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À la recherche d'un meitou.

Il faisait beau aujourd’hui sur l’île de Goat et j’étais comme souvent au port afin d’aider les marchands à décharger leur navire en échange d’un peu d’argent.
Je remarquais alors deux hommes intriguant qui descendaient d’un bateau non loin de moi. En approchant, j’entends un peu leur conversation.

-Alors, c’est ici qu’il est ce fameux meitou ?

-De ce que l’on m’a dit, oui.

-J’espère qu’il se revendra bien.

Ils s’étaient éloignés et je n’entendais plus ce qu’ils se racontaient, mais je me mets à les suivre, étant donné que je suis un bretteur, je ne peux pas passer à côté d’une occasion comme ça. Un meitou ? Ils étaient sérieux ces deux-là ?
Peu importe, je les suis et les vois entrer dans la taverne.

-Parfait, c’est ma chance.

J’entre donc dans la taverne après eux et les aperçois immédiatement. Installé au fond autour d’une des tables du bar. Je m’avance vers eux, prenant au passage un verre au comptoir, avant de m’installer en face d’eux.
Il me regarde, surpris par mon arrivée et n’ose pas reprendre leur conversation.

-Alors, vous deux, j’ai entendu que vous parliez d’un sabre au port. Je me trompe ?

-Tu dois faire erreur. Nous parlions de tout autre chose. Me répond le premier qui était assis à droite.

-À oui ? Tu es sûr ?

-Sûr et certain. Me répond l’autre en me regardant d’un air moitié apeuré moitié énervé.

-Dans ce cas, je vais être clair avec vous. Leur dis-je en posant la main sur le fourreau de mon sabre, juste en dessous de la garde.

Je pousse sur la garde avec mon pouce, produisant ainsi le bruit caractéristique d’un katana que l’on commence à dégainer.

-Dites-moi ce que vous savez sur ce sabre que vous cherchez et je vous laisse, peut-être même que je payerais vos consommations.

-Euh.. Dit alors celui de gauche en regardant dans la direction de mon sabre.

-Et bien on a entendu quelques rumeurs, mais tout le monde sait que les rumeurs, c’est que du flan. Ha ha. Répondit celui de droite qui avait lui aussi l’air inquiet à cause du sabre.

-Oui, bien sûr. Mais moi j’adore les rumeurs. Lui répondis-je.

-Euh… Et bien on a entendu dire qu’il y aurait un sabre quelque part sur l’île, mais bon, comme on dit c’est qu’une rumeur.

-Oui, une rumeur, assez vrai pour que vous vous déplaciez. N’est-ce pas ? Maintenant dites-moi vers où.

-On n’en sait pas plus. Me dit celui de gauche.

-D’accord, si vous le dites. Hey patron,  je paye leur verre, mais pas les suivants bien sûr.

-D’accord Ozzuru, c’est noté.

Je finis mon verre d’une traite avant de sortir de la taverne. Je pars alors en direction de la forêt où il y a bien plus de monde que d’habitude. Je suis alors, un groupe de personnes se dirigeant vers le nord de l’île sans me faire repérer par ceux-ci.
Quelque minute plus tard, toujours dans la forêt en train de marcher, un piège se déclenche tuant deux membres du groupe que je suivais.

« Et bien, pour une simple rumeur, les gens ont l’air d’en vouloir, il ne rigole pas. »

