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Le radeau utopique de Noah


Neuf jour d'attentes, neuf long jour à vaquer à des occupation en l'attente de la tempête. Salem et moi nous étions réuni à bord pour passer la soirée, il n'y avait rien de bien important à faire. Mais sur l'un de ses signes du chef, je compris que les nuages se rassemblaient... il ne nous reste plus qu'à jouer notre part pour déclencher la tourmente. Ethan et Mich' avait passé le premier contact avec la cellule révolutionnaire du patelin il y a quelques jour, et aujourd'hui, ils nous revenaient. On l'attend donc sur le pont prêt à gâcher la soirée... ou la journée de demain à voir.. Salem me souffle que le petit semble perturbé, apparemment il se serait fait filer par l'un de ses camarades avant qu'il ne dusse le dessouder. J'espère qu'il est pas en trop dans les choux. On finit par les voir arriver, deux formes solitaires qui s'avancent sur le groove. Le loup lève vers moi son museau, il avait compris l'échange, je fais « non » de la tête, pas besoin de jouer les chienchien.

Il ne fait pas dans la dentelle et nous lâche simplement un « j'ai plein d'infos les gars ». J'en profite pour les mener au « salon » la majeure partie de l'équipage était à terre, nous étions donc à peu près seul sur le navire. On arrive dans une pièce assez vaste pour un navire de cette taille avec un confort rare pour un navire de la marine. Je prend place à la table, le loup se lovant à mes pieds. Salem à ma gauche et Ethan et Mich' face à nous. D'après leur expression, je peux douter qu'Ethan est assez troublé, mais que de façon plutôt réjouissante, un lien semble s’être formé entre eux. Avec un peu de chance cette camaraderie nouvelle lui servira de seuil vers une ouverture vers l'équipage... je les avaient d'ailleurs briefé à ce sujet, il n'y a que moi qui peut le chambrer.
Ils nous relatent donc tout dans les détails, la capacité d'analyse et de rapport de ce gars est vraiment étonnante. Mich' commente aussi rajoutant quelques commentaires et autres précisions. Nous n'étions que « dérangés » par l'un ou l'autre membre d'équipage qui nous ramenaient des victuailles et de quoi étancher notre soif.

Une fois que Salem considéra que l'on avait suffisamment d'information et visiblement surmontant son empressement d'en découdre, il donna congé à nos informateurs, ils doivent se reposer. Mais il est évident que allons discuter du plan et de ce que nous avons appris en privé.
Si je fais un rapide résumé, nous avons une série de révolutionnaire qui se promène sur les groove apportant une aide minimale aux « locaux ». Du moins, j'avais des doutes sur le « hasard » de cette rencontre et de la venue en aide de la révolution... Personnellement... j'aurai filé les esclavagiste jusqu'à ce qu'ils trouvent des victimes, les sauver et profiter de leur gratitude... voir pire... jouer le petit doigt d'un esclavagiste pour attaquer des personnes spécifique... une pierre deux coups.
Ensuite, les révolutionnaires organisent une rencontre à leur planque, leur chef portant le pseudonyme de Noah, il est complexe de savoir de qui il s'agit. En tout cas, on voit que le mec se prend pas pour n'importe qui... grand sauveur de l'humanité dans son arche en or... aussi naïf que l'original qui pense que deux personnes suffisent à créer un nouveau monde. Enfin, ils font une batterie de test et de formations pour faire d'eux... de la bonne chair à canon... Qu'ils comptent utiliser pour sauver une poignée d'esclave dans un coin paumé... digne d'une fable héroïque.
Bien entendu mon analyse n'est pas objective... j'ai une vision très péjorative de la révolution. Je raccompagne mes subordonnés à l'extérieur avant de retenir Ethan pour lui poser une simple question.... je dois dire que je m'inquiète un peu... sa voix a changé de ton lorsqu'il a mentionné « l’accrochage ».

-Ça va, Ethan ?

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    Voici la capitaine qui prend des nouvelles de son officier. Ça tombe plutôt bien, je n’ai absolument pas envie de parler. Vous avez sans doute compris l’ironie de ma phrase. À cet instant précis, je me sens dégueulasse, dénué de principes et de sens. Je me sens encore plus sale qu’un criminel, car on peut dire ce que l’on veut, c’est ce que je suis de toute façon. J’ai tué bon nombre d’individus, mais jamais un type aussi doux et attachant, jamais. Pourquoi l’ai-je fait ? J’aurai tout simplement pu le ramener à bord du navire.

    « Parfaitement bien. Rétorqué-je en mentant. »

    En réalité, je me suis vu trop grand, trop fort, au-dessus des lois et des règles, jugeant que ce pauvre homme aurait de toute façon eu une vie misérable. Qui suis-je pour juger de cela ? Je regrette mon acte. C’était un potentiel danger pour le gouvernement, il fallait de toute façon le tuer ou l’arrêter, mais je ne l’imaginais pas finir à croupir entouré d’enflures. Je ne l’imaginais pas non plus suivre naïvement les ordres d’un type qui ne l’utilise que comme arme ou bouclier.

    Contrairement aux autres fous furieux, ce type n’avait strictement rien à faire dans ce milieu, une vie bien meilleure l’attendait. Il avait cependant accepté son destin, sans doute sans s’en rendre compte, mais je n’ai pas su accepter l’avenir qui lui était réservé. Un triste sort l’attendait. Enfin encore une fois, je retombe dans mes travers et me permet des jugements. J’agis exactement à l’instar des dragons célestes, que je déteste autant que n’importe quel criminel, sauf que je me rend compte qu‘un si léger voile nous sépare.

    « Tu sais quoi ? »

    Ouais, finalement, j’ai peut-être des choses à dire.

    « J’emmerde ce monde dirigé par des autistes consanguins qui n’ont rien trouvé de mieux à faire que foutre leur tête dans un bocal. À quel moment des idiots pareils ont-ils pu nous dominer ? Qu’est-ce qui nous retient de leur retirer ce statut minable dont ils disposent. Comment peuvent-ils considérer des êtres humains comme esclaves alors qu’ils sont eux-même esclaves de leur bêtise ? Je ne pense pas que tu répéteras ce que je viens de dire à Salem, peut-être qu’il m’écoute déjà avec son Mantra, mais je te fais suffisamment confiance pour t’en parler. J’ai de sérieux doutes concernant le système que l’on défend. Je n’apprécie pas plus un partie que l’autre, je n’aime seulement pas les criminels… Je baisse désespérément la tête. Et c’est pourtant ce que je suis. Le ton utilisé n'est plus du tout le même. »

    Je retourne lentement mes pas et me dirige lentement vers le pont supérieur, d’où je pourrais pleinement profiter de cette belle nuit étoilée. J’ai tout de même une dernière chose à lui dire. Sans prendre le temps de me retourner, je redresse ma tête, le regard droit devant et rempli de détermination. Une mission m’attend et je compte bien l’honorer malgré tout.

    « Tu es peut-être venu pour t’assurer que je sois en état de poursuivre notre quête. Je ne t’ai sans doute pas rassuré, mais si c’est le cas tu fais erreur, je suis plus déterminé que je ne l’étais avant. »

    Remonté à bloc, le regard plein de rage, je suis maintenant prêt à casser des bouches pour combler ma déception.


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Et bien, il en a gros sur la patate. Il avait déjà avoué qu'il n'appréciait pas le gouvernement mondial, la il se répète. Je ne peux m’empêcher de jeter un coup d’œil derrière moi, juste pour vérifier. Quand bien même, son haki suffirait. Au pire... restera plus qu'à raconter qu'il est sous le coup de l'émotion et qu'il ne sait plus ce qu'il dit... personne ne sera dupe... mais... ça devrait passer l'affront. Au moins, ça me rassure, ce type n'est pas froid, loin de la... c'est un bon gars.

-Tu as simplement fait ce qui te semblait être la meilleur décision. Tu ne l'a pas fait pour le plaisir et t'en éprouves du remord, c'est normal... tu as sans doute commis une erreur. Mais nul n'est parfait, il ne te reste plus qu'à en apprendre et agir de la manière qui te semble le plus juste. Pour le gouvernement, il est dur de te donner tort. Mais nous ne pouvons pas mener une croisade contre trop d'ennemis, s'en prendre aux nobles consistes à s'attaquer au monde, et seul le monde peut vaincre le monde. Un jour, le monde changera ses règles, ce sera sans doute nos enfants ou petits-enfants qui en profiteront. Aujourd'hui, la seule chose à faire, est de faire ce qui nous semble juste, protéger les innocents et montrer au monde pourquoi il devrait changer. Nous sommes des soldats et nous sauvons des vies, on ne changera pas le monde, nous ne pouvons que l'améliorer dans notre sillage.... Ce n'est pas au soldat mais à l'homme que je parlais... prend une nuit de repos, bourre toi la gueule s'il le faut et viens me causer si t'as besoin.

Je « donne congé » à Ethan d'un geste de la main avant de revenir dans la pièce. Si Salem avait entendu quelque chose, il ne le montre pas. Je reprend place et nous sers à boire la nuit va être longue. Avant de se lancer au vrai plan, il faut faire toute une série de préparations. Mettre en commun ce que l'on a retenu, noté et pensé. Ensuite, il faut se démerder pour se procurer une carte du lieu de l'embuscade, se renseigner, toujours se renseigner. Nous n'avons pas le droit à l'erreur. Il faudrait opérer probablement un étau gigantesque pour attraper l'intégralité de la révolution et éviter tout fuyard.... tout ça, si possible sans alerter la révolution... M'étonnerai qu'on dorme... et être officier c'est ce la couler douce...
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    Je regrette presque de m’être confié. Je ne sais pas trop ce qu’il m’arrive, ce n’est pas dans mes habitudes de balancer ce que je ressens vis à vis d’une situation qui m’a touchée. Suis-je devenu plus sensible ? Venant de tuer un pauvre homme, je ne pense pas… Peut-être plus sociable. Quoiqu’il en soit, c’est tout de même un véritable soulagement que de confier ses peines à un ami.

    Il me tapote l’épaule et me donne congé. Il rejoint aussitôt le vice-amiral pour probablement discuter de l’action à effectuer très prochainement contre les révolutionnaires. Je n’ai pas spécialement envie de me bourrer la gueule, ni d’aller en ville, qu’importe le groove, j’en ai suffisamment vu. Passer ses journées et ses nuits dans les rues, finalement, c’est quelque chose auquel je ne prendrai jamais goût.

    Je regarde les étoiles avec beaucoup d’ennui, je l’avoue. Je pourrai m’entraîner à la limite, mais il vaudrait mieux récupérer un maximum avant la bataille qui nous attend. Méditer ? Ça n’a jamais été mon genre de faire de genre de chose. Je suis posé de nature, alors à quoi bon perdre mon temps à essayer de me calmer. Je suis calme. Ma foi, il est plutôt question de retrouver mon calme, les récents évènements m’ont quelque peu perturbés.

    Le manque d’activité fini par m’avoir et même par m’agacer. Je retrousse mes pas, ouvre subitement la porte précédemment ouverte par Yamamoto, puis entre avec détermination. Un silence commence à naître. Je file sans prendre le temps de m’arrêter vers la petite cuisine où je chauffe du thé. En attendant que ce soit fait, je m’assied sur l’unique fauteuil vide, face à mes deux compères qui me dévisagent.

    « Quoi ? Je me suis suffisamment emmerdé à ressasser des choses complètement futiles.  Poursuivez. »

    Je fais le fier, le beau, c’est juste pour masquer les apparences, mais ça, on s’en fiche pour le moment. Le plus important pour l’heure est d’établir une stratégie. Les deux cerveaux y seraient sans doute parvenus sans moi, sauf que je suis là et que j’ai été dans les lieux, alors je peux certainement être utile.
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Tient ? Il n'a pas mis longtemps à ignorer mon ordre. Bon soit, je ne vais pas le chasser. Salem ne semble pas non plus trop dérangé par sa présence. Tant pis, il va aussi moins dormir. Après quelques heures de discussion, Salem finit par se lever pour énoncer son plan. Un assaut à l'aurore sur la villa. J'avais pensé à autre chose, mais soit, son plan n'est pas mauvais. Ethan d'ailleurs rajoute qu'il connaît la planque de tout le monde. On reprend donc nos discussions avec ces nouvelles informations, enfin, une fois toutes les informations recoupées, Salem nous donne le plan final.
Juste avant l'heure de l'embuscade, nous allons nous diviser en deux groupe. Le premier encerclera la villa mentionnée par Ethan coupant toute issue et envoyant les soldats de l’élite et les officiers à l'intérieur de l’édifice pour neutraliser tout ceux qui se trouvent à l'intérieur. Le second groupe lui, s'occupera de jaillir sur les révolutionnaires qui se présentent sur le lieu de l'embuscade.
Ainsi, nous diviserons leur force et limiteront la possibilité que l'un des révolutionnaires ne fuient.

