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[Event noël 2019] Le Transperceneige

Rappel du premier message :

[Event noël 2019] Le Transperceneige - Page 4 02a7a910

Il était une fois, dans une contrée pas si lointaine, un pays où la neige ne fondait jamais en période de Noël. Cette année encore, le ciel saupoudrait délicatement monts, forêts et maisons d'un revêtement immaculé, dont la froideur réchauffait pourtant le coeur de tous. Tous ? Pas tout à fait. Car il demeurait une place qui résistait, encore et toujours, à l'envahissante ivresse des fêtes de fin d'année.

Cet endroit mystérieux était l'antre du Père Fouettar. Jadis ami du Petit Papa Noël, il avait un jour décidé de l'empêcher de distribuer des cadeaux aux enfants sages. Sa dernière forfaiture avait même consisté à enlever les rennes du traineau, le seul transport capable de traverser tous les logis du monde en une seule nuit. Heureusement, d'intrépides héros s'étaient dressés entre le Père Fouettar et ses sombres desseins. Noël fut sauvé.

Les rennes restitués offrirent au Petit Papa Noël des indices sur la tanière de son ancien frère de fêtes. Décidé à raisonner le Père Fouettar avant qu'il n'essaye de gâcher à nouveau les plaisirs d'hiver, il alpagua son ancien ami à même sa forteresse. Mais de forteresse, il n'y trouva traces. Seulement un ballon volant où suspendait, au moyen de guirlandes scintillantes comme des étoiles de berger, un bateau de sapin, à la dérive entre les courants aériens. Et puis que nous en sommes aux précisions, ce n'était pas le Petit Papa Noël en personne qui avait pris le traineau pour intercepter l'objet volant non-identifié, mais son plus fidèle et dévoué des lutins, le brave Minoël.

C'était sans hésitation, ni mot argotique, que l'ami de la magie des fêtes s'était porté volontaire. Il trouva d'ailleurs amusant que le Zepolar Express, montgolfière améliorée du terrible Fouettar, ne révéla aucune trace de ce dernier, tel le pas du zébu après une tempête de neige. A la place, il y avait des gardes lutins protégeant une étrange cargaison de jouets : des poupées de bois à peine aussi grandes qu'eux, qui étaient petits. Minoël, après avoir endormi sans excès de violence les vigiles, demanda poliment et en le vouvoyant au Papa Noël ce que signifiait ce simulacre. Petit Papa Noël, d'habitude rubicond, blanchit des moustaches au front, car ces jouets créés par le Père Fouettar lui étaient bien connus. En effet, il s'agissait des marionnettes attrapes-rêves, dont elles se nourrissaient pour s'animer et emprunter la conscience des dormeurs. Autant dire semer le chaos la nuit où tout le monde dormait pour laisser passer le traineau car, pour que la magie de Noël perdure, il fallait que les gens dorment et fassent de beaux rêves.

Minoël, choqué par cette ineffable monstruosité, reporta l'arrestation du Père Fouettar pour faire atterrir le Zepolar avant qu'il ne livre ses armes. Hélas, une fausse manoeuvre généra une série d'explosions, si belles dans ce ciel de nuit où chaque langue de flamme se réfractait avec grâce dans les cristaux de glace. Plusieurs déflagrations expulsèrent des poupées à tous les recoins du pays de Noël. Certaines allaient casser, d'autres résister à leur chute. Parmi elles, plusieurs s'activeraient en se pensant arrivée à destination. Elle chercheraient au travers du monde un rêve à attraper, pour s'en emparer et faire croire à son rêveur, ou sa rêveuse, que cet éveil n'était qu'un songe. Un songe pourtant extrême, où la poupée pourrait faire l'expérience du froid, de la faim et de la douleur. Seule la mort réveillerait les dormeurs et briserait le lien avec les attrapeurs de rêves.

Quant au Zepolar, il se posa majestueusement en haut d'une colline, dans un fracas tonitruant accompagné d'une épaisse fumée, semblable à celle des cheminées de nos douces maisonnées. La voilure, ballons de tissu toujours enguirlandé de mille et une étoiles, voguait au gré des vents, reliée à l'épave devenue son ancre. Ce cerf-volant offrait le splendide d'une étoile multicolore que nulle ne pouvait ignorer dans les environs. Quant à Minoël, il s'en sortit indemne, mais plusieurs pièces de son équipement lui manquaient. Sans doutes s'étaient-ils égarés, eux aussi, aux quatre coins du pays.

Tandis que la zone de l'accident aérien offrait un repère à toutes les poupées à peine réanimées aux alentours, l'armée des lutins du Père Fouettar s'occupaient déjà de baliser les routes praticables. Quiconque voudrait rejoindre Minoël devrait forcément passer par eux. Sans parler du fait qu'ils désiraient mettre la main sur la marchandise égarée.

C'est sur vous que repose cette traversée, vous qui avez, désormais, un corps de poupée de bois aux traits et à la tenue étrangement similaires aux vôtres. Le froid se fait pénible où que vous soyez, mais tous semblez apercevoir une lueur d'espoir, ronde et lointaine, en une magnifique étoile polaire s'allumant de toutes les couleurs.

Les zones et la carte arrivent bientôt en zone hrp. Prenez votre temps pour vous organiser, il n'y a pas de tours, on avance à votre rythme.
    Cher journal,

    Bagar a beau être un lutin plutôt gentil, l’ambiance se tend d’un cran: que nous le voulions ou non il va falloir se battre ! Pantin-Daemon reste en retrait tandis que pantin-Klara et moi nous nous avançons. Deux contre un ce n’est pas très honorable, mais c’est juste un entraînement ça ne compte pas. Enfin… c’est un entraînement n’est-ce pas ?

    “- On fait ça pour le sport évidemment ? Vous n’allez pas abimer mes pauvres amis en bois comme vous avez traité vos mannequins d’entraînement ?!”

    Parce que sinon ça change la donne ! Si je risque de perdre mes joyeux amis je vais me donner au maximum ! Et musclées ou pas, ses jambes ne le retiendront pas de trébucher si je les cisaille avec quelques bonnes lames d’air !
    Mais non journal, je n’ai pas l’intention de faire du mal à ce pauvre lutin ! Il est tellement sympathique en plus ! Il réussit même à se rendre agréable alors qu’il ne nous aide pas vraiment et qu’il nous propose de se taper dessus ! D’ailleurs entre nous, où irait le monde si un petit lutin du père fouettard pouvait tenir tête à une agent d’élite du Gouvernement Mondial ?

    Je me penche vers pantin-Klara et lui demande:

    “- Ça va aller ? Vu que tu es en bois ce n’est pas grave si tu ne veux pas participer.”

    Non ? Sure ? Bon, on y va alors ! A deux ça va être plus facile, il nous faut juste un peu de coordination.

    “- On lui prend chacune une jambe, ça te va ? Je vais à gauche !”

    Un… deux… trois ! Nous nous avançons d’une démarche déterminée, comme de lionnes pénétrant dans une arène, et l’affrontement commence ! Je fais mine de m’approcher lentement du lutin pour le jauger… puis m’élance à toute vitesse, entame un croche-pied de la jambe gauche, et transforme mon mouvement en un soru qui me transporte en un clin d’œil dans le dos de mon adversaire !

    Ah bah bravo ! A deux contre un, et dans le dos en plus ?!
    Oh ça va journal, ça te va bien de me faire des reproches alors que tu ne m’aides jamais ! La prochaine fois si tu n’es pas content je t’utiliserai comme arme contondante pour assommer mon adversaire !

    Klara fait toujours face à Bagar, et j’en profite pour empoigner à pleines mains la cheville du lutin: tu vas voir un peu: gnnnnn !
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    Voie A: Mistral Hurlant

    En pressant le museau, Le Cavalier put constater que la bête s'arrêta net alors qu'elle ne cessait de se débattre pour désarçonner Kardelya. Le geste l'avait comme paralysé. A cet instant, il était devenu facile pour la cavalière de gérer sa monture. Motar les congratule, de ses mains déliées portant chacune un pistolet braqués sur les deux compagnons.

    Bien, bien. Je me devais de vous occuper pendant que je coupais ces liens avec un des sabres du sac à pantins. J'aurais pu vous donner de mauvaises indications pour dompter l'animal, vous m'avez fait une confiance. C'est compliqué, la confiance.

    Il sourit de façon narquoise aux deux pantins, puis fit virevolter ses armes et les rangea dans son ceinturon.

    Nous avons encore de la route, mieux vaut charger ce diable de tous nos bagages avant de partir. Mais je dois vraiment soigner cette jambe et, vu que vous capturer n'est plus d'actualité, j'espère que vous allez me laisser le temps de me soigner un peu. Pour cela, j'ai besoin de ma fiole, Kardelya.

    Quand j'aurai cautérisé la plaie et bandé la blessure, nous pourrons partir. Il y a, parmi les amphithéâtres de glace, l'un d'eux qui renferme la Forteresse de Solstice. C'est un endroit où les lutins n'ont pas le droit d'aller, qui date de bien avant leur travail de Noël. Je vous propose un contrat. Si vous y entrez et me dites ce que vous y avez vu, je vous conduis en dehors de cette terre de glace.