Je continue de suivre le petit groupe, composé désormais de trois personnes, la main sur mon sabre, s’ils ne veulent pas rigoler, je ne vais pas rigoler non plus.
La forêt est déjà dangereuse de base, mais s’il rajoute des pièges, elle va ressembler à un vrai champ de bataille.
Je suis impatient de voir à quoi va ressembler ce meitou tant convoiter par, je ne sais combien de personnes sur cette île.
Mais je sais déjà une chose. Ce meitou sera à moi.
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Je continue de suivre le petit groupe devant moi, ils ont déclenché au moins trois autres pièges, il y en a partout de ces conneries. À ce moment-là, un coup de feu retentit, je me couche par terre pour essayer de me cacher, rampant jusqu’à l’arbre le plus proche pour me redresser à l’abri. Je regarde en direction des chasseurs de trésors que je suivais, l’un d’entre eux est couché par terre, sûrement mort.
Je n’ai pas vu qui a tiré, mais il a l’air doué avec une arme à feu.
Les deux hommes du groupe encore en vie ont l’air d’avoir perdu leur sang froid, qu’est-ce qu’il croit franchement, avec tous les pièges qu’ils ont déclenché, ils n’espéraient quand-même pas que ça s’arrête là.
Plusieurs hommes s’approchent alors d’eux, le fusil à la main, ils les encerclent et les emmènent avec eux.

« La marine. Cette histoire de meitou attire vraiment beaucoup de monde. »

Je reste derrière mon arbre tout en regardant les soldats s’éloigner. Une fois que je les juge assez loin de moi, je sorts de ma cachette.

-Je sens que la marine va être utile pour une fois.

Je me rends alors auprès du corps de l’homme tué par la marine et récupère son arme, un joli sabre, ce n’était sûrement pas un meitou, mais un sabre c’est un sabre, j’accroche donc celui-ci à la ceinture et suis ensuite le chemin emprunté par la marine quelques minutes auparavant. Je ne sais pas sur quoi je vais tomber, mais ça pourrait être intéressant.
Je me trouvais à l’entrée d’une grotte, elle était sombre et je n’avais rien pour faire une torche.
C’est alors que j’entends du bruit derrière moi, je me retourne et aperçois des gens, ils étaient une dizaine, deux d’entre eux étaient grands et forts, un bon mètre quatre-vingt-dix et une centaine de kilos, les autres étaient pus petit, ils fessaient environ un mètre soixante-dix et soixante-quinze kilos.

« Qu’est-ce qu’ils font là et c’est qui d'abord. »

-Euh… Bonjour à vous, jeune gens. Dis-je alors en affichant un sourire forcé.

J’étais forcément intimidé par le nombre de personne qui se trouvait en face de moi, ils étaient dix, mais ils n’avaient pas l’air très sympathique. Il n’avait pas l’air très sympathique, mais si j’arrivais à les mettre dans mon camp, ils pourraient sûrement m’être très utile.

-Alors, pour commencer, j’imagine que vous êtes tous là pour la même chose, je n’ai pas raison ? Leur dis-je d’une voix la plus calme possible.

-Ouai !!! On est là pour le sabre. Répondit un homme.

-Très bien, je veux vous proposer un marcher. On récupère le meitou et je l’achète pour la somme de dix millions de bérry. C’est honnête, non ?

-Mais auquel d’entre nous tu vas l’acheter. Dit alors un gars du fond.

-Pas de problème là-dessus mes amis. Leur dis-je avec un sourire malin. Celui qui récupère le sabre me le vend, ensuite, il partage l’argent avec qui il veut, d’accord ?

-C’est louche ton histoire, t’as l’argent au moins ? Dit alors un homme plutôt musclé.

-Mais bien sûr, il est dans un coffre, vous ne doutez pas de moi quand même ?

-Bah, c’est qu’on ne te connaît pas en fait. Dit un gros homme avec le regard vide.

-Effectivement, je comprends votre réaction, je la comprends tout à fait, mais sachez que je suis un homme de parole.

-À bah si t’es un homme de parole, dans ce cas-là c’est bon. Dit alors le même homme

« Heureusement qu’il y a toujours un imbécile dans ce genre de situation. » pansais-je.

-Bon, je ne sais pas à quoi il faut s’attendre exactement, mais j’ai vu la marine tout à l’heure, il faut donc se préparer au combat, vous me comprenez ?

-Oui. Me répondirent en cœur les dix hommes qui étaient là.

