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On dit que l'encre est noire comme la nuit, à moins que ce ne soit l'inverse




Je crois, docteur, que l'homme de Néanderthal est en train de nous le mettre dans l'os. Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche.

On dit que l'encre est noire comme la nuit, à moins que ce ne soit l'inverse Blood-stained-words-by-andyasylum_imagesia-com_a0rk
"  Le remords, c'est le crime enfoncé dans l'âme, qui s'oxyde. "
Victor Hugo

Ôter une vie, c'est presque se l'ôter à soi même. Voilà la conclusion de l'écrivain.. après quelques mixtures alcoolisées. Perdre sa vie, son âme, son intégrité; Voilà le prix à payer pour s'acoquiner avec la pire crapule des mers, Jack sans honneur. Ankou ressassait l’exécution de l'ancien contre maître du chantier naval de Dead End.  Il voulait se dédouaner, mettre ça sur le dos d'un autre, se décharger de ce poids mais au fond de lui, son esprit, sa conscience le tiraillait. Les remords déferlaient en lui comme une lame de fond. Il avait fauté dans son stratège et Jack ne l'avait pas loupé au tournant.

Vexé, l'écrivain était blessé dans son amour propre. Il ne se reconnaissait plus, où était le jeune et frais dandy qui flirtait avec les pucelles de sa ville natale afin de se confectionner un bouquet garnie ? Où était le noble et preux gentilhomme qu'il était ?

Perdu, noyé dans l'alcool, voilà ce qu'était devenu Ankou. Dès que Jack avait débarrassé le plancher, le scribouillard été parti vomir puis il avait bu tout ce qui passer à sa portée pour s'extraire de sa tête l'image de la tête du contremaître qu'il venait de trouer pour un foutu bouquin,pour rester en vie, pour rejoindre les Saigneurs.

Une fois la tête à l'envers, le scribe se mit à errer sans but dans les rues de Dead End. Il passa la nuit dehors à dilapider l'argent qui lui restait dans des tripots et bars, sans se soucier du lendemain. Sans se soucier de sa propre sécurité et sans regarder sur la propreté des lieux, chose étonnante venant de lui. Au petit matin il débarqua au chantier naval et se mit à travail par automatisme, comme un zombie. Rien n'avait plus de sens, il déprimait. La secrétaire tenta de comprendre son malaise mais en vain.

Les jours suivants il continua son travail d'infiltration du chantier naval. La nouvelle année approchant, il savait qu'il ne lui restait plus que quelques jours à tirer alors il faisait bonne mine. Mais si de l'extérieur son visage transpirait la bonne humeur,  l'intérieur, il ne se remettait toujours pas de son crime. Il avait beau se motiver, s'auto persuader, se flageller intellectuellement, débattre de sa condition avec soi même, rien n'y faisait.

Quand vint l'avènement des Saigneurs sur Dead End, Ankou laissa tomber le voile et mit un terme à son infiltration. Le chantier naval, comme tout le reste de l'île venait de tomber dans les pattes velues du Jack. Il était d'ailleurs plus que temps pour les Saigneurs de prendre le contrôle de cette île car la couverture de l'écrivain commençait à s'effilocher. Il faut dire qu'il y allait à contre cœur  depuis des jours et que son travail commençait à en pâtir. Mais tout finissait bien, la prise de cette île propulsait les Saigneurs dans la cours des grands, ils passaient de la ligue B à la A sous les feux des projecteurs. Jack allait devenir un grand parmi les grands, les clans sur Dead End étaient désormais unis dans les charniers et fosses communes. Les opportunistes de tous bords jouèrent des coudes pour se frayer une place dans ce nouvel ordre établi. Les profiteurs profitèrent des pouvoirs vacants pour s'octroyer des choses qu'ils n'auraient pu obtenir par le passé. Les exubérants et les beaux parleurs furent crucifier sur l'autel de l'épuration. L'île unifiée, le monde pouvait continuer de tourner, L'Ankou reprenait sa liberté mais étrangement, sa conscience n'était toujours pas apte à tourner la page.

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Apprenant que son meilleur client était un membre de l'équipage de Jack sans honneur, le propriétaire de l'hôtel, où logeait l'écrivain, devint très avenant, presque mielleux. Il prêtait déjà attention à Ankoü avant car après tout, c'était son plus riche et plus noble client depuis plus d'une décennie alors imaginez sa réaction quand il comprit que son meilleur client avait de fortes accointances avec le nouveau taulier de l'île. Le standing de la chambre grimpa très vite mais malheureusement pour lui, Ankou n'avait pas la tête à le remarquer. Il se débattait toujours avec sa conscience.  

