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Remplir son contrat

J-2
Cela faisait la troisième fois que Joe faisait le tour du quartier, il observait la grande bâtisse, mémorisant chaque détail, chaque arbre, chaque fenêtre. Il s'asseyait entre deux tours sur un banc du petit parc qui se trouvait devant le bâtiment feignant de lire son journal pour mieux regardait et commencer à établir un plan. Le vol nocturne dans cette maison était à exclure, trop de garde semblait y rester, c'était louche vu que la personne sensée y habiter n'avait pas l'air d'être connu ou d'avoir besoin  d'être protégé. Joe mettez sa deuxième main à couper que Carmona voulait lui faire voler quelque chose appartenant à un autre baron du crime, après la vieille tante de Caramana, sa vieille cousine? Il replia son journal, ajustant le col du long manteau brun qu'il portait et baissa la visière de sa casquette...

J-1
Joe était assis à l'une des tables du Lucky Dog, l'un des bars appartenant à Don Carmona sur Ralcol Island. La veille en revenant du la maison qu'il surveillait, celle qu'il devait cambrioler pour récupérer l'objet voulu par Carmona, il avait fait passer un massage à Jack le Barman, un message fort simple, il avait besoin d'un gars mais pas n'importe lequel, il avait besoin d'un cogneur, d'un encaisseur, d'une brute qui pouvait tenir un gros combat durant de longues minutes. Cette homme arriva. Il se fit indiquer la table de Joe par le barman et vint s'assoir en face du blondinet qui fumait tranquillement son cigare tout en sirotant un whisky. Joe le salua. L'homme se présenta comme étant Klaine Brarbis (lien image). L'homme devait mesuré un bon deux mètres soixante pour un tas de muscle qui devait presque atteindre les deux cents kilos. Une tronche de mec constipé, le genre de mec à qui on demande l'heure et qui répond en foutant son poing dans la gueule du demandeur. Un regard bleu ne reflétant pas forcément l'intelligence se posa sur Cobra qui prit une bouffée de son cigare et commença à étaler son plan à la brute épaisse qui allait lui servir de diversion...

H-1

Joe venait de retrouver Klaine pour la fin de la mise en route de son plan. Ils étaient à une ruelle du parc qui se trouvait devant la grande maison. La maison était l'une des plus grandes du quartier et était censé appartenir à Mira Liabella, une veuve d'une cinquantaine d'année. Son mari avait été un grand avocat d'après les recherches de Joe. L'immeuble de six étages possédait une cour longue d'une centaine de mètres, c'était la que le colosse de Klaine devait faire son spectacle. Joe lui devait passer par le toit et se rendre au quatrième étage pour trouver l'ancien bureau de feu Dario Liabella et y prendre l'objet tant convoité par Don Carmona. Une cloche se mit à sonner quinze heure, c'était le moment de lancer l'opération...


Dernière édition par Joe Gillian le Mer 2 Oct 2013 - 10:49, édité 1 fois
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    Quelques heures plus tôt, à la pointe du jour...


    Un ciel dégagé, d'un dégradé bleu maya qui tend vers un sublime orange mandarine survole l'immensité de ce petit bout d'océan. L'aube pointe majestueusement le bout de son nez sur Ralcol Island. Un morceau de terre situé à l'est de Saint-Urea. Un cailloux qui effleure l'orée de l’exubérante tranquillité qu'engendre Calm Belt ; telle est la situation de Ralcol Island. Une île où une imposante et grande ville, empruntant subtilement le même nom, majore la moitié de ce sol. Un sol fertile, prouvé par la présence d'une sylve plus ou moins dense, accompagnée par de belles collines, contrastantes avec clarté le milieu aggloméré.
    C'est sous cette somptueuse ambiance matinale qu'accoste un noble galion à l'embarcadère de la merveilleuse île. Un grand voilier destiné à la vente de divers produits alimentaires frais, entassés dans sa sombre cale. À bord de ce navire marchandeur, Magnus s'y trouve. Il a, depuis toujours, vagabondé de la sorte, profitant des nombreuses embarcations écumantes les eaux de South Blue. Parfois gratuitement, parfois coûteusement. Quoi qu'il en soit, le jeune homme n'a guère voulu perdre son temps sur le navire, et décide déjà de fouler les lieux. Décontracté. Les mains dans la poche. Il marche sereinement sur le quai, admirant la grande cité qui se tient fièrement debout face à lui, reflétant dans ses petits yeux marrons. Les marchands qui ont fait le chemin avec lui, commencent à monter chacun leur petit stand. Magnus croise alors le responsable et navigateur du navire. Un quinquagénaire bon et aimable.


– Capitaine : On n'va pas rester ici très longtemps, Kingsley. Peut être six jours, si les affaires sont bonnes.
– Magnus : J'comprends vieil homme. Si j'suis pas là quand vous partirez, vous n'm'attendrez pas... C'est ça ?


