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Un esclave sachant esclavagé sans son esclave est un bon esclavagiste

J’me fais kidnapper par des beaux spécimens. Des longs bras. C’est sur que je les veux sous mes ordres ! Bon, pour le moment j’suis bien embêter parce que j’peux rien faire. Enfin, moyennement embêter parce que je tape la discute avec ces gus. J’leur dis clairement que sa serra moi le chef est eux mes esclaves. Bon c’est vrai que ça les fait marrer vue la situation… Mais bon, je compte bien réaliser ce que j’ai dit. Surtout quand je voie Lilith ! J’me dis, ça va finalement se réalisé plus vite que prévu. Elle nous rattrape.

-YOUHOU OKAMA POWER ! Vous allez vous faire défoncer par un travlo ha ha ha.

Oué, c’est des termes que Lilith n’apprécie pas trop, surtout travlo. Mais j’men fou je dis ce que je veux. Trois s’arrêtent pour lui donner une leçon tandis que le porteur continue sa course. Moi tranquillement porté, j’admire le spectacle. BIM BAM ! HA ha ha. Elle les a bien défoncés. Mais… Qu’est-ce qu’elle fait ? EH Lilith, t’oublie quelque chose. Sale travlo revient me sauver ! Sale *****, c’est ça la famille !! Moi j’suis là jusque parce que c’est l’équipage de Shoma. Sinon j’en ai rien à foutre. J’vous aide, et toi tu me lâches. Ben j’en ai plus rien à foutre. A partir de maintenant, la famille de ma famille ne sont plus ma famille. Donc il y a ma femme, mes filles, Shoma et zorette. Les restes sont des déchets.

Le long bras continue de courir alors que j’suis assez en colère, mais j’me calme vite. Ouép, j’les ai supprimés de ma vie. Pouf. Lilith, connais pas. J’me retrouve dans un lieu bien différent du précédent. Il y a bien plus de maison pour commencer. Puis tous les passants ont deux coudes par bras. C’est le jackpot ! J’vais me faire un paquet d’esclave à quatre coudes YOUHOUU. Bon là on entre dans une baraque. Bon c’est pas du luxe comparer aux autres. Mais bon j’vais pas faire le difficile. Alors là, attention. J’vois que j’suis pas le premier ligoté. Il y en a une vingtaine. Puis six longs bras qui les surveillent tranquillement assis, les six ont les pieds sur la table et se balance.

-Bon voilà le vingtième. On va pouvoir vendre tout ça tranquillement.

-Il est différent des autres. Regarde ces habits. Ça doit être un voyageur. Eh le blond, t’es pas un pirate par hasard ?


-Bien sur que si !! JE SUIS GOLD ROOOOGER ! Oui je suis sortie de l’enfer pour reconquérir les mers !

-C’est qui se clown ?

-En tout cas c’est un pirate alors va voir s’il a pas une jolie petite prime sur la tête. On en tirera bien plus qu’un simple esclave. Au faite, où sont les autres ?

-Une sataniste les a eus.

-Ah ? Bon pas grave ils feront rien de grave comme d’habitude.


-Eh eh eh. Les gars, vous êtes des esclavagistes ? Moi aussi ! Entre frères on s’entraide non ?

-Mais bien sur, on t'offre le thé et tout nos biens pendant qu'on y est.

-J'en demande pas tant mais pourquoi pas hé hé hé

-Mais dit donc, t’es drôle toi hein ? J’te propose de rester tranquille petite singe.


Il s’approche de moi et me touche sous le menton comme les bébés. J’lui mords le doigt ! Non mais. Il me prend pour qui. Il retire rapidement sa main et me regard méchamment. J’me lèche les babines et bouge mes sourcilles pour le provoquer. Bon il l’a mal pris… Celui qui me porte, me jette au sol, et l’autre me donne quelques coups de pied dans l’estomac. Bon, ils font leur petite bricole en attendant de savoir si je suis primé ou non. Le mec revient bredouille, vue ma petite prime, c’est assez logique qu’il ne l’a pas trouvé. On se fait attacher pour être conduit à la chaîne je ne sais où.
    Mais là, le mur en bois éclate. Un monstre de la nature vient de le franchir. La lumière au dos, le regardé donne mal aux yeux.

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    -Vous avez pas payé la taxe. On ne prendra pas d’autre esclave tant que vous ne payez pas.

