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Le livre de la vie !

Quelques mois plutôt...


Mizukawa Sutero se trouvait sur cette île non pas par hasard, mais pour acheter un livre bien précieux. Le genre de bouquin qu'on ne trouve pas dans les bibliothèques normal. Mais ce n'était pas tout, il devait aussi consulter les ouvrages du Dr Vegapunk et les étudier pour ainsi dire mieux cerner ce scientifique mondial et le jour où il se retrouveront face à face. Il lui fera sa fête. Il était enfin en ville, il s'arrêta pour admirer les belles portes d'une grande école qui enseignait la médecine. D'ailleurs et s'il faisait un tour là bas, après quelques secondes de réflexion, il abandonna l'idée, non pas qu'il passera beaucoup de temps là dessus, au vue de son génie, ça lui prendra que quelques semaines pour être un bon docteur. Mais il était là pour des choses encore plus sérieuses.

Notre jeune pirate en herbe lui manquait le guide pratique de la piraterie. Et ce genre de bouquins, on ne les trouvent que dans les sombrent ruelles de la ville. Marchant calmement toujours avec ses lunettes sur le nez, il regarda les alentours tout en passant sa main sur ses cheveux blonds. Ah un homme étrange l'aborde...De la quoi ! ? Un bon coup de poing sur la face et c'est reparti à la recherche de la cité blanche ! Celle du papier. Il ne faut jamais proposé de la substance malsaine, les clopes mentholés suffisait. D'ailleurs il prit son paquet et retira une cigarette pour la poser dans sa bouche. Il remarqua ensuite dans une ruelle, une sorte de marcher, il marcha en sa direction puis rencontra un jeune homme qui lui proposa quelques livres, il l'envoya se faire voir, il recherchait quelque chose de plus précieux. (Ah mon précieux !)


-Oui salut, marchand. Je voudrais... Puis il chuchota le nom du livre.

Le marchand qui avait une longue barbe noir et des yeux qui vous faisait frémir, cherchait le livre demandé, son unique exemplaire. Il lui rendit en mettant notre jeune protagoniste sur ses gardes. Ce roman racontait les histoires du pirate le plus sanguinaire de l'histoire. La biographie de l'homme au rire diabolique. Écrite par son médecin. Un ouvrage daté de plus de 100 ans. Sa valeur était de 200.000 Berry's. Énorme ! Mais ça en valait la peine. 500 pages sur comment être le plus cruel des pirates. Mizu le questionna sur l'authenticité, apparemment il était vrai selon un autre acheteur. Comme s'il pensait entuber un génie. Il était dans le coup. Il sortit sa lame et d'un coup bref, en envoyant son bras droit vers sa gauche pour faire un geste horizontal au niveau de sa jugulaire. Et hop, il l'égorgea.

Je n'aime pas qu'on me raconte des bobard !

Le marchand s'était rendu compte qu'il ne faisait pas face à un débutant et sorti le vrai livre, en prime il lui donna quelques archives tiré de la marine. Des documents qui contenaient des informations sur des équipages pirates de tous les blues. ça pouvait servir. Il mit sa main dans sa poche et reitra une bourse et lui donna l'argent. Il regarda ensuite tous le monde d'un regard glacial, un bon truc pour dire, bon si vous me suivez ou quoi que ce soit, vous allez tous le payer !

Il alla ensuite en direction de sa barque pour déposer ses nouvelles affaires. Quelques minutes plus tard. Il décida de retourner en ville pour faire un tour dans cette école de médecine, tant qu'il a le temps. Admirant les trotoirs de la villes et les maisons en formes de rectangles, il aperçu au loin une bagarre entre deux hommes. Si ça tournait au sang, il se devait d'y participer !