Selon Ethan, il y a peu de chance que leur boss soit présent dans la villa. Ce qui signifie que le groupe qui s'occupe d’empêcher l'embuscade sera celui qui risquera le plus de rentrer en contact avec la tête du serpent. De l'autre coté, la villa risque de receler de l'un ou l'autre féroce combattant. Ce faisant, la disposition des troupes sera essentielle. On a aussi pris la décision d'agir sans en avertir la marine local, ce qui limite notre puissance de frappe, mais évite les fuites. Nous possédons un bon millier d'hommes, dont nettement moins de la moitié de l'élite. Rajoutons à cela une grosse dizaine de combattants doués et d'officiers. Les réguliers serviront principalement à former un périmètre de sécurité mais aussi de l'aspect logistique tel que l'évacuation des blessés ou l'acheminent de ce qui pourrait nous servir à progresser. Les officiers et les élites seront répartis entre les deux groupes pour renforcer la solidité du cordon de sécurité et créer une force de frappe.
L'ordre va être acheminé dans une dizaine de minutes, il sera représenté comme un rassemblement de l'intégralité des troupes pour briefing et recensement pour préparer le départ. Ensuite, la véritable raison du regroupement sera révélée une demi-heure avant le début de l'opération. Entre temps, les troupes seront déja réparties en deux groupes.
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    Et bien ça alors, tout compte fait, m’incruster dans cette réunion m’aura été bénéfique. Les deux types qui se tiennent face à moi n’ont pas leur grade pour rien, de vrais leaders, que ce soit sur le terrain et même en-dehors. Fascinant. Je n’ai pas eu spécialement besoin d’intervenir, tout ce que j’avais en tête avait déjà été souligné par l’un ou par l’autre, sauf peut-être la description des lieux. C’est la seule chose pour laquelle j’ai vraiment été utile.

    __________________________________


    La matinée arrive très rapidement. Tous les hommes sont immédiatement rassemblés sur le pont, où mes deux supérieurs et moi-même tenons à expliquer la suite des évènements. Comme à mon habitude, je m’exprime très peu. J’observe Salem prendre la parole, j’écoute l’intonation qu’il prend, la formulation de ses phrases, le regard qu’il porte sur ses hommes… Le tout est fait avec beaucoup de classe, beaucoup d’assurance. C’est donc ainsi qu’un grand homme tient ses troupes. N’allez pas croire que j’ai coeurs dans les yeux, mais je serai probablement à sa place un jour, je dois en apprendre le plus possible.

    Yamamoto prend ses hommes et s’en directement sur le lieu de l’embuscade prévu par la révolution. Quant au vice-amiral et moi-même, nous partons pour leur élégant QG, en prenant soin d’emprunter un autre itinéraire pour ne pas attirer l’attention et être démasqués trop tôt. Emprunter l’allée principale comme nous le faisions avec Mich n’est pas une bonne idée, nous serions logiquement repéré et nos cibles seront prévenues.

    Nous contournons le groove séparément, Salem et ses hommes qui seront face à la villa et la porte principale, puis moi à l’aide d’Hermest et d’autres hommes pour bloquer les différentes issues que j’ai pu observer. Cet Hermest me gêne un peu. Il m’observe avec ce petit air sournois, comme s’il attendait le moment opportun pour jeter sur moi et me dévorer, c’est effrayant. Je lui dirai bien d’arrêter ce manège, mais il ne semble pas être du genre à écouter ce qu’on lui dit, je perdrai mon temps plus qu’autre chose à le raisonner.

    Derrière la villa, côté jardin, je place les hommes en ligne de façon à ce qu’ils tirent dès qu’un ennemi sort sa petite tête. Nous sommes cachés derrières les buissons et les épaisses verdures qui entourent ce domaine. Plusieurs trapes se trouvent un peu partout dans ce grand hectare de jardin. En voyant Salem en face de la sortie principale, ils devraient rapidement sortir comme des petites souris fuyant un énorme chat. Oui, c’est Salem l’énorme chat.

    « - Tenez-vous prêt, messieurs. Ça ne devrait plus trop tarder. Envoyé-je sereinement pour rassurer tout le monde.
    - Vous en êtes sûr, commandant ? Rétorque le serpent Hermest.
    - Lieutenant-colonel Hermest Zoldyck, n’est-ce pas ?
    - Tout à fait, cher commandant.
    - C’est marrant.
    - Quoi donc ?
    - Disons que ce matin j’observais tout le monde durant l’intervention du vioc’, notamment les officier tel que toi, et bizarrement tu ne faisais pas autant le fier. Serait-ce parce que je suis de la régulière ? Foutus marins de l’élite… Vous semblez oublier que l’on travaille plus ou moins pour le même employeur. Nous réglerons cette mésentente plus tard, lieutenant-colonel, mais pour l’heure, veuillez ne pas empiéter sur la tâche que l’on m’a confié. Je vous rappelle que le vice-amiral ne se trouve que de l’autre côté de cette demeure.
    - Oh ça va, commandant, faut pas prendre les choses comme ça… »

    Je n’ai même pas daigné sourcillé un seul instant, mon ton de voix était froid comme à son habitude, un regard aussi vide qu’ordinaire. Il doit comprendre qu’il ne représente rien à mes yeux et qu’au moindre écartement, je n’aurai pas la moindre pitié pour lui et ses confrères de l’élite. Je trouve d’ailleurs cette ambiance complètement stupide, nous sommes pourtant du même camp, je me trompe ?

    Daniel me manque dans ses moments là, il n’aurait pas hésité à lui refaire le portrait… Peut-être en vain à cause de la différence de niveau. Ce Zoldyck ne doit pas être mauvais, au-delà du fait qu’il soit plus gradé que moi, pour si peu me respecter. J’ordonne à ma troupe de se mettre en place et d’être prête à tirer à mon commandement. Ça ne devrait plus tarder.

    « TIR

    Boum! Un tire venant de derrière cisaille un de mes cheveux. La balle perfore le crâne d’un des mecs sorti d’une des issues. Joli tir néanmoins. Tous les hommes tirent à leur tour à ce moment sur les têtes sortantes de leur terrier. Son autorité surpasse logiquement la mienne, je le comprend et je l’accepte, mais pourquoi vouloir me freiner dans cette situation ? Pour l’instant, ce n’est pas dérangeant, ça m’est assez égal à vrai dire, sauf que si la situation dégénère, je crains qu’il puisse gérer cela tout seul.
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Alheïri Salem Fenyang contemple les troupes assemblées devant lui, un sourire funeste et éphémère passe sur ses traits suivant une pensée macabre qui vrombit dans son esprit, cette nuit, sa femme aurait de nouveaux esclaves. Aujourd'hui, la journée sera marquée par le sang de nombreux révolutionnaires dont personne n'entendra jamais ni les faits ni les mémoires. Ils ne seront que des sac de chaires tout justes bon à étancher la soif de sang et de vengeance du vice-amiral. Ils ne comprendront et ne leur sera jamais expliqué la rage qui enserre l'arme qui les abattra tels des chiens. Ils ne sauront jamais qu'ils ne sont que les ersatz de quelques sombres crétins qui ont eut la mauvaise idée de porter la même couleur qu'eux. Ces mêmes crétins qui ont attaqué Salem dans les tréfonds même de son âme... ces crétins qui ont massacré sa femme et la vie qui naissait en elle.
Jamais il n'oubliera cette nuit, jamais ils ne s'en relèveront. Ils ne seront que les tributs de la vengeance d'une guerre qui ne les concerne pas, ils ne seront pas annihilé en défendant leur idées. Ils disparaîtront, simplement à cause d'une vindicte personnel, d'un démon de colère qui se tapit au fond d'un marin. Leur mort sera similaire à leur combat, vaine et inutile, vide de sens et de fondement, sans le moindre impact sur la lente course du temps. Aujourd'hui, oui aujourd'hui, ils disparaîtront dans une bataille anonyme comme plein d'autres par simple appartenance à une idée, un concept. Et tout ceci, les vies gâchées sur l'autel d'un monstre de ténèbres et de noirceur, la vengeance, un plat vide de toute substance qui écorche le monde dans un objectif égotiste qui ne soulagera jamais la moindre peine. Tout cela ne possédait pas la moindre forme d'importance pour Fenyang, il allait se laisser aller à la sanglante procession de la vengeance, comme un loup qui lèche ses plaies dans les tréfonds d'une caverne. Aujourd'hui, est un jour comme tout les autres, le sang coulera dans l’indifférence la plus totale, pour des desseins aussi vide que les yeux vitreux d'un cadavre en putréfaction.

Il donne un ordre, un seul et la machine se met en marche. Chaque engrenage parfaitement huilé sait où se place et comment se diriger. Les soldats rejoignent leur officiers, Salem, Ketsuno, Yamamoto, Ethan, Toshinori, Hermest, Taizo, Clara, Coco, Cole, Mich' et Rock. Tous ont leur objectif bien en tête, tous se dirigent à la tête de leur détachement la où ils doivent être.
Du coté embuscade, à la tête d'un total d'un bon millier d'hommes, Yamamoto kogaku, second de Salem. A ses cotés, Cole Palmer, son propre bras droit. Viennent ensuite les officier Toshinori Shimura, Clara Strongwill et Rock Hachi. Cole se chargera du support à distance et du cordon d'étranglement de la zone, aux même titre que Clara. Les autres officiers, se trouveront au cœur de la mêlée si mêlée il y a. En cas de pépin, l'unité de Clara et de Toshinori auront pour mission de se rendre du coté de la villa.

De l'autre coté, Salem Fenyang, Ethan Raggefield Levi, Fenyang Ketsuno, Hermest Zoldyck, Taizo kotetsu, Mich Sakuragi et coco Ludwing. Coco et Mich seront chargé du cordon extérieur tandis que le reste des troupes seront affectés à l'attaque du manoir. Dans cette configuration, Taizo et coco auront pour mission de porter en aide à l'autre front en cas échéant. Ethan possédera en plus de la mission d'attaque de la villa celle de chasse des fuyards et de la visite des autres planques possibles.
La mobilisation en homme de la mission dépasse les deux milles soldats, s'y retrouvant les marins d'élites des Dawn swift et du contingent des Jaegers.


*
**

Mes doigts courent sur la garde de mon arme, l’inconfort et des mises. On attends, adossé à un arbre ou tout autre surface. Si ce ne sont que quelques personnes qui se sont taillées, pas bien loin, en nous avisant. On a pas eu tellement de visite, Il faut l'avouer que l'on couvre une zone assez large et que chacun se couvre l'un l'autre. A moins de se trouver dans le périmètre de sécurité avant notre arrivée, il serait dur d'y rentrer. Pour plus de confort, j'ai laissé une bonne partie des hommes à une distance respectable du lieu de l'embuscade. Il n'y avec que moi qu'une partie des marins d'élites dont je dispose, on s'est juste contenté de poser un traquenard. J'espère que les gars que l'on attend sont déjà en position. Sinon, ça veut dire soit que l'opération de la villa se passe à la perfection et que toute l'équipe d'intervention à été bloquée. Soit on s'est fait sérieusement enculer, leur embuscade est inexistante à même titre que le transport d'esclave. Dont je devrait d'ailleurs recevoir les premiers rapports dans une grosses dizaines de minutes. Il ne nous reste plus qu'à attendre que les types qui nous repèrent se fasse choper, que ceux qui ne voient rien rejoignent leur copains à l'intérieur et que ceux qui sont peut être déjà embusqué sortent au grand jour. Il y a d'ailleurs un mec déguisé par maman pour se camoufler dans un massif de bégonias qui vient de passer à mes pieds. Inconscient du danger qui l'entoure, il disparaît de mon champs de vision en se faufilant avec bruit dans un buisson... j'ai du mal à piger ce qu'avait voulu faire le cerveau de l'opération. Mais je commence à avoir des doutes... Mais nous sommes prêts, au mot d'ordre, pas de quartier pour ceux qui ne rendent pas les armes et ne semblent pas posséder la moindre informations. Nous avons réduit les communications au minimum pour limiter les risques de grillage de couverture.
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    Les tirs continuent de fuser de tous les côtés, il y a des pertes dans les deux camps, mais nous gagnons du terrain grâce à l’effet de surprise et à notre nombre supérieur. Quelle aubaine d’avoir pu les prendre par surprise ! À ma droite, à ma gauche, les autres officiers qui dirigent leur troupe, et là aussi, je remarque la différence entre l’élite et la régulière : ils foncent à défaut de prendre le temps de réfléchir.

    Mais alors qu’on se rapproche de la porte arrière, j’ai comme un mauvais pressentiment, une sensation de déjà vue. Notre avancée est logique, bien que trop simple, mais je ne vois pas pour autant notre victoire si proche. Au contraire, plus on se rapproche de la victoire et plus j’ai le sentiment qu’on s’en éloigne. Des mesures ont-elles été prises ? Si tel est le cas, nous sommes mal.

    « Hermest ! Ketsuno ! Taizo ! Rappelez vos hommes ! »

    J’entend comme un minuteur qui s’active quand une poignée d’hommes franchissent une certaine zone de ce vaste jardin. La révolution file brusquement en retraite. Pas ça… Mes hommes et moi-même sommes restés légèrement en retrait, mais pas mal des autres ont avancé têtes baissées, c’est trop tard pour eux. Je suis incapable de les aider d’où je suis.

    BOUM !

    Plusieurs détonations. Des cris d’hommes effrayés par ce qu’ils voient. Qu’est-ce qu’ils voient ? Les têtes, les membres de leurs camarades qui traversent des mètres jusqu’à finalement atterrir à leurs pieds. Du regard arrogant à celui d’un homme empli de haine, Hermest perd peu à peu le contrôle, il aime ses hommes malgré tout. Désormais hors de contrôle, le voilà parti pour se venger. Je dégaine ma lame et jette une puissante lame d’air qui freine sa course ainsi que celle de ses camarades.

    « - Cela nous vous a pas suffit de perdre autant d’amis, de frères ? M’exclamé-je quand les regards se tournent vers moi.
    - Oy… La lopette, laisse-nous passer bien sagement, restes ici comme tu sais si bien le faire et observe des pros.
    - Un professionnel ne réagirait pas ainsi. Combien d’hommes ont péris sous ton commandement et combien en reste-t-il de mon côté ? C’est ma réponse à ton insulte. Et regardes en face de toi, ce qui t’attendait derrières ce ramassis de poussières… »

    En effet, la fumée s’estompe peu à peu, laissant apparaître des canons. Là, je crois que notre avantage du nombre vient de sauter. Nous ferions mieux de battre en retraite et réfléchir à un plan pour neutraliser les canons. Je fais signe à mes hommes de battre en retraite. Ketsuno et Taizo en font de même, tandis qu’Hermèst reste face aux canons, immobile, le regard vide.