    Ce ne fut pas de gaieté et de coeur que le pacte fut scellé,mais les choix s'avéraient restreints. Un nouveau feu fut allumé et les pantins purent prendre un bain de chaleur tandis que le lutin extrayait et nettoyait sa plaie. Elle était bien vilaine et les soins sommaires, mais Motar semblait endurant à la douleur. Sa jambe bandée, il récupéra la tente qu'il étendit sur le dos de la bête pour lui servir de selle secondaire. Le blessé s'allongea comme un pacha et dicta la direction à prendre. Le requin, qui aux dires du lutin, se manipulait comme un cheval, replongea dans le trou d'eau d'où il avait surgi. Mais à présent qu'il obéissait aux brides attachées autour de sa gueule, il évita d'immerger ses passager et fonça dans la direction indiquée par Motar. Plus question de fendre la banquise de son aileron, alors la bête broya la glace devant elle de son imposante mâchoire. De toute façon, la rivière qu'elle créait ne tarderait pas à reformer sa couche solide.

    Au bout d'une longue traversée, éprouvante malgré les nombreuses fourrures que possédait le lutin, des reliefs commencèrent à apparaître. Le groupe put se réjouir de redécouvrir des pointes de roche défiant l'épaisse peau de glace, puis des montagnes séparant l'éternel fond blanc peint par l'éternel mistral. Et s'il demeurait difficile de dire où naissait la terre, le requin indiquait qu'elle formait des îlots autour des compagnons par sa seule manie de ne plus avancer droit devant.

    Motar se redressa, dit qu'on pouvait arrêter le requin et pointa une montagne. Il expliqua que c'était là, la Forteresse de Solstice. Quelque par autour de la pyramide de roche glacée, il y avait une entrée, une énorme bouche de pierre tendant une langue d'escaliers. Lui ne pouvait s'y rendre, par interdiction, mais aussi car sa jambe ne lui permettait plus guère de se déplacer sur de longues distances.

    De toute façon, il faut quelqu'un pour tenir les rennes. Ces requins redeviennent vite sauvages quand on les laisse oublier qu'ils ont été domptés. C'est comme vous, n'oubliez pas de revenir. Je vais vous laisser du temps pour explorer, après tout j'ignore la taille de la forteresse Mais si mettez plus de deux heures, je repars sans vérifier que vous êtes toujours en état. Soyez prudents.

    [Event noël 2019] Le Transperceneige - Page 4 D333de10

    Voie C: Mont-de-Piégé

    Ouah da da !

    Dit lutin Montagnar en trébuchant sur une motte de roche camouflée par les neiges de "mauvaise mine". Il avait beau être un glisseur doué et un grand amateur d'extrême, il était impossible de connaître d'avance le parcours de cette descente vertigineuse car elle dépendait du bon-vouloir du climat. Sans sa capacité d'anticipation, ainsi que son faible poids qui lui permettait de bondir sur la neige plutôt que d'y coller, il aurait perpétré bien plus de maladresses.

    Fiou, j'arrive au bout. Ils vont vraiment galérer les zouaves avec leur luge en pain d'épice. Ptt! Ptt! C'est quoi ça, un cheveu ? Ah non, c'est poin poil de laine de mon écharpe. Beurk! Voilà les arbres. On évite les racines. Et les troncs, vaut mieux aussi éviter les troncs.


    Il slaloma habilement entre les poteaux brutes sans perdre de vitesse, car il savait qu'il ne fallait pas opérer de pause pour franchir le "ravin chaud". Cette fois encore, l'idée d'y manipuler une luge nourrissait quelque peu son scepticisme, mais ce n'était pas son problème. Montagnar se pencha en avant, évita les arbres et les vit se raréfier avant l'ultime descente. Il pris un maximum de vitesse, longea la cuillère et sauta par-dessus le gouffre béant pour atterrir lestement sur l'autre versant.

    Hé hé hé, c'est qui le patron ? C'est qui le patron ? Ben c'est moi ! Mais vraiment, il vont galérer les autres, j'ai peut-être un peu chargé la mule. Enfin, la luge. Je pourrais peut-être les aider ? Genre, en mettant une échelle pour relier le pont. Ils seraient contents je crois. Allez, je fais ça! Après tout, c'est Noël. En plus, s'ils arrivent ici, c'est qu'ils auront fait le plus dur. Autant les laisser ralentir pour qu'ils prennent une voie sûre.

    Profitant de son avance, Montagnar scia, lia et brandit une imposante échelle qu'il veilla à faire assez grande pour relier les deux bordures du ravin chaud. Parvenu au bord de son côté, il laissa tomber sa construction pour qu'elle s'enfonce dans la neige d'en face et s'y fixe. Le bout s'y planta bien, mais bien mieux que prévu. Le choc du coup brisa la pente ascendante où le bois avait percuté, brisant la rempe de lancement nécessaire à l'exercice.

    Eh mercredi...Bon, au moins ce n'est qu'un petit bout qui manque, ils contourneront.


    Puis, la fêlure se propagea et ce fut un domino de tremplins qui échouèrent, mètre après mètre, dans la gueule si profonde qu'il y faisait un noir opaque. Montagnar blanchit autant que la neige, effaré de voir que le parcours était désormais un immense toboggan menant directement à la mort.

    Je...euh...l'échelle, ils devront utiliser l'échelle cette fois plus le choix.


    Cette échelle qui chut à son tour dans le Tartare, emportée par son poids quand le rebord où elle s'était fixée céda. Il sembla à Montagnar entendre le moment où elle se fracassa quelque part dans les abîmes. Il laissa la perle de sueur sur sa tempe gelée et mira tantôt le gouffre, tantôt le bord dévasté.

    Hmm...je vais trouver une solution. Mais y réfléchir avec un bon chocolat chaud. Comme le ravin. Peut-être avec deux marshmallows ? Ah ha ! Je vais en mettre trois !


    Voie E: Douce Nuit

    Bagar avait donné sa parole de ne pas leur faire de mal et se mit en position, c'est-à-dire qu'il trottina sur place et fit craquer tous ses os bien plus fort que s'il avait été en bois. Caramélie lança un bien surprenant assaut, même pour l'expert en arts martiaux. Le soru avait permis au pantin du Cipher Pol de se saisir d'une cheville de Bagar, et même de la soulever. En position de flamand rose, le lutin se pencha en avant pour conserver son équilibre et accueillit l'attaque de Klara, bien évidemment focalisée sur son dernier appui. C'était sans compter sur les bras et l'allonge du lutin qui, dans cette position,  profitait du peu de surface qu'il avait à couvrir pour défendre les attaques de Klara et la tenir à distance en la repoussant de la paume. Caramélie tenta de le faire sauter à cloche-pieds, ce qu'il réussit avec brio sans perdre l'équilibre. Elle tenta également de crocheter sa jambe restante, mais à moins d'une autre technique du Cipher Pol, l'entreprise semblait houleuse car Bagar utilisait sa cheville agrippée pour jauger les mouvements de la sorusienne sans la voir. Par ailleurs, il possédait une vigueur complexe à contrer et plus d'une fois la cheville faillit lui échapper de la poigne.

    Vous attaquez en même temps, mais pensez comme des humains. Il faut penser comme des jouets. Technique des feux d'artifices: la belle blanche !

    Lutin Bagar posa ses mains au sol et fit le poirier, en entraînant avec lui Caramélie qui se retrouva tête à l'envers dans le prolongement de sa superposition.

    Sers-pantin !

    Il tourna vivement sur lui-même en tendant sa jambe armée de Caramélie vers Klara afin de la tenir à distance.

    Pantinage artistique !

    Baston inversa cette fois les positions en pivotant d'une impulsion pour que Caramélie soit en bas, à l'endroit et lui au-dessus, toujours une jambe tendue en avant. Il tendit les bras façon ballerine en profitant du tournis de sa partenaire pour tourniquer avec grâce.

    Dragon du nouvel an !

    Enfin, il s'assit sur les épaules du pantin et mima les griffes d'un dragon dont Caramélie était supposée être la partie postérieure.

    Le soru, ce n'est pas amusant comme technique. Est-ce que j'utilise un tekkai, que personnellement je préfère nommer la technique du beau sapin, pour vous empêcher de me faire tomber ? Non, car je ne pense pas comme un humain. Réveillez le coeur de bois qui sommeille en vous. Les jouets sont faits pour jouer.
      Voie E : Douce Nuit

      Bagar mérite son nom : il est fort, même très fort ! Agile, rapide, endurant, ça ne va pas être facile de le renverser, loin de là. Les assauts de Caramélie, qui ne manque pas d’étonner Klara -pour une fille qui lui semble un peu naïve, elle en a dans le ventre !-, ne donnent rien pour le moment, et Bagar en profite même pour leur faire la leçon.

      Penser comme des jouets ? C’est dur, ça. Déjà parce que les jouets, ça ne pense pas. Et puis aussi parce que quand on a l’habitude de penser comme un tueur au sang-froid, ça fait un sacré changement. Rapidement, Klara tente d’échafauder un plan dans sa tête. Première étape : libérer Caramélie.

      Klara s’élance vers Bagarmélie en faisant de son mieux pour zigzaguer et empêcher Cyborgarmélie de l’attaquer. Elle tourne autour de lui, en s’approchant petit à petit, jusqu’à être à portée ; à partir de ce moment là, elle envoie plusieurs mèches de cheveux vers le lutin, encore une fois en essayant de rendre ses mouvements le moins lisible possible pour le pro de la baston.

      Quand au moins l’une des mèches parvient à s’accrocher autour de Bagar, Klara utilise sa mèche pour se propulser vers le lutin et le déséquilibrer. S’en suit un enchaînement un peu hasardeux de coup de poings, qui ont moins pour but de blesser que de permettre à Caramélie-pantin de s’échapper de l’emprise de Bagar.

      Deuxième étape : improviser.

      Klara s’éloigne à nouveau, en bondissant en arrière, puis décide de tenter quelque chose de marrant.

