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Jour 1 ; Rencontre et Cravachement.


« Pulupulupuluplu ... »
«  Oui allo »
«  Oui ici Ao Nevas ton chef. »
«  Ho c'est toi, que me vaut ton appel ? »
«  Je t'appelle pour te dire que la prochaine fois que tu me tutoies, je t'arrache les deux yeux. Tu es au Cipher Pol Huit, pas dans un groupe d'anarchistes révolutionnaires. C'est clair ?
Et ne répond pas, je n'aime pas qu'on m'interrompe quand je parle. Je t'appelle parce que d’après tes formateurs tu serais le moins mauvais du lot d'aspirants de l'année. Et ce n'est pas un compliment. En fait ça veut surtout dire que tu es encore très loin d’avoir l'étoffe d'un véritable agent. Mais bon, on fait avec ce qu'on a.
Avant de venir jouer dans la cour des grands tu as encore un test a passer. Avec un des formateurs du CP8 qui, pas de bol pour toi, est justement dans le coin. Tu n'as pas droit à l’échec, réussit, ou meurs. »


Le Den Den raccroche avant même que je puisse donner une quelconque réponse. C'est plutôt une bonne nouvelle, il me reste donc plus qu'à dire bonjour à la demoiselle et mes efforts auront payés. Ils ont quand même trouvés le moyen de me donner un peu de boulot pendant des jours de repos, j'étais avant tout venu pour revoir du monde sur Tequila Wolf … ça fait si longtemps aussi. Bref j'ai bien compris ça sera pour une autre fois.

T'façon je risque de finir ça rapidement, alors à la limite je me vois bien y aller après.

Il est quand même temps de se rendre dans ce fameux hangar abandonné. Je suppose qu'il sert maintenant de lieu de transaction, de planque ou truc dans le genre. En tout cas je vois clairement de quel hangar il parle et clairement ça me fait une épine dans le pieds en moins.

L'idée c'est quand même de ne pas passer par le chantier ni par le bagne, non pas que se soit risquer mais j'me sens pas encore prêt enfaîte, on verra ça plus tard. J'ai pas d'heure de rendez-vous donc je vais prendre le temps et faire le tour. Je perds que dix petites minutes, c'est pas ça qui va me tuer !

Doucement je retrouve les quelques odeurs que je ressentais minot ici. C'est assez marrant de revoir tout ça, puis de loin j'ai quand même pas l'impression que les ponts ont beaucoup avancés. Disons que c'est déjà tout tracé aussi, on la connaîtra jamais la fin … Ha sacré Gouvernement !

Je fais donc mon petit bonhomme de chemin, fière de montrer les changements depuis ma dernière venu ici dans les rues et ruelles de Tequila Wolf. Je finis par y arrivé, le voilà fasse à moi. Un hangar d'une bonne vingtaine de mètres de hauteur pour quasiment autant de largeur. Je pousse la double porte d'entrée qui est tout autant imposante, je m'avance dans l'obscurité puis l’écho de mes pas retentit.

Les néons grésillent, clignotent, puis finissent par s'allumer totalement. Je ne suis pas seul.

Qui est-il ?... Qui est-elle !?


Dernière édition par Drago le Mer 4 Sep 2013 - 8:20, édité 4 fois

      HRP:

      Pas seul, c'est le moins qu'on puisse dire. Tu n'as pas fait un pas dans le hangar qu'un truc lourd te percute brutalement l’arrière du crane. T'envoyant tomber à genoux et les mains dans la poussiére. On a du te frapper avec une batte, ou une sorte marteau. Et ça fait mal, très mal, tu as l'impression que ton cerveau tout entier essaye de sortir de ton crane.

      Et soudain ils arrivent.

      Entrant un par un dans ton champ de vision. Un homme, puis trois, puis sept, plus ceux qui sont probablement encore derriére toi et qui ont essayés de t’assommer. Ils portent les tenues rougeâtres et les manteaux marrons des gardiens des bagnes, et agitent ostensiblement un panel d'armes variées qui ne laissent aucun doute sur leurs intentions.

      Circonspect et visiblement prêts à bondir les sept matons se répartissent lentement autour de toi. Ils ont visiblement l'habitude de combattre a plusieurs et n'ont pas l'air de vouloir faire d'erreurs. Il est clair que dés que tu bougeras tu devras tous les affronter en même temps.