Voyant son VIP être à deux doigts d'une dépression nerveuse, le gérant de l'hôtel déploya toutes ses ressources pour faire retrouver le sourire à son client. Il ne chercha pas à savoir pourquoi celui ci déprimait, il avait trop peur de ce qu'il pourrait découvrir, il se contenta simplement, à ses frais d'inviter à des soirées originales l'auteur à futur succès. Il déposait, presque chaque jour, une invitation différente sous le pas de la porte du client. Quand celui ci descendait à la réception, il lui demandait si il avait bien reçu la petite invitation. Ce à quoi Ankou répondait 


Merci mon brave, j'apprécie, une nouvelle fois votre dévotion à mon sujet. .

Les invitations étaient généralement pour des soirées UP. Dans une ville comme Dead End, malgré les cafards et autres rebuts de société, certains savaient recevoir. Bien loin du faste de sa ville natale, Ankoü trouvait ses soirées terriblement has been. Néanmoins, le folklore local l'aidait un peu à faire oublier ses maux cérébraux. D'autres soirées étaient un peu plus remuantes et originales, comme des Casinos Clandestins, des maisons closes, des combats de chiens, cock et même une soirée Catch féminin. En bref, des soirées très kitch mais qui au final faisaient leur petit effet sur la santé d'Ankoü.  

Un soir, peu avant le départ de l'équipage de Dead End, une invitation tomba. Elle était cette fois pour un repas gastronomique avec surprise. Ankoü n'avait, comme d'habitude, rien à faire le soir. Jack lui laissait quartier libre et même la journée, Jack était bien difficilement trouvable. De plus Ankoü n'avait pas trop envie de côtoyer son maître chanteur, du moins, pas tout de suite. Il décida donc d'aller à cette soirée "surprise". Il se pouponna et se glissa dans un de ses plus sombres et magnifique costume, le tout surmonté d'un joli chapeau melon en velours. En passant par le hall de l'hôtel, il se fit alpaguer par le propriétaire.    


Vous allez voir Monsieur, c'est vraiment chouette là bas. Amusez-vous bien et j'espère que vous apprécieriez la surprise.   (clin d’œil appuyé)

Merci mon brave, vous êtes trop bon avec moi. J'espère simplement que la gastronomie sera à la hauteur de mon appétit du moment.  

Uune voiture à cheval conduisit le romancier au restaurant. Le trajet fut sans encombre et le personnel au vestiaire plus que charmant. Le restaurant se nommait le "Pavu Papri", nom original sur une île qui manque de raffinement.  Le maître d'hôtel vint expliquer le fonctionnement atypique du restaurant à son client. Ankoü fut d'abord surpris puis conquis par les explications. Le principe étant simple, La salle principale du restaurant est plongée dans le noir, on bande les yeux des clients par sécurité. Les serveuses sont aveugles et donc ne sont pas gênées par cette ambiance nocturne. Des petites clochettes sont sur les tables pour faire appel au serveuses. En ce lieu, le visuel n'a pas d'effet, on se laisse porter par ses autres sens, l'odorat, le toucher, le gout. Le maître d'hôtel insista lourdement sur le "se laisser porter". L'écrivain, avide de ce genre d'expérience, se montra très aimable envers le personnel à l'entrée et se laissa bander les yeux facilement. On le pris par le coude et on le plaça à sa table. Tout était silencieux, on aurait presque dit qu'Ankou était le seul client. Heureux et impatient, notre auteur de biographie ne se doutait pas de ce qui allait lui arriver. Car la surprise ne résidait pas dans le fait que le restaurant soit plongée dans le noir, loin de là..
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La banquette où l'on avait installé l'écrivain était très confortable et moelleuse à souhait. Ankou remua son popotin pour se mettre dans la position la plus confortable qui puisse être. Complètement aveuglé, il tâtonna pour trouver les couverts et délimiter les contours de la table. Au fur et à mesure que le temps s'égrainait, il entendant de plus en plus de chose, ses sens non entravés étaient en éveils. Son sens du toucher était particulièrement à vif, chaque matière était analysé et prenait tout son sens. Les couverts froids en argent contrastait avec la tiédeur de la banquette. Son nez n'était pas en reste, il sentait des odeurs et autres effluves délicates qu'il n'aurait même pas remarqué avant. Cette idée de restaurant était simplement brillante, trop souvent l'humain se base sur sa vision pour apprécier le monde qui l'entour.    

