Je fais quoi moi maintenant ?

Année 1625,
QG de la marine de West Blue

Au fil de l'année qui vient de passer, je crois que j'ai enfin réussis à mémoriser l'intégralité de la base. A force de faire des allers-retours par-ci, d'aller nettoyer par-là, de surveiller ça, on finit par retenir les lieux et leur localisation mine de rien. Bah oui, quand tu en as marre de faire cinquante fois le tour d'un bâtiment parce que tu as perdu 2 minutes à chercher lequel est le B, ça te motive d'une manière incroyable. Ils auraient aussi tout simplement pu faire un plan et le recopier à quelques endroits stratégiques, pour les nouveaux. Parce que franchement, quand tu arrives, tu te perds, c'est obligatoire. L'endroit est immense, et pour cause, il fait près de la moitié de l'île. Enfin, si on peut appeler ça une île. Moi j'appelle ça une forteresse. Non pas qu'elle soit imprenable, mais presque. Avec les chasseurs de prime à côté, les quelques navires de disponibles, tous les anciens qui vivent ici, il y a une bonne force de main d’œuvre capable de faire des dégâts. M'enfin, c'est vrai qu'une fois que tu apprends ton alphabet, c'est bien plus simple de se diriger. Tu pars de la porte, et tu récites ton alphabet. A est le premier bâtiment à droite, B le second, C le troisième ... Une fois que tu as fait le tour et que tu es arrivé à G, on avance d'un bâtiment, et on reprend. Et ainsi de suite. Quand tu comprends ça, ta vie s'éclaire comme par magie. Mais ça, personne ne te le dit avant ton cinquième mois ici, bien sur que non ... Ça serait trop facile sinon.

Je peux vous dire que j'en ai bavé au départ. J'ai bien faillit abandonner et claquer la porte au nez de ces abrutis à l'égo démesuré. Première chose qu'on te dit en arrivant, avant même bonjour ou qu'on ne te demande ton nom, c'est 'bouges tes fesses et va faire dix tours crétin'. Bon, ok, tu les fais sans broncher, une fois terminée, avec quand même énormément de mal et après t'être arrêté plusieurs fois', aller éplucher les pommes de terre. Oui, les 100kilos de patates. Pour midi. Sachant qu'il est 10h30. Sachant qu'on est une petite trentaine. Bah, pas le choix, tu mets les bouchées double. A l'instant où tu termines, pour 11h55, tu as le chef cuistot qui se ramène.
Mais qu'est-ce que vous faîtes ici ?! Dégagez de ma cuisine espèce de fourre merde ! En tournant la tête, tu vois le visage de plusieurs anciens en train de se rouler par terre à cause du fou rire qu'ils ont. Et donc à cet instant, tu comprends que tout ce que tu as fait cette matinée, n'était que de la merde. Tu te dis 'chouette, ça commence bien !'. Ensuite seulement arrive l'officier qui est chargé de ta formation. Là il t'explique deux trois trucs rapide, chercher un uniforme, te faire faire une plaque militaire ... Là, ta vie de marine commence.

Mais bon, maintenant, tout ça c'est derrière moi. C'est terminé. J'ai survécu pendant un an avec ces tarés. Je suis paré pour la vie, plus rien ne peut m'achever. Que pourrait-il m'arriver de pire ? Ha oui. J'oubliais. Maintenant, je suis le larbin de tout le monde, officiellement ... Y-ou-pi. N'étant que simple matelot 1ère classe, presque tout le monde est au dessus de moi, hiérarchiquement parlant. Je dois donc me préparer à refaire toutes les corvées possibles et imaginables. Le seul moyen de s'en débarrasser tout en restant dans la marine ? Prendre du galon et devenir Le plus gardé de la marine. Autrement dit, amiral en chef. Ceci dit, j'ai appris qu'il ne peut y avoir qu'un seul amiral en chef. Donc s'il est toujours vivant une fois que je serais amiral ... je devrais me débrouiller pour rendre son poste vacant. Mais avant ça, il va falloir devenir l'un des trois amiraux, et l'un des douze vices amiraux avant. Donc ma puissance doit dépasser ses limites pour cela, je dois me forger une solide réputation, avoir un max d'argent et devenir copain avec les bonnes personnes.