A moi le sang !
    Depuis qu'il avait acquis le titre de chasseur de primes, Pharaun était enfin libre de ses mouvements. Il avait ainsi pu, pour la première fois de sa vie, voyager librement dans les mers du globe. C'était son rêve depuis tout jeune, lui qui avait soif d'aventure. Embarquant ici et là sur n'importe quel navire marchand, il avait put visiter de nouvelles îles. Souvent il ne cherchait même pas à savoir quel serait sa destination, du moment qu'il voyait du nouveau. C'est ainsi qu'il était arrivé dans cette zone d'East Blue.

    Cependant, comme toujours, sa maitresse incontestée, sa faim, le rappelait à l'ordre dans un gargouillement caverneux. Ce métier lui plaisait, car il n'était pas contraignant. Bien sûr, il risquait sa vie à chaque fois qu'il s'attaquait à un primé, mais Pharaun était du genre à se moquer des conséquences. D'ailleurs, il arrivait souvent que cela le mette dans des situations difficiles. A ce moment, cependant, il ne se posait même pas cette question. Immédiatement arrivé au port, il chercha une taverne. C'était très souvent là qu'il trouvait les affiches « wanted » des hors la loi qui sévissaient sur l'île. Les primes qu'il y trouverait lui serviraient à se nourrir. La situation en ce beau jour ensoleillé était cependant différente des autres fois.

    Le bâtiment qu'il cherchait venait justement d'être saccagé. Des tables et des chaises avaient été renversé, des bris de verre étaient étalés par terre, on pouvait même trouver ici et là des tâches de sang. Apparemment, il y avait eu du grabuge, certainement le matin même. Une bagarre après une nuit trop arrosée, sans doute. Là où c'était plus embêtant, c'est qu'aucune affiche n'était épinglée sur le mur réservé à cet effet. Après quelques instants à contempler la vision apocalyptique de la taverne, Pharaun entendit un bruit venant de l'arrière boutique. Le barman, alerté par le claquement de la porte d'entrée se refermant, arriva dans la salle et contempla l'individu maigrelet en face de lui.


    « On est fermé. De toute façon, on n'a plus aucun alcool à servir, toutes les bouteilles ont été détruites. »

    L'homme, plutôt corpulent, avait un air sérieusement déprimé. Le teint pâle, les yeux tirés, on avait l'impression qu'il n'avait pas dormi de la nuit, ce qui était certainement le cas. Les affaires sales qu'il portait semblait confirmé cet élément. Apparemment, il ne s'était même pas changé. Pharaun était prêt à parier qu'il avait passé ses dernières heures assis sur un tabouret, un verre d'alcool de sa réserve personnelle à la main, à pleurer la destruction de son établissement.

    « Que c'est-il passé ici ? » S'enquit Pharaun. « Ah, et plus important, vous n'auriez pas un petit quelque chose à vous mettre sous la dent par hasard ? »

    L'homme le regarda comme s'il avait affaire à un fou. Il était au bord de la ruine, son bar était complétement détruit et ce gringalet voulait... Manger ? Il devint alors presque instantanément rouge de colère. Ses petites moustaches frétillantes à cause de ses tremblements énervés, il s'exclama :

    « Sors d'ici ! Tu ne vois pas que je n'ai plus rien ? La boutique est fermée, tout ça à cause de cet enfoiré de Rock ! »

    Soudain, il fondit en larme. Se laissant tomber sur une table renversée, il se prit la tête entre les mains. Pharaun, profondément désemparé face à cette situation qu'il ne savait gérer, essaya de comprendre un peu mieux le dilemme du tavernier.

    « Rock ? C'est qui lui ? C'est de sa faute si tout est détruit ici ? »

    L'heure était au confessions pour le barman. Après quelques sanglots, il commença à tout raconter au chasseur de primes. Conformément au règlement, il devait afficher dans son bar toutes les affiches des hors la loi recherchés. Rock Vheler était un brigand vivant sur l'île, renommé pour ses nombreux braquages et cambriolages. Il n'avait cependant jamais touché à ce bar qu'il affectionnait jusqu'à la veille, quand il avait vu sa photo sur le mur. Il était alors rentré dans une furie incontrôlable et avait tout détruit, avant de s'emparer de l'affiche et de s'en aller. L'intérêt de Pharaun s'éveilla. Il s'approcha doucement et se pencha pour se mettre à hauteur du barman.