      Et celui qui est surement le chef prend la parole d'un air moqueur.

      -Alors mon gars. On s'est perdu ? On cherche sa maman peu étre?

      A moins que ce ne soit une erreur ? Qu'est ce que c'est que cette embrouille ?
      Et que vas y je me bouffe le sol. Poussière qui vole directement d'en les yeux et cette embuscade qui risque de me foutre sur les nerfs. Si je compte bien ils sont septs, ouai sept lâches qui n'ont pas hésiter à m'encercler de façon à ce que je ne puisse pas m'échapper.

      Il y a quand même un truc qui me dérange, bordel Ao Novas m'a bien parlé d'une femme. Je suis tombé sur ce mec, puis ils ont tous débarqué, mais alors où telle ? Je comprends pas, est-ce qu'elle nous regarde en ce moment ? Probable, mais elle oserait pas me regarder me faire humilier quand même. Est-ce que c'est vraiment ça le Cipher Pol Huit !?

      « Alors mon gars. On s'est perdu ? On cherche sa maman peu être? »

      Ma … Maman ! Calme toi, calme toi, calme toi, calme toi ! Je peux pas !! Faut que je les déglingues ils commencent à parlé de ma mère et ils vont aller trop loin. Souffle, respire … Rappelle toi ce qu'on t'a appris jusque-là. Il faut se calmer mon petit Drago.

      « Ma maman !? Elle est surement morte ! Du coup je cherche une dame vous ne l'auriez pas vu, par hasard ? … Ho par j'ai failli oublier, le soucis c'est que je vous en ai déjà trop dis donc je vais devoir … Hahahahahaha. Vous tuer ! »

      Ils sont tous aux aguets, mais je prends rapidement mon bâton encore accroché dans mon dos. Le groupe ne flanche pas une seconde de plus et se précipite sur moi. Un contre sept, si ce n'est plus comment je dois faire … Ho est-ce que je rêve ? Pourquoi est-ce que je l'ai pas vu plus tôt ! Leur manteau je suis sur de les avoirs déjà vu. Ainsi soit-il je suis pas encore mort, je lâche mon bâton sur le sol et lève les mains en l'air. Ce qui stoppa net leur course vers moi.

      « Attendez ! Vos manteaux je l'ai reconnaitrais pour rien au monde ! N’êtes vous pas les gardiens du bagne ? »
      « Si évidemment, fait pas genre tu nous découvre tu savais très bien qu'en t'échappant on allait quand même te laisser partir ! »
      « Franchement je ne sais pas de quoi vous parlez, mais c'est moi Drago, l'enfant qui a grandi ici … Vous ne me reconnaissez pas ?! »
      « L'histoire de ce gamin ce n'est qu'une légende ! Arrête t'es bobards ! »
      « Regardez mon tatouage alors, ne fait-il pas partit de la pseudo ''légende'' ? »

      J'avais vu juste. Les multitudes d'armes tombent toutes sur le sol. Leurs mâchoires ne sont pas loin de le toucher non plus. Les yeux grands ouverts, ils mettent facilement dix secondes à ce remettre du choc. Disons qu'ils ont plus l'air gênés qu'autres choses. Content de savoir que quelques personnes me reconnaissent, ça fait toujours plaisirs. Celui qui semble être le chef de gardien s'avance en se grattant l'arrière du crâne.

      « Excusez-nous jeune homme, on vous a prit pour un de ces bagnards qui s'est échappé ce matin. Pardonnez-nous, mais … qu'est-ce que vous faites ici enfaite ? »

      « Ho je … »

      Même pas le temps de finir ma phrase que l'on entend d'autre pas dans ce hangar, mais où !? L'écho nous empêche de localiser la personne. C'est pas vrai c'est qui encore ?

        Encore une question sans réponse. Tu tournes la tête et le type en face de toi te colle soudain un grand coup de pied dans les valseuses. Sec, vicieux et rapide.

