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Rencontres explosives


Certaines personnes ont sur le  monde une influence remarquable. Quelque chose de surnaturel qui fait se soulever les éléments, qui provoque des bouleversements tout autour d'eux. Moraux comme physiques. Des gens dont l'emprise est tellement forte qu'il semblent tels des dieux descendus en ce monde pour y faire régner l'ordre à leur manière. Niklas Aldo est de ces gens. Et lorsqu'il quitte un endroit, selon son bon vouloir, l'endroit est devenu le plus paisible qui soit, ou le plus tumultueux. Pourquoi ? Personne ne sait. Personne n'est même sur de croire qu'ils ont quelque chose à jouer dans ces phénomènes. Personne ne veut les identifier comme étant des dieux. Personne n'ose.

Et encore moins une bande de scientifiques un peu fous...

Alors on appelle ça Grand-Line, on dit que ce sont des phénomènes parfaitement explicables, qu'il sont juste au-delà de notre compréhension actuelle du monde. On pense qu'un jour, on comprendra ces choses, rationnelles comme toute autre. Et on fait son possible pour arriver à ce stade de la compréhension. On progresse. On vit. Et on observe...


***


Kyoshi est dans sa cabine, devant une installation qui produit un feu tout en le canalisant. C'est important de canaliser des flammes, lorsqu'on se trouve sur un navire. Même les chimistes comprennent ça, alors les physiciens... Il regarde un petite goutte qui s'agite sur une plaque de métal, une seringue en main, l'air pensif. Il a enfin pu retrouver le chemin du laboratoire. Hiroko est en vie, quelque part au loin. Alors sur le chemin, il s'occupe l'esprit, pour ne pas se faire un sang d'encre.

Un son de cloche retentit. Et dix scientifiques relèvent brutalement la tête dans le laboratoire. Tout le monde sait ce que ça signifie. Le leader révolutionnaire l'avait signalé lors de son départ : ils étaient à quelques jours de l'île des animaux. Ils avaient finalement mis une bonne semaine, mais le doute n'était pas possible pour tous ces impatients. Terre en vue.

Arrivés sur le pont dans de grandes bousculades, tout le monde regarda l'horizon avec les yeux pétillants de bonheur. Des mois en mer. Et enfin, il y étaient. Le capitaine sautait de joie. Atteindre une île restait pour lui une épreuve. En particulier sur Grand-Line. Alors quand il se passe un truc chelou, sur le coup, là, il ne le remarque pas. Pourtant, ça fait légèrement un potin pas possible. Pire qu'un coffre de voiture fermé délicatement. C'est pour dire. Beaucoup plus même. Et puis, pour peu qu'on regarde pas à l'opposé, ça prend un peu tout le champ de vision, tout de même. Et puis, ça fait tout trembler.

Après vingt secondes, il s'aperçoit de ce que tous les autres ont remarqué instantanément. Une espèce de barrière d'eau, de brouillard, de vapeur. Mais une barrière... Un mur, plutôt. Mais un mur... Des falaises, plutôt. Sauf que c'est de l'eau sous toutes ses formes. Ah non, aucune phase solide détectée. Quoique. Si ça se trouve... Un nouvel exemple de déchaînement des éléments typiquement Grand-Linien se tient devant les scientifiques abasourdis. Alors l'un ou l'autre se demande s'il n'y a pas un amiral de la marine qui va leur tomber dessus, ou si Niklas Aldo n'a pas croisé le corsaire Wrath sur sa route. D'autres se demandent comment il est possible d'atteindre les pressions colossales nécessaires pour éjecter de l’eau à des hauteurs pareilles.

Mais après vingt secondes de plus, ils se rendent bien compte. Les geysers semblent de plus en plus grands. Ils continuent d’avancer droit dessus. Et alors c’est la panique générale. Tant bien que mal, le capitaine gueule ses ordres, tentant de couvrir le tintamarre créé par les trombes d’eau. Et tout le monde agit. Non pas qu’ils aient compris les ordres. Mais tout le monde se rend bien compte qu’il faut arrêter d'avancer, et que pour atteindre ce but vital, il faut remonter les voiles et jeter l’ancre. Même ces fichus scientifiques l’ont compris.

Et quand enfin ils s’arrêtent, ils prennent tous une agréable douche d’eau chaude. Limite très chaude. Les peaux rougissent un peu, ça grimace, mais c’est supportable. Après tout, une goutte qui file sur des centaines de mètres dans l’air a tout de même le temps de se refroidir un peu. Suffisamment.

Et quand enfin ils se demandent ils peuvent passer ce rideau destructeur et qu’ils se réunissent en cellule de crise… Le phénomène s’arrête. Faut-il repartir, passer là où peut-être les geysers reprendront au plus mauvais moment ? Faut-il attendre ? Mais la réponse semble évidente pour des scientifiques comme eux. Enfin, presque évidente. Mais tout de même. Analyser les signes précurseurs, déterminer le temps mort entre deux éruptions, faire des statistiques sur au moins cent événements… Ah non, ça, c’est pas vraiment faisable. Au diable les stats, tout le monde est d’accord. Les stats, c’est chiant. Seul Kyoshi pense que c’est bien. Et même lui, dans le cas présent…

Le seul problème de la méthode scientifique, c’est que quand l’éruption suivante met cinq jours à arriver,  oui, les instruments de mesures enregistrent les vibrations du bateau, l’agitation de l’eau, sa température, et ce genre de conneries. Mais c’est long cinq jours…
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Comme il s’y attendait, Niklas partit comme il était arrivé. Au fond de lui, il aurait bien aimé qu’il reste encore un peu plus longtemps. Cependant son passage aura laissé un sentiment positif, les nouvelles qu’il leur avait données leurs avaient remonté le moral. Même s’il essayait de la cachait Yuki avait aussi le moral dans les chaussettes avant son arrivée, car il se tenait pour responsable de leur errance en mer. Enfin, comme une bonne chose n’arrive jamais seule, une semaine plus tard le son d’une cloche retentit sur le pont.

Lorsque le doux bruit se fit entendre, l’apprenti capitaine était perdu dans ses pensées. Il était en train de penser aux modifications que l’on pourrait apporter au navire pour que le confort de tout le monde s’améliore. Une chose était sûre, s’il devait passer à nouveau autant de temps sur les flots, Yukikurai souhaitait avoir de quoi s’occuper les mains, un peu comme tous les autres scientifiques. Mais une forge c’est un peu plus gênant que les petits labos qui foisonnaient déjà.

Il avait fait une liste avec les différents souhaits des membres d’équipage et la sienne faisait partie des plus farfelue avec celle de Bouly qui demandait un canon géant. Enfin, il avançait un peu dans ses démarches puisqu’il avait déjà identifié les pièces qui étaient trop grandes pour l’usage qu’ils en faisaient.

Comme vous l’aurez compris le jeune homme eu du mal à sortir de sa rêverie. C’est plus l’agitation soudaine du bateau que le carillon qui le fit sortir de sa cabine, qu’il trouvait bien inutile d’ailleurs.

« Qu’est-ce qui se passe? Pourquoi tout le monde est si agité? »
-Ben c’est la cloche qui annonce terre en vue. Pourquoi ?
« Oh, j’avais oublié ce que signifiait ce doux son, je croyais même ne plus jamais l’entendre. »

Yuki se dandina comme tout le monde pour voir l’ile qu’ils espéraient atteindre depuis si longtemps. Sans qu’il ne s’en rende compte des larmes de joie s’étaient misent à couler le long de ses joues. Il essuya d’abord ses joues mouillées en se disant que ses larmes formaient un mur d’eau qui l’empêchait de distinguer le contour de l’ile. Puis au bout de quelques minutes de plus que les autres, il se rendit compte que s’était un véritable mur d’eau qui entourait l'ile. Prenant à cœur son rôle de capitaine, il voulut donner ses ordres, mais cela donna plutôt un cri hystérique.

« Mais c’est quoi ce truc ? Elle est l’ile ? Elle est où ? Putain me dite pas que c’est pas encore le bon endroit ! »
« OH et c’est que ça a l’air dangereux. Faudrait voir à s’arrêter, non ? Jetez la chaine en acier carbone à l’eau. Et remontez le tissu aussi. »


Le bruit du geyser couvrait la moitié de ses ordres, mais toute façon maintenant tout le monde savait plus ou moins ce qu’il devait faire pour arrêter le navire. Lorsqu’il sentit le navire ralentir, Yuki arrêta de crier des trucs débiles que personne n’entendait de toute manière. Il s’approcha de la proue sous la pluie chaude qui commençait à leur tomber dessus. Il observa le phénomène avec des yeux d’enfant. Puis soudain le mur d’eau retomba et laissa enfin voir l’ile des animaux.

« C’était quoi ce truc ? Et est-ce que c’est physiquement possible ce truc d’abord ? Lança-t-il à la rigolade.

Il rigola nettement moins quand les scientifiques commencèrent à sortir chacun leur hypothèse pour faire un modèle du phénomène. Enfin les longs mois sur le bateau avait appris au forgeron à gérer les débats, comme ici dans la cellule de crise. Ou peut-être que c’était les scientifiques qui étaient devenus plus civilisé et qui savait faire passer la science en second plan derrière leur survie. En tout cas, pour lui, il gérait leur emballement et il en était content. Puis, vint le moment fatidique où ils se tournèrent vers l’avis du capitaine. Se tournèrent est un grand mot, deux regardait à gauche, trois à  droite, quatre par-dessus leur épaule et même un qui regardait par terre pour voir d’où allait surgir la voix de leur capitaine.

-Alors, capt’ain ?
« Bon, alors je résume d’après vous il y a des signes précurseurs au phénomène, mais on ne sait pas dans combien de temps sera le prochain. Je suis d’avis qu’on attende au moins dix minutes le temps de voir si ça recommence tout de suite et qu’on voit comment optimiser la vitesse avec laquelle on passera au-dessus du mur. »

Après dix minutes chacun avait son rôle, certain se tenait prêts à lever l’ancre, d’autre mesurait la force du vent et son orientation pour optimiser la prise au vent et leur vitesse. D’autre étaient prêts à baisser la grande voile à tout moment, pendant qu’un ou deux physiciens observait la surface de la mer pour y voir d’éventuel changement. Enfin après une heure d’attente qui sembla interminable, ils jugèrent que le vent était suffisant et ils firent redémarrer l’embarcation. Elle prit petit à petit de la vitesse pendant que leur capitaine faisait les cent pas, regardant tantôt à bâbord et tantôt à tribord. Enfin, pour Yuki, il regardait tantôt à droite, tantôt à gauche.

Le bateau n’avançait pas vite assez à son goût. Il se dit qu’il faudrait plus de vent, mais comment ? Soudain, il s’élança sur le pont supérieur à l’arrière du navire. Il dégaina son sabre et se mit à le faire tournoyer comme lorsqu’il effectue son bouclier Yuki Onna. Il se souvenait que cela lui faisait un peu de vent dans la figure et un peu de vent en plus était le bienvenu. Il s'était positionné dos à la voile agitant son arme comme un forcené. Certes, ses cheveux voletaient dans le souffle produit, mais pas sûre que cela soit fort utile. Au moins il était occupé et du coup moins stressé.

Il se mit même à faire des mouvements de va et vient avec son bras, ce qui pour la première fois de sa vie provoqua de petites lames d’air qui allèrent faire des vaguelettes dans le sillage du bateau. Il ne s’arrêta que lorsqu’il entendit quelqu’un crier : Faudrait s’arrêter avant la côte peut-être ?

Il se retourna et vit qu’ils étaient déjà fort proche de l’ile. Heureusement pour eux, il y avait une plage à une centaine de mètres sur leur gauche. Et c’est là que Yuki cria la première instruction censée pour le bateau.

« Manœuvre d’arrêt d’urgence et visez cette plage en évitant les éventuels récifs ! »

Bon d’accord, c’était encore un peu vague, mais il y avait un net progrès. Et puis, le monde ne c’était pas fait en un seul jour, il fallait laisser le temps au temps

[hrp]Si ça ne te convient pas comme fin, je peux modifier.