Une serveuse vint apporter l'entrée, je vous épargnerai le nom à rallonge et le nombre incalculable d'ingrédient qui la composait mais tout ceci excita Ankou. Entendre un menu digne d'un trois étoiles dans ce trou paumés c'est comme voir la terre pour un marin au long cours. La serveuse avait une voie voluptueuse et délicate, elle était presque aussi délicieuse que l'entrée. C'est d'ailleurs à ce moment là qu'Ankoü découvrit la surprise du restaurant. Sur le coup il n'avait pas trouvé ça étrange un tel restaurant, lui qui a baigné dans ce genre d'excentricité dans sa jeunesse. Mais sur une île de pirate où manger est en général le moment de rire et de faire la fête, un tel établissement jurait un peu. C'est à la deuxième fourchée de l'entrée qui faisait palpité les papilles de l'écrivain qu'une main vint se poser sur son torse.

Ankou manqua d'avaler de travers et de s'étrangler. Pour une surprise, c'était une surprise, il n'avait rien entendu arriver et il faillit mourir d'une crise cardiaque. Il allait ôter la main de son torse quand une voix douce et langoureuse vint lui caresser l'oreille. On lui susurra un conseil et la bouche pleine, Ankou se mit à suer. La main se fit de plus en plus aventureuse. Une deuxième main assaillit aussi le corps de l'artiste. L'écrivain était partagé entre divers sentiments, le plat était exquis et les caresses vraiment plaisante mais il avait du mal à apprécier le tout, un sentiment de gêne et de pudeur l'envahissait. La femme qui lui prodiguait le massage, presque intime, sentit son malaise et vint une nouvelle fois lui murmurer de sa voix douce:  


Laissez vous allez, détendez-vous..

Bien élevé comme il était, Ankou obtempéra et n'opposa pas de résistance à la demoiselle. Il put ainsi profiter pleinement de son entrée. Quand le plat fut terminé, l'écrivain s'essuya la bouche et bu une gorgée de vin. Puis il fit tinter la clochette. Les caresses cessèrent et un tendre baiser vint se poser aux commissures des lèvres de l'écrivain. Par inadvertance, sa main frôla la peau de la serveuse et là encore il s'aperçut que la peau était douce, douce comme sa voie. On débarrassa son assiette et c'est avec une impatience non dissimulée qu'il attendit le plat principale. Son esprit n'était plus à se tordre de douleur pour le crime qu'il avait commis, loin de là, il se perdait même à imaginer la suite de cet alléchant amuse gueule.

Mais avant de passer au plat principale il eut une envie pressante, il fit tinter la clochette à nouveau et s'excusa pour le désagrément à la serveuse. Celle ci l'accompagna au cabinet de toilette et sur le trajet, Ankou put entendre une autre serveuse parler à quelqu'un d'autres. Il n'était donc pas seul, il y avait plusieurs personnes et ce restaurant était, derrière le chic, un bordel maquillé en restaurant étoilé. Dans les Wc, l'ambiance était tamisé, de façon à quand même pouvoir voir ce qu'on faisait mais sans avoir la rétine cramé par une lumière trop vive. L'auteur fit son affaire et se passa un coup d'eau froide sur le visage. Il était encore tout chamboulé d'avoir découvert la surprise du restaurant. Il retourna à sa place par ses propres moyens. Il ne voulait pas déranger les serveuses et avait mémorisé le trajet. Péché d'orgueil que voilà.. Grave erreur de l'écrivain qui scella son sort. En se rasseyant, une main vint à nouveau sur son torse pour descendre très vite dans un endroit que je ne peux dévoiler à cette heure. Retour plutôt abrupt au plat principale. Ankou, qui venait de virer au rouge, voulu émettre un son pour protester contre l'action rapide de la femme mais celle ci lui glissa un doigt sur la bouche pour le faire taire. Elle ajouta d'une voix légèrement plus âgée que la précédente.      


Chut mon lapin, tu as fait vite, ton plat est là, régale toi et laisse toi faire mon gros roudoudou

Connaissant les méthodes de la maison, Ankou se laissa encore une fois aller malgré les initiatives très intimes que prenait la femme. Il n'était plus question de caresse là mais revenons en au plat je vous prie. Ankou, comme vous pouvez l'imaginer était aux anges et s'empressa de rajouter un soupçon de gaîté dans sa vie en gouttant le plat principal. Celui ci était peu raffiné mais surement très exotique, il piquait un peu la gorge et semblait fait presque de sable. Néanmoins, le binoclard ne trouva rien à redire vu la situation et mastiqua lentement. Un peu lourd en bouche, ce plat qui semblait être fait d'un seul bloc, sans sauce termina dans le gosier d'Ankou. Au bord de l'extase, notre protagoniste fut stoppé net dans son élan par une voix masculine assez grave.