      « J’ai une super idée, Caramélie-pantin. Mais vu mon corps je sais pas ce que ça va donner… »

      Soudainement, ses traits de bois se distendent, se tordent, s’allongent, rapetissent, jusqu’à changer complètement sa morphologie. La transformation est plus longue qu’à l’accoutumée, mais c’est tout de même une jolie louve, sculptée dans le bois, qui se tient à présent face à Bagar et Caramélie-pantin.

      « Maintenant, Caramélie-pantin, grimpe moi sur le dos, comme pour assembler des jouets ensemble. Comme il a fait avec toi ! Si c’est comme dans les histoires on sera forcément plus forte ! »

      Bon, c’est hasardeux, mais dans le pire des cas, ce sera marrant.

      Et puis, les chiens adorent détruire les jouets en les mâchouillant, ça doit être pareil avec les loups, non ?
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      Voie A: Mistral hurlant:

      Même si je n'ai jamais fait de rodéo dans ma vie, en voyant ce phoque-requin gesticuler dans tous les sens et avec les directives du lutin, j'ai vaguement compris le principe global de la chose. Je dois caler au mieux mes jambes et éviter de me faire désarçonner, tout en veillant à manœuvrer l'aileron, pour le guider et aussi le fatiguer dans ses mouvements.
      Cependant, je bloque bien vite, en voyant le lutin nous braquer avec des armes, ne me laissant pas du tout de marge de manœuvre, pour dégainer Menteuse et riposter ou faire n’importe quoi d'autre.

      Finalement, les choses se calment, coté humain comme animal, avec le monstre aquatique étant bien vite dompté par nos actes.

      - Entre écouter les conseils d'un inconnu menaçant, mais semblant connaitre les environs et tout faire au hasard ou au feeling, dans un corps que je ne maîtrise pas et dans des conditions climatiques aussi pourries... Je préfère encore écouter le local, plutôt que de prendre le risque de me faire dévorer.

      J’hésite deux bonnes secondes, avant de rendre la fiole au lutin, préférant me caler auprès du feu avec le Cavalier. Le corps de pantin que j'occupe est bien faible, mais j'arrive petit à petit à en éprouver les limites et à ne pas m'amuser à me briser quelque chose en y allant trop fort.

      - Hum... Cela me va personnellement; on n'a pas vraiment le choix, avec cet endroit qui finit en cul-de-sac, sauf si on sait manœuvrer cette créature et j'avoue être curieuse du mystère entourant cet endroit...

      Après un moment de repos, nous reprenons la route, pour arriver au pied d'une montagne, après un voyage assez éprouvant. Mes jambes de bois ont des articulations de solidité assez douteuses et je ne pense pas m'être entièrement remise du rodéo avec le requin-phoque.
      Mais on doit bouger, je veux en savoir plus sur cet endroit et aussi savoir pourquoi je me retrouve dans le corps d'un pantin, en plein milieu d'une guerre entre le Père Fouettar et le Père Noël...

      - On tâchera de l'être en tout cas. Merci encore pour ce que vous avez fait jusqu'à présent... hormis le fait de vouloir nous utiliser comme asticots pour requin-phoque...
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      Voie C : Mont-de-Piégé.

      _____Après une courte pause, nous finissons par identifier la source du bruit qui avait tant inquiété le grand lutin au bras cassé : un frein, manié trop brusquement, s’est fissuré et menace de se briser. Prévenus de cette éventualité, nous décidons simplement de ne plus l’utiliser. De toute façon, nous en avons encore une bonne demi-dizaine en réserve. Comme l’état d’Emilie ne semble pas devoir s’améliorer, nous nous mettons d’accord pour ne pas nous arrêter plus longtemps que nécessaire et nous lançons à la suite de ce maudit lutin.

      _____L’étape suivante, une immense étendue de neige en pente raide parsemée de bosses, s’apparente à un champ de mines aussi invisibles que mortelles : dissimulés dans le relief et dans la neige, des rochers – d’après les dires du montagnard, n’attendent que de déchiqueter nos frêles corps de bois. Heureusement, ledit lutin a eu l’extrême obligeance de nous tracer le chemin et nous n’avons plus qu’à le suivre ! Le long de son sillage, nous sommes à peu près sûrs de ne pas rencontrer de mauvaise surprise.

      _____Après cette courte analyse, nous nous précipitons dans la décente aussi rapidement que la prudence nous le permet. Ayant failli sombrer dans le ravin tout à l’heure, j’avoue que je prends les choses un peu moins à la légère et que je suis beaucoup, mais alors beaucoup, beaucoup plus concentrée.

      _____Le plus difficile, ce sont les virages. Quand on se déplace en snowboard, on fait de longues lignes droites quasi-parallèles à la piste – pour ne pas prendre trop de vitesse, et pour continuer dans la bonne direction il faut donc régulièrement prendre des virages super-serrés qui font faire demi-tour. Mais nous, nous sommes en traîneau, alors impossible de faire la même manœuvre !

      _____À la place, nous freinons constamment avec deux freins et quand le virage approche, c’est tous les freins que nous actionnons simultanément. Au bout de quelques mètres, nous arrivons à nous arrêter (pas toujours sur la piste) et nous devons descendre pour tourner le traîneau dans l’autre sens et recommencer. C’est long, c’est fastidieux mais au moins nous prenons un minimum de risque.

      — Ouch !

      _____Juste au moment où j’ai cette pensée, notre patin gauche percute violemment un rocher invisible et se brise, coincé dans la neige. Le reste du traîneau ne s’arrête pas pour autant et nous effectuons une sorte de salto qui nous catapulte dans les airs. Dans un réflexe, je me lance sur Emilie que les cordes n’ont pas réussi à retenir et je la prends dans mes bras, la protégeant tant bien que mal lors du roulez-boulez qui s’ensuit, cependant que le traineau entame une longue série de tonneaux aussi impressionnants que mortels. Heureusement pour mon écorce, la neige est très meuble et elle amortit très largement le choc… mais ce n’est pas le cas du tronc d’arbre sur lequel je viens terminer ma trajectoire.

      — Ouargh !

      _____La forêt d’arrêt n’a jamais aussi bien porté son nom. J’ai un mal de loup de mais, presque miraculeusement, rien de cassé. Un peu plus haut, je vois Mountbatten qui s’extirpe de la neige dans laquelle il était coincé tête la première. Quant au traîneau, il semble avoir disparu. Mais, plus important, je ne vois aucune trace de Roy ! J’espère qu’il n’est pas resté coincé dans le traîneau… Sans perdre de temps, je prends Emilie dans mes bras et je rejoins mon premier compagnon. Ensuite, il nous suffira de suivre les traces laissées par l’incident et nous devrions bien retrouver notre troisième compère !
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      Voie E : Douce Nuit

      Cher journal,

      Pantin-Klara s’est transformée en louve de bois ! C’est incroyable, absolument génial ! Tu aurais dû voir ça, elle est vraiment impressionnante ! Sa tête de louve est super bien faite, et elle est tellement bien sculptée qu’on voit à peine les articulations ! Pourtant tout son corps est mobile: ses pattes, sa mâchoire garnie de crocs, et elle a même un pelage qui peut pousser de manière démesurée ! Ça me fait un peu penser à ces bustes de poupée que Réglisophie avait et qu’elle pouvait coiffer comme elle voulait.
      Tu vas voir, quand je le montrerai à mes sœurs mon nouveau jouet de Noël elles seront terriblement jalouses ! Ou alors elles se moqueront de moi parce que j‘ai encore des jouets à mon âge... Mais au fond d’elle, je sais qu’elles m’envieront !

      Je m'empresse d’obéir à Pantin-Klara lorsqu’elle me suggère de monter sur son dos et je m’exclame, des guirlandes de Noël scintillant dans les yeux:

      “- Tu es le meilleur jouet que j’ai jamais eu !”

      Cela étant dit, je dois t’avouer que je suis perplexe: j’ai du mal à déterminer si je suis terriblement classe ainsi perchée sur ma monture, ou bien complètement ridicule.
      Ou pas. C’est elle qui a raison ! L’adorable -mais beaucoup trop violent ! Tu verrais la taille de la bosse qu’il m’a faite...- lutin Bagar ne cesse de nous le dire: nous devons agir comme des jouets ! Toute cette histoire de lutins, de pantins, d’épreuves, ça a surement un sens que seuls ceux ayant un cœur d’enfant peuvent comprendre ! Enfin une histoire comme ça. Je dois me prêter au jeu si je veux espérer  voir le Père Noël de mes propres yeux ! Ça peut devenir d’autant plus intéressant que j’ai une fameuse liste de cadeaux à lui soumettre…

      Je me cramponne sur les épaules de la louve en bois et m’exclame:

      “- Transformation Klaramélie-garou enclenchée !”

      Je tend à présent mes mains en direction de notre adversaire:

      “- Canons à savon: attaque patinoire ! Piou ! Piou piou piou !”

      Et je fais mine, en mimant avec mes bras, de lui tirer dans les jambes des savonnettes propulsées à grande vitesse !
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      Voie A: Mistral Hurlant

      Le couvert des montagnes offrait une fraicheur bien plus douce que dans la banquise battue des vents. Il ne fallut guère longtemps à Kardelya pour trouver la fameuse porte décrite. Celle-ci était haute, y compris pour un humain. Sa lourdeur devait constituer, à elle seule, un défi de taille. Pourtant, en gravissant des marches aussi grandes qu'elle, Kardelya entendit sitôt devant l'entrée un déclic suivi de fortes vibrations à travers le sol. Les pans de la porte s'écartèrent, invitant les pantins à y pénétrer. De l'autre côté, un long hall creusé à même la glace offrait une série de portes flanquées des deux côtés, ainsi qu'un immense escalier menant à un étage supérieur. L'endroit était somptueux, sculpté de fioritures dans ses rampes, avec un motif illusoire de tapis au sol, ainsi que de meubles eux aussi figés dans cet énorme bloc. Malheureusement, plusieurs éléments étaient détruits, détériorés par le temps, ou une action volontaire. Kardelya  dut enjamber des blocs, découvrir des couloirs condamnés et mémoriser les passages accessibles pour circuler dans cet ancien château oublié de l'Histoire.