    « - Officier Zoldyck ! Hurle Ketsuno. Est-ce sérieux ? Vous a-t-on réellement convoqué pour votre incompétence et manque de sang-froid.
    - S… Ses hommes croyaient en moi.
    - Ainsi est faite la vie d’un officier. Poursuis la jeune officière. Vous connaissiez les risques avant de vous engager. Ce sont probablement vos premières pertes, mais certainement pas les dernières. »

    C'est bien une Fenyang.

    Un tir retentit. Un boulet de canon s’approche à grande vitesse de la zone où se trouve actuellement Hermest, qui ne semble pas vouloir bouger d’un pouce. Ketsuno tente de le rattraper, mais Taizo la retient en penchant désespérément la tête sur sa gauche.

    « Officiers ! Le commandant Levi a disparu sous nos yeux ! »

    Le soru… Quelle excellente capacité. Merci à Salem et Yamamoto de me l’avoir enseigné, car grâce à celle-ci, je suis fier de pouvoir sauver la vie d’un de mes camarades. Je réapparais face à l’officier totalement déboussolé qui se prend une de mes puissantes lame d’air qui l’éjecte jusqu’à nos troupes. Au moment de repartir, j’entend des toussotements, à mon dos, provenant non loin du lieu de la première explosion. Je disparais, esquivant in extremis le boulet de canon qui explose au contact du sol. Je réapparais prêt du soldat qui toussait en lui saisissant la main.

    « Co-commandant…! C-c’est un-un piège ! »

    Je vois dans le reflet des pupilles du soldat que se trouve des hommes à mon dos. En me retournant, je constate qu’ils sont armés de fusils qu’ils pointent sur moi. Je ne peux ni esquiver à cette distance, ni laisser ce pauvre homme à leur merci. Je pose à peine ma main sur mon fourreau, que l’un d’eux tire sans se concerter avec les autres, c’est foutu. Je place ma main en protection par réflexe, qui se fait perforer comme un papier, puis je vois cette balle qui continue jusqu’à ma tête sans pouvoir y faire quoique ce soit. Je continue de la regarder jusqu’au dernier moment, où je ferme les yeux, acceptant fièrement ma mort.

    Gling-Gling.

    N’est-ce pas le son d’une balle qui tombe au sol ? Suis-je mort ou pas ? Je n’ai pourtant rien senti. Ma mort a due être instantanée. Des coups de feux retentissent de partout, je ne comprend plus vraiment ce qu’il se passe. J’ouvre les yeux. Les ennemis qui se tenaient face à moi sont maintenant morts - je comprend qu’Hermèst s’est enfin réveillé pour les avoir à cette distance -, le soldat est toujours en vie et me regarde avec de gros yeux.

    « L-le-le…. HAKI ! »

    Hein ? Je le saisis et utilise le soru pour quitter cette zone plus que dangereuse, esquivant une nouvelle fois in extremis un boulet de canon.
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- « C’est trop simple… »

- « Hein ? »


Un sous-officier qui se trouvait à mes côtés, se tourna vers moi, l’air interrogatif. Plutôt que d’être enragé face à cette horde de révolutionnaires qui grouillaient devant nous, je me posais des questions, et les bonnes : Avais-je été trop négligent ? M’étais-je trop vite emporté, excité ? Il est vrai que je perdais parfois la raison quand on parlait de ces pourritures, mais pour une raison que j’ignorais et depuis plusieurs minutes, je ne sentais pas ce coup. Cet assaut était trop simple. La division de nos hommes sur les zones ciblées aussi. Ce n’était même pas une question de haki, mais de ressenti personnel : Il y avait une embrouille quelque part. Pour autant, cela ne m’empêchait pas de faire voler les têtes n’importe comment. Depuis le début des hostilités, je devais avoir tué près d’une cinquantaine d’ennemis. C’était à la fois beaucoup et pas assez. Mon corps était maculé du sang de mes victimes, mais je n’avais pas encore ce sourire malsain qu’on pouvait parfois voir lorsque je faisais face à ces imbéciles. Au contraire, ma mine était sérieuse, réfléchie, pour ne pas dire soucieuse même. Le plan foireux qui avait réussi à avoir Hermest à l’arrière, je l’avais anticipé grâce à mon haki et j’avais réussi à préserver le plus gros de mes éléments. D’ailleurs, des éléments, je n’en avais pas beaucoup. Pas besoin vu mon niveau. Ceux qui étaient près de moi étaient assez forts et intelligents pour ne pas me gêner. Un peu à l’image du sous-off qui s’était étonné de me voir parler tout seul, avant de reprendre rapidement le combat en fusillant deux ou trois idiots qui fonçaient sur nous sans peur apparente.

Sans peur ? En voilà un constat.

En un tour de main, je fis voler deux ou trois autres têtes après avoir généré une lame de vent conséquente. Après cette action, je me remis à cogiter, sans bouger, au beau milieu du bordel dans lequel nous étions engouffrés. Les gars qui nous tenaient tête ne semblaient pas du tout étonnés de nous voir ici. Ils étaient bien trop coordonnés. Certes, on parlait de révolutionnaires qui étaient assez précautionneux, mais notre arrivée sur les lieux auraient dû les prendre de court. Même avec un état d’urgence, leurs lignes auraient dû être sens dessus dessous. Et puis, ils bravaient la mort d’une bien drôle de façon. Avec un zèle effroyable. Le lavage de cerveau devait être profond. Ou alors, ce Noah avait un charisme de malade. Ce gars n’avait pas dû usurper son rang actuel. Enfin… S’il s’agissait de lui. Mais sur l’instant, là n’était pas le plus urgent. Ce qui me tracassait, c’était l’état d’esprit de nos ennemis et leurs dispositions. Ces bâtards nous attendaient. Va savoir pourquoi. Un traitre dans nos rangs ? Un informateur qui avait des yeux sur les marines et que j’aurai loupé malgré l’emploi de mon haki durant ces derniers jours ? Les questions et suppositions affluèrent de toutes parts. Elles commençaient à embrouiller mon esprit. Ce fait me couta même une légère blessure au bras droit. Un révolutionnaire avait réussi à me couper à l’aide de sa lame. Mais alors qu’il comptait enchainer sur un deuxième coup, je perforai son cœur. Mon mouvement fut tellement rapide qu’il n’eut pas le temps d’esquisser une esquive. A partir de cet instant, je décidai de chasser toute pensée parasite de mon esprit.

Histoire de me concentrer sur l’instant présent.

Sauf qu’il eut un évènement inattendu. Que je n’avais même pas pu anticiper à l’aide de mon haki :

Une multitude de poissons volants surgirent de l’eau qui entourait le groove que nous avions investi. Des poissons chevauchés bien évidemment par des hommes armés jusqu’aux dents. Des revos quoi. En plus d’encercler complètement le groove que nous assiégions, ils étaient en surnombre. Mes hommes, stupéfaits, s’étaient arrêtés pendant quelques instants et se mirent à paniquer. Et il y avait de quoi : Si nous étions plus ou moins un millier, le nombre de nos ennemis valait le double, voire même le triple. Les gars embusqués dans la villa avaient été un leurre. Mais pas comme je m’y attendais. Plutôt que d’être partis vers la zone que Yamamoto et ses gars surveillaient, ils avaient opté pour l’idée de rester sur place. Leur visée était claire comme de l’eau de roche : L’extermination totale des envahisseurs. De mes gars. Le groove sur lequel nous étions risquait même de s’effondrer carrément. Autant dire que ça sentait carrément le roussi, d’autant plus que s’ils restaient en l’air pour nous canarder, je donnais pas cher de notre peau. Ce plan frisait presque le génie. C’était une simple éventualité à laquelle je n’avais même pas pensé. Une négligence qui allait me couter pas mal d’hommes. Autant être réaliste. On n’allait pas s’en tirer inertes. Pour autant, je ne cédai pas à la panique. J’eus même le temps d’user de mon escargophone portatif attaché au poignet pour appeler Leslie, la commandante d’élite qui gérait la base des lieux. Après que son appareil ait sonné deux fois, je coupai et fit de même pour celui de Yamamoto, sans prendre la peine d’attendre qu’il décroche pour prendre parole.

Il allait certainement comprendre ce que j’attendais de lui. Pareil pour Leslie à qui j’avais donné des indications avant de venir ici.

- « NE CRAIGNEZ PAS CES CHIENS ! BATTEZ-VOUS JUSQU’À LA MORT !!!! »

J’avais gueulé comme un sourd de sorte à ce que tous mes hommes m’entendent. Tous sans exception. Même ceux qui se situaient à l’arrière de la villa. Nous étions déjà préparés à affronter la mort elle-même. Le repli n’était même pas envisageable vu notre position. Entre la foule dans les airs et les quelques revos sur terre armés de canon, comment fuir ? Et puis, c’était pas une option pour moi, ça. Cette pensée n’était pas digne de l’officier supérieur que j’étais, mais je m’en foutais. C’était les aléas du commandement aussi. Là-dessus, j’eus un sourire gras lorsque les adversaires perchés à plusieurs dizaines de mètres de hauteurs braquèrent leurs armes à feu sur nous. Si nous faisons une cible idéale, il allait de même pour eux. C’est sur cette logique que je décochai une lame de vent sortie de nulle part vers les airs. J’avais visé un peu au hasard et j’avais fait mouche : Une dizaine de poissons et leurs cavaliers firent une chute terrible. Si les plus chanceux étaient tombés dans l’eau, les plus poisseux, eux, se fracassèrent sur la terre ferme du groove sur lequel nous étions. Cette attaque rapide et surprise choqua les amis des malheureux que j’avais tués en un coup. Cependant, une voix se fit entendre : « NE CÉDEZ PAS A LA PANIQUE MES FRÈRES ! ILS SONT ACCULÉS. POUR LA GLOIRE DE NOTRE CAUSE, FEU A VOLONTÉ !!!! » J’eus le temps de voir celui-là même qui avaient ouvert sa grande gueule et qui se tenait de mon côté. Sa gueule correspondait à celle que j’avais vu sur sa prime. Aucun doute possible : Il s’agissait du Noah. Mais pas le temps de penser à l’attaquer direct puisque ses hommes se mirent à nous canarder depuis le ciel.

D’un coup d’épée, je générai une violente bourrasque pour dévier des balles qui menaçaient de nous perforer, mais plusieurs réussirent tout de même à atteindre leurs cibles.

La bataille recommençait et redevenait un capharnaüm sans nom.

Mais la situation devenait mauvaise pour nous.

On ne tiendrait même pas cinq minutes.
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On dirait que l'opération tourne moins mien que sur le papier. Je m'attendais à devoir pincer Une petite cinquantaine de métèques hippies qui s'ils se planquaient pas partiraient en loucedé. Mais d'après ce que les rapports chaotique que je reçois, m’apprennent, ils parviennent à jouer la carte de la supériorité numérique. Donc bon, si je comprend bien, les marins du coin ce sont des glandus de touristes. Il va falloir qu'on m'explique comment on arrive pas à trouver un régiment de 6000 révos en kilt. Mais bon d'après ce que l'on déjà chopé, on a pas affaire à des barbus qui se planquent dans le maquis des mangroves. Au mieux on a des clodos, des barbus avec le coté aventureux et classe en moins. Bon je pense qu'on est tranquille ici... ils ont laissés tout leur troupes à leur place fortes. Je fais passer rapidement l’ordre à Clara et Toshinori d'aller épauler nos troupes à la villa.
Dans une bonne dizaine de minutes, j'ordonnerai un battue avant de partir vers la villa.

Bien entendu, les vieux proverbes ont trop souvent raison. Je ne faisais qu'assister au calme avant la tempête. Dés que j'ai lancé mes hommes à l'assaut du centre de notre encerclement, le bordel a commencé et très vite. D'un coté on a des mecs qui ont jaillis des fourrées en grand nombre, j'avais grandement sous-estimé le nombre de l'ennemi. Mais si ce n'était que ça, ça n'aurait pas été trop grave. Le pire, c'est quand d'a peu près partout, y compris dans notre dos, entre le cordon et nous... des révos sont sortis de terres. J'avais souvent entendu le fameux slogan « les révos ne sont bon qu'en terreau ». La je dois avouer qu'ils ont pris l’expression au pieds de la lettre. Quoi qu'il en soit, ils se planquaient sous une mince couche de terre et de mousse avec des tenues de camouflages, les enfoirés. Ils avaient profité d'une négligence de ma part... ils ont été plus malin que moi niveau embuscade... ou pire on a une taupe...

Les hommes ont tenu la formation, en tant que bon soldats. Sauf que la formation n'était pas vraiment adaptée à la situation, je donne de la voix pour qu'ils se regroupent plutôt que rester éparpillé en fer de lance. Mais donner des ordres précis et botter des culs, ce n'est pas la chose la plus pratique à fort. Ces deux taches demandent de l'attention et faire les deux en même temps, c'est galère. Mes subordonnés ont au moins la présence d'esprit de me rejoindre accompagné de quelques Jaeggers. Mais on aperçoit directement la différence entres mes hommes et ceux de Salem... j'avais formé un petit groupe de gars habitué aux situations désavantageuses. Salem avait juste fait un recrutement de masses de gars qui avaient appris à se battre en masse. J'aurai du prendre ça en compte dans mon plan aussi... Mais après quelques minutes de combats, on parvient tant bien que mal à garder les révos en respect. Mais quand je dis on, ça veut dire les swifts et moi... Le monceau de cadavre qui nous entoure est autant dissuasif qu'à l’épreuve des balles. Ceux qui ne sont pas encore tombés se sont rassemblés autour de leur officiers respectifs, mais c'est pas la joie.