Ce qui veut dire, monter en grade rapidement. Pour ça, je vais devoir combattre et attraper des pirates. Mais je n'ai aucune chance d'en attraper en restant sur cette île. Ce qui signifie que je dois quitter l'île pour aller sur une plus dangereuse. Mais comme je ne suis qu'un simple matelot, je ne peux pas y aller de moi même. Je dois attendre qu'on m'en confie la mission ou qu'un agent soit dépêché ailleurs. Et quelle chances j'ai qu'une mission me tombe comme ça, sur les bras ? Il doit être dans les 20h je pense, car la nuit est tombée. Les escargophones de la base se mettent à émettre. Il semblerait que quelque chose ai traversé l'atmosphère, la stratosphère et même la mésosphère. Bref, quelque chose a du s'écraser quelque part, et visiblement, ça s'est séparé en plusieurs dizaines ou centaines d'objets non identifiés. En tant que marins, nous devrions aller voir ce dont il s'agit. Mais les vieux de la base sont bien trop occupés à faire autre chose. Je pense donc que cette occasion ne sera pas une mission. Dommage ...


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Comme je suis tout jeune, venant à peine de sortir de l'académie, que je ne dispose d'aucun grade à part celui du simple matelot 1ère classe, je n'ai aucune autorité ni pour aller voir, ni pour conseiller les gradés pouvant décréter d'une mission. Ça craint d'être sans garde en fait ou d'être en bas de l'échelle ... Je dois me trouver une mission qui me fera gravir rapidement les échelons, au moins atteindre le garde de sergent chef pour commencer. Mais qui dit monter les échelons rapidement dit mission dangereuse. Écoper d'une mission délicate ne me gêne pas, mais faire une mission suicide pour simplement gravir des rangs, ça je dis non. Je suis prêt à faire beaucoup de choses, mais pas mourir, même si je me suis toujours demandé ce qu'il y avait de l'autre côté. Je ne suis pas pressé de le découvrir, comme tout un chacun je pense.

Je vois dans le ciel plusieurs choses traverser, en effet. D'après leur couleur rouge, il s'agit de matière non organique mais qui se désagrège au moment de sa rentrée dans l'atmosphère. Je ne sais pas ce dont il s'agit, mais j'ai envie d'aller voir. Mais évidemment, personne ici ne pense que ça vaille le coup, donc tout le monde fait comme si de rien n'était. Mais quand je regarde ce spectacle, quand je vois les boules de feu descendre du ciel, je vois autre chose pour ma part. Dans mes yeux, danger et excitation de l'inconnu se mêlent pour faire naître un désir d'aventure. Et même si c'est extrêmement difficile, je me dois de le réfréner. Je ne peux pas partir en laissant simplement un mot qui dit que je vais vérifier ce dont il s'agit. Je suis un marine désormais, je dois obéir aux ordres. Si le supérieur me dit de ne pas bouger, je ne dois pas bouger. Même si son ordre est complètement débile, insensé et va tous nous faire tuer, je suis censé le respecter.

Mais au fond de moi brûle un désir grandissant. J'ai envie d'action. J'ai besoin de nouveauté. Je veux sortir d'ici, voir le monde, devenir plus fort, combattre. Ce n'est surement pas en restant ici que je ferais tout ça, ni ne pourra devenir l'amiral en chef de la marine. Les autres se sont moqué de moi le premier jour quand j'ai avoué mon objectif aux autres. Ils ont ris en disant que jamais je n'y arriverai. Pourtant, je leur prouverai. Je leur montrerai que je peux le faire. Oui, je peux devenir l'amiral en chef, rien ne m'en empêche. Après des actions, petit à petit, le monde finira par connaître mon nom et ma puissance. Tous alors, verrons que je peux devenir amiral en chef de la marine. Tout comme les gens se sont moqué de Monkey D Luffy quand il a dit devenir le prochain seigneur des pirate, les gens ont finit par croire en lui, et petit à petit, il s'est imposé. Ça sera la même chose pour moi. Mes rêves ne souffrent d'aucune limite, ma volonté est à toute épreuve. Je ne faiblirai pas. Je ne faillerai pas. Je resterai debout quoiqu'il arrive. Je deviendrai l'un des hommes les plus puissants de ce monde. Et alors, plus personne ne pourra se moquer de moi ou des rêves de chacun.

