent sur des îles dans le ciel. On les appelle des anges, ils ont des ailes dans le dos, mais ils ne volent pas. Après tout, toi, tu arrives à voler en battant des bras ? C’est pareil pour tout le monde, je crois.

        Elle mit sur le feu deux litres de lait à chauffer. Ainsi que deux gousses de vanille qu’elle fendit sur la longueur avec son couteau d’office pour que les grains et le parfum se diffuse de façon optimale dans le lait.

        Elle continua de casser des œufs. Après tout, c’était la base en pâtisserie, avec le sucre et la farine. Deux douzaines dans un cul de poule dont elle ne garda que les jaunes, les blancs elle les mit de côté pour faire ses autres desserts. C’est qu’elle avait du travail à abattre avec le projet dans lequel elle s’était lancée. Elle rajouta quatre cent grammes de sucre dans son récipient et battit vigoureusement le tout. Il ne fallait pas laisser le sucre trop longtemps sans mélanger avec les jaunes, sinon les jaunes brûleraient, car le sucre absorberait l’eau à l’intérieur et ferait des paillettes immangeables. Les jaunes et le sucre prirent une teinte blanche, ce qu’il fallait pour voir qu’ils avaient étés bien battus.

        Oui, bien sûr, ça te fera un dessert sucré salé, cependant fait attention au dosage, si tu mets trop de sel, ça sera impossible à manger, et si trop de sucre, tu n’auras plus le goût de ton côté salé.

        Son voisin de quatorze mètres de haut, paraissait être un titan à côté de la petite cuisinière. Mais au moins, ils s’entendaient bien. Un jour, il faudrait qu’elle écrive avec lui, mais ça serait pour plus tard, quand elle serait sur Grand Line. Elle rajouta la farine et l’amidon de maïs pour faire une crème pâtissière, tout ce qu’il y a de plus basique, la suite se ferait après que la crème soit refroidie. Elle versa un peu de lait bouillant dans le mélange puis fouetta vigoureusement.

        Avec son lait brûlant d’un côté et sa base de l’autre, elle transvasa la base dans la casserole de lait et passa une corne pour racler tout ce qu’il restait. Elle repartit à mélanger énergiquement pour ne pas accrocher au fond de sa casserole et épaissir la crème. Elle réserva le tout sur une plaque qu’elle mit au réfrigérateur pour qu’elle retombe plus vite en température.

        Et sinon toi, tu vas faire quoi de bon Minos ? Moi je pars sur un fraisier avec une génoise chocolat et des petits soufflés arc-en-ciel. J’espère que tu ne vas pas faire boire de l’anis et de l’alcool à la juge.

        Elle partit d’un petit rire, tout en commençant à préparer ses fruits et son beurre pour la suite.

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        Ha ha ha ha ha ha ha ! Ils ont des ailes dans le dos et ne savent pas voler, ha ha ha, les cons ! Aaaah, ils ont fait ma journée eux, merci pour ça. Bon, du coup je dois équilibrer le salé et sucré. Hmm, ok j'ai un plan.

        En écoutant Robina, j'aligne une série de grands morceaux de viande: des tendrons de boeuf. Je les désosse, les nettoie du trop gras et en découpe de longues et fines lamelles. Quand c'est fait, je congédie et chipe une casserole vierge et large que je fais chauffer avec du miel, de l'huile de poisson salée et de la purée de culs de fourmis pour l'acidité. On touille, on homogénéise et on y trempe la barbaque des deux côtés, avant d'envoyer le tout dans un plat en verre qui prolongera la baignade dans un réfrigérateur. Veillez bien à ce que tout soit immergé pour éviter oxydation et autres désagréments. Plus ça marine, plus ce sera bon. Au mitard à Jotunheim !

        Je cale pas grand chose à ce que fout Robina, on dirait une alchimiste et j'arrive pas à savoir si elle a un plan ou si elle improvise. Et quand elle m'explique ce qu'elle prépare, c'est pire encore. Un Joe Frasier avec une gerboise chocobo et des arcs soufflés, j'ai rien pigé. Mais ça a l'air bien ! S'agit de pas passer pour un barbare devant la science de la concurrente, alors on va mettre les petits plats dans les grands.

        Moi je vais faire une météorite.

        Et là je prends le four cramé de la semaine dernière, le lance, tape du pied dedans en hurlant le nom de ma technique

        Meteor Shoot !

        Le meuble passe par les battants de la porte et ricoche sur la mer avant de s'écraser dans une onde de choc. Je rigole comme un bossu qui a appris à se tenir droit. En me retournant sur la fille aux cheveux bleus de plus en plus petite, je précise:

        Imagine la même, mais descendue du ciel pour venir semer mort et désolation sur ton plateau. Voilà le projet. Une pépite envoyée des dieux pour mélanger le sucre et le sel en un impact gourmand et inédit. Il s'appellera.... Dragonball, ou la boule du DRAGON !