Soudain, un gars se détache de la masse révolutionnaire pour foncer seul vers nous, il dévie même habilement les tirs qui lui sont réserve. J'enjambe notre rempart macabre non sans couper court aux comportement suicidaire d'un autre type d'un couteau de lancer bien placé. Je me positionne devant lui et pare son attaque, puissante, bien plus puissante que je ne m'y attendais. Je suis tombé sur un cador.

-Noah ?
-Lui même !


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    Je reviens auprès de mes hommes en héros, en sauveteur, ne cessant de m’acclamer. Le type que je suis allé secourir est un type de l’élite, ce n’est même pas un des mes soldats, mais j’estime que nous sommes tous du même contrairement à ces imbéciles. D’ailleurs, je les sens perplexes, un mec de la régulier sauver un des leurs, quelle honte!

    « Reprenez-vous, messieurs, le plus gros reste encore à venir. »

    De leur position, nos ennemis pourraient nous canarder, et pourtant, nous sommes tranquillement en train de nous reposer en retrait. Les munitions doivent manquer et chaque tir est important. Pour être tout à fait franc, m’imposer le commandement d’hommes est l’une des pires choses que l’on puisse me faire, c’est une corvée et une punition. Avoir leurs vies entre mes mains, pas possible.

    « À mon commandement, vous avancerez aussi vite que possible en fusillant l’ennemi, sans réfléchir. La visibilité risque de ne pas être très bonne, mais les révolutionnaires se trouveront toujours en face de vous. »

    Je disparais aussitôt. Un silence morbide commence à s’installe. Les hommes dans l’incompréhension générale, chargent leurs armes et attendent patiemment. Un clignement des yeux, me voici à présent en plein milieu du champ de bataille marqué par les précédentes attaques de nos ennemis. La panique générale commence à se faire sentir au sein de mon groupe, la révolution tire une rafale de boulets de canon, les hommes crient, je cris encore plus fort qu’eux.

    « AVANCEZ ! TIREZ ! »

    Les hommes restent bouche-bée. Aucun n’applique la consigne. Il restent tous figé face à la puissance destructrice des canons, me pensant mort depuis bien longtemps… Faibles hommes qu’ils sont ! C’est sans doute de là que vient la différence entre l’élite et la régulière. Je ne suis pas formateur et le temps, l’envie me manquent pour ça.

    « Qu’attendez-vous, bon dieu !? C’est le moment d’agir ! »

    En effet, j’ai pu une nouvelle m’extraire de la zone grâce au soru et rester au-dessus avec le geppou. Je souhaitais les attaquer d’en-haut par surprise, mais c’est malheureusement plus possible à cause de ces vauriens. Les révolutionnaires se concentrent maintenant sur moi, s’arment de leurs fusils et me tirent dessus. De ma position, je vois l’épaisse fumée qui sépare la marine et nos alliés, mes hommes comment à la franchir, et à ma grande surprise, l’élite qui s’y met également.

    « Où est-ce que vous regardez, minables ? Balancé-je d’un ton las. »

    En un éclair, je réapparais juste en face de ces derniers qui restent encore la tête figée dans les airs, et balance une puissante lame d’air qui les projette violemment contre le mur de la vitesse. J’espère au fond de moi-même que c’est fini de ce côté-ci, l’enchaînement du geppou et du soru m’a bien épuisé. Reprenant mon souffle, je me surprendre par l’arrivée massive d’une seconde rafale de révolutionnaires. Mes hommes sont en places, l’élite semble les avoir rejoint, je me jette au sol et ferme les yeux.

    Les tirs fusent. Je ne sais de quel camp viennent les tires, je n’ose pas regarder, mais je suis visiblement en vie. On peut me trouver lâche, je l’accepte, mais j’invite quiconque à tenter l’expérience de se lever au milieu d’un échange de tirs. Courageux, oui. Suicidaire, pas encore. Et après toutes ces réflexions dans ma petite tête, le silence refait surface. J’ouvre timidement les yeux.

    « - Toujours en vie, Levi ? Sort en ricanant l’abruti d’Hermest.
    - Hermest… Bon travail, Levi. Rétorque Ketsuno. Vous devriez penser à une reconversion, l’élite semble correspondre davantage à vos qualités.
    - Je vous remercie. Dis-je respectueusement en me relevant et essuyant la poussière sur mes habits. Nettoyons la demeure de fond en comble avant de rejoindre les autres. »

    Et à cet instant, la voix de Salem retentit, de quoi motiver l’ensemble des troupes.
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C’était la merde un peu partout…

Dans un camp comme dans l’autre, les projectiles pleuvaient. Ce à quoi j’avais peut-être oublié de penser, c’est que nos ennemis dans les airs avaient plus de facilités à bouger et à éviter nos balles. Sur la terre, c’était bien plus compliqué. Je ne savais pas trop s’il fallait apparenter cela à de la lâcheté, mais la plupart de mes hommes s’étaient rués aux abords du groove pour sauter dans l’eau, carrément. Dans tous les cas, je me confortais dans le fait que ce choix soit plus ou moins stratégique : Se planquer dans la flotte et tirer depuis leur position pas forcément évidente ou tout simplement battre en retraite, faute de munitions pour riposter comme il se doit. Bah, dans tous les cas, j’avais pas trop le temps d’y penser, ma foi. J’étais plus occupé à bloquer toutes les balles qui venaient vers moi en décochant des mini-tornades qui les emmenaient plus loin ou même des lames de vent qui les détruisaient. Un sacré boulot, d’autant plus pas mal de révolutionnaires se concentraient exclusivement sur moi. Normal vu ma réputation et mon importance. Quoique si j’étais en position de force, j’aurai plutôt préféré m’occuper moi-même du boss ennemi. Ces gens apparaissaient alors comme des lâches à mes yeux. Pourris jusqu’à la moelle épinière.

On aurait pu continuer comme ça, sauf que la balance commençait à s’incliner en faveur de nos adversaires. Mes gars étaient peut-être motivés et courageux mais pas aussi forts que moi. Ils tombaient sur le champ de bataille avec honneur, mais un peu comme des mouches. En quelques minutes seulement, j’avais perdu près de la moitié des gars avec moi, là où les revos n’en avaient perdu que le tiers. Maaah… Les pertes dans chaque camp, étaient inévitables, sauf que si ça continuait ainsi, j’allais me retrouver tout seul et avec des regrets. L’heure était donc à l’action. D’un tour de bras, je générai un gigantesque souffle suite à un mouvement de coupe dans le vide, qui décontenança la plupart de nos ennemis, avant d’effectuer un bond périlleux qui me propulsa haut dans le ciel. Un enchainement de geepou s’en suivit, avant que je ne me retrouve à hauteur de deux engins volants. Les pilotes, étonnés ne purent esquisser le moindre geste et finirent décapités sans trop comprendre comment ni pourquoi. Tous ces meurtres devaient être jouissifs pour moi, mais je ne ressentais pas grand-chose. Pas encore. Il me fallait tuer le big boss. Ou une ponte. D’ailleurs, je reconnaissais quelques têtes de loin, mais rien de vraiment palpitant…

Donc, me restait plus qu’à le poursuivre…

J’eus un sourire en dégageant le corps de l’une de mes victimes d’un coup de pied et je chevauchai son engin, avant de le faire vrombir comme jamais. L’instant d’après, le poisson volant motorisé fonçait droit vers le fameux Noah. Sauf que voilà, ses gars ne l’entendaient pas de cette oreille. Ils firent bloc devant lui et firent pleuvoir des balles vers moi, sauf qu’avec ma force, mon sabre et mon mantra, rien de plus facile qu’éviter et parer tout ça ! On est pas vice-amiral en glandant dans un bureau. Une lame de vent s’en suivit. Une riposte lourde qui fit chuter une multitude de gars. C’est sur cette réponse de mon cru qu’une bataille aérienne commença. Avec le bourdonnement des poiscailles, le Noah qui voulut regrouper ses hommes et reformer ses lignes ne le put pas vraiment. Sans compter que lesdits hommes avaient maintenant une dent contre moi : En plus de vouloir buter leur supérieur, j’avais trucidé pleins de leurs compagnons d’armes. Voir leurs traits déformés par la colère m’arracha tout de même un petit rictus. A la guerre comme à la guerre. J’avais perdu des gars que j’en faisais pas tout un plat moi. Pour les narguer, je leur fis un beau doigt d’honneur, non sans tirer la langue à la manière d’un gosse.

Une provocation de bas-étage qui fit quand même mouche, puisque ces imbéciles se mirent à foncer vers moi bêtement.

- « Bande d’idiots, va… »

J’eus un sourire amusé lorsqu’à l’aide de mon mantra, je sentis que la plupart des marines qui avaient sauté dans l’eau, étaient en fait embusqués et attendaient une bonne occasion de se venger eux aussi. J’avais bien fait de leur faire confiance. Ils méritaient vraiment de me De ce fait, sans hésitation, je dirigeai mon poisson de sorte à piquer dangereusement vers l’eau. Bien entendu, mes poursuivants firent de même tout en me canardant, ce qui me poussa à zigzaguer comme un fou. Alors que tous pensaient que j’allais plonger, je redressai rapidement ma monture qui d’un seul coup remonta en flèche. Alors que mes assaillants comptaient faire de même, un bon nombre de marines se redressèrent de l’eau et se mirent à les allumer impitoyablement et sans aucune hésitation. Le bilan fut sans appel : Deux ou trois survivants qui réussirent à s’en sortir. Ce petit tour de force improvisé m’arracha un rire, avant que je ne cherche du regard le Noah sans me préoccuper de ceux qui fonçaient rageusement vers moi. Mais je ne le vis pas. En étendant mon haki à des kilomètres, je me rendis compte que l’homme s’était barré du coin. Il se fonçait droit vers la zone qu’occupait Yama et ses divers éléments. Il pouvait toujours s’enfuir…

Mais alors que je pensais à la suite des évènements, une lame de vent venu de nulle part décapita mon joli poisson volant, ce qui me força à user de la combinaison soru et geppo pour me retrouver à nouveau au sol.

Pis je le vis. Un putain de roux sur un poisson volant.

Un gêneur qui avait un peu plus de poids que les autres quoi.

Tant mieux. Il me fallait ça !
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L'assaut chaotique a vite donné place à un affrontement rangé, d'un coté des formations de marins qui se sont retranchés comme ils le pouvaient de l'autre des vagues de révos qui font contre leur défaut de stratégie bon cœur. On voit qu'ils ont été principalement été entraîné à se battre individuellement pendant une courte période. On remarque directement le léger avantage que possède la marine a avoir formé ses hommes à se battre entant que corps militaire. Bien sûr, cet avantage est rapidement par une série de capacités et autres coup de chance et dons. Quoi qu'il en soit nous sommes parvenus à un sorte d'équilibre. L'avantage tactique de l'embuscade s'étant dissipé avec la réformation de mes troupes et l'arrivée du cordon sanitaire. Du moins, ce dont j'ai l'impression...

Car pour le moment, je me fritte avec un gars qui semble être le boss adverse. Un type hirsute vêtu de noir, pas présent au début de l'embuscade donc. On voit que le gars est malin et d'après son petit sourire narquois je doute qu'il ne possède pas quelques autres tactiques sous le coude. Chose est sûre il connaissait notre stratégie et il a répliqué. J'étais personnellement pas aussi bon en stratégie que je l'espérais ou voulais le faire croire... donc j'ai un peu de mal à imaginer ce qu'il pourrait faire. On a échangés quelques coups avant de se séparer et de se réunir à nouveau et j'ai pigés une série de chose. Ce gars réagit presque comme Salem, ce qui m'a valu une série de coupure, il possède le haki de l'observation. Ensuite, il semble vouloir m’empêcher de massacrer ses troupes. Il est venu assez tôt dans le combat... du moins dés j'ai repris suffisamment les choses en mains pour pouvoir me déchaîner sans que mes hommes n'en pâtisse.

Malgré moi, nos échanges de coups ont fini par nous conduire loin de la mêlée générale. Ce type est pas une brèle avec une épée en main, et son mantra lui donne un avantage substantif. Avoir un gars qui peut prévoir tes mouvements te force à y aller totalement à l’instinct et pas prévoir de coups tordus.

-J'espère que tes hommes ont prévu des parapluies Kogaku.

-Pour...
-... Te les foutre au cul ? Petit ça. Moi qui te prévenais gentiment.

Je réplique d'un coup suffisamment puissant pour le forcer à reculer. J'en profite pour tenter d'identifier l'origine de la pique... merde... Le mec s'était débrouillé pour placer je ne sais comment ce que je pourrai appeler une batterie de bambou. Quoi qu'il en soit une rafale de bambous filent droit sur nos formations et comme par hasard les révos se sont bien placé derrière les les arbres pour se couvrir de la pluie. Bambous probablement lancé de manière mécanique ce qui explique l'absence de bruits. Mes subordonnés ne semblent pas s'en être déjà rendu compte.... Dans ma vision périphérique, je vois Noah, j'ai juste le temps pour une attaque. Je balance donc une lame d'air pour détruire la nuée. Son coup vient juste derrière, j'ai juste le temps, dans un acte qui dépasse l’instinct de survie de couvrir mon bras libre de haki et de saisir la lame à quelques centimètres de ma nuque. L'enfoiré m'a forcé à « gaspiller » mon haki pour protéger mes hommes... merde, plus qu'une utilisation. Néanmoins, je profite du répit donné par ma poigne pour faire disparaître la menace qui pesait sur mes hommes,voila plus de bambous, mais ils devront se débrouiller pour la suivante. De son coté, il galère toujours à se défaire de ma poigne tant mieux, j'aime pas tellement ça mais tant pis, je réoriente ma lame pour le priver de ses mains.

