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Fessée royale - Deuxième partie



Y'a quelques jours maintenant qu'on a profité de la relative tranquillité d'East Blue (par rapport à Grand Line et surtout la Flaque) pour festoyer, histoire de fêter l'intégration de Dae', la mort du Chat-poisson-chat -foutus Rois des Mers- et notre sortie de la Flaque sans trop de casse. En même temps, ça m'a permis de me rabibocher avec la Trans'. Ouais, l'a pas donné sa part aux chiens ce dégueulasse de contrôleur !

Bref, tout ça pour dire qu'on a aussitôt pris le vent pour Orange, et qu'on va bientôt arriver. Si notre charpentière, Paris, pipe pas un mot, moi je m'excite dans les sens ! Orange ! La ville de mes vrais débuts ! Revoir Néner !

Ah, Néner ! J'ai vraiment hâte de le revoir lui ! Mais faut que je calme ! Faudrait pas que le casse tout de suite ... Voilà ... Calme ... Zen ...

Putain ...

Non mais franchement ! Je suis comme un gosse à qui on a promis un jouet ! Je lui avais dit que je reviendrai ! Eh bah aujourd'hui, bam, me revoilà !
Les autres arrivent pas à savoir pourquoi je m'excite tout seul dans mon coin comme un con. Kishishi notre boucher-chirurgien se fout de ma gueule, j'amuse Waxx notre blondinet de canonnier, et j'exaspère Johanna, notre cuisinière. Paris, elle, elle est trop occupé à vouloir faire évader son frère. Et Daemon, je sais pas. Je dirai qu'il a l'air d'être content lui aussi.

Le port est en vue depuis quelques minutes déjà, on s'en rapproche lentement mais sûrement. Je boue d'impatience ! Et dans autant de temps, je serai le premier à poser les pieds sur le ponton ! Juste le temps de confier un Den Den avec une crête, un bouc en trident et une cicatrice aux huit larbins qui resteront à bord, histoire de me prévenir au moindre mouvement suspect de la Marine, et je crois qu'il va y en avoir !

- Mahach ? T'as prévu un plan ? Une stratégie ?
- Euh ... nan. Enfin si, ouais, on déboule tous ensemble. Pourquoi ?
- Bah, je voudrais pas qu'il arrive malheur à mon frère ...
- Oh, le petit Lyon Mc Aaron savait pas qu'en se lançant dans la piraterie, il risquait sa vie à tout moment ? Faudrait que je lui donne un cours particulier un de ces quatre. Nan mais sans déc', surtout avec une soeur comme il en a une ! Vous êtes le jour et la nuit ! Faut qu'il retourne chez faire des broderies chez Mémé !
- Ma grand-mère est décédée, boss ...
- Tant mieux ! Elle nous verra serrer nos coudes et péter ceux des autres de là haut, y'a une meilleure vue.


Paris marche derrière moi mais je peux sentir sa moue frustrée. Pas grave. Je m'en fous, j'ai d'autres priorités pour le moment comme ...

- GOOOOOOOOD MORNIIIIIIIIIING ORAAAAANGE !

Là, voilà. Ca, c'est fait. Là je suis sûr d'avoir capté l'attention de tous les pécores, même si notre drapeau claquant dans l'air y a participé aussi.

- Messieurs dames, n'ayez pas peur, je ne m'en prendrais pas à vous cette fois ci, vos vies de peigne-cul n'ont pas assez d'importance.

La réaction escomptée ne se fait pas tarder. A mesure qu'on avance, la foule des habitants se sépare en chuchotant pour nous laisser passer. Bien sûr, on se fait insulter aussi, mais ça m'amuse. Nous, on trace notre petit bonhomme de chemin jusqu'à la caser ...

Oh ? Je l'avais oubliée celle là ?

- Dis Daemon ? Tu m'aides ?

Quand il me regarde, je lui montre la statue de Fenyang d'un signe de tête.

- J'aime pas qu'on me regarde de haut.


Dernière édition par Mahach le Jeu 1 Oct 2015 - 16:20, édité 1 fois
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Ces derniers jours, vu que la mer était relativement calme j’avais décidé de prendre un peu de repos, j’ai laissé une boussole à un type de l’équipage, je lui ai indiqué la direction à suivre, si il avait un problème qu’il avait qu’à m’appeler je n’étais pas loin.

Bon après sur cette mer rien de bien compliqué en ce qui concerne la navigation.

Du coup j’ai passé les derniers jours à finir mon paquet de clope, roupiller, continuer ma découverte envers les personnes de l’équipage et aussi bien sûr prendre la barre à certains moments tout de même.

Je me sens heureux, heureux de revenir sur cette mer qui m’a accueilli et dans laquelle j’ai laissé ma trace. Ce que me ravivait c’était surtout l’idée de s’en prendre à la Marine d’Orange, une des seules îles dans laquelle je n’ai pas pu attaquer ses putains de soldats à la con ! Je déteste ses foutus Marine !

Nous allons arriver d’ici quelques heures à Orange, le port et l’île sont en vues. Je me dépêche, je laisse ma place et je vais m’équiper dans la cale. Je cache un pistolet à silex dans mon kimono ainsi qu’un sabre au cas où. Je remonte en vitesse avant de reprendre la barre et de bien ancrer le navire.


- Fermer les voiles ! Jetez l’ancre et accrochez le navire les gars !

Une fois mes manœuvres fini, je descends sur le pont inférieur, Mahach souhaite aller en ville avec Waxx, Paris, Kishishi, Johanna et moi. Pas de refus bien sûr ! Je suis heureux enfin de pouvoir revoir les putains d’îles dans lesquelles j’ai foutu la merde !

Je pose le pied à terre avec les autres, je suis les traces du Capitaine comme les autres. L’iroquois nous avoua de ne pas avoir de plan, il s’agissait juste d’une mission tout casser !

Il souhaite la bonne matinée à tous les habitants, ces derniers ne semblent pas trop apprécier nos présences. Quelques-uns reconnaissaient Mahach et moi, observant les avis de recherche. Ils chuchotèrent, insultèrent, conspirèrent. Je reste silencieux et décide de suivre l’équipage. La peur se lit sur le visage de ses bouffons. Je prends un air sérieux.

Alors que nous arrivions en centre-ville, une statue se dressa sur notre passage, le Capitaine alors me demanda un service.


- Avec plaisir Capitaine !

Je m’arrête quelques secondes lisant les inscriptions, voyant qu’il s’agit d’un Marine je suis encore plus heureux de l’abattre avec Mahach. Je me retourne vers lui, proposant quelle manière il veut la détruire.

- Tu veux la faire tomber ou encore qu’on l’explose ?

Un habitant décidant de se rebeller a décidé de contester mes propos.

- Non ! Ne touchez pas cette statue ! C’est un exemple pour l’île !

Nous voilà un homme, la cinquantaine, cheveux grisonnant, le visage creusé par l’âge, yeux marron, des lunettes dépassées de mode. Assez grand et costaud pour son âge d’ailleurs. Dîtes-vous qu’il me suffit d’une torgnole pour le faire rassoir sur le sol pour qu’il ferme sa gueule ce trou du cul.

- Hm… ne nous donne pas d’ordre ji-san.
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Le vieux mégot encore fumant qui vient s'écraser sur la joue de Daemon pourrait aussi bien être un coup de tonnerre au vu du silence impressionnant qui suit sa chute sur le sol.

Et immédiatement, tous les regards se tournent vers le lanceur, sans aucun doute cette femme qui se tient devant la carriole de ce qui semble être un marchand de pizzas. Elle à la cinquantaine bien tapée et une allure de mégère de mauvaise humeur. Elle porte charentaises et robe de chambre bas de gamme, et vu la clope, le magazine roulé et la coiffure qu'elle se trimballe, elle est apparemment en pleine séquence bigoudis. Et elle pas l'air contente du tout...

Et pourquoi il te donnerait pas d'ordres hein ? Sale gamin. Tes parents t'ont pas appris à respecter tes aînés ?!

