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Le radeau utopique de Noah

Rappel du premier message :


Neuf jour d'attentes, neuf long jour à vaquer à des occupation en l'attente de la tempête. Salem et moi nous étions réuni à bord pour passer la soirée, il n'y avait rien de bien important à faire. Mais sur l'un de ses signes du chef, je compris que les nuages se rassemblaient... il ne nous reste plus qu'à jouer notre part pour déclencher la tourmente. Ethan et Mich' avait passé le premier contact avec la cellule révolutionnaire du patelin il y a quelques jour, et aujourd'hui, ils nous revenaient. On l'attend donc sur le pont prêt à gâcher la soirée... ou la journée de demain à voir.. Salem me souffle que le petit semble perturbé, apparemment il se serait fait filer par l'un de ses camarades avant qu'il ne dusse le dessouder. J'espère qu'il est pas en trop dans les choux. On finit par les voir arriver, deux formes solitaires qui s'avancent sur le groove. Le loup lève vers moi son museau, il avait compris l'échange, je fais « non » de la tête, pas besoin de jouer les chienchien.

Il ne fait pas dans la dentelle et nous lâche simplement un « j'ai plein d'infos les gars ». J'en profite pour les mener au « salon » la majeure partie de l'équipage était à terre, nous étions donc à peu près seul sur le navire. On arrive dans une pièce assez vaste pour un navire de cette taille avec un confort rare pour un navire de la marine. Je prend place à la table, le loup se lovant à mes pieds. Salem à ma gauche et Ethan et Mich' face à nous. D'après leur expression, je peux douter qu'Ethan est assez troublé, mais que de façon plutôt réjouissante, un lien semble s’être formé entre eux. Avec un peu de chance cette camaraderie nouvelle lui servira de seuil vers une ouverture vers l'équipage... je les avaient d'ailleurs briefé à ce sujet, il n'y a que moi qui peut le chambrer.
Ils nous relatent donc tout dans les détails, la capacité d'analyse et de rapport de ce gars est vraiment étonnante. Mich' commente aussi rajoutant quelques commentaires et autres précisions. Nous n'étions que « dérangés » par l'un ou l'autre membre d'équipage qui nous ramenaient des victuailles et de quoi étancher notre soif.

Une fois que Salem considéra que l'on avait suffisamment d'information et visiblement surmontant son empressement d'en découdre, il donna congé à nos informateurs, ils doivent se reposer. Mais il est évident que allons discuter du plan et de ce que nous avons appris en privé.
Si je fais un rapide résumé, nous avons une série de révolutionnaire qui se promène sur les groove apportant une aide minimale aux « locaux ». Du moins, j'avais des doutes sur le « hasard » de cette rencontre et de la venue en aide de la révolution... Personnellement... j'aurai filé les esclavagiste jusqu'à ce qu'ils trouvent des victimes, les sauver et profiter de leur gratitude... voir pire... jouer le petit doigt d'un esclavagiste pour attaquer des personnes spécifique... une pierre deux coups.
Ensuite, les révolutionnaires organisent une rencontre à leur planque, leur chef portant le pseudonyme de Noah, il est complexe de savoir de qui il s'agit. En tout cas, on voit que le mec se prend pas pour n'importe qui... grand sauveur de l'humanité dans son arche en or... aussi naïf que l'original qui pense que deux personnes suffisent à créer un nouveau monde. Enfin, ils font une batterie de test et de formations pour faire d'eux... de la bonne chair à canon... Qu'ils comptent utiliser pour sauver une poignée d'esclave dans un coin paumé... digne d'une fable héroïque.
Bien entendu mon analyse n'est pas objective... j'ai une vision très péjorative de la révolution. Je raccompagne mes subordonnés à l'extérieur avant de retenir Ethan pour lui poser une simple question.... je dois dire que je m'inquiète un peu... sa voix a changé de ton lorsqu'il a mentionné « l’accrochage ».

-Ça va, Ethan ?