Il abandonne son arme pour éviter l'attaque et prend quelque pas de reculs... l'enfoiré. Je fais sauter sa lame dans ma main avant de l'envoyer à ses pieds. Je ne peux pas décemment attaquer un adversaire désarmé. C'est con mais c'est comme ça, chacun à ses idéaux et valeurs aussi vides et dangereux soient t'ils.

-Le valeureux Kogaku n'affrontera jamais un adversaire désarmé...
-T'as bien étudié la question... félicitation.

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    Un coup de bélier, la porte s’ouvre, je balance une lame de vent assez ample pour dévier les éventuels projectiles, sait-on jamais ce qu’il peut nous attendre à l’intérieur. Connaissant les lieux, j’ai établi un plan avec mes hommes sur l’entrée à effectuer. Des piliers placés au centre du hall d’entrée vont nous servir de protection, mes petits soldats s’y placent à toute vitesse, par deux, comme je leur ai demandé. Des escaliers mènent au second étage où des hommes nous canardent sans vraiment prendre le temps de viser.

    Pendant ce temps, une vague de révolutionnaires descend des différents escaliers. Nous ne serons pas assez pour les contenir avec mon unité, mais Ketsuno rentre avec toute la cavalerie et tirent ici et là. J’en profite pour monter un des nombreux escaliers et empêcher l’ennemi d’atteindre le hall. Mes hommes me couvrent des tireurs, je n’ai plus qu’à me concentrer exclusivement sur ce qu’il se passe en face de moi.

    Je ne suis du genre à tuer en masse, mais là on ne me donne pas d’autre solution, soit je les tue, soit ils me tuent. À ce juste titre, le premier venu tente justement de m’enfoncer sa lame dans ma gorge, que j’esquive aisément en me mettant de profil. La lame passe devant moi dans un premier temps, puis je le bras, c’est là que le sectionne, au niveau du moignon. Le bras tombe net, les révolutionnaires s’arrêtent l’espace d’un instant, et ma première victime se met à hurler. Des cris de douleurs et de désespoir qui paralysent une partie de l’armée ennemie quelques temps.

    D’un regard froid, je refais face à mes adversaires, et je m’aperçois que certains me foncent bêtement dessus, sans prendre la peine de réfléchir ou d’analyser la situation. Ils effectuent des mouvements bâtards, imprécis et inefficaces, que j’esquive assez facilement pour tout avouer. Deux, voire trois coups d’épées plus tard, trois hommes viennent de perdre la vie par mes mains. Cette image de meurtrier m’est insupportable, mais je continue de fixer froidement les types qui se tiennent hésitants face à moi.

    « Souhaitez-vous poursuivre cette boucherie ? Je peux le faire jusqu’à tous vous anéantir, sans même être essoufflé, alors interrogez-vous quelques instants : est-ce tout ce que valent vos vies ? »

    Je pensais qu’ils prendraient le temps d’y réfléchir, mais les voici qu’ils se jettent aussitôt sur moi. Je suppose que cette attitude me sert de réponse à ma question. Rapidement, je constate que je serais prit par le nombre important d’ennemis à gérer simultanément. C’est moi qui doit garder le contrôle, je dois les dompter et les dominer. Je projette une lame de vent avant qu’ils ne m’atteignent, les faisant reculer, trébucher pour certains, et me permettant surtout de lancer l’offensive.

    Je me faufile à travers la foule en perforant le maximum de corps qui se présentent à moi. Du sang git de partout, je me retrouve recouvert de cette substance rougeâtre et immonde qui circule dans notre corps. Une fois au milieu de la foule, je vrille à toute vitesse sur moi-même, à l’instar d’une toupie en tendant le bras, ce qui découpe des membres de tous les côtés. Des bras, des têtes, toutes parties finissent par atteindre le hall d’entrée.

    Et c’est après de très longues minutes que je viens à bout de cette partie de la villa. Je ne sais combien d’hommes ont péris, mais bien trop selon moi, beaucoup trop… Je regarde mes mains tachées de sang et reste pensif.

    « Commandant ! Derrière vous ! Me dit un de mes hommes en criant. »

    Je me retourne rapidement et m’aperçois, malheureusement trop tard, qu’un révolutionnaire utilise ses dernières forces pour me tirer dessus. Le tir est déjà enclenché quand je suis retourné, je  croise mes bras et les place par réflexes devant ma tête, me répétant dans ma tête que je suis plus solide que ce bout de métal. Lâchement, je ferme une nouvelle les yeux. J’entends de nombreux tires. Je décide finalement de les ouvrir, d’affronter la réalité, mais je finis par regretter quand je vois que ce n’est plus une mais plusieurs balles qui arrivent. L’homme est mort, tué par mes vaillants soldats.

    « Je suis plus solide que vous. Je suis plus solide que vous. Je suis plus solide que vous. Oui, vous ne me franchirez pas. Impossible. Mon frère… Ma soeur… Comment puis-je réaliser mes rêves si de vulgaires balles m’en empêchent ? Non, non. Impossible que cela arrive. Je vais vous réduire en poussière ! »

    Je cris un bon coup pour me donner du courage. L’une ma caresse le visage, me laissant une égratignure, les autres s’empalent sur mon bras, je fais une grimace mais aucune douleur ne survient. Des petits sons simultanés tirent mon attention vers le sol, et c’est là que je vois les balles, à moitiés écrasées. Je regarde mes bras et une substance noire, la même que celle décrite de nombreuses fois, disparait de mon bras. Le haki… Je l’ai donc en moi. Épuisé, mon corps tombe vers l’avant, mais l’image de la bataille encore en cours me remet un coup de jus, et je me rattrape finalement à la rambarde. C’est un véritable champ de bataille.

    Je réalise que des documents importants doivent être stockés dans les bureaux dans lesquels on m’avait refusé l’accès. Il est logique pour moi de profiter de cette anarchie pour vérifier certaines choses. Je monte les escaliers en vitesse, cours jusqu’à cette fameuse porte, plus belle que les autres, la défonce et cherche où peuvent se trouver ces documents. Je détruis les meubles, les placardes, les tiroirs, mais rien du tout. Je reste immobile au milieu de tout ce bazar.

    « Un bureau ne peut-être vide… Il doit forcément comporter des documents importants, même cachés… »

    Et là, je chope une chaise que je jette contre un mur, une autre que je jette contre un coin du mur, et encore une autre… Certains penseront que j’ai complètement pété un plomb. Détrompez-vous, ma force reste encore mon sang-froid. À chaque contact entre la chaise et le mur, j’écoutais le son qui se découlait de celui-ci. Ça sonnait drôlement creux au dernier lancé.  Je dégaine ma lame et balance plusieurs salves de coups sur le mur, qui fini par céder après de multiples dégâts subis.

    Je creuse plus profondément avec mes mains. Des grands chassés avec mes pieds pour infliger davantage de dégâts, mais ma jambe s’enfonce finalement dans le mur et reste bloquée. Je sens mon pied en total liberté à l’autre bout, signifiant qu’il y a une autre pièce derrière, ou le néant… En me débattant, le petit trou devient un énorme trou et me donne accès à une salle, donc. Des étagères, des tas de documents, c’est presque une bibliothèque.

    Je survole rapidement des informations. Il y a des tonnes de données que je ne comprend pas, des noms de missions, des îles dont je ne connais pas l’existence, des traités avec d’autres groupuscules… Salem et Yamamoto doivent absolument voir ça, c’est une véritable mine d’or, bien que je n’y comprenne rien, ils doivent en savoir plus que moi. Cependant, en continuant ma recherche documentaire, je tombe sur le nom d’Aldo, d’autres noms apparemment plus importants que le sien, liés à des trafics de contrebande… Je ne pensais pas la révolution capable d’agir avec ce genre d’individus. Enfin, pourquoi cela me surprend-t-il dans le fond ? Nous avons tous une part d’obscurité dans notre histoire.

    En fouillant encore, je tombe sur un minuteur qui s’enclenche. Je cherche rapidement à quoi il est relié, et manque de chance, il semblerait que ce soit à plusieurs boitiers dans la pièces, dans celle d’à-côté et apparemment même ailleurs. Mince. Je conserve dans ma poche le document concernant le traffic de contrebande et m’enfuis prévenir l’ensemble de mes compagnons. Cela dit, c'est vraiment très ingénieux de la part de Noah, il nous aura bien défoncé la gueule sur ce coup.

    « SOLDATS ! QUITTEZ IMMÉDIATEMENT CE LIEU ! TIREZ SUR QUICONQUE VOUS EN EMPÊCHE, FRAYEZ-VOUS UN CHEMIN, REJOIGNEZ L’AMIRAL DEHORS ! TOUT VA SAUTER ! »

    Je descend les escaliers à grands pas, évitant de me ramasser la figure à plusieurs reprises, puis devance mes hommes en défonçant la porte d’entrée. Surprise ! C’est la guerre totale. Des cadavres de partout, des tirs, des cris, du désarroi… Qu’est-ce que je fous ici ? Un poisson volant passe au-dessus de nos têtes en nous canardant. D’un bond, je le rattrape en associant le geppou et le soru, et tranche la tête du pilote avant de prendre possession de l’engin… ou de l’animal ? J’ouvre la voie à mes hommes en leur indiquant le chemin à suivre, chemin semé d’embuches. J’hurle. Je demande à tout le monde de suivre mes consignes, que la villa entière va sauter d’un instant à l’autre. Certains écoutent, d’autres pas, Salem se bat encore.

    Je tente de le rejoindre mais je galère pas mal à diriger cette merde volante. Par agacement, je tape dessus, visiblement chose utile puisqu’il fonce en direction du vice-amiral. Et comment on le stop ?

    BOUM !

    L’immense villa explose. Je ne vois absolument plus rien, les déflagrations m’emportent, je tombe violemment je ne sais où et perd connaissance.
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- « Tu flippes ou quoi ? »

Il ne descendait pas. Ce putain de roux ne descendait pas. S’il était bien plus fort que les autres revos dans le coin, il ne souhaitait pas utiliser toute sa force. Va savoir pourquoi d’ailleurs. Je bouillonnais intérieurement lorsque j’étais face à un gars qui se ménageait face à moi. Surtout lorsqu’il s’agissait de ces bâtards de la revo. Du coup, nous nous livrâmes un combat à distance. Lame de vent contre lame de vent. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il tenait bien la marée l’enfoiré ! Ça plus le fait qu’il essayait d’avoir mes éléments derrière moi qui luttaient déjà contre le reste de ses hommes. J’avais essayé une combinaison de geppou et de soru, mais le gars était tellement habile avec son poisson volant qu’il réussissait à m’éviter en esquivant avec brio mes assauts ou en gagnant rapidement de la hauteur. Autant dire qu’il était presque inatteignable. Enfin… Encore que c’était relatif. J’avais surtout rapidement abandonné l’idée de l’avoir par surprise pour ne pas qu’il engendre plus de dégâts du côté de mes soldats. Du coup, entre ses ondes tranchantes et les balles de ses sbires qui continuaient de nous canarder, j’avais fort à faire. D’ailleurs, j’eus un mauvais pressentiment. C’était comme si ces enfoirés cherchaient à nous retenir sur l’archipel. Normal, à première vue, étant donné que leur bosse s’était fait la malle. Ceci dit, il y avait anguille sous roche. Et cette soudaine et mauvaise sensation fut cristallisée par le cri d’alerte d’Ethan que je pus percevoir à l’aide de mon très généreux mantra, vu que j’étais plutôt éloigné de sa position…

- « BORDEEEEEEEEEEL !!!!! »

Sans trop réfléchir, j’avais déclenché non pas une lame de vent destructrice et tranchante, mais un souffle gigantesque, qui telle une tornade, balaya mes propres gars du groove. Ceux-ci ne durent pas comprendre ma manœuvre assez dangereuse, mais je n’avais pas eu d’autres choix et ils capteraient assez vite. Par la suite, j’effectuai un soru pour essayer de m’éloigner, mais l’explosion survint plus vite que prévu. Le tout se passa en un instant seulement. La détonation fut prodigieuse et souffla une bonne partie du groove en plus de la villa et de tout ce qui allait avec. Pour ma part, j’avais réussi à en réchapper de peu, bien que j’avais encaissé deux ou trois éclats de bois/verre qui s’était fichés dans ma peau, ce qui n’était pas grand-chose pour une personne de mon calibre. Pour ce qui était des révolutionnaires dans les airs, ces derniers s’étaient éloignés juste au bon moment et tournoyaient autour de la zone du groove. La fumée générée par l’explosion les empêchait de repiquer directement sur l’île pour voir ce qui s’y tramait, mais ils devaient bien se douter que je n’étais pas mort, surtout ce putain de roux qui était toujours là et qui toisait l’endroit du regard, comme s’il le passait au rayon X. Pour ma part, je fis usage de mon mantra pour évaluer les dégâts et constatai avec amertume que nous avions perdus des hommes, encore. Ethan, lui, avait miraculeusement survécu et se faisait secourir par Ketsuno et consort. Pas mal…

- « Bandes de bâtards ! »

Je ne savais pas comment ils avaient anticipé notre venue, au point même de piéger le groove -Eventualité à laquelle j’aurai du d’ailleurs me préparer-, mais là, ils m’avaient grave énervé ! Du coup, je fis ma soudaine apparition dans les airs, au beau milieu des révolutionnaires sur leurs bestioles volantes, avant de tournoyer sur moi-même tel une toupie tout en lâchant une lame de vent totalement circulaire. Plusieurs têtes volèrent alors. Celles des poiscailles motorisés, mais aussi celles de leurs pilotes. En un instant, en une attaque éclair possible grâce à l’épais rideau de fumée qui continuait d’envahir la zone, j’avais vengé les miens de forte belle manière. Seul le roux avait réussi à esquiver encore. Mais après son esquive, l’homme fut étonné de me voir tout juste au-dessus de lui, lame brandie dans les airs. Il réussit in-extrémis à placer sa propre lame entre nous pour amortir le choc de mon attaque qui le propulsa vers le sol où il chuta lourdement. Sa bestiole avait été complètement écrabouillée, tandis que lui s’en était sorti avec des égratignures puisqu’il s’était recouvert de haki. Malgré cette vision de son pouvoir pas forcément négligeable, j’avais fini par me réceptionner à ses côtés, avant d’enchainer sur un coup d’estoc qu’il contra du plat de sa lame. Ceci dit, là encore, il fut propulsé à quelques mètres du fait de la puissance de mon offensive. Il se releva, pesta, cracha une boule sanguinolente et se mit en garde, prêt à en découdre.