Tirade plutôt malvenue heureusement très vite interrompu par celui qui d’après son tablier couvert de farine doit visiblement être le cuistot de la chariote. Un petit type un peu gras et insignifiant. Rien qu'a son allure et à son regard fuyant on devine qu'il doit pas être très brillant ni très courageux au quotidien. En tout cas il semble nettement plus raisonnable et saisissant le bras de la mégère il tente sans succès de l’entraîner à l'écart tout en se confondant en excuses.

Vraiment désolé messieurs Il faut excuser cette vieille folle, elle ne sait pas ce qu'elle dit... Allez viens chérie il faut rentrer maintenant.
J'irais nulle part ! Je suis très bien dans cette rue ! Surtout pour corriger une bande de racailles prépubéres !
Oui je sais bien ma douce, mais l'autre la, c'est un pirate...


Fessée royale - Deuxième partie Study-kung-fu-hustle-by-tsabo6-d34xe05_imagesia-com_3r4b_large



    Hmm, je me demande où est le point faible de cette foutue statue, elle me fout déjà la gerbe. A part Dae, le reste de l'équipe s'en fout. Surtout Paris en fait, qui lorgne vers la caserne.

    - Dae ... Casser ou la faire tomber ? On est pas là pour de jolies intentions ... Tu veux leur offrir les restes dans un drap en soie, si ?

    En frappant dessus par endroit, j'essaie d'entendre là où ça sonne le moins plein. Ou le plus creux.

    - Bon, Mamie, arrête de jouer avec les couilles de ton lardon sur pattes ... Tu pourrais te sentir pousser des ailes qu'elles arriveraient pas à te décoller non plus ...

    Le buste ? Ouais, ça me parait pas mal le buste. C'est peut être une pièce un peu large mais elle offre plus de prise.

    - Faudrait pas jouer au héros, pourrait t'arriver des bricoles. Je sais pas, comme un morceau de statue qui te tombe sur la tronchiole ...

    Red Hyena

    Grâce au Retour à la vie, je gonfle les muscles du haut de mon corps. Mes pectoraux et mes bras doublent de volume. Sauf que cette fois ci, je me fous pas à quatre pattes. Nan, je reste bien debout sur mes deux pieds. J'infuse mon poing de haki, le dégaine ... et je tourne la tête vers la vieille.

    - Ouais, va plutôt te faire belle, y'a du boulot.

    A nous deux, statue du Colonel Neuneu.

    Black Paw

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    Je lance un dernier regard sévère sur la mamie avant de m’essuyer la joue. J’ai eu une légère brûlure sur le coup mais rien de bien grave. Je vois mon Capitaine qui regarde minutieusement la statue.
    Je regarde aussi la statue, je laisse passer une fois me coup de la vieille. Je m’allume à mon tour ma dernière clope et j’observe avec Mahach la statue. Répugnante statue ! La Marine des héros ? Je dirai qu’ils sont encore pires que les pirates. Je crache au pied de l’effigie représentant le Colonel Feyang.


    - Bande d’enculé, héros de mes couilles.

    J’entends le Capitaine parler dans son coin et je lui ajoute avec un sourire en coin.

    - A nous trois tu veux dire !

    J’arme mon poing, je me prépare. Je contracte mes muscles. Je tire une fois sur ma clope.

    - Punch Three !

    J’ai vu le Capitaine qui semblait viser le buste. Je le vois partir, je pars en même temps que lui. Son poing noir et le mien viennent s’entrechoquer sur le tronc de la sculpture. Un énorme bruit sourd résonne, la statue commence à se fissurer sous les coups reçus avant d’exploser en plusieurs morceaux. Mon coup qui à pour habitude de casser du mur accompagné du poing puissant et noir de l’iroquois ont fait fureur !

    Pendant ce temps la mamie s’est mise à nous insulter et à crier dans tous les sens, ce que peut faire une vieille conne quoi !

    De mon côté j’affiche un sourire satisfait, on a bien refait la statue. Une soupir de bonheur s'échappe de ma bouche.


    - Ahhh… elle a une meilleure tronche comme ça ! Je la préfère ainsi en tout cas.
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    Une main boudinée décrit un superbe arc de cercle en prenant tellement la vitesse qu'on entend le bruit du vent et cinq doigts soigneusement manucurés viennent s'écraser en éventail sur la joue de Daemon qui encaisse la plus grosse baffe qu'il ait jamais mangé. Le genre qu'il est plus facile de comparer au vent d'une batterie de canon qu'a n'importe quoi d'autre...

    Et si la clope de Daemon reste un instant figé en l'air, le pirate lui, joues rouges et brûlantes et mâchoire douloureuse, décolle littéralement pour aller percuter un mur de maison un peu plus loin. Avec en téte une constatation qui est dure à vivre. La vieille, elle tape aussi fort que toi...

    Et c'est une mégère hurlante, libérée du bras de son homme et toujours pas intimidée pour deux sous qui continue à vous hurler aux oreilles.

    J'vais vous apprendre à démolir des statues moi ! Voyous !

    Non Madame, ça c'est mon boulot.


    Et comme s'ils n'attendaient que ça, les civils amassés d'un coté de la place se décalent prudemment sur les cotés, vous laissant contempler l'auteur de la remarque. Le lieutenant Colonel Maalem tout juste sorti de la caserne. Sabre en main et entouré d'une vingtaine de ses hommes. Et épaulé de prés par au moins le double de fusil pointés par les meurtrières de la dite caserne.

    Un signal on ne peut plus clair pour les civils qui s'empressent de déserter la zone de tir, vous laissant seuls au milieu de la place avec la vieille peau qui refuse toujours obstinément d'obéir a son homme qui lui demande de rentrer.

    Maleem fais un pas, crache son bâtonnet de sucette sur le sol. Et prend le temps de sourire aux habitants soulagés avant de vous adresser a nouveau la parole.

    Alors Mahach, ça y est t'es un grand pirate, tu casses des statues ?


    Spoiler:


    Dernière édition par PNJ Requiem le Mer 30 Sep 2015 - 22:43, édité 1 fois

      Inspirant à fond, je me concentre, ignorant le brouhaha autour de moi. J'ai enfin une piste pour retrouver mon frère.

      Il y a longtemps que j'ai détruit le petit bout de papier que mon contact m'a fait parvenir. Finalement, ma visite au clan des assassins d'Inari aura été différente de ce que j'avais prévu, mais bien utile. Il n'aura fallu que quelques jours pour que les espions retrouvent la piste d'une personne apte à me donner des réponses. Mais évidemment, c'était à moi d'y aller. Orange. J'ignorais tout de cette île. Elle était loin de Zaun, loin de ma mer natale, North Blue. En fait, le voyage avait été long, et compliqué. Lorsque j'étais assassin sur Zaun, le problème ne c'était jamais posé. A présent, il était peut-être grand temps que j'y réfléchisse. Retrouver mon frère allait prendre longtemps, et nécessiter beaucoup de déplacements en mer. Or, naviguer était bien l'une des dernières choses que Yue You m'aurait enseignée.

      Mais arrivée sur Orange, tout avait été plus simple. Selon l'article du journal que l'on avait découpé à mon attention, ma cible, enfin, mon informateur, était emprisonné. Et je n'avais même pas eu besoin de réfléchir à comment le rejoindre. Depuis quelques temps, j'étais une petite cible pour chasseurs de primes. Ma brève rencontre avec Daemon Wall m'avait valu une promotion que je n'avais pas demandée. En fait, avoir mon visage dans un journal était franchement une honte. Pour l'assassin que j'étais, en tous cas. Mais cette fois, juste cette fois, cela m'avait été utile. En fait, lorsqu'un duo de marines m'avait vue traverser la ville, mon singe sur l'épaule, ils avaient été visiblement surpris de pouvoir m'arrêter aussi facilement. Je n'avais pas filé, je n'avais pas résisté. Ils avaient même vérifié l'affiche pour être surs d'eux.