        Et pendant que tu te tords encore de douleur et de surprise mêlés il frappe encore, bim, coup de poing au visage, bam revers de main qui vient t'ouvrir la lèvre. Et tu comprends soudain que cet homme n'est pas un garde, que son uniforme est un faux et que la peur dans sa voix n'était qu'une feinte. Parce qu'il est fort, et rapide, beaucoup trop pour faire partie des surveillants du coin.

        Alors qui sont ces gens ?

        -On se fout de ton tatouage de gros dur mon gars. Tu nous prend pour qui ? Tu crois vraiment que des abrutis de garde s'attaqueraient à des agents du Cipher Pol hein ?

        Une alarme s'allume dans ta tête, ils savent que tu es un agent, alors ces types ne peuvent être que...

        -On est des révolutionnaires morveux ! Et on tient déjà ta copine ! Alors si tu bouges Bang !

        Et confirmant ses dires trois nouvelles personnes sortent de l'ombre. Deux hommes qui maintiennent fermement une femme menottés et qui vient visiblement d’être sévèrement battu. La description qu'on t'a fait de ton entraineur ne laisse aucun doute sur l'identité de la victime. C'est bien la femme que tu es censé retrouver. Et elle a un flingue collé contre sa nuque.

        -Allez, jette tes armes et couche toi sur le sol !


          « On se fout de ton tatouage de gros dur mon gars. Tu nous prend pour qui ? Tu crois vraiment que des abrutis de garde s'attaqueraient à des agents du Cipher Pol hein ? »

          Purée il marque un point ! Je suis vraiment minable, un agent comfirmé il l'aurait direct compris. Alors que moi je me fais berner comme un bleu … fin' je suis un bleu mais bon. Il est même au courant qu'on est du Cipher Pol. C'est pas n'importe qui non plus. On est dans la grosse merde juste à cause de moi.

          Cette dame, que les putains de révos on ramener, j'en suis sur à cent pourcent que c'est elle que je devais retrouver. Des cheveux vert ainsi et un petit air mysterieux caché sous cette capuche, ne laissant apparaître aucune émotions. Même pas un soupçon de peur !? Impossible, brr … elle me donne encore plus de frissons qu'eux.

          « Allez, jette tes armes et couche toi sur le sol ! »

          Un truc m'échappe quand même, logiquement une professeur comme cette dame ce doit d'avoir un certains niveau pour enseigner. Donc ça voudrait dire que ces hommes … sont très très fort ! Ma parole ça se gatte, de toute façon ils sont beaucoup trop. Je n'ai plus le choix mon seul moyen de survivre, et encore rien ne l'affirme, c'est d'obeir.

          « Ok, ok c'est bon je me couche ... »

          J'applique les dires de leur chef avec regrets, ce qui m'emporte doucement dans un état second d'énervement. Couché sur le sol, mes membres trembles et ma tête s'embale. J'essaye de me calmer, mais c'est dur … très dur. Deux gars m'empoignent les dessous de bras et me remettent debout, tout en tenant avec des poignes d'acier. Je me demande bien ce qui vont faire de nous maintenant …
          J'aurais pu faire mieux que me rendre. Décidement je suis pas encore un agent pitoyable, fait chier !


            En un tournemain les hommes sortent une corde et te ligotent les poignets avec, puis les chevilles avant de raccrocher contre le mur a un crochet qui devait autrefois servir à suspendre des carcasses. Sur le mur en face de toi l'autre agent subit un traitement similaire. Sauf qu'on l'attache elle avec de lourdes chaines.

            Et pendant que les révos s'écartent, le chef vient se placer entre vous deux et dégaine deux pistolets de se ceinture.

            -Chers agents du Cipher Pol, si je vous ai conviés ici ce soir c'est pour participer à un jeu créé spécialement pour vous. Le but du jeu est simple et consiste essentiellement à me fournir tous les renseignements que je demande sur le Cipher Pol 8 dont vous faites tous les deux partie.

            Les règles sont facile à comprendre, écoutez bien je ne répéterais pas. Chacun de ses flingues contient six coups, vous en avez un chacun. Une balle par membre, une dans le bide, une dans la tête. Je pose une question. Celui qui répond le premier gagne un sursis, le deuxième prend une balle. Enfantin non ?

            Je commence par un exemple facile. Donnez moi le nom de votre supérieur. Top, vous avez trente secondes


            -Inutile de continuer cette mascarade, je ne dirais rien.