La fumée se dissipait et laissait entrevoir un groove chaotique ou cadavres, braises et décombres étaient mêlés.

Mais je m’en foutais, de tout ça.

Ce roux, j’allais le buter avant de passer à autre chose.
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La danse se poursuit, le crissement strident de l'acier contre l'acier répond comme un écho au déchaînement de poudre, d'acier, de larme et de sang qui se déroule autour de nous. Dans ce marasme sanglant, nous nous faisons face sans parvenir à dominer l'autre. Et pendant ce temps, le compte des litres de sang écoulés ne cesse de croître. Sang que nous aurions probablement répandu au vent si nous ne nous scellions pas l'un l'autre. La seule différence est probablement que c'est un sang que l'on rejette qui coulerait. Je me fends sur le coté pour éviter un dard assassin et réplique d'un coup d'estoc fulgurant qu'il évite sans la moindre considération. Il réplique d'un revers de taille, je pare l'attaque et on se fixe dans le blanc des yeux tentant de dominer l'autre dans ce duel de force brute. Il commence à ployer sous ma force, ses talons forment des sillons dans le sol alors qu'il se met à regretter de m'avoir défié à la puissance brute. Mais mon avantage ne dure pas, il réplique d'un coup de boule et on chancelle tout les deux de quelques pas en arrière sonné.
Il me fixe, une étincelle de colère brûlant dans ses yeux sombres.

-C'est ça ton idée de justice Kogaku ?

-Quoi te botter le cul ?
-Nan... protéger ces chiens qui réduisent nos frères en esclavage ! C'est ça la justice ? Massacrer ceux qui souhaitent la liberté pour tous ?
-La justice et ce qui est juste n'ont rien à voir... le gouvernement mondial tolère l'esclavage mais ça ne le rend pas légitime...
-C'est ça votre fierté ? Protéger un gouvernement pourris ?
-Ils nous donne le pouvoir de protéger les innocents donc oui.
-Et ces esclaves qui vont arriver ? Ils ne sont pas innocents ?
-Sans doute... Mais on ne peut pas protéger tout le monde. Les sauver signifiera le monde pour eux, mais pour le monde cela ne signifiera rien.
-Sophisme que tout cela ! Vous ne faites que vous voiler la face ! Vous produisez des explications pour vous rassurer que vous faites le bien ! Mais ce n'est que du vent ! Vous n’êtes que les molosses galeux d'un maître pourris ! Des meurtrier qui cachent leur forfaits sous un masque de sourire et de justice !
-La marine n'est pas pire que la révolution ! Vous avez massacré ce qui me restait de famille pour vous venger de votre échec ! J'ai protéger des innocents et capturé vos hommes vous avez répandu le sang pour vous venger !
-Des innocents ? Juste une misérable bande qui vivent en profitant des autre. Et quand bien même Trojean n'a jamais été qu'un terroriste, la révolution ne l'a jamais accepté ! Mais malgré cela il aurait envoyé un message !
-Raser une ville pour poser une question ?
-Oui, Le monde doit se rendre compte qu'ils ne font que profiter égoïstement de la vie que leur accorde le gouvernement ignorant les souffrances des autres !
-Vous n’êtes que quelques milliers ! Vous pensez réellement pouvoir juger mieux que les millions que vous mentionnez ?!
-Oui car contrairement à eux nous nous battons pour ce qui est juste !
-Juste ? Tu n'as que ce mot à la bouche Noah ! Mais qu'en sais tu ? Tu te contentes de transformer ceux que tu sauves prétendument en chaire à canon !
-Ils ne seront qu'un maigre sacrifie pour rendre le monde meilleur !
-Tu ne peux pas affronter le gouvernement mondial ! Personne ne le peut ! Ce n'est pas par les armes que tu feras comprendre au monde qu'il faut changer !
-Tu le dis toi même que nous devons changer les choses ! Mais tant que les dragons existeront nous ne pourrons que rêver de liberté et d'égalité !
-J'ai beau partager tes convictions, vouloir amener le monde vers de temps meilleurs mais tu te fais tellement miner par la frustration que tu ne peux plus progresser ! Tu ne peux pas forcer le monde à changer ! Même si la révolution l'emporte vous ne serez qu'un nouveau gouvernement mondial ! Le pouvoir corromps Noah ! La seule solution est de montrer au monde ce qu'il a à y gagner ! Vous n’êtes que des rêveurs idéalistes !
-C'est moi le rêveur ! Le monde ne changera pas ! Il faut lui imposer le changement dans le sang !
Le monde attends notre réponse Yamamoto, je te tends la main ! Changeons le monde ensemble ! Tu comprendra que j'ai raison !

-Tu ne fais que posséder un grain de raison dans ta folie Noah ! Nous nous battons chacun pour ce qui est juste ! Il n'existe qu'une unique méthode pour séparer notre différent ! Tu connais laquelle !
-Alors je te tuerai Kogaku ! Je te tuerai pour changer le monde et quand nous nous retrouverons en enfer, tu comprendras qui a raison.

Et ainsi reprend notre danse mortelle, danse à la gloire de ce que chacun considère comme juste. Une bataille que nul ne gagnera. Je ne suis pas dupe, le monde ne changera pas de sitôt, nous ne faisons qu'instituer le changement qui prendra forme dans plusieurs centaines d'années. Entre temps nous verserons le sang dans un déchaînement dénué de sens. La révolution et la marine sont maudit à continuer l'affrontement qu'ils ont commencé un siècle plus tôt jusqu'à ce que le monde change indépendamment d'eux. Mais nous sommes la, nous mobilisions notre force à exterminé toute autre forme de violence pour vainement tenter de mettre fin au cercle sans fin de la vengeance. A l'issue de ce combat, l'un des deux camps prouvera qu'il a raison au yeux du monde.
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    « Oy ! Je crois que celui-ci respire encore. »

    Hum ? J’entends une voix qui me parle, un truc me semble également me toucher… Dormir était pourtant agréable. D’ailleurs, ne suis-je pas mort ? L’explosion a très certainement due me désintégrer ou me fracasser contre un objet quelconque. Alors qui tente de me réveiller ? Le diable en personne ? En ouvrant timidement les yeux, j’aperçois des types qui ne me sont pas familiers, tant par leurs tenues que leurs visages.

    « Tu ouvres enfin les yeux. Me dit l’un d’entre eux en pointant sa lame vers moi. »

    Je suis presque déçu d’être en vie, surtout pour recevoir cet accueil, loin d’être celui que j’espérais. Trêve de bavardage. Je fauche subitement le plus proche de moi, celui qui m’emmerde depuis quelques temps. Je me relève à l’aide d’une roulade arrière, en poussant sur mes bras et foutre mes deux pieds sur celui qui se trouve derrière moi. Je cogne par-ci, je cogne par-là, mais le nombre de révolutionnaires ne diminue pas. Ils finissent par m’encercler et pointer leurs armes à feu sur moi.

    Un mouvement, on me tue. Je reste immobile, j’attends mais je ne sais toujours pas ce que j’attends, si ce n’est ma possible mort. Mais alors que je réfléchis à un plan de secours, une brèche s’ouvre. Un idiot foncerait pour la prendre avant de se faire tirer dessus, chose tellement ridicule. Surtout que quelques instants après, une séduisante passe par cette brèche pour me rejoindre. Elle ne me dit absolument rien, mais à en juger par le respect que lui porte les hommes, elle doit être leur supérieur ou ils sont aveuglés par sa beauté.

    « - Que tu es beau, mon mignon. Tu ne sembles pas aussi faible que tes confrères. D’ailleurs, ton visage me dit quelque chose, nous sommes-nous déjà rencontrés ?
    - Je m’en souviendrais si c’était le cas. Dis-je pour brouillé les pistes.
    - Je n’oublie jamais un visage, surtout ceux des beaux garçons, et tu ne sembles pas être de notre camp.
    - En effet, belle observation. Concrètement, je n’ai rien contre le fait que vous sauviez des esclaves, mais les ordres sont les ordres. Rétorqué-je d’un air arrogant, affichant ce sourire moqueur.
    - Ça me revient. Ce sourire… Espèce d’enflure. C’est toi le type qui nous a balancé après s’être infiltré chez nous.
    - Perspicace la demoiselle. »

    Mes chances de survie sont devenues très minces. Elle retire sa lame de son fourreau et s’approche lentement de moi. Un mouvement, on me tire dessus. Donc je vais devoir me laisser mourir ? Saloperie. D’où viennent tous ces hommes ? Je pensais que nous en avions éliminés une bonne partie, plus encore avec l’explosion, mais j’ai l’impression qu’il n’en est rien. Nous qui sommes arrivés en conquérants, pensant être mieux armés et plus nombreux, on se retrouve en infériorité dans tous les domaines.

    La jolie blonde s’approche suffisamment de moi, lève sa lame vers les cieux, mais des hurlements viennent l’interrompre. Je tend l’oreille et demande que l’on m’achève en reconnaissant cette voix familière. Des cris de douleurs viennent à s’ajouter, ce ne sont pas les siens, alors j’en déduis qu’il est en train de casser la gueule des méchants révolutionnaires. Toute cette histoire m’a fait oublier à quel point il est puissant, m’ayant refait le portrait à de nombreuses reprises.

    « ETHAAAAAAAAN ! OÙ ES-TU ? »

    Danny, Danny… Pourquoi dois-tu toujours trop en faire ? Les sbires de la brune se retourne vers la droite, d’où proviennent les sons et ne font plus attention à moi. Que se passe-t-il ? Ce n’est pas Daniel qui s’occupe d’eux tout seul, c’est impossible, à moins qu’il ai le niveau d’un membre de l’amirauté.

    « Commandant Levi, c’est le moment ! On se charge de l’armée révolutionnaire. »

    Cette voix, c’est celle de Ketsuno. Avec un peu de chance, les autres se portent aussi bien qu’elle, c’est du moins ce que j’espérais. Le brune ne fait même plus attention à ma présence, je dégaine mon trésor familiale et tente de lui infliger un  coup mortel, mais la garce esquive in extremis en reculant à toute vitesse. Je commence à donner des coups dénués de vitesse et de précision, des maux de tête surviennent de plus en plus violemment… Je ne suis normalement pas sujet aux migraines, mais faut croire que l’explosion m’a bien sonné.

    On commence une danse d’épéistes. C’est une adversaire redoutable comme j’en ai rarement eu. Pour être franc, seuls Yamamoto, Salem et les poings de Daniel m’ont mis à mal ces derniers temps. À force de m’entraîner avec ces monstres, je me rend compte que cette fille ne me met pas réellement en danger, sauf que je ne parviens tout de même pas à prendre l’avantage sur elle. Je me trouve même trop passif dans mon état d’esprit.

    « Tu finiras comme tes hommes dévoués, mort, découpé ou même déchiqueté ou broyé par les flammes. »

    Cette phrase frappe comme un marteau dans ma tête. Mon regard se change, je ne suis plus qu’une bête assoiffée de sang. Elle tente de m’infliger un coup arrivant d’en-haut, je le pare d’un revers, puis l’attrape à la gorge de mon autre main. Un coup de boule, elle recule, encore et encore, et finie par me balancer une lame de vent. J’en fais autant pour contrer son attaque, mais la mienne étant plus puissante, finie par l’emporter au loin.

    Elle revient à la charge plus déterminée que jamais. Mais son espoir m’importe peu, j’en ai plus rien à faire, je vais le réduire à néant. Cette bataille semble l’amuser, ce n’est pas mon cas et je compte bien le lui montrer. Elle doit avoir à peu près mon âge, j'ai pourtant l’impression que des millénaires nous séparent. Nous entrons en contact, lame contre lame, mais j’en profite pour lui coller un coup des flottantes du côté où elle tient son arme - donnant le champ libre dans cette zone.

    Cependant, tandis que je pensais prendre l’avantage, elle prend l’avantage d’un mouvement extrêmement rapide qui m’envoi valser dans les airs. Elle a profité de mon coup pour lui donner de l’élan et me foutre ce puissant coup de pied retourné. Craint-elle un peu la douleur ? Et par-dessus tout, pensant redescendre tranquillement, je la revois dans les airs, avec moi, ses deux deux pieds s’enfonçant dans mon estomac et me promettant violemment contre le sol. Un cratère se forme, un nuage de poussières se forme et disparait petit à petit. Je crache une giclée de sang que j’essuie à l’aide de ma manche. Je suis mal au point.