Rencontres explosives 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2Rencontres explosives Kuroko.no.Basuke.600.1903798 Rencontres explosives Steamp10
"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"


Dernière édition par Yukikurai le Mar 5 Aoû 2014 - 13:53, édité 1 fois
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Manœuvre d’arrêt d’urgence, pour des marins inexpérimentés, ça ne peut vouloir dire qu’une chose. Jeter l’ancre, et remonter les voiles. Remonter les voiles, c’est classique, ça se passe. Bon, la voile ressemble à un torchon tordu après avoir nettoyé une catastrophe aquatique dans un labo de mécanique des fluides, mais c’est un détail. Revenons plutôt à la première partie.

- Ancre à la meeeeeer !
- Mais… qu’est-c’que tu racontes… C’est un homme à la mer, qu’on dit.
- Mais… Non… Il n’y a pas d’homme à la mer.
- Non, mais… Là où j’veux en venir, c’est que « Ancre à la mer », ça ne se dit pas.
- Mmmh… On s’en fout ?
- Oui, mais là, tu vois, ça fait qu’on ergote pour rien et qu’on perd du temps.
- Ah non, tu m’excuseras, mais c’est toi qui ergote.
- Oui bon, n’ergotons pas sur l’ergotage, hein…  Reeelâcheeeez l’aaaancre !
- …
- Quoi ?
- Non rien, laisse tomber. J’espère qu’on n’aura jamais de prisonniers à relâcher.
Encore une victoire de canard. Ils sont forts ces scientifiques. Des hommes d’équipage s’agglutinaient enfin près de cette fameuse pièce de métal bien trop lourde. Avec dans l’idée d’essayer de la faire couler. Trois hommes, sans doute des théoriciens, essayaient de tirer sur la chaîne en espérant la faire bouger. La foule était en délire devant l’effort surhumain de ces hommes.

- Ca a l’air lourd… Tu penses qu’ils vont y arriver ?
- J’sais pas. C’est quoi la puissance développée par un gars qui tire de toutes ses forces ?
- Mmmh, oui, il faudrait connaître ça et calculer le travail nécessaire pour débloquer ce truc autour duquel est enroulée la chaîne.  
- Qui est sans doute le travail à effectuer pour enlever ce truc qui bloque la rotation.
- Mmmmh… C’est moi où en tirant sur ce truc en question, le travail à fournir est très faible. Puis après,  l’ancre doit tomber sous son propre poids. Non ?
- Oooooh…
- Aaaaaah !
Le gars qui trouva la solution devait sans doute être un ingénieur. Un gars pragmatique.

Et donc l’ancre coula à toute vitesse vers les fonds marins. ‘fin, à toute vitesse, peut-être pas. Y’a rien à faire, pour aller vite dans l’eau, c’est pas évident. Mais elle tomba suffisamment vite pour toucher le fond et s’y enfoncer, ralentissant fortement le navire qui se stoppa sur quelques dizaines de mètres, tanguant comme une barque en pleine tempête. Pas sûr que c’était la méthode la plus recommandée pour s’arrêter. P’t-être bin qu’oui, p’t-être bin qu’non.

- Pas d’récif en vue, chef, c’est bon.
C’est c’qu’il a dit, celui-là. Deux minutes après, alors qu’on préparait les barques pour débarquer ceux qui partiraient en exploration, il révisa son jugement. Des récifs étaient bel et bien en vue… Un peu partout à la surface de l’eau, autour du navire, apparaissaient des morceaux de coraux. Un carnage. Les scientifiques, ou comment débarquer dans un nouvel écosystème et tout détruire en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

Entre les écologistes en herbe qui pleuraient sur l’épaule des biologistes pure souche, et les gars qui se grattaient la tête en se demandant si ça pouvait se recoller, des coraux… Ils étaient fins, les scientos.

Il fallut un petit quart d’heure de plus et la reprise des geysers pour motiver tout ce beau monde à mettre pied à terre et former les équipes d’exploration.

Chaque équipe était équipée de feux d’alerte. Un rouge et un vert. Pour les dangers, et pour Minos. Kyoshi n’était pas bien sûr pour sa part qu’il ne fallait pas lancer les deux quand ils rencontreraient le demi-géant et sa troupe…

Kyoshi se retrouvait dans un groupe constitué de ses plus proches amis, Eki, Dan, et bien sûr Mina Tahgel qui ne manqua pas de lui foutre une mandale probablement méritée lorsqu’ils s’enfoncèrent dans la forêt.

- En avant pour l’aventure, comme qui dirait…



Spoiler:
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Le navire avait fini par s’immobiliser assez loin de la côte pour ne pas s’échouer et assez proche pour ne pas être pulvériser par le phénomène aquatique suivant. Pendant qu’une partie des biologistes s’attristait du massacre des coraux qu’ils venaient de perpétrer, d’autre cherchait la chaloupe pour se rendre enfin à terre.

-« Capichef, capichef, elle est où la chaloupe ? »
« La quoi ? »
-« Ben la chaloupe, la barque quoi ! Sans ça vous comptez atteindre l’ile comment ? »
« J’avoue que c’est une bonne question. Je ne suis pas capitaine depuis longtemps et quand j’étais sur les blues il y avait toujours un port pour accoster. Je ne suis donc pas routinier des accostages sauvages. Et sinon, je ne sais pas où est la barque.
…A moins que ?
…Si, je sais… Elle est avec Niklas Aldo en pleine mer. »

-« Pas cool, ça ! Et on n’en a pas d’autre ? »

« Ben, apparemment, si ! A moins qu’ils n’aient trouvé le moyen de marcher sur l’eau. Hihi ! »
-« C’est pas vrai, il a enfin réussi à trouver un moyen physique de marcher sur l’eau ? Trop fort, il avait pourtant dit que ça ne donnait rien. »
« Hooo, t’es pas drôle Yuki, donnez de faux espoir comme ça. T’as pas idée. On est des scientifique nous. »
« Ok, ok, elle était petite celle-là. Mais en tout cas la question est d’où elle sort s’te barque. »
« Hey, les gars vous l’avez sortie d’où la chaloupe ? »

« Ben du derrière du navire ! Pffufu pfufu ! Je veux dire de l’arrière du bateau. »
« Alors pourquoi est-ce qu’on s’est fait chier à sortir celle qui était dans la calle pour Niklas ? »
« Aucune idée, c’est important ? »
« Heu, non en effet. »

Ça devait être un soldat de Minos celui-là sinon Bakasaru aurait eu droit à une salve de théorie. Il se surprit d’ailleurs à être déçu de ne pas avoir de réponse pour cela. Il faut croire que côtoyer des scientifiques tout le temps ça laisse des traces.


Une fois finalement à terre le bateau se divise en trois. Deux groupes exploreraient une partie différente de l’ile à la recherche de Minos pour lui remettre le log pose que Niklas avait donné à Yukikurai et le troisième garderait le navire. Chaque groupe possédait deux fusées de couleur différente pour communiquer avec l’autre groupe.

Dans le groupe de Yukikurai, il y avait bien sur Bouly, ainsi que quelques scientifiques et quelques guerriers qui les avaient rejoints à Union John. Ces derniers étaient impatients de revoir Minos qui avait été leur chef quand il était dans la légion. Le groupe se mit en route en longeant la plage avec l’eau à leur droite. Puis comme personne ne prenait d’initiative, Yuki prit les commandes. Il accéléra pour se retrouver devant pour que tous le voie bien. La bonne blague, lorsqu’il tourna pour s’enfoncer dans la végétation personne ne le suivit ils continuèrent tous tout droit. Bakasaru entendant  que le brouhaha du groupe s’éloignait, il se retourna et constata qu’il était seul au milieu des arbres. Il tapa donc un sprint pour rejoindre la plage. Il réapparu derrière le groupe et les appela.

« Haha, (pant)pfff, pfff. Hé putain les gars, j’ai tourné pourquoi vous avez pas suivi ?Pfff, (pant),pfff. »
« Ha la bonne blague Yuki, tu étais à côté de moi il y a deux secondes. Pourquoi tu joues au con… Mais qu’est-ce que tu fous dix mètres derrières bon sang ! »
« Ben je l’ai dit j’ai tourné, c’est vous qu’avez pas suivi. »
« Peut-être, mais tu as tourné en douce sans rien dire. C’est ta faute. »
« Oui, enfin bref essayer de pas me perdre de vue ce coups-ci. Aller on rentre vers le centre de l’ile. »

Sur ses mots Yuki écarta deux fougères et parti explorer l’ile avec sur ses talons le groupe plus ou moins discipliné qui composait sa troupe. Il ne fallut pas attendre dix minutes pour que l’incident suivant se produise. Yuki venait de disparaitre derrière un gros arbre, quand quelqu’un dans le fond paniqua.

« Il est où Yuki ? Je ne le vois plus ! »
« Mais t’inquiète, il est juste devant. »
« Oui, mais là on ne le voit plus. »
« Ha oui, c’est vrai. Hé les gras quelqu’un a  vu le chef ou on l’a encore perdu ? »

Un léger vent de panique s’élevait du groupe quand Yuki contourna l’arbre en sens inverse. Il se posta bien en évidence, pour les calmer.

« Mais vous vous foutez de qui là ? Vous savez pas me suivre, sans me perdre de vue ? Allez faites un effort ou on va pas aller bien loin. »

Il ne pensait pas si bien dire. Leur progression était très fortement ralentie par la capacité spéciale du chef de groupe à disparaitre sous vos yeux. Ce n’est pas qu’il s’en servait sciemment ou quelque chose du genre, mais dès qu’une des personne qui le suivait ne le voyait plus à cause d’un arbre ou d’un bosquet, c’était la panique. Or, la panique est quelque chose qui amplifie la propension de Yukikurai à passer inaperçu. A chaque fois, il fallait bien deux minutes, le temps de remettre tout le monde en route. Vous imaginez bien que dans ces conditions-là, on n’avance pas bien vite. Si seulement ça avait été le seul problème, ça aurait peut-être encore été, mais en plus de cela certain fixait tellement Yuki pour ne pas le perdre de vue qu’il ne regardait pas où ils mettaient leur pied. C’est ainsi qu’on compta près d’une centaine de chute. Qui entrainèrent un nombre tout aussi conséquent d’égratignures, d’éraflures, de bleus et de bosses.

« Faudrait pas penser à trouver un endroit où passer la nuit, avant qu’il fasse noir. »
« Oui, pas faux. J’ai l’impression que le soleil a commencé à décliner. »

Ils se mirent donc à la recherche d’une clairière pour s’installer pour la nuit. Ils se dirigèrent donc vers un puits de lumière qu’ils distinguaient à une certaines distances devant eux. La lumière diminuait progressivement et puis soudain, elle disparut. Cette disparation soudaine, prit tout le groupe au dépourvu. Il fallut quelque seconde pour que leurs yeux s’habituent au manque de luminosité. Une fois que Yuki vit de nouveau clairement, il entreprit de continuer de guider son groupe vers la clairière qu’il avait repérer. Au bout de quelques minutes, qu’elle ne fut pas leur surprise quand ils surgirent sur la plage. C’est là qu’ils comprirent pourquoi la lumière avait disparu si vite. Le mur d’eau c’était de nouveau élevé au dans le ciel bloquant ainsi les derniers rayons du soleil.

« Bon, ben on va dormir sur la plage, les gars. »
« Ou sur le bateau, si on veut. »
« Sur quel bateau ? »
« Ben sur le nôtre, pourquoi ? Il est là-bas. On le voit d’ici. »
« Ça me va. Allez, on va dormir sur le Divergence ce soir. On n’a pas avancé bien fort à cause de vous. J’espère que ça a été mieux pour les autres. Si on continue ainsi on trouvera jamais Minos. »
« A cause de nous ? Tu es fort toi, c’est toi qui disparais toudi. Tu sais quoi ? Demain  c’est moi qui guide, on risque moins de perdre des gens. Ça te va ? »
« Ok, ça me va. »


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Dernière édition par Yukikurai le Mar 5 Aoû 2014 - 14:02, édité 2 fois
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Pendant ce temps, en direction des marécages...