        Ouais, c'est bon ça ! Tant que je suis sur ma lancée, je poursuis avec la base de notre pièce. Comme je vais employer pas mal de sucré, il me faut un rappel salé qui servira de porteur à mon gâteau. On va donc préparer une génoire façon habitant des souterrains. Pour ce faire, je vais d'abord récupérer mes blancs et remuer pour les gorger d'air. Histoire que vos blancs ne se sentent pas trop suprématistes, on leur claque une poignée de poudre noire de la semaine dernière dans la tronche. Ca va donner de la coloration grise d'entrée de jeu, ce qui facilitera la couche chromatique finale, en plus d'apporter une note salée. On bat tranquillou, le poignet agité, mais le bras immobile. Pas besoin d'aller trop vite, suffit d'être énergique. Quand tes blancs gris forment une épaisse couche de cendre, tu arrêtes de les taquiner. Coller une baffe à quelqu'un lui apprend à encaisser la douleur et le grandir, mais lui en coller trop le rabaisse. C'est pareil avec tes oeufs.

        Attention, là faut être rapide. Je déconseille aux moins mille dorikis de tenter ça sans l'aide d'un professionnel. Balance des jaunes dans ta préparation, avec de l'encre de sèche. Dédicace à Ragnar, c'est un dessert de révolution. L'encre de sèche est neutre en goût, mais apporte une colo bre-som qui va former un effet marbré, puis granité avec ta poudre noire. Tu peux faire l'un ou l'autre selon ta préférence, perso je vise le granit. Ton encre doit napper le mélange au moment où tes oeufs s'éclatent au fond du plat. Puis t'y fous aussitôt la farine de vers que t'auras tamisée pour éviter les résidus et éviter d'obtenir des grumeaux au mélange. Avec ta quatrième main, tu balances de la levure de champi, les vers en poudre apprécieront que tu les enterres avec tout ce qu'ils aiment. Et tu mélanges.

        Quand t'as ton granit gris foncé, tu arrêtes et tu écoules le tout dans un plat dont le fond a la même circonférence que ton casque. Si t'as pas ça parce que t'es en pleine nature, une grosse souche d'arbre devrait suffire, le tout est d'avoir trop d'envergure. On pourra ajuster la forme via ce même casque utilisé en emporte-pièce. Et si t'as pas de casque....ben c'est curieux, déjà mais prends le récipient de ton choix. Faut juste qu'il soit en forme de cône en toine ou de coupe, sans être évasé.

        Sans même prendre le temps de souffler, tu enfournes pendant vingt minutes, pas trop chaud, mais pas bon-vivre non plus pour un truc encore vivant. Pendant que la génoire prend forme et consistance, on apporte la viande pour préparer notre troisième étage.

        En tant que chasseresse de primes, t'as forcément pas mal baroudé. Y a des coins que tu recommandes niveau culinaire ?
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        Pour cette étape, on va se faire plaisir. Si vous avez des enfants, invitez-les car c'est un peu l'atelier récréatif de la recette. Commencez par prendre un grand couteau, idéalement une hache ou un couperet. Amenez la carcasse de boeuf et attaquez-là vigoureusement pour changer sa chair en lambeaux. Evitez soigneusement les os, puis les entrailles si le bovin n'est pas vidé. Pour le reste, c'est coups de lames à volonté jusqu'à obtenir un bon monticule de barbaque hachée.

        Reprenez le boulot avec cette viande séparée et ajoutez-y vos épices. Moi je mets un peu de vinaigre de vin, un mélange de farine de poissons piquants, poudre noire, parmesan et champis déshydratés réduits en poudre, encre de sèche, mais là-dessus on va pas se mentir, c'est votre récréation, amusez-vous avec vos propres mélanges.

        Quand tout est haché fin, on malaxe à la main comme de la plasticine et on forme une soucoupe volante à base large de deux-tiers celles de votre génoire. Les bords peuvent être approximatifs, tant qu'ils sont fermes, bien compactés entre vos doigts vigoureux. Faut que ce frisbee blesse si on le balance sur quelqu'un. Un peu de beurre dans une poêle assez large pour votre disque et on cuit tranquillou. Attention en retournant le montage, faut pas péter la base plus large. Heureusement, sa forme légèrement bombée devrait vous permettre de la faire sauter et la récupérer de l'autre côté sans dégâts. Bien sûr, plus c'est fin, plus ça casse, mais plus c'est épais, moins c'est élégant. Faut doser. Si vous avez un haki, napper votre disque avec peut aider. Ca fait gros nul incapable de faire des trucs simples sans son avantage pété, mais tout le monde ne peut pas avoir du style au quotidien. Quand vos deux côtés sont cuits, vous pouvez laisser refroidir et sortir votre génoire du four. Place à l'assemblage.