    « - Ça ne te dérange pas de travailler pour des pourris ?
    - Probablement. Mais que proposez-vous pour y mettre fin ?
    - Les éradiquer, bien sûr !
    - La violence, donc ?
    - Naturellement !
    - Juste pour ça, vous ne valez pas mieux qu’eux. Que j’intègre une cause ou une autre, vous finissez tous par me décevoir. Malheureusement, j’ai rencontré des amis au sein de la Marine, je me vois très mal leur faire faux-bond.
    - Regardes-toi sous tes grands airs de justicier… Ridicule. Tu penses sérieusement revoir tes amis ? T’es à moitié mourant.
    - Tu parles de ça ? Dis-je en montrant du sang sur mes vêtements. »

    Je disparais de son champs de vison et réapparais juste en face d’elle, presque tête contre tête, et de là je découpe son bras, à l’instar de ses hommes un peu plus tôt dans la journée.

    « C’est comme ça que j’ai eu ce sang, en coupant les membres de tes frères, morts au combat pour rien. La cause que vous défendez est vaine, je l’éradiquerai de mes mains, comme toutes les autres, peut-être même celle des grands qui nous dirigent dans leur bocal à poisson de merde. Tu vas mourir. »

    Elle reste immobile en voyant son bras, son regard est vide, mais terrifié à la fois, alors je la gifle et enfonce puissamment mon pied dans son ventre pour la propulser au loin. Inutile à mon sens de combattre une personne qui a abandonnée l’idée du combat. Les membres de l’élite l’exécuteront certainement en voyant qu’elle est encore en vie, ce n’est mon genre d’effectuer ce genre d’actes barbares, malgré le fait que cette bataille m’a poussée à en faire d’innombrables.

    Quelque chose perfore mon épaule… Mon coeur était visé ? Je vois une lame traversée ma peau de l’autre côté. J’avance rapidement pour me défaire de l’emprise de celle-ci. Tout mon bras droit est mort. Je m’aperçois qu’il s’agit encore de la brune, qui s’accroche finalement à la vie, plus enragée que jamais. Sa détermination lui fait honneur. Je saisis ma lame de la main gauche et tente de parer tant bien que mal ses nombreuses offensives.

    Ses coups m’infligent de plus en plus d’éraflures. Plus le combat dure et plus mon taux de réussite diminue. Elle va m’avoir sur la longueur, j’ai déjà utilisé bien trop d’énergie. Le visage, les bras, les jambes… Elle n’épargne aucune zone de mon corps. Et pour une raison que j’ignore, je repense au premier combat contre Salem avec Yamamoto. Qu’est-ce qui m’avait permis d’atteindre le vice-amiral ? D’agréables souvenirs, mon sourire revient.

    Subitement, sans prévenir, je m’abaisse le plus possible et tourne sur moi-même à grande vitesse. Toujours dans l’avancée, la demoiselle se prend ma lame au niveau de ses genoux, qui sont littéralement découpés comme des aliments de cuisine. Elle tombe net. Malgré tout, elle continue de ramper avec son bras pour tenter de m’atteindre. Je la retourne à plat dos avec mon pied, bloque son bras avec mon autre pied, puis sans dire un mot, j’enfonce ma lame au niveau de son coeur. Je reste debout un petit moment, découvrant le nombre de cadavres gisant au sol, dans de tels états qu'on ne pourrait les reconnaître. C'est donc ça la guerre.

    Le radeau utopique de Noah 32556010

    Le contingent d’hommes s’arrêtent à cet instant, certains se font tuer immédiatement, d’autres ont la chance de pouvoir se rendre, mais ça annonce la quasi fin de cette sombre histoire. Je tombe sur les genoux, seule ma lame me sert d’appuie pour ne pas complètement tomber.

    « Tu vas regretter…! »

    Un homme apparaît dangereuse derrière moi. Je retourne ma tête, je vois son couteau bientôt caresser ma joue, jusqu’à ce qu’il finisse par voler au loin.

    « Te voilà enfin… Sort Daniel, tendrement et soulagé. »

    Daniel, qui a mit toute sa force dans ce dernier point qui envoi valser l’ennemi à des kilomètres. Il me soulève avec facilité et me porte le temps de pouvoir me mettre en lieu sûr. Et Salem ? Qu’en est-il de lui ? Et Yamamoto, seul contre tous, là-bas ? Je suis à présent inutile, je n’ai plus qu’à leur faire confiance, comme toujours… Quand est-ce que je pourrais réellement rivaliser avec eux ?
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Malgré son haki, le roux n’arrivait à rien. Il était fort. Un excellent bretteur même, mais c’était comme si un gouffre béant nous séparait et le constat était presque amer pour lui. Il se releva péniblement une énième fois, tandis que je patientais, tout en lui décochant un regard à la fois haineux et arrogant. Ma posture lui montrait à quel point il était insignifiant à mes yeux. Un homme de peu de valeurs. Un cafard, même. Une impression qui l’énerva à son tour. Personne ne pouvait rester de marbre en se faisant narguer de la sorte. Il fonça une nouvelle fois sur moi et se mit à enchainer les coups d’épées comme un fou furieux. Sauf que voilà, j’étais non seulement plus rapide que lui -sensiblement tout du moins- et j’avais pour moi le mantra. Ses coups étaient donc assez prévisibles. La colère faisait pas bon ménage dans un combat. ‘Fin… Faut dire que j’étais mal placé pour en parler vu que j’étais pratiquement dans le même état, sauf que j’arrivais plus ou moins à contenir la mienne. Il faut dire que le fait de le voir se démener était plutôt jouissif. J’en tirais une satisfaction malsaine, mais que voulez-vous ? La révolution, soit on l’aime, soit on l’aime pas. Et j’étais de ceux qui la haïssait mais très profondément. J’évitai et parai tous ses coups, avant de riposter d’une forte belle manière par un coup d’estoc qui l’éloigna une fois encore.

- « C’est normal qu’un ancien général de Luvneel soit aussi faible ? Aaaah, fais pas cette gueule ! Tu croyais que je te reconnaitrais pas ? »

Le rouquin écarquilla les sourcils suite à mes paroles. Pour ma part, j’avais un sourire dégueulasse. Je venais de le taper là où ça fait mal. Du moins, c’est ce que je croyais. Sauf qu’après la stupeur, il redevint étrangement calme. Grace à mon haki de l’observation, je pus constater qu’il avait fait le vide en quelques petites secondes. Mon sourire s’évanouit dès lors. Je devais avouer être étonné. Mais ça n’avait pas la moindre importance. Plutôt que de le laisser me foncer dessus comme d’habitude, je fis usage d’un soru pour arriver dans son dos, puis je lui assenai un coup de lame. D’un mouvement réflexe, mon adversaire réussit à éviter partiellement mon attaque. La manche gauche de son vêtement -Que je qualifierai plutôt d’haillons par pure méchanceté-, se détacha complètement et tomba au sol, tandis qu’une coupure se distinguait sur son épaule. Le cavalier eut alors une sueur froide. Le tout s’était joué en millième de seconde. Un instant de retard et il avait perdu son bras. Pour ma part, ce fut l’étonnement, si bien que j’avais commencé à me questionner : Avait-il lui aussi la couleur de l’observation ? Parce qu’il faut dire que j’avais été très rapide. Rapide et plutôt imprévisible. Peu de personnes pouvaient réussir à anticiper un tel mouvement. A part les plus grands bonnets des différentes factions de ce monde, je ne voyais pas.

A croire que je devenais vaniteux avec le temps…

- « Finissons-en. Ça commence à m’ennuyer tout ça… »

Christian Caraena –C’était son nom- ne me répondit pas. Il n’avait pas ouvert la bouche une seule fois, même pour gémir de douleurs. Un dur à cuire. Normal pour un ex-général. Mais qu’est-ce qui avait bien pu pousser un membre d’une armée royale à intégrer la révolution ? Va savoir. Quoiqu’en fait, je m’en foutais. Le but ici était d’en finir. De ce fait, je bougeai rapidement vers lui. Il fit pareil au même moment. Nos lames se croisèrent une nouvelle fois et nous enchainâmes les techniques comme des fous. Soudain, il m’assena un coup de pied dans les côtes que je ne vis pas arriver et qui m’arracha une bonne grosse grimace et pour cause : L’attaque fut imprégnée de haki. Profitant de mon instant de faiblesse, le révolutionnaire planta son épée dans mon ventre. Du moins le quart de son arme. Car j’avais usé d’un soru pour m’éloigner de lui et me tenir mon ventre percé et dangereusement ensanglanté. Le bâtard m’avait bien eu ! Il eut un sourire presque revanchard et n’attendit pas un seul instant pour se ruer vers moi. Râlant de douleur, je lâchai tout de même mon ventre pour me mettre en position de garde, avant de lui décocher une lame de vent conséquente ! Ce dernier repoussa ma tentative comme s’il ne s’agissait que d’une futile attaque et multiplia les coups d’estoc une fois à ma portée. Haki ou pas, la merde n’était pas loin…

Parce qu’il me dominait soudainement et outrageusement !

La blessure qu’il m’avait infligée limitait quelques peu mes mouvements. Et puis, si je n’arrêtais pas l’hémorragie rapidement, je risquais gros. Sauf qu’à force d’y penser, je m’essuyais lamentablement d’autres blessures. Sur tous les membres, pratiquement. Ses estocs faisaient mouche. L’homme se mit même à ricaner. Il devait être très fier de lui. C’était pas donné de malmener un vice-amiral après tout. Surtout que ledit vice-amiral était hargneux dans son genre. Le Christian se sentait pousser des ailes. Renforcé par son haki, il m’infligea une gigantesque blessure ouverte supplémentaire qui barra mon torse de bas en haut. Les jets de sang furent si importants qu’ils maculèrent mon ennemi qui présentait une face incroyablement réjoui, tandis que je grognais et râlais de douleur. Cette blessure me fit tituber pendant quelques secondes, ce qui, encore une fois, profita à mon adversaire. Un dernier coup de sa part logea la pointe de son glaive une nouvelle fois dans ma poitrine, mais je réussis à oindre ma main de libre de haki pour stopper sa lame dans sa lancée. Il m’avait bien amoché en quelques minutes, mais j’avais encore du répondant ! Ce fait d’ailleurs lui arracha une exclamation étonnée. Il voulut retirer sa lame de force, mais ne put la bouger. J’étais bien plus puissant que lui en terme de force brute. Un monstre…

- « Laisse tomber, c’est plié… »

Malgré mon état plutôt merdique, j’eus un rire devant sa soudaine impuissance. Le vent tournait une nouvelle fois en ma faveur. Paniqué, le révolutionnaire qui ne disait aucun mot enchaina des middle kick au niveau de mes côtes sans doute fêlées, mais je ne cédais pas. Mon visage se transforma en quelque chose d’horrible. Le sourire qui le déformait était d’une démence sans précédents. Même un marine aurait hésité à m’approcher tant j’étais horrible. L’instinct de survie du Christian lui dicta d’abandonner son épée et de faire des bonds en arrière. Ce qu’il fit. Mais avec un bras en moins. Un mouvement de coupe assez limpide de ma part avait suffi à l’amputer proprement, sans bavure, vu comment la totalité de son bras gauche avait fini au sol piteusement. Et là, il gueula très fort. Son hurlement était à briser les tympans. « Pour une fois que je t’entends… » Qu’avais-je murmuré moqueur, avant de définitivement retirer son arme de ma poitrine pour la jeter derrière moi. Désarmé, j’avais plus de chance de l’avoir malgré le fait que je pissais le sang. D’un air tranquille, je me mis alors à marcher vers le pauvre type qui se concentra malgré la douleur pour recouvrir tout son corps d’une couche noirâtre. Full haki. A croire qu’il tentait le tout pour le tout. Sauf qu’au moment où il voulut se mettre en garde, un soru et une estocade en plein cœur s’en suivirent…

Un autre révolutionnaire venait de rendre l’âme.
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Bordel, pourquoi toujours l'épaule gauche, je pense qu'il va falloir que je revoie ma façon de parer ou esquiver. Autant j'ai un style relativement défensif avec des fulgurances où je pars en mode totalement offensif. Autant chaque fois que je me choppe une blessure relativement grave c'est la que je me la chope. Quoi qu'il en soit, il a bien profité de son mantra le salop. J'ai voulu préparer une grosse attaque, il a répliqué et brisé mon rythme, si bien qu'après quelques échanges où j'étais en position de repli, il est parvenu à me percer l'épaule. Il m'a généreusement laissé le temps de savourer ma douleur, histoire de déguster de sa victoire prochaine. Temps que j'ai consacré à analysé le combat. Les coups de feu et autre cris réduit à de de simple son sporadique tel les spasme d'un soldat qui passe l'arme à gauche m'avaient déjà fait comprendre que l'on était sur la fin de l'affrontement. Néanmoins, ce n'est que maintenant que je remarque l'ampleur de la chose. Un sol jonché de cadavres et de morts en sursis et des pieu de bambous planté un peu partout. Les soldats de la marine on pris position au niveau des arbres pour s'abriter de la pluie de bambou qui s'est estompée. Il ne semble plus rester que quelques poches de résistance révolutionnaire en plus de tout ceux qui ont déposés les armes. Leur activité se limite à présent à répondre aux attaques révolutionnaire, s'occuper des blessés et surveiller ceux qui ont rendus les armes.
On s'était suffisamment écarté de la zone d'escarmouche principale pour que mes subordonnés ne tentent pas de m'épauler, ou alors ils avaient pigés que c'était un duel et qu'ils avaient mieux à faire.