Il est vrai que comparé à certains, je ne suis rien. Je ne suis pas issus d'une noble lignée, je ne suis pas un génie, je n'ai pas de pouvoirs hors du commun, je ne suis pas connu. Mais tout cela, je peux l'acquérir. Je peux obtenir un titre qui me donne une famille noble. Je vais m'améliorer avec le temps et accroître mes techniques de combat. J'obtiendrai une puissance dépassant celle des autres. Et mon nom sera assez connu pour faire trembler les pirates des océans, empereurs compris. Oui, je ferais cinq fois plus d'efforts que quiconque, je mettrai ma vie en danger plus souvent. Je ferai ce qu'il faut et ne reculerai devant rien. J'atteindrai mon objectif quoi qu'il m'en coûte ! Pour l'instant, je rentre dans la caserne, et me met au travail, faute de mission.


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Dernière édition par Clotho le Lun 14 Oct 2013 - 17:39, édité 1 fois
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Tandis que je comate, l'alerte retentit. Mais pas n'importe laquelle. Il s'agit de celle annonçant l'attaque de pirates. Quoi que ... attends ... c'est trois coups l'attaque et quatre coups l'invasion ou l'inverse ... ? Merde, j'ai un trou de mémoire ... Pas le temps de réfléchir, je vois trois personnes mal habillées foncer sur moi, armées de sabre. Qu'est-ce que j'ai pour me défendre ? Mon balais et mon sceau à serpillière. Je prends donc ma serpillière en main. Le premier coup de sabre tombe, il tranche en deux mon balais. Je m'en sers alors comme de deux armes. Je frappe le second pirate dans les côtes avec les deux bâtons fais une roulade en avant afin d'esquiver le prochain coup. Je me retourne. On est face à face. Le premier avance, et essaie de me trancher, sans succès. Je suis trop rapide pour lui. J'esquive ses coups comme un taupe esquive le marteau au jeu du tape la taupe. Tandis qu'il tend son bras droit pour essayer de me percer, je frappe son avant bras. J'y mets tellement de force que le corps du pirate suit la trajectoire descendante de son bras, et s'écrase au sol.

Les deux pirates restant me chargent en gesticulant dans tous les sens. Ils n'ont visiblement aucune maîtrise d'eux même ou de leur colère. Je prends mes bâtons comme on prend un javelot en main. Puis je les lance sur les deux pirates, en plein torse. Comme ils sont à moins de trois mètres de moi, impossible de les rater. Ils se font empaler par mon attaque, et tombent au sol, morts. C'est vrai qu'avec un trou dans le cœur, on vit plus difficilement ... Et l'une des premières choses que l'on apprends en arrivant ici, ce sont les localisations des points vitaux, comment les protéger, comment les atteindre ... La cage thoracique humaine est bien résistante, mais avec un rapport de force suffisant, celle-ci est capable d'être traversée comme du beurre. Et puisque ma force était largement supérieur à la leur, ils n'avaient aucune chance. Je reprends mes esprits, arrête de réfléchir et me précipite vers les escaliers. Si des pirates ont pu arriver jusque dans le bâtiment du bloc D, il y a fort à parier qu'ils soient dans l'enceinte du camp. Et donc, que la vie des vétérans du camp sont en danger.

Je descend les marches trois par trois, manque de tomber plusieurs fois. Quelle idée de faire autant de marches et aussi grandes surtout ... J'entends des cris, des bruits de fer croisé, des coups de fusils, des hurlements. D'accord, c'est la guerre. Une fois sorti dehors, cinq pirates me bloquent le passage. Je saute sur place, ondule mon corps puis balance mon pied contre le mur. Une partie de ce dernier se détache dans un craquement, et les morceaux foncent vers les pirates qui, pris dans leur élan, ne peuvent éviter les morceaux du mur et se font écraser la face. Je me remet sur mes pieds et masse un peu mon tibia droit. Utiliser cette technique sur un mur, ça fait mal quand même. Mais bon, pas le temps de paresser, j'ai des gens à sauver. On verra plus tard pour les blessures. Je parcourt donc le maximum de distance en un minimum de temps. Tout le monde semble occuper sur le terrain. Je passe donc sans trop de difficulté. D'un seul coup, je vois le corps d'un marine atterrir devant moi. Ce dernier est presque réduit en charpie. Seul l'uniforme me permet d'identifier que c'est bien un marine en face de moi.