    Le vieux capitaine se contente alors simplement d'esquisser un sourire et de hocher la tête, affirmant les dires de Magnus. Piétinant désormais le bitume de Ralcol Town en compagnie de Yago, son fidèle perroquet, il cherche attentivement un endroit où crécher ; une auberge. Mais le prix pour une seule nuit semble bien trop coûteux pour son porte-berry qui, ces derniers temps, crache de l'air plus que tout autre chose. « On est fauché, ruiné. On va devoir roupiller au clair de lune ! », dit-il à la cantonade sans vraiment s'en plaindre. Il en a pris l'habitude. Le désargenté pense alors qu'il se fera une place sur le navire, profitant de l’absence des marchands qui séjourneront tous les soirs dans les petites auberges charpentant la ville. Mais avant tout, enthousiasmé, il compte bien gambader ici, visitant les recoins.
    Tourner en rond. Marcher sur la grande route principale magnifiquement pavée. Fouler ce solide chemin, trépassant devant plusieurs échoppes plus ou moins luxueuses. Des petits magasins de jouets, ou encore de belles pâtisserie, dont l'odeur du pain chaud sorti du four, chatouille les narines de notre insaisissable vagabond. Les habitants de ce bled semblent vivre tranquillement. Un havre de paix. Il défile par ici. Il arpente par là bas. Ce n'est pas que les belles structures que présentent certaines bâtisses l’intéresse ; c'est plutôt qu'il n'aime pas rester inactif. Et pourtant, un visiteur n'ayant jamais talonné le lieu, ne resterait guère avec tant d'équanimité, aussi inexpressif qu'un paresseux. Après tout, sans parler des innombrables boutiques, quelques restaurants forts somptueux semblent attirer une classe de personnes, pour le moins, raffinées. Des parcs et mêmes quelques fontaines, loin d'installer une certaine acrimonie dans les yeux, surplombent affreusement bien cette agglomération. Mais Magnus, tranquillement, n'a fait que marché. Exténué après des heures et des heures de marche, il s’assoit sur un banc en bois, longeant le trottoir lourdement bétonné. À son dos est présent un joli parc d'un verdâtre abasourdissant, couleur qui reflète une belle jeunesse fougueuse sur lequel s'amusent des enfants enjoués. N'ayant pas vu le temps passé, n'ayant pas mangé, il bascule sa tête en arrière et regarde le ciel dégagé.


– Yago : Arrêtes de rêvasser, idiooOOt !!
– Magnus : Rhaa, n'commences pas Yago !
– Yago : Présence de la sécurité vraiment étrange ici.
– Magnus : Maintenant qu'tu l'dis, c'est clair... Elle est inexistante.


    Sur ces mots, clairement dévoilés à haute voix et entendus par le voisinage, Magnus sent soudainement quelques regards méprisants sur lui. Il prend conscience maintenant que subsiste un léger conflit entre les habitants et la sécurité. Pourquoi ? Il a bien l'intention de le découvrir. Yago, sachant qu'il ne pourra pas lui enlever l'idée de la tête, lui informe qu'un petit entrepôt de la Marine, peu pittoresque, est bien présent sur l'île. Plus précisément non loin du quai. Une bonne idée, que de l'installer près de la côte pour surveiller l'horizon. Une trentaine de minutes trépassent brièvement, et notre bougre accompagné de son volatile, sont déjà postés devant le bâtiment. Un bâtiment bétonné assez reculé du pâté d'maisons, muni d'une enseigne complètement délabrée, à un point que même la typographie demeure clairement illisible. On peut malgré tout bien deviner le mot, en fixant le symbole sur la porte qui semble être celui d'une mouette, le symbole de la Marine.
    Il frappe à la porte, mais rien. Aucune réponse. Magnus décide alors d'entrer face à tant de négligences. À sa plus grande surprise, un petit groupe est bel et bien présent, ignorant sa présence. Ils semblent bien trop concentrés sur une partie de Poker pour se lever et ouvrir la porte à un individu quelconque. Des soldats qui, aux yeux de Magnus, ne sont clairement pas préparés à un danger. La petite pièce, d'environ vingt mètres carrés, est entièrement constituée de roches. Aucune fenêtre. Aucune ouverture. Rien qui puisse permettre l'espionnage semble être présent. Une odeur de moisie se fait sentir, provenant de quelques caisses en bois qui longent les façades, recouvertes de toiles. Ils sont une dizaine dans cette porcherie. Les fesses posées sur une caisse, autour d'une table éclairée à l'aide d'une lampe à pétrole fixée au plafond.  L'un d'eux, assis à la table, lui adresse la parole.