        C'est le moment de s'occuper de la dernière couche. Munissez-vous de fromage de chèvre, de crème cendrée, plus claire que votre génoire, et de miel. Mélangez le tout dans une casserole et cuisez à feu doux. C'est tout, on foutra un coup de chaleur infernale avant la final. Petite coupure pub, faut que je boive et me gratte les c...




        T'es réveillé ? Bien. On reprend. En résumé de l'épisode précédent, vous avez pour l'instant votre génoire en base, la crème glacée encore liquide, le boeuf cuit d'un côté, le burger et la sauce chèvre-miel gris clair. Faut tout assembler maintenant et pour ça, on va se servir du casque. Vaut mieux un avec visière, pour éviter que tout se barre par le trou laissé à l'attention de votre faciès suintant. Heureusement, avec l'épidémie actuelle, la Légion a son lot de masques en métal. j'en utilise un pour combler l'aération du mien. Ca devient un heaume intégral, mais en joli.

        On nettoie le casque, bien comme il faut, puis on l'huile très sobrement, au pinceau et en épongeant avec un tissu pour qu'il soit à peine graissé. Ici j'ai un modèle à cornes, ce qui me permet de le planter dans le plan de travail sans risquer de le renverser. On cuit une face de chaque tendron, pas plus de deux ou trois minutes, et on retire pour les mouler aux parois du casque, face cuite vers l'intérieur. Veillez à laisser un trou au sommet d'environ un berry et penser que le moule devra tenir sitôt retourné. La coupole terminée, on peut appliquer un petit mortier de consolidation au miel encore chaud entre les lamelles de viande refroidies si on le souhaite, ou une base de farine-blancs d'oeufs, mais je déconseille pour cette recette à cause de l'aspect brouillon que peut avoir l'aspect final.

        On dispose alors le disque burger, bord étroit vers le fond. L'opération est délicate, d'où l'utilité d'avoir un disque solide. Les irrégularités éventuelles seront vite comblées par le moelleux du mur de boeuf, mais un mauvais angle emprunté peut définitivement gâcher le montage. Merdez pas. Certains font du pain de viande plutôt que de la viande hachée, en mettant de la farine d'insectes ou de vers en guise de chapelure. A vous de voir ce que vous préférez, mais le burger est un poil plus léger et mieux assorti au reste des aliments. Il est temps de placer la crème glacée.

        Sur une plaque à moins trente, on coule la crème et on y ajoute ce qui lui donnera couleur et parfum. L'idée est d'obtenir un noyau rouge, comme le coeur en fusion de ma météorite. Traditionnellement, on ajoute du sang, pour obtenir du rose, puis un rouge vif et organique. Je ne pense toutefois pas que la saveur hémoglobine séduise le jury du jour, alors je vais amener un colorant neutre et au rouge similaire. La cochenille est un insecte très juteux, très connu des dames et okamas qui se mettent du bâton à lèvres. J'en presse généreusement quelques poignées par une passoire couverte d'un tissu pour tamiser les débris solides et laisse bien le jus carmin imprégner le mélange. J'ajoute ensuite les bouloches de viande hachée qui n'ont pas servi aux burgers et saisis deux spatules.

        Aaaaaatatatatatatatatatatata....ouah tah !

        La crème glacée a été battue à mort par une avalanche de coups  de spatules qui ont mélangé les ingrédients ensemble. On a désormais une bonne pâte rouge à grumeaux crus guère plus gros qu'une bille de chevrotine. Le liquide se raffermit avec le froid, alors on mélange, on malaxe, on plie et on replie jusqu'à obtenir une pâte souple, mais qui ne s'écoule plus. On la tartine alors généreusement sur sa plaque pour qu'elle soit fine et durcie en quelques secondes. Reste à décaper la tapisserie en la roulant sur elle-même à l'aide des truelles et hop, glace à la viande prête !

        Revenu à notre casque, on y dispose les rouleaux en rosace de plusieurs couches qu'on écrase de plus en plus à mesure qu'elles se succèdent. Le casque doit être rempli dans sa quasi entièreté, voire à ras-bord. Reste à colmater le tout avec le bouchon de génoire et à placer au frais, à l'endroit cette fois, le temps que le mélange de fromage soit paré à utilisation et que le boeuf se détache doucement des parois du casque avec l'effet de gravité. D'où l'utilité de ne pas remplir complètement son casque, ni de trop comprimer les couches. C'est le moment idéal pour donner un coup de chaud histoire d'avoir un début d'ébullition de votre sauce chèvre-miel.