-Au fait, quelqu’un a une torche ou quelque chose du même genre pour faire de la lumière ? Demandais-je au groupe d’hommes qui m’accompagnait.

Les dix hommes me regardaient, comme s’ils n’avaient rien compris à ce que je leur demandais, c’est alors que l’un d’entre eux sorti de son sac une lanterne et l’alluma.

-Voilà, c’est parfait. Dis-je aussitôt.

Je continuais donc de suivre le chemin, accompagner par dix hommes qui n’avaient pas l’air très futé sauf un peut-être, il restait sur ses gardes et n’avait pas l’air aussi stupide que les autres.
Quelques minutes plus tard, des bruits de pas se faisaient entendre dans la grotte et on apercevait une lumière qui approchait, elle venait d’un couloir sur notre gauche.

-Vite, tout le monde se cache et toi éteint cette foutu lumière. Chuchotais-je précipitamment.

La lumière était éteinte et nous nous cachions du mieux que nous pouvions, dans les trous qu’il y avait dans les parois. On pouvait voir ce dont il s’agissait, c’était un groupe de la marine, sûrement chargé de la surveillance. De simple matelot, tellement faible, qu’un seul coup suffirait pour s’en débarrasser.
Je sortais discrètement de ma cachette, les marins étaient tous dos à moi, je dégainais mes deux sabres et les marins se retournaient tous après l’avoir entendu.

-C’est mieux comme ça, je n’aime pas frapper dans le dos des faibles.

Je me metais en position, tenant mes deux sabres en diagonale vers le bas, puis j’avançais vers eux d’un pas calme, lent et sur de moi.

-Nitōryū: Daburu Raitosurasshu

Je me trouvais désormais derrière les marins, qui tombaient maintenant tous par terre. Voilà qui était fait, mes alliés sortaient de leur cachette et l’homme à la lanterne la ralluma.

-Très bien, voilà qui est fait, maintenant que ceux qui le peuvent, enfilent les tenues des marins, on peut peut-être s’infiltrer, ou au moins passer les patrouilles plus facilement.

J’enfilais moi-même une tenue parmi les quatre disponibles, puis nous cachions les corps là où nous étions nous-mêmes caché peu de temps avant.
Nous étions désormais quatre à être déguisé en matelot de la marine, il en restait donc six dans le groupe qui n’étaient pas habillés comme tel.

-Bon on va se séparer, on forme deux groupes un groupe de cinq et un de six, le premier avec tous ceux qui sont habillé en marin et un autre qui fera le prisonnier, quand à l’autre groupe, vous essayez d’avancer sans vous faire repérer, si possible essayez de mettre hors d’état de nuire un petit groupe de marin et ensuite faite comme nous, dans ces tenues, nous avons une petite chance de ne pas nous faire repérer.

Il était d’accord, le groupe se séparait donc en deux parties.
Nous étions tous armé, j’avais mes deux sabres et mon pistolet ous les autres avait leur sabre ou autres armes, sans oublier les fusils que l’on avait récupéré sur les soldats.
Nous croisions plus loin un nouveau groupe de marin, ils nous regardaient l’air surpris.

-Que faites-vous avec ce prisonnier ? Demanda le marin qui semblait être le chef du groupe.

-Excuser-moi, mais j’ai oublié où on met les prisonniers, vous pouvez m’indiquer le chemin ? Lui demandais-je avec un léger tremblement dans la voix.

-Emmené le devant le lieutenant Krezy, il se trouve dans la salle que l’on a aménagée, celle qui lui sert de bureau, c’est dans cette direction, toujours tout droit, sinon vous allez bien ? Vous avez l’air d’être mal à l’aise.

-Comment ça mal à l’aise, je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Lui dis-je avec ce même tremblement dont je n’arrivais pas à me défaire.

-Votre voix tremble, vous n’avez pas l’air bien vous savez ?

-À ça ? C’est rien, je ne dors pas beaucoup ses derniers jours et puis quand on a attrapé ce gusse, il venait de s’occuper de quatre hommes, ça nous a surpris.