– Soldat : Oy toi là bas ! Tu fais quoi ici ? Tu veux rejoindre notre escadron ?
– Magnus : Nan, pas vraiment. De plus, rejoindre votre groupe impliquerait mon appartenance à la Marine, mais ce n'est pas l'cas. J'étais juste un peu curieux de n'pas vous voir patrouiller en ville. L'endroit est si paisible qu'vous négligez cette tâche ?
– Soldat : T'es un nouveau toi. Un touriste... Tu peux partir. Et mêle toi d'tes affaires si tu n'veux pas avoir de problèmes avec le boss.


     L'horloge, fixée sur le mur face à Magnus, sonne soudainement, à plusieurs reprises. Plus exactement trois fois, indiquant qu'il est déjà quinze heure de l'après-midi. Au même moment, un escargophone sonne, « Pulu pulu, pulu pulu ». Le son vient de la poche de ce soldat irrespectueux qui a adressé la parole à Magnus. Il quémande à Magnus de sortir immédiatement. Ce dernier, sans broncher, quitte la pièce aussi sereinement qu'il en est rentré, et prend même soin de fermer la porte. Désormais dehors, il n'entend plus les sons de l'intérieur. Une porte blindée tel un char d'assaut, est actuellement face à son dos. Il soupire, avant d'entendre les bruits de son ventre lui hurlant famine.


– Magnus : Ce n'est pas l'moment d'penser à manger. Yago a pris un gros risque. Rester cacher à l'intérieur de ce taudis pour les espionner... Fais gaffe à tes plumes.





Dernière édition par Kingsley Magnus le Mar 15 Oct 2013 - 14:50, édité 3 fois
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Joe venait de quitter Klaine. Ce dernier savait ce qu'il devait faire. Dans trente minutes, il pouvait commencer la distribution de bourre-pif pendant que Cobra lui commencera son petit tour de gentleman cambrioleur. Il avait fait le tour du pâté de maisons pour prendre la rue de derrière et se faufiler ensuite dans la ruelle de service là où se trouvait la porte réservée aux domestiques ou aux livraisons. De l'arrière les grandes bâtisses perdaient de leur superbe. A l'avant, une devanture propre, des moulures ou autres marbrures, de la décoration, des fleurs... A l'arrière, de la crasse, des taches, de la moisissure. Pourquoi rendre beau l'endroit où seulement vont les domestiques et autres personnes de rang inférieur non? Joe pour passer incognito avait passer une blouse de technicien bleu foncé et un béret de la même couleur avec le logo d'une entreprise de menuiserie qu'il avait piqué la veille à un des employés. Il s'enfonça dans la rue, portant une caisse à outils qui caché en fait dedans son attirail d'escalade. Il se posta prêt d'un mur, grillant un cigare, attendant que Klaine, la grosse brute, lance l'Opération Porcinet. Oui drôle de nom de code mais cela avait fait marrer le voleur.

Pendant que Joe prenait place, Klaine Brarbis lui commença son numéro. Un sandwich dans la main il avança vers la grande grille de la propriété. Faisant mine d'admirer la grosse baraque et son jardin avec des yeux de merlan frit, il marchait droit vers l'un des gardes et lui rentra dedans et en fit tomber son sandwich par terre. Le garde grogna, Klaine aussi et il commença la comédie qui était peut être en fait réel, le coup de sandwich tombé n'était pas prévu dans le scenario d'origine. L'horloge sonnait quinze heure trente. Cobra commençait à déballer son attirail de l'autre coté de l'immeuble. Opération Porcinet go! Klaine débutait l'embrouille avec le garde, bientôt un deuxième se pointa.

_ Tu vas me rembourser mon jambon beurre ketchup toi!
_ Hey mec! T'avais qu'à regarder ou tu allais!
_ Et toi tu fais le pilier de déco ici? Donnes moi un billet et j’oublie tout.
_ Passes ton chemin le nigaud!
_ Harry, fais le dégager si le patron nous voit il va nous foutre de garde à l’entrepôt la nuit et je veux pas.
_ Toi! Tu dégages!!


Klaine venait de foutre un grand revers dans la face du deuxième garde qui venait d'arriver, il allant rebondir contre l'un des montants de la grille qui se plia sous le choc. Le premier garde, Harry donna un coup de poing dans le vendre du colosse qui ne broncha pas et choppa le garde par le colback pour le passer au dessus de ses épaules et le balança dans la cours comme si le type avait été un fétu de paille.

_ Je veux mon pognon! Remboursez-moi!