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Lorsque Christian chuta à mes pieds, j’eus un soupir avant de cracher du sang en abondance. Les blessures qu’il m’avait infligées me lançaient et ma main appuyait l’ouverture béante que j’avais pour ne pas perdre plus de sang. Mes oreilles se mirent à bourdonner et ma tête à tourner. Comme d’habitude, je risquais de tomber dans les pommes. L’anémie n’était définitivement pas loin. Je crus voir l’un des « cadavres » révolutionnaires se lever et braquer rageusement son arme vers moi. La balle fusa et j’eus le réflexe de l’écarter d’un revers de ma lame. Mais au moment même où je voulus lui lancer une petite onde tranchante à la gueule pour le décapiter, je lâchai carrément mon sabre. Mes forces m’abandonnaient. J’eus tout de même un sourire. Même si je crevais ici, ce ne serait certainement pas en vain. Aussi avais-je fermé les yeux en entendant une deuxième détonation. La balle visait très certainement mon cœur. C’était fini. Fini de chez fini. Mais alors que je me pensais déjà mort, quelqu’un se colla à moi et me soutint par la taille pour ne pas que je tombe définitivement au sol. Cette intervention presque divine me força à rouvrir les yeux et à regarder celui qui me maintenait debout. Et quelle ne fut pas ma surprise de voir Leslie. Je l’avais presque oublié celle-là ! J’eus la force de mater par-dessus son épaule pour constater que celui qui voulait me buter avait été décapité. Les gouttes de sang visibles sur la joue de la commandante ne faisaient aucun doute qu’elle était la responsable de sa mort. Et ma sauveuse, par la même occasion…

- « Superbe timing. Je t’en dois une… »

Leslie me répondit par un sourire. Mais une quinte de toux m’arracha la gorge et la poitrine avant que je ne vomisse du sang, encore. Je l’avais d’ailleurs raté de peu. Devant mon état alarmant, elle gueula à ses éléments de s’occuper du reste de ma troupe, avant de se hâter de m’emmener à sa base. Son empressement me fit sourire. Un sourire sanglant au sens littéral du terme, mais un sourire quand même. Elle était forte, la p’tite. Pouvoir transporter un gars de ma carrure sur ses épaules et comme si de rien était, c’était énorme. Je faisais d’ailleurs un effort surhumain pour ne pas définitivement tourner de l’œil, même si j’avais le loisir de me laisser aller puisque j’étais entre de bonnes mains. Va savoir pourquoi d’ailleurs… Peut-être parce qu’il me fallait savoir ce qui se passait sur tous les champs de batailles. Mais ce n’est que lorsque je vis Ethan courir de loin avec Ketsuno derrière lui que j’eus un rire moqueur. Sérieux ? C’était quoi cette image de merde qu’ils me renvoyaient d’eux ? On aurait dit deux amoureux. Et puis comment s’amuser alors qu’on avait perdu pas mal de nos hommes, amis, coéquipiers ? A croire qu’on n’avait pas les mêmes préoccupations. Ceci étant dit, j’étais content de constater qu’ils n’étaient pas morts. Et que Ketsuno était heureuse. Bah, elle le méritait. Quoique j’étais pas très sûr que ce type soit le mec idéal pour elle. Enfin… Point de jalousie. Et puis, relativiser faisait pas de mal de temps à autre. On avait fait honneur à tous les morts de notre camp.