Quoi qu'il en soit, passé cet interlude, notre affrontement reprend de plus belle. La confiance qu'ils possédait en début de combat semble s’être tarie. Il se contente d'arborer des traits renfrognés et sa loquacité a lassé place à un silence contemplatif. Peut être espère t'il pouvoir renverser la vapeur. A moins qu'il ne possède un autre plan sous le coude. Il n'a plus son air moqueur, il a pas trop l'air du gars qui voit son rêve s’effondrer à ses pieds. Chose est sûre, il a sous estimé l’efficacité de mes hommes, troupe d'élite qui dépasse largement les hommes de Salem en affrontement individuel. La supériorité numérique de Salem et ma force de frappe réduite on semblerait t'il détruit ses belles stratégies. Bon je ne peux nier qu'ils nous a porté un coup sévère par contre... Notre lutte reprend de plus belle, les estocades et les coups de tailles se succèdent au parade. Nul ne parvient réellement à reprendre l'avantage, ce gars est un bretteur prodigieux doué du mantra. Je n'arrive donc pas à le dépasser par la force brute ou par quelques subterfuges comme à mon habitude...

Quoi qu'il en soit, je ne suis pas le seul à être blessé, j'ai réussi moi aussi l'une à l'autre fois à lui infliger une blessure légère. Depuis la « pause », il semble bien moins pressé d'en découdre. En fait, bien que ses traits ne le montre pas. J'ai comme l'impression qu'il est au dessus de ça. Après un dernier échange de coup, il fais quelques pas en arrière et rengaine son arme et me lâche un :

-Finissons en une bonne fois pour toute Kogaku. Sur un dernier coup.
-Bien...

Je recule de quelques pas et l'imite, il me fait un signe de la main et tourne la tête comme s'il entendait quelque chose au loin. Il lance quelques mots dont le sens m'échappe « Toi aussi Christian ». Il reporte son attention vers moi avec une sorte de lassitude dans le regard, il semble avoir vieilli d'un coup, il hoche la tête et pose sa main sur le pommeau de son arme. On se lance tout les deux dans une course vers l'autre. J'amplifie ma concertation sur l'instant présent pour sublimer mon ouïe, le bruit de ses pas, sa respiration, les battements de son cœur, le froissement de ses vêtements, j'entends tout. Quelques pas avant l'impact, je me propulse avec le soru tout en dégainant ma lame d'un geste ample. J’atterris quelques mètres plus loin et fais quelques pas avant de me retourner et de rengainer ma lame. Lui n'a fais qu'un pas, il rengaine son arme. Il tombe à genoux et son sang se répand sur le sol. Il tourne la tête vers moi. Un sourire triste encadré par des larmes et du sang. Il crache un glaviot sanglant avant de murmurer dans un soupir :

-Le mantra est une malédiction, sans lui, je serai mort en ignorant la situation de mes camarades. Puisses tu réussir la où j'ai échoué Kogaku et fais m'en compte dans l'au delà.

Je garde le silence et me porte à ses cotés, je n'apprécie guère la révolution. Si peu que je n'hésite pas à leur faire la guerre, mais je me rend compte au fond de moi, que finalement, cette haine que je tient envers ce groupe est simplement personnelle. C'est aussi le cas de Salem. L'un de nos proches a été fauché par la violence et il a fallu qu'un révolutionnaire se tienne aux cotés de la faucheuse. En fait, je sais plus quoi penser. Un révolutionnaire a tué mon père adoptif, la révolution répands des discours et des sophismes simplistes. Des idées dangereuse pour le monde car ils risquent de créer des conflits inutiles. Mais, même s'ils sont dans l'erreur, ils veulent aider le monde, du moins c'est ainsi qu'ils se présentent. Leur motif à première vue peut paraître plus noble que ceux de la majorité des criminels. Mais cela les rends il meilleur pour autant ? Énigme qu'il est sans doute impossible de résoudre. Ce n'est pas vraiment le genre de chose dont on parle, Salem possède sa vengeance. Moi je suis simplement plus... pragmatique, la mort ne changera pas. Le seul changement que peut connaître un défunt est la disparition de son enveloppe terrestre et la modification si ce n'est l’anéantissement de sa mémoire. Si Noah a réussi quelque chose, c'est sans doute sur ma façon de traiter la révolution. Être moins catégorique sur leur extermination, mais toujours en raisonnant pragmatiquement, je ne peux pas nier que leur sophisme est dangereux. Mais plutôt que détruire l'énergie qui les anime, il faudrait la réorienter. Mais à défaut, il n'y a pas cent solutions et on ne peut pas inviter tout les révos devant une tasse de thé pour en faire des pompiers ou des marins. Question qui occupera mon esprit quelque temps.

Noah reste ainsi, prostré quelques minutes, comme s'il cherchait à entendre un son au loin, le bruit du vent par delà les collines peut être. Presque contemplatif, ses yeux parcourent lentement le champ de bataille. Je reste à ses cotés jusqu'à la fin, plus par respect pour l'homme qu'il était que par considération pour ses idées. Ses derniers mots meurent dans sa gorge et son corps sans vie s’affale sur le sol gorgé de sang. Mort assez tragique, pas d'amis pour lui tenir la main, juste la solitude, des mauvaises nouvelles, l'échec et des ennemis. Une mort dont doit se délecter Salem. Je prend la peine de noter ses derniers mots dans un coin de mon crane, cet homme est mort pour ses convictions et je respecte cela. Encore une promesse vide faites à un ennemi défait que je ne conduirai à résolution que symboliquement. J'aurai presque préféré l'épargner, mais c'est ainsi, on ne peut pas sauver tout le monde et l'on peut encore moins sauver les morts. Je n'apprécie pas vraiment ce que je m’apprête à faire mais c'est sans doute la meilleur et la pire des solution à la fois. Je dégaine ma lame une dernière fois pour cette journée, je l'espère, trop de sang à couler. Je me dresse alors face au champ de bataille, J'expose le chef de Noah Vultury à la vue de tous, révolutionnaire dont le nom symbolique avait été adopté par cette branche de la révolution. Tous ne voient pas mon étendard sanglant mais la plupart semble perdre le peu de moral et de motivation qui leur restait. Intérieurement, j'espère pour Noah que ses hommes voudront se battre jusqu'à la mort, qu'il ne s'agit pas la que de fantoches qui ayant perdu de vue leur leader charismatique retournent à leur existence médiocre. Mais cela ne semble pas être le cas. Alors d'une puissante voix de stentor, j'impose ma volonté.

-C'est Fini ! Posez vos armes !
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    La bataille prend peu à peu fin. Salem a prit son temps, mais il fini lui aussi par clôturer son combat, qui ne semblait pas être si simple. Maintenant qu’il a terminé, que tous les chefs de troupes révolutionnaires sont morts, aucune chance pour eux de s’en sortir. Ils baissent les armes et se rendent sans protester. Je souhaite tout de même que la loi soit juste à leur égard, la plupart n’ont pas consciences de ce qu’ils ont fait, alors il serait bête et dommage de les enfermer à tout jamais dans un sombre cachot.

    « Eh ! Toi, là ! » Dit un homme, menotté, emmené par un autre marin.

    Son visage me dit vaguement quelque chose, donc je prend le temps d’écouter ce qu’il souhaite me dire.

    « - Je ne sais pas quel est vraiment ton nom, mais on se connait, pas vrai ?
    - Probablement.
    - Oui, nous étions ensemble lors des sessions d’entraînement, tu te rappelles ?
    - En effet.
    - Pourquoi la marine ? Je veux dire, je ne t’en veux pas de nous avoir trahi, tu as toujours été bon avec nous, et on sentait que tu te plaisais à nos côtés, alors pourquoi… Pourquoi tous nous anéantir pour eux, que tu méprises tant… »

    Je me demande à Daniel de me poser à terre, je pense pouvoir tenir debout, et cet homme mérite que je le fasse. Un autre chic type avec lequel j’ai pu sympathiser tout ce temps, doué en combat - expliquant pourquoi il est toujours en vie - et plutôt intelligent dans l’ensemble. En effet, sa vision du devoir de la révolution se rapproche plus de celle que j’aimerai q’elle soit réellement.

    « - Je n’ai pas fait que du bien dans vos rangs, et je ne parle seulement de cette bataille, même bien avant que cela n’arrive. Bertrand, mon fidèle ami, celui qui m’a intégré parmi vous, m’a un jour suivi après une réunion. Cependant, ma mission passait avant tout. Il m’a suivi jusque la sortie du groove, a voulu m’empêcher de continuer, j’ai dû mettre fin à ses jours et laisser sa dépouille. L’une des choses les plus douloureuses que j’ai eu à faire, certes, mais ça n’excuse en rien cet acte immonde et immoral.
    - Merde… Dans quel mon vit-on…? Je sais que tu l’as fait à contre-coeur, je ne t’en veux même pas, nous avons tous fait des choses que nous regrettons… Quel camp choisir ?
    - Son propre camp, et ne suivre que ses convictions, ses désirs… Le gouvernement et la révolution s’entretueront à tout jamais, c’est un combat qui ne cessera jamais, idiots qu’ils sont, que je suis. En fin de compte, vivre comme un pirate ne doit pas être si mal, personne ne t’aime mais personne ne te dicte tes lois. Penses-y pour ta prochaine vie.
    - Derrière les barreaux ?
    - Messieurs, laissez-nous quelques instants. »

    Je saisis mon ancien camarade par l’épaule.

    « Ne poses plus de problème, obéis aux soldats, fais-toi passer pour une victime manipulée par Noah, et peut-être que ta peine sera soulagée. Tu ne pourras pas éviter la prison, tu le comprends autant que moi, mais ton séjour peut être plus court qu’il n’y paraît. Je demanderai bien au vice-amiral de jouer de ses relations, mais il me tuerait et m’enverrai en taule à tes côtés, au moins le temps passera plus vite à deux… » Dis-je en ricanant.

    Salem m’avait sans douté déjà entendu avec sa maudite capacité de l’observation. On ne peut même plus avoir d’intimité. J’emmène moi-même mon ancien camarade, Rody, à l’endroit prévu pour tous les prisonniers. Ce sont les soldats restés sur le côté qui s’en occupent, dont Daniel, mais il a désobéi en venant me secourir. Comme s’il n’en faisait déjà pas assez pour mes petits yeux.

    Bonne nouvelle qui arrive également : Yamamoto est en vie et a empêché le fameux Noah d’opérer dans sa zone. J’aurai tendance à dire que la mission est un franc succès, mais quand je vois l’étendu des dégâts ainsi que les pertes innombrables… Honnêtement, je préfère seulement me dire qu’on a fait notre devoir et se tirer d’ici le plus rapidement d’ici. J’espère ne plus à revenir ici, malgré l’endroit paradisiaque au panorama assez exceptionnel.

    La réflexion est intéressant concernant le camp à choisir. Les récents évènements m’ont quelques peu déviés de ma trajectoire, je reste avant toute chose un sociologue, et le constat est plus qu’alarmant. Les membres de la marine sont souvent issus de familles nobles ou issus d’un milieu plutôt stable. À contrario, le recrutement de la révolution s’effectue essentiellement dans les milieux défavorisés, voire carrément les bidonvilles ou autres types d’habitations qui n’en sont pas vraiment.

    N’importe quel connard aurait pu réaliser ce constat, mais les plus les riches s’enrichissent, et plus les pauvres deviennent pauvres, et là c’est inquiétant. La classe moyenne disparait petit à petit au profit des riches, une fois encore, et il n’existera plus que deux milieux sociaux. L’écart sera tellement énorme, que les nombre de personnes qui se soulèveront contre le gouvernement deviendra excessivement énorme, et honnêtement, je m’en réjouis d’avance, c’est bien fait pour leur gueule.

    « Levi ! » Crie Ketsuno dans mes oreilles.

    J’étais tellement loin dans mes pensées qu’elle n’a cessé de capter mon attention. Elle est cool cette Ketsuno, on a certainement le même âge, elle est une très bonne épéiste et gère très bien ses hommes. Contrairement à l’autre salopard d’Hermest, elle sait faire la part des choses, élite ou régulière, les deux ne sont pas incompatibles pour la réussite d’une mission.

    « - Pardonnez-moi, colonel Fenyang.
    - Appelles-moi Ketsuno, on peut se tutoyer, tu sais.
    - Tu me voulais quelque chose ?
    - Non. Tu semblais juste ailleurs, je vérifiais seulement que tu ne sois pas mort debout.
    - Merci de t’en soucier. »

    Puis elle s’en va aussi vite qu’elle est arrivée.

    « - Euh, Ketsuno !
    - Hum ?
    - Tout ce sang m’a donné faim… Ça te ne dirait pas de manger un bout en attendant que les grands fassent leur rapport ?
    - Je connais plutôt bien les grooves, t’as de la chan-
    - Parfait ! Le dernier arrivé au niveau paye son repas ! »

    Qu’est-ce qu’il me prend ? Moi, d’ordinaire froid, sérieux, me met à m’amuser bêtement comme un enfant. Serait-ce le contrecoup de cette mission qui me semblait interminable ? J’ai besoin de repos, de m’amuser, de retrouver du plaisir à vivre. Ce plaisir perdu il y a tant d’années. Je réalise que j’ai besoin de rattraper cette enfance gâchée par une famille des plus étranges. La jeunesse est devant moi encore. Je suis ce que je suis, je ne changerai certainement pas, mais pour aujourd'hui j’ai décidé de poser le pied. Peut-être que je me trompe, mais Ketsuno semble anormalement aussi enjouée, elle qui était si sérieuse il y a peu.
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