Quatre autres gardes se pointèrent et le combat s'engagea... Cobra de son coté avait réussi à attacher un grappin sur l'une des cheminées de l'arrière du toit du bâtiment et maintenant il grimpait le long du mur grisâtre et crasseux à l'aide de la corde attaché au bout du grappin. Il était arrivait à mi chemin lorsqu'il entendit du bruit, il stoppa son ascension puis la reprit en se dépêchant. Arrivé sur le toit, il se remonta à toute allure la corde qui touchait le sol vingt mètres plus bas. Et il fit bien car un homme venait de sortir par la porte des employés. Il souffla. Une fois l'homme partit, il attaché solidement la corde à la cheminée et descendit d'un étage pour se retrouver devant une fenêtre d'une chambre de bonne. Sortant un tournevis et une lamelle de fer, il fit pivot sur l'axe de la fenêtre  passa la lamelle pour réussir à déboiter la tige de fermeture. Ouvrant la fenêtre il s'y engouffra pour rentrer dans la petite chambre sobre. Etape deux de l'Opération Porcinet terminée.
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    Yago, de son côté, est toujours caché à l'intérieur de l'entrepôt, entre deux caisses. Apeuré. Tremblant, après avoir entendu la conversation escargophonique du soldat. Le piaf s'est mis lui même dans le pétrin, loin de penser qu'une situation aussi tordue soit présente sur l'île. Il n'attend qu'une chose ; l'occasion de sortir d'ici. En effet, la conciliabule, mettant en valeur le terrible Don Caramana, a eu pour effet d'imposer une crainte dans l'esprit faible de l'animal. Don Caramana. Un homme fourbe. Mauvaisement réputé. Ce bonhomme soudoie l'autorité présente sur l'île. Yago en a pris conscience/
    De peur, il recule. Un pas. Deux pas. Et trébuche malencontreusement, causant un léger bruit provoqué par sa patte en bois qui s'est cognée sur l'une des caisses qui l'entoure. Erreur fatale. Ils l'ont remarqué. Ils se lèvent sereinement. Les yeux bourrés de malices, de sadismes, en regardant le perroquet. Contrairement aux yeux de Yago, qui reflètent uniquement de la peur. Paniquant, il déploie ses ailes, et virevolte dans tous les sens, échappant aux mains crapuleuses de ses agresseurs. Yago, en panique, fait valdinguer tous les bouteilles de vins sur la table, posées tels des buildings. Le liquide rouge sang s'étale partout sur le support. Les cartes sont trempées. Les bouteilles d'une nuance verdâtre, une par une, roulent et se brisent sur le sol lourdement bétonné. Chanceux, il crève l’œil d'un soldat avec sa patte. Ce dernier, hurlant et courant avec une main sur le visage, ouvre rapidement la porte et quitte alors la pièce sans plus tardé. Une lueur d'espoir. L'oiseau rougeâtre fait de même, narguant ses agresseurs. Fier de lui, se vantant de son exploit.


–Yago : Yago est le meilleur ! Vous ne m'atteindrez jamais !! Kyakyaaaa !!
–Soldat : Putain de piaaaf !!!! J'peux facilement le toucher avec mon fusil à cette distance !


    Le marin sournois sort vivement un pistolet à silex, préalablement chargé, plaçant l'oiseau dans sa ligne de mire. Une main étrangère vient cependant baisser brièvement le canon. Une main vêtue d'un long gant noir en cuire ; celle de Magnus, qui, au passage, coince entre ses dents une boulette de riz. Il l'avale, avant de s'adresser calmement au soldat.


–Magnus : J'reconnais qu'il peut être chiant comme camarade, mais je n'tiens pas à le voir clamser. Alors soit, on enterre la hache et on discute un peu, soit j'vous fait bouffer la hache, à toi et à tes p'tits copains. Make your choice !
–Soldat : Ok écoutes moi bien... C'est la deuxième fois que tu viens nous interrompre. J'vais juste t'éliminer, avant ce maudit perroquet. Il sait trop d'choses.


    Il pointe fièrement son jouet sur le front de Magnus, esquissant un sourire de vilain-méchant-pas-beau. Sereinement. Zen. Magnus demeure indifférent, fixant les yeux du soldat répugnant face à lui.


–Soldat : Fais tes prières !!


    D'un geste brusque et rapide de la main, Kingsley s'agrippe fortement à sa poignée armée, avant de le plier. Instinctivement, sans le vouloir, torturé par la douleur, l'adversaire se met à genoux.


–Magnus : Tu blablates trop. Si t'as l'intention de tuer, alors fais le sans jacter inutilement !
–Soldat : Aaarggh !!! Ma main ! Tu vas la briser !! Mais qu'est-ce que vous foutez tous à me regarder ?! Attaquez-le !!


    BIM BAM BOUM ! Petit moment rapide et censuré, ayant juste comme accompagnement le son provoqué par les coups, certainement très douloureux, du jeune et fougueux Kingsley. Il laisse ainsi la dizaines de soldats, couverts de bleus et de blessures, entassés les uns sur les autres comme un vulgaire tas d’excréments. Yago, ayant assisté à la scène depuis les cieux, revient vivement se poser sur la tête de Magnus. Le jeune vagabond, assis les jambes croisées, sur la dune de corps humain agonisant, qu'il a bâti de ses poings.