Je suis de retour Suzanne, c'était Le gros connard qui voulait des infos.. Suzanne ? Mais.. Putain t'es qui ?

La situation allait très vite dégénérer..


Dernière édition par Ankoü le Mar 30 Juil 2013 - 10:31, édité 1 fois
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Ankou était en train de mâcher son dernier morceau du plat principal quand cet hurluberlu débarqua. Il était grossier et sentait très fort la sueur et le gras. Sa main serra l'épaule de l'écrivain alors qu'il l'alpaguait comme un poissonnier. La serveuse qui venait d'accompagner le trouble fête s'esquiva et pris la direction du hall d'accueil, surement pour chercher son patron. La femme qui était fort occupé lâcha elle aussi le morceau et se redressa, ne comprenant pas ce qui se passait, les voix grimpaient très vite autour de la table et l'agitation attira l'ensemble des personnes présentes dans le restaurant. L'homme un peu gras beugla qu'on allume les lumières puis il réitéra la question sur l'identité de l'écrivain encore attablée. Celui ci répondit avec fougue et panache à cet empêcheur de tourner en rond.  

Appelez moi Suzanne si ça vous fait plaisir mais je pense que vous faites erreur sur la personne.Je vous prierai d'ôter votre main de mon épaule et de me laisser à mes occupations.
Garder un tel sang froid dans le noir, le pantalon sur les chevilles, au milieu d'un restaurant alors qu'un gugusse vous cherche des poux, n'est pas chose aisé. Néanmoins, Ankou, qui restait sur sa fin et planant encore un peu sur la lune commençait à entrevoir le souci. Surtout que la femme semblait connaître l'individu. Il y avait surement un petit malentendu dans une situation pareille. Ankou remonta son pantalon et se leva, toujours maintenu fermement par l'homme. Il s'adressa à celui ci et à la femme qui l'accompagnait.

Il y a surement un quiproquo et j'entends bien la cocasserie de cette situation néanmoins nous allons surement pouvoir trouver un terrain d'entente pour résoudre ce problème, à commencer par mes excuses les plus sincères. Je crois qu'il y a eu un petit souci de placement et j'en suis le premier contrarié.
C'est à ce moment là que le maître d'hôtel ralluma les lumières dans la salle. Éblouissant tout le monde au passage, sauf les serveuses, bien entendu. L'homme lâcha l'épaule d'Ankou, surpris par l'éclat lumineux. Etrangement, tout le charme de ce petit restaurant lubrique tomba avec l’ajustement des pupilles de ses occupants. On voyait ici et là des femmes à moitié dénudées s'afférer sur quelques hommes et vice et versa. L'endroit devint très vite glauque. La femme, qui semblait, de plus en plus être; Sa femme, se mit une main devant la bouche. Ankou lui, fut effrayé par la laideur de cette femme en fit une moue de dégoût en repensant à ce quelle lui prodiguait il y a encore quelques minutes. L'homme balbutia en direction d'Ankou.

Qu'avez-vous fait à ma femme ?!.

Lapin... J'avais mis le Fruit du Démon dans l'assiette.. je voulais t'aider

L'homme manqua de s'étouffer, il devint tout blanc..

Tu.. tu.. tu as mangé mon Fruit du Démon.. Je vais te tuer, je vais t’éviscérer et toi pauvre crétine, qu'as tu fais ? Pourquoi tu as fais ça ?

Lapin, je te jure, je savais pas, je croyais que c'était toi, je voulais t'aider à le manger sans rien te dire et puis là aujourd'hui, sous la table, je te trouvais en forme par rapport à d'habitude c'est tout et..

Ta gueule morue.
D'un revers il gifla la femme qui s'étala de tout son séant sur la moquette dans l'allée centrale. Ankou ne bronchait pas, il ne savait pas si il devait rire ou pleurer de ce que venais de dire la femme. De plus, il était concentré sur les paroles de l'homme, Fruit du démon.. Peu à peu, mot par mot, il comprenait le sens et se rendait compte de sa boulette. En revenant des toilettes, il s'était planté de place, pour preuve son chapeau qui trônait sur le haut du chaise à quelques mètres de lui. Il avait pris la place de quelqu'un d'autre et avait mangé son plat, son Fruit du Démon..

Dans le restaurant, c'était désormais la pagaille, les serveuses aveugles ne savaient plus quoi faire, elles étaient pétrifiées de peur, les clients démasqués s'étaient refroqués et se dirigeaient vers la sortie sans demander l'addition, le maître d'hôtel essayait de comprendre le souci et deux gorilles pénétrèrent dans le restaurant, fonçant vers leur patron qui n'était autre que le type grassouillet qui faisait face à Ankou.