-Il les a même mis dans des murs, ils y sont toujours. Dit alors l'homme qui m'accompagnait qui avait l'air plus intelligent que les autres.

-Je comprend, mais pourquoi ne pas l’avoir éliminé dans ce cas-là ?

Il commençait à m’énerver avec ses questions et je cherchais encore quelque chose à lui répondre, ce ne fût pas très difficile.

-Je pensais que le lieutenant aimerait s’en occuper lui-même.

-Je vois. Allez-y et dépêcher vous, j’ai entendu dire que le lieutenant Krezy s’ennuyait et qu’il aimerait bien essayer son nouveau sabre. Nous dit alors le matelot.

-On va faire vite.

Et nous repartions dans la direction indiquer par le marin sans attendre plus longtemps. Cette grotte était une vraie galerie, tournant en permanence à droite puis à gauche.
Je réfléchissais déjà à comment j’allais faire pour récupérer le sabre et m’en allez avec sans me faire attraper, car si ce que le p’tit mousse de tout à l’heure à dit est vrai, ça veut dire que je vais devoir prendre le sabre des mains du lieutenant.
Nous arrivions enfin dans un couloir droit, plus de virage à prendre dans tous les sens, c’était déjà moins fatiguant.
Un petit bruit se fait alors entendre, ça ressemblait au bruit d’une dalle en pierre qui s’enfonce.

-Tien le sol est bizarre ici. Dit alors un des hommes de mon groupe avec une voix qui faisait immédiatement comprendre que l’on avait affaire à un gars complètement stupide.

C’est alors qu’un second bruit se fait entendre, puis le sol commençait à trembler, tout d’un coup, on apercevait deux énormes rochers qui roulaient dans notre direction.

-Qui est l’abruti qui a posé ce foutu piège bordel. Criais-je en courant pour fuir les pierres.

-Je ne sais pas, mais c’est à cause de cet abruti s’il a été déclenché. Criait alors un autre gars qui courait à côté de moi.

Il n’avait pas tort, c’était cette espèce de gros balourd qui avait déclenché le piège, j’apercevais alors, un espace sur le côté, je courais dans vers lui et me plaquait contre le mur pour laisser de la place aux autres.
Les deux énormes boules tombèrent alors dans une trappe qui venait d’apparaitre sur le sol. Nous étions sauvés, tous, pas un seul n’avait périt.

-Bon, toi tu fais attention à où tu mets tes pieds maintenant, j’ai pas envie de finir sous des rochers.

Et nous reprenions à nouveau notre chemin en direction du bureau du lieutenant Krezy qui ne devrait plus être loin désormais.
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Nous étions enfin sortis de ce couloir, ce couloir de la mort où nous avons failli finir écraser il y a quelques instants.
Nous sommes désormais dans un autre couloir, éclairé par des torches, contrairement au dernier que nous avons emprunté.

-Et cette fois, faites attention, surtout toi. Au fait, on devrait faire attention à quelque chose, le grade affiché sur nos tenus, quelqu’un s’y connaît en grade de la marine ?

-Je m’y connais un peu, fait voir.

-Et aussi, vous vous appelez comment ? Leurs demandais-je.

-Moi c’est Will, Will Paton. Répondit alors un homme à l’arrière du groupe.

-John Silver. Répondit l’homme qui avait l’air plus intelligent que le reste des hommes que j’avais enrôlés.

-Val Krig.

-Kalli Tarvis.

-Tien ? Je n’avais pas remarqué qu’il y avait une femme dans le groupe.

-Oui. Ça pose un problème ?

-Aucun. Je n’avais simplement pas fait attention.

-Et moi, c’est Devon Qolyn. Dit alors l’homme qui nous servait de faux prisonnier avec sa voix d’imbécile.

-Ok, moi je m’appelle Ozzuru Bava.