–Yago : Crétin ! T'as osé me forcer à rester dans cet enfer !
–Magnus : Rhoo... ça va, tu t'en es sorti. Alors, t'as appris des choses ?


- Petite ellipse -

–Magnus : Ow, c'est intéressant ça ! Alors donc, ces soldats ont été soudoyé par Don Calamar. La dernière fois qu'on l'a croisé, c'était y'a bien longtemps, dans un endroit où régnaient des matchs clandestins. Sa carrière de mafioso est devenue sérieuse s'il est vraiment capable d’appâter des soldats de la marine. Et en plus tu dis qu'un des sièges de ce mafieux se trouve dans l'quartier aisé d'la ville, hein ? Ce n'est qu'une intuition masculine, mais j'crois savoir déjà où se trouve la demeure. On est passé devant c'matin. J'me demande c'qu'il peut bien avoir là bas. Bon, on a qu'à y aller pour voir !
–Yago : Ah non non non non non !!
–Magnus : Mais c'est étrange. Je n'aurais jamais imaginé rencontrer des combattants de la marine, aussi... faible.
–Yago : Il ne m'écoute plus...



    Accompagné de son fifèle volatile, le voilà enfin devant la fameuse demeure qui cacherait un regroupement appartenant à la famille truande de Don Caramana. Face à lui, une gigantesque grille en fer, complètement pliée. Un jardin plus ou moins luxuriant, abritant quelques arbres fruitiers. Des traces de bagarres un peu partout. Des vases, et mêmes quelques nains de jardins sont en milles morceaux, éparpillés sur l'herbe verdâtre.


–Magnus : Quand on est passé c'matin, ce n'était pas tout à fait comme ça... nan, j'crois pas.





Dernière édition par Kingsley Magnus le Ven 8 Nov 2013 - 19:15, édité 1 fois
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Joe avançait au dernier étage, étage construit dans les combles de la grande bâtisse, il cherchait pour le moment l'escalier pour lui permettre de se rendre à l'étage inférieur. Après être rentré dans des chambres ou des remises plusieurs fois, il le trouva et l'emprunta. Descendant l'escalier, il trouva dans ce dernier une petite meurtrière qui donnait sur la cour de devant. Il ne put que sourire de voir son plan marcher. Klaine le gros lourdaud surpuissant avait réussi à attirer toute la garde de la grande maison et il distribuait des bourre-pifs comme les petits pains que multipliait le prophète barbu qui termina sa vie accroché sur une croix. Maintenant qu'il était au cinquième étage il devait se rendre au quatrième. L'étage semblait vide, le voleur avançait à pas de chat pour faire le moindre bruit possible. Un sifflement, oui il entendit un sifflement, quelqu'un sifflotait un petit air de musique, une petite ballade populaire qui parlait d'un homme à cheval qui rencontrait une jolie rousse, jolie rousse qu'il voulait emmenait dans sa cabane en haut d'une colline. Joe sourit d'entendre ce petit air, et continua sa marche, il devait passer devant la porte d'où venait le sifflotement. Il avançait pas à pas, doucement mais l'homme avait décidé de sortir de la pièce. Que faire? Le mettre hors d'état de nuire.

_ Que faites v...

Le grand type tout maigre et chauve n'eut pas le temps d'en dire plus, le poing gauche de Joe venait de lui frapper le crane, l'envoya au tapis en un coup. L'homme était KO après la praline de Cobra. Il le traina dans la pièce d'où il venait et alla l'installer dans le placard qui trainait contre l'un des murs de la petite pièce au vieux papier peint défraichi.

_ Désolé vieux.

Il repartit pour atteindre ensuite l'escalier vers le quatrième étage. Il le descendit, encore une meurtrière qui donnait sur le devant de la propriété. Klaine amassé les victoires à voir le nombre de garde étendu au sol. Il avait en face de lui maintenant deux grands types tout aussi musclé et grand que lui. Joe se demandait si le balourd allait avoir le dessus sur les deux gars. Il se détourna de la fenêtre et finit de descendre pour être finalement au quatrième étage. Maintenant il devait trouvé l'ancien bureau. Il entendait qu'il n'était pas seul à cet étage. Il prit son couteau qui était attaché à l'arrière de sa ceinture, si quelqu'un venait à le faire chier, il le planterait tout naturellement, il n'allait pas cracher sur son demi million que Carmona lui avait proposé pour cette mission. Toujours en marchant avec ses pattes de velours, il traversa le couloir qui l'emmena à un deuxième. Merde un garde! Il plonge dessus avant qu'il ne dégaine son flingue. Il plaqua sa main gauche sur la bouche du type alors qu'il enfonçait sa lame dans l'épaule gauche du garde. Puis il termina par un bon vieux coup de boule sorti de derrière les fagots qui l'envoya dans l'inconscience. Le mec pissait le sang mais Joe ne pouvait pas s'occuper de lui, il n'avait qu'à pas être la après tout, c'était les risques du métier. Il finit de traverser le couloir et trouva le bureau recherché.

