Je suis la justice vous comprenez ?!

Un groupe de marine est partie. Celui-ci comporte les deux alliés de l’ange. Clotho le jeune aux grandes ambitions et Jormungard le preux géant. Sans ses précieux amis, Ivan risque d’avoir quelques problèmes... De nouveau seul dans ce monde cruel qui ne pardonne rien, l’handicapé est surveillé de très proche. Il n’a pas la permission de partir. Des rapports l’accusent de nombreuses choses alors ce brave petit doit livrer encore un face à face avec le commandant de la base, mais cette fois c’est une commandante. Une certaine Sissy qui vient du QG de west Blue. Alors c’est avec sa blessure au ventre que le justicier à roulette se déplace. Son moyen de déplacement est une aubaine, sans cela il serait cloué au lit. Ne pouvant monter les escaliers, il attend la patronne qui, d’après les informations et parti dans une aile.

Comme un espion, Ivan guette le retour de celle qui lui permettra certaines choses ou non. Le dialogue est des plus importants pour notre homme. A la fin de cela, il aurra soit plus de puissance, soit une neutralité ou la pire chose qui puisse le arrivée, un ennemi. Car s’il devient un ennemi, même s’il trouve un moyen de s’enfuir, une prime viendra lui causer pas mal de problèmes. Or notre justicier fait de son possible pour ne pas avoir de prime. En tout cas il essaiera de ne pas en avoir jusqu’à ce qu’il termine son plan de west blue.

Des pas… Elle approche. Toujours avec son tissu sur la tête, le révolutionnaire interpelle Sissy avec sa douce voix d’ange.

-Commandante. Les choses ne peuvent rester ainsi. Cela fait quelques jours que je tente de vous joindre. Nous devons discuter… Et de cette discussion sera lié le sort de l’ile.

La charmante Sissy s’arrête. La situation est assez drôle, l’ange qui a un visage loin de ce qu’il prétend être face à une femme qui possède un visage d’ange… En tout cas ils sont rapidement seul à seul. L’ange ne peut pas espérer mieux. Il a beaucoup à dire, et ne sait pas par où commencer. Il lui faut quelque instant de réflexion. L’ange peut très bien commencer sur les rumeurs qui circulent sur sa personne et le fait d’être comme enfermer dans cette base, mais il n’en fera rien. Commencer ainsi risque de donner une mauvaise image. Une personne qui pense en premier lieu a soit et non à autrui. Hors notre justicier n’est pas comme ça alors ses premiers mots n’ont rien à voir avec lui.

-Il y a eu pas mal de mouvement depuis votre arrivée. J’aimerais savoir si vous avez pu sauver le lieutenant-colonel Matheson ? Après tout, le carnet où sont notés tous les poissons qu’il a ingurgités vous a été remis par le sergent Clotho. C’est la raison de ma venue sur Las camp. Je voulais sauver le bon. J’espère que tout ce que j’ai fait n’a pas été vain.

-Le colonel Matheson n'est plus colonel. Mais il est en vie et les médecins semblent optimistes.

Même sans fruit du démon,  on a tendance à croire aux paroles de l’ange. L’atmosphère qui se dégage de celui-ci déborde de sérénité. Il est calme et apaisé. C’est la fin de la première bataille qu’il a déclenchée. Le constat de tout ceci n’est peut-être pas si amer que ça. Enfin le temps nous le dira.

-Puis je me demande où se trouve le traitre Mogaba. La seule chose que j’ai entendue c’est que le lieutenant Jormungard a vaincu. Mais rien sur le corrompu. Est-il mort ou bien enfermé ? Peut-être encore un autre scénario que celui-ci ? En tout cas cela n’intrigue je dois dire.

Connaissant le grade de son interlocutrice, il est fort probable qu’elle connaisse les pouvoirs du diminué physiquement. Adaptera-t-elle son langage sur le long du dialogue ou parlera- t-elle sans la moindre retenue ?

-Mogaba est en fuite. Il pourrait être mort de ses blessures, mais c'est peu probable.

La vérité, rien que la vérité. Toute nue et sans aucune dissimulation. Qu'elle ignore ou pas le pouvoir de ton fruit elle réponde franchement, et pèse avec soin ses paroles.

L'ange est songeur. Si Mogaba est en fuite, alors la victoire n'est pas totale. Un retour est fort probable. Il est préférable d'en finir pendant qu'il est encore temps.

-Vous allez le traquer? Vous savez... Il est fort probable qu'il se trouve dans le secteur huit avec tous ses hommes.

-Non, il a quitté Las Camp. Il ne peut pas se cacher ici.

-D'où vous vient une telle information ?

-D'où pourrait’elle venir ? Je dis ce que je sais.

Il est vrai que la commandante coopère assez bien pour le moment. L'handicapé espère que la tension ne montera pas entre les deux êtres.

-Avez-vous des projets pour l'ile? Comment comptez-vous faire régner la paix ici ?

-Las Camp n'a pas besoin de paix, elle a besoin d'ordre. Jusqu'a nouvel ordre l'ile est sous contrôle militaire et j'en suis le gouverneur.

Face à la plus haute gradée. La représentante de la marine en ces lieux. Il ne pouvait pas mieux espérer. Il peut commencer sa négociation.

-N'a pas besoin de paix? Qui êtes-vous pour refuser la paix à une île? Vous êtes de la marine non ? La marine doit répandre la paix? Si vous êtes incapable de le faire, je le ferais. Vous savez. J'ai parcouru cette île. L'ordre seul ne changera pas les lieux. Il faut réconcilier ses habitants avec la justice. L'ordre associé à la justice, et la paix naitra, vous n'êtes pas d'accord ?

-La plupart des habitants de Las Camp sont des criminels, les autres des moutons. Quand les premiers seront à leur place, les autres continueront de se plaindre. Mais ce n'est pas très important.

-Si cette île est aussi pourrie que vous le dites, pourquoi des braves soldats de la marine risquent leur vie ici? Pourquoi ne pas abandonner l'ile? Je pense que les hommes vivent comme ça parce qu'ils ne connaissent que ça. Ensemble, nous pouvons leur faire découvrir un autre aspect de la vie. Ensemble nous pourrons changer cette île.

-Le rôle de la marine est de veiller à la paix du Gouvernement mondial, et d'en protéger ses habitants. Ce que je pense d'eux n'a pas d'importance. Je fais mon devoir.

-Pour moi, ce que vous pensez à énormément d'importance. Vous n'êtes pas un simple mouton. Vous devez être une personne d'importante avec vos propres idées. Suivre un mouvement n'est jamais bon. Comme tous les moutons de cette île. Ils suivent des hors la loi. Vous devez avoir vos propres idées. C'est en combattant pour ses propres idéaux que l'on peut arriver à quelque chose.

Elle ne répond pas, continuant à te regarder sans ciller d'un air mi-perplexe mi-interrogateur.

-C'est tout ce que vous vouliez me dire ?

-Vous êtes plus froide que je ne le pensais... Mais dites moi, suis-je libre de partir de cette base ?

-Vous ne l'étiez pas quand vous êtes venus me voir, pourquoi le seriez-vous maintenant ?

-Pourtant, les soldats me surveillent et m'empêchent de sortir. Après tout c'est compréhensible.

-Si vous comprenez les raisons de votre cloisonnement, pourquoi ne pas me donner celles qui d'après vous devraient me pousser à vous laissez sortir ?

-Forgé vous votre propre opinion ! Il hausse légèrement la voix pour la bousculer. Je suis l'ange du jugement. Les rumeurs qui circulent ont dû atteindre vos oreilles. Alors écouter attentivement mes paroles. Je ne tolère pas les injustices. Je suis née pour changer ce monde. Je dois changer ce monde et je le changerais. Aujourd’hui vous avez l’occasion de m’arrêter et c’est probablement la première et dernière occasion que vous aurez.

L’ange retire le tissu qu’il a sur la tête et regard avec détermination Sissy. Elle veut jouer la femme froide, alors Ivan va la pousser à réfléchir et à utiliser ses sentiments. La partie calcinée est sous les projecteurs mais elle ne doit probablement pas toucher la commandante.

-Je ne peux mentir. Alors voici la vérité. J’ai bien l’intention de libérer des esclaves. Des êtres humains qui ne sont point des moutons mais qui doivent obéir au doigt et à l’œil tout simplement parce qu’ils sont née aux mauvais endroits, au mauvais moment. Alors c’est ça la justice que vous défendez ? Vous pouvez parier sur moi ou choisir de m’enfermer. Je tiens quand même à vous dire que la marine a tué mon père et pourtant je suis venue ici pour sauver un marine tout simplement parce que j’estime que c’est un être bon. Seules les mauvaises personnes subiront mon châtiment. Mogaba en a fait les frais et a perdu son titre.

Un léger temps d’arrêt, il coiffe ses cheveux en arrière. Il avale sa salive car il sait que ce qu’il fait est risqué. Mais il ne ploiera plus. Il offre une chance à la marine de las camp. Après ça, il ne comptera sur personne. Il tend sa main.

- Rejoignez-moi dans la lutte. Combattons ensemble les injustices de ce monde. Je n’offre ma main qu’une fois. Ensuite, la marine de las camp sera jugée à son tour. Je jugerais ce monde. Crois-moi. Je n’ai peur de personne en ce monde. Je sais ce que j’ai à faire et je le ferai. Alors que dite-vous ? Le gouvernement m’arrêterait immédiatement. Mais vous, que dite vous ?!

Un léger silence avant qu’Ivan insiste.

Ivan est légèrement surpris pars toutes ces informations qui défile, mais il finit par sourire. Il répond toujours calmement tout en retirant sa main.

-Enfin des émotions. Ça s’appelle la colère. Et si tu veux tout savoir. J’avais l’intention de sauver le lieutenant-colonel Matheson. Ensuite, l’argent je devais soit la prendre soit mourir. Puis j’ai mené mon enquête et j’ai finalement conclu que ce Mogaba n’est qu’un traitre. Alors je pouvais protéger mes arrières tout en rependant la justice. Ensuite, j’ai conclu un marché avec la truande pour pouvoir récupérer un médecin et venir soigner le bon. Donc tu as des informations, mais des demi-vérités sont des mensonges complets. Car je ne combats pas le mal part le mal… Je suis loin de ça. Pour commencer, je n’ai jamais tué et je ne tuerai jamais. Les mauvaises personnes sont jugées et enfermées. Voilà comment je procède.

Ensuite.

Il marque un temps d’arrêt et place sa main devant le visage.

-Je ne tolère pas que l’on critique mon père. Comme vous l’avez dit précédemment vous n’êtes qu’un mouton. Alors ce n’est pas un mouton qui comprendra le noble combat de mon père. Vous n’êtes qu’un pion. Je n’ai que faire d’une personne comme vous. Vous êtes bonne qu’à appliquer les lois. Cela dit je respect ça. Vous combattez pour ce que vous croyez juste… Enfin il semblerait. Je n’ai plus rien à vous dire. Bonne journée.

Ivan remet son tissu sur la tête et tourne sa chaise, direction la sortie.

Le brave jeune homme tente de convaincre l’implacable commandante mais peu importe ses paroles la décision ne change pas. L’ange est conduit dans une cellule qu’il connait assez bien. C’était dans ces locaux qu’il attendait le moment de sa décapitation. Les choses sont légèrement différentes aujourd’hui. Personne ne tentera de lui couper la tête, sauf peut-être Hatyla qui se trouve dans une autre cage et qui ne peut s’empêcher de rire.

-Personne veut ton monde à gerber. Même la marine te crache dessus. HA HA HA HA.

Le problème c’est qu’Ivan est légèrement déboussolé depuis l’affrontement. Tué ou ne pas tué ? S’il était capable de tué, Mogaba ne serait déjà plus de ce monde. Mais à cause de cette gentillesse mal placée, le monde va encore souffrir. Sa gentillesse, sa volonté de vouloir aider la conduit dans de beau, gros problème. La rage qu’il a n’est pas qualifiable. Il s’en veut de ne pas avoir fait assez, il s’en veut pour chaque erreur qu’il a commise. Alors qu’il passe proche de la cage de la bête, il tape fort les barreaux, du poing. La vibration ne calme pas la bête, celui-ci continue de parler. Ivan a besoin d’extérioriser sinon il va exploser. Il doit trouver un moyen, quelque chose qui lui permet de cracher tout ce qu’il a sur le cœur. Il doit trouver le moyen de rester zen et irréprochable.

-Puis-je avoir une feuille, une plume et de l’encre s’il vous plait ? Je dois écrire.

Le garde l’enferme dans un premier temps dans sa cellule et lui dit qu’il verra ce qu’il peut faire. Il disparait et laisse l’handicapé perdu dans ses pensées.  Les paroles qu’il a sorties depuis quelque temps. Les choses qu’il fait sont assez suicidaires. Il fait son constat qui est assez amer. Pourquoi n’est il pas plus attaché à la vie ? La raison est toute simple, les êtres qu’il aime ont déjà quitté ce monde depuis longtemps. Mais surtout, cela fait longtemps qu’il n’a pas reçu de remerciement de la population. Quelques minutes plus tard, le garde revient avec ce que voulait l’ange. Un remerciement chaleureux avant de commencer à écrire.

Changer les choses c'était mon but. C'est ce que j'ai cru. Je suis venu j'ai vu j'ai fait ce que j'ai pu. J'ai été jusqu'à risquer ma vie, moi qui d'ordinaire préfère assurez mes arrières, un stratège hors pair comme ses gangs planqués dans leur repère. J'ai essayé d'être juste… Peu importe si vous le croyez. J'ai essuyé des insultes, et mes yeux quelques fois. En tout cas, quelques soit le prix à payer je paierai. Sachez que je préfère mille fois crever debout que vivre à genoux. Enfin, c’est une façon de parler…

J'ai du ravaler ma fierté et négocier avec des démons. Je ne pouvais sourire et à force de vous écoutez je me suis dit que je commence à ressembler au pire d’entre eux. Alors il faut que vous sachiez qui se cache derrière le masque.

En moi y'a de l'amour mais en moi y'a de la haine. En moi y'a de la peine et il me reste un peu d'humour. En moi y'a de la tendresse, mais pas encore de brute. Dans ma bouche y'a de la sagesse mais jamais d’insultes. J'aime la paix mais j'aime aussi la résistance. Conscient que la violence est peut-être la dernière chance d'obtenir la paix. Mais j’oublie cette hypothèse et j’espère l’enterrer. Sauf que moi aussi j'ai ma part d'ombre depuis que je parcours las camp, et je suis seul face à elle, quand ma part de lumière tombe. Ma part d'ombre a peu de moral et de vertu. Ce qu'abandonne ma lumière ma part d'ombre le perpétue. Trop exposé au plaisir de la chair, ma part d'ombre pourrait éteindre ma lumière, ma part d'ombre déteste lever le drapeau blanc, si ce n'est pour t'étouffer avec et le tremper dans ton sang. Ma part d'ombre pourrait déraper, frapper, s'armer, armer, une arme à feu faire feu et la décharger. Mes ennemis ignorent de quoi elle est capable. Pour le moment elle est profonde et je suis assez stable. Je patiente face au ennemie aussi cruel qu’il soit et met ma part d'ombre en attente. Sauf que celle-ci a de quoi les faire taire. Alors j’ai commencé une lutte avec moi-même. Je résiste. Je vis avec la crainte que ma lumière se désiste. Je vis avec la crainte que le monde me pousse à bout, que je gâche tout sur un seul coup.

C'est pourquoi je dois partir, les démons de las camp auront raison de moi.  J'espérais répandre la paix, un moyen de nous libérer. Que ma lutte soit autre chose qu'une défaite anticipée. Anti-injustice, j'ai essayé de résister. J'ai eu beau semer de la paix, je n'ai récolté que des décès. J’ai donner tout ce que j'pouvais: de la sueur, des larmes et mon sang.

Pour finalement quoi ? La richesse ? La gloire ? Non je veux juste la justice…

J'ai tout fait, pour ne pas déclarer forfait.  Échouer ou réussir ? Telle est la question ? Non.. Il faut au moins tenter sa chance. Moi je dis que plus le combat est grand, plus la victoire est immense.

Je prends des risques, mais qui le fera si je me défile ? Lorsque j’aide les gens je me sens vivre. Je me fiche de savoir que d’autre me haïssent ou se moque de moi. Moi, pour que je cède il faudrait que je rends l’âme. Alors faite le si vous trouvez que je ne suis qu’un Shaytan, je vous ouvre les bras en attendant le coup de lame !

Oh ! J’oubliais presque. Parlons de moutons ! On m'a dit l'union fait la force. Mais qui fera l'union dans ce monde ou les moutons se comptent par millions ? Où est donc la morale et la raison ? En réalité ceux-ci ont déserté les lieux et se cache dans les coffres des riches qui s’enrichisse et sont inaccessible au pauvre qui s’appauvrisse. De toute façon d’où je suis je ne peut rien prendre, donc je vous laisse tout. Mais, voici un petit mot au gouvernement mondial. Qu'il se rassure, je n'ai pas fini de me battre. Oui ! Le combat continue.

J'ai tenté d'être brave, j’espère ne pas m'être trop perdu des fois. Je m’excuse si je déçois, mais parfois, j'ai du faire des choix,

Mauvais ou bons, ça ...

De toute façon…

Il y en avait un avant moi,

Il y en avait un avant lui,

Il y en avait un avant l’autre,

Après moi, qui viendra ?

Après moi, ce n'est pas fini,

Enfin j'espère, car vu le l’intelligence de ces pseudos leaders… ça me donne envie de pleurer de nouveau.

Autant être franc,

J'ai honte de ne pas être, celui que vous admirez. J’espère devenir, celui que vous espérez.

Je ne suis pas de ceux qui suivent. Je préfère prendre les devants.




Je crois que tout est dit, ou presque. Je laisse, le silence faire le reste.



Ivan De Cimitiero



PS : L’argent m’a permis de construire un orphelinat.

L’ange termine avec un sourire aux lèvres et un sentiment de soulagement. Il confie la lettre à un garde en lui demandant de la portée à Sissy sans oublier de lui dire qu’il peut aider pour l’opération sauvetage.

Le temps passe… Puis au bou d’une petite heure, des nouveaux gardes font leur apparition. Cela emmène l’ange dans une autre zone. La raison de cela ? Ils vont lui poser quelques questions et il est hors de question que les autres prisonniers entendent cette conversation. En tout cas, l’handicapé se trouve dans une salle vide. Il n’y a qu’une table et deux hommes qui ont un regard assez agressif. Ils connaissent le pouvoir de l’ange  et pour eux cela va être l’interrogatoire le plus facile de tous les temps. Quelques questions sont posées, mais toutes les réponses sont déjà connues. Il n’y a plus réellement de mystère et le dossier Ivan doit être complet. Il a un lien avec la truande et la révolution locale. Cependant il a agi pour le bien de cette île et le bien de la marine avec des méthodes assez révoltantes.

Le constat est fini et les mêmes hommes embarquent le justicier à roulette. Ils sortent du QG tandis que notre homme ne possède aucune menotte et ceux depuis le début. Un fait étrange suivi d’un second. Les gardes laissent l’handicapé dans une ruelle et part. Rien n’émane de leur bouche. Ivan a juste le temps de constaté qu’il n’est plus poussé que les marines ont disparu de son champ de vision. La fameuse Sissy a probablement reçu la lettre. Celle-ci n’a pas dû la laisser indifférente. Comme quoi, lorsqu’un homme fait son possible pour le bien de ce monde, celui-ci le lui rend toujours car oui, la justice finie toujours pars gagner. Mais trêve de bavardage ! Le soldat Clotho va tenter de libérer l’oncle de notre handicapé et c’est hors de question de le laisser seule dans cette Univers. D’un côté cette réaction le conforte dans son choix du futur bourreau. Le seul homme capable de lui hôter la vie.

Perup Perup ….

Perup Perup …


-Ici Nelly.