Je tourne la tête pour voir qui a lancé ce corps. Un pirate, une sorte de géant. Il doit bien mesurer dans les trois mètres. Une carrure impressionnante. S'il me touche, je vais le sentir passer. Mais comme tous les grands mecs baraqués dans son style, je parie qu'il ne doit pas être très futé ou rapide. Je vais donc profiter de cet avantage. Si je le laisse en liberté, il va faire plein de dégâts. Je dois donc le neutralisé pour permettre aux autres marines d'aller en aider d'autres et ainsi de suite. Les cinq soldats devant lui essayant de le combattre son repoussé aussi facilement que s'ils n'étaient que des brindilles.


"Dégagez bande d'abruti ! Je vais m'occuper de lui.
Tu n'y arrivera pas, il est trop fort.
Sois gentil et ne me sous-estime pas Jacky. Je ne suis pas aussi faible que vous. Alors fermes là, dégages, et vas aider d'autres personne."

Il semble surpris que je lui parle ainsi. Mais il s'exécute sans poser de question. Le géant tend son bras pour les arrêter. Je me précipite et utilise mon poing droit avec autant de force que possible pour le stopper. Malgré ma vitesse et ma force, je parviens juste à gagner assez de temps pour permettre aux autres de fuir. La force de ce monstre est phénoménale. Mon poing me fait souffrir. Je ne sais pas quelle est sa force, mais je ne peux pas le laisser s'en prendre aux autres. En jetant rapidement un coup d’œil aux alentours, j'en vois plusieurs autres comme lui. J'en profite pour le cuisiner un peu. Comme ça, même si les choses tournent mal, j'aurais au moins obtenu des informations.

"Qui êtes-vous et que venez-vous faire ici ?
Captain veut pas qu'on dise.
Qui est ton capitaine ?
Captain veut pas que nous parler !"

Comme fin de discussion, il me balance son poing droit. Inutile de dire que je dois esquiver à tout prix ses coups. Je fais quatre pas rapidement sur le côté droit, de façon à me retrouver à l'extérieur de son bras. J'assène rapidement un coup de poing au niveau de son poignet. Aucun bruit. Il ne semble même pas sentir le choc. Je comprends pas. Un coup comme ça aurait normalement du lui disloquer le poignet. Quand on frappe dans la jointure, on touche le nerf. Et toucher un nerf violemment fait mal. Comme lorsqu'on se frappe le coude avec un objet en tendant le bras. Ce genre de douleur arrive rapidement au cerveau. Donc soit son cerveau a un problème, ce qui ne m'étonnerait pas, soit ... je ne suis pas assez puissant. Et dans ce cas, je n'ai pas trente six solutions. Je serre mes deux poings. Il commence à ramener son bras près de son corps. J'en profite pour sauter dessus et m'y accrocher comme je peux. Il répond presque aussitôt en envoyant son poing gauche vers moi. J'attends le dernier moment, puis je saute, esquivant le coup. Malheureusement pour lui, son coup continue sa course et vient rencontrer ... son bras droit. Le choc lui fait émettre un cri et le déséquilibre.

Mais je ne suis pas resté inactif pendant ces deux secondes. Je  suis sous son corps, au niveau de ses pieds. J'ai joins mes deux mains et donne plusieurs coups violent au niveau de ses chevilles. Ajouté au déséquilibre causé par son coup, le géant se retrouve au sol. Je sors alors le poignard que m'a donné mon père, le tiens ferment, puis entaille les pieds de mon adversaire. Comme on m'a toujours dit, "plus ils sont grands, plus tombent de haut et plus ça fait mal" et "qui du meilleur bouclier au monde ou de la meilleure épée au monde triomphe ?". Réponse, aucun des deux, ils sont censé se briser. Donc si son corps est trop solide pour moi, il me faut une force au moins équivalente à la sienne. Et la sienne fait très bien l'affaire. Je lui entaille rapidement les pieds. De cette façon, s'il pose le pieds sur le sol, il souffrira. Ce qui lui fera perdre du temps. Mais il pourra encore bouger en rampant sur le sol et donc mettre en danger la vie des autres marins. Et ça, je le refuse. On peut voir le sang couler légèrement de ces pieds. Les entailles sont peu profondes, mais elles n'ont pas besoin de l'être. Une fois l'épiderme ouvert, le moindre contact va faire souffrir. Mais je dois stopper tous ses mouvements pour rejoindre le champ de bataille et aider ses amis. Je dois donc sectionner ses tendons au niveau des bras. Ça va être difficile, mais pas le choix. Il commence à se relever, alors je saute sur son torse avant d'aller sur son visage et le nargue.