      A sa surprise, le sol, comme le plafond, diffusaient une lumière tamisée, fatiguée, mais suffisante pour s'y repérer sans torche ni lumino-dial. C'était comme si des fées de couleurs diverses de baladaient derrière les couches de glace. Si elle en croyait sa propre taille, probablement plus petite qu'un humain, la pantin pouvait estimer à plusieurs mètres la taille de l'occupant initial. Quand elle parvint enfin à l'étage, il lui sembla entendre une douce mélodie dans l'une des pièces du haut. S'arrangeant des couloirs abîmés, d'un trou dans un mur, elle découvrit la source de cette musique bien réelle. Au centre de ce qui devait être un bureau, une sculpture de père Noël était assise sur un siège forgé dans la même matière. Toutefois, elle put remarquer que la statue était démarquée, comme posée après l'élaboration du décor.

      L'humanoïde plus de dix fois plus grand que les pantins, tenait sur son genou qu'il regardait un enfant qui n'était pas là. Mais c'était de la main pendant dans le vide que l'air joyeux émanait. Kardelya pourrait, en escaladant la jambe du Petit Papa Noël, découvrir , dans le drapé de glace de sa cuisse, l'enfoncement que produiraient les fesses d'un enfant lisant ses voeux. Mais elle pourrait aussi s'intéresser aux bibliothèques encerclant la moitié de la pièce. Car, bien que faites de glace, les livres qui y reposaient demeuraient gelés, mais de cuir reliés. Avec un peu de patience et l'aide de Le Cavalier, elle pourrait en dégivrer quelques uns pour découvrir de quoi ils traitent. Le temps était leur principale contrainte et le temps de choisir quoi creuser et quoi abandonner venu.



      Voie E: Douce Nuit


      Ouaaaah, c'est trop beau !


      Lutin Bagar eut des étoiles dans les yeux en voyant Klara devenir un superbe jouet de bois aux traits de louve. Il en admira chaque détail de sculpture, fasciné par cette transformation inédite d'un animal qu'il connaissait fort bien. Toutefois, la canidée avait plus d'un tour dans son sac.

      Je comprends, tu exploites ta chevelure de louve pour attaquer de n'importe quel point comme si tu étais une grosse pomme de pin. C'est génial, je ne regrette pas de vous affronter. Excusez-moi une seconde.

      Bagar trottina jusqu'à un mannequin vaincu pour lui prélever deux bras, en forme de rondin, percer des trous dedans à la force de sex index et les relier avec une ceinture pour créer un nunchaku qu'il mania de quelques mouvements habiles avant de revenir sur le terrain de confrontation.

      Je ne vais pas vous taper avec, c'est pour défendre. Même si je me demande si tu rapportes les bâtons. Allez les guerrières, Second round.

      Cette fois-ci, la vitesse du duo était décuplée par la rapidité de la louve, ainsi que leur détermination à l'emporter. La Cavamélie surpris même le lutin en décochant des balles invisibles qui lui fauchèrent les jambes. Armé d'un bras de son nunchaku, il se rattrapa à une main pour ne pas tomber. Jusqu'à ce qu'il constate qu'une longue toison de loup lui menottait le poignet d'appui. Bagar grimaça, il était trop tard pour esquiver ou tenter une échappée. Pris dans la gueule du loup, un coup sec lui arracha la main du sol et le confronta, impuissant, àun impact imminent.

      Vive le vent d'hiver !

      Par réflexe, il contracta ses abdominaux et propulsa un souffle puissant qui l'empêcha de choir à quelques centimètres de la défaite. L'impulsion le rendit à la hauteur où il délogea la mèche de son poignet, ainsi que les autres déjà lancées vers lui en les enroulant autour de son arme.

      Go go Johnny Bigoudi !

      Ses yeux observèrent les doigts de Caramélie pour éviter de nouvelles dragées le temps qu'il reprenne position debout, bien campé sur ses jambes. Les mèches accrochées à son armes tentèrent bien de le désarmer, mais Klara comprit vite que le petit être avait un puissance telle qu'il l'emporterait en force pure, malgré sa prise musculaire sous forme animale. Le nunchaku fut libéré avant que Bagar se serve de cette prise comme d'une laisse. Les opposants firent le point.

      Ouah, c'en est fallu d'un cheveu cette fois. Vous l'avez senti, vous aussi ? Quand vous agissez comme des jouets, votre force se libère. C'est pour ça que vous devez oublier votre vie d'humains et pleinement épouser votre nouvelle peau. Sifu Fouettar aura moins d'emprise sur vous si vous jouez. L'imagination et le plaisir sont vos meilleures armes, apprenez à vous laisser aller. Vous pourrez alors jouer jeu égal avec moi et, je n'en doute pas, me faire tomber.

      Allez, trouvez une tactique plus grandiose que jamais et retentez votre chance. Cette fois, j'essayerai moi aussi de vous faire tomber et si vous chutez toutes les deux, vous serez éliminées. On va bien s'amuser.
        Voie C : Mont-de-Piégé

        La luge dégringolante passa les Brises-Âmes et s'engouffra dans ce qui devait être la Forêt d'Arrêt, évitant miraculeusement les troncs d'arbre qui avaient stoppé Anatara net dans sa course. Bringuebalé dans tous les sens, Roy était parvenu à se maintenir sur l'engin mais avait perdu tous ses repères. Il en était réduit à subir les tonneaux sans pouvoir faire quoi que ce soit.

        La pente de la forêt ne se fit pas plus douce malheureusement et comme la luge maintint sa vitesse dans la dégringolade, ce qui devait arriver arriva. Un côté de l'engin percuta finalement un tronc d'arbre, à une vingtaine de mètres environ de l'orée de la forêt. Dans un éclat de bois qui fit voltiger des planches dans la neige, une partie de la luge se disloqua tandis qu'elle déviait de sa trajectoire, pour venir percuter un autre tronc et terminer enfin sa course. Éjecté dès le premier choc, Roy glissa sur la neige de la forêt. Il aurait continué son chemin si son bras déjà endommagé ne s'était pas coincé dans une racine, l'arrêtant net mais se brisant définitivement au passage.

        Il fallut quelques secondes au pirate pour retrouver ses repères. Finalement, ignorant la douleur cuisante qui lui parcourait le corps, il releva la tête et se redressa. Constatant les dégâts d'un air hagard, il prit la mesure de la catastrophe qui venait de se produire. Son avant-bras de bois brisé attira bientôt son regard et avec une une grimace de dégoût, il l'attrapa de son autre main valide et le jeta plus loin dans la forêt, hors de sa vue. Se relevant péniblement, il commença à faire l'inventaire des dégâts alors que ses trois compagnons apparaissaient dans son champ de vision.

        Leur laissant le temps d'encaisser le choc, sans dire un mot, il rassembla leurs affaires dispersées un peu partout autour de la zone d'impact. Touts espoirs qu'ils avaient de pouvoir réparer la luge s'envolèrent quand il retourna le véhicule, lequel vint en deux morceaux. L'un des patins était broyé et tous les renforcements de neige qu'avait posée Emilie avaient cédé.

        Sachant qu'il était inutile de s'apitoyer sur leurs sorts, Anatara et Mountbatten se remirent bientôt en mouvement. Rousse n°1 était toujours inconsciente. Rousse n°2 se chargea de la mettre au chaud et de lui faire boire un peu d'eau chaude et sucrée. L'autre pantin quant à lui se mit en tête de récupérer les morceaux de planches éparpillés autour de la zone. Il avait eu une idée semblait-il, qu'il expliqua promptement à ses deux compagnons valide, lesquels acquiescèrent et lui donnèrent le feu vert pour la réaliser. Insatisfait par ses trouvailles cependant, il dégaina promptement son sabre et envoya une lame d'air dans les branches un peu plus loin au-dessus de leur tête, provoquant une avalanche de débris de bois et de brindilles. Ceci fait, il s'attela à la tâche.

        Pendant ce temps Roy et Anatara s'occupèrent de préparer leur équipement, plaçant tout ce qu'ils avaient pu récupérer dans leurs sacs, laissant tout ce qui n'était pas vital derrière par manque de place. Quand ils eurent terminé, ils vinrent prêter main-forte au projet de Mountbatten.

        Ce dernier s'était attelé à la construction de raquettes, des outils qu'il se rappelait avoir vu lors de ses passages sur certaines îles hivernales. Se servant des planche les plus fines et malléables récupérées sur la luge, il avait créé six ossatures de bois ovales en les tordant en boucle avant d'en accrocher solidement les deux extrémités. Ce faisant, il avait péniblement construit un grillage de brindilles sur chacun des ovales avant de mettre en place un système d'accroche pour les pieds de bois des pantins.

        Accrochant les raquettes à ses bottes, Mountbatten testa ses créations, qui se révélèrent aussi grossières qu'efficaces. Répartissant son poids sur chaque centimètre de bois, elles lui permettaient d'éviter de s'enfoncer dans la neige qui recouvrait le sol de la forêt. Bien que rudimentaires, créées avec les moyens du bord par des mains loin d'être expertes, elles remplissaient admirablement leurs fonctions, alliées comme elles l'étaient avec la légèreté de leurs corps de pantin.