      En observant les menottes à mes poignets, je les suivais, toujours sans lâcher un mot. La prison se rapprochant, je franchis ses portes, impassible et concentrée.
      Le bâtiment n'avait rien d'effrayant. Il était plus bruyant qu'on ne l'aurait imaginé, avec les braillements des ivrognes bagarreurs et les colères des pirates échoués. Des sifflements retentirent sur mon passage mais je les ignorai. J'observai les lieux, guettant le moindre signe qui m'aurait permis de retrouver ma cible. En fait, j'avais déjà une petite idée de comment j'allais ressortir d'ici.


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      Quand Dae se bouffe une bonne vieille baffe des familles, je m'écroule de rire par terre. Nan mais vraiment !

      - Oh Mamie ! Fallait le dire tout de suite que tu savais coller des torgnoles du feu de dieu !

      Je revois Kimono-man décoller et j'éclate de rire encore une fois, jusqu'à ce que Paris me donne un petit coup de pied.

      - Oy, oy.

      Je m'arrête, je la regarde, elle me fait un signe de tête. Y'a quelque chose chose, derrière moi. Du moins, quelqu'un. Ce bandeau. Je le reconnaitrais entre mille.
      Je reste sur cul. Dans tous les sens du terme. Avant de capter. Néner ! C'est Néner ! D'un bond je me refous sur pied et je saute de joie de partout !

      - C'est Néner ! C'est Néner !
      - Ouais, c'est la merde surtout ...
      - Kishishi !


      Quand enfin il ouvre son bichoir.

      - Bah faut ce qui faut. C'est que tu t'es fait désiré mon coquin. Et toi alors ? Toujours à la sucette ? Faudrait te mettre à la clope pour devenir un homme, au moins celles en chocolat.

      J'entends que ça complote derrière moi. Waxx et Dae je crois. Je continue de causer pour maintenir son intention.

      - Je t'avais bien dit que je reviendrais, mon copain. Toi et moi, on va bien s'amuser ! T'es mon objet, ma chose ! T'es ma catin !

      Bwahaha, la tension monte, j'aime ça ! Je fais percuter mes deux poings, prêt à me diviser en baies. Dans mes yeux reflètent les flammes de l'excitation !

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      Je ne comprends pas grand-chose, il y a quelques secondes, j’étais tranquille en train d’exploser une statue, je n’avais pas mal et là je me retrouve contre un mur, j’ai mal au dos et ma joue me brûle atrocement. Légèrement sonné, je lève ma tête, ma vision est troublée.

      Lorsque ma vision s’éclaircit je vois cette vieille connasse se souffler sur le poing ! La rage monte, je passe du pâle au vert et ensuite au rouge. Je n’ai plus de clope pour me détendre va falloir que je me détende autrement… mais faut que je le fasse intelligemment. Attendez, j’ai un pouvoir ! Quel con j’avais déjà oublié que j’étais un maudit ! Je crie à moitié enragé.


      - Waxx ! Viens voir s’te plaît !

      Il accourt dans ma direction, je reste posé sur mon mur, après tout je ne suis pas trop mal installé. Je lui fais signe avec mon doigt de tendre son oreille. Il la ramène en face de ma bouche et je lui susurre. Sa y est je retrouve mon calme.

      - Tu m’as bien dit que tu avais des fumigènes l’autre jour ?

      Il me fit un brève signe de la tête pour me l’affirmer.

      - Sans vouloir te commander et pour le bien de l’équipage, vas avec les autres, lance une bombe fumigène au milieu des soldats, prenez-vous en cinq ou une dizaine.

      Il me regarde et me demande.

      - Et les autres soldats ?

      Un sourire machiavélique s’affiche sur mon visage, en repensant à la rouste que je vais leur mettre.

      - Je vais prendre soin d’eux, ils iront aux lits en étant privé de dessert.

      Il se mit à sourire et part en direction des autres.

      Je finis par me relever tranquillement. J’essuie la poussière sur mes vêtements dû à ma chute. Je craque mes doigts ainsi que mon cou. Je me dirige vers le Capitaine qui semblait reprendre contact avec son ancien ami. Je me porte juste à ses côtés, je regarde jeune Marine devant moi, je regarde ensuite Gertrude et les hommes du jeune qui sont derrière lui. J’affiche un immense sourire, petit à petit il s'efface et ma voix commence à un ton bas jusqu'à finir dans un hurlement.


      - Vous m’avez vraiment foutu en rogne bande de mollusque dégénéré ! Mamie ! Tu vas morfler comme pas possible ! DAAAAAARRKKKKK CUBBBBEEEEE !!!!!!

      Soudain une immense zone noire se mit en englober les soldats, Gertrude et le Chef de la Marine. Mon Capitaine était aussi là mais j’avais prévu le coup, je l’ai pris par le poignet et je lui est posé sur mon épaule pour qu’il puisse voir comme moi en noir et blanc. En revanche lorsqu’il me lâchera cela durera pendant une minute.

      Un immense cube où la visibilité est nulle avait pris tous nos ennemis. Tel était ma fureur. Du moment qu’ils ne sortent pas du cube ma voix résonne dans leur tête ce qui provoquait aux soldats et aux autres sans doute une tension très intense. En plus ma voix a retrouvé son calme ce qui a le don d'encore plus les paniqués, les tireurs ne pouvant plus viser ne peuvent plus rien faire, suffit de les massacrer.


      - Vous avez voulu vous en prendre aux hyènes ? Je vais vous montrez que l'on n’a pas seulement les crocs mais aussi les morsures qui vont avec !
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      BANG !

      La balle frappe Daemon en pleine poitrine. Lui rappelant un peu tard que les snipers de la marine sont les meilleurs du monde. Et qu'a force de combattre des gueulards de pirates toujours prêt à se vanter en hurlant certains ont développé des capacités très appréciables de tir à l'oreille.

      Quand on sait qu'en plus d'excellent tireurs, la marine bénéficie d'une discipline à toute épreuve et d'officiers de grande classe, on comprend pourquoi elle forme depuis des lustres la meilleure armée du monde...

      Pas de panique, tout le monde dans la caserne ! Tir de couverture !

      Se fiant à leur chef plutôt qu'a leur vue, les soldats se replient précipitamment vers l’arrière et la cour épargnée par le cube pendant leurs collègues ouvrent le feu à l'aveuglette, compensant leur visée inexistante par un nombre plus importants de projectiles qui de toute façon ne peuvent toucher que les pirates isolés au milieu de la place...

      Quand a Maalem. Empoignant son sabre à deux mains et soucieux lui aussi de protéger la retraite de ses hommes, il zébre l'air d'un large coup de lame.

      -Fenyang'slash !

      Une lame d'air en forme de croissant qui traverse les ténèbres et file sur la bande de pirate. Une lame d'air que Mahach comme Daemon voient parfaitement arriver. Ce qui n'est hélas pas le cas du reste de la bande. Cuistot, artificier, médecin et charpentiére, qui eux, aussi aveugles que des taupes, se prennent le coup de lame de plein fouet.


      [...]

      Xia:

      Tu es poussée dans la cour au moment ou une vingtaine d'hommes, lieutenant colonel en sortent. Visiblement, il y a du grabuge dehors. Tu es poussée dans un escalier, puis contre le mur d'une salle de garde ou trois soldats et un sergent sont visiblement ce qui tient lieu d'équipe de matons.

      -Alors la voila la tueuse de marines ?
      -Belle gueule.
      -Ouais, comme un putain de serpent ouais. T'as entendu ce qu'elle a fait non ? Allez. Vous deux vous me la foutez a poil qu'on la fouille. Et vous autre si elle éternue vous me la truffez de plomb. Si elle arrive morte au procès personne nous fera de reproches.


        Lorsque nous pénétrons dans la cour, je ne peux ignorer le remue-ménage qui agite les marines. Je vois une vingtaine d'uniformes quitter la base au pas de course, armes à la main. Si des pirates ou de quelconques brigands les occupent dehors, cela me donnera un léger avantage. Mais je suis toujours menottée, et entourée. Enfin, je dois pénétrer le bâtiment, de toutes façons. Lorsque l'on m'amène, non sans brutalité, jusqu'à une salle de garde, je suis surprise que nous soyons déjà arrivés. A vrai dire, je penser aller plus loin dans la prison mais, peut-être ai-je sous-estimé la taille du bâtiment.