    « Et... Il est recherché pour combien, ce Rock ? »

    Le tavernier redressa la tête. Peut-être avait-il fait une erreur en jugeant trop tôt le comportement de son interlocuteur. Se relevant, il repassa dans l'arrière boutique avant de revenir avec une nouvelle affiche. Apparemment il en avait plusieurs en réserve. En effet il n'était pas rare que les intéressés les décrochent du mur pour les conserver. C'était à lui d'en remettre des nouvelles sur son panneau à chaque fois. Pharaun lui pris le ''wanted'' et l'analysa.

    *Quinze millions, hein... Pas mal du tout...*

    le chasseur de primes avait trouvé ce qu'il était venu cherché ici. Satisfait, il s'adressa une dernière fois au patron :

    « Très bien papy. Tu m'as l'air sympathique alors j'ai décidé de te venger. Tu me remercieras après hein ? Ce que je préfère, c'est la viande saignante. N'ai pas peur de la quantité, le plat sera vide à coup sûr après mon passage. »

    Sur ces mots, Pharaun se détourna de l'homme et sortit de la taverne. Il fallait maintenant qu'il trouve ce Rock. Ne connaissant pas la ville ni les habitudes de l'homme, il décida d'adopter la technique la plus basique : l'attendre quelque part et lui sauter dessus. Il avait déjà son portrait. Cheveux noirs mi-longs bouclés, yeux noirs, peau noire... Facilement reconnaissable donc. L'homme était certainement connu dans la ville, il était donc plutôt logique de penser que quand il se déplaçait il évitait au maximum les rencontres gênantes. Pharaun jeta donc son dévolu sur les petites ruelles entourant la place principale où beaucoup de commerces étaient regroupés.

    Bien qu'il dut attendre plus de quatre heures patiemment, sa stratégie fut payante. Alors qu'il guettait au sommet d'un bâtiment, l'homme s'avança en dessous de lui. Le chasseur de primes ne put être qu'impressionné. Quel colosse ! Des muscles gigantesques étaient visibles sur ses bras, alors que son débardeur moulant laissait imaginer des pectoraux digne des meilleurs bodybuilder. Sa main gauche était armé d'un menaçant coup de poing américain en or, garni de pointes. Il était véritablement menaçant et il était logique qu'il inspire la terreur auprès des citoyens.

    Néanmoins, se dit Pharaun, un homme comme celui-ci devait être véritablement lent. Hors il savait que la force brute ne pouvait rien contre l'agilité. Il lui suffisait de ne pas se faire toucher pour arriver à le battre facilement. Le mieux était encore d'en finir en un coup. Sortant lentement son sabre pour ne pas faire de bruit, il attendit que Rock passe en dessous de l'endroit où il se trouvait. Puis il bondit sur lui, pointe vers le bas, dans le but de lui percer le crâne directement.

    Qui aurait pu imaginer que ce mastodonte taillé dans la pierre pouvait non seulement être fort, mais aussi effroyablement rapide ?

    Le hors la loi, alerté sans doute par un léger bruit qu'avait put faire Pharaun, ou encore par un simple pressentiment, pivota sur son pied gauche et esquiva l'attaque meurtrière du chasseur de primes. Ni une ni deux il arma son bras droit et lui décocha un coup d'une puissance incroyable. Pharaun se retrouva plaqué contre le mur, alors qu'un craquement sinistre lui fit comprendre qu'il avait du se déboiter l'épaule. La douleur lui fit voir des étoiles, mais il se repris au plus vite. Certes son adversaire était véloce, mais le chasseur de primes l'était sans aucun doute plus que lui. Maintenant qu'il avait put juger sa vitesse, il pouvait esquiver. Tentant de gagner du temps alors que Rock s'approchait furieusement de lui, il lança :


    « Tu ne veux pas discuter plutôt ? »

    Apparemment non. Le primé projeta son poing gauche armé en direction de la tête de Pharaun. Celui-ci se baissa et fit quelques pas sur le coté pour se mettre hors de porté. Le primé frappa le mur avec une violence inouïe, laissant dans celui-ci un trou de la taille d'un boulet de canon.