        La sauce fromage est brûlante et fume. On sort sa météorite et on la place délicatement sur le plateau de présentation. Pas besoin d'assiette, la génoire en est une. En priant les dieux, on ôte le heaume pour découvrir, si tout va bien, une bonne grosse tête de viande au miel crue. Un film plastique aurait sécurisé la forme et facilité le démoulage, mais je suis un professionnel. En cas de souci, chauffer le casque peut aider à l'en déloger du gâteau. On peut aussi déchiqueter le casque si on en a la force et l'envie de sacrifier une pièce d'armure pour un dessert.

        Il me reste à flamber le tout. L'alcool étant proscrit, on va juste prendre un dial de feu ou plus et passer au lance-flammes la boeuf cru dans toutes les directions, qui devrait cuire en très peu de temps tout en laissant le coeur de chaque tranche crue, ou au moins tendre. Je recommande de d'abord placer le fromage dans le trou d'un berry laissé au sommet et si possible de le reboucher avec une plaque de métal, un morceau de viande ou rien du tout si vous voulez du gratin.

        Fsssssroooooouh !!!


        Hop ! On coupe le feu au moment où ça sent le graillon et on regarde l'ensemble. Ca fume beaucoup, dédicace à Rafaelo, météorite en révolution oblige. Le lance-flamme a aussi déposé de la suie autour de la zone de crash, partout sur votre plateau. Ca donnera un effet impact à votre dôme et soignera la présentation. Si vous tenez absolument à utiliser des légumes, c'est le bon moment de faire des arbres avec des brocolis et des cailloux avec des champignons crus.

        Si tout est bon, le boeuf est cuit et prêt à servir tandis que la glace demeure intacte à l'intérieur. Et voilà, La Boule du DRAGON doit être consommée dans les plus brefs délais et sert à la fois de repas et de dessert.

        One Piece Monted - Page 2 Mzotzo10

        Inkeridibulo !
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        Bah j’ai pas vraiment encore roulé ma bosse, je viens de commencer, alors pour le moment, je suis sur les blues en train d’apprendre la cuisine de partout. Mais si je peux te recommander une île en particulier, c’est Shishoku, une île où il y a de la nourriture partout. Il y en a même une faite entièrement de viande. Je pense que ça peut t’intéresser. Et sinon, Pétales est intéressante, j’ai vu des plats à base de fleur, c’est superbe et très bon.

        Mais maintenant n’était plus l’heure à la discussion. L’heure de la phase finale allait commencer, celui qui déterminerait si elle se ferait éliminer ou non. Elle avait déjà sa crème pâtissière, maintenant il lui fallait son sirop pour imbiber sa génoise chocolatée. La cuisinière mit du sucre avec de l’eau à chauffé doucement sur le dial, juste de quoi faire fondre le sucre, pas besoin de le caraméliser.

        Cela fait, elle mit de côté sa petite casserole pour la laisser refroidir à température ambiante. La suite de sa préparation, des fruits, des kilogrammes et des kilogrammes de fruits. Tout d’abord, équeuter les fraises, il lui en faudrait beaucoup pour garnir son fraisier au chocolat. Son couteau d’office allait et venait dans sa main alors qu’elle attrapait la suite en accélérant le rythme peu à peu. Les deux kilogrammes de fraises furent équeutés, poser sur une plaque propre tête vers le bas en dix minutes.

        Alors qu’elle venait de finir, elle vérifia la cuisson de sa génoise qui normalement était cuite comme il fallait. Elle enfila un gant et sortit son moule de la grille, un moule rectangulaire, trente centimètres de long pour vingt de large. Elle était bien gonflée, moelleuse, la chasseuse de primes plongea son couteau au centre pour vérifier qu’il était bien cuit. Pas de pâte qui resta accrocher, parfait. Elle mit sa génoise au frais. Elle devait maintenant refroidir pour pouvoir être coupé, garnis et reposer.

        Elle mit à chauffer lentement deux kilogrammes de beurre pour le rendre pommade, pour cela rien de plus simple, on le fait fondre délicatement dans une casserole après l’avoir découpé en dés grossiers. Quand environ un quart se retrouvait sous forme liquide, on arrêtait là. Ensuite, on mélangeait le tout pour avoir un beurre mou, et non pas dur comme quand il sort du réfrigérateur. S’il redevenait solide pendant que la crème refroidissait, elle n’aurait qu’à la remettre quelques secondes sur le feu.

        Venait ensuite les autres fruits, une mangue, des framboises, des bleuets, des citrons verts, des myrtilles, du curaçao, une liqueur bleu au goût d'orange, une banane. L’accompagnement de son fraisier chocolaté, ses sept soufflés aux couleurs de l’arc-en-ciel. Elle éplucha tout cela rapidement. Elle écrasa chacun des fruits dans un cul de poule différent, il ne fallait pas mélanger les saveurs et créer quelque chose qui n’allait pas avoir le goût qu’il devait avoir.