Une fois arrivés à la base, Leslie m’envoya à l’infirmerie du coin. Pas encore bondé par les nombreux blessés de nos rangs. Un toubib s’occupa rapidement de moi, tandis qu’un de mes éléments fit irruption dans la salle de soin et me fit comprendre que Yamamoto avait réussi à buter le fameux Noah. Ils comptaient donc s’en prendre à la vente d’esclaves qui allaient se dérouler sous peu… Une autre personne vint me faire comprendre que de nombreux officiers plus ou moins importants y étaient également passés. En gros, une victoire totale. Totale et rapide. Elle me laissait un petit gout amer parce que je pensai tout d’un coup aux morts de notre côté, mais je ne pouvais aller que de l’avant. Et puis, faire une guerre sans pertes, ça ne se peut tout simplement pas. Alors que je soupirai, deux dernières personnes rentrèrent avec une troisième qu’ils avaient menottée : Un sergent d’élite que nous avait assigné Leslie elle-même. Les deux éléments expliquèrent brièvement qu’il s’agissait de la taupe qui nous avait vendu aux révolutionnaires. J’eus un sursaut et voulut brusquement me relever, mais Leslie, vindicative et sans chercher à le questionner, mit fin à sa vie en le décapitant en un seul mouvement. Je retombai lourdement sur mon lit et laissai le toubib et les différentes infirmières s’occuper de moi. Tout était allé très vite. Un peu trop vite d’ailleurs. Mais ce n’était pas une mauvaise chose… Leslie, elle, eut du mal à se retourner vers moi, mais j’eus un petit rire qui l’interpella et qui la força à me regarder, ce qui me permit de lui faire un beau sourire :

- « On pourra pas t’aider pour les dragons célestes… »

- « Vous avez déjà bien travaillé. Je m’en occuperai toute seule ! »

- « Bon courage alors… »


C’est suite à ces mots que je consentis à fermer les yeux. A me laisser aller.

Un long repos s’imposait…
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Une fois la bataille terminée, j'avais tôt fait de me débarrasser de ma chemise couverte de sang. Je me trimbalais donc un toute nouvelle chemise taillée sur mesure à base de bandage par la grande couturière, mais néanmoins assez mauvaise toubib, Anna. J'avais rapidement eu vent des situations de fin de bataille, Salem sur la touche, Ethan et Ketsuno en goguette et la majorité des autres officiers aussi quelque peu esquinté. Au moins, deux personnes profitent de la vie et Ethan semble avoir développé un brin de camaraderie sinon plus dans les récents événements.
Tout cela ne signifie qu'une chose, c'est bibi qui doit arranger tout le merdier. Pas que ça me dérange de devoir assumer mes responsabilité, mais faut bien l'avouer, je suis sûr que Salem s'est juste fait charcuter pour se faire dorloter par une charmante infirmière, le salop. A présent, je chapeaute donc la tâche préférée de tout les pontés, la logistique de l'après-guerre. Je m'étais en priorité occupé de la mangrove dans laquelle je me trouvais, étonnamment, le transport d’esclave n'était jamais arrivé. Soit la révolution s'était fait avoir par une fausse information, soit le convoi avait dévié sa route en entendant le bordel que l'on faisait.