        Le deuxième test vint quand Anatara prit Emilie sur son dos et fit quelques pas avec les raquettes, testant leur utilité contre le poids de deux marionnettes. Après quelques allers-retours dans la neige, elle hocha la tête et fit signe à ses deux compagnons qu'ils étaient prêts à repartir. Ces derniers prirent tous les sacs qu'ils pouvaient transporter et ensemble, ils se mirent en route, Roy devant à la recherche de la trace de Lutin, Anatara et son colis au milieu et Mountbatten fermant la marche, protecteur.
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        Voie E : Douce Nuit

        Visiblement, l’idée était bonne. Maintenant, il faut creuser. L’imagination ? Se faire plaisir ? Pourquoi pas, se dit Klara. Les tonnes de contes pour enfant qu’elle a lu et relu vont peut-être enfin servir à quelque chose, qui sait.

        Caramélie-de-bois se débrouille merveilleusement bien, son attaque pistolet a vachement bien marché, elle a l’air de tenir quelque chose. C’est de ça, dont il faut s’inspirer.

        « Caramélie-de-bois, tu peux faire diversion s’il-te-plaît ? Faut que je creuse encore un peu, mais j’ai peut-être une idée. »

        Elle fouille, elle fouille. Elle fouille dans sa tête pendant que Caramélie-de-bois voltige autour de Bagar en lançant des attaques invisibles toutes plus marrantes les unes que les autres. Ça marche, si Klara le fait aussi ? Elle se retransforme en humaine, le procédé étant un peu plus rapide cette fois.

        « Super-méga-poing. » dit-elle sobrement, tout en envoyant un coup de poing dans les airs, à plusieurs mètres de distance du Lutin.

        Celui-ci se prit comme une onde de choc, et se retrouva à reculer de quelques pas en arrière.

        « Bien joué ! » s’exclame-t-il.

        Ça marche ! C’est fou, comme monde. Ça lui rappelle vachement la fois où elle s’est retrouvé enfermée dans un livre dont vous êtes le héros. Maintenant, il faut imaginer une stratégie, un combo de jouet dévastateur… Mais quoi ? Pour le moment, rien ne vient. Et puis, elle se souvient d’une fable rigolote, avec trois maisons, ou quelque chose comme ça.

        « Caramélie-de-bois ! Attrape ! »

        Après ces mots, Klara reprend à nouveau sa forme de louve, bien qu’elle commence à fatiguer. Elle envoie une touffe de poils s’allonger à travers la grotte, droit vers Caramélie, en prenant soin d’éviter Bagar qui se préparait déjà à esquiver. Caramélie-de-bois, bien que surprise, attrape la longue mèche d’une main.

        « On va jouer à un jeu, Bagar. »

        Klara, avec l’aide de Caramélie-de-bois qui semble comprendre rapidement l’idée de la chasseuse, fait tournoyer la mèche en cercle, comme une corde à sauter. Le Lutin, d’instinct, saute parfaitement en rythme, l’air de rien. Tout ça est parfaitement normal pour lui.

        « J’aime bien les jeux ! Mais il faut que vous jouiez aussi… 
        – Ça arrive, Bagar ! »

        La cadence augmente, et quand le rythme devient véritablement soutenu -ce qui ne semble pas ennuyer le Lutin-, Klara prend une immense inspiration.

        « Vive le Vent du Nord. »

        Et souffle. Dans les faits, son souffle ne devrait pas être si fou que ça, mais ici, tout semble possible. Si la maison de bois du conte est censé être détruite, ça n’arrivera certainement pas à Super-Bagar, mais peut-être que ce sera suffisant pour le faire trébucher…
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        Voie C : Mont-de-Piégé

        _____La descente fut raide et éprouvante mais au bout de quelques heures, nous finissons par le trouver, ce maudit ravin. Une faille de plusieurs mètres qui séparent les deux versants des deux montagnes. Un trou béant qui s’ouvre sur le néant et les ténèbres de la mort. Franchement, je ne vois pas comment nous sommes censés traverser cet obstacle… à moins de construire un pont, bien entendu ! Mais comment on construit un pont, déjà ? Je mobilise le peu de connaissance dont je dispose dans le domaine et j’ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne vois pas comment nous pourrions nous y prendre.

        _____Roy, qui a mieux écouté ce qu’a dit le lutin que moi, nous rappelle qu’il faut prendre de l’élan pour sauter par-dessus le ravin, mais même avec toute la vitesse du monde, je ne vois pas comment on pourrait arriver de l’autre côté… en fait, il faudrait qu’il y ait un tremplin, une sorte de rampe ou une glissière qui nous propulserait vers le haut en fin de course. Avec suffisamment de vitesse, on pourrait envisager de se lancer dans l’aventure.

        _____Nous longeons donc le ravin à la recherche d’une telle rampe et nous finissons par tomber sur… eh bien l’inverse de ce que nous cherchons. Tout d’abord, de manière évidente, nous reconnaissons les traces du lutin Montagnar qui font tout droit vers le précipice sauf que, là où il y aurait dû se trouver un tremplin, on dirait à la place que la neige s’est effondrée dans une catastrophe apocalyptique : ici, le ravin est encore plus large que d’habitude ! Le passage emprunté par notre prédécesseur étant inutilisable, nous décidons de retourner sur nos pas car quelques centaines de mètres plus tôt, les deux plateaux sont si proches qu’on pourrait presque enjamber le précipice.

        _____Presque. À deux mètres près. Et deux mètres, c’est bien plus que ce que de pauvres petits lutins comme nous peuvent sauter, surtout avec une blessée… Oh, mais en fait !

        — Emilie ? Tu m’entends ? Emilie, on va avoir besoin de toi ?

        _____Tout doucement, je la secoue pour tester ses réactions et elle a l’air un peu moins mal en point que tout à l’heure. Il faut croire que la descente et le repos lui ont fait du bien ! Comme je l’entends grommeler quelque chose, j’ai la confirmation qu’elle est bien consciente.
        — Tu vas bien ?, je lui demande pour ne pas trop la brusquer.

        — Oui, ça va un peu mieux…
        — Mieux comment ? Tu penses que tu peux marcher ?
        — Je peux essayer…

        _____Après quelques pas maladroits, Emilie nous démontre qu’elle n’est pas encore toute bonne à retourner dans la fabrique à lutins mais je sens qu’il ne faudra pas trop la solliciter. Elle est capable de marcher sur quelques mètres, oui mais lui demander de faire dix ou cent fois plus est complètement hors de question. Passé cet obstacle, il faudra de nouveau la porter.
        — Je peux la porter si tu es fatiguée, me propose Mountbatten.

        — Merci, c’est gentil !

        _____Malheureusement, ce n’est pas pour ça que j’ai réveillé Emilie. Ce que je veux, c’est un pont de neige !
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        Voie A: Mistral hurlant

        Première bonne nouvelle, la température est un peu plus gérable, lorsque nous sommes entourés de montagnes et cela nous évite de nous balader avec du feu à portée de main, avec le risque de flamber bien trop vite à mon goût.
        Mais bon, au moins nous avons pu avancer dans cet étrange endroit, avec un allié aussi insolite que discernable, avec ce lutin. C'est pas très optimal de devoir sans arrêt accorder une attention à un "allié" qui pourrait nous poignarder dans le dos à n'importe quel moment, mais au moins, on va dans une direction.

        Maintenant, c'est un grand château de glace qui s'offre à nous et je dois vite me faire à l'idée que ce "monde" semble complètement mort et à l'abandon. Le château semble désert, voire complètement fantôme et aussi... tout est si grand... Soit j'ai rapetissé en pantin, soit cet endroit était habité par des géants; serions-nous à Erbaf, l'île des géants? Difficile à dire et je serai aussi surprise que ce soit le cas et que cette île "mythique" ressemble à un désert glacé.
        Le bâtiment est chaotique et hasardeux et c'est à travers un dédale de couloirs détruits en partie que je me retrouve à avancer, surveillant de temps à autre le Cavalier, pour éviter de le perdre. Dans mon état actuel, je préfère mettre de coté mon coté solitaire habituel, pour avoir des alliés avec moi et optimiser mes chances de survie.

        Allant vers une douce musique se faisant entendre d'un peu plus loin, mon regard dérive finalement des murs étrangement lumineux, comme si des boules de lumière passaient derrière les murs de glace, à la grande salle où nous arrivons.
        Bien vite, la statue immense trônant plus loin me tape dans l’œil; elle semble plus récente ou mieux entretenue que le reste du château et c'est clairement la plus "belle" chose que j'ai pu voir dans ces ruines glacées.

        J'observe un temps les bibliothèques dans un coin de la pièce, curieuse de voir des livres presque congelés... mais mine de rien, le lutin nous a donné un délai assez court, pour explorer cet endroit...
        La statue m'interloque d'avantage et l'étrange relief sur sa jambe gauche me perturbe aussi; il y a quelque chose qui cloche sur cette sculpture.