        Elle passa le tout au tamis pour avoir du jus, pour la banane, c’était un peu plus compliqué, elle allait devoir faire autrement, une purée fine peut-être ? Elle partit là-dessus. Pour le reste des fruits, aucun problème elle se retrouvait avec assez pour pouvoir faire de ce qu’elle avait en tête. Elle récupéra les blancs qu’elle avait mis de côté avec les jaunes pour sa crème pâtissière.

        Elle prit de quoi environ deux blancs, à la louche, dans sept saladiers. Quatorze blancs en tout. Le reste, elle trouverait de quoi les utiliser autrement. Mais ça n’était pas le moment d’y penser. Dans chacun des saladiers, elle rajouta le jus des fruits, ou le curaçao pour le bleu avec du sucre. Un peu de sucre, et sept fouets différents pour mélanger le tout. Il fallait bien mélanger le tout pour les faire monter en neige, bien ferme, pour que cela tienne. Sa basse pour ses soufflés était prête. Plus que le montage de son fraisier.

        Pour cela, elle prit sa crème qui était encore à refroidir et y incorpora lentement le beurre. Deux kilogrammes de beurre dans presque trois kilogrammes de crème ça ne se fit pas en trente secondes, elle dut passer plusieurs fois sa mousseline sur les flammes pour que la matière grasse s’incorpore bien. Elle prit ainsi une cuillère pour goûter. Légère et onctueuse, pas trop sucrée, juste ce qu’il fallait pour donner une envie de pas assez.

        La crème fraisier finie, elle la remit au frigo avec le fouet encore à l’intérieur. Elle sortit alors sa génoise géante et la trancha lentement en deux à l’horizontale. Pour ne pas faire d’impaire, elle prit le temps de bien faire. Chaque fois que son couteau à pain s’enfonçait plus profondément elle faisait une pause pour vérifier si elle ne s’était pas trompée. La découpe terminée, elle fit glisser lentement le chapeau sur une grille qu’elle remit au frais. Elle imbiba de sirop, fait précédemment, les deux génoises.

        Elle ressortit son saladier de quatre kilogrammes de crème mousseline, et pas moins, vu la quantité qu’elle venait de faire. Et étala une fine couche sur le dessous du gâteau. Avec une spatule de trente centimètres, elle lissa et fit en sorte que tout soit parfait. Puis elle disposa ses deux kilos de fraises sur l’entièreté du fraisier et non-juste l’extérieur, comme font parfois certains pâtissiers. Avec ses deux kilogrammes, elle faillit se retrouver à court, vu l’énormité de la surface à tapissé.

        Ensuite, venait la tache de boucher les trous entre les fruits avec de la crème. Une poche à douille entre les mains, elle passa entre chaque interstice pour ne rien oublier, regardant plusieurs fois après avoir fini pour être sûre de ne rien avoir oublié. Puis venait la deuxième couche de crème aussi des fraises. Après avoir reproduit ce qu’elle venait de faire avant de mettre ses fraises, elle déposa délicatement en rapprochant le plus possible sa génoise supérieur. Le montage était terminé et de la crème, il n’en restait plus beaucoup, juste de quoi finir sa présentation et les quelques petits problèmes qui pouvaient arriver entre temps.

        Elle remit le tout au frigo, il ne lui restait plus que trente minutes. Elle beurra généreusement, passant plusieurs fois chaque endroit pour être sûre, des verrines de cinq centimètres de diamètre. Quatorze en tout, deux par goût, une assiette par juge. Elle fit chauffer le fou à cent quatre-vingts degrés celsius et commença à remplir ses verrines. Pour ne pas louper un soufflé, le secret est le beurrage et aussi les bulles dans l’appareil. S’il y avait une bulle d’air, elle était finie. Elle prit donc son temps pour bien ne laisser aucune bulle passer et les faire revenir à la surface en tapant ses verrines sur son plan de travail ou en jouant de la spatule minuscule qu’elle avait en main.

        Une fois cela terminé, elle lissa le tout. Un appareil d’une couleur différente chacun. Un goût aussi et un autre secret pour épater vos amis. Ce que je ne vous ai pas dis plus haut, c’est qu’elle avait rajouté une goutte de vinaigre dans chacun de ses appareils, sauf pour le citron et la framboise. Cela rajoutait un peu d’acidité dans les œufs qui sont normalement basiques, ainsi lors de la sortie du fou, ils resteraient plus longtemps gonflés.

        En voyant qu’il ne restait que vingt-deux minutes, elle enfourna ses verrines au four. Le temps de cuisson de chacun était de vingt minutes, cela lui laissait juste le temps de dresser. Les quatorze desserts furent ainsi mis au four. Elle prit deux assiettes rectangulaires, les passa au crible pour être sûr qu’elles étaient parfaites et une fois contente du résultat, elle ressortit son fraisier noir.