Depuis déjà trois… Non… quatre, voire cinq ou six heures, la petite troupe faisait route à travers la végétation dense de cette étrange île sur laquelle ils avaient débarqué. L’île des animaux, comme l’avait appelée Niklas Aldo. Étrange car elle portait bien son nom. Ici, pas la moindre trace de civilisation humaine, et une abondance relative d’animaux pour le moins étranges. Il n’avait pas fallu longtemps à la bande pour remarquer que tous les animaux possédaient une corne sur le front. Des plus gros aux plus petits, des ongulés aux insectes, des carnivores aux herbivores.

Tous observaient avec un intérêt certain toutes ces bestioles lorsqu’elles se montraient suffisamment peu farouches pour ne pas fuir devant ces individus qui devaient sembler fort bizarres aux autochtones.

Dans la chaleur et l’air humide de la jungle locale, alimentée par des gouttelettes dispersées par le vent depuis les geysers, Dan et Eki marchaient devant alors que Mina et Kyoshi restaient à la traîne, silencieux, observant le paysage touffu, la jungle, son obscurité, et la lumière qui y filtrait. Ils prenaient garde aux racines, aux ornières. Une bonne marche à vous tremper le dos.

Au détour d'une pause, à nouveau les binômes se reformèrent et le groupe de devant était déjà à vingt mètres lorsque le deuxième groupe se releva. Et soudainement, la demoiselle au fort caractère s'effondra et commença à vomir ses tripes dans un bruit digne d'une fin du monde. Bien mal à l'aise, Kyoshi hésita un instant.

- Une minute les gars, pause pipi !

- Mais... On sort de pause, physicien d'mes deux...

- Oui bon...

- Mh...

On sentait dans cette dernière parole le haussement de soucis qu'elle n'avait plus la force de lancer face à cette excuse aussi bidon qu'efficace pour les tenir éloignés. Était-ce une bonne idée qu'ils ne sachent rien de l'état de Mina? Probablement pas complètement, mais il était tout aussi probable qu'elle souhaitât garder autant que possible sa fierté de femme indépendante. Et si elle devait avouer ne pas être au top, elle pourrait toujours le faire elle-même.

Et quand il s'apprêtèrent à reprendre la route, après qu'elle se soit débarbouillée, qu'elle ait engueulé Kyoshi qui lui tendait sa propre gourde d'eau et lui expliquant qu'à moins qu'il ne veuille aussi tomber malade, c'était une idée de con.. Après tout ça, Kyoshi regarda les restes du dernier repas et lâcha négligemment un :

- J'crois que c'est la compote qu'est ressortie.

Ce qui donna lieu à une nouvelle occurrence de l'avant-dernière réplique relatée dans ce texte en discours direct. Ils reprirent ensuite la route à un rythme dont le groupe de devant ne sut pas pourquoi il était deux fois moins élevé. Mina s'était enroulé la tête dans un foulard de manière à ressembler à une vieille femme et le physicien ne compris pourquoi que lorsqu'elle aspergea copieusement ledit foulard d'eau. Visiblement, ça n'allait toujours pas particulièrement bien. Mais la marche continua, tant bien que mal. Lui gardait un œil sur elle, et elle gardait un œil sur les traces laissées par leurs deux équipiers.

- Dis...

- Mh...

- Plus je te regarde...

- PERVERS !

Le temps de se relever de la mandale encaissée en se massant la joue de la main droite, et il repris son propos.

- Plus le temps passe, et plus je ne peux pas retenir ma question... Ça me taraude, tu vois... Parce que... Du souvenir que j'en ai... Tu ressembles pas mal au mec. En version féminine. 'fin, t'en as des traits. T'es de la famille de Tahar Tahgel?

- QUOI?! J'AI LA GUEULE DE CET INFÂME CONNARD CRIMINEL? Ah ben y'a pas d'doute, t'es vraiment frappé du ciboulot, toi. Ça m'taraudait d'puis longtemps, j'peux pas retenir ma question, gars. T'AS PAS UN PEU DE LA MERDE DANS LES YEUX?!

- Ben... Euh...

- Nan mais sérieux! Ce mec a pourri les rares instants de ma vie de femme libre et a empiré ma situation d'esclave en ayant le même nom que moi par le plus grand des hasards, mais non, j'ai pas de frère, pas de cousin, pas d'cousin éloigné, et ce gros con, qu'il vomisse ses tripes jusqu'à en crever en s'étouffant, ça m'arrangerait. Et qu'il change de nom avant en le criant sur le toit de Mariejoa, peut-être que y'aura moins de cons comme toi pour me demander si on partage un parent!

- D... Dé-Désolé.

Il y avait de quoi lui faire reprendre ses bégaiements. Il était parvenu à surpasser son malaise avec les femmes avec le temps, mais lorsque celle-ci se mettait en rogne, ça avait de quoi lui rappeler une rouquine du même caractère et le redescendre au statut de bègue numéro un.

Le groupe de devant fit vaguement mine de savoir si tout allait bien, mais ils savaient qu'une crise de colère de Mina était quelque chose qu'il valait mieux éviter. Alors ils ne vinrent pas voir de plus prêt, et il ne se rendirent pas comptent que la douce donzelle était de nouveau à terre en train de cracher sa bile. Élever la voix et vider ses poumons brutalement avait visiblement un impact sur l'estomac. Mina ne regarda pas son partenaire et continua de tirer la gueule en se relevant en tentant tant bien que mal d'accélérer le pas afin de rejoindre les autres, suivie de près par Kyoshi. Depuis l'arrière du groupe, celui-ci cru entendre des bruits de feuillages secoués et de branchages piétinés, à l'endroit précis où ils s'étaient arrêtés. Il se retourna.

- Eh les gars, vous avez pas entendu quelque chose? Silence.

...

Rien.

Le silence de la jungle.


Dernière édition par Kyoshi Okabe le Sam 26 Oct 2013 - 12:19, édité 1 fois
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Le silence de la jungle et des marécages. C'est ce dont s'aperçut la petite bande en avançant plus loin. Ils avaient progressivement remarqué que, bien que s’éloignant de plus en plus des geysers, l’humidité ambiante était devenue de moins en moins supportable. Leurs vêtements collaient désormais à leur peau et ils se demandaient tous s’il faisait chaud ou si l’humidité était seule responsable de la couche humide sur leurs corps. Kyoshi gardait un œil sur son amie qui semblait toujours aussi blême, mais dont l’expression ne changeait pas et restait toujours aussi dure.
 
Leurs craintes furent confirmées lorsqu’ils se retrouvèrent presque entourés de marécages. Devant, à gauche, à droite… Ils s’étaient aventurés dans une langue de terre quelque peu ferme pénétrant dans la tourbe. La question qui se posaient naturellement était maintenant de savoir s’ils rebroussaient chemin jusqu’à trouver un passage au sec ou s’ils traversaient en supposant que le marécage s’arrêtait bel et bien à vue d’œil, un peu plus loin. Un vote laissa le seul physicien préférer le demi-tour, connaissant l’état de Mina. Tout ce que cela lui valut fut un "lopette" cinglant.
 
Pourtant, trois minutes plus tard, trempés et couverts de tourbes, ils arrivèrent sur un petit îlot de terre sur lequel reposait un arbre. Et aussi loin qu’ils pouvaient voir devant eux, la situation semblait la même : des arbres isolés, ça et là, probablement tous ancrés dans de petits bouts de terre émergeant. Et tout autour, l’obscurité. Entre les plantes aquatiques, et la végétation haute, le soleil peinait à montrer ses rayons. Peut-être parce qu'il déclinait doucement dans l'après-midi. Tout le monde resta silencieux et tous se regardèrent avant de replonger, d’un accord tacite, dans les eaux boueuses. Tant qu’à être couvert de vase, autant que cela serve.
 
L’avancée se faisait très lente. Chaque pas était étudié à l’avant du groupe par Eki, à l’aide d’un bâton de pèlerin et à chaque nouvel îlot, on saisissait l’occasion de reposer les bras qui devaient le reste du temps porter les sacs hors de l’eau. Et avec une main en moins, porter un paquetage sur sa tête en marchant avec de l’eau jusqu’au torse, c’était un effort qui méritait largement les pauses régulières. Le temps d’ajuster un beau chapeau, au moins.
 
Et tout au long de l’avancée, il semblait de plus en plus évident à Kyoshi que quelque chose ou quelqu’un suivait le groupe. Régulièrement il entendait de l’eau ou des feuillages remuer, toujours sur les côtés. Jamais devant, jamais derrière. Des animaux locaux ? Peut-être bien. Mais toujours était-il que… Un animal qui suit un groupe d’humains, c’est rarement bon signe pour les bipèdes. Petit-à-petit, tout le groupe en prenait conscience et même s’ils voulaient tous se rassurer, ils étaient tous de plus en plus aux aguets.
 
Pourtant, lorsqu’ils aperçurent une première lumière, au loin, faible, vacillante et qui s’éteint presque aussitôt, ils surent que ce ne pouvait être que des hommes. Cela semblait on ne peut plus clair. Mais qui vivait sur cette île ? Les hommes de Minos, seuls ? Ou d’autres tribus locales existaient-elles ? Impossible de savoir. Fallait-il appeler ces gens qui semblaient clairement les suivre ? De nouvelles lumières évanescentes les confortèrent dans leur idée. Ils étaient surveillés, et leurs poursuivants ne voulaient pas se montrer. Et cela conforta la bande dans l’idée qu’il valait mieux presser le pas pour sortir de ce marécages où ils étaient une proie facile pour quiconque connaissait le terrain. D'autant plus que l'après-midi tirait sur sa fin, pour autant qu'ils pouvaient en juger dans la pénombre naturelle de la jungle.
 
Ils avançaient dans le marécage depuis plus d’une demi-heure quand enfin, ils rejoignirent une bande de terre qui semblait plus ferme que les précédentes, plus vaste aussi. Ils n’en voyaient pas la fin. Il semblait qu’ils étaient sortis de ce pétrin, mais ils étaient désormais d’autant plus attentifs. Aucune rencontre impromptue. Et les lumières se situaient maintenant plus derrière eux. Kyoshi ne pouvait que faire face à l’idée que les apparitions des bruits et les lumières étaient décorrélées. Car les bruits semblaient désormais se concentrer devant eux les encerclant et les poussant vers les marécages.
 
Et très vite, ils comprirent que si les lumières venaient d’hommes, les bruits venaient au moins partiellement de bêtes. Ils le comprirent lorsque des paires d’yeux apparurent dans les fourrés autour d’eux. Des yeux rouges et luisants. Ceux que vous n’aimeriez croiser en aucune circonstance. Les muscles se raidirent dans le petit groupe et deux ou trois pas les ramenèrent en direction des marécages. Deux-trois autres pas leurs remirent les pieds dans un terre molle et gorgée d’eau lorsque les animaux se montrèrent dans la pénombre des arbres. Une vingtaine d’animaux inconnus se montrèrent, croisement entre des tatous et des bovidés, mais avec une sale gueule. Ils étaient couverts de vases eux aussi et visiblement les avaient suivi depuis le début de la traversée. Il semblait que prendre le chemin des marécages avait au moins retardé leur offensive. Restait à la contrer. Une idée vint de Dan…
 

- Du feu. Ça effraie toujours les animaux, non ?
 
- Peut-être mais je suis pas magicien. Je n’allume pas des feux à la simple force de l’esprit, et vous no…
 
- T’es chimiste, gros con.
- T’es chimiste, gros con.
- T’es chimiste, gros con.
 
- Ah tiens ouais… Kyo, t’as toujours bien le silex et l'huile inflammable ? J'en ai aussi mais...
 