Tu as mangé le Fruit du Démon que je convoitais et en plus tu as abusé de ma femme, j'vais te crever. J'vais te faire des supplices, des sévices, t'arracher les ongles et tout ce qui dépasse jusqu'à ce que tu te vides de ton sang ! Les gars ! Choppez moi ce connard !!!
L'homme était vraiment furibond et Ankou ne pouvait que le comprendre, il cherchait des mots afin de s'expliquer mais en vain. Il put s'exprimer à nouveau avant que les gorilles ne l'agrippent.

Je comprends votre colère, elle est tout à faire justifié et je me dois de vous dire encore une fois combien je suis désolé pour ce quiproquo, je ferais en sorte que Jack sans honneur vous dédommage, croyez le bien, je travaille pour lui.
L'écrivain utilisa son joker en prononçant le nom de son patron, espérant bénéficier d'une trêve mais il n'en fut rien, l'homme grassouillet s'emporta et lui rétorqua qu'il pouvait bosser pour l'amiral en chef de la marine qu'il n'en aurait rien à cirer. Il ramassa sa femme par le bras et la traîna sans ménagement hors du restaurant, le maître d'hôtel tenta de dialoguer avec lui mais tout ce qu'il récolta, fut une balle dans l'épaule. Les deux gorilles agrippèrent et assommèrent Ankou sans ménagement et sans qu'il puisse se défendre. Il avait bien parer un premier coup mais à deux colosses contre un écrivain dans un endroit si réduit, il n'avait eu aucune chance. Qu'allait il devenir ?


Dernière édition par Ankoü le Mar 30 Juil 2013 - 10:30, édité 2 fois
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Le narrateur a écrit:
Avant d'assister à la torture de l'écrivain et surement à son homicide, il est important d'éclaircir quelques zones d'ombres. Il ne vous aura pas échappé quelques étranges faits dans le texte d'au dessus. Il se peut même que vous soyez un peu perdu. C'est pour cela qu'on a créé les FlashBack, afin d'éclaircir des choses déjà passées mais primordiales pour comprendre l'histoire, ce qui permet d'avoir une meilleure chute. Techniquement, on va fait un Flashback dans un Flashback, on se croirait presque dans Inception, c'est pour ça que je dois tâcher de ne pas vous perdre dans les limbes.  

Revenons donc, si vous le voulez bien, pendant la prise de pouvoir sur l'île par les Saigneurs. Jack et sa joyeuse troupe de forbans étaient tous très occupés à désouder un à un les chefs et leurs lieutenants pour s'accaparer le pouvoir. Ces actes ont ouverts des fenêtres c'action pour les gens qui attendaient patiemment dans l'ombre. Il y a pas mal d'opportuniste sur Dead End et l'homme un peu grassouillet à qui Ankou vient de chaparder son fruit par inadvertance, en est un.

Cet homme, qui d'ordinaire semblait plutôt réservé et distingué s'est trouvé en position de force avec en plus, une opportunité qui ne se représenterai surement jamais. Il était responsable d'un des nombreux coffres d'un chef des trois plus gros clans de Dead End, Mongomery, pour ne pas le citer. Apprenant que le pouvoir vacillait, le responsable en profita pour se servir allègrement dans le coffre. Parmi l'argent, les bijoux et autres titres de propriétés, s'y trouvait un Fruit du Démon. L'homme le savait, Mongom' lui avait personnellement confié la garde. Faisant main basse sur le pactole alors que Mongom' luttait pour sa survie auprès de Jack, notre petit grassouillet amassa un joli magot. Relativement intelligent, l'homme n'abusa pas de ses nouvelles richesses et fit un rapport à son chef une fois le coup d'état terminé. Le rapport était clair, les Saigneurs étaient venus se servir en faisant valoir leur droit et avait, en grande partie, dilapidé le contenu du coffre. Mongom' ne donna pas suite à ce rapport, il avait beaucoup d'autres chats à fouetter.  

Se pensant à l'abri de la mauvaise fortune, l'homme grassouillet élabora sa fuite avec le magot vers une destination plus paisible. Mais il se réservait quand même de taper un peu dans le butin en mangeant le Fruit du Démon. Il voyait en ce Fruit une sorte d'assurance vie si jamais les choses tournaient mal. Mais l'ingestion du Fruit devint très vite problématique.