Un grand bureau d'ébène avec des gravures sur les cotés, des bibliothèques remplies de livres à la couverture de cuir valant bien une main, des étagères avec des objets de collection et un mur avec une dizaine de toile de peinture. Joe savait laquelle il devait prendre, elle portait le nom de "Coucher de Razaltan", une vieille croute qui payait pas de mine, il se demandait même si Don Carmona se foutait pas de lui la... Elle était moche, on aurait dit un truc fait par un papy en retraite à la mer qui chaque soir repeignait la même vue jour après jour (image). Joe décrocha la toile, fit sauter le cadre et la retira pour l'enrouler (image). Il regarda ensuite une autre toile et fit pareil. Deux pour le prix d'une? Plutôt un lot de consolation si cela finissait mal. Il plaça les toiles dans le rouleau qu'il possédait dans sa sacoche et prit la direction de la sortie. Il recula ensuite pour regarder ce qu'il se passait dans la cour. Klaine avait du mal avec les deux grosses brutes, il arriva à en foutre une à terre, il en restait une qui avait la gueule en sang mais Klaine était dans le même état... Bordel que faire? Se barrer comme un sale fils de prostitué ou bien venir en aide à la personne qu'il avait employé... Dilemme... Mais Joe avait bon coeur et il n’abandonnait pas les siens. Il aurait pu courir pour descendre les étages un à un mais l'homme aux boucles d'or était un sanguin et c'est par la fenêtre qu'il explosa en sautant qu'il décida de passer. Un saut de dix mètres ce n'était pas grand chose pour lui, il toucha le sol dans un bruit sourd accompagné des petits bruits du verre qui s'éclatait parterre. Il se mit à rire et fit un pas en avant, deux grosses traces de pas avait marqué fortement le sol. Il se dirigeait d'un pas sûr vers Klaine et l'autre gros gars.

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    Magnus se contente de suivre les bruits qu'il entend, marchant lentement dans ce grand jardin. Des sons généralement produits par une bonne bastonnade, tel le tohu-bohu qu'on pourrait entendre durant le nouvel an chinois. Plus il avance, plus il fait la rencontre de quelques personnes salement amochées qu'on ne pourrait même plus identifier.

–Yago : Ça sent l'embrouille à plein bec ! Ne restons pas iciii !!

    Magnus s'agenouille près d'une victime, plus ou moins consciente. Vêtue d'un costume noir ébène assez classe tâché de sang, reflétant son appartenance à une organisation mafioso. Ses yeux ; guère visibles, enflés. Le bougre dévisagé au sol, fixe alors le jeune vagabond qui se tient face à lui, pensant qu'il est venu en renfort, envoyé par Don Caramana.

–Homme : Il... Le gros baraqué... Il nous a balayé si facilement. Tu es venu de la part du boss, c'est ça ?
–Magnus : Parce que tu peux me voir avec tes yeux comme ça ?! Mais j'suis désolé vieux, j'suis venu pour moi-même !
–Homme : Un... civil ?
–Magnus : Ouai, à quelques détails près.
–Homme : Alors... tu peux passer ton chemin, si tu n'veux pas être impliqué dans les affaires de Don Caramana.
–Magnus : Résume moi la situation, ou si non... j'vais te chatouiller !
–Homme : Nan, nan ! Pas les chatouilles ! Hahahaaa !! Arrêtes ! Hahahaa !

- Petite ellipse -
–Magnus : Tu vois, ce n'était pas si difficile de se lâcher un peu. Tu vas voir, tu iras bientôt mieux ! Merci pour les informations.
–Yago : Tu vas faire quoi Magnus ?
–Magnus : C'pas mes affaires. Une effraction ? Une attaque ? Un vol ? Tous ces trucs malhonnêtes contre des gens malhonnêtes ? Y'a un certain équilibre. Mais j'veux voir, le mec qui a mis K.O tous ces gardes.
–Yago : Bon bah moi j'y vais ! Je décolle de là !

    Il n'a pas fallu attendre longtemps, pour se retrouver face à l'individu qui les a tous mis dans cet état. L'information lui semble un peu erronée, puisque qu'une autre personne est à ses côté ; un blondinet.