 
Le physicien avait déjà sorti une fiole et l'avait éclatée contre ses lames. Il claqua la petite pierre contre le tranchant du métal et embrasa son faux poing ainsi enflammé. Les bêtes eurent un temps d'arrêts et commencèrent à grogner gardant à l’œil les flammes.


- Eki, fous de l'huile sur ton sac, vite!

- Mon sac?! Eeeh, y'a mon plus beau slip dedans, fais... EH!

Mina, plus pâle que jamais, avait saisi ledit sac prit dedans trois fioles aux hasard. Après l'avoir enduit, et après que le manchot l'ait enflammé, elle lança le sac entre eux et le troupeau qui avait repris doucement son avancée et qui à nouveau marqua un temps d'arrêt devant le foyer ardent. Cela ne laissa que quelques maigres secondes de répit, et très vite après les plaintes du chimiste indigné, les bêtes avancèrent à nouveau contournant le sac en flammes qui ne suffisait clairement pas à les tenir à distances. Kyoshi continuait de reculer en agitant ses lames devant lui. Jusqu'à ce que...

De plus en plus excitée, l'une des bêtes rugit et entama une charge triomphante vers le petit groupe paniqué qui n'eut d'autre choix de replonger dans le marécage. Kyoshi le premier. Et très vite, l'inattendu se produisit lorsque les lames s'approchèrent de l'eau. Le spectacle fut saisissant. L'eau prit feu sur une longue trace qui remonta jusque au dernier îlot visité, deux arbres s'enflammèrent rapidement,et la langue de feu s'enfonça de plus en plus loin, tout au long du trajet qu'ils avaient employés.

Et plus proche d'eux aussi, l'eau s'enflammait et les força à ressortir aussi vite qu'ils le pouvaient. La bête qui avait chargé avait quelque peu reculé, mais les attendait toujours non loin, et on aurait juré apercevoir un sourire malicieux sur sa gueule. Et tout continua de se précipiter...

Mina, à peine sortie du marécage, s'effondra et recommença à être prise de relents qui ne sortaient sensiblement plus rien de son estomac mais qui la clouèrent au sol sous les yeux ébahis de Dan et Eki qui ne savaient plus ou donner de la tête. Kyoshi n'avait que cette surprise en moins. Par contre, il jura lorsqu'il fit tomber son paquetage dans le marécage enflammé. Le paquetage qui contenait... Les fusées d'alerte.

Et lorsque des étincelles sortirent du sac, il se coucha instinctivement. Ce n'était sans doute pas bien utile, mais pendant ce temps, deux fusées, une rouge et une verte, montèrent en flèche à travers les flammes qui recouvraient le marais, à travers les feuillages, et à travers les cieux par-dessus.

Ce fut l'étincelle de trop pour certaines bêtes qui finirent par s'enfuir pendant que dans le marécage, un arbre en feu s'écroula, ce qui ne manqua pas d'enflammer un peu plus le marécages et qui propagea le feu à deux autres îlots. Tout semblait devoir se consumer dans les flammes de cet enfer. Et la quinzaine de bêtes restantes recommença à s'approcher à l'unisson du groupe atterré.

Mais ça c'était avant. Avant qu'une trentaine de brutes - de ce que purent en jugés les scientifiques au sol – déboulèrent depuis les fourrés en poussant des cris rauques et graves, des cris d'hommes.. Et à mains nues, ils sautèrent sur les bêtes, les chevauchant dans d'impitoyables rodéos, tout en essayant visiblement de briser la nuque des animaux enragés comme jamais. Mais ils ne s'en tinrent malheureusement aux animaux et quatre brutes foncèrent sur la petite bande, les clouant au sol à coups de clé de bras. Tous ? Non. Une demoiselle résista, et tandis que les dernières bêtes rendaient l'âme, tenant les bras de son opposant dans son dos d'un de ses bras, et tenant la tête dudit opposant calée dans son deuxième bras, elle s'écria :

- Si vous tenez à la vie de votre compagnon, relâchez les miens !

Et tous s'arrêtèrent de crier, laissant pour seul vacarme celui provoqué par le marécage qui continuait de s'embraser progressivement, laissant doucement les zones les plus proches du groupe s'éteindre. Un feu éphémère qui avait laissé sa marque.

Les hommes hésitèrent un instant. Ça ne semblait pas dans leurs habitudes de céder aux exigences de quelqu'un, et encore moins d'une femme. Alors Kyoshi prit la parole, la tête toujours à moitié maintenue dans la boue...


- Eh les gars... Vous êtes les gars de la section armée, non? … On est de l'Union Révolutionnaire, nous aussi. Section développement !

- L'Union Révolutionnaire est morte.

- Oui, oui. Mais la section perdure. On est dans le même camp. Non? On a quelque chose pour Kahezaro Minos...


Un instant de calme sembla s'installer pendant que la réflexion se faisait. Ils se regardèrent avant que l'un d'eux ne s'expriment.


- Qu'elle relâche notr' gars, d'abord.


Mina, hésita un instant, puis relâcha la tête de son prisonnier pour porter une nouvelle la main sur sa bouche avant de s'effondrer en crachant sa bile. Le gars se remit rapidement et saisit la demoiselle par le col sans pour autant la relever ni plus contraindre ses mouvements. Les trois autres scientifiques furent relevés. Un nouvel homme s'adressa à eux en regardant le brasier s'éloigner dans les profondeurs du marais, laissant enfin l'obscurité du début de soirée pointer son nez. Ça et là restaient des arbres en feux à la surface de l'eau.


- Vous avez foutus un beau bordel, qui que vous soyez. Deux jours que nous poursuivions ce troupeau en le repoussant vers les marais. Vous avez au moins fait un bon leurre pour l'offensive finale.

- Le Roi Minos décidera lui-même de s'il doit croire ou non vos histoires d'Union Révolutionnaire.

Spoiler:


Dernière édition par Kyoshi Okabe le Jeu 26 Déc 2013 - 14:02, édité 1 fois
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Le petit groupe de Yuki arriva quelque minute plus tard sur le navire. Ils furent accueillit par ceux qui n’avaient pas quitté l’embarcation. Il fallait bien que certains garde le bateau et puis, ils n’étaient pas tous aventurier dans l’âme. Pour preuve la tête qu’ils arboraient. On aurait dit qu’ils avaient affronté nombre de bêtes sauvages aux vues des blessures et des brindilles coincé dans les cheveux en batailles de certains.

« Bah qu’est-ce que vous faite déjà là ? Et qu’est-ce qu’il vous est arrivé ? Il y a des bêtes sauvages sur l’ile ? »
« Ben, on n’a tellement pas avancé qu’au final, on a même tourné en rond. Du coup, vu qu’on voyait notre bateau on est revenu dormir au chaud. Des bêtes sauvages doit y en avoir, mais on en pas vu. Vrai qu’on a fait un boucan de tous les diable. Sinon, c’est le chef qui nous a mis cet état. Il disparaissait tout le temps, c’était méga chiant. Je ne suis pas mécontent d’être sur le rafiot. »
« Ah oui, quand même »
« Je suppose que dans la jungle vous n’avez pas vu la fumée et les fusées de l’autre groupe. »
« Non, on était bien trop occupé à chercher le chef. »
« Comment ça ? Quelles fusées ? Je n’ai rien vu, moi. Qu’est-ce que tu sais ? Les autres ont des problèmes ? »
« Aucune idée, mais regardez, on voit encore la fumée d’un feu s’élever de par là. C’est également de là que provenait les fusées. »
« L’autre groupe a peut-être des ennuis ? Il faut aller voir. Qui vient avec moi ? »
« Oh, non je suis crevé. »
« Puis, vous êtes trop chiant à suivre. »
« Ils ont pas tort, en plus ça risque de devenir dangereux avec la nuit tombée. Ce n’est pas prudent de partir maintenant. »
«  Je ne peux pas abandonner les autres. S’ils avaient besoin d’aide et que je n’y allais pas je ne me le pardonnerais pas. J’irai seul s’il le faut. »
« Limite, tu irais en effet plus vite tout seul, je crois.
Wowow, tu vas où là ? J’ai pas dit que c’était une bonne idée. Deux secondes que je te dis! Attends ! Prends au moins les fusées et tu en tire qu’une à la fois stp. La verte si tu les as retrouvé et que tout va bien. La rouge si tu veux qu’on vienne à votre recherche une fois le soleil de retour. On fera un tour de garde pour pas la manquer. Une verte quand il fait clair et on viendra vers votre position. Je m’occuperai de ça. »

« Ok, merci mon petit Bouly. Je te fais confiance. J’y vais. »

Bouly  avait bien vu que l’anxiété et la détermination habitait le visage de son ami. Il serait parti de toute façon. Alors autant, lui rappeler le système de communication. Yuki partit en trombe vers l’inconnu, laissant vraisemblablement son cerveau à côté de Bouly.

Yuki mit de nouveau pied à terre quelque instant plus tard. Autant du navire, on voyait encore facilement le panache de fumée, autant arrivé au pied des arbres c’était tout de suite plus compliqué. Il recula jusqu’à avoir les pieds dans l’eau et repéra la direction à suivre. Il s’enfonça alors comme un cowboy dans la jungle, sans plus de précaution que lors de l’exploration de l’après-midi. Très vite, il ne savait plus s’il avançait dans la bonne direction. Quand on doit éviter un arbre tous les deux pas, il est difficile de tailler tout droit. Il eut alors l’étrange sentiment d’être perdu en pleine nature. Seul au milieu d’une jungle inconnue. La panique et le stress que ressentiraient tous citadins en plein cambrousse stoppèrent sa course. Il se figea et son cerveau réintégra sa boite crânienne, à croire qu’il courrait trop vite pour son propre cerveau.

* Mais je croyais courir où comme ça ? J’ai même pas fait gaffe où j’ai mis les pieds. Et puis c’est quoi cette peur de la nature ?...
…PPffff, j’ai quand même grandit sur une île sauvage. Faut juste que je me recentre. Allez, on respire.*


La pointe de stress fut chassée par la force de l’habitude. Il ferma d’abord les yeux et respira plus calmement. Ensuite, il s’assit en tailleur et s’imprégna de la nature, comme il l’avait si souvent fait sur son île lorsqu’il allait chasser ou bien quand il avait besoin de se ressourcer. Petit à petit il fit le vide et ne fit plus qu’un avec ce qui l’entourait. Il respirait mieux, entendait mieux, il entrait dans son mode de concentration qu’il avait si souvent utilisé lorsqu’il chassait sur Haruame.

Le temps passait différemment quand il méditait de la sorte. Il aurait bien été incapable de dire combien de temps qu’il était resté assis. Mais avant d’ouvrir les yeux, il se représenta mentalement l’endroit où il s’était assis. Il voyait l’arbre dans son dos avec ses feuilles qui tremblent dans le vent. Les buissons à l’odeur de fleur sucrée qui se trouvaient à trois pas devant lui et la présence d’un rongeur cornu qui lui tire la langue juste sur sa gauche. Un rongeur ? Surpris Yuki ouvrit un œil et constata à sa plus grande stupéfaction qu’il y avait belle et un rongeur à vingt centimètre de son genoux gauche. Dès qu’il tourna la tête la bestiole décampa. Comment avait-il deviné la présence de l’écureuil et surtout pourquoi l’avait-il vu avec des cornes alors que c’était le premier animal de cette espèce qu’il voyait.

Il aurait bien réfléchi plus longtemps à ce problème, mais il avait plus urgent à faire. Il devait retrouver Kyoshi, Eki, Dan et Mina. C’est la première ile sur laquelle ils accostent avec son titre de chef d’équipage. Il se faisait un devoir de veiller sur chacun. Cette fois-ci, c’est en chasseur qu’il reprit sa recherche et plus en poulet sans tête.