        Je fais le tour de la statue, pour mieux analyser le relief sur le jambe, pour comprendre que... c'est une sorte de creux? C'est comme si quelqu'un d'invisible était assis dessus... ou que la personne qui était assise s'était levée pour partir quelque part...
        Je tourne la tête à gauche à droite, pour essayer de trouver une deuxième statue.
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        Voie B: L'arène des neiges

        "
        -
        - Pire idée.
        - Jamais, je ne m’abaisserai à une activité aussi stupide. Nous nous produisons déjà assez en spectacle, libérez le passage pour que nous nous rendions chez votre maître. Immédiatement.
        - Pas de représentation ce soir désolé, on prend votre Smilodent et on se barre.
        - Oh mais ce que vous n’avez pas compris, c’est que le spectacle a déjà commencé… " leur indiqua le lutin Commentar d’un sourire carnassier, tournant une grosse molette sur son pupitre.
        - Ai-je vraiment besoin de répéter ? "

        Les éclairs frappèrent autour de Rowena, les mains de Raphaël se multiplièrent et envahirent le stade, mais la véritable surprise vint du changement dans la voix du pantin de bois. Plus suave, intense, porté par une sorte de mélodie, le vert crut s’étouffer mais la réponse vint de leurs détracteurs.

        "J’aime le talent naturel, mais qu’est-ce que je déteste quand ils chantent faux…
        - Rien de pire qu’une fauze note.
        - Et Fouettard inventa l’auto-tune ~ "

        Aussitôt le décor changea, des blocs de glaces s’élevèrent, des spots de lumière se braquèrent sur les pantins et un ensemble de percussions commença à habiter l’espace.

        "Ici, maintenant,
        On a des choses à régler,
        PTAIN, je veux pas être violent,
        Mais VOUS-Y-POU-SSEZ !
        Vous nous faites chier,
        Pantins, lutins et fées.
        Si, pâle copie d’nous-même, plus rien à branler !
        "

        L’espadon de Minoël ponctua la note en se plantant dans le sol. Débrouillar applaudit le premier solo à pleines mains et tandis que Commentar se protégeait des décharges de Rowena en déployant un astucieux paratonnerre, Raphaël poursuivit en lançant ses alliées à l’attaque.

        "Alors on va se battre, foutre un énorme bazar,
        Corriger Fouettard et ses petits bâtards  
        Sans penser aux conséquences, on a gagné d’avance
        Puisque rien ne peut nous blesseeeeeeeer !
        "

        Les mains de toile se heurtèrent toutes à un mur de glace, s’écrasant en en arrachant une bonne partie. Les effets de lumière s’emballèrent pour faire gagner de la profondeur à la scène et ajouter du drame au massacre d’une partie des spectateurs. Rowena était particulièrement dévouée à son « numéro » et les effets de fumée proposés par Commentar était tout bonnement inutiles tant les serpentins de nuage de la sorcière étaient partout menaçants.

        "Fa-llait peut-être y réfléchir, avant d’tout lâcher, de tout nous dire,
        On sait qu’rien nous attend,
        Alors préparez-vous au pireeeeeee
        On vient met’le feu à la piste !
        " sautant de main en main au rythme des percussions, Raphaël commença à gagner de de la hauteur "On a beau être des pantins
        On a beau êt-re rien
        Être prisonnier, ne finira pas par nous ébranler
        " se projetant sur une toile tissée et relâchée comme un élastique au même moment par Rowena, il se catapulta droit sur Commentar "Bor-del ! On va regagner notre libertéééé
        On vient mette le feu à cette nuit!
        "

        Avec son petit poing de bois enrobé de Haki, Raphaël frappa le pupitre de glace de toutes ses forces. Celui-ci se fendit en deux avant d’exploser en une petite pluie de grêlons. La musique étouffa un instant, étranglée par l’action, mais tout de suite un nouveau pupitre sortit de nulle part, s’éleva à plusieurs mètres de hauteur et Commentar réapparut avec un sourire suffisant. Deux portillons s’ouvrirent et se refermèrent aussitôt sur de jeunes couguars des neiges, arrachant un frissonnement à Débrouillar.

        "Okay… mon gars… tu veux donc jouer à ça
        À qui s’ra le plus malin, t’tombes sur plus fort que toi
        Alors, vas y
        Fini de jouer la comédie
        Donne tout ce que tu as, on s’en sortira !
        "

        Les éclairs frappèrent, irisant les yeux de verre du pantin aventurier au moment où il se cramponnait à une branche de glace pour éviter la charge d’un des félins. D’une pirouette, il sauta sur le derrière de l’animal et s’y cramponna avec force, mais toujours sans perdre une octave.

        "C’est quand même impressionnant, d’être lutin aussi barbant
        Quand on dispose d’tout ces trucs, ces babioles, ces brutes…
        "

        Le cougar qui s’en prenait à Rowena recula soudainement devant sa forme d’araignée de bois, celui de Raphaël rua en essayant de l’atteindre avec ses crocs.

        "Mais j’suppose qu’à se radiner, on finit par s’em-pat-ter
        Et plus savoir gérer les coups….
        "

        Une main se matérialisa devant eux et instantanément se fut l’espadon de Minoël qui se téléporta sur leur course. D’un bond Raphaël s’échappa, laissant son destrier s’aplatir le crâne sur la lame de sucre d’orge et son frère arachnophobe le percuter, glisser et repartir de plus belle dans une autre direction.

        La bestiole s’écrasa dans un bloc de glace creux, perturbant instantanément le rythme des percussions, faisant grésiller toute l’arène et troublant assez Commentar et Raphaël pour qu’il s’arrêta dans son opéra-rébellion.


        Dernière édition par Raphaël Andersen le Ven 24 Jan 2020 - 12:59, édité 1 fois
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        Voie A: Mistral Hurlant

        Si les lieux avaient un jour accueilli une seconde statue, il n'en demeurait aucune trace. Que celle du Petit Papa Noël diffusant, au creu de sa main, la douce musique au iavait mené le groupe jusqu'ici. Pourtant, il y avait bien une raison à ce creux, qu'une voix chaude et puissante éclaira en se substituant à l'ère d'hiver.

        Soyez les bienvenus, enfants de Noël. Il semblerait que je ne me sois pas éveillé depuis bien longtemps. Je suis là, là-haut. Oui, la statue. Mais que ce lieu est devenu sombre. Approchez, approchez que je puisse vous voir. Et montez sur ma jambe, que je puisse écouter vos souhaits de Noël. Il reste peu de temps au Petit Papa Noël pour exhausser les voeux des enfants, mais il n'est jamais trop tard pour en accueillir de nouveaux.

        La statue se tût et la musique reprit un air guilleret évoquant, d'instruments à corde, les clapotis de gouttelettes trottinant sur un lac d'eau pure. Quoique soit la construction, elle semblait apte à capter son environnement et donc à y répondre. Kardelya avait le champ libre pour demander ce qu'elle voulait au Noël de glace.

        Voie B: L'arène des neiges


        Les deux pélerins de l'Arène avaient décidé d'attaquer Commentar en chanson, ce qui, admettons-le, avit le mérite d'apporter du style aux combats de gladiateurs. Le petit être de chair s'en amusait énormément, défendant, jouant avec les deux pantins aux ressources bien intéressantes. Forma araignée, mains dédoublées, influence du climat, il y avait de quoi offrir sons et lumières au public composé d'un lutin plus Pétochar que Débrouillar.

        J'avoue que vos coups ne manquent pas d'impact
        Mais de là à réclamer un passage libre de droit ?
        Tant de mains, de pattes, du venin au climat tact
        Moi, diplomate, n'oppose qu'un haki des Rois


        Commentar effectua une révérence avec un geste de la main qui donna le tournis aux pantins, comme félins de l'arène. Tous perdirent l'équilibre, mais l'inconscience ne vint pas, rappelés qu'étaient les deux gladiateurs par le claquement sec entre le pouce et l'index du lutin, penché sur eux.

        On se réveille, brave pantins
        La comédie doit perdurer
        Ces cougars veulent connaître la faim
        Et vous êtes mignons à croquer.


        Il se logea alors aux côté de Raphaël, toujours maintenu par une forme de pression qui l'épuisait de son énergie combattive.

        Anderswag, mon bon ami
        Où est ton sens de l'humour ?
        Dans un verre d'eau, près de ton lit ?
        La force ne t'est d'aucun secours.

        Tu as vu dinos, démons et merveilles
        Mais dans l'arène, restes incrédule ?
        Faut-il attendre ton réveil
        Pour que tu cesses d'être mon émule ?


        Il se déplaça alors d'un clignement d'yeux vers Rowena, à qui il tint son discours du même timbre chantonnant et profondément joyeux.

        Rowena Clown, fleur de Pétales
        Tu vis avec des arachnides
        Mais si ta bise reste fatale
        Ici elle n'est qu'un rêve lucide.

        Oyez oyez, mes troubadours
        Ce monde aussi possède ses règles
        Auxquelles tout scientiste est sourd
        Or la magie a ses Serdaigles


        Il trottina jusqu'à sa tribune tandis que le pression s'évaporait. Les cougars, sauvages, hésitèrent entre la fuite et la poursuite du combat après ce qu'ils attribuaient à une menace naturelle. Le lutin, après avoir lancé une boule de neige à la figure de Débrouillar qui était complètement endormi pour le réveiller, poursuivit, sous le feu de projecteurs que sa console secondaire apportait.

        Vous assurez n'être personne
        Y compris quand je vous considère
        Pourtant l'insignifiance résonne
        Entre ces murs multicentenaires.

        Si votre ego n'existe pas
        Entretuez-vous, qui vous pleurera ?
        Mais si vous décidez de vivre
        Je serai l'hôte qui vous délivre.


        Quelques pas de danse accompagnèrent à nouveau la fin de son chant. Rowena et Raphaël étaient à présent plus conscients du rapport de force avec le lutin. Le vaincre en l'état semblait impossible, il fallait un autre moyen. Un sacrifice de l'un d'eux y parviendrait, à moins qu'ils ne mettent à profit leurs talents et les conseils en vers du lutin pour passer l'épreuve. Commentar semblait aimer toute idée pourvu qu'elle soit créative. Mis les deux lutins pouvaient-ils collaborer ou préféreraient-ils vaincre l'autre pour triompher seul ?