        Lorsqu'ils échangent sur la suite de mon sort et mon physique, je ne démontre rien. Je réfléchis simplement en silence. Il est peut-être temps que je me défasse de mes gardes. Après tout, ils ne sont que 5, et je tiens à me déplacer seule et discrètement. En outre, je ne m'attends pas à avoir beaucoup d'autres opportunités jusqu'aux cellules.
        Mais la pièce est dangereusement étroite, et ils sont tous armés. Les combats dans les espaces réduits ne sont pas une première pour moi, mais ce n'est certainement pas une situation avantageuse. Non, il faut saisir le bon moment.

        Alors je les laisse me déshabiller, sans rien trahir. Les hommes sont des hommes, et la proximité d'un corps du sexe opposé dénudé est souvent une distraction pour toute personne lambda. Et effectivement, je remarque que, malgré eux, sitôt que mes habits commencent à tomber, leurs fusils se baissent de quelques millimètres, et leurs pupilles se dilatent. C'est le moment.
        Surtout, pour m'enlever ma tenue, deux d'entre eux se sont approchés. Dans un espace aussi étroit, ils m'ont eux-mêmes bloqué la sortie, et fourni une occasion d'agir.

        Et lorsque je lance mon attaque, tout se passe brutalement et très vite. Toujours les poignets liées, j'agrippe soudainement le cou du marine devant moi, les menottes derrière sa nuque, et mon genou part droit dans son abdomen avec une violence maîtrisée. Il est entre moi et les deux autres marines armés, qui n'osent pas tirer, mais celui à ma droite pointe aussitôt son arme. Aussitôt, je repasse mes mains devant moi et d'un coup de paume, je fais obliquer son arme vers le plafond, et un coup part. Mais je suis déjà en train de lui asséner un coup de pied assez haut pour le frapper au visage, le projetant plus loin au sol.
        Facile de dire qu'à ce stade et sans mes boucliers humains, les deux autres tirent aussitôt. Mais au même moment où leur collègue a touché le sol, j'effectue une roulade sur le côté, avant de me relever. Je me trouve sur leur droite, et même sans mes mains j'arrive à m'appuyer d'un pied sur le mur pour m'élever et balancer un puissant coup de pied derrière la tête du premier marine sur ma trajectoire. J'entends un "crac" sinistre émis par sa nuque, et il tombe à genou. Reste le dernier, auquel je ne donne pas le temps de réagir. Poignets et menottes devant ma poitrine, je lui rentre dedans de plein fouet, et l'oblige à tomber. Dès qu'il est au sol, je me relève assise sur lui et lui assène avec le poids des menottes un coup dans la machoire, là où je sais être le point faible du crâne humain. Puis, ramassant un de leurs pistolets échoués, je leur tire dessus un à un pour m'assurer de leur mort.

        Bon. Je suis toujours nue, mais débarrassée de mes geôliers. Rapidement, je remets ma tenue avant de m'élancer dans le couloirs, trottinant aussi silencieusement que je le peux.

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        Tout va bien trop vite !

        On a pensé être à notre avantage mais on s'est fait retourné comme des bleus ! En plus de ça, je connais pas le pouvoir de Kimono-man, je sais pas ce qu'il m'a fait mais j'ai eu un flash noir et depuis je vois en noir et blanc ! Il me faut quelques secondes pour comprendre qu'on est dans l'obscurité la plus totale à en voir les marins paniquer un peu. J'ai juste le comprendre de comprendre ça pour éviter la lame d'air aveugle de Nerfertai. La lame d'air surgit de l'espace obscur ! Elle va bien trop vite, il est bien trop prêt : Johanna, Paris, Kishishi et Waxx se la mangent de plein fouet ! Vrai que je pense plus à eux ! Juste derrière, Nerfertari aboit un ordre à ses hommes. Merde, un tir de couverture ... Faut qu'on se sorte de là !

        - Dae ! Arrête ton truc ! L'obscurité ! Tu peux l'enlever ?

        Au bout de quelques secondes, l'effet de commence à se dissiper, les quatre réunis se cachent comme ils peuvent, ils saignent tous sauf Johanna : son armure a une intaille profonde mais a encaissé le choc. Kishishi se met immédiatement à l'action pour leur apporter les premiers soins, juste un garrot et un bandage de luxe avec des habits déchirés.

        Putain, tout le monde déguste, ça commence vraiment à sentir la merde, il s'amuse pas le Nerfertari. Les nerfs prennent le dessus, mes pognes se ferment, ça me rappelle y a quelques temps, avec des mecs que je connaissais à peine. Des mecs dont j'en avais rien à foutre. Mais là ... Mais là ...

        - Rhaaaaaa ! Pas encore ! Pas cette fois ! PERSONNE NE TOUCHE A MA FAMILLE !

        Pas de répit, les coups se remettent à pleuvoir. Je suis pas du genre à laisser leurs munitions s'épuiser, je tire Dae vers moi, pour éviter les balles.

        - Tous aux abris ! Waxx, t'es devant, fais un tir de barrage, balances-leur des merdes qui explosent pour les occuper ! Mais fais pas le con, va pas crever ! Azazel, ramènes-toi !
        - Connard ! Me confond pas avec feu mon abruti de frère !
        - Ferme ta gueule et ramène et ton cul ! Jo', couvre-le !


        Les deux se lèvent et courent vers ma position, la cuistot essayant tant bien que mal de dévier les balles avec son énorme épée. Au bout de quelques longues secondes, ils sont vers moi.

        - T'aimes jouer du scalpel ? C'est le bon moment, fais moi sortir cette putain de balle !

        Je retire mon fidèle marcel rouge que je déchire en deux.

        - Tiens, tu prendras ça pour le soigner. Dae, en attendant, désolé hermano mais tu ferais mieux de mordre ça.

        Je lui présente l'autre partie du marcel pliée en plusieurs épaisseurs.

        - Tu peux hurler si tu veux, je comprends, c'est normal.

        Amicalement, et connement, je lui donne deux tapes amicales sur le bide qui lui tirent une grimace de douleur avant de me carapater comme je peux jusqu'au corps d'un marin mort. Pendant ce temps, Kishishi trifouille la plaie toute fraiche avec son scalpel, un sourire vicelard lui fend la gueule quand il fait douiller notre navigos. Je récupère une balle toute neuve sur un cadavre et j'essaie de revenir comme je suis venu mais un peu trop confiant, une balle m’égratigne l'épaule. C'aurait pu être la tête, ça me rappelle à l'ordre. Au même moment, le plomb ensanglantée tombe enfin, et je donne ma trouvaille à Kishishi pour qu'il l'ouvre et recueillir la poudre. Je fouille dans ma poche à la recherche de mon briquet, que je tends à notre boucher-chirurgien et je prends la tête de Dae que je cherche dans mes bras. Kishishi plaque la poudre à canon sur la plaie encore saignante et béante, elle se fait absorber rapidement. C'est le bon moment, je fais signe au toubib non agréé qu'il faut qu'il le fasse.

        - Hermano, compte jusqu'à trois.

        Un ... Deux ... La poudre à canon s'enflamme, ce qui cicatrise à vif le trou béant, sans manquer de faire hurler Dae à la mort, même si le cri est étouffé dans le marcel.

        - Faut que tu tiennes le choc ! Hein ? Hmm ? On a encore besoin de toi.

        Je fais un rapide tour d'horizon, on tiendra pas longtemps comme ça, surtout que Paris risque sa vie en bougeant de sa cachette et Waxx voit la sienne diminuer à cause des impacts qui la pètent par morceaux.

        - Paris ! Qu'est ce que tu fous ?
        - J'en ai ras le cul ! Je vais pas attendre que ces connards nous trouent le cuir !