Ce qu’il chercha à faire en premier lieu c’est essayer de trouver la piste laissé par l’autre groupe. Ce ne devrait pas être trop compliqué, ce sont des scientifiques, pas des ninjas ou des bêtes sauvages. En cherchant leurs traces, il trouva beaucoup d’autres traces qui n’appartenaient pas à des êtres humains. L’ile semblait en effet bien porter son nom vu la quantité d’empreintes différentes qu’il trouva dans les flaques de boues formées par l’eau des geysers. Yuki en vint même à la conclusion qu’il était étrange de n’avoir croisé qu’un seul animal.

Du sol ça ne donnait rien, il chercha un point de vue aérien. Sur cette ile hyper humide, les gros arbres étaient légion. Il en choisit un qui lui semblait bien grand. Il l’escalada facilement, son corps faisant tout seul les gestes qu’il avait si souvent fait dans son enfance. Arriver à la cime de l’arbre, il distingua dans la lumière de la lune de la fumée provenant de la fin de la combustion d’un des arbres. Il se mit en route dans cette direction et répéta plusieurs fois l’opération, plus question de se perdre cette fois-ci.

Plus la fatigue de cette longue journée le gagnait plus il avait l’impression qu’il y avait des animaux partout. Il avait même l’impression qu’un ou plusieurs d’entre eux le suivait. Il fit donc des pauses pour se reposer de plus en plus longtemps. Il arriva finalement devant un terrain marécageux. Yuki n’osa pas s’aventurer plus loin en terrain dangereux. Pourtant il repéra des ilots sur lequel on pouvait voir un tronc se consumer. Yuki essayait de comprendre comment ses arbres aussi éloigné les uns des autres avaient pu prendre feu. Il était encore en plein réflexion quand il eut l’impression de voir une langue de feu sortir de la tourbe. C’en fut trop pour son cerveau fatigué. De ce qu’il savait, dans un marais il y a beaucoup d’eau et l’eau ça ne brule pas. Il se mit à imaginer qu'une créature mystique habitait le marais. Il fallait qu’il dorme un peu. Toute façon s’aventurer sur le territoire d'un esprit du feu dans le noir ne le tentait pas. Quand, il recommençait à croire aux histoires de son enfance, c'était qu'il était temps de se reposer. En plus, il sentait qu’il était proche de trouver une piste. Il se choisit donc un bel arbre, puis une belle branche bien haute. Il s’adossa à l’arbre et s’assoupit.


Rencontres explosives 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2Rencontres explosives Kuroko.no.Basuke.600.1903798 Rencontres explosives Steamp10
"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"


Dernière édition par Yukikurai le Mar 5 Aoû 2014 - 14:58, édité 1 fois
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La nuit ne fut pas très calme et le réveille fut tout aussi agité. Le soleil commençait à poindre à l’horizon lorsque le geyser se mit en route secouant le bateau et faisant un vacarme assourdissant. Vous imaginez bien que ce n’est pas la meilleure de situation pour se réveiller frais et dispos. Bouly traina donc les pieds jusqu’au réfectoire où il y avait déjà trois, quatre personnes qui semblait avoir fait la guerre toute la nuit. Il faut croire que les activités physiques et les scientifiques ne faisaient pas encore vraiment un. Pourtant, s’ils voulaient survire, il faudrait s’y faire. Bouly était encore plongé dans la fin de ses rêves quand il entendit soudain un cri de désespoir. Lorsque Angelo arriva sur le lieu dont provenait le cri, il trouva deux scientifiques tenant entre leur main un gros sac de café.

-« C’est…C’est… le dernier sac de café qu’il nous reste ! Sniff »
-« Et je suppose qu’il n’y a pas de magasin ici. »
- « Qu’est qu’on va DEV’nir !»
« Ce que vous allez devenir ? De vrai aventurier…ou des hommes morts. Allez, reprenez-vous ! On a du pain sur la planche aujourd’hui. »
-« On aura toujours au moins du pain sur la planche. Chachchacha ! »
« Ho, par les boulets des enfers ! J’avais presque oublié que Yuki était partit à la recherche de Mina et des autres.
Vous n’avez pas d’information, par hasard ? »

-« Nous, non. On n’était pas dans la rotation de la nuit. »

Bouly se hâta sur le pont où il trouva celui qui devait scruter le ciel allongé par terre, luttant pour maintenir ses yeux ouverts. La pluie chaude du geyser semblait être la seul chose qui l’empêchait de dormir. Bon, maintenant il avait un Bouly à moitié hystérique à côté de lui pour le maintenir éveillé.
« Alors ? Pas de signaux de détresse ? »
-« Ben, non. Sinon je vous aurais prévenu. *Baille* Calmez-vous voyons. *Baille* La nuit fut calme. »
« Tu es sûr que tu ne t’es pas assoupi et que tu aurais pu manquer la fusée. »
-« Aussi sûr que je m’appelle John ou Kevin ? …. Non, je vous fais marcher. Oui, j’en suis sûr. Puis, si vous êtes tellement inquiet vous avez qu’à partir à sa recherche. Même si ce serait un peu bête, mais bon. *Baille* Moi, je vais dormir maintenant. »
« Bonne idée, si dans une heure toujours rien, je pars à leur recherche. »

Une heure plus tard, il rassembla une dizaine de volontaires, ce qui fut nettement plus dure que la veille. La mise en route de la troupe fut ardue, mais ils quittèrent le navire assez rapidement. Il devait être 10h du matin et pour certains scientifique adepte de la nuit blanche sur leur page blanche, c’était la fine pointe de l’aube pour eux. Enfin, soit, alors qu’ils mettaient pieds à terre pour commencer la recherche de Yuki qui était à la recherche de Kyoshiqui était à la recherche de Minos, un phénomène étrange se produisit. Le premier phénomène observable, fut le soudain silence qui provenait de la nature. Ensuite, suivit un léger assombrissement du ciel, suivit par le bruit et l’apparition dans le ciel de multiples objets célestes. L’air sembla s’épaissir et vibrer. La trajectoire enflammée laissait des traces dans le ciel. Puis finalement toute la terre trembla. Quand celle-ci s’arrêta, Bouly continua lui a tremblé de peur devant cette manifestation toute puissante de la nature. Les scientifiques, eux, avait sorti leur calepin et griffonnait divers choses qui semblait improbable et surtout incompréhensible pour les néophytes.

« Le premier qui trouve une de ses météorites la partage avec les autres ! »
-« Oui ! J’en veux un bout aussi. »
-« Vous croyez qu’il y a moyen de déterminer où elle sont tombée grâce au panache de fumée ? »
-« Oh, oui surement. C’est ce que j’essaie de relever. »
« Vous pensez qu’un canon pourrait faire un tir pareil ? Parce que la trajectoire qu’elle on suivit ressemble en tout point à ceux de mes tires balistiques. D’ailleurs, en prenant en compte….

C’était la folie chez les scientifiques qui voulait tous mettre la main sur un objet céleste. Cependant, ils étaient tous arrivé à la même conclusion, rien n’était tombé à proximité directe. Cela, même Yuki l’aurait compris. Le choc aurait été bien plus important s’il avait été proche pas besoin de deux pages de calcul pour savoir ça.

Il fut midi bien avant que le groupe ait fait un pas de plus vers l’intérieur des terres. Comme la course du soleil indiquait qu’il était au moins 12h10, l’heur de manger. Bouly proposa de manger vite fait un bout sur la plage avant de finalement démarrer, pour de bon. Les scientifiques savent bien que manger trop vite, ce n’est pas bon. Alors ils mâchent et finissent leur débat. Près d’une heure plus tard, ils n'étaient pas encore prêt. Ceux qui avaient mangé plus vite s'étaient mis à griffonner dans le sable. Les équations attirèrent les uns, puis les autres. Ils n'étaient pas encore partis.


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Dernière édition par Yukikurai le Mar 5 Aoû 2014 - 15:33, édité 4 fois
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Une bonne partie de la nuit s'était écoulée avant qu'ils n'interrompent enfin leur marche forcée. Les quatre compères n'avaient pas pour autant été maltraités, mais le rythme de la course avait éprouvé tous les organismes, et en particulier celui de Mina qui se remettait difficilement de son indigestion.  Le matin, il leur était bien impossible de savoir combien de temps ils s'étaient reposés, mais d'importants cernes soulignaient la fatigue dans leurs regards.

Les hommes de Minos à l'opposé semblaient frais comme des gardons. Ils avaient pourtant passé un certain temps à manger et boire avant de prendre leur repos et leur nuit avait dû être raccourcie de façon non-négligeable. Visiblement, l'entraînement de la Légion portait ses fruits et avait formé des hommes foutrement endurants.

Au levé du soleil, c'est le coassement d'un oiseau visiblement allogène qui réveilla la troupe. L'animal dépourvu de corne et muni d'une sacoche laissa tomber un journal à côté de l'un des hommes avant de s'envoler, plus lourd de quelques piécettes. Et pendant que les légionnaires s'apprêtaient à reprendre la marche, l'un d'eux demanda si le contenu du journal était plus intéressant qu'à l'accoutumée... Et de fait...


- Ouhahahah... Oh les gars... Ça va faire marrer l'boss. Le gars un peu balèze qu'on avait croisé au début, ici, et qu'avait flingué le vieux Sergueï... Tahar Tahgel, c'est ça. Ben il s'est échappé d'Impel Down avec une chiée d'autres gars. Hahaha.


Kyoshi jeta un bref coup d’œil vers son amie dont l'expression changea brutalement en l'espace d'un instant. La colère. La haine. C'est tout ce qu'il restait au fond de ces pupilles. Le physicien n'avait eu qu'un aperçu de la haine que Mina pouvait porter à ce frère dont elle ne se savait pas la parente, il s'en doutait. Et ce sentiment était certes compréhensible. Mina n'avait déjà vécu qu'un temps limité en toute liberté... Voir le reste de sa vie gâchée pour un nom. Un simple nom, augure de désespoir et de mort. Elle avait probablement été dénigrée, rejetée, haïe. Tout ça pour ce mot que l'on place à la suite du prénom des gens. Tahgel.


- Mmmh... Eh l'homme... Qu'y a-t-il donc de drôle dans l'évasion d'une ordure de la pire espèce ?

- Ne sois donc pas si prompt à juger les gens. Nous avons nos raisons d'aider Minos à reconquérir son trône et à combattre par la même le gouvernement, tu as tes raisons pour être un scientifique super-intelligent et aider la révolution, les amiraux de la ont leur raisons pour avoir commis toutes sortes d'atrocités qui leur ont permis d'être là où ils sont... Toute personne a des raisons qui justifient ses actes. Cet homme n'est pas différent en cela. Et tous justifiés qu'ils aient pu être, n'as-tu pas toi aussi commis des actes impardonnables ? Brûler un marécage entier et toute vie à l'intérieur ne me fait ni chaud ni froid, mais à toi... Peux-tu te le pardonner ? Et si vous dites vrais, que vous êtes les survivants de la section Développement de l'Union... Vous êtes passés par la Gueule de Requin. Et vous en êtes revenus. Cet île n'est pas aussi isolée qu'elle peut le sembler. Les infos nous parviennent et nous sommes quelques uns a pouvoir les lire. N'as-tu pas toi même commis des atrocités là-bas ? Alors, repenses-y à deux fois avant de me faire la morale, et saisis l'ironie de l'histoire du petit Tahar Tahgel, oublié au fond de son trou à rats qui s'allie avec le sous-amiral Red pour sortir de son trou en mettant hors d'état un amiral. Son nom devait disparaître petit-à-petit et voilà que...

- Voilà que tu n'as rien compris... Voilà que vous ne saisissez pas l'importance d!u malheur qu'il a répandu. Vous n'avez pas pu ressentir l'aversion qu'inspire son nom. Vous n'êtes pas sortis de l'esclavage pour être haïs pour ce vous n'êtes pas... Vous n'ê...


Elle avait les larmes aux yeux lorsqu'elle s'interrompit. La haine s'était muée en douleur. Mais elle leva les yeux au ciel dans ce qui semblait un appel à l'aide. Et la douleur se mua en terreur. Tout le monde le perçut. Mais seuls les scientifiques levèrent les yeux dans la même direction et aperçurent à travers le feuillage des arbres une boule de feu vrombissant et grossissant rapidement. La météorite se dirigeait droit vers le centre du groupe.