Était-ce une bonne idée de leur dévoiler mon identité ? Je ne sais pas, mais au moins, cela pourrait peut-être me permettre de gagner la confiance de ceux qui n’avaient toujours pas confiance en moi.

-Très bien, maintenant, ça donne quoi au niveau des grades John ?

-Alors, si je ne me trompe pas, Will, Val et moi, vous avez récupérés les tenues de matelot de 2ème classe.
Kalli, toi tu as une tenue d’un matelot 1ère classe et Ozzuru, tu as une tenue de caporal.

-Caporal ? Et c’est bien ?

-Et bien si je ne me trompe pas, c’est le grade qui suit matelot 1ère classe, qui suit lui-même le grade de matelot 2ème classe.

-D’accord très bien, donc pour les marins, je suis votre supérieur et on peut dire que Kalli est mon bras droit. C’est ça ?

-En quelque sorte, sauf pour ceux qui ont un meilleur grade que toi.

-Bon, il faut encore trouver le bureau du lieutenant, c’est là que sera le meitou.

On marchait donc en direction du bureau, on le cherchait en tout cas. Je menais la marche, Kalli sur ma gauche, Devon derrière moi John tenait la chaine qui était reliée aux menottes de Dev’, Val et Will fermait la marche, en discutant.

Au bout de plusieurs minutes, nous arrivions à une intersection, mais heureusement, des pancartes avaient été placées sur le mur.

-Très bien, le bureau du lieutenant Krezy est sur la droite, alors à partir de maintenant, on doit se conduire comme de vrais marins, donc vous saluez vos supérieurs, par exemple moi, vous devrez m’appeler  Mon caporal ou caporal Bava, je ne pense pas qu’il connaisse tout les soldats présent sur la base, donc ça pourra peut-être faire l’affaire.

-Oui mon Caporale. Répondit Devon.

-Devon, est-ce que tu as compris le rôle que tu jouais ?

-Euh, oui, je suis le prisonnier.

-Voilà. Donc, NE M’APPELLE PAS « MON CAPORALE » PUISQUE ON EST CENSÉ ÊTRE ENNEMIE. Tu as compris ?

-Euh oui je crois.

« Je le sens mal, il sent mauvais ce coup-là. »

Nous continuions d’avancer avec la même formation. Puis au bout d’une dizaine de minute, nous arrivions enfin devant la porte du bureau du lieutenant.

« Je croyais qu’il venait d’arriver, comment ça ce fait qu’il y ait autant de porte, c’est une vieille base de la marine ou quoi ? »

Toc, toc, toc.

-Qui est-ce ?

-Caporale Bava mon lieutenant.

-D’accord entrer, que me vaut votre visite caporale ?

-Nous avons capturé un prisonnier, on l’a surpris en train de s’en prend à une unité de patrouille, nous avons prévenu une autre unité qui doit sûrement s’en chargé en ce moment.

-Très bien, faite-le entré.

-Faites entrer le prisonnier. Dis-je alors aux autres.

Nous étions désormais quatre dans le bureau, Kalli, Devon, moi et le lieutenant Krezy.
Ce dernier se levait pour regarder le prisonnier pendant que Kalli et moi restions au garde-à-vous de chaque côté de Devon, le tenant chacun par un bras.

-Bon, on va faire ça vite, j’ai quelque chose d’important à faire.

Il se retournait et pour prendre le sabre qui se trouvait derrière lui, le dégainait tout en regardant Devon et s’approchait.

-Eh, qu'est-ce que vous faites? Vous allez quand-même pas me tuer. Criait Devon.

-Reste calme et ai confiance, puis après le coup, fait le mort. Chuchotais-je à Devon.

Krezy n’avait rien remarqué, car ma voix était  il levait son bras armé, prêt à frapper et l’abaissa sans plus de cérémonie.

-Il est mort mon lieutenant.

-Evidemment, il ne pouvait en être autrement. Ces pirates me dégoûte. Allez nettoyer cela et envoyer son cadavre dans la décharge.

-Oui mon lieutenant. Dis-je tout en le saluant.