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Joe se tenait à coté de Klaine, la brute avait la gueule ravagé par les coups qu'il venait de se prendre. Il fallait dire que l'autre monstre en face de lui faisait encore plus peur que Klaine, un bon ours des montagnes avec des paluches grosses comme des gaufriers. Une saloperie de lutteur, voila ce que Cobra avait en face de lui et au final il n'en avait pas peur. Toujours confiant, toujours trop confiant même... Le voleur s'alluma un nouveau cigare qu'il venait de prendre dans sa poche, tirant une bouffée il en lâcha une longue volute bleue.

_ T'as fait du bon boulot mon gars, je t'en remercie fortement. Maintenant on peux partir, ça sera l'heure de l'apéro quand on sera au bercail, héhé.

Il tapota l'épaule du colosse et fit mine de partir, sachant pertinemment que l'autre géant n'allait pas les laisser partir si facilement. C'est la qu'il vit Magnus, l'homme avait un look atypique, enfin surtout au milieu des costumes noirs en sang au sol et surtout il avait un perroquet qui braillait comme une grand-mère sourde. Joe lui fit un clin d'oeil.

_ Fan de spectacle?

La grosse brute lacha une sorte de grognement pour que Gillian reporte son attention sur lui. Il fit un pas en avant en faisant craquer ses phalanges. Il en apposait, c'était sur mais Joe avait toujours son sourire accroché à son visage. La douleur et la mort en lui faisait pas peur, il les avait côtoyés trop souvent dans le passé.

_ Qui t'es tooaaa? T'es un pote à ce gaillaaaard?
_ Si on veut. C'est mon employé et qui oses lui foutre des mandales devra en recevoir de ma part. Sinon tu peux m'appeler Cobra mon gros pataud.
_ Groaaaa! Cobraaaa! J'ai déjààà entendu ce nom! Dans tous les caaas, j'peux paaas vous laisser paaartir!

Spoiler:

Le dernier gars debout, qui avait juste le pif en sang s'élança vers Joe pour tenter de le chopper avec ses grosses paluches, Joe n'eut qu'à sauter pour passer outre l'action du grand gars et en prime passer derrière lui en un bond. Reprenant appui sur ses jambes, il lança son pied en avant pour lui coller sa semelle au cul et faire basculer le type en avant. Il se rattrapa en posant un genou à terre et plongea à nouveau sur Joe qui para le premier coup de poing, le deuxième mais se mangea le troisième sur la joue droite. Il se lança tomber en arrière, pour mieux rebondir après une roulade et vint coller son poing droit dans la gueule de son adversaire puis son genou dans le bide et enfin un magnifique uppercut de son bras gauche. Un bruit caractéristique se fit entendre celui des os se brisant sans le coup du métal. En effet le bras gauche de Joe n'était autre que sa chère prothèse et cette dernière venait de réduire le pif du colosse en purée pour bébé de six mois. Le gaillard s'écroula alors au sol, inconscient. Klaine semblait vouloir lui aussi tourner de l'oeil, après tout l'homme avait mis KO une trentaine de mecs à lui tout seul juste avant.

_ Penses à l'apéro mec! L'a-pé-ro!

Joe se demandait si Klaine n'avait pas un traumatisme cranien avec les gnons qu'il avait bouffé, s'endormir pouvait le plonger dans le coma et Joe ne voulait pas de cela, il ne voulait pas être la cause d'une telle situation pour la personne qui l'avait aidé dans son vol. Il se tourna alors vers l'inconnu qui avait perdu son perroquet tout en soutenant le colosse brun tout amoché.

_ Ami? Ennemi? Simple curieux? Ca te tente de m'aider à le sortir de là?




Dernière édition par Joe Gillian le Mer 13 Nov 2013 - 9:48, édité 1 fois
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    La situation s'envenime de plus en plus. Que devrait faire Magnus ? Il n'en sait rien. Il se contente alors de réfléchir, au milieu des corps agonisants au sol. Aider les voleurs ? Ou aider les volés sachant qu'ils ne sont pas saints ? Son cerveau surchauffe que son visage en devient rouge. Des veines apparaissent au coin de ses tempes, tel un chemin qui se traçait sur son visage. Il reprend son souffle calmement.
    C'est soudainement que le colosse, semblable à un catcheur dans un costume en latex, se rue vers lui. Il a peut être pensé que Magnus était la cible la plus facile, puisqu’il semblait distrait, la garde baissée. Une simple roulade suffit à éviter la brute. Il se relève rapidement, décidé à mettre ce bulldozer hors état de nuire.


–Joe : Ow ! Tu vas nous aider finalement ?
–Magnus : Ce n'est pas c'que tu crois. J'dois juste m'occuper de lui, pour éclaircir un peu une affaire.
–Joe : Klaine ! Pars devant. J'te rejoins dans quelques minutes.