- COUUUUUUUUUURS !


Mais elle ne bougea pas, pétrifiée, alors qu'Eki et Dan se mettaient déjà à courir, poings liés, poursuivi l'espace d'un instant par les Légionnaires qui ne mirent pas plus d'une seconde avant de comprendre et de tenter de se retourner pour fuir. Pendant cette seconde, Kyoshi, dont le faux poing avait été saisi et dont les bras avaient été solidement attachés afin de ne pas lui laisser la possibilité de se libérer de ses liens grâce à son absence de main gauche... Kyoshi chargea son amie et d'un habile geste motivé par l'instinct de survie et l'ultime nécessité, il la balança sur son épaule de ses bras joints avant de courir. Pas longtemps...

L'impact balaya la zone et projeta tout le monde à terre aux alentours dans un vacarme assourdissant. Un brouillard de poussière se leva presque aussitôt dans les environs et peu après, commencèrent à surgir des cris étouffés derrière eux. Lorsqu'ils se relevèrent, ils ne voyaient plus à deux mètres. Tous les deux avaient les yeux humides, mais pour Mina, la poussière n'était pas la seule raison au vu de son visage lorsqu'elle se remit à courir sans attendre qui que ce soit. Le chapeauté la suivit aussi vite qu'il le put en appelant plusieurs fois leurs deux autres compagnons qui les rejoignirent peu après leur sortie du nuage de poussière.

Impossible de raisonner Mina. Il ne restait qu'à ne pas la perdre de vue...
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Comment fait-on pour dormir sur une branche sans tomber pendant la nuit ? C’est une bonne question, que notre ami Yuki ne se pose plus depuis pas mal de temps. Ayant passé une partie de son enfance à jouer avec des singes, il avait appris à imiter leur façon de bouger dans les arbres et même d’y dormir. Il ne vous l’avouera jamais, mais les premières fois qu’il s’était adonné à cet exercice, il s’était offert un réveil douloureux face contre terre. Mais bon à force, on apprend à ne pas bouger en dormant. Maintenant que vous connaissez le secret des siestes dans les arbres revenons à nos moutons.

Lorsque Yuki avait interrompu ses recherches, il ne comptait pas dormir très longtemps pour pouvoir repartir à la recherche de ses amis. Cependant, la journée avait été tellement riche en émotion qu’il dormit d’un sommeil profond et réparateur. Le soleil était levé depuis un petit moment, lorsque des bruits étranges le réveillèrent. Le bruit était celui d’un animal qui passait assez loin de l’arbre. Ensuite le bruit se rapprocha de plus en plus, ensuite il y eut de l’écho à ses bruits de pattes et de reniflement. Dans la tête du jeune homme qui avait passé une partie de son enfance à apprendre à chasser, c’était l’image de sanglier qui s’était formé dans sa tête. Le bruit des bêtes devenant insupportable, Yuki ouvrit les yeux et se redressa. Dormir dans un arbre, ce n’est pas comme la bicyclette, ça s’oublie. Ayant oublié qu’il était en équilibre sur branche, il se retrouva bien plus que prévu sur le plancher des vaches. Se réceptionnant par pur réflexe, il se redressa et retrouva non pas  face à une famille de sanglier, mais face à une bande d’espèce de tatou de la taille d’une vache.

Yuki fut surpris par la position que prenaient ses animaux  inconnus. En effet, il se retrouva cerner par ces créatures toutes musculeuses et recouvertes d’une peau qui semblait bien épaisse. Il ne comprit la situation que lorsqu’il remarqua la lueur rouge dans les yeux des tatou-vaches et qu’il vit les dents pointues qui composaient leur sourire carnassier.

« C’est pas que j’ai pas envie de vous servir de repas, mais j’ai des amis à aller retrouver. »

Yukikurai avait pris confiance en son habilité au sabre depuis qu’il avait réussi à s’en sortir de justesse contre cette marine qui possédait le fruit du tigre durant le désastre de la Gueule de Requin. Il posa donc sa main sur la manche de Wakizashi prêt à s’en servir pour défendre sa vie. Un premier animal chargea droit sur lui. Il l’esquiva dans pas sur le côté et enchaina avec un Tenshi Kage. Yuki ne remarqua pas tout de suite le problème vu que les dégâts faits par ce coup de lame rapide, n’apparaissent pas immédiatement. Lorsque le gros tatou se retourna avec juste l’air plus énervé qu’il ne l’était déjà, Yuki remarqua que son attaque n’avait fait que glisser sur la peau épaisse de ses animaux.

Yuki dut se contorsionner et virevolter pour éviter de se faire écraser et puis manger. Heureusement, c’était ce qu’il faisait de mieux. Il dut même placer une esquive dans l’esquive lorsqu’un petit teigneux voulu le chopper en plein air. Grâce à son Kitai, Yuki réussi à vriller juste ce qu’il faut pour la mâchoire se referme dans le vide.

Yuki aurait bien voulu fuir, mais il n’en avait pas l’occasion. Il était constamment cerné et lorsqu’il trouvait refuge dans un arbre, ils le déracinaient en deux coups de cuillère à pots. Bakasaru se retrouva de nouveau cerner adossé à un arbre. Pour essayer de gagner du temps, il fit tournoyer son arme en la tenant par la floche qui ornait l’extrémité du pommeau. La formation du Yuki Onna semblait émettre un sifflement qui arrêta l’assaut. Il put reprendre son souffle quelques instants. Seulement, ce sifflement finit par énerver le plus gros mâle qui se trouvait juste en face de lui. Il se mit à racler le sol avec ses sabots, puis chargea tout droit comme un taureau. Sans vraiment savoir pourquoi, Yuki ramena son bras en arrière tout en maintenant la rotation de son arme. Puis, il projeta rapidement son bras avant comme pour frapper la tête de l’animal pour le stopper en pleine course. Son poing ne sentit pas l’impact, en effet il venait de projeter son premier tourbillon tranchant. Un Yuki Onna, forme offensive, taille 2 repoussa la charge et lacéra le cuire du bestiau qui en tomba à genoux. Il s’en suivit un round d’observation qui sembla durer une éternité. Soudain, tout le troupeau pris la poudre d’escampette, la queue entre les jambes, visiblement apeuré.

« Je ne savais pas que j’étais si effrayant que ça. Hihi ! »

Le jeune se trompait lourdement, c’était l’arrivée des météorites qui avait fait fuir les animaux. Yuki observa le phénomène avec ses yeux d’enfant. Puis l’impact d’une de ses sphères incandescentes fit vibrer le sol et souleva un nuage de poussière. L’impact impressionna pas mal, le jeune homme qui croyait aux esprits de la nature.

« Ho Kitsune, Esprit de la nature, grand farceur pourquoi envois tu des boules de feu ? »
« Serais-tu en colère ? Où m’aides-tu à retrouver mon chemin ? Serait-ce un signe ? »


La curiosité de Yukikurai pris rapidement le pas sur son mysticisme. Le fait de côtoyer des scientifiques à longueur de temps l’avait rendu plus pragmatique et avait aiguisé sa curiosité. Il entreprit donc de rejoindre le panache de fumée et de poussière qui s’élevait du point d’impact. Il dut contourner ce maudit marais, ce qui était un vrai Pludbus devant une donzelle, c’était chiant et il se demandait s’il était vraiment obliger de faire le tour.

Enfin, soit-il qu’il finit par voir la fin de cette foutue terre spongieuse. Il put tracer tout droit vers le panache de fumée. Autant soit-il qu’on puisse aller droit quand il y a un arbre tous les trois pieds. Au détour d’un arbre, il finit par apercevoir une silhouette. Ami ? Ennemi ? Cornu ? Mangeur de corne ?


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Et il n'eut aucunement la possibilité de le savoir avec certitude...

Soulevant un nuage de fumée autour d'elle, et peut-être distordue par un effet relativiste, ou un truc du genre que la science n'était pas prête à élucider, Mina passa devant lui beaucoup trop rapidement. Peut-être devina-t-il. Peut-être. Mais il fut sans doute tarauder par une autre question. Chercher la cause ou poursuivre cet être ultra-luminique ?

Mais il n'eut pas des masses de temps pour y réfléchir car très vite passèrent un autre ORNI, un objet rapide non-identifié. Et puis encore un autre. C'étaient là Dan et Eki qui avaient réussi à ne pas lâcher le nuage de fumée le premier nuage de poussière et les traces évidentes laissées par le passage de Mina. Et enfin, une nouvelle silhouette se découpa... Un OLNI... Un objet lent non-identifié.

Kyoshi avançait tant bien que mal, les bras toujours saucissonnés, zigzaguant comme une sphère sans rotation à haut nombre de Reynolds, perturbée par les allées de von Karman formées dans son sillage... Les coups-francs flottant, vous voyez mieux ? Bref, il s'arrêta finalement, l'esprit trop embrumé pour s'apercevoir que son invisible chef se tenait juste à côté de lui. Il tenta de récupérer son souffle en posant ses mains... Enfin, sa main sur son genou, mais ses bras liés empêchait la posture d'être efficace, si tant est qu'elle l'était déjà de base. Et il bougonna...

- Bordel de sigma... Ça n'aurait quand même pas été un luxe de se détacher avant de la poursuivre... Nondidjudidju...

Il se redressa et recommença à foncer à la vitesse d'une limace en titubant.

- Et les autres, qu'est-c'qu'ils foutent... Ils n'ont pas vu les signaux ? Foutus eux...

Il s'arrêta dix mètres plus loin, toujours aussi épuisé, en se demandant quand les hommes de Minos allaient le rattraper. Et c'est là qu'en se retournant... Il l'aperçut.

- Ah Yuki, enfin ! Il faut r... Attends, t'es là depuis combi... Peu importe, tu peux couper mes liens, s'il te plaît ? Il faut qu'on rattrape Mina...

Et soudain, il se rendit compte qu'il allait devoir expliquer tout le merdier dans lequel ils s'étaient fourrés depuis la veille. Comment allaient-ils terminer leur mission sur cette île et donner l'eternal pose à Minos ? Devaient-ils même le faire ? Le comportement des hommes qui suivent un dirigeant est bien souvent révélateur, et clairement, Kyoshi était de moins en moins sûr d'apprécier le côté de la révolution incarné par Minos. Mais l'heure n'était pas à la réflexion, et il n'avait pas le temps de se justifier.

- Je t'expliquerai quand on l'aura ramenée au navire...

Sans aucune autre forme de procès, il repris sa course, plus efficace sans ses liens. Il suivait désormais la piste laissée par ses trois amis. Une piste bien évidente qui serpentait à travers les arbres, les racines et les arbrisseaux où nombre de petites créatures cornues regardait le convoi passé en se demandant quand ces intrus finiraient par laisser tranquille cet île qui n'avait nul besoin de scientifiques maladroits.

- Et oui, il pleut des boules de feu !

Il s'écartèrent aussi vite que possible du point d'impact d'une nouvelle météorite flamboyante...
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La silhouette qu’il avait aperçue sortit en trombe du nuage de poussière. Bien entendu, elle ne partait pas dans sa direction sinon ça aurait été trop facile. Yuki s’élança donc vers le point de sortie du nuage de poussière de Mina. Au fur et à mesure qu’il se rapprochait de ce point, le nuage de poussière poursuivait sa progression. Si bien qu’il ne reconnut pas Dan et Eki qui suivait visiblement la première personne. Dans ce brouillard, il reconnut tout de suite la silhouette de manchot. Il faut dire qu’un chapeau pareille c’est facile à distinguer.

« Hé ! Kof, kof (Jean Pierre) Kof ! »

La grande goulée d’air que Yuki avait inspiré pour appeler son comparse était chargé de poussière et n’avait réussi qu’à le faire tousser.  Il décida donc de le rattraper. Ce ne fut pas bien difficile tant Kyoshi avançait de manière lente. Arrivez dans son dos, il voulut l’appelez et de nouveau la poussière modifia son appel.