    *Après un coup comme celui-là, il a du au minimum se casser les cinq doigts de la main. *


    Apparemment non ! Pire, il semblait ne pas avoir du tout sentit le choc. Il s'était déjà retourné vers son adversaire pour l'attaquer de nouveau. Bien que Pharaun savait qu'il pouvait fuir, il décida d'essayer de jouer sur la ruse. De toute façon, il pensait bien qu'il avait peu de chance de vaincre son adversaire. Il espérait qu'un homme comme lui pourrait se laisser corrompre. S'il arrivait à lui faire baisser sa garde, il pourrait sûrement l'avoir.

    « laisse moi en vie, s'il te plait. J'ai fait une erreur. Je te donnerais de l'argent en échange, j'en ai beaucoup ! Ça t'intéresse ? »

    Apparemment non... Cette fois, s'il ne pouvait même pas le soudoyer, Pharaun compris qu'il n'y avait plus rien à faire, si ce n'était de le vaincre à la loyale. Il refusait de battre en retraite. Après tout, un repas et quinze millions de berrys l'attendait s'il parvenait à vaincre ce titan. Il le laissa alors s'approcher. Rock, enfin à portée, commença à envoyer des coups de poings sans réfléchir. Pharaun, handicapé par son épaule, commençait à avoir du mal à tout esquiver. Á chaque fois qu'il se baissait ou faisait un bond sur le coté, la douleur le lancinait. Il fallait vite qu'une occasion se présente.

    Et celle-ci se présenta enfin. Le colosse, commençant à s'impatienter, balança vers lui un crochet plus violent que les autres. Celui-ci était plus puissant mais aussi plus lent que les autres attaques. Pharaun l'évita aisément en se baissant. Pris par son élan, Rock ne parvint pas à se remettre en garde immédiatement. Le chasseur de prime poursuivit son esquive en roulant au sol , s'appuyant sur ses pieds pour se projeter exactement derrière son adversaire, dos encore au sol. Ne lui laissant pas le temps de se retourner, il saisit ses chevilles et se tira en arrière, afin de glisser sous ses jambes.

    Il se retrouva donc couché sur le dos, devant Rock. Celui-ci ne comprit pas le but de la manœuvre tout de suite, désorienté par l'enchainement de Pharaun. Le chasseur de prime, dans une position idéale, arma alors sa jambe droite et décocha de toute ses forces un coup de pied sur la rotule gauche du colosse. Celle-ci se brisa net, entrainant un hurlement de douleur du mastodonte qui tomba en avant sur sa jambe cassée.

    Mais Pharaun n'avait pas prévu la suite des évènements... Il était maintenant immobile alors que Rock le surplombait. Manquant de vitesse, il ne parvint pas à s'échapper quand celui-ci, fou de rage, l'attrapa à la gorge de la main droite et le plaqua au sol. Sa tête tapa violemment sur le béton. Il sentit qu'il commençait à saigner. Cependant, ce n'était pas son plus grand problème dans l'immédiat.

    Complétement immobilisé, bien que tentant de se libérer vainement, Pharaun put voir Rock lever lentement son bras gauche armé de son coup de poing américain en or s'élever vers le ciel. Dans un instant, il l'abattrait sur son visage et s'en serait fini de lui...
      Mizukawa était assez prêt du combat et voyait bien du sang qui émanait de leurs corps. Pris d'une crise sans précédente,, il lança sa technique du mienai et s'élança avec une vitesse de plus en plus grande. Il arriva au moment le colosse allait mettre un bon coup sur le jeune qui était à terre. Il laissa de côté l'école de médecine, et fît un saut en longueur, les deux pieds joints vers le mec baraqué. Il perdît l'équilibre et tomba de son côté gauche, tandis que notre jeune pirate prit ses deux poings, les écrasa sur le sol pour se remettre debout avec ses pieds.