     Joe, usant de son jeu de jambes parfait, se déplace autour de l'adversaire, se plaçant ainsi dans son dos. Le baraqué est pris en sandwich. Il semble avoir du muscles à la place du cerveau, quand on le voit. Il regarde face à lui ; Magnus. Il regarde en arrière ; Joe. Mais le gros catcheur semble gardé son sang-froid, n'ayant peur de rien, ni même dans la merde dans laquelle il se trouve.


–Magnus : Tu sais, euuh... Corbac ?
–Joe : C'est Cobra ! Mais appelle moi Joe si tu veux.
–Magnus : Oui, Joe. Tu sais, tu pouvais me le laisser et partir avec ton pote, tranquillement.
–Joe : Bwof. J'vais m'assurer que personne ne sera apte à nous poursuivre.
–Magnus : Je vois... Puisque c'est ainsi, allons-y !
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Spoiler:

Ils n'étaient pas deux mais trois catcheurs en fait, le dernier avait surement dû se terrer quelque part ou devait agir dans l'ombre mais il était là désormais, grognant contre Joe et l'inconnu bien aimable. Joe regarda l'inconnu et lui sourit.

_ Et toi c'est quoi ton nom?
_ Moi, c'est Kingsley.
_ Ok, Kingsley. Bon y'a un troisième ours grognon à calmer, tu veux m'aider?


Allant sur l'affirmative, Joe se positionna en avant, le grand mec chargeant comme un bélier. Un bon sur le coté et Cobra l'évite mais le mec continue son coup de butoir pour vouloir s’empiler la tronche de Kingsley. Joe ne regarde même pas si le grand type qui devait bien mesurer trois mètres avait réussi son coup sur le chevelu qu'il retire déjà sa prothèse de son bras gauche pour libérer à nouveau le Deltagun. Il pointe son calibre sur le luchador et balance sa boulette qui va alors se figer dans la carne du dos de la cible. Ce dernier grogne tel un ogre et se retourne violemment. Son masque lui cache son visage mais Cobra voit bien son regard enragé et son rictus de colère sur sa bouche. Il charge à nouveau et bondit sur Joe, ses deux pieds qui devait avoir une pointure de soixante-cinq au minimum rentrent en contact avec la gueule de Gillian qui file droit dans la porte d'entrée de la bâtisse et l’explose au passage, créant des dizaines d'échardes grandes comme des bras qui vont se planter dans l'herbe après le chemin de gravier. L'ours se retourne une nouvelle fois sur Kingsley et fonce sur lui pour enchainer différents coups de poing. Pendant ce temps la, Joe se relève. Il essuie le sang qui coule de son nez. Un vertige! Il tombe à genou sur le sol de marbre blanc puis se reprend sa posture debout. Il s'accoude à l'une des colonnes de marbre noir pour reprendre ses esprits. Il choppe un énième cigare dans sa poche, le pauvre est tout tordu, il le redresse en pestant contre ce dernier garde bien emmerdant. Il prend son briquet et l'allume, il en tire une longue bouffée qu'il recrache après l'avoir retenu en lui un bon moment. Il reprend sa marche tranquille de sa démarche nonchalante de baroudeur, il passe la porte et voit Kingsley entrain de se battre avec le type. Il l’interpelle.

_ Heeeyy! Le mec au masque! C'est quoi ton nom? J'aime bien savoir à qui j'vais foutre une raclée.

L'ours grognon au masque rouge lâche un moment Kingsley pour regarder Joe. Il pouffe grassement avant de répondre.

_ Hahaha tu me fais bien rire petit homme blond, me foutre une raclée à moi? Pour ta gouverne je suis Santo Caras et je...
_ Mouep! Ca me dit rien, on va quand même t'éclater la gueule!

Joe tend son canon en direction de Santo et tire pour viser l'épaule gauche du type, une position assez haute pour que Kingsley ne se prenne pas une balle perdu. A peine tiré, déjà parti en courant. Il renfile son bras mécanique sur son arme et en quatre bonds, trois foulées il a rejoint le lutteur et Kingsley. Il lance son poing droit vers le sternum de Santo puis lui décolle la mâchoire avec un uppercut gauche au bon gout métallique pour finir par un coup de pied sauté retourné au niveau du bas ventre, la brute recule sous le choc et alors Kingsley finit le travail en lui bottant royalement le cul. Il aurait pu en finir la mais alors que le catcheur tombait inconscient, Joe sortit le Deltagun pour lui coller une dernière balle dans la panse.

_ Si c'est un vainqueur, il luttera pour vivre.

Joe avait pris un air grave pendant quelques secondes, il le perdit lorsqu'il prit une latte de son havane pour reprendre d'un ton plus jovial. Il allait vers le chevelu et lui claqua l'épaule de sa main droite.

_ Bien joué mon gars, je t'en dois une.


Puis Kingsley alla s'affairer à ses occupations et Joe lui quitta alors les lieux de son larcin...

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