        Voie C: Mont-de-Piégé

        Je suis désolée...

        Emilie fut honteuse de son évanouissement alors que ses compagnons auraient eu bien besoin d'elle. Toutefois, elle fut vite rassurée par ce groupe bienveillant et fut ravie d'apprendre qu'elle pouvait servir à franchir l'obstacle. Si un pont était impensable sur une lingue distance, tenir quelques instants sur deux petits mètres ne représentait aucun défi pour la femme de neige. Elle en fabriqua un que purent emprunter les montagnards fatigués par tant de distance parcourue. Il leur fallut bien du courage pour rejoindre la bordure effondrée par la lutin afin de voir et rejoindre l'abri promis.

        [Event noël 2019] Le Transperceneige - Page 4 D2ekfe10

        Montagnar avait tenu parole. Au sein d'une neige épaisse, dépassait une cabane où s'arrêtait la trace du snowboard et commençaient une série de petits pas dans réelle trajectoire définie. En ouvrant la porte, les pantins purent enfin sentir la chaleur sèche d'un foyer crépitant sous l'arche de pierre d'une belle cheminée. Devant cette cheminée, un lutin, vêtu d'un long imperméable couleur olive et d'une chapeau feutre à bords courts de la même couleur, encerclé d'un ruban rouge délavé. L'être, jusqu'alors de dos, fait face au groupe. Ce n'était pas Montagnar, mais un autre lutin paré de petites moustaches noires, d'un verre de lait dans la main et d'une cigarette en chocolat  dont il croqua un bout avant de parler.

        L'hiver ne permet aucune hibernation au crime. J'ai encore repêché le cadavre d'un turlutin Trottwar ce matin dans le canal. On s'habitue au cru de la violence dans ce métier, mais aucune famille ne vous suit jusqu'aux tréfonds d'une ville à l'âme de glace. Et dire que je pensais devenir lutin Papelar. Au lieu de couvrir les mauvaises nouvelles, je les découvre.  


        Il finit de croquer son chocolat et jeta le filtre dans l'âtre. Le décor demeurait rustique. Une lourde table à l'entrée, sertie de deux chaises, portait un napperon blanc supportant une flasque de métal dont le lutin se servit pour remplir quatre nouveaux verres de lait qu'il laissa à l'attention des arrivants. Le coin cuisine se résumait à des placards d'où il avait tiré la vaisselle, d'une série d'ustensiles de grillade et d'un établi au fond garni de quelques outils de bricolage. Au centre, suspendu à une poutre, un long ruban de cadeau finissait sur un emballage que l'ouverture de la porte avait fait balancer doucement.

        Au fait, moi c'est Lutin Spectar. Vous devez être l'équipe dont m'a parlé Montagnar. Il n'est plus là, je l'ai renvoyé chez lui pour qu'il cesse de salir ma scène de crime. Mais il vous avait promis quelque chose non ? C'est là.

        Spectar désigna le rebord de fenêtre devant l'entrée où reposait une carte pliée de la région. Le groupe avait parcouru la moitié du chemin. Le lutin sortit nonchalamment un paquet de cigarettes en chocolat qu'il proposa aux pantins.

        Navré pour les dames, mais j'ai pas de mentholées. De toute façon rien ne peut plus ôter de mes naseaux la puanteur de cette citadelle de corruption. Vous plait le lait de poule ? C'est du local, la prohibition aura eu le mérite de remplir les prisons et les étagères des bars. J'imagine que vous allez avoir un tas de questions. C'est moi qui pose les questions d'habitude, alors ça me changera.
          Cher journal,

          Pantin Clara c'est en fait la princesse Raiponce ! Il n'y a aucun doute vu la manière dont elle agite ses longs cheveux qui s'agrandissent à l'infini et poussent ou rétrécissent à volonté (ce qui explique énormément de mystères concernant la vie quotidienne de la princesse). Elle contrôle de la même incroyable façon son pelage de loup... ce qui me fait me demander si elle n'est pas le grand méchant loup, tout compte fait. Et autant avoir comme amie une princesse c'est très positif, autant combattre dans le même camp que le grand méchant loup c'est quelque chose dont on évite de se vanter ! Dans le doute, on gardera les détails de cette histoire pour nous journal, d'accord ?

          Lorsque Pantin-Klara-Louve-Raiponce me tend la longue mèche, je comprends aussitôt ce que je dois faire. Quelle merveilleuse idée ! Aucun pantin, aussi musclé et agile soit-il, n'aura la maîtrise d'une écolière quand il s'agit de sauter autour d'une corde ou d'un élastique !
          Bagar commence à sautiller pour l'éviter, tandis que nous entonnons quelques chansons très à propos:

          "- Mon beau sapin, roi des forêts ♫"

          Le rythme s'accélère: d'une simple corde qui s'agite, nous passons à un vif tournoiement !

          "- [...] et tu vas pouvoir commencer, avec ta hotte sur le dos ! ♪"

          La corde de poils de louve tourne à toute vitesse, provoquant de puissants sifflements qui résonnent dans la grotte ! Pour augmenter encore la difficulté je me déplace tout en continuant à agiter avec toute la rapidité dont sait faire preuve une utilisatrice du rokushiki.

          "- Vive le vent, vive le vent, vive le vent d'hiver ♫"

          Et en parlant de vent, Klara nous en prépare un beau ! Je la vois gonfler ses poumons de bois, confirmant bien mon hypothèse comme quoi elle est en réalité une méchante de conte !
          La corde, elle, tourne si vite que l'on en distingue plus les contours, et le lutin sautille si rapidement que j'ai l'impression que ses pieds ne touchent même plus le sol ! Et soudain...

          FFFffffffssSSSSHHHHhhhh !!!!

          Et la louve souffla, et elle gronda, et la maison s'eff... et à ce moment, je sens la corde de poils s'accrocher dans quelque chose. Le pied de Bagar ? Un obstacle imprévu ?! Emportée par mon élan, je me sens vaciller moi aussi !
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          Voie E: Douce Nuit

          La corde de cheveux tourna si vite qu'on aurait dit un cocon fouettant l'air autour de lui. Bagar, en bon sportif endurant, s'était amusé à trottiner sous les assauts des deux joueuses. Cependant, il n'avait pas anticipé le tour de cochon à maison de paille. Soufflé, il ne pouvait s'accrocher à rien, emprisonné qu'il était dans une roue de hamster. Sa seule chance était de gérer le sol haché d'un fil en rotation rapide, tout en comptant sur l'épuisement de ses adversaires pour s'extirper et prendr el'avantage. A ce rythme, la corde ralentit bien vite. Klare et Caramélie purent observer que la cheville du lutin était bien prise dans la mèche, mais qu'il demeurait toujours debout. Il avait opéré une série de saltos en suivant la trajectoire des cheveux pour ne pas tomber. Ce tour démontrait une condition physique et une maîtrise du corps hors du commun. Lorsque la corde à sauter faiblit suffisamment, Bagar la coinça au sol, sourit aux guerrières et leur rendit son verdict:

          Spoiler:

          Puis il recula d'un pas, tangua et s'effondra, complètement sonné par ce passage en machine à laver. L'épreuve était réussie.

          Au bout d'une minute de knock out, il se redressa, se frotta les yeux et récupéra ses esprits. C'st au moment de se lever qu'il félicita le groupe.

          Vous avez très bien compris, l'art de se combattre sans combattre. C'était très bien, j'admets ma défaite. Et je ne suis pas encore prêt à affronter Minoël et l'armée des pantins, c'est clair à présent. Vous pouvez emporter le pantin spécial que je gardais, faites-en bon usage.

          Il retourna prendre sa veste qu'il enfila. Le porte-manteau employé était, en réalité, un pantin semblable aux autres aventuriers, mais aux traits similaires à ceux d'un Papa Noël.

          Je pensais que c'était Petit Papa Noël, mais ça ne colle pas au niveau du regard et de la ceinture abdominale. Il doit donc s'agir du pantin de Minoël. Vous devriez lui apporter. Pour accéder à la demeure de Sifu Fouettar, il faut y aller sous forme de jouet. Ce pantin est en parfait état et permettra à Minoël de vous accompagner où que vous alliez. Pour l'activer, il faudra qu'il dorme. Merci pour ce combat, c'était très amusant.

          Il tendit le pantin au groupe et les salua. Les aventuriers pouvaient continuer de lui parler, ou reprendre leur route vers l'issue de ces souterrains. Il ne leur restait désormais qu'un lutin sur leur route.
            Voie E: Douce Nuit

            Cher journal,

            On a réussi ! Lorsque le lutin nous annonce notre victoire, je pousse un cri de joie et je saute au cou de ma partenaire hybride qui rétrécit pour retrouver sa forme humaine. Euh, pantinesque. Par pudeur et respect pour le sympathique (mais beaucoup trop violent !) Bagar, nous cessons rapidement nos effusions et le remercions chaleureusement lorsqu’il nous remet notre prix: un pantin inanimé. Je m’étais attendue à ce que nous sauvions une marionnette de princesse mais non, il s’agit d’un pantin garçon ! Je lui trouve un visage plutôt avantageux d’ailleurs, le regard volontaire, et ce petit je-ne-sais quoi qui lui donne un certain charme.