« Hé Kyo, attends, Kof ! Bordel de poussière! »

Le chapeauté fit une pause, ce qui permit à notre jeune héros de le rattraper. En passant devant lui, il comprit mieux pourquoi il avait tant de mal à avancer. Ses bras étaient liés de manière bien emmerdante. Yuki sortit donc son Wakizashi et coupa les liens de son ami. C’est à ce moment-là qu’il remarqua sa présence. D’après l’expression de Kyo et ses explications sommaires. Enfin, il n’expliquait pas grand-chose, mais visiblement, il s’était passé pas mal de chose de son côté également. Le manchot repris sa course sans prévenir ce qui pris au dépourvu le capitaine aux cheveux bleu.

Peu de temps après une boule de feu s’abattit quelques mètres derrière eux. Le bruit et le souffle de l’impact était encore plus impressionnant lorsque l’on se situait à  proximité. Yuki avait instinctivement accélérer et lorsque l’onde de choc l’avait rattrapée il avait plongé en avant. Lorsqu’il releva les yeux et il porta son attention sur la masse incandescente.

« Purée, ça fou les jetons, ce machin. Tu penses que c’est quoi ? J’irais bien voir s’il y a pas du métal aliène dedans ? »
« Hein Kyo ? Kyo ? »


Maintenant debout sur ses jambes, Yuki constata que son comparse avait continué sa course. Yuki se lança à sa poursuite.

« Et la curiosité scientifique, elle est passée où ? »

Soudain, alors qu’il gagnait du terrain sur Mina et sur Kyoshi. Il aperçut une nouvelle sphère incandescente qui allait leurs couper la route. Cette nouvelle comète, les forçait à tourner à gauche. Mina entama son virage. Kyoshi qui était en mode pisteur continua à suivre la trajectoire de sa collègue. Yuki n’était pas physicien, mais il voyait bien le problème de collision arriver. Bien que fatigué par la nuit mouvementée, il accéléra. A chaque pas, il rebondissait de plus en plus récupérant un maximum d’énergie de chaque impact. Grâce au Ryoko Kage, il fondit comme une flèche sur le chapeauté. Il l’attrapa par le col et coupa au pif à travers les arbres. Les branches leurs fouettèrent le visage, mais il fit d’une pierre deux coups. Ils avaient esquivé un autre astéroïde et en plus ils avaient rattrapé le groupe de Mina qui s’arrêta en les voyants surgir devant eux, des branches pleins les cheveux.

« Haha... Ha..Ça y est... On est complet, ce coup-ci. Direction le bateau? »


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Yuki était soulagé d’avoir retrouvé tous les membres qui étaient portés disparu. Ce soulagement fit baisser sa garde au jeune homme, qui comme ses compagnons reprenait son souffle. En parlant de souffle, celui de l’impact de la légumorite avait été assez puissant pour déraciner un vieil arbre. Celui-ci se mit à tomber au ralentit parmi ses congénères. Le fracas des branches alerta les révolutionnaires, qui scrutèrent aussitôt le ciel à la recherche du danger. Ils leurs sembla alors que la menace  était passée. Pourtant, le vieil arbre continua sa chute droit vers le groupe qui reprenait leurs esprits. Yuki tournant le dos à l’arbre ne vit pas la branche qui vint le frapper durement derrière la tête. Bakasaru se retrouva allonger au sol inconscient, une bosse à l’arrière du crâne et une bosse sur son front qui avait amortis l’impact avec le sol.

Il ne savait pas combien de temps il était resté dans les vapes, mais la première sensation qu’il éprouva se fut un affreux mal de tête. Ensuite, il arriva à déterminer qu’on le transportait tant bien que mal. D’ailleurs tous les chocs trouvaient échos dans sa tête. Tous les sons semblaient être amplifiés et quand il ouvrit les yeux, la lumière lui fit si mal qu’il les referma aussitôt.

Ce qu’il avait d’abord prit pour des tâches dû à la lumière qui lui avait piqué les yeux, ne disparut pas. Puis surtout, il se rendit compte au fur et à mesure qu’elles étaient bleues, limite turquoise. Pourquoi voyait-il des petits points bleus dans sa tête alors qu’il avait les yeux fermé. Il y avait quatre points en peu plus gros qui était en permanence groupé au centre de sa vision. Puis, il y avait des petits points qui apparaissaient et disparaissent en périphérie. Plus le temps passait, plus il semblait s’habituer à ce phénomène. Plus il s’habituait, plus il lui semblait que les voix de ses compagnons provenais exactement de l’emplacement des points bleus. Se disant que c’était le contre effet du choc reçus à la tête, il essaya de se détendre.

Ce ne fut pas très efficace, car la danse des lumières bleues continua. Puisque les ignorer ne servait à rien il choisit de se concentrer dessus. Comment se contrait-il dessus ? Bonne question, il ne sut pas vraiment lui-même. Il commença par essayer de faire le vide, comme pour méditer, puis il se concentra sur un point. Petit à petit, les petits points périphériques disparurent. Comme s’il zoomait sur ceux du centre. Soudain, il lui sembla que le point changeait de forme. Ce fut d’abord flou, puis une fraction de seconde, il lui sembla que c’était devenu une silhouette humaine. Il s’évanouit de nouveau avant d’avoir percé le mystère bleu, comme il l’appellera plus tard. En effet, qu’elle idée de se concentrer à ce point avec deux grosses bosses sur sa tête. En faisant le vide, il s’était coupé de son mal de crâne et ne le sentit pas évoluer.  La douleur était revenue d’un coup le renvoyant chez Morphée pour le reste du trajet.

Lorsqu’il rouvrit les yeux, il n’avait plus si mal au crâne et surtout il n’y avait plus de lueur.


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Dernière édition par Yukikurai le Mar 5 Aoû 2014 - 15:20, édité 1 fois
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Lorsqu’il émergea pour de bon, il se réveilla dans un des lits de l’infirmerie du Divergence. En regardant par le hublot, il put constater que le soleil se couchait. Il avait donc été inconscient toute la fin de la journée.

Ses compagnons l’avait porté jusqu’au bateau. Lorsqu’ils étaient arrivés sur la plage, ils avaient découvert le groupe de recherche qui était censé partir à leur rechercher avant la chute de météorite. Ils n’avaient pas bougé d’un pouce. Ils étaient toujours en plein débats scientifiques sur l’origine des sphères incandescentes. Le débat était animé et nombres de calculs et de croquis avaient été dessinés dans le sable. Il n’y a pas à dire la science c’est bien, mais les scientifiques ne sont pas les plus rapide pour prendre une décision. Le débat fut suspendu par l’arrivée du groupe qu’ils avaient perdu la veille. Le débat aurait pu être clos, mais il était sûr qu’il reprendrait dès qu’ils en auraient le temps. La preuve est qu’une fois rassuré sur l’état général des troupes, une partie retourna retranscrire sur du papier leurs notes faites dans le sable avant qu’elles ne disparaissent.

Yuki, lui eut droit à la valse des médecins à son réveille. En effet, ils ne comprenaient pas comment deux simples bosses avaient pu le rendre inconscient aussi longtemps. Un rapide examen, suffit pour qu’ils soient unanimes sur le fait qu’il était à présent apte à quitter l’infirmerie. Heureusement, qu’il n’y avait pas de psychologue à bord, car une fois qu’il commença à expliquer ce qu’il avait vu et ressentit avant de sombrer, certains l’auraient bien envoyé chez les fou. Bakasaru passa le reste de la journée à expliquer au curieux ce qu’il avait vu. Chacun donnait leur explication plus ou moins plausible, mais au fond de lui rien n’expliquait réellement ce qu’il avait ressenti. A force de raconter l’histoire, il lui donna même un nom : le mystère bleu.

Il finit par aller dormir tôt, fatigué de toute cette agitation. Lorsqu’il s’étendit dans son hamac, il se rendit compte combien l’expédition qu’il avait mené l’avait fatigué. Les deux bosses sur la tête  n’aidaient pas non plus.  Bien qu’exténué, il eut du mal à trouver le sommeil, repensant à tout ce qu’il s’était déjà passé en à peine un peu plus de 24H. Il s’endormit finalement, mais ce fut une nuit sans rêve.

Le lendemain matin, il se réveilla tout aussi fatigué que la veille. Il avait du mal à faire le point sur la situation. Alors, il fit ce qu’il avait pris l’habitude de faire dans ces cas-là, il fit une réunion. Quand tout le monde fut arrivé. Il commença.

« Bon, alors ! Je vous ai rassemblé ici pour qu’on fasse le point sur le chose qui doivent-être faite et s’organiser pour les faire. Allez-y, je note »
« Heu, quitter cette iles dangereuse. »
« Ok, quitter cette iles dangereuse... Bouly t’es con. Bon, je me fait plus précis alors. Chose à faire en attendant que le log-pose soit rechargé et qu’on quitte l’ile. »
- Explorer l’ile, pour trouver une météorite.
- Ho oui, une météorite.
-  J’en suis !
- Et trouver une source d’eau potable et de la nourriture aussi, tant cas faire.
« Et du café. Hihihi ! »
Yuki jette un regard en coin tout en continuant de noter.
« Il ne faut pas oublier de donner le log pose à Minos. »
*Tu vois que tu sais dire autre chose que des conneries.*
-Etudier le phénomène du geyser.
« Bien vu, comme ça quitter l’ile ne sera pas aussi dangereux que l’arrivée. »
-Moui, si vous voulez, moi c’était surtout pour la science quoi.

Brouahaha, brouahaha.

*Je crois qu’on a fait le tour, je peux conclure la réunion. Ha tiens, je vais noter ça aussi. Modifier la cabine de capitaine pour en faire un atelier.*

« Hum, hum. Je pense qu’on a fait le tour, des choses à devoir faire. On fait trois groupes d’exploration, de minimum cinq personnes et essayer de pas vous perdre. Vous partez tous à la recherche d’une météorite selon vos calculs dont vous arrêté pas de parler au lieu de m’écouter. Un groupe s’occupe d’étudier le geyser et les signes annonciateurs de l’éruption. Moi, je reste ici aujourd’hui. Je me penche sur un moyen de donner le log pose à Minos. Et s’il y en a que ça intéresse, j’aimerais transformer la cabine du capitaine qui sert à pas grand-chose en en atelier. Prévoyez un coin pour m’installer une forge et je serai d’accord avec vos plans. »
« Allez, c’est parti mon kiki. »


Il aurait semblé logique qu’explorer l’ile ne tente plus grand monde au vue des péripéties de la veille, mais c’est sans compter sur la curiosité des scientifique et leur faible instinct de survie. Ils n’eurent aucun mal à former les groupes d’exploration. Ils en eurent beaucoup plus pour déterminer les positions qu’ils souhaitaient atteindre. Après une heure, les consensus se firent et les groupes démarrèrent.

Yuki débarqua sur la plage avec eux, pour aller se détendre les gens et pouvoir penser calmement. Quand le calme se fit, il alla s’adosser à un arbre. Dans un premier temps, il comptait faire une sieste, mais comme il était bien réveillé, il décida plutôt de méditer un peu. Cela le ressourcerait peut-être. Il eut du mal à se concentrer et se détendre, mais il y arriva malgré tout. Il méditait depuis qu’il était petit et cela lui faisait toujours du bien. Il s’enfonça de plus en plus profondément et soudain, les points bleus réapparurent. Ne sachant les faire disparaitre, il sortit de sa méditation un peu revigorer, mais agacer également. Cette fois-ci, il n’en parla à personne de peur de passer pour un fou.

Pour faire passer sa vexation, il prit son sabre et commença à s’entrainer. Depuis, qu’il avait combattu la tigresse, il avait pris confiance en sa technique. En plus il sentait qu’il arrivait à un nouveau palier. En sortant du Yuki Onna, il lui semblait qu’il arrivait à projeter un tourbillon. Au bout de leur 10 jours de séjours sur l’ile, quand ils la quitteront, il aura maitrisé cette technique.