            C'est l'autre agent qui a parlé, relevant brièvement la tête pour fixer le chef révo d'un regard noir. Mais hélas impuissant. Et entre vous votre ennemi secoue la tête d'un air désapprobateur...

            -Toi peut être, mais lui ? Au fait j'ai oublié de vous préciser une règle importante. Si la réponse ne me convient pas, je peux décider de tirer quand même. Et évidemment, si personne ne parle vous prenez chacun une balle. AHAHAH !

            Et BANG ! Sans hésiter une seconde il loge une balle dans le genou de ta collègue.

            -Attention, deuxième essai. Donnez moi le nom de votre supérieur !


              « Attention, deuxième essai. Donnez moi le nom de votre supérieur ! »

              Qui l'ût cru qu'on en arriverait là, un simple rendez-vous qui tourne à l'interrogatoire. Je connais très mal ma collègue, je suis incapable de savoir si elle peut s'enfuir si je la sort de là. Sauf que y'a pas que ça : j'ai clairement pas le niveau fasse à eux. On oublie la fuite …

              La pauvre dame, ho heu demoiselle ? C'est pas le moment qu'est-ce que je fais moi ! Y'a juste nos vies en jeu là, mais tout va bien ne t'inquiète pas Frost, ça roule ! Le genou de l'agent saigne, la balle à complétement traversé ça jambe. Qu'est-ce que je peux faire pour survivre, si je parle c'est que … je ne suis pas digne d'être agent du Cipher Pol !

              Nan j'ai pris goût à ce boulot. Agent secret c'est le rêve de tout les gosses et moi j'y ai le droit, je ne peux que sauter sur l'occasion. Je ne peux pas les combattres, alors va falloir ruser d'une façon différente de d'habitude … sinon c'est la balle assuré !

              « D'accord tirez pas je vais vous le dire. Je voudrais juste en échange que vous arrétiez de nous pointer avec vos armes, c'est assez embarassant. Bien. Voilà enfaite notre chef est enfaite sous couverture et ce fait passé pour un grand noble du royaume de Saint Urea, il se fait appeller Shen Wood. En vérité aucun de nous ne l'a vue en vrai, tout ce que l'on sais de lui, c'est ces cheveux blond et sa petite taille. Voilà c'est tout ce que je peux vous dire. »

              Faux ! Il n'est pas blond, mais brun ! Il n'est pas petit, mais plutôt grand et costaud. Il ne se fait pas non plus appeller Shen Wood, je viens juste de l'inventer ... qu'elle connerie. Le mensonge est gros, tros gros ! Il se sent à dix kilomètres, je voulais juste les emmener à un endroit puis prévenir d'autres agents ...

              Je suis trop novice comme gars, Pff !

                Trop novice ? Et pourtant ça passe. Les hommes notent tes infos et ne semblent pas remarquer du tout tes mensonges. Ils ne sont peut être pas si bien renseignés que ça... Pendant des heures ils t'interrogent. Toi seulement puisqu'en face ta collègue refuse toujours de dire le moindre mot. Et ils t'arrachent méthodiquement tout ce que tu sais. Ou plutôt qu'ils croient que tu sais puisque avec la pratique les mensonge te viennent de plus en plus facilement...

                Jusqu'a ce qu'ils décident que ça suffit pour aujourd'hui. Un den den sonne, le chef décroche et il tombe visiblement sur son supérieur a qui il fait un rapport rapide de leurs activités du jour avant de recevoir de longues instructions. De ta place tu n'entends pas très bien mais tu notes malgré tout quelques mots plus fort ou plus audibles que les autres. Un nom qui doit être celui du chef, ou d'un lieu, un horaire, un bateau a charger...

                Des choses intéressantes pourvu que tu arrives à sortir de la... Mais le chef raccroche déjà.

                -Messieurs, on reprendra demain. Laissez le môme attaché la ça lui fera du bien... Quand à la femme. Puisqu'elle ne parle pas la garder ne nous sert à rien.

                Et sans laisser a qui que ce soit le temps de réagir il braque a nouveau son arme sur l'agent en face de toi et lui colle une balle dans la poitrine. Et avant que les hommes te cachent la vue tu as le temps de la voir s'effondrer dans ces chaines en pissant le sang sur le sol. Morte ?