        Elle a couru sous les tirs jusqu'à une maison pour y dégonder la porte d'entrée. Avec un bouton sur le manche de ses tonfas, elle a ouvert les extrémités en quatre, qui sont pointues maintenant, ce qui lui permet d'utiliser la peau comme bouclier de fortune.

        - Z'êtes prêts ? On court jusqu'à la caverne ! Daemon, Johanna, déviez les balles avec vos lames ! Ezekiel, Boss, derrière moi !

        Ils veulent avaler la distance comme ça ?

        - Capitaine ! Je vais être à court de munitions !

        Ca me donne une idée ! S'il a plus de munition, mon corps peut lui en servir !

        - Waxx ? T'as un plus grand élastique que celui entre tes deux doigts ?

        Il s'arrête de tirer pour fouiller dans sa sacoche, mais en face, les tirs continuent et sifflent dangereusement à ses oreilles : le temps presse. Il m'en sort un cercle de caoutchouc presque aussi grand que lui.

        - Parfait ! Vous autres, en avant ! Maintenant !

        Tout le monde se met en position et commence à avancer ; moi, je cours jusque vers Waxx en profitant de leur rempart.

        - Si tu utilises ma tête comme munition, le reste de mon corps suivra ! Je vais attaquer par le haut, j'irai plus vite qu'eux, et quand je vais retomber, ces connards pourront plus tirer !
        - C'est pas risqué ?
        - Tu crois quoi ? On risque tous notre vie ! Alors réfléchis pas et bande ta merde !


        Ni une ni deux, il m'obéit et je me divise en baies. Il me choppe par la crête -ça fait comme une anse, j'aime pas bien ça mais là ça s'impose-, me cale sur l'élastique ...

        - Vise haut, que je puisse me stabiliser et donner toute ma force !

        ... et tire ! Ma tête décolle à toute berzingue, suivie d'un flot de baies de mon corps, je peux pas m'empêcher de m'extasier malgré tout, sans oublier l'essentiel : viser la caserne. D'ailleurs, la survole d'assez haut, j'essaie de me freiner, transformer l'élan en impulsion vers le bas, infuser mes pognes en baies de haki, certaines deviennent noires et avec un petit coup de la Boxe du Poing puissant, je m'abats comme le tonnerre sur le toit de la caserne.

        Black Monster Canon Ball

        Je m'écroule au sol en même temps que les gravas en plein sur ces connards de Mouetteux dans un bordel assourdissant ! Malgré le fait que les Marins m'ont vu m'envoler et ont essayé de me tirer dessus pour certains, ils n'en reviennent pas. Je leur adresse un rictus aussi sournois, que carnassier et jubilatoire et profite de l'effet de surprise pour faire tourbillonner mes baies, ce qui emporte avec elles les quelques gravats qui retombent sur le sol.

        Ah, et j'oublie le meilleur. Mes baies sont pas que des baballes inoffensives. Je joue pas avec des chatons. Grâce à la Boxe du Poing Tranchant, dès qu'une de mes baies touchent un de ces enfoirés, il se retrouve avec une jolie lardasse.

        Fangs and Claws

        Je m'en donne à putain de coeur joie ! Ma famille n'est pas encore là mais ça ne saurait tarder, je les entends déjà relâcher leurs défenses et charger à l'intérieur en vomissant leur rage, heureux de s'être tiré de ce merdier !

        - Entendez notre rire et craignez le ! Mes hyènes arrivent et elles ont faim !



        Dernière édition par Mahach le Jeu 1 Oct 2015 - 19:41, édité 1 fois
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        Je n’ai rien compris, je me tenais tranquillement dans mon espace noir et bam ! Je me suis pris une putain de balle perdue ! De plus cette connasse s’est bien enfoncée !

        Voyant un déluge de balle proche je chope la mamie dans l’obscurité, je la chope dans le dos et lui bloque toutes possibilités de se débattre. Elle se prendre la salve pour moi, qu’elle est gentille ! Eh oui n'étant pas une soldat, elle ne connait rien de la discipline et des ordres, ce qu'elle voulait c'était juste nous casser la gueule et jouer son héroïne !


        - Prends-toi ça connasse !

        Après ces quelques petits mots faibles je finis par tomber par terre, la balle me fait mal, je contenais la douleur mais impossible de faire plus surtout qu’avec mes mouvements le sang ne fait que s’écouler.

        Alors que je venais à peine de m’écrouler je sentis une poigne me choper par le col et me tirer, c’était la Capitaine ! A partir de ce moment-là, je ne compris plus rien. Tout se passa tellement vite. En quelques secondes je me retrouve avec un habit dans la bouche, le Capitaine qui me prend entre ses mains et qu’il me dit de compter jusqu’à trois avant que je ne ressente une immense douleur qui me fit gueuler comme un loup qui aurait perdu un de ses frères. Bien sûr ce sont les moments les moins douloureux que j’ai vécu, car avant lorsque Kishishi m’a retiré la balle c’était pire !


        - AHHHHHHHHHHHMMMMMM !!!

        Quand vous sentez tous ce qui se passe en vous avez des outils s’enfonçant en vous, on ne dirait pas mais ça fait un mal de chien !

        Quelques secondes après cette opération improvisée, je dois me relever pour dévier les balles avec mon sabre, certes ça allait mieux mais j’aurai préféré me reposer encore ! Kishishi finit par me bander la plaie et c’est reparti ! Une chose m’a choqué pendant l’opération, l’inquiétude de l’iroquois, il a eu vraiment peur de me perdre vu les encouragements qu’il lançait. *Jamais je ne vous lâcherai les Hyènes*Pensais-je.

        Enfin, une fois relevé, je dégaine mon sabre pour dévier les balles de leurs trajectoires. Mahach lui se fait projeter dans la base et nous ? Beh on arrive ! Suivant Joh’ la Cuistot de près. Je finis même par sortir mon flingue et à tirer sur eux, quelques-uns détourné par le Capitaine tombèrent sous mes coups de feux.

        Nous courons comme des fous, je commence déjà à recracher mes clopes de ces derniers temps. Une fois arrivé au niveau de la porte quelques minutes après, avec l’élan, je fracassais mon poing contre de toutes mes forces pour ouvrir le passage aux Hyènes.


        - PUNCH THREE !!!!

        Ma rage monte d’un cran, je me rappelle qu’à cause d’eux j’ai dû subir cette opération et qu’ils vont finir comme la mamie !
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        Xia:

        Tu files dans le couloir avec la discrétion d'une ombre. Mais c'est plutôt la série de coup de feu tirée alors que tu achevais les gardes qui a donné l'alerte. Et alors que tu parcours rapidement un couloir bardé de part et d'autre d'une dizaines de cellules plutôt vides a l'exception d'un ou deux pochtrons, tu entends hurler à l'évasion du coté de l cour. Prélude probable a une descente en force de la marine pour secourir leurs camarades tombés.

        Descente que tu devrais rencontrer bientôt, le couloir se terminant rapidement par un cul de sac. Un cul de sac et une dernière cellule d'ou un type t'interpelle immédiatement.

        -Hé vous la ! Sortez moi de la !


        [...]

        Mahach:

        Tu retombes au milieu de la cour ou tu as tot fait de créer un grand vide dans les rangs des soldats qui se replient en désordre sur les bords, poursuivis par tes baies qui rebondissent tout autour de toi. Comme si tu n'avais pas une main mais une centaine, toutes occupées à se battre dans le nuage de boules que tu es devenu.

        Un pouvoir qui te rend aussi parfaitement invulnérable aux tentatives des soldats de te tirer dessus. Un avantage, mais pas uniquement. Car concentré sur la localisation de Nefertari tu loupes complètement le soldat anonyme qui plante en vol une de tes baies d'un coup de lame. Une frappe qui pourrait être anodine si le soldat n'était pas un agent cp maniant du granit marin.

        Et alors que tu repères enfin Maalem qui s'avance vers toi, tu te figes soudain, et pris d'une étrange faiblesses tu trébuches, brutalement ramené à ton état humain par le pouvoir du granit.