-Matelot 2ème classe Paton et Krig, emmenez le prisonnier dans la décharge, puis je leur fis un clin-d‘œil pour les rassurer, matelot 1ère classe Tarvis, accompagnez les…

-…et soigner-le dans un endroit où vous ne risquerez pas d’être vu. Lui chuchotais-je.

-Matelot 2ème classe Silver, nettoyer le sang s’il vous plait.

-Très bien, je vous laisse vous occupez de cela. Une dernière chose Caporale Bava.

-Oui mon lieutenant.

-Une fois que le sang sera nettoyé, j’aimerais que vous restiez devant la porte pour monter la garde, je laisse le sabre ici et comme vous avez pus vous en apercevoir, les pirates viennent en nombre pour essayer de le récupérer, je vous fais confiance caporale.

-À vos ordres mon lieutenant.

Le lieutenant s’en allait donc, nous laissant John et moi seul avec le meitou. La porte était maintenant fermée et quelque minute plus tard.

-Mission accomplie, hehe. Dis-je.

-En effet, au fait, pour le meitou, tu comptes me donner l’argent à moi, ou tu veux toujours essayer de nous rouler comme tu en avais l’intention lorsqu’on est entré dans cette grotte ?

-J’ai mieux, j’aimerais te proposer de devenir pirate avec moi, je compte bien créé mon équipage un jour, mais pour l’instant, ce n’est pas tellement envisageable, donc accepterais-tu de me suivre pour un jour faire partie de mon équipage ?

-Il faut que j’y réfléchisse, l’idée est sympa, mais je ne suis pas sûr d’être très utile sur un bateau, de plus étant donné que je ne suis pas très fort, mes chances de survies sont plutôt minces.

-Je te comprend, en attendant, il faut qu’on sorte d’ici.

Je m’approchais donc du sabre et détachais le sabre que j’avais récupéré sur le corps du pirate mort tout à l’heure, il était tous les deux noirs, ce qui nous laisserait peut-être juste assez de temps pour nous échapper.
Je prenais  donc le meitou et l’échangeais par le sabre banale que j’avais récupéré.

-Il faut y aller maintenant.

-Attend, c’est une bonne opportunitée pour une première prime hehe.

-Ça t’amuse le fait d’imaginer que ta tête soit mise à prix.

-Bah quoi ? J’ai envie d’être pirate moi.

-Fait comme tu veux, mais dépêche toi.

Je laissais donc un petit mot sur le bureau du Lieutenant.

Au plaisir de vous revoir cher lieutenant.
Ozzuru Bava


-Voilà, on peut partir.

-Enfin.

-C’est dommage, j’avais pas de photo de moi.

-Arrête de faire l’abruti.

Nous partions donc du bureau avec le meitou.

-Au fait, comment ça ce fait que tu acceptes de renoncer aussi facilement à l’argent que je donnais pour le meitou ?

-C’est parce que j’aimerais que tu m’aides pour quelque chose.

-C’est quoi ce quelque chose ?

-Et bien, j’aimerais venger ma mère, elle a été tué par un homme du nom de Don Cole. Je veux tuer cet homme et j’aimerais que tu m’aides à le retrouver et peut-être aussi à le tuer.

-C’est d’accord, j’accepte de t’aider, je sens qu’on va s’entendre.

-Oui et merci.

Nous continuions donc d’avancer vers la sortie, sans nous faire repérer par les homme de la marine, certes nous avions toujours nos tenue, mais nous avions également le meitou et il suffirait qu’un homme reconnaisse le sabre pour nous attirer de gros ennuis.
À chaque patrouille de la marine rencontrer, nous nous cachions où nous pouvions et plus nous approchions de la sortie, plus il y en avait.

-Eh vous là, que faites-vous ici.

-Merde on est grillé. Dis-je tout bas.

-Pas forcément, Ozzuru, ce n’est qu’un matelot première classe.