                -Allez on s'arrache. Balancez moi ce cadavre à la mer... Roger et José, vous êtes de garde jusqu’à l'aube. Et toi le môme... Passe une bonne soirée, demain, c'est ton tour.

                En quelques minutes le coin se vide. Les hommes partent en laissant derrière eux la longue trainée de sang a l'endroit ou ils ont tirés le corps de celle qui devait te donner des cours. Les deux désignés restent un petit peu pour se moquer de toi, puis décident qu'il est temps d'aller casser la croute et sortent à leur tour. Pas loin, pas assez loin pour que l'odeur de la viande qu'ils font griller devant la porte ne vienne te torturer aussi durement que leurs coups de tout à l'heure.

                Tu dois t'échapper, tu dois t'échapper maintenant !

                Il y a surement un moyen d'arracher les chaines du mur ou d'ouvrir les menottes...

                  Menotté ... Torturé par l'odeur de nourriture qui se fait cuire de l'autre coté de cette porte. L'envie de les exterminés à petit feu et devant leurs corps inanimés bouffé ces délices qu'ils ont tout bonnement préparé, me passe par la tête.

                  Mais il faut être réaliste, j'ai déjà eu beaucoup de chance de sortir vivant après avoir raconté un tel bobard. Je ne vaux strictement fasse à l'un d'eux, qui qu'il soit comme on dit. Seul ces menottes m’empêchent d'être libre et de me sortir de là en seulement un et un seul même morceau.

                  Seul ... ce mot reviens souvent, mais ça décrit parfaitement la situation. Je suis littéralement seul fasse à mon destin. Violon. J'en ai la larme à l'oeil !

                  NAAANNN mais serieusement, ils ont cru quoi depuis le début je déconne, ils ont pas l'air de bien me connaitre. Le vrai Drago, il à pas été élevé comme ça. C'est certainement pas cette lumière blanche qu'est la lune dans l'obscurité du ciel qui va me foutre la frousse ... qu'elle rapport enfaite ? Ha ouai et ces deux gusses que j'entends rigoler non qu'a bien ce tenir.

                  MOUHAHAHA J'arrive les coupaings !

                  Mes poignés sont en sang mais peut importe je fais tout pour faire glisser mes mains dans ces menottes qui j'ai remarqué sont un poil trop grandes pour moi.

                  On y vient, ça fait mal mais je me sens libre. Disons que je me sens bien comme çà !

                  Je me place fasse à la porte qui nous sépare, moi jeune agent du CP8 et ces deux révolutionnaires de mes dadckdfijdk ... Hum vous voyez très bien de quoi je parle ! Je vais donc les attirez dans la cellule pour les prendre par surprise !

                  Hummm deux ou pas, moi ça me donne des frissons.

                  « HEYYY Bandes d'huitres révolutionnairement moches ! J'ai envie de boire vous voudriez bien venir m'aider et me donner ne serait-ce que de l'eau ?! Baaah les gars, alleeezz ... depuis quand on est pas serviable avec ces hôtes !? »

                  Décidément dans les stratagèmes les plus bidons je vous présente le fils. Y'a un moment où ça marche plus ça ... enfin normalement !

                    Bah si ça marche. La porte s'ouvre, je me glisse donc discrètement derrière celle-ci. Dans l'obscurité de la salle impossible de voir leur réaction, mai j'entends bien au ton de leurs voix qu'il y'a un réel soucis et il me semble qu'il est caché derrière la porte !

                    « Heee tu va la fermer sale morveux … Ho merde, regarde le freluquet s'est foutu de notre gueule ! Il à réussi à se détacher. Mais il ne doit pas être bien loin, à part la porte il n'y a aucune issues … Mais oui la porte ! »

                    Ho non merde je crois qu'ils ont compris mon petit stratagème. Voilà qu'ils se ramènent vers la porte, merde, merde, merde … … … HUN !?

                    « J'ai compris ! Je suis sur qu'il s'est échappé dans notre dos. Il est rapide le salaud, vite on doit le rattraper ! »

                    Ma parole ils sont encore plus benêts que moi ! Bordel, ça commence à faire beaucoup de chance en une journée, j'ai pas hâte de voir la suite. Logiquement j'ai atteint mon quota de chance donc je dois éviter les emmerdes au maximum. Bon allez faut que je sorte de là.