        Tu ris jaune Mahach. Et en fait de hyéne, je ne vois que toi !

        Et c'est vrai que les autres tardent...


        [...]

        Daemon:

        Et bam ! Ton coup de poing frappe de plein fouet le mur massif de la caserne juste a coté de la porte. Un mur bati comme toutes les constructions de la marine, en vue de résister à des boulets de canon. Un mur que tu ébranles et dans lequel tu creuses un impact impressionnant, mais insuffisant pour le faire tomber.

        Une frappe dans le mur. Alors que tu visais la porte ? Tu mets quelques instant à réaliser et une seconde de plus à comprendre ce qui se passe quand tu sens la main sur ton bras et que le petit gros aux bras pelin de farines t'adresse la parole.

        Excusez moi monsieur, mais vous avez frappé ma femme.

        Ce type ! Ce type t'a agrippé et à fait dévier ton coup !

        Vous devriez vous excuser parce que je la connais, elle est en train de se mettre en colère...

        En colère ? Vraiment. Une situation improbable mais qui hélas se confirme dés que tu tournes la téte.

        La bas la mégère que tu as laissé pour morte s'est relevé. Et si sa robe de chambre est trouée en plusieurs endroits par les balles elle n'est absolument pas taché de sang. Et, elle semble effectivement trés en colére. Tellement que de la fumée lui sort littéralement des oreilles...

        RAHHHH ! JE VAIS T'APPRENDRE MOI A TRIPOTER D’HONNÊTES FEMMES DANS LA RUE ! REVIENS ICI RECEVOIR TA CORRECTION !

        Spoiler:


          Je cours toujours, silencieuse, mais les cellules qui défilent sont vides. Certes, je savais que les détenus n'étaient que de passage ici, mais je ne peux m'empêcher d'être surprise. Je croise bien deux détenus, mais ils sont ivres morts, recroquevillés au fond de leur cellule et tandis que l'un ronfle grossièrement, l'autre bredouille des propos complètement incohérents. Je continue d'avancer en guettant la moindre présent lorsqu'un cri m'arrête. Apparemment, mon petit coup d'éclat de tout à l'heure a déjà été découvert. Il faut que je me dépêche, ce couloir commence à ressembler dangereusement à une impasse, et les marines vont bientôt m'y rejoindre.
          Lorsque j'arrive aux dernières cellules, j'espère que ma cible est là. Mais une voix m'interpelle avant que mon regard ne se pose sur lui.

          -Hé vous la ! Sortez-moi de la !

          C'est lui. L'homme de la photo. Agrippé à ses barreaux, l'air paniqué, il a les yeux implorants.

          - Je comptais rester planqué ici quelques temps, mais ça fait plusieurs fois qu'ils m'arrêtent, et ils veulent me transférer je n'sais où! S'il vous p....

          Avant qu'il n'ait fini sa phrase, je l'agrippe par le col, et cogne brutalement sa tête contre les barreaux.

          - Tu es Lyon Mc Aaron, n'est-ce pas? Qu'est-ce que tu sais sur les assassins du Cipher Pol??

          - Aïe!!! Arrêtez, arrêtez si vous plait! J'vous dirais ce que vous voulez!! Laissez-moi sortir de là et je vous dirais n'importe quoi!! Mais ne me faites pas de mal! S'il vous plaît!!

          Ce type n'a aucune volonté, aucune résistance. En temps normal, je l'aurais torturé comme il faut jusqu'à avoir l'information, mais le temps presse, et je ne suis même pas sûre qu'il connaisse mon frère. Mon contact m'avait simplement parlé d'un pirate en liaison avec un agent du Cipher Pol. Je n'étais pas sûre qu'il s'agisse de mon frère.
          Soudain, un grand vacarme se fait entendre de l'autre côté du couloir. Les marines arrivent.

          - S'il vous plaît! Insiste-t-il, paniqué.

          La situation presse trop. D'un geste, je sors un des senbons de mes cheveux, et lui plante droit dans le front. Aussitôt, il cligne des yeux plusieurs fois, surpris. Une maigre partie de l'aiguille sort encore de son crâne, et il vient l'effleurer, éberlué.
          Très calme, j'attrape la paire de clochettes dissimulée dans mes vêtements pour les agiter, émettant un son de grelots caractéristiques, au quel un cri de singe répond presque aussitôt.

          - Cette aiguille est placée dans un endroit sensible au moindre choc, tu ne devrais pas y toucher. Si jamais elle est déplacée, ne serait-ce que d'un millimètre, ton cerveau subira des lésions irréversibles. Je suis la seule qui peut te l'enlever sans risque, alors je te conseille de ne pas tenter de t'enfuir ou de m'attaquer.

          Il semble sur le point de dire quelque chose lorsque Zéi, mon saïmiri apparaît à l'une des lucarnes. S'il y a une chose pour laquelle mon singe est doué, c'est le chapardage. Aussi je suis contente de constater qu'il a bien réussi à voler un trousseau de clés à un marine. Je suppose que la cohue qui règne dans la caserne a du l'y aider.
          Alors qu'il reprend sa place habituelle sur mon épaule, non sans crachoter avec hargne après l'ivrogne qui s'agite dans sa cellule un peu plus loin, je trouve rapidement la clé pour libérer le détenu, et le tire de sa cellule.

          - Maintenant, nous devons quitter les lieux.

          Il est encore sous le choc, mais ne peut objecter. Si il tente quoi que ce soit, il risque de rester à l'état de légume pour toujours. De plus, je suppose que sortir d'ici était son but premier, et nous nous rejoignons malgré nous sur ce point.
          Zéi m'a également ramené mes armes, les deux jiu jie bian, les seules armes qui ne soient pas trop lourdes pour lui. J'ai dû renoncer à mon tessen, mon éventail meurtrier était intransportable pour lui. Sortir d'ici va être compliqué sans un combat. Je commence à trottiner dans le couloir en faisant tournoyer mes chaînes-fouets, prête à dévier des tirs. Il faut faire vite, je suis pas à mon avantage dans ce couloir étroit, et le jeune homme piégé par mon senbon peut difficilement se battre.

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          Je sens une main attraper mon bras, mon coup a été dévié ! Sans que je ne puisse réagir je me retrouvais agripper par le vieux que je reconnais ! C’est le vieux trouillard de tout à l’heure !

          Je le repousse sèchement. Il me parle de ce que j’ai fait à sa femme, j’en ai totalement rien à foutre de sa blonde, faut que j’aille aider le Capitaine moi !

          Il me dit comme quoi elle est en colère, cela ce suivit avec la voix de sa femme, furieuse. Jugeant que dans l’absolu il faut aider Mahach, je donne les directives au groupe.


          - Waxx, reste avec moi, tout le monde avec le Capitaine !

          Les hyènes finissent pas rentrer dans le fort en découpant la porte, Waxx vient à mes côtés, j’ai une idée en tête. Nous sommes deux et pour l’instant il est seul. Je regarde le mec en affichant un sourire.

          - Dark Cube !
          Une nouvelle fois je crée une zone où la visibilité est nulle en forme de cube. Je prends la main de Waxx et la pose sur mon épaule. Je lui susurre mon idée.

          - Vu que tu m’es complémentaire, que tu es à distance et moi au corps à corps, tu vas m’aider. Tu vas tirer sur le vieux et la vieille pour les occuper dans le noir, pendant ce temps, j’attaquerai. Vas-y, occupe-toi du vieux ! Et faut que tu fasse vite car tu pourras voir que pendant une minute lorsque je serai parti, alors si ce problème ce produit cri mon nom !

          Il acquiesça de la tête.


          - Yosh !


          Waxx joue son rôle envers le papi, il lui tire plusieurs cailloux dessus afin de l’occuper, pendant ce temps j’accours sur lui, le poing armé, si il n’esquive pas il va se prendre un violent et puissant coup dans la mâchoire !
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          Mon toubillon a lardé et mon rire a lézardé les murs de la caserne pendant quelques instants, avant que je ne ressente une vive douleur. Quelque part, quelqu'un m'a poignardé. Aussitôt je ressens une grande faiblesse, quelques vertiges à en dégueuler et tout retombe. Le bordel, les corps, mes baies, la poussière, tout. Petit à petit le sang forme une mare visqueuse et mes baies mon corps sans que je leur demande.