" Hey, le géant ! T'es pas très futfut quand même ...
Rahhhhhhh"

Tiens, il semble en colère. Normal. Une petite chose comme moi le fait tourner en bourrique et le fait souffrir. Il tend la main dans son dos et l’abat sur sa sale face. Évidemment, j'esquive. en sautant pour retomber sur le sol. Le géant se retrouve donc avec son poing droit dans son visage. Il tombe sur le sol et s'évanouit. Après tout, pourquoi devrais-je me salir les mains et gaspiller des forces quand mon ennemi peut faire le travail pour moi ? Avec la beigne qu'il vient de se donner, il risque d'être ans les vapes pendant plusieurs minutes, voire plusieurs heures. J'en profite donc pour filer. Je vois plusieurs marines aux prises avec plusieurs pirates, combattant au sabre. Je prend un fusil qui traîne, le charge, vise et tire. La première balle atteint le pirate en pleine tête. Elle rentre par le coté droit, juste au dessus de l'oreille et ressort du côté gauche, exactement au même endroit. Je recharge et vise celui d'à côté. Pendant ce temps, je dis aux marines d'aller aider les autres. Il est vrai qu'on a le même rang, on est que matelot, mais bon. Si personne ne s'organise, on va probablement tous mourir. Et comme personne ne semble prendre les choses en main, je le fais.

"Restez pas là. Allez aider les autres. Groupez-vous, mettez vous à plusieurs s'il le faut. Dégagez une allée. Il me faut une rangée sécurisée. Allez, on se bouge le train.
Qu'est-ce qui te permet de nous donner des ordres ! T'as le même grade que .."

Il n'a pas le temps de finir sa phrase que j'ai chargé mon canon et je le pointe dans sa direction. je tire sans hésitation. Paf. Touché. Le pirate qui brandissait son sabre derrière lui s'écroule, une balle dans l’œil droit. Il se retourne, choqué. Je lui hurle de se bouger. Et alors il se lance pour aider les autres. Il prend un fusil et tire sur les pirates Quand à moi, je prends deux fusils. Un dans chaque main. Mais je ne les tiens pas par le bon bout. Mon but n'est pas d'aider les autres, je dois ouvrir une voie pour rejoindre les sergents chefs.


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Dernière édition par Clotho le Lun 14 Oct 2013 - 17:39, édité 1 fois
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Je tiens donc mes armes par le canon, et compte bien me servir de la crosse pour dégager le passage. L'abrutis que j'ai sauvé, appelons le Mickaël, shoot les pirates me barrant le passage. Mais comme il devient difficile de ne pas toucher les marins, il ramasse un sabre par terre et fonce dans le tas pour aider le plus de marins possible. Je continue mon avancée sans trop me préoccuper mes soldats restants. Je dois aller aider les sergents. Eux sauront mettre un plan en place, et auront la force nécessaire pour repousser cette invasion. Et que font les chasseurs de prime bordel ? Je suis sur que dans le tas, il y en a quelques uns qui ont un chiffre au dessus de leur tête ... C'est l'occasion de se faire de l'argent facile. Impossible qu'ils n'entendent pas le vacarme produit par les sirènes d'alerte ou le champ de bataille. S'ils ne viennent pas, c'est parce que ... qu'ils ont une raison de ne pas intervenir. Peut-être que ... Oh non. J'accélère le pas, distribuant des coups de crosse au passage. Mais alors que je m'approche de la tour de commandement, une barrière de vingt pirates se met en travers de ma route. Je vais devoir combattre on dirait ... Je chercher quelque chose sur le terrain capable de m'aider. Et là, au milieu du no man's land, je remarque une hallebarde. Une magnifique hallebarde. Un double scythe en fait. Elle est là, elle me tend la main.