                    Je passe la porte et puis merde. Sur ma droite adossé au mur, parfait mon bâton qu'ils m'ont confisqués plus tôt dans la journée. Malheureusement en fasse les deux débiles qu'ils faisaient demi-tours pour je ne sais quelle raison.

                    « Héhéhé regarde ça on à bien fait d'oublier notre rhum ! »

                    J'y crois pas ! Pour du rhum !

                    « Alors gamin on essaye de se faire la malle ! Malheuresement pour toi, si tentative d’échappatoire autorisation de tabasser … tu fais le lien. »

                    Héhéhé, j'empoigne mon bâton.

                    « Ho t'imagines même pas. Je vois très bien de quoi tu parles ! »

                    L'un des deux, celui qui est petit et trapu avec un tête de cogneur où plutôt celui qui à l'air d'être plutôt bourrin que réfléchis, me fonce dessus avec son épée dégainé de son fourreau accroché à la taille. Grande ouverture entre son arme et ça tête, juste facile.

                    C'est là que mon bâton sert, sur place je fais un tour sur moi même et vient frapper le coté droit de son coup. A la seconde prêt je repart dans le sens inverse et je le frappe de nouveau au coup, mais cette fois-ci du coté gauche. Il tombe violemment sur le sol inerte. Pas mort, mais pas bien quand même. J'appelle ça le King Bim.

                    L'autre regarde son camarade se faire frapper à coup de bâton, aucune expression ne ressort de son visage. Peut importe les liens qu'ils avaient ne me regarde pas, même si je commence à croire que c'était pas le grand amour entre eux.

                    Bref fini les copinages, il n'à pas l'air de vouloir venir vers moi. Je vais devoir allez le chercher. Je ne sais pas si c'est une bonne nouvelle pour lui. Prêt révolutionnaire de mes deux !?

                    J'avance le plus vite possible vers lui, celui-ci se met en position de défense, mais c'est à ce moment que je lance mon King Kick. J'élance mon pied sous le menton du révo, de quoi le sonner un court moment. Le gars est plutôt robuste il reprend vite son esprit. J'enchaine donc sur un deuxième King Kick, mais rien n'y fait ! Un troisième, toujours pas assez efficace ! Il faut donc changer de technique ça marchera pas. Pourquoi ne rapplique t'il pas ?

                    Il suffisait que je le dise. Alors que je tentais un coup de poing dans l'abdomen celui me stoppe littéralement mon geste pour venir m'envoyer son genoux dans le ventre. J'ai le souffle coupé, merde je peux plus rien faire. De l'air il me faut de l'air … oui j'ai une idée !

                    Je fais semblant de m'écrouler fasse à lui, il se relâche.

                    « Tu est faible gamin. Se fut trop simple pour moi … pff minable ! »

                    Raté ! Tu t'est relâché ! D'un coup violent je remonte mon poing directement dans son abdomen, comme prévue. Du sang gicle de sa bouche. Il est enfin K.O. Me voilà débarrassé de ces deux là ! Je dois m'enfuir … mais la jeune femme. Est-ce qu'elle est vraiment morte ?

                    La mer ils parlaient de la mer. Je dois allez vite voir si elle encore vivante. Sans me faire repérer. Je sors donc de l'endroit où ils me retenaient enfermer. Dehors il fait nuit, ça fait déjà une journée que nous sommes persécutés par ces salauds de révolutionnaires.

                    Je dois vite allez la retrouver, en espérant que ce soit vivante.

                      Heureusement que tu connais assez l'ile pour savoir sans faire d'erreur ou est l’accès à la mer le plus proche. Il ne te faut pas longtemps pour trouver les traces qui confirment tes doutes. Ils ont une charrette et sont partis tout droit vers la cote la plus proche pour y balancer ta collègue.

                      En suivant la route tu n'as aucune chance de les rattraper. Mais si tu coupes a travers bois tu peux réussir à arriver avant eux. Enfin, en théorie. Parce qu’après l’interrogatoire et la journée passé attaché a un mur tu n'es pas précisément en forme. Et que courir dans une forêt enneigé avec les températures locales n'est pas vraiment une activité sans danger.