-Donc je suis son supérieur, c’est bien ça.

-Exact.

-Qu’est-ce qui vous prend de crier comme ça ?

-Vous avez l’air suspect tous les deux.

-Et vous vous avez l’air moins gradé que moi matelot.

-Euh… Excuses-moi mon caporale.

-Oui, oui, allez continuer votre tour de garde.

Les soldats s’en allaient tendis que John et moi nous rapprochions de la sortie.
Nous étions déjà arrivés au niveau du croisement où nous avions rencontré le soldat qui nous avait indiqué le chemin à suivre pour se rendre au bureau du lieutenant. Nous arriverons bientôt à la sortie de la grotte où nous pourrons nous débarrasser de ses tenues, c’est alors qu’une alarme se fait entendre. Nous courons donc vers la sortie.

-On est repéré Ozzuru.

-Je sais, mais c’est pas grave, on peut facilement se débarrasser des soldats, on aura un problème si on tombe sur le lieutenant, mais si l’alarme a été donnée, c’est que sois ceux qui étaient avec nous se sont fait prendre, soit que le lieutenant est retourné à son bureau et qu’il a vu mon petit mot à moins que ce soit un soldat qui y soit allez, mais j’espère que c’est le lieutenant hahaha.

-Arête un peu de faire l’imbécile, je te l’ai déjà dit, on est recherché, si on nous prend, c’est fini pour nous.

-Alors, dépêchons-nous de sortir d’ici.

Quelques minutes plus tard, nous arrivions enfin à l’endroit où nous avions récupéré nos tenue de marin, nous savions tout deux que la sortie n’était plus très loin et nous avancions désormais d’un pas calme, tout en faisant attention en vérifiant qu’il n’y ait pas de soldat à l’approche.
Finalement, leur fuite avait été simple, peut-être trop simple. C’est alors qu’une dizaine de soldat arrivait, il était peut-être même quinze.

-On vous tient !!

-Je ne crois pas non.

Je dégaine alors mes sabres et attaque rapidement les soldats, fendant l’air avec mes deux katana, frappant sur tous les hommes de la marine présent, il était vraiment faible, pas un seul n’arrivait à rivalisé, c’est alors qu’une vingtaine d’autre soldat arrivaient. Ils étaient armés de fusils.
Je sortais donc mon pistolet et tirait sur l’un d’eux pour l’abattre. Il était mort, une balle dans le torse, plutôt bien placé, elle avait sûrement atteint le cœur, coup de chance.
Nous étions encerclé, mais nous avions encore une chance de nous en sortir.
Les soldats formaient comme un mur devant nous et je savais que je pouvais forcer ce mur je me mettais face aux soldats qui bloquait la sortie et tournais la tête vers John.

-On y va, prépare toi à courir et suis moi.

-Quoi ?

-Nitōryū: Surasshukurosu !!

J’étais maintenant derrière les hommes qui formaient le mur bloquant l’accès au couloir qui menait à la sortie de cette base improvisée. Derrière moi, trois hommes étaient au sol, le torse marqué par deux traits, un horizontale et l’autre verticale formant ensemble une croix, ils étaient inconscient. John avait écouté ce que je lui avais dit, il avait dégainé son sabre et m’avait suivi, tout en se protégeant des attaques des autres soldat qui essayait de l’arrêter, mais John m’ayant suivi, ils n’arrivaient pas à l’atteindre et nous nous enfuyons en courant vers la sortie.
Je me retournais pour voir ce que faisaient les soldats derrière nous et j’aperçus alors le lieutenant Krezy, il était dans une rage folle et tenait un papier à la main.

-Je te retrouverais Ozzuru Bava.

-Haha, essaye donc pour voir et passe le bonjour à mon père, il travail pour la marine.

-Poursuivez-les, qu’est-ce que vous attendez ?