Il faut avouer que le Fruit avait une forme et une allure vraiment écœurante, presque impossible à décrire mais de loin, c'était surement le comestible le plus abjecte du monde. L'homme avait beau y faire, il n'y arrivait pas, l'image de ce fruit immonde lui revenait toujours en tête. Il était frustré de ne pas arriver à passer se blocage psychologique. Il tenta de se voiler les yeux mais en vain, toujours en encore le même problème. Il ne voulait pas le faire cuisinier ni le couper en morceau, de peur de perdre la faculté du Fruit. Désespéré, l'homme tournait en rond à la recherche d'une solution. Il se força même mais à chaque fois, la laideur du Fruit le fit vomir. La solution, arriva sous forme d'une proposition de sa compagne. Elle connaissait le patron du restaurant lubrique: le Pavu Papri. Elle proposa donc à son mari, pendant une semaine d'y manger chaque midi afin de décomplexer son homme et surtout de prendre un peu de recul et un peu de bon temps car depuis peu, il devenait fou avec ce Fruit. Mais en cachette et à son insu, elle glisserait le Fruit dans son assiette au hasard dans la semaine, pendant quelle s'adonnerait à un soutient.. morale...  L'homme accepta la proposition de sa femme sans connaître ses intentions, il avoua avoir besoin de changer d'air avant de " péter les plombs ".

Cest ainsi qu'il dînèrent dans ce restaurant pour le moins étrange pendant quelques jours. Hélas pour eux, un malentendu répondant au nom d'Ankou déboula. La femme du grassouillet avait choisi ce jour pour faire manger à son mari le Fruit, hélas celui ci reçu un coup de Den Den de son patron à qui il devait répondre. Il s'absenta quelques instants pour répondre à son boss et c'est à ce moment là qu'Ankou se trompa de place à son retour des WC.  

La suite vous la connaissez, enfin pas tout à fait car l'histoire n'est pas terminé mais ce flashback dans le flashback est quand à lui clos.
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Pour réveiller quelqu'un qui a été assommé il y a plusieurs méthodes, plus ou moins douces. Passer un alcool fort devant les narines, attendre que la personne émerge d'elle même, la stimuler oralement, etc.. Mais la méthode préférée des deux gorilles du gestionnaire de l'entrepôt de Mongom' étaient tout simplement une bonne droite. C'est par ce procédé brutal qu'il éveillèrent Ankou, manquant de peu de lui briser la mâchoire. L'écrivain revint à ses esprits, la bouche crachant du sang. Il était saucissonné à une chaise dans une pièce assez sombre. Tout commençait à lui revenir en mémoire, le restaurant, le quiproquo, la femme, le Fruit, bref, les ennuis.  
On se réveil la belle au bois dormant, ton sommeil éternel attendra encore un peu, j'en ai pas finis avec toi. Tu as ingurgité ce qui me revenait de droit, ce que je couvais depuis près d'un an. De plus tu m'as humilié dans ce restaurant et tu as profité du crétinisme de ma femme. On se connait pas et ce n'est pas du tout personnel, c'est simplement que je ne peux pas laisser passer une telle chose.
Quand Jack sans Honneur apprendra ce que vous me faites et ce que vous comptez faire, le monde ne sera pas assez grand pour vous dissimuler de vengeance. Vous n'avez pas idée à quel point il peut être pugnace et cruel.
L'homme grassouillet se mit à rire des menaces que lui proférait l'écrivain. Pour toute réponse il abattit son poing dans le vendre du scribe puis ses gorilles se chargèrent de lui fourrer un torchon humide dans la bouche afin de l'empêcher de faire sa pipelette. Le tortionnaire claqua des doigts et ses deux hommes agrippèrent des masses. Ankou, encore sonné et un peu perdu vu sa fin arriver. Il était terrifié, jusqu'à s'en faire dessus. Sa mort allait être comme une trilogie, longue et en plusieurs épisodes. Le chef du petit groupe de bandit asséna une dernière tirade avant de faire volte face et de se diriger vers la sortie, surement pour ne pas assister au carnage.
Si je ne peux pas l'avoir, alors personne ne l'aura..
Les deux colosses au regard vide de tout sentiment, levèrent leurs instruments de mort pour les abattre sur les membres de l'écrivain. Le grassouillet avait bien spécifié de le faire souffrir, lui casser tout puis le laisser souffrir et pour finir lui coller une balle dans la tête afin de parachever le tableau morbide. Mais rien ne se passa comme le souhaitait le tortionnaire. Au moment où les masses devaient s'abattre, la pièce fut plongée dans un noir intense. On n'y voyait plus rien et les deux tueurs stoppèrent leur funeste entreprise. C'était Ankou qui venait, involontairement de projeter une chambre noir dans le local. Seul Ankou pouvait voir, à sa grande surprise. Certes sa vision était modifié mais il ne resta pas là, à tergiverser sur cette faculté. Il profita de l'occasion pour se dresser sur ses jambes. Il faut dire qu'on ne lui avait noué que les mains sur la chaise. Entendant l'écrivain bouger, les deux rustres abattirent leurs masses au hasard, manquant de peu Ankou qui se faufilait déjà loin d'eux. L'adaptation fut un peu difficile car sa vision ressemblait désormais à un négatif photo.  