J'avais congédiés tout les marins qui me semblaient trop mal en point, mentalement ou physiquement. Un type aux yeux hagard à mieux à faire que déambuler sur une boue rouge. Le décompte initial des morts était sans appel et assez sévère. Sur tout les marins présent à mes cotés un peu moins de la moitié était soit mort, soit en état critique voir mutilé à vie. Pour ce qui était de mon équipage le constat était un peu moins grave six d'entre eux avaient passés l'arme à gauche et trois étaient en état critique. Pour ce qui est de la révolution, je n'ai pas encore les chiffres exactes mais les trois quart ont clamé et le reste à soit rendu les armes soit pris le maquis. C'est sans doute du au fait que les soins aient été portés prioritairement à la marine et qu'une équipe médicale digne de ce nom ait tardé à venir. Je délègue la zone à Cole, lui aussi légèrement blessé et me laisse conduire à la villa à bord d'un véhicule pittoresque et local, ça a le mérite de me permettre de conserver mes forces. Autant, la zone des mangroves était fortement sinistré, un vrai cimetière de bambous, de sang de membres de cadavres et de rêves. Autant la villa, c'est presque pire. Les bambous ont étés remplacés par une énorme explosions, les ruines fumantes abritent des trésors de cadavres calcinés et les débris couvrent les alentours, comme si un couple de géant avaient décidés de jouer aux osselets dans le coin. Un bilan préliminaire avait aussi été établit et l'on avait grosso merdo les mêmes résultats plus de la moitiés de nos hommes tombés et les trois quart chez la révolution. Une journée à marqué d'une pierre rouge, noire ou blanche selon ses convictions. Un gâchis de vie humaines diront certains, un presque fiasco diront les autres et un coup d'éclats de la marine diront les derniers. Et j'ai la très nette impression que c'est la dernière version qui va l'emporter pour la marine et les médias... Je doute même que l'on érige une pierre commémorative dans le coin. Cela ne passera probablement pour ceux qui n'y était pas comme une escarmouche féroces dans un coin reculé, un fait divers vite oublié. Mais bon, c'est ainsi que marche le monde. Après cela, j'ai ordonné à l'intégralité des forces sous mes ordres, mon équipage et à défaut de Salem toute sa flotte de se rassembler dans le plus grand mess des du groove de la marine. Je préfères un gars qui chiale avec des compagnons autour d'une bouteille plutôt que seul sur un cadavre... les militaires du coin peuvent bien finir la sale besogne... J'ai voulu passer par l'infirmerie des officiers, mais vu que le vice-amiral Fenyang, ce fainéant bullait toujours, ça signifiait que je devais finir la journée, et on ose dire que les officiers en foutent pas une. Après un rapport laconique à l'administration, une demande non formelle de nouvelle troupes pour remplacer celles tombées au champ d'honneur. Je termine par les haut faits personnels. « Félicitation Commandant Kogaku, vous méritez quelques médailles pour vos exploits aujourd'hui, et vous ne serez pas le seul d’ailleurs. La remise se fera à Mari-joa dans un mois, vos primes arriveront avec les renforts. Mais pour vous nous faisons comme d'habitude ? Répartit entre les familles des victimes de votre équipage et des œuvres caritatives ? » Je réponds par l'affirmative sans trop de conviction, je suis épuisé et un peu dégoutté par le nombre de pertes.

Je me fous quelques claques, me passe le visage sous l'eau, enfile ma veste d'officier et m'envoie quelques rasades d'alcool avant de pénétrer dans le lieu de rassemblement. L'ambiance est assez mitigés et quelques officiers semblent avoir décidé de tirer au flanc, ils auront droit à une rapide réprimande j'imagine. Les marins se sont disposés sans doute volontairement aux deux extrémités de la salle. D'un coté, une ambiance presque joyeuse et de l'autre une ambiance carrément morose. Ils semblent au moins avoir pris la peine de se restaurer, pour moi ça attendra encore quelques temps. Rapidement la rumeur de mon apparition traverse la salle, amenant avec elle le silence. Je me positionne bien en vue, je suis pas un expert en discours, mais il faut bien ça pour assurer le moral des troupes.

-Marins, Swifts ou Jaeggers, nous nous sommes bien battus. Aujourd'hui ! Une armée de révolutionnaire, commandé par Noah Vultury, un as de la révolution a été défait ! Leur méthode de recrutement était simple et frisait la démarche sectaire, récolter les miséreux et leur laver le cerveau pour en faire de la chair à canon pour leur ambitions personnelles. Plus de cents révolutionnaires capturés et le reste tué, c'est beaucoup. Mais de notre coté, le sang a aussi beaucoup coulé, nous tous ici présent, sommes les rescapés de cet affrontement. Nous avons tous perdu un camarade, un ami, un frère c'est regrettable, mais nous allons honorer leur mémoire. Ils ne sont pas mort en vain, ils ont permis d'évité que les idées et méthodes de la révolution ne se répandent et fassent couleur beaucoup de sang, peut être même celui de tout un pays. Ce soir, buvons et mangeons en l'honneur des défunts, gravons leur nom et leurs souvenirs dans nos mémoires, rappelons nous de ce que nous avons accomplis. Pour les prochains, jours, je vous donne tous congé pour visiter les blessés, vous reposer, honorer vos frères, mais pour ce soir et cette nuit, restons ensemble !

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