        Elle découpa les bords du gâteau, de fines tranches tombèrent. Le tout devait être parfait. Elle reboucha les trous avec de la crème. Elle fit ainsi deux parts, les trous apparents, elle les boucha de nouveau avec sa mousseline. Elle fit pleuvoir du sucre glace tamisé sur le dessus, sa spatule pour faire une bande vierge, et les déposa en bas de son assiette, au centre. Les verrines feraient ainsi l’arc-en-ciel. Elle déposa une pointe de crème ainsi qu’une demie fraise sur chacune des parts.

        Elle vérifia ses verrines soufflées qui prenait forme. Plus que cinq minutes. Elle découpa deux zestes de citron vert, deux pointes de mangue, de bleuet et de banane. Ils serviraient à la présentation de ses soufflés, pour les déposer au-dessus. Alors que la cuisson venait d’être terminé, elle déposa délicatement, néanmoins avec rapidité ses soufflés dans l’ordre de couleur de l’arc qui apparaissait dans le ciel, violet, indigo, bleu, vert, jaune, orange et rouge. Tous bien gonflés, chaud et surtout prêt à être mangé. Elle y déposa ses décorations, une mure, une framboise… Elle passa alors en premier alors que le gong venait de retentir, si elle passait en dernière, elle pouvait dire adieu à la compétition, un soufflé refroidi, ça ne valait plus rien.

        Fraise des bois dans un écrin de chocolat et sa crème mousseline survolée par ses verrines de l’arc-en-ciel.


        Elle retourna alors à son poste où l'attendait encore le reste de son énorme pâtisserie. Elle se coupa une part généreuse du fraisier qui restait et mordit dedans généreusement après l'avoir mis dans une assiette.

        Tu en veux Minos ? Elle se tourna vers son voisin de seize mètres de haut, il n'arrêtait vraiment pas de grandir. A croire qu'il grandissait selon le temps qui passaait.


        Dernière édition par Robina Erwolf le Lun 25 Mai 2020 - 10:23, édité 1 fois
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        Vous savez, le fait d'être appelé en dernier parmi les vainqueurs du premier tour était assez surprenant, Étant celui qui a très clairement dominé la première épreuve, la logique aurait voulu me voir être annoncé en premier mais, à partir du moment où nous n'étions plus que deux, je savais déjà que la victoire était acquise. Il était inconcevable que cela se termine face à inconnu sans talent. Comment il s'appelait déjà ? Fabien Cosma... ou Kosma ? 'fin, en s'en fiche, qu'il retourne faire de la musique. En tout cas, je suis très confiant pour la suite, les autres sont des incapables, même faire un sandwich est hors de leur portée et je....

        ON VOUS A DEJA DIT QUE C'ETAIT LA CHAMBRE FROIDE ICI.


        Encore une fois, Kusa était parti se fourrer là où il ne devait pas être. Et encore une fois, il se faisait réprimander comme un gosse afin de l'installer à sa place avant le départ de l'acte 2 des hostilités et, cette fois, pas question de le laisser vadrouiller encore à sa guise ou bien faire n'importe quoi, un type assez baraqué, normalement assigné à la surveillance du matériel audiovisuel, se tenait à côté de KK, le dominant de deux têtes. Bref, le cuistot de génie n'en menait pas large et devait se tenir à carreau, à son grand dam. La seule chose positive qu'il pouvait ressortir de tout cela, c'était d'avoir au moins les consignes. Enfin, avoir les consignes, un bien grand mot, n'écoutant qu'à moitié et étant plus concentré sur un curage de nez en profondeur, les ordres n'étaient pas clair et celui qui avait ressurgit d'entre les morts était livide. La consigne qu'il avait entendue lui paraissait complètement absurde et sans rapport. Dans sa tête, c'était la panique folle, la cuisine, d'accord, c'était un maestro dans ce domaine, il l'avait déjà prouvé au tour précédent, mais ça ? Il n'avait aucune compétence, et en 2 heures, impossible de s'en sortir. Entre deux paniques, il se disait que ce concours était bien plus fait pour les femmes et que tout avait été orchestré pour faire la gagner la seule représentante du sexe faible. Conspiration contre lui ? Sans aucun doute. Sinon pourquoi lui aurait-on assigné un gorille, tout cela avait été fait pour le brider.