Se précipitant vers la sortie Ankou bouscula au passage celui qui avait commandité son assassinat. Arrivé sur le pas de la porte, l'écrivain sorti de la zone noire qu'il avait créé, ce qui eu pour résultat d'annuler la zone derrière lui. Les trois brutes venaient de retrouver la vue et se rendirent compte que le voleur de Fruit du Démon allait s'échapper. Le grassouillet beuglait des ordres à ses subalternes et Ankou n'avait plus rien pour se dissimuler et il n'irait pas bien loin dans cette posture. Le dos courbé en deux à cause de la chaise. C'est là que lui vint une idée vraiment stupide. Se jeter dans l'escalier qui se tenait devant lui pour essayer de casser ses entraves. Il n'attendit pas plus longtemps pour agir voyant les deux rustres lui foncer dessus. Il donna une impulsion et se jeta de biais dans les escalier en rentrant sa tête comme il pouvait.

On dit que l'encre est noire comme la nuit, à moins que ce ne soit l'inverse Jackass-logo

C'est typiquement le genre de chose, quand elles passent à la télé, où l'on voit apparaître un Slogan "ne faites pas ça chez vous". De loin, ce fut l'idée la plus stupide qu'ai jamais eu notre écrivain mais la situation, la panique, la peur et d'autres facteurs n'aidèrent pas à faire une chose sensé. La dégringolade eu l'effet escompté, elle brisa la chaise en plusieurs morceau mais en contrepartie; Assomma une nouvelle fois l'auteur de biographie. Il se vit aussi gratifié d'une nuée de bleus et de nombreuses bosses un peu partout sur le corps. Il était arrivé en bas de l'escalier de l'entrepôt. Les deux gorilles le ramassèrent et l'étendirent à terre quelques mètres plus loin. Le grassouillet en avait plus qu'assez de voir sa tête d'attardé mental, il disparu, laissant le soin à ses hommes de main de finir ce qu'ils avaient commencés. L'un des deux frères patibulaire remonta chercher les masses, c'est à ce moment là qu'Ankoü frappa, la cuisse de celui resté à ses côtés. L'artère fémorale était atteinte par un pieu, issu d'un reste de la chaise. L'homme s'écroula de douleur et Ankoü, tant bien que mal, prit la poudre d'escampette. Ne sachant pas où il se trouvait, il zona un bon moment à la recherche d'information mais en vain. Sa tête tournait et il n'était pas très beau à voir...
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Pusieurs heures furent nécessaires à Ankoü pour retrouver le chemin de l'hôtel. A son arrivée, le gérant de l'établissement s'enquit du déroulement du repas. L'écrivain éluda rapidement la conversation et monta dans sa chambrée. Il dévalisa le minibar de toute la glace qu'il put trouver et l'appliqua sur son corps meurtri par les coups et les cascades. S'en suivit d'une douche bien chaude pour décoincer les muscles encore tétanisés puis direction le lit où il s'affala et trouva le sommeil en moins de temps qu'il faut pour écrire cette phrase.

Au petit matin, un rayon du soleil, sournoisement passé à travers un petit trou dans le rideau, le réveilla. L'écrivain était encore sous le choc de sa soirée. Parfois, ses mains se mettaient à trembler sans raison apparente. Il ressassait ses péripéties et arriva à la conclusion que le tout aurait pu très mal tourner. Il coucha sur son carnet son aventure et surtout ses impressions suite à l'ingestion d'un Fruit du Démon. Il avait du mal à discerner des changements, il opta donc pour une approche très scientifique et nota vraiment tout. Il en profita pour faire quelques essais et test afin de mieux comprendre le fonctionnement de sa capacité. En fait, il ne réalisait pas vraiment ce qu'il lui arrivait par contre il savait très bien ce qui allait arriver si il le dévoilait aux Saigneurs et surtout à Jack. Celui ci l'avait forcé à tuer un homme alors qu'il n'était qu'un vulgaire écrivain, imaginez si il apprenait que désormais, son biographe était l'heureux détendeur d'une capacité à supprimer la lumière sur dans une zone sans pour autant être soi même aveugle.