          Dix secondes plus tard, je me retrouve devant Nerfertari, tête baissée, une clé de bras maintenue par une dague dans mon bras gauche, on me tient, je suis incapable de bouger.

          Merde !

          Je capte, soudain. Foutu granit marin ... Et mes Hyènes qui se raboulent pas ...

          - Ouais, je ris jaune. Je peux bien crever que j'en foutrais, j'ai un petit paradis qui m'attend sous les pavés de bonne intention de l'Enfer. Mais tant que je serai vivant ... PERSONNE NE TOUCHERA A MES HYENES !

          Et comme pour me le faire rappeler, mon mâton remue sa dague dans ma plaie, ce qui manque pas de me faire arracher quelques grognements, et lui quelques rires percinieux. En face de moi, un peu à gauche, Nerfertari brandit sa lame dans les airs.

          Sérieusement ? C'est comme ça que je vais finir ? Est ce que c'est lui qui doit me buter depuis le début ? C'est putain d'hilarant quand on y pense, c'est un prince qui va buter une raclure du Grey Terminal ... Foutue noblesse. Monde de merde.

          Je sens que Nerfertari va baisser son arme, je ferme les yeux. Salope de  Faucheuse, comment j'ai pu imaginer que tu me la ferais jamais à l'envers après tout le temps qu'on a passé à se courir ? 'Fin bon, t'as gagné, bouffes moi tout cru ...

          SCHLING !

          Schling ? Je sens rien, même pas la lame qui a entamé mon cou ... C'est vraiment ça la mort ?

          - Kishishi !

          Ezekiel ? C'est l'Enfer ?

          - Qu'est ce que tu fous ici ? T'es mort toi aussi ?
          - Kishishi ! T'attends quoi pour te réveiller ? Tu veux que je t'embrasse ?


          J'ouvre les yeux, je mets un peu de temps avant de capter. Je relève un peu la tête, je vois l'énorme épée de Johanna a deux putains de centimètres de ma tête, et la lame de Nerfertari dessus ! Elle m'a sauvé la vie !

          - Tu comptes te sacrifier Capitaine ? Nan parce que je vais pas pouvoir le retenir éternellement ... Remarque, ça fera une bouche en moins à nourrir ...

          Kishishi retire la dague de mon bras, je sens déjà les effets du granit marin s'atténuer lentement, j'enlève ma tête de ce merdier, Nerfertari redonne un coup désespéré pour essayer de me trancher la tronche au dernier moment mais Johanna pare une nouvelle fois. Je me retourne, je vois le connard qui m'a foutu dans cette situation, un scalpel dans l'épaule.

          Juste derrière, j'aperçois Paris qui se fraye un chemin à coups de tonfas jusqu'aux cellules.

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          Xia :

          Tu remontes le couloir au pas de course, prête à te battre alors que tu arrives en vue à la porte qui va te permettre de quitter la zone des cellules. Mais la riposte attendue ou le débarquement des gardes n'arrive pas. A la place une explosion sourde de l'autre coté de la porte blindée, et un soudain nuage de fumée quand la porte est expulsée a tes pieds. Immédiatement suivie par une furie écumante de rage et tonfas aux poings.

          Fessée royale - Deuxième partie 496355807917tonfette

          -Paris ! Fais gaffe ! Elle a essayé de me buter ! !

          Et alors que tu hésites encore à la classer dans les ennemies. Voila le type que tu viens de sortir de cellule qui essaye de te ceinturer pendant que la miss te bondit dessus pour te refaire le visage a grands coups de tonfa.


          [...]

          Mahach:


          Devant toi Maalem change soudain sa garde, libérant son sabre d'une rotation sèche du poignet pour plonger dans la garde de Johanna en profitant de l'avantage de vitesse et de légèreté que lui confère son arme sur le battoir de son adversaire pour lui balafrer le ventre pendant qu'elle recule d'un bond pour se placer à coté de toi.

          Et pendant que Kishishi disparaît sous un tas de marines et au moins un agent cp, Maleem t'asperge de gouttes de sang avant de te menacer à nouveau de son sabre.

          Tu tiens à tes hyènes Mahach? Et tu penses pouvoir les protéger toutes ?

          Et portant son poignet à sa bouche il dévoile un mini den den qui s'active immédiatement.

          Equipe portuaire ? Vous êtes en place ?
          Oui chef ! Et le canon aussi ! Ils ne sont que 8 à bord, on va se les faire !
          Parfait. Alors à l'attaque, coulez moi ce navire de pirates !


          [...]

          Daemon:


          Ton poing rencontre la mâchoire du petit gros dans un bruit et un choc tout à fait satisfaisant, mais c'est la suite qui te surprend. Quand le type qui semble d'une élasticité tout à fait anormale se laisse tomber en arrière et que ses jambes s'enroulent littéralement autour de ton bras. Déséquilibré par le poids tu te fait entraîner au sol, et utilisant ton élan contre toi, le type te balance littéralement dans les airs.

          Te précipitant droit dans les bras de la furie en pleine charge, visiblement parfaitement aveugle, et qui te percute avec la puissance d'un train a vapeur avant d'aller s'écrasera toute vitesse droit dans la muraille avec toi dans le rôle de l'amortisseur



            Putain ! Ce connard ! Je vois plus que lui dans le fin fond de ma caboche !

            Ezekiel se fait tabasser, Johanna se plaque contre moi et me regarde genre "Qu'est ce qu'on fait ? On a intérêt de se bouger le cul !". Et ouais, je sais, ça pue de plus en plus la merde.

            Le voilà qui s'en prend à notre rafiot ...

            - Le fils de pute !

            Mes nerfs lézardent mes chairs, je sens que je vais exploser, je mets à trembler, je ferme les poings, fort.

            AAAAAAAAAAAAAH !

            J'entends crier, c'est Kishishi, tous ceux qui n'étaient pas sur lui tournent la tête au même moment, la montagne de marins sur sa gueule se lève et Kishishi en sort comme un volcan en éruption. Il est lardé de partout, quand il est pas tuméfié, je le reconnais à peine. Lui aussi tremble de rage, et tout ce qu'on voit de lui, c'est son énorme sourire sadique et le sang qui gicle de partout. Putain, il pète un câble, c'est pas bon !

            Il donne des coups brusques autour de lui, les marins tombent comme des mouches, puis il les lève et on aperçoit un scalpel entre chacun de ses doigts.

            KISHISHISHISHI ! KISHISHISHI !


            Il a de perdu la raison ou quoi ? Je parie qu'il sait qu'il va crever, il veut juste en trucider le plus possible, des vagues de marins viennent essayer de le contenir mais il leur lacère le bide même s'il s'en prend plein la gueule.

            Je jette un oeil furtif à Nerfertari qui est encore choqué par la violence d'Ezekiel : c'est le bon moment. Je me laisse tomber en baies, ça lui attire l'attention, je fonds sur lui, il donne un coup de sabre désespéré que j'esquive sans mal, je dégaine le poing. Un point noir, gonflé au Retour à la Vie que j'écrase sur sa PUTAIN DE GUEULE ! Les fusiliers juste en face se mettent en joue, je choppe Nerfertari comme je peux et je le leur balance dessus.

            D'autres marins s'en prennent à Johanna qui se bat tant bien que mal contre eux mais elle est blessée de partout. Le mec à la dague finit par intervenir et plante sa lame de merde dans la gorge de Kishishi et l'égorge, en même temps que le blondinet sanguinaire lui plante ses scalpels en plein bide et l'éventre. Ils se regardent un instant, choqués, et s'écroulent. Mais pris dans l'action, je peux pas me permettre de le regarder.
            De mon côté, je ramasse la lame que Nerfertari a lâché quand il s'est écroulé par terre, j'éclate mon pied sur la face d'un de deux fusiliers à moitié vautré sur le sol, plante le sabre dans le bide du deuxième, Nerfertari essaie de se relever ...