Double Scythe:

Personne ne bouge, personne ne fait de bruit. Je sais que si je parvient à prendre cette arme, je pourrais passer sans trop de problème. C'est une arme parfaite dans les grands espaces par elle possède une longue portée, permet l'attaque comme la défense, tranche sans laisser le temps de comprendre ce qui se passe .. Bref, une arme faite pour tuer. Surement un pirate qui a du la lâcher en mourant. Quel dommage pour lui. Mais ça va au moins faire un heureux cette histoire. Je mets les deux armes chacune sur mes épaules, puis je jauge les personnes en face de moi. Je n'ai pas vraiment de temps à perdre, je dois donc foncer. Le monde autour de moi ne compte plus. Je dois avoir cette double scythe, peu importe ce qu'il m'en coûte. Mais je sais aussi que de leur côté, les pirates la veulent. Je m'élance sans plus tarder à la rencontre de cette arme. Les deux canons toujours sur mes épaules.

Un des individus semble plus rapidement que les autres et arrivent en même temps que moi au centre. Je détend mes deux bras pour essayer de l’assommer avec les fusils. Il recule, je lâche les deux armes tout en baissant. J'approche ma main de la scythe, pose mes doigts dessus, la serre avec  ma main droite, la soulève. Elle est lourde. Elle doit faire dans les 5kg je pense. Je la soulève pour la mettre derrière moi, dans mon dos à l'horizontal. En même temps, les pirates arrivent sur moi. Mon premier coup semble évident, et les ennemis se préparent déjà à contrer. Pourtant, même s'il apparait évident, il ne l'est pas. Je pose ma faux sur le sol, prends appuis dessus, et bascule en arrière tout en la levant. L'effet de balancier aidant, elle se soulève sans problème et vient trancher le pirate le plus en avant, tandis que je la reprends à deux mains. Même si mon premier coup était évident, c'est justement parce qu'il était trop évident que je devais créer un leurre, les obliger à se focaliser dessus pour oublier qu'il est possible de faire d'autres mouvements.

Ils ne semblent pas vraiment doués en stratégie guerrière ni en combat. les pauvres. Je fonce dans le tas. Ils s'écartent et m'encerclent. Mais je continue ma route sans m'arrêter. J'en fauche un. Il en reste encore dix sept contre moi. Je la fait tourner, doucement pour commencer, puis l'inertie faisant le reste, elle gagne en vitesse, et moi aussi. je tourne, je tourne, je tourne, toujours en gagnant un peu plus de longueur. Ma jambe me fait souffrir un peu plus qu'avant, mais ça reste supportable. Quelques pirates de base s'aventure vers moi et se font trancher aussi sec, sans demander leur reste. Plus que douze. Les autres restent en retrait. Je commence à ralentir, ne pouvant pas tenir trop longtemps. Cet exercice fait mal aux bras, ma tête commence à tourner.  Ils en profitent pour essayer de m'attaquer, mais c'est peine perdue. Je suis encore assez conscient pour en trancher trois. Neuf restants. J'avance d'un pas, ceux en face reculent d'autant, ceux de derrière moi avancent d'autant.

Bordel de merde. Je ne peux pas perdre plus de temps. Je commence à courir vers ceux devant moi, fait basculer la hallebarde devant moi en tendant mon droit à l'extérieure. Avec l'allonge dont je dispose, je tranche deux pirates au niveau du ventre, et entame un troisième, mais la scythe reste planté dans son corps. Il souffre, et attrape mon arme. le sang gicle partout autour de nous. Il pense pouvoir me combattre et avoir assez de force pour me retenir. Quel merdeux ! Je tire un coup sec mon arme qui me revient en main. Son corps, sous l'effet, se fait trancher et tombe au sol, mort coupé en deux. Il n'en reste plus que six. Je fais demi tour et tente la même manœuvre. Malheureusement, elle ne fonctionne pas. Les pirates se reculent assez rapidement. Ok, maintenant qu'ils ont compris, il va falloir rusé. J'enlève ma casquette et la lance en l'air. Surpris, ils lèvent les yeux par réflexe, et j'en profite pour avancer, arme en première ligne. Je parviens à en trancher un. les autres baissent les yeux et reculent encore plus. Je fais quelques pas en arrière, volte face puis court dans la direction opposée où se trouvent les pirates. Ils mettent une seconde à se rendre compte de ce qui se passe.