      Il sortit de sa ceinture ses deux lames et se jeta sur l'homme qui tentait de se relever. Trop tard, les deux couteaux avaient été plantés sur les deux mains. Il cria et du sang coulait ! Les yeux de notre protagoniste brillait le clair de lune, il en salivait presque. Puis Il saisit une lame tranchante caché dans ses chaussures tout en continuant à le garder bien sagement.


      Boyaux ! Faits moi voir tes tripes !

      Ce qui se passa après se lasse de commentaires, c'était effroyable. Mizu prit gout à le voir souffrir. Il était tel une bête enragé...S'il y avait des personnes autour, ils auraient surement prit la fuite très très loin. Heureusement que la marine n'était pas dans les parages...La bouche couverte de sang, des yeux qui exprimaient la terreur, il se retourna sur l'autre gars avec un sourire perturbant.

      Après s'être bien défoulé ! Un bon Rhum s'impose héhéhé Et Désolé si j'ai gâché ton duel, fallait que j'évacue un peu.

      Ensuite, il se releva et se mit à marcher en regardant de haut tous le monde, apeuré, les gens reculaient d'un pas. Il se dirigea vers la taverne et se commanda un verre de rhum. Il alluma sa cigarette mentholé et attendit...
      *Qu'est ce que je dois faire déjà, ah oui, je vais étudier la médecine parce que je me fais chier seul en mer. Et il faut que je modifie mon Hattori Hanzo, que j'active son pouvoir aux derniers dires de mon maître. D'ailleurs où était il ? Six pieds sous terre ? Hein ? C'est pas l'homme de tout à l'heure ?*

      Mizu redressa son dos, et améliora sa tenue. Il respira un bon coup l'air frais...Enfin, l'air contaminé par la fumée. Et ensuite se leva pour lui serrer la main.

      Tiens donc...Tu m'a suivi pour prendre un verre ?

        Alors que Pharaun s'apprêtait à accueillir une mort qui aurait du lui tomber dessus depuis son plus jeune âge, les évènements qui se déroulèrent étaient pour le moins hors du commun. En effet, alors que Rock allait abattre sur lui son énorme poing vengeur, il fut soudain éjecté sur le côté par un mystérieux inconnu qui venait s'incruster dans le combat. Pris par surprise, le primé ne put rien faire quand, après avoir planté ses mains dans le sol, le sauveteur inattendu de Pharaun s'acharna sur lui. Ce fut une boucherie, un véritable massacre. Il fut même dur pour le chasseur de primes, qui était habitué à voir la mort en face, de ne pas détourner les yeux.

        Lorsque le carnage fut fini, il ne restait plus grand chose de la carcasse de Rock. Le sang étalé sur les murs alentours semblait créer une fresque morbide, qui rappèlerait sûrement la violence de la scène qui s'était déroulé dans ce lieu. Mettant fin à ce tableau apocalyptique, le bourreau de Rock se releva lentement, les vêtements couvert de sang. Dans la pénombre de la ruelle étroite, il avait l'air d'une véritable démon. Pharaun, encore sous le choc dut a la blessure à l'arrière de sa tête, ne compris pas tout de suite ce que son opportun allié lui dit. Celui-ci se retourna et sortit calmement de la ruelle, laissant derrière lui une scène digne de l'enfer.

        Après quelques secondes pour remettre ses esprits en place, le chasseur de primes enregistra enfin les mots de l'homme. Un verre ? Simplement, comme ça, après ce déchainement de violence ? Á coup sûr, ce mec était complétement timbré. Néanmoins, il lui avait enlevé une épine gigantesque du pied. Puisqu'il n'avait pas emmené le cadavre du hors la loi avec lui, c'est qu'il n'était ni Marine, ni chasseur de primes ni même civil puisque ceux-ci n'auraient pas hésité à gagner un peu d'argent après ce duel. Il était donc à coup sûr un hors la loi, à moins qu'il ne sache pas que Rock était recherché.