Nous avions réussi à nous enfuir, nous étions enfin dehors après un temps fou passer dans cette grotte pour finalement ressortir avec le meitou tant convoité.
Nous arrivions enfin dans la forêt, mais les soldats de la marine nous poursuivaient, il fallait courir, encore et encore.
Au bout de plusieurs minutes de poursuite intense, nous arrivions au village où se trouvait le port de l’île.
Les soldats n’avaient pas réussi à nous suivre, nous étions enfin tranquille ou presque, car il suffisaient qu’il nous voit pour relancer la course. Personnellement je n’en pouvais plus.

-John, suit-moi, je vis dans une tente à l’écart du village, j’ai des affaires à récupérer, ensuite nous pourrons partir. Dis-je alors à John.

-Partir ? Je suis d’accord, mais avec quel bateau ? Me répond-il.

-On a qu’à en voler un.

-Après tout, tu viens de voler un sabre d’une grande valeur à la marine alors, voler un bateau à un simple marchand ou un pêcheur c’est pas grave.

-Exact, mais je compte voler un bateau à quelqu’un qui n’en a pas besoin, du genre un gars riche qui est là pour le plaisir.

-Et tu en connais beaucoup de gars riches qui viennent ici pour le plaisir ?

-Beaucoup ? Non. Seulement un.

-Pffff, t’est vraiment spécial des fois.

-Ooh, t’es pas la première personne qui me le dit.

Nous arrivions enfin à mon camp, là où j’ai vécu pendant un an et aujourd’hui, je vais partir, je range donc toutes mes affaires, ma tente, et mes autres effets personnels, il n’y a pas grand-chose et tout tenait dans un sac, sauf la tente qui nécessitait un second sac.

-Voilà, maintenant on a plus qu’à voler le bateau du riche, il est arrivé hier je crois, j’espère qu’il n’est pas encore repartit.

Nous abandonnions enfin nos tenue de soldat et partions en directions du port. Nous arrivions là-bas après une bonne quinzaine de minutes de marche. Sur le port, je me mettais à chercher le bateau en question, mais rien, il était surement parti. Il ne nous restait plus qu’à trouver un autres bateau. En attendant, nous nous rendions au bar, j’entrais discrètement, suivi de John. Il n’y avait aucun soldat de la marine, la voie était libre et nous pouvions boire un coup tout en réfléchissant au moyen que l’on utiliserait pour quitter cette île.
C’est alors que nous entendions deux hommes parler d’un gars qui venait d’arriver à bord d’un petit bateau, tout juste plus grand qu’une barque, cinq mètres tout au plus, munie d’une seule voile avec une petite cabine. L’homme en question était seul et il ne transportait pas de cargaison spéciale.

-Voilà ce qu’il nous fallait. T’es partant ?

-Ouai on quitte cette île avant qu’on ne se fasse attraper.

Nous finissions nos verres avant de nous diriger vers la sortie.

-Adieu le vieux. Dis-je alors en m’adressant au barman.

-Comment ça adieu ?

-Je quitte cette île, on ne se reverra pas de si tôt.

-Ok, bon voyage alors.

Nous nous dirigions une nouvelle fois vers le port où se trouvait maintenant de nombreux soldats de la marine qui devaient sûrement être à notre recherche.

-Bon, il va falloir faire vite.

-Je suis d’accord.

-Tu as vu le bateau ? Je n‘arrive pas à le trouvé.

-C’est lui. Dit alors John en désignant une chaloupe amarré entre deux navires marchand.

-Ok on y va.

Nous marchions en directions de l’embarcation d’un pas tranquille pour le pas éveiller les soupçons. Nous étions maintenant face au bateau.

-Ok, occupe toi de la voile, je m’occupe de détacher le bateau de la bite d’amarrage.

-D’accord.

Le bateau s’éloignait du quai au moment où je montais à bord, je poussais l’embarcation avec mon pied, pour nous éloigner encore un peu plus.

-Vas-y, décroche la voile.

-Ok.

Et nous nous éloignions peu à peu des quai à bord de cette embarcation de fortune voler à un inconnu.
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