Je rentre dans le bâtiment tandis qu'ils continuent toujours de courir vers moi. Je lâche l'arme à l'entrée du bâtiment, puisqu'elle ne peut pas rentrer dans le couloir. Ensuite, je donne plusieurs coups dans l'escalier en grimpant. Les murs se percent, des morceaux tombent dans les marches. J'en soulève un ou deux et les lancent vers le bas des marches avant de reprendre mon ascension. J'entends des 'aie', indiquant que mon piège fonctionnent. Dans un endroit comme celui, tout en longueur, le nombre n'a aucune importance. Si j'empêche les premiers de passer, le reste ne pourra pas avancer non plus. Et en avançant, ils se jettent dans mon piège. Je finis par arriver en haut, dans le bureau des sergents. Ils n'ont qu'une seule pièce avec plusieurs bureaux. Ils ont tous le même grade, et cette pièce ne leur sert à qu'à prendre du bon temps. Mais le spectacle que je vois m'effraie. Leurs corps sont découpés, rougis par le sang, des membres sont ici et là.


Ainsi une fourmi à réussis à passer, hein. Il va falloir l'éliminer sans tarder.


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Dernière édition par Clotho le Lun 14 Oct 2013 - 17:40, édité 1 fois
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Je tourne la tête sur ma droite. Là, je vois un homme. Les cheveux en l'air avec du gel on dirait, une clope au bec, portant un marcel et un vieux, très vieux, pantalon. Ça tête me dit tout de suite quelque chose. Il est sur les affiches. L'une des personnes les plus recherchées au monde dont la tête est mise à prix à pas moins de 160 000 000 de Berrys. Jack, de l'équipage des saigneurs des mers. Là, je ne fais pas le poids, c'est clair. Il est l'une des personnes les plus dangereuse dans ce monde. Même tous les sergents réunis n'ont pas réussit à faire le poids face à lui. Il est un monstre de puissance. Nous sommes perdu. Les commandants sont tombés, le QG va sombrer. Comment lutter contre un tel individu ? Je le vois, il me regarde dans les yeux. Puis il me fonce dessus. Avant que je n'ai eut le temps de réagir, je sens son sabre au travers de ma poitrine. Je m'effondre dès qu'il le retire, et sombre. Je me noie dans mon sang avant de mourir. Je peux sentir le sang s'insinuer dans ma bouche, dans ma gorge, je ferme les yeux.

J'ouvre les yeux, la tête baignant dans un liquide. Je me réveille en sursaut, la tête dans le sceau de la serpillière. Je mets les deux mains de chaque côté du sceau et sors ma tête aussitôt. Je regarde autour de moi, paniqué. Je suis dans un des couloirs de la base, avec mon balais et ma serpillière. Visiblement, j'ai du m'endormir. C'est fou. J'ai pourtant vraiment l'impression d'avoir ressenti ce coup de sabre ainsi que la blessure à ma jambe quand j'ai frappé le géant. Pourtant, quand je tend l'oreille, il n'y a aucun bruit de dispute, de guerre, de combat ... Rien qui ne sorte de l'ordinaire. J'essore mes cheveux du mieux que je peux puis je me relève. Je me remet au travail comme si de rien n'était. Mais je ne peux m'empêcher de penser à ce rêve. pourquoi ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Est-ce parce que j'ai regardé les affiches des personnes recherchées hier ? Possible. Mais pourquoi Jack ? Pourquoi ce type ? Parce qu'il est celui ayant la prime la plus élevée encore en liberté. Hormis les shibibukais et les prisonniers d'Impel Down, il possède l'avis de recherche le plus important en terme de récompense.

Je termine rapidement ma corvée en nettoyant tout le couloir, puis je pars dans la salle des archives. Normalement, je ne devrais pas pouvoir y accéder. Mais la disciple n'est pas vraiment ce qui prime dans cette base. Tant qu'on est efficace, on peut se permettre des petits extras. Ils ne sont pas trop regardant si le travail est bien fait. Je me plonge donc dans les avis de recherches et essaie de comprendre, j'essaie de relier les différentes personnes, les navires, les primes, les équipages, les buts possibles. Mais je ne parviens à rien. Rester dans cette base, sans action, ça ne me conviens pas. Je dois bouger. J'ai besoin de bouger. Je range donc les documents à leur place, puis part dans mon dortoir réfléchir calmement. La nuit passant rapidement, le matin arrive.

==> Everything is in its right place


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