Telle fut la conclusion sur son carnet, soulignée et encadrée en rouge: "Dissimuler cette aventure à Jack". Les tests de sa nouvelle capacité continua toute la matinée, prenant parfois les clients de l'hôtel ou son personnel comme cobaye. Vers midi, l'écrivain fit une pause dans la découverte de son pouvoir, il en avait déjà pas mal appris et ne voulez pas attirer plus que ça l'attention sur lui. Il déjeuna au restaurant de l'hôtel et en début d'après midi décida de se détendre et surtout de décompresser un petit peu. Ses spasmes musculaires ne disparaissaient pas et parfois, une image ou un bruit, lui rappelant les trois hommes qui en voulaient à sa vie. Il opta pour un petit hammam, celui de Dead End n'était pas vraiment luxueux mais à la guerre comme à la guerre. Il y avait déjà était à deux reprises depuis son arrivée sur l'île et il avait même sympathisé avec le patron. L'écrivain fut donc encore une fois bien accueilli. L'air chaud et humide vint panser ses petits bobo et le parfum assez fort à base de plante, dégagea ses bronches. Ses paupières devinrent lourdes et il céda à une petite sieste. Un cauchemar, une bribe de la soirée d'hier soir le fit sursauter et se réveiller en sueur, quoi de plus normal dans un hammam.. Il avait rêvait que le gorille restant venait finir sa basse besogne en ce lieu.

Ce qui était réellement le cas, mais ça Ankou ne s'en aperçu qu'une fois qu'on l'agrippa par les épaules et qu'on le traîna sur plusieurs mètres, sans que les autres clients du hammam ne le perçoivent, dans un recoin vide du hammam. Le gorille, vêtu simplement d'une serviette de bain pour masquer son engin (son couteau ;p) balança l'écrivain contre le mur. Il plongea sa main dans sa serviette et empoigna sa lame. Ankou, surpris dans un premier temps par l'attaque en traître se défendit. Cette fois tout était différent, il y avait de l'espace et surtout c'était du un contre un. Le tueur avait peut être une lame mais Ankou, énervé par tant d'acharnement déploya sa nouvelle capacité. Désormais aveugle, le gorille était à la merci d'un champion junior de savate. Le premier coup vint frapper avec violence la main armé du gorille qui retrouva ainsi la vue. Le deuxième coup que s'apprêtait à porter le binoclard fut stopper net, à sa grande surprise. Il mit plusieurs secondes avant de comprendre que l'homme avait retrouvé la vue. S'en suivit une passe d'arme où les deux s'affrontèrent. Léger avantage pour le tueur qui dominait l'écrivain aux poings. Sentant la défaite inéluctable et son pouvoir inefficace car semblerait-il: Toucher quelqu'un redonne la vue dans la zone. Ankou tenta de fuir, poursuivi par son bourreau.  

Forcément, tant d'agitation sema la panique parmi les clients qui se ruèrent vers la sortie. Ankou vira à droite et à gauche pour esquiver ici et là les coups que tentait de lui porter le mercenaire. Au final, les deux se retrouvèrent à courir au milieu de la salle réservée au dames. Je vous laisse imaginer la pagaille dans le hammam. De plus, Ankou tentait de nouveau de rendre aveugle le tueur mais celui ci en était toujours immunisé. La rixe se termina d'une bien bête façon. On a surement du vous dire quand vous étiez petit de ne pas courir à côté d'une piscine car c'est glissant. Et bien notre tuer n'a jamais du recevoir ce conseil car il dérapa et vient s'écraser de toute sa masse contre le sol pour glisser dans le petit bain central. L'écrivain en profita pour se précipiter sur lui pour maintenir sa tête sous l'eau. Bien entendu le colosse se débattit mais il était sonné et Ankou, malgré son métier très distingué, n'était pas en reste d'une bonne forme physique.  

Il aurait pu noyer l'homme mais il se contenta de l'affaiblir psychologiquement et physiquement. Ensuite, Ankou lui fit transmettre un message à son patron. Message hautement menaçant qui mettait en garde contre des actions punitives suite au malentendu du restaurant. Le gaillard jura de transmettre le message et l'écrivain le laissa filer, tête baissée, à deux doigts de suffoquer. C'est la dernière fois qu'Ankou eut affaire à eux, le lendemain, il embarquait sur le navire de Jack, direction: la Postérité. Quant au petit grassouillet bien hargneux, il quitta l'île avec ses richesses bien mal acquises et laissa un colis piégé devant la chambre d'Ankou comme cadeau de départ. Hélas pour lui, dans son empressement à déménager, il avait oublié de vérifier si l'écrivain y était encore présent...



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