            - Fini de jouer, tas de merde !

            Je le choppe par la tignasse et je le rejette. Il fait quelques pas et s'écroule à nouveau. Je ronge lentement ce qui reste de distance entre lui et moi pendant qu'il essaie encore de se redresser. Alors je le rechoppe par la tignasse et cogne sa face contre le sol de toutes mes forces, habité par la rage, et je le force à me regarder.

            - Tu la sens la détresse là ? Hein ?

            Encore une fois. J'ai le droit à une jolie flaque de sang et de bave.

            - Crève pas trop vite, j'ai encore beaucoup de petits jeux à t'apprendre.

            Encore une fois. Et encore une dernière.
            Il est inconscient, la gueule explosée, mais ça me réjouit même pas. Ca me calme même pas. Surtout quand je vois que Johanna est encore dans la merde. Alors je lâche l'autre fils de pute et je viens finir le boulot par derrière.
            Je les attrape par la gorge un par un, les fais basculer en arrière et leur bourre la gueule à coups de poing noir.

            La caserne est ravagée, y'a des corps de partout, Johanna et moi haletons, fort. Je peux laisser ma rage exploser quand je vois le corps de Kishishi dans un énorme bain de sang. Plein de pensées fusent dans mon crâne crêtu. Pourquoi il a fallu retourner ici ? HEIN ?

            MEEEEEEEEEEERDE !

            Et puis plus rien. Le silence. Johanna et moi on se regarde.
            Mais on a pas de temps à perdre, c'est pas fini.

            - Descends aider Paris, libérez tout le monde, ils pourraient nous aider à foutre la merde.

            Elle opine du chef même si je vois bien qu'elle est presque au bout du rouleau.

            - PARIS ! DAEMON ! MAGNEZ ! ILS VONT S'EN PRENDRE AU BATEAU !

            Je vais récupérer le corps de Nerfetari, et je me dirige vers la porte d'entrée de la caserne. C'est le noir complet, encore un coup du navigos.

            Hors de question de partir sans eux, ni de les laisser toucher au bateau.

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            Nous sommes quasiment les seules personnes vivantes dans la prison, mais à l'extérieur, il y a un vacarme terrible. On dirait que la marine n'arrive pas à mettre fin au tumulte provoqué par les pirates. Et nous nous dirigeons droit vers tout ce bazar, qui va peut-être servir à notre évasion, finalement.
            Mais alors que nous nous rapprochons de la sortie, je sans que quelqu'un, à l'extérieur, vient droit sur nous. Alors que je suis prise d'un doute, je ralentis ma course et celle de mon prisonnier juste avant qu'une explosion violente ne retentisse devant nous. Zéi lâche un cri paniqué, et j'ai le réflexe immédiat de couvrir mes yeux d'un bras en reculant d'un pas. Une épaisse vague de fumée crasseuse s'infiltre dans le couloir, avec une odeur âcre.

            - Paris ! Fais gaffe ! Elle a essayé de me buter ! !.

            Je relève la tête lorsqu'une jeune femme brune apparaît au milieu des débris de l'explosion, avec l'air enragé et déterminé de celle qui est en plein combat. Ma première analyse, c'est qu'elle n'est pas de la marine. Alors que Zéi, encore agacé par la fumée, crachotte furieusement dans sa direction, je lève mes bras, prête à utiliser des ju jie bian s'il le faut, lorsque l'on me ceinture brusquement. Et là, tout va très vite. D'un éclair, je me souviens que mon prisonnier peu mourir s'il prend le moindre coup. Mais cet inconscient me ceinture, et je ne peux pas laisser cette fille me toucher sans accuser des dégâts dont je me passerais bien.


            *La force de ton adversaire est un animal que tu peux dompter, Xia He. Soumets-le.*


            Lorsque l'on ceinture quelqu'un, même sans le vouloir, nous plantons nos pieds dans le sol. Comme ma réaction la plus naturelle pour m'échapper serait de partir vers l'avant, dans la direction opposée celui qui me retient, Lyon, sans le savoir, met la force de ses bras pour me tirer vers l'arrière. Or, pour moi qui maîtrise les arts martiaux, ce contact est une chance.
            Alors que la jeune femme armée de ses tonfas se rapproche dangereusement, je fais un geste du pied pour venir frapper la cheville de son frère. Légèrement déstabilisé, celui-ci relâche la pression dans ses jambes et accentue son étreinte autour de ma taille, comme je l'espérais. Je peux donner une impulsion pour nous pousser tous les deux vers l'arrière, échappant de justesse au coup de tonfa. Sous moi, le jeune homme tombe brutalement sur les fesses, et lâche un cri de douleur, me relâchant par la même occasion. Aussitôt, j'en profite pour pivoter derrière lui, et, avec l'un de mes ju jie bian, je lui serre la gorge.

            - Assez. Tu vois l'aiguille plantée dans son front? Si elle subit le moindre choc, il est mort. Ôte-toi de mon chemin.

            Elle lâche une flopée d'insultes dont je ne comprends que la moitié, mais elle n'attaque pas, me faisant penser qu'elle a belle et bien compris ma menace. D'ailleurs, un filet de sang glisse sur le visage de son frère, depuis mon senbon, et je pense que cela résume assez bien sa situation.
            Mais nous sommes encore à l'intérieur.
            Je passe devant pour quitter les lieux, tandis que la sœur se précipite sur son frère qui bégaye pour lui expliquer ce que je lui ai fait. Je l'ignore alors qu'elle vocifère à nouveau à mon attention, trop occupée à examiner la scène à l'extérieur.
            Au vu du vacarme, je m'attendais à voir bien plus de pirates qui donnaient du travail à la marine, mais je n'en distingue qu'une poignée, à laquelle j'ajoute l'un des cadavres, noyé dans son sang, et la brune qui en a après moi. Et surtout, le nombre de marines à terre attire mon attention. Cela fait quoi, dix bonnes minutes au moins que c'est la pagaille?  

            - PARIS ! DAEMON ! MAGNEZ ! ILS VONT S'EN PRENDRE AU BATEAU !

            Daemon? Daemon Wall? Qu'est-ce qu'il ferait ici? C'est son équipage qui serait à l'origine de toute cette agitation? Je me tourne vers Paris, mais au même moment, elle me dépasse pour courir vers l'entrée de la caserne, tenant son frère par le bras.
            Je ne peux pas laisser ma cible m'échapper, mais pour l'instant, il faut surtout que je me tire d'ici. Mettant en action mes ju jie bian, je les suit vers la sortie, et je lâche derrière nous l'une des mes boulettes de papier contenant un nuage toxique. Comme je ferme la marche, je respire aussi cette fumée, mais contrairement aux marines qui eux aussi l'inhalent, je suis immunisée contre le poison. Un nuage violet âcre se diffuse dans l'enceinte de la caserne alors que je suis les pirates vers l'extérieur. Zéi est partit en prenant de l'avance dans une autre direction, probablement sur les toits, mais je sais qu'il me retrouvera plus tard.

            Alors que j'arrive quasiment à l'entrée de la caserne, tout devient soudainement noir. Je m'immobilise, perturbée par ma soudaine cécité. Autour de moi, c'est la cohue, et je suis tendue en pensant que les attaques pourraient venir de n'importe où. Si je n'entendais pas les marines autour de moi affolés, j'aurais pu croire que j'étais la seule dans cette situation.
            Alors que j'avance droit vers la direction de la sortie telle que je m'en souviens, complètement déstabilisée par la situation, je perçois les cris de Zéi. Mon singe n'est pas en danger, il m'indique simplement sa position, comme lorsqu'il veut me rejoindre. Oui, j'ai peut-être trouvé comment sortir de là.

            -...Zéi? Zéi?

            Mon saïmiri continue de crier pour me répondre, et j'avance vers lui, mais je continue de faire tournoyer des ju jie bian, consciente que je suis entourée par d'autres personnes.  
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