        Quoi qu'il en soit, Pharaun n'était pas homme à laisser partir quelqu'un lui ayant sauvé la vie sans même le remercier. S'approchant de la dépouille de Rock, il convint qu'il ne pouvait ni l'emmener avec lui, ni le laisser là à la vue du premier venu. Créant deux bulles d'air, il plaça le corps de son adversaire sur une, et monta sur l'autre. S'envolant, il choisit de simplement laisser le cadavre sur le toit d'un bâtiment, jusqu'à ce qu'il revienne le chercher. Il le camoufla tant bien que mal derrière une cheminée, avant d'être satisfait de son travail. Cela devrait être suffisant, puisqu'il n'en avait pas pour longtemps avant de revenir.

        Souffrant le martyr suite à ses deux blessures, il se mit donc ensuite en quête du diable en cherchant un bar dans la direction approximative qu'il avait emprunté. Après plusieurs minutes à visiter quelques tavernes sur la place principale de la ville, il trouva enfin son homme, un verre dans une main et une cigarette dans l'autre. Quand celui-ci le remarqua, il se redressa sur sa chaise et le dévisagea.


        « Tiens donc...Tu m'as suivi pour prendre un verre ? »

        Pharaun s'assit sur un tabouret en face de lui.

        « Plutôt pour t'en payer un, je pense que je te dois bien ça. »

        Il serra la main que le diable lui tendait. Après avoir demandé ce qu'il voulait boire, le chasseur de primes renouvela la commande. Il prit, quant à lui, un simple jus d'abricot. Il n'avait gouté que très rarement l'alcool, du fait de son passé miséreux, et avait encore du mal à encaisser le goût particulier qui le caractérisait. Voulant percer la glace avec ce mystérieux personnage, il décida de se présenter.

        « Je suis Pharaun Mizzrym, chasseur de primes en devenir. Merci pour le sauvetage de tout à l'heure. Au fait, tu ne veux pas de ce gars ? Il vaut quinze millions quand même. »


        Il espérait attiser la curiosité de son interlocuteur. Après tout, s'il décidait de quand même toucher la prime, Pharaun ne lui devrait plus rien. S'il refusait, il faudrait se tenir sur ses gardes. Il n'était pas spécialement convaincu qu'un pirate soit content d'avoir sauvé un chasseur de primes, bien que lui ne lui veuille aucun mal dans l'instant.

        La main à sa ceinture pour pouvoir attraper rapidement son sabre, les pieds bien posé sur le sol pour bondir au cas où cela tournerait mal, il attendit la réponse du démon.

          Enchanté Pharaun. Je me dois à mon tour de me présenter, je suis Mizukawa Sutero. La prime ? Je ne savais qu'il en avait une. Huhuhu. ça ne m’intéresse pas, je ne suis pas un chasseur. Je suis pirate. Et j'ai bien l'intention de faire retentir mon nom dans le monde Entier.

          La vie est mystérieuse et révèle bien des surprises. Mizu ne le savait pas, mais cette rencontre allait l'aider pour son but ultime, la mort de vegapunk, brillant savant du monde était proche. La détermination du jeune homme était de bien en plus forte, à chaque pas d'une information ou d'un symbole. Grand sociable au coeur déchiré et à la volonté de fer, il s'assit et discuta avec l'homme qu'il avait sauvé.

          Ecoute, dans cette vie, nous devons nous fixer un but sans quoi, notre âme mourra. Connait tu l'histoire d'un homme qui alla prier chaque nuit la lune ?