            Les explications du lutin sont également très intéressantes, et j’essaie, tout en prenant un air intelligent, de comprendre ce qu’il nous raconte. Les pantins… le Minoël… les endormis… le père Fouettard… je crois que je vois !
            Avec le même ton enthousiaste et infantilisant qui a jusque-là fait preuve avec tous les lutins que j’ai croisés, je dis à notre nouvel ami:

            “- C’était un rude entraînement Bagar, mais tu es de loin le lutin que plus costaud que j’ai jamais rencontré !”

            Bon, d’un autre côté le seul élément de comparaison c’est son congénère le photographe. Mais ça il n’est pas forcé de le savoir surtout si tu gardes tes commentaires pour toi journal !

            Ce que nous explique Bagar ensuite est très intéressant. Les morceaux du puzzle s’assemblent peu à peu… les pantins… le Minoël… les endormis… Si j’y ajoute ce que nous a dit le lutin Pellicular tout à l’heure, et qui sur le moment me paraissait être du charabia… tout fait sens !
            Prenant l’air et la pose de celle qui sait tout et qui avait tout deviné depuis le début, je dis:

            “-Si je comprends bien, les pantins sont en réalité les avatars de personnes endormies. Ça veut dire que même la Grande Méch… Raiponc… enfin je veux dire Klara est une vraie personne en réalité, qui n’attend qu’à se réveiller pour réintégrer son propre corps ?”

            Je me tourne vers cette dernière, ravie:

            “- C’est une excellente nouvelle, non ?!”

            Puis, en m’adressant de nouveau à Bagar.

            “- Cependant, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer que j’étais la seule humaine normale ici. Est-ce que cela veut dire que j’ai moi aussi une marionnette inanimée qui m’attend quelque part, comme celle du Minoël ? Saurais-tu me dire où elle se trouve, gentil -mais redoutable- Bagar ?”

            J’ai un regard pas très rassuré en direction du tas de morceaux de bois que le lutin a démoli pour s’entraîner, puis je reprends en essayant de ne pas abandonner mon air enjoué:

            “- D’ailleurs, que dirais-tu de nous accompagner dehors ? Tu pourrais nous montrer le chemin le plus court, et on irait rencontrer le Minoël tous ensemble !”

            Spoiler:
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            Voie A: Mistral hurlant:

            Je sursaute, lorsqu'une voix forte se fait entendre, résonnant à travers la pièce: ça vient de la statue de glace!?!
            Je bloque un moment devant les propos de la statue, qui semble être... le Père Noël? Je ne vois que ça, vu comment il nous parle, même si ça semble faire un moment qu'il n'a pas écoute les souhaits d'un enfant.

            Je tourne la tête vers le Cavalier, avant de revenir à la statue de glace, avant de m'approcher de cette dernière, l'escaladant agilement, m'habituant petit à petit à ce corps de pantin.
            Je prends place sur le creux dans la jambe, à la place d'un enfant invisible, essayant de réfléchir à ce que je pourrais faire ou dire, devant la demande de la statue.

            - Hum... Eh bien, Père Noël... Je voudrai savoir quel est cet endroit, à qui appartient-il et pourquoi semble-t-il abandonné depuis des années?

            Résumé:
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            Voie A: Mistral Hurlant

            Oh oh oh! Voilà un souhait bien original. Je vais te répondre.

            Il était une fois, en Laponeglie, un colporteur nommé Noël S. Claus. Cet hiver particulièrement rude, il fut chargé d'amener vivres et outils au Mistral Hurlant, déjà terrible pour les quelques pêcheurs qui payèrent Claus avec leurs dernières prises. Malheureusement pour notre colporteur, un blizzard comme il n'en n'arrive qu'une fois par vie gela sur place ses boucs de trait et l'affaiblit jusqu'à l'amener au bord du trépas. Aveugle et désorienté, il trouva une grotte de glace dans laquelle il s'engouffra. Dehors, le vent ne cessait de congeler tout ce qu'il léchait. Claus se résolut à s'enfoncer dans cette étrange grotte où gisaient les restants d'une armée décimée. Les corps conservés par le froid s'étaient amassés autour d'un coffre à trésor que notre colporteur ouvrit. Il mit la main sur ce qu'on appelle aujourd'hui une Arme Antique, mais elle ne l'était pas à l'époque. Hypnos était son nom.

            Hypnos avait le pouvoir de permettre à son possesseur de lire et altérer les rêves de quiconque dormait à travers le monde. Le colporteur se servit de cette arme pour faire venir des secours qui avaient pu rêver de l'endroit où il était emprisonné. Afin de les remercier, le colporteur se jura de ne pas déplacer Hypnos, conscient du potentiel terrible qu'aurait cet objet s'il était mal employé. A la place, il revint dans la grotte et apprit à sculpter la glace, en prenant des cours dans les rêves des meilleurs tailleurs. Des années durant, il transforma la grotte en château, nettoyé de ses morts et de ses allures sinistres. Sa tâche accomplie, il choisit le jour de son sauvetage pour remercier en retour les enfants des sauveteurs à qui il apportait des cadeaux. Afin d'éviter la jalousie, fort de la connaissance d'autres enfants sages, il augmenta le nombre de dons. Il y eut bientôt tant de cadeaux à envoyer qu'il dut déléguer et engagea du personnel afin de l'aider à la tâche. Les enfants se mirent à lui écrire pour demander ce qu'ils voulaient et, s'ils avaient été sages, celui que tout le monde appelait le Petit Papa Noël leur apportait.

            Hélas, aujourd'hui ce rituel s'est bien perdu. S'il demeure la tradition des courriers et le travail de colporteur, Hypnos n'est plus ici, plus depuis que Fouettar l'a dérobé. Privé de sa magie, ce lieu redevint vite sinistre. Je déménageai pour un autre repère, inconnu de Fouettar, et ne laissai ici qu'une statue de moi écoutant les souhaits des enfants, dans l'espoir qu'un jour ce soit mon voleur d'Hypnos qui revienne et que nous discutions. Et te voilà.




            Voie E: Douce Nuit


            Je...euh je...hmm...oui, c'est très étrange que tu ne sois pas un pantin, effectivement.

            Bafouilla Bagar en se grattant la tête. Il assura maladroitement que sa version poupée était peut-être encore dans le ballon que Minoël avait détourné, ce qui constituait une excellente raison supplémentaire de les rallier. A la proposition de Caramélie, le lutin fut surpris. Peu de fois d'autres l'avaient invité à une aventure, les lutins étant assez différents et solitaires concernant leurs pérégrinations. Bagar fut ému, mais le cacha en tournant le dos au groupe. Après s'être frotté énergiquement les yeux, il pivota à nouveau, observa et proposa, d'un ton énergique:

            Je vous accompagne, mais à une condition ! Je..je peux fare du dada sur la louve ? Elle est trop belle, ça doit être super de courir avec. Enfin, si vous voulez bien.


              Voie A: Mistral hurlant:

              J'écoute attentivement les propos de la statue, manquant de basculer en arrière, lorsqu'il prononce un terme que j'ai entendu à quelques reprises, mais que je rangeai dans le cadre de la rumeur jusqu'à présent!
              Une Arme antique?!? Il y avait une Arme antique dans cette zone!?! Il y a vraiment eu une arme surpuissante, capable de presque façonner le monde sur lequel on se tient?

              - Une Arme antique... et donc, c'est ainsi que sont venues les traditions autour de Noël; quelle histoire...
              Et ce repaire dont vous parlez n'est pas accessible? Ou alors vous n'osez pas donner ce genre d'informations, de peur de vous faire retrouver par Fouettar? N'y a-t-il pas un moyen de le retrouver et de le neutraliser, pour que vous puissiez sortir de votre cachette et reprendre une vie normale?


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              Voie E: Douce Nuit


              Cher journal,

              Accompagnée de Klara revenue sous sa forme de pantin humanoïde et du lutin-lutteur, je retourne dans les tunnels. Je me sens en sécurité avec ces deux-là, et je plains ceux qui voudraient nous attirer des ennuis !
              Bagar porte le pantin inanimé, Pantin-Klara porte Bagar qui porte le pantin, et il a l’air ravi de sa nouvelle monture ! Moi je marche à côté d’eux: je ne pourrais pas me jucher sur les épaules du lutin sans cogner ma tête au plafond.

              Guidés par les champignons lumineux qui répandent une douce lueur bleutée sur les parois sombres, nous n’avons pas de mal à trouver notre chemin. Heureusement que l’itinéraire a été balisé d’ailleurs, car le passage à travers la montagne est rempli de passages partant dans tous les sens qui auraient vite fait de nous perdre ! Tout cet ensemble de galeries assez étrange -limite surnaturel- et j’ignore si elles sont l’œuvre de la nature ou d’une espèce intelligente ? Peut-être les deux ? D’un autre côté tu as raison journal: je voyage avec un patin capable de se transformer en louve, donc je suppose que je ne devrais pas m’étonner pour si peu.

              Finalement, à force de pérégrinations, nous sentons l’air ambiant se refroidir et un souffle d’air frais vient caresser nos peaux (ou équivalent en bois pour certains). Nous revoilà à l’air libre ! La neige a de nouveau remplacé la cendre ici, et même si elle est froide elle a l’avantage d’être beaucoup moins salissante ! Elle s’étale partout autour de nous, recouvrant le paysage, les montagnes, ainsi que la colline en face où trône une carcasse de dirigeable écrasé dont le ballon, qui s’agite lamentablement au gré du vent, semble vouloir repartir dans les airs dans un effort désespéré. Ça paraît être une bonne destination pour continuer ! Peut-être même qu’on pourra faire un tour dedans si on aide son propriétaire à le réparer ?! Oh oui oui oui, c’est une bonne idée !
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