        Après un long moment à cogiter ardemment, la solution à ce problème n'était toujours pas une évidence. Il voyait simplement les autres concurrents chercher des ingrédients en tout genre, les cons, ils n'avaient vraiment rien compris aux consignes et semblait n'avoir aucun talent pour lui cuisine pour s'agiter alors qu'il n'y avait aucun rapport avec le premier tour. Tant pis, il fallait miser le tout pour le tout. Qu'est ce qu'il fallait en supplément déjà ? Du sucre et de l'alcool, pas forcément le plus complexe pour Las Gambas. Le plus dur, c'était l'ingrédient principal. Il n'avait pas le temps de le préparer et en plus il n'y avait clairement pas le matériel pour sur place pour le produire. Plan B alors, trouver ça sur place, tant pis pour sa possible piètre qualité, il n'y avait pas un instant à perdre. Afin de semer son surveillant en chef, Kusa usa de ruse et tenta la bonne vieille technique du tapotage sur l'épaule gauche pour s'esquiver sur la droite. Réussite. Sans attendre, il farfouilla dans tous les sens le Baratie afin de trouver l'objet de sa convoitise. Rejoignant la grande salle de réception après moult va-et-vient, c'était le jackpot, à ses pieds. D'une bonne dimension,c'était parfaitement ce qu'il cherchait. Jetant un œil sur la pendule, il constatait qu'il ne lui restait plus que 15 minutes pour conclure. Son temps de réflexion avait été plus long que prévu.

        Tout sourire, il revenait dans la zone de compétition, l'objet de sa quête sous le bras. Avant de rejoindre la table du jury, il empoigna un bidon de sucre, une bouteille de gnôle et un allume gaz. Une fois face aux juges, il déroula le tapis rouge devant eux... littéralement.



        Bon va falloir m'expliquer le rapport entre la cuisine et la tapisserie, j'pensais que c'était du sérieux ce concours. Bon et puis on va faire du caramel alcoolisé par dessus pour la dame.


        En fait, ce qu'avait récupéré Kusa n'était rien de plus qu'un tapis rouge. Après avoir terminé son speech, il s'empressa de verser l'ensemble du sucre sur ce tapis, puis vida la bouteille de gnôle par-dessus avant d'allumer le tout avec son allume gaz. Évidemment, sa recette de caramel minute n'était pas vraiment parfaite, et vu le degré d'alcool contenu dans la gnôle, le feu se propagea fortement. Heureusement, l'équipe techniquement maîtrisa rapidement ce qui aurait pu être une catastrophe en utilisant un bon vieil extincteur. Pour KK, la fin était moins flatteuse, plaqué au sol par le gorille chargé de le surveiller, il était désormais incapable de bouger de là.


        Ouais, bonne idée la chantilly. Bon j'ai gagné maintenant ?
        • https://youtu.be/dQw4w9WgXcQ
        • https://youtu.be/dQw4w9WgXcQ
        Alors que la demoiselle partageait ses combines avec la montagne, le pirate ne manquait rien des explications. Légèrement en retrait, il épiait d’une oreille et d’un œil l’avancée de la préparation adverse. Mais s’il prévoyait d’utiliser la vendu comme d’un marchepied, il se gardait de copier ses travers. La prude gestuelle une fois la galerie ébahie ne laissait plus qu’un arrière goût de temps perdu. Les doigts crasseux englués dans une motte de beurre, le marchand de mort tartinait son plat à poignée. Peu soucieux du détail, il continuait de se montrer fidèle à son vœu de générosité. Couche après couche, une épaisseur de graisse encrassait le support de la prochaine œuvre culinaire. Une volée de farine vint la recouvrir à son tour. Pour tout dire, le Cavalier n'avait aucune idée de ce qu'il faisait. Si son aspiration s'était mise à balancer de la poudre à perlimpinpin ou de l'arsenic, le geste aurait été imité aussi sec sans autres questions. Cependant Robina trainait de la savate, préférant jouer avec ses œufs plutôt que de donner du rythme à la préparation. Délaissant quelque peu son cours de cuisine, le forban attrapa une marmite histoire de combler le temps. Il aurait plusieurs silex à son pistolet.

        Le feu prenait vie sous le récipient, il combla son cinquième d'huile depuis un tonnelet. L'instant n'avait pris qu'un souffle pourtant lorsqu'il se retourna, la chasseuse de prime avait profité du dos tourné pour le coiffer au poteau. Plusieurs étapes de la recette venaient de lui échapper. Sans perde de temps, il attrapa..  un gros bol ?  Puis broya d'un coup six œufs entre ses doigts afin de retenir la majorité des coquilles. Avec une longue cuillère de bois, il tourna l'ensemble énergiquement ce qui forma le prémisse d'une croustillante omelette. Quand les couleurs s'unirent, sept cent cinquante grammes de farine l'ensevelirent. Suant sous l'effort tant la pâte se voulait de la Résistance il continua son mélange. La mélasse rigide en partie homogénéisée juta sur le plat graissé sans grâce. Les choses sérieuses commençaient. S'armant d'un rouleau à pâtisserie, il matraqua fermement l'amas farineux jusqu'à obtenir un semblant de plainitude. La rudesse fit place à la créativité. Avec l'aide d'emporte-pièces, de petits bateaux pirates prirent forme. Fier de son œuvre, le tout s'engouffra à l'intérieur d'un four à la température maximale. L’huile frétillante l'attendait maintenant sur les thermdodials.