          ''Il était une fois, un vaillant chevalier à la fleur de l'âge. Loin de sa famille, il alla au bord du fleuve, chaque nuit, levant ses yeux au ciel, observant la lune. Pour chaque étoile qu'il voyait, il lui demandait une faveur. Lui montrant ses brûlures au coeur et ses blessures du jour causé par le soleil. Il pria pour qu'elle le guérisse. Mais en retour, elle s'était moqué de lui, quel infortune...Non ? Il continua sans relâche, avec une détermination de fer...Des larmes coulait atteignant le fleuve. Sans cesse se demandant pourquoi sa destinée était elle si triste. Ne voulant plus de lui, ce rond blanc disparu entre les nuages..Il leva son bras, le poing fermé ! Laissant de coté la lune et le soleil, il alla chercher le dieu des éléments. Sur le chemin, il se fît plus d'amis qu'il en avait. A force, son grade de chevalier lui avait imposé trop d'ennemies et aucune alliance. Avec chaque partenaire qu'il avait pu obtenir dans son aventure, il trouva le dieu des éléments. Un grand combat fût entre l'homme simple qui n'avait aucun pouvoir et le dieu ! On pourrait croire comme ça que le résultat était évident, mais...Le Destin en a voulu autrement. Comment avait t-il pu vaincre un être considéré comme un dieu ?

          Il ne faut jamais sous estimé la force de l'amitié, de la camaraderie et des alliances ! On peut avoir différentes vision du monde, une haine contre certaines personnes, mais rien n'empêche de mettre un combat continuel et infini en suspension et serrer la main quand il le faut.''


          Termina mizu, avec un sourire tranquille. Lui laissant la tête du primé. Il prit doucement un Den Den de sa poche et le posa sur le comptoir. Puis regarda le chasseur de prime qui était à coté de lui. Heureusement pour lui que notre protagoniste, n'était pas primé. On aurait pu jouer au lion et à la gazelle.

          Je veux bien qu'on s'associe, je vois dans tes yeux la même détermination qu'avait pu avoir le chevalier de cette histoire. Merci pour le verre, disons qu'on est quitte. Vu que t'es chasseur de prime, tu dois gagner beaucoup d'argent ? Demandant sans en savoir plus, il dit autres choses pour prouver que l'argent ne l’intéresse pas.

          Ne t'inquiète pas, je n'ai pas besoin d'argents, seulement, j'ai une petite demande, voilà mon sabre...Hattori Hanzo dont l'histoire s'avère passionnante. On dit que ce katana cache un pouvoir inactivé. Je n'ai pas le temps de m'en occuper, voilà le numéro d'un homme qui sait comment montrer la vrai nature d'un sabre. Seulement il demande une somme de 80 Millions de Berry's. En échange, je t'offre trois voeux. A toi de décider lesquels, tu a le temps nécessaire, tu m'appelle quand tu auras la somme et devant toi l'homme en question, je t'enverrais mon sabre. Bien sûr libre à toi de refuser...

          Attendant la réponse du jeune homme. Il sortit de sa veste les documents pêchés au marché noir, des rapports de la marine et lui donna cela en guise de bonne foi, discrètement sans que personne ne le vois. Une fois avoir eut sa réponse...Il se lèverait et s'en irait avec une dernière oeillade à la serveuse...En avant pour de nouvelles aventures !



            Alors comme ça ce Mizukawa était bien un pirate. Pharaun commença à le lorgner discrètement sous tous les angles. Non, définitivement, il n'avait jamais vu son visage. cet homme ne devait sûrement pas être primé. De toute façon, même si ça avait été le cas, le chasseur de primes ne l'aurait pas attaqué. Il ne vouait pas une haine éternelle envers les pirates, sa mère en étant d'ailleurs une, et il désirait s'acquitter de sa dette. En effet Pharaun n'était pas homme à effectuer sans scrupules viles traitrises et infâmes coup bas. Il écouta donc Mizukawa commencer à lui parler. Il lui raconta une histoire métaphorique sur le sens de l'amitié.