                      Sans parler des loups...

                      Et des pièges destinés à ceux qui s'échappent des chantiers et que les matons aiment bien poser partout en forêt.

                      Et des matons qui patrouillent parfois dans le coin et tirent à vue sur tout ce qui ne porte pas un uniforme.

                      Mais bon. La survie d'une collègue est en jeu. Alors ça vaut bien le coup de tenter le diable non?
                        Tenter le diable !? Ça ne va pas la tête elle se démerde !
                        Mouhahaha nan je rigole ! Bien sur que je tente,je vais pas laisser une collègue se faire exécuté à quelques kilomètres, à peine, de moi.

                        Je connais l'île comme ma poche en effet. C'est clairement un avantage pour moi, je ne doute pas de leurs capacité mais aucun chemin ne serait plus court que par la foret ! Hoooo ouai la foret ! Un de mes lieux préférés sur cette île, plus jeune je venais me mesurer au loups sauvages sans trop m'éloigner car des chasseurs où je ne sais quoi rodaient dans les parages.

                        Je l'impression de redevenir un gamin Gnahaha. Je pète la forme, petite balade en forêt de nuit que demandé de plus ! Je suis sur que je les aient tous berner, même la jeune femme doit réellement me prendre pour le roi des nuls … Héhéhé. Je vaut mieux que ça quand même Gnihihi.

                        Allez à moi la forêt de Tequila, à moi les Wolfs ! Allez, rentrons dans ce fichu forêt, un deux … un deux … un … de … deu … deux !

                        VBOMM

                        J'en peux plus cette journée à été carrément trop épuisante. Sauf qu'ils n'attendrons pas que je sois remis en forme pour la jeter à l'eau, de très haut.

                        SBAAf SBAAf

                        Oui je peux y arriver, allez la route n'est pas interminable ! Il fait aussi sombre que dans le noir. Cette forêt est extrêmement sombre … mais le coté lugubre moi il m'plait bien.

                        AOOOOUUUUUUU

                        Alors les voilà ! Mes copains d'avants, je reconnais bien là une saleté de meute affamé. Le regard sanguinaire de chacun d'eux, les crocs acérés et bien voyant, sans oublier le filet de bave qui fait le tout ! Les grognements sont bien tournés vers moi, je suis carrément entourés de ces sales bestioles enragées.

                        Sauf que un truc m'échappe, pourquoi l'un d'eux ne s'avance pas vers moi comme le font les autres pour resserrer l’étau ? Bordel, pourquoi j'ai pas fait gaffe avant. Il y a des pièges ici c'est vrai et il semblerait que cette louve, si je me trompe mais je suis pas encore un pro en anatomie lupusienne !

                        Bref, enfaîte j'ai mal analyser la situation. C'est moi qui suis venu vers eux et pas eux qui m'ont trouver. Il ne font que la protéger, j'ai eu de la chance qu'ils n'aient pas faim au final, Ouf ! Le piège c'est bien refermer sur sa patte arrière, je peux peut être la sortir de là, mais au risque de me faire bouffer par les autres.

                        Qu'est-ce que je fais ? Je suis idiot, je perd du temps ! Ce n'est qu'un loup de malheur de toute façon, je suis pas là pour ça une jeune femme attend que je la sauve. Peut importe je dois vite repartir il me reste un minimum de force on se reposera après !

                        Je continu donc ma chevauché infernal en direction de la côte. J'ai perdu un peu de temps, mais si je me débrouille bien je peux encore arriver avant eux là-bas. Étant donné que je fais pas le poids, même si je pense qu'ils me sous-estimes maintenant, je devrais me contenter de fuir avec elle.

                        PAAN PAAN

                        Qu'est-ce que c'est que ça ?! Un chasseur, mais pourquoi il me tire dessus !?

                        « Héé toi le blondinet ! T'aurais pas du venir ici, ta rien à faire là. C'est pas ta chance t'es tomber sur moi ! Allez meurt ! Mouhaha ! »

                        « Attendez ! Attendez ! J'ai … j'ai une idée, je pars d'ici et vous me laisser tranquille, parce que en échange je peux vous indiquer un loup seul pris au piège. »

                        Mouhahaha décidément je suis menteur aujourd'hui !