        La pâtisserie se révélait particulièrement simple une fois compris les aliments à incorporer. Un énorme sac entre les mains, il noya le bouillonnement en versant une demi-marmite de sucre. Un fort grésillement naquit. Craignant d'avoir éteint la chaleur, il glissa son manche dans le sucre à l'huile et tourna vaillamment. Sa maitrise du touillage, exercée épreuves après épreuves, commençait à porter ses résultats. A chaque mouvement, le cyclone s'élevait un peu plus haut. Si l'effet était des plus beaux, le chaudron au teint de rouille ne se décidait pas à se rendre appétissant. Déjà rempli aux trois quarts, le glucide luisant s'était encrassé. Un cache misère manquait encore. Il matraqua le seul fruit à sa disposition, le reste ayant été dérobé par Robina, les éclats de noisettes rejoignirent le mélange. De la poudre de cacao pour raffermir la couleur et du lait en poudre qui trainait à porté de main suivirent le même chemin. A mesure qu'il brassait, un joli marron gagna l’onctuosité de la préparation. Il versa la substance voluptueuse encore chaude dans une gamelle et la laissa refroidir. Elle avait à la fois la texture et la brillance du miel, marqué d'un brun clair. De tous les plats, peut être était ce le plus appétissant au regard de ce qu'il n'avait jamais préparé. Plus encore que sa brochette de rats pyrotechnique.

        Une fumée épaisse s'échappant du four, il entrouvrit la porte. Un nuage chargé de suie l'assaillit alors. Pleurant et toussant, il se couvrit le visage d'un bras et retira ses gâteaux. Malheureusement, les morceaux noircis ne s'étaient pas levés comme espéré. Ils s’avérèrent finalement être des biscuits secs. La preuve se fit quand voulant en saisir un, le morceau sortant des sept enfers lui échappa des doigts et vint se figer dans le sol, après avoir traversé la porte vitrée du four entrouvert. D'abord surpris, le cuisiner tenta d'en percer la surface. Un maillet lui fut nécessaire. Il comprit alors que ses créations étaient de la trempe des biscuits secs qu'ils emmenaient au large. La dureté les protégeait de l’appétit vorace des nuisibles, souvent délaissé par les équipages, leur popularité grimpait lors des périodes de disettes. Souriant de la découverte, il s’empara d'une lime d'acier et gratta le noirci de la surface trop cuite jusqu'à la dernière minute. Les biscuits sur un plateau autour d'une gamelle sucrée, il annonça son plat.

        - Piratella et ses brise-crocs prêt à servir !

        Piratella:
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        Stooop, c'est terminé ! On arrête tout, stoooop !!

        Le chef Etch D. Best hurle comme un beau diable pour annoncer la fin des deux heures de l'épreuve. C'était inutile, tous les candidats ont déjà fait le nécessaire pour achever leur préparation - parfois dans un véritable show pyrotechnique - mais il ne se prive pas de ce plaisir. Le chef est un homme de traditions.

        En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, l'équipe technique intervient pour immortaliser en photo les assiettes des candidats qui sont ensuite acheminées vers le passe d'envoi où se dérouleront dégustation et verdict suivant un processus similaire à l'épisode précédent.

        Conscient d'avoir été largement snobé par les caméras tout le temps de l'épreuve, Etch D Best s'accapare tous les cadreurs pour un premier débrief en restant délibérément au plus proche des oreilles indiscrètes. Et il n'y va pas de main morte, l'occasion de faire monter la pression auprès des quatre postulants au titre et de tous les spectateurs devant leur Den Den Visio.

        Pour cette épreuve, j'ai laissé les candidats tranquille pour voir ce qu'ils avaient vraiment à offrir! J'ai vu de belles choses, mais aussi chez chacun d'autres qui m'ont laissé perplexe. Anita a formellement alerté les candidats sur l'utilisation de l'alcool, pourtant je sais d'ores et déjà que l'on en retrouvera dans certaines préparations! Ramener de la tapisserie dans une assiette ? Même pour moi qui suis un avant-gardiste, c'est une sérieuse prise de risque! J'ai rappelé l'importance de l'équilibre des goûts et quand je vois certains candidats tout miser sur une assiette sucrée-salée, ou sur un monoproduit, je m'interroge ? Cette dégustation promet d'être compliquée...

        Alors, pour qui, le jury de One Piece Mounted aura un coup de cœur ? Et surtout qui, verra l'aventure se terminer dès cette deuxième épreuve ? La réponse... après la Pub !
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