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"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"


Dernière édition par Yukikurai le Mar 5 Aoû 2014 - 15:30, édité 1 fois
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De son côté Bouly avait pris la tête d’une des expéditions qui étaient partis à la recherche d’une des météorites qui avaient causé tant de désordre la veille. Depuis leur première expédition avec Yukikurai comme guide, il était sûr qu’il pouvait faire beaucoup mieux que son chef. Bon ce n’était pas difficile au vu de la faible distance qu’ils avaient parcouru cette fois-là.

Le groupe progressait à un rythme convenable guidé par le toujours joyeux, Bouly. Ils s’étaient mis d’accord sur la direction à prendre pour trouver la météorite qu’ils cherchaient, ce qui évitait les plaintes et les argumentations incessantes. De plus aucun n’étant un aventurier né, ils n’avaient aucune raison de discuter la direction qu’ils prenaient. Cependant, cela ne dura qu’un temps. En effet, ils avaient calculé que le trajet devrait prendre au mieux une heure et au pire deux heures si le terrain était difficile. Hors leur progression c’était faite sans trop de difficulté. Cela faisait maintenant deux heures qu’ils marchaient et aucune odeur de brulé, ni de trace d’impact ou d’arbre couché.

- On est perdu !?!
« Mais non ! On ne doit plus être très loin. Nos calculs étaient juste j’en suis sûr. »
- Oui, moi aussi. Ce ne sont pas les calculs que je remets en question, c’est le guide.
« Ok, ok. Je suis sûr que nous ne sommes pas très loin. Partons en spiral à partir d’ici et d’ici peu on verra des arbres couchés. »
- Ok, pourquoi pas.

Ils reprirent leur avance en essayant de décrire une spirale. Cela s’avéra plus compliqué qu’escompté à cause des arbres. Cependant, quarante-cinq minutes plus tard, un cri de joie retenti.
- Oh, purée de pomme de terre ! Vous croirez jamais ce que je viens de voir.
« La météorite où ça ? »
« Mais, je ne vois rien d’autre qu’un arbuste »

- Oui, mais qu’elle arbuste chef.
« Je ne suis pas biologiste moi, contrairement à toi. Qu’est-ce que j’en ai à faire d’un arbuste. »
- C’est la dessus que pousse les graines qui servent pour faire le café. Et il m’a tout l’air d’être bon pour qu’on puisse cueillir les grains.

La découverte du caféier provoqua autant d’hystérie que la découverte d’une nouvelle théorie porteuse. Ils s’approchèrent de l’arbuste et virent qu’il y en avait quelques autres à côté. Sans hésiter, ils firent de la place dans leur sac pour rapporter un maximum de ses baies rouges dans lesquelles, selon le biologiste, on trouverait du café. Tout se passait pour le mieux, ils étaient concentrer sur leur tâche quand ils se rendirent compte qu’ils étaient pratiquement cerner par un groupe d’imposant tatou géant carnassier. Aucun d’eux n’étant un combattant, la seule solution qui leur vint à l’esprit fut de prendre la fuite par la seule brèche restante.

Le seul qui regrettait la fuite était Bouly qui se disait que s’il avait eu un canon sous la main, il aurait moins fait les malins. Mais comme il n’en avait pas, Il fit comme les autres membres de son groupe, il courut comme un dératé. Heureusement pour eux, ces bêtes n’étaient pas taillées pour la course. Ils arrivaient donc malgré leur physique de scientos à les garder à distance.

La course poursuite dura jusqu’à ce qu’ils se retrouvent au milieu d’une rivière à faible courant.  Cette dernière était assez profonde pour qu’ils soient obligés de nager pour la traverser. Après un moment de soulagement d’échapper à ces bêtes féroces, ils nagèrent comme des dératés pour atteindre l'autre rive, car Bouly avait suggérer que ce n’était peut-être pas de l’eau qu’ils avaient peur, mais d’un prédateur encore plus gros.

Rien ne se passa, cependant durant la traversée.

En fin de compte, ils étaient maintenant perdus et mouillés, cela était suffisant pour le groupe mené par Bouly. Ils décidèrent donc de rentrer au bateau les mains vides, enfin pas vraiment, mais pas avec ce qu’ils étaient venu chercher.

Ils rentrèrent que bien plus tard dans la journée avec des pieds de plomb et se disant que l’aventure ce n’était pas pour eux. Après leur péripétie, ils en avaient oublié leurs baies de café.

« Alors Bouly, tu es un meilleur guide en forêt que moi ? »
« Je crois que je peux affirmer que mes talents sont bien meilleurs. »
- Ou pas.
- Oui vraiment pas.
- On s’est fait attaquer et on a fini perdu. Donc c’est ni mieux, ni pire.
« Donc vous n’avez rien trouvé ? »
« Heu, non. »
« Enfin, si. Regard. »

Yuki se pencha sur le contenu du sac que lui montrait Bouly.
« Et c’est ? »
« Des baies de café à ce qu’il parait. »
« De l’arabica ? Je ne bois que ça moi. »
« Tu es con. J’en sais rien. Je ne sais même pas comment on les transforme en café. »
-T’inquiète moi je trouverai bien ça dans un de mes livres.

*
*
*
Le lendemain matin, ni Yuki, ni Bouly n’étaient en grande forme. Yuki était plutôt perturbé, lui a qui cela faisait tant de bien de méditer auprès de la nature, cela lui causait maintenant des migraines et l’apparition de ses étranges tâches bleues. Quant Bouly, lui, il ruminait plutôt l’échec de son expédition. Il était tellement sûr de lui en partant que de ne pas avoir trouvé la météorite avait blessé son amour propre.

L’un passa sa journée à s’entrainer pour chasser ses soucis, l’autre la passa à gribouiller un plan pour l’aménagement de la cabine du capitaine. Bouly y mit tout son cœur. Il y avait sur son plan de la place pour travailler, un belle espace pour venir mettre une forge de qualité et une cheminée pour évacuer les fumées. Une cheminée surdimensionnée en épaisseur, épaisse comme un canon. Nom d’un boulet, il l’aurait son canon géant.

Au repas du soir, il montra ses plans à Yuki qui était tout content de voir un plan pour l’installation de sa forge. Il valida la disposition et continua à discuter de tout, de rien et du canon géant. Yuki arriva à la conclusion que si Bouly lui faisait des plans valables pour construire son canon. Il se ferait un plaisir de le forger et de le mettre en place. Bouly passa donc le reste de son temps à dessiner des plans, des croquis pour que la fumée puisse sortir par le canon. Que la cheminée puisse se transformer en canon et tourne dans tous les sens.

Yuki, lui aida à démonter la cabine du capitaine pour lui donner ses nouvelles dimensions. Et deux jours après la discussion au sujet de la forge, un ingénieur vint le voir.
- Chef, je crois que je viens d’attraper un drôle de bestiaux !?!
« Et qu’est-ce que je peux y faire ? »
- Ben, il me dit : « Attend un peu que je descente de là et je te ferai manger ta corde. »
« Heu, un animal qui parle ? Et il est où ? Commence du début s’il te plait. »
- Ha oui, my bad. J’avais toujours voulu essayé de faire des pièges comme on voit dans les films. Une corde, une branche et zoup suspendu par les pattes. Ou le pied dans ce cas-ci. En tant qu’ingénieur, je me suis amusé à en faire plusieurs en bordure de forêt pour voir si ça marche. Aujourd’hui je faisais la tournée des pièges et là un homme suspendu par le pied.
« Donc ça marche. Qu’est-ce que vous attendez pour le faire descendre alors. »
- Ben il a l’air dangereux et en plus il a dit quelque chose en rapport avec Minos et lui de réputation, c’est pas un bisounours.
"Ok, j'arrive! "


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"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"


Dernière édition par Yukikurai le Mar 5 Aoû 2014 - 15:42, édité 1 fois
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Si ce que lui avait dit le trappeur du dimanche était vrai, Yuki l’avait enfin le moyen de s’acquitter de la mission que Jonas lui avait confié. Avant de le suivre dans la forêt, Yuki passa dans sa cabine. Il dut farfouiller un petit peu pour retrouver son chapeau haute forme, qu’il avait la mauvaise habitude de laisser trainer un peu n’importe où, car il ne rentrait pas dans son sac.

C’est avec son haute forme vissé sur la tête qu’il arriva devant l’homme qui était pris au piège. Ils n’eurent aucun mal à le retrouver tant on entendait une bordée de juron continue. L’homme était bien bâti, le crâne rasé et un peu crasseux.
- Ho toi, petite enflure. Attend un peu que je descende et tu avoir mon 46 carrer entre les fesses…
…Enculé…. Et toi, là qu’est-ce que t’as me regarder comme ça, du con. Fait moi descendre où se sera pareil pour ton matricule.
Yuki l’observa quelques instant pour évaluer la menace, puis s’adressa à lui.
« Bonjour, excuser la situation inconfortable dans laquelle vous êtes, mais ce n’est pas notre faute si vous tombez dans des pièges à animaux. »
- Tu dis que je suis con, connard ?
Faisant fi des insultes, Yuki continua.
« Je m’appelle Yukikurai et je suis le chef de ce groupe de Révolutionnaire. Vous faites bien partis des troupes du Roi Minos ? J’ai quelque chose à lui remettre, si je vous laisse descendre, lui remettrez-vous ? »
- Bien sûr mon mignon, si tu me fais descendre, je ferai tout ce que tu voudras.

Yuki fit signe à son compagnon de s’écarter. Afin, d’être sûr que les représailles du gaillard soit contre lui, il dégaina son wakizashi et trancha la corde d’un coup sec. Le guerrier fit un plat sur le dos. Après avoir repris son souffle en libérant son pied de la corde, il se rua sur le forgeron. Yuki rangea son arme et esquiva d’un bond en arrière. Tout en esquivant les coups de poing de l’homme en colère, il se mit à réfléchir.

* Comment pourrais-je faire pour arriver à le calmer sans le blesser. Il est tellement lent, que je pourrais l’assommer quand je veux. Mais inconscient, il ne me sert à rien. Et si je le dégouttais d’essayer de me taper. Oui, essayons ça.*

Utilisant son Kitai Yuki se mis à esquiver les coups de poing de plus en plus juste. Il ralentit ses mouvements pour donner l’impression à son opposant que ses attaques allait toucher, puis au dernier moment, il pivotait sur son pieds d’appuis. Cela donnait l’impression que le corps de Yuki se volatilisait au moment de l’impact. La différence de niveau était telle qu’après deux coups esquivés, Yuki avait trouvé le timing optimum pour l’effet fantôme.

Le petit jeu eut l’effet escompté, l’homme se retrouva rapidement à bout de souffle et on pouvait lire le désespoir dans ses yeux.

*Il est à point !*
Tout en continuant à esquiver, Yuki retira son chapeau et plongea la main dedans. Il en ressortit l’eternal pose.
« Que diriez-vous d’arrêter ce jeu stupide? Personnellement, je peux continuer toute la journée. »
… « Ok, bon je t’explique le temps que tu te fasses une raison. Jonas Mandrake, m’a demandé de remettre cette éternal pose à Minos. Tu lui donneras ? »

- Pffffff ffffp. Ok, je crois que je peux faire ça. Tu es quoi ? Tu es un logia ou quoi ? J’ai eu l’impression que mes coups passaient à travers ton corps. Vous me faites confiance pour donner l’éternal pose?
« Oui, ta tête à changer quand j’ai parlé de Mandrake. Et puis pour avoir déjà vu des gens de la légion de Minos, je peux affirmer que tu en fais partie. Plus de muscle que de cerveau, mais loyale envers leur chef. Tiens, cela vous permettra de quitter cette ile, si vous le souhaitez. Ce fut un plaisir. »

Yuki retourna au navire où il n’y avait plus qu’à s’occuper et survivre jusqu’à la fin du temps de recharge du log pose.

- Hé ! Mais s’est une insulte. Enfoiré de fantôme au cheveux bleu.


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