            Une histoire dont Pharaun et son implacable intelligence ne comprirent pas un mot. Il faut bien le dire, une fois l'action et l'adrénaline retombée, la vivacité d'esprit de notre chasseur de prime était proche de celle d'un enfant de cinq ans. Cependant, comme il était très poli, il se contenta d'acquiescer à chaque fin de phrases, ponctuant de temps en temps les propos du pirate de
            "Ho..." et de "Ha !" du meilleur effet.

            Mais au bout d'un moment, Pharaun parvint tout de même à comprendre ce que semblait lui proposer le pirate. Une sorte d'alliance... Un pacte avec le diable, plutôt. Un lien d'amitié entre un pirate et un chasseur de primes ? Cela ferai une bien étrange liaison. Mais après tout, Pharaun n'était pas vraiment ce que l'on pourrait appeler un chasseur de primes conventionnel, alors pourquoi pas ? Pour le démon en face de lui, l'affaire était apparemment claire. Déjà il était en train de lui fournir un den den mushi pour qu'ils puissent converser tous les deux. Il lui proposa ensuite une affaire, une sorte de mission que seul lui pourrait effectuer. Récolter 80 millions de Berrys, rien que ça...

            Malgré la somme astronomique, Pharaun n'avait pas le choix. Le démon l'avait sauvé une fois, il fallait qu'il lui rende la monnaie de sa pièce. Il considérait les trois vœux que le pirate lui proposait plus comme un bonus qu'autre chose. D'ailleurs, dans l'immédiat, il ne voyait pas vraiment à quoi cela pourrait lui servir. Ne sachant toujours pas comment réagir vis à vis de cette proposition, il vit le pirate se lever pour s'en aller. Avant de partir, il laissa un document sur la table.

            Curieux, Pharaun commença à le consulter. Intéressant... Il s'agissait d'informations que possédait la marine à propos d'un certain équipage pirate, donc la somme totale des primes atteignait un montant exorbitant. Le chasseur de primes ne savait pas comment la marine avait pu avoir ces informations, ni même comment Mizukawa se les était appropriées. Une chose était sûr, c'était maintenant lui, Pharaun Mizzrym, qui les possédait. Tout était consigné : les faiblesses, les points forts, les liaisons dont ils disposaient avec d'autres équipages... Et bien plus encore. Le chasseur de primes voulu remercier son nouvel ami, mais il avait déjà disparu.

            Rangeant bien précieusement l'épais manuscrit, notre homme se leva, paya leur deux boissons et s'en alla. Complétement grisé par le papier qu'il venait d'obtenir, il se résolu à effectuer en priorité la mission que lui avait assigné le pirate avec qui il venait de trinquer. Celui-ci avait vraiment l'air de pouvoir s'informer d'énormément de choses, et Pharaun commença à penser que l'histoire des trois vœux qu'il lui exaucerait pourrait être plus intéressante qu'à première vue.

            Alors qu'il réfléchissait aux horizons que cela pouvait lui ouvrir, le chasseur de primes revint à l'endroit où il avait laissé Rock. Celui-ci n'avait pas bougé. Il avait juste commencé à attirer quelques mouches, et l'odeur qu'il dégageait sous ce soleil brûlant commençait à devenir insupportable. Dans l'immédiat cependant, Pharaun ne s'en souciait pas. Il était toujours plongé dans ses pensées. Si bien qu'il fit le trajet entre la zone de combat et le QG de la marine sans vraiment s'en rendre compte. Pire, la prime qu'il obtint directement pour la remise du cadavre de ce brigand primé ne l'excita pas plus que ça. pourtant, la somme était colossale.

            Déjà préparé pour son prochain combat, Pharaun repartit les poches pleines d'argent. Une somme qui ne lui appartenait pas vraiment, puisqu'elle faisait parti des 80 millions que lui avait demandé Mizukawa. Après quelques jours de repos pour soigner ses blessures, il embarqua à nouveau sur un navire marchand pour une destination encore inconnue.

            Il lui restait 65 millions de berrys à amasser pour que son pacte avec le diable soit respecté.