    -P’tain ! Tu peux pas passer par la porte comme tout le monde ? Qui c’est l’abruti qui n’est pas allé payer les gars ?


    -Tu me traite d'abruti ?! HEIN ?

    -Non non. Jamais. Je parle a mes amis. C'est eux les abrutis. Ils n'ont pas payé. Alors qui c'est?

    Il se retourne et tous les hommes sifflent. Derrière l’homme de trois mètres, plein de muscle, une petite fille arrive en sautillant. Elle regarde les environs. Le grand se gratte la tête et regarde la petite.

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    -Coucou ♥. Papa a dit qu’il ne prendra pas vos esclaves cette fois. Vous devez vous débrouiller pour les vendre. C’est la trente deuxième fois que vous ne payez pas à l’heure. Donc comme c’est papounet qui a acheté la place marchande. Vous devez vous débrouillez pour vendre vos esclave ailleurs. Vous pouvez toujours aller voir papa pour négocier.

    La petite entre en sautillant, une belle grosse sucette en main. Elle regarde les esclaves, puis s’approche de moi. Elle lèche tranquillement son bonbon puis penche la tête et me souris. *soupir* Adorable la petite. Mais j’ai le sens des priorités.

    -Fais-moi goutter.

    Elle repart en sautillant et la masse s’en va aussi. J’ai pas trop compris ce qui s’est passé. En tout cas, nous on est emmené par les longs bras. A a a la queue leu leu. Les autres baissent la tête tandis que moi je siffle tranquillement et regarde les environs. Il y a pas mal de monde dans le coin, c’est assez sympa. Ils ont tous des longs bras. J’me demande s’ils sont forts. De braves esclaves. On continue notre marche jusqu’à arriver devant un grand, très grand navire. Apparemment c’est celui de Kinder Surprise. On marche sur le bout de bois qui relie la terre au navire, *crack*. Ça semble pas très solide. Mais là, quatre gardes avec un collier d’esclave au cou surgissent. L’un a le visage complètement déformé. Un c’est donné à cœur joie pour corriger le bougre hé hé hé. En tout cas ils disent clairement que l’accès au navire est interdit. Les longs bras demandent où se trouve Surprise. La réponse est assez étrange. Il se trouve dans une vieille maison, proche du territoire des satanistes. Pendant que ça papote sur les moyens de se rendre là-bas, je saute sur place et tente de casser la planche. Crak crak crak crak crak. La planche casse et nous les esclaves, on tombe à l’eau.

    Attaché comme cela, ce n’est qu’une question de secondes avant que l’on passe tous sous l’eau. Avec la chance qu’on a, un ne sait pas nager. Il entraine rapidement ceux proche de lui. Réaction à la chaine alors que les esclavagistes demandent une corde rapidement. Pour eux c’est une somme d’argent qui tombe à l’eau. Les esclaves sur le bateau apportent l’objet. Elle est lancée à l’eau. Mais nous, on vient de passer sous l’eau. Alors l’un d’entre eux fait un plongeon. Il prend la corde et la met autour du premier esclave qu’il rattrape. Les autres, toujours sur la terre ferme tirent pour remonter tout le groupe. Une chose de faite, les hommes sont hors de l’eau. Enfin ils peuvent respirer. Puis les six longs bras continuent à tirer. Jusqu’à nous sortir de là.

    Une fois hors de l’eau, ben j’suis récompensé pour ma belle action. J’me prends de nombreux coups par tous les gars, même les esclaves me tapent. C’est n’importe quoi. En tout cas, avec un spécimen comme moi, ils décident de nous ramener à la planque et d’aller chercher Surprise seul.
      Surveillé par trois long bras. Ça va être compliqué de m’enfuir. En plus j’suis attaché avec des bons à rien qui m’en veulent à mort. J’regarde à gauche, puis à droite. Hum. Quelque chose de louche. Nous les esclaves on est assis au fond comme d’habitude. Mais là, les planches au sol son moins stable que tout à l’heure. J’lance rapidement un regard sur les longs bras pour voir s’il me surveille ou pas. L’un me lâche pas du regard. Alors je le regarde et lance un long bâillement. Puis l’effet bâillement se répand, tout le monde bâille ha ha ha. C’est trop bizarre. J’attends, j’attends puis lorsque j’suis plus observé j’bouge la planche à côté de moi et trouve une à feu !

      -HO PUTAIN LES GARS REGARDER !

      Comme un abruti j’lance un cri qui interpelle tout le monde. Puis j’prends l’arme et la pointe sur les longs bras. Les autres esclaves regardent sous d’autres planches et trouvent aussi des armes ! C’est un truc de ouf. On leur demande de nous détacher sans leur laissé la moindre chance de contacté leur allié avec un den den.

      -Alors les gars ! C’est grâce à moi tout ça. Si j’ai cassé la planche tout à l’heure c’est pour qu’on revienne ici. Car je suis Gold Roger ! Oui le seigneur des pirates. Je suis de retour des enfers.  Vous croyez que les armes tombent du ciel comme ça ?

      C’est vrai que personne comprend, encore moins les longs bras. Enfin, les esclaves pensent que j’suis un sauveur de je sais où. Un homme surpuissant et tout. Moi je me là joue en mode leader qui n’a peur de rien. Oué j’sors les pectoraux. Le petit sourire aux lèvres. J’suis sur de moi. J’demande qu’on nous libère immédiatement.  Les pauvres esclavagistes exécutent mes ordres sous la contrainte. Parce qu’avec ces quelques armes à feu, il est préférable qu’ils m’obéissent.

      Une fois libre, mes hommes, parce que oui, ces idiots me font confiance, tabasse les autres et on prend le contrôle du lieu.

      -Maintenant on attend les autres longs bras, et on les défoncera aussi pour se venger pas vrai les gars ?


      YEAH !


      En attendant, j’me pose sur une chaise, les pieds sur la table et prends le denden mushi.

      Spoiler:
        La discussion vient de finir alors que j’entends du bruit.  Des pas. Puis la porte principale s’ouvre. Le grand musclé qu’on avait vu un peu plus tôt est là. Toujours accompagné de la petite qui vient comme si tout allait bien en sautillant. Elle regarde les esclaves armée, et les esclavagistes emprisonnés. L’espace d’un instant j’ai cru voir un sourire sur ses lèvres. Puis elle lance une proposition au long bras. Elle les sauve, en échange elle garde la récompense. Genre j’suis une récompense. Hé hé hé. Alors elle va rien comprendre.

        -Bon les gars, on a le droit à la cerise sur le gâteau. Des esclavagistes des vrais. C’est l’heure se venger !

        -Alors c’est toi le meneur ♥. Allé fait moi voir comment tu trahis t’es ami avec le noir de la trahison !


        J’ai pas compris ce qu’elle me raconte. Elle sort un truc de peintre avec un pinceau de je ne sais pas d'où. Elle lance de la peinture sur moi, je ne m’y attendais pas. Alors là, j’ai son noir sur mes beaux abdos…  Sauf que les gars avec qui j’suis, j’en ai strictement rien à faire. Je les trahis sur le coup, mais la plus grande trahison est le fait que je n’ai plus l’intention de tenir la promesse que j’ai faite à ma femme. Le fait de ne plus tué. En réalité, son attaque me libère des chaines qui font de moi un être encore humain.

        Pour commencer, je fonce sur mes ‘alliés’. Je donne un coup de poing dans la pomme d’Aden du premier sur ma route. Plus que dix-huit. Alors que les gars tentent de me tirer dessus, ils remarquent que leurs armes ne sont même pas chargées. En réalité, c’est l’idée de Surprise pour récupérer des esclaves tout en passant pour un sauveur. C’est pour cela que la petite a un léger sourire. Mais ça, personne ne le sait. Du coup, je crois en ma belle étoile et je continue de cogner.

        -Vous êtes des merdes. J’vous bute à moi tout seul.

        L’un me donne un coup de poing, j’esquive. Je place mes deux mains dans le dos et lui dis que j’ai pas besoin de ça pour le battre. Vexé, le bougre se lance à l’attaque et j’lui détruis les bijoux de famille en ajoutant que j’lui avais dit que j’ai pas besoin de mes mains. Sauf que parlé, provoqué alors que j’suis contre un bon groupe, ben ça laisse des ouvertures. Alors un mec me donne un coup de pied dans le dos. J’avance vers un autre qui me donne un coup dans le visage. Mon corps pris dans l’élan, continue alors que ma tête est arrêtée. J’me retrouve rapidement au sol. Les mecs m’entourent et tapent tandis que le grand et la petite admirent le spectacle. Les enfoirés, c’est moi qui doit admirer un spectacle, c’est moi qui dois être le chef et me moqué des autres.

        Un sataniste saute et tente de m’écraser à la bruce lee. Hors de question que je meurs. Surtout pas de mec qui vient d’un endroit où les gens admirent une travesti qui mérite que j’la trucide sur la place publique. J’roule sur le côté et esquive. J’trouve un balai. Un objet anodin... Allé va, j’ai fait assez d’arts martiaux et je maitrise toute sorte d’arme. Je me relève et casse l’arme en deux tout en retirant la brosse. Dos au mur, j’attends qu’on m’attaque. C’est pas compliqué. Je continue mes insultes et les gars me foncent dessus. Les deux premiers qui arrivent, j’leur enfonce le bâton dans l’œil, avec la partie cassée du bâton. Bien enfoncé, j’laisse l’arme dans leur tête, et avance vers les autres. Un coup de pied à gauche, j’me baisse, me met sur le dos en bloquant sa jambe, je place mon autre jambe sur son autre pied et je fais l’hélicoptère. L’autre tournoi et s’écrase au sol en grand écart.

        Plus que treize…  Des autres arrivent, j’fais une roulade puis me lève et me prend un coup de pied dans l’estomac. Je saisis malgré tout le pied, je lève ma jambe et dos un coup de talon sur sa jambe tendue qui se casse. Trois gars m’attrapent par derrière et m’immobilisent debout pour éviter que je bouge davantage. Là, un vient pour me travailler au corps, le problème c’est que les mecs qui m’ont attrapé sont trop faibles. Alors j’fais une roulade avant. J’me retrouve sur le corps des trois au sol. Je donne un coup de coude au visage sur chaque côté. Puis un coup de tête arrière sur celui sur lequel je me trouve. J’me relève comme dans les films d’actions. Puis je lance une série de coups de poing très rapides au même endroit sur le premier que je trouve. Tout dans le torse jusqu’à ce qu’il s’écroule et crache du sang.

        Puis je saute comme un singe sur un, j’suis sur son corps et j’lui donne un coup de tête, puis un autre, un autre… Un autre. Des gars m’attrapent et me plaquent au sol alors que j’arrache une touffe de cheveux à celui que je tapais. Je continue le combat en donnant des coups bien placés aux mecs qui tiennent encore debout.  Il en reste plus qu’un… Un qui me supplie. Il se met à genoux et me demande de l’épargniez. Il blablate. Je sais pas quoi et tout. Il croit vraiment que ces mots me touchent. Il a une famille et je sais pas quoi. Je le regard sans exprimer la moindre émotion. Enfin c’est ce que je crois. En réalité je l’envie. Il a sa famille qui l’aime pas très loin et tout. Moi la mienne… Je n’ai pas de nouvelle depuis trop longtemps…

        -Ta une famille qui t’aime hein ? L’amour. Je ne connais pas. Tu veux que je te montre comment on m’a élevé.

        J’lui donne une grande tarte en plein visage. Le mec tombe au sol et me supplie de le laissé tranquille.

        -A chaque fois que je disais j’ai mal maman arrête. A chaque fois que je me plaignais, ben elle tapé encore plus fort.

        Là j’lui donne un coup dans l’estomac.

        -Puis si je n’arrêtais pas mes pleures, les coups ne s’arrêtaient pas.  Je voyais les autres enfants sourire, s’amuser. Ils étaient heureux. Pff…

        Je tape et ne m’arrête plus. En réalité je rêvais d’avoir la même vie. J’étais jaloux. Je suis jaloux. Les hommes qui ont droit au bonheur. Je les envie tellement. Pourtant, je n’arrive pas à être comme eux. Même si j’ai fondé une famille pour avoir la belle vie, au final j’suis séparé d’eux. J’suis même pas sur que mes filles me connaissent…

        Puis la fille me lance la couleur bleu qui finit sur ma chemise. Le bleu du désespoir.  Je sais pas ce que j’ai. J’me sens bizarre. Comme si je pourrais plus jamais revoir ma famille ou mes frères. Je me tourne avec une tête d’enterrement alors que la petite s’approche de moi avec un collier d’esclave. J’ai même pas la force de combattre pour ma liberté. A quoi bon. Je finis toujours en prison de toute façon. J’suis trop faible… Pas assez intelligent.  Personne ne m’aime… Personne. Je suis seul. Seul face au monde. Oui, si personne ne m’aime alors moi je n’aime personne. Non c’est faux. Pourtant. J’ai l’impression que ce que je fais, ma vie n’a plus de sens.
          La fille reçoit des remerciements de la part des long bras.  J’suis le seul embarqué, les autres sont laissés aux mains des longs bras. Alors, moi je marche tête baissée…  Direction le navire, le gros bateau. La petite est toute contente et veut que je la suive comme un petit toutou… J’ai pas la motive. Je m’assieds. Puis le grand qui se nomme Kinder Maxi passe sa main sur moi. J’sais pas trop ce qu’il fait et après tout j’m’en fiche… Enfin. Quoi ? C’était quoi ce coup de barre. J’regarde à droite à gauche. Il s’est passé un truc chelou ici. Pourquoi comment ? Hum, j’me gratte la tête et muscle man me dis d’avancer.

          -Juste une chose… Donne pas d’ordre.

          Là il me dit que j’suis leur esclave est que je dois obéir sinon je risque de passer un sale quart d’heure. Rien à foutre. J’fais un signe de la main du haut vers le bas pour dire laisse tombée.

          -Bon j’ai pas que ça à faire, j’dois chopper des longs bras et en faire mes esclave salut.

          Je pars en direction opposée et j’vois une ombre qui me couvre entièrement, j’ai à peine le temps de me retourner qu’une main géante me claque le visage. J’suis projeté quelques mètres plus loin avec le nez qui coule, l’oreille qui siffle. J’ai la tête qui tourne un peu. J’me relève doucement et j’ai l’air d’un ivrogne qui tente de se stabiliser. Une fois bien stable, je lève la tête et trouve ce monstre qui me dit qu’il est allé doucement juste pour que le message passe. Genre vu que j’suis nouveau il est allé tranquille. Oué j’suis pas idiot je joue au mec qui a compris et le suis gentiment. Après tout j’suis bien amoché avec cette sale journée.

          On arrive au navire. J’vois des gens fouetter les travailleurs pour qu’ils bossent plus vite. Hum, je sens bien que j’vais pas m’amuser ici. Même si la zone a du potentiel.  La petite sautille et salit le pont avec ces chaussures bien sales pendant que tout le monde baisse la tête. C’est elle le chef. Juste une gamine… Bon, si une gamine arrive à avoir tout ça, j’peux surement faire mieux. Elle disparait dans une cabine tandis que le gros bras me confie à un fouetteur.

          -T’es nouveaux. Alors j’t’explique c’est simple. Tu fais ce qu’on te dit et tout se passera bien. Si tu ralentis dans ton travaille ta le droit à un coup de fouet. Si tu tentes de fuir, ton collier explose et tu meurs comme un chien. Pour commencer, ben tient nettoie la zone que Delice vient de salir.

          Il fait signe à un esclave de me filer le sceau et la serpillère. J’le regard avec mon sang sur la face. Je regard l’esclave et je commence mon petit bordel. J’vois bien que les deux ont des colliers.

          -Vous êtes des esclaves. Alors pourquoi toi tu fouette lui ? Vous êtes dans le même bateau. Vous devriez vous ….

          J’entends quelqu’un qui mange juste derrière moi. Des miettes tombent sur ma tête. Je lève la tête et vois Maxi. Hum, je lance un petit sourire, prend le matériel et me met à l’action. ‘Tin, j’ai pas que ça à faire moi. J’dois voler un navire et partir avec un équipage d’esclave bien dressé.  Mes deux frères m’attendent. *Shpt’a* J’me prends un coup de fouet. Pas le temps de rêver ici. Boulot, boulot boulot… C’est pas drôle. J’me retourne et regarde le fouetteur et Maxi.

          -J’suis Gold Roger comme même ! C’est moi qui ….

          *Shpt’a*


          J’me prends un coup de fouet sur la bouche… Je saigne…  Je touche mes lèvres et regard le sang sur mes doigts. Puis je lèche le sang et crache sur le sol. Là j’lui lance un regard du style tu me fais pas peur. Je jette la serpillère et … J’lui tire la langue en plaçant mes mains proches de mes oreilles. Petite grimace gratuite. Provocation facile. Il redonne un coup de fouet sauf que là j’attrape son arme. Je tire et lui viens vers moi et j’lui donne un bon coup de poing qui lui explose son long nez crochu. Il tombe au sol et touche son visage.

          -Je suis GOLD ROGER ! Je suis sorti des enfers pour reconquérir ce monde !

          Je lève les bras au ciel pour faire genre. Maxi fini tranquillement son sandwich, tape ses mains entres elles pour enlever les miettes. Il me refait la morale et vient pour m’écraser. Hum. Logiquement, j’suis plus rapide que lui. Par contre s’il s’est vraiment retenu tout à l’heure, alors un seul de ses coups risque de me mettre k.o.

          -Hep, c’est quoi ça des pectoraux ? De loin en dirait une bonne paire de ni…

          Là le gars lance une attaque horizontale, je saute en arrière tranquillement. Enfin, pas vraiment tranquille, mais j’esquive quoi.

          -J’suis sur que t’aime les hommes. T’es trop sexy ma belle. Mais bon… Un peu de sérieux. Tu comptes faire quoi avec la gamine. Moi j’suis un bonhomme un vrai. Viens avec moi et on s’amusera… Sans mauvais jeux de mots abruti !

          Le mec commence à rire. Hum.. J’voulais l’énervé et tout ce que je gagne c’est un rire. Bon pas grave je profite de ça pour me ruer sur lui et donne un rapide série de coups. Après m’être défoulé, j’le regard.. J’suis un peu essoufflé et lui craque son cou tranquillement. Il me regard et se remet à rire. ‘tin le mec a rien du tout. Une vraie armure humaine. Il se moque de mes petits muscles et dit que j’ai aucune chance. Pour la rébellion que je fais je risque de prendre très très cher. Enfin, il a dit très un nombre incalculable de fois.. Je crois qu’il a bugé pendant quelques instants. Ouép il a bugé. Il regard le ciel et réfléchit. C’est quoi ce charlot. En tout cas à cause de ce charlot, je n’arriverais pas à mes fins ici. J’dois trouver autre chose. Pour commencer, les clefs qu’il a sur lui. Ouép j’vais les récupérer.
            Je prends les clefs, j’me libère et je fuis. Hors de question de trainé ici. Trop d’esclave qui ne sont pas sous mes ordres sa me met en rogne. Puis le petit boucan que j’suis en train d’ameuter pas mal d’esclaves. Les gars se mettent à rire. Ils veulent du spectacle et pensent tous déjà savoir comment cela va finir. C’est pas rare de voir des nouveaux se rebeller ici. Ils finissent tous avec une nouvelle tronche. Bon je les calcule pas. Après tout j’suis rapide, j’vais bien réussir à lui piquer les clefs. Mais comme un abruti, je les regards en réfléchissant à une stratégie. Le mec a bien compris ce que je compte faire. Bon c’est parti, je pointe du doigt à droite, il y a … euh… rien mais je.

            -Ho regarde un ours des mers qui dors sur une chèvre !

            L’autre regard, hé hé hé. Trop simple, je fonce vers lui. J’attrape les clefs et tire tire tire. Je place mon pied sur son corps et tire. Putain elles sont bloqué ma parole. Alors que l’autre scrute l’horizon, moi je continue de tirer en prenant toutes les positions possibles et inimaginables. L’autre m’attrape d’une main et me soulève.

            -Tu m’as menti !

            -Il t'a fallu combien de temps pour la trouver celle là?

            Tin le temps de réaction. Plus fort que moi… En tout cas il me jette fort, mais alors très fort dans l’eau. Au début j’me dis, c’est bon, j’vais à la flotte pas de quoi fouetter un ours… Mais enfaite, lorsque j’entre en contact, j’ai l’impression de tapé dans un mur. Ma face ce pli au contact, mon corps entier prend une claque maritime. J’ai de la peau qui c’est enlever sur des partis de mon corps et le sang commence à couler. Presque inconscient dans l’eau. Boaf.. J’vais pas crever là comme même. Je coule doucement comme un cadavre… Inerte… Une main m’empoigne et me sort de là. J’suis conscient mais légèrement dans les vapes.  La main est plus petite… J’me demande qui peut bien m’aider ?  

            Sur la terre ferme j’écoute un dialogue. Les longs bras qui m’ont kidnappé avec un avis de recherche en main, et en face d’eux, un autre long bras avec un beau bidon. Un petit gros. Si j’étais pas dans cet état j’aurais pu lui sortir deux trois vannes.

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            -Allons mes trésors ♥. Vous dites que j’ai manigancé tout ça pour voler cette esclave qui a aussi une prime ?

            -Sa expliquerais pourquoi ta fille et Maxi se trouvaient chez nous. Après tout, ils sont entrés et se sont servi. Puis comment ce fait ’il que des armes sans munition se trouvait chez nous ? Un peu trop de coïncidences à mon gout. Puis tes hommes ont massacré nos esclaves qui ne valent plus très chers dans cet état.


            Pendant la discussion, la petite princesse vient en sautillant avec ça grosse sucette. Elle fait les gros yeux à son père. Puis elle lâche un caprice. Elle me veut comme si j’suis son objet. Puis la réaction du père est incroyable, il la prend dans ses bras pour la consoler et lui promet que je serais son joujou. Honnêtement… C’est comme ça que se comporte un père avec sa fille ? Je note et place ça dans ma mémoire. Je le reproduirais avec mes filles.

            -Papounet alors ♥? Je le veux maintenant. Je le veux je le veux je le veux !

            -Mon petit chocolat ♥♥♥, tu l’auras pour toi toute seule ♥♥♥


            Puis moi j’m’endors. Faut que je récupère avec tout ce que j’ai vécu. Trop d’événements dans un seul jour. Mais bon, au moins j’ai une vision de moi plus tard. Avec un gros navire et plein d’esclave hé hé hé. Mes filles auront tous les esclaves qu’elles veulent tout comme ma femme. *soupir*. ça va être bien.
              Hum… Une petite odeur vient titiller mes narines. J’ouvre un œil, puis l’autre. J’suis portée par deux long bras vêtu de noir. Ils courent et m’embarque je sais pas où, ligoter encore…  Enfin, un me porte comme un sac de patate et mon nez et tout proche de ses aisselles d’où l’odeur.

              -POUAAAA ! Mais tu chelingues ! Tu veux bien reculé de trois îles.

              -‘Tain mais ferme là tu vas nous faire repérer. On est en train de te sauver les niches.

              -Ta manger un sandwich au kaka ou quoi ?


              Le mec une vrai poubelle sur patte. J’en peu plus. Tellement j’ai envie de vomir, mais j’me retiens, par contre mon visage et tout vert. A croire j’ai le mal de mers. Mon ventre me fait mal et j’ai plus la force de gueuler alors qu’on enchaine les virages. ‘tain mais c’est quand on sort d’ici, j’veux respirer de l’air sinon j’vais crever. Alors que la mission commando continue, j’entends des troupes passé tout proche de nous. Ils ont probablement rejoins la position où les cris jaillissaient. Boaf. M’en fou. Je fais des bruits avec ma bouche pour passer le temps puis chantonne mais le gars me dit d’arrêter…

              -J’veux que c’est l’autre qui me porte toi tu pues trop.

              -Chuuuuut

              -Bon d’accord.


              Alors là, je vomi d’un coup, à croire que je l’ai fait exprès. En tout cas j’aurais pu vomir à côté, mais non, moi j’ai mis tout dans le dos du gars hé hé hé. Déjà qu’il sent pas bon. Bon j’suis sûr que c’est une sorte de douche pour lui. J’me fais jeter au sol et le mec fini par craquer.

              -P’tain mais j’t’avais dit qui vos pas le coup pour quelques millions de Berry.

              Il me donne un coup dans l’estomac et je revomi un coup sur ses chaussures. Le mec est carrément dégouter alors qu’un groupe de dix hommes approche par derrière. Ils ont tous un collier au cou. Puis j’entends ‘au voleur’ alors que j’ai encore rien volé ! Où va le monde… Je finis par remarqué que j’ai pas de collier puis là j’ai une idée de génie !

              -Prenais moi avec vous je serais sage !

              Ben quoi ? C’est la meilleure solution. Comme ça je sors de ce trou perdu. Alors là, le mec normal me porte, tandis que celui qui n’est pas comme nous enlève son t-shirt rempli d’une substance étrange. On se demande tous ce que j’ai mangé mais bon. Puis la jette vers les poursuivants. Là une course poursuite commence. Les autres cris au intrus pour ameuté plus de monde tandis que nous, enfin eux cours. J’suis tranquille moi. Porté, pas besoin de courir. C’est la belle vie. Sauf que j’ai l’impression qu’on se fait rattraper de plus en plus. Alors j’utilise une technique ancestrale. Le