                        « Un loup ? Seul tu dis, hum dis moi où il est et après je veux plus te voir dans cette forêt, compris ! Et si tu me ment je te retrouve et je t'égorge, COMPRIS !!?? »

                        « Oui, oui, oui, oui ! Il se trouve là-bas, seul. Vous verrez ! »

                        Et le voilà partit fusil en main. Je suis décidément bon acteur. Héhéhé pauvre idiot ! De mon coté je continu mon chemin sans me soucier de ce qu'il peut se passer derrière moi. Je dois y allez vite, je dois arriver là-bas le plus vite possible.
                        J'entends des bruits au loin.

                        PAAAN PAAAN … HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA … AAOOOOUUUUUUUU

                        Mouhahaha l’enchaînement est plutôt clair. Comme tout chasseur, voir plusieurs loups le m'est dans un état pas possible, il fait feu … Malheureusement ils sont plusieurs, il ne fait pas le poids et … bonne appétit mes petits loups !

                        Enfin bon, on a que ce que l'on mérite … n'est-ce pas !? Je continu de traversé la forêt et enfin j'en vois le bout. La côte, elle est là en fasse de moi.

                        Mais ho je rêve, ils sont déjà là, mais on dirait que …

                        C'est impossible, elle est là seule et souriante au milieu des corps des révolutionnaires entassé autour d'elle … qu'est-ce … qu'est-ce qu'il s'est passé ?

                          -Tu es en retard Drago. Un vrai agent du Cipher pol se serait évadé plus vite et serait arrivé ici il y a moins une heure !

                          Une voix dure et tranchante comme une lame. Aussi mordante que le blizzard froid qui balaie la cote et vous fouette le visage. Puis elle sourit, adoucissant sa remarque acerbe.

                          -Mais pour un agent en formation, tu t'es plutôt bien débrouillé. Allez debout vous autres ! On a encore beaucoup à faire.

                          Et a ta grande surprise tu vois les types au sol se relever rapidement et se mettre a sautiller un peu pour se réchauffer. Y'en a même qui vient te donner une accolade pendant que ta collègue te rejoint et rit de te voir si étonné.

                          -Tu ne t'es jamais demandé quels sont les qualités nécessaire a un agent du Ciphe Pol ? Pas la force ou la puissance ou la capacité de tuer un type le plus vite possible avec une seule main. Pour devenir un agent efficace, la seule chose importante c'est la loyauté. Une loyauté totale et inconditionnelle...Ce genre de sens du devoir qu’on ne trouve que chez les meilleurs. Qu’on ne trouve que chez ceux qui sont prêts à mourir sans hésiter pour leurs idées. A coté de ça tout le reste n’a pas d’importance. Tout le reste s’apprend...

                          Il n'y avait pas de révos dans le hangar, c'était un test. Un test pour voir si tu trahirais le cipher pol sous la menace, un test pour voir comment tu te comporterais avec un agent en danger.

                          Maintenant, on va pouvoir commencer ton entrainement.

                          Bienvenue au Cipher Pol 8 Drago.
                            Que … Queouah ?!

                            Ho non le principe du chasseur chassé, sauf que là on a le menteur euh … menté ? Non, pas vraiment c'est quoi le vrai mot … à oui trompé ! Sacré Cipher Pol ! Je vous avoue les gars que vous m'avez bien surpris …

                            Attend ! Les deux gardes alors, c'était pas des révos non plus ! Merde, alors enfaîte ils se sont laissé faire. En vérité je suis qu'un gros nul. Nan je suis pas un nul … j'ai … j'ai contourné une meute de loups et j'ai … trompé un chasseur … Wouaah quel homme ! Hum hum !

                            Je me gratte l'arrière de la tête et m'adresse à tout le monde qui se marrait de mon sort.

                            « Hahaha bien jouer tout le monde, je l'ai pas venu venir celui-là. Vous êtes encore plus fort que moi à ce jeu là ! Bon je crois … repos mérité pour tout le monde Héhéhé »

                            Puis je m'écroule sur place.
                            Dure journée, mais plutôt sympa cette nouvelle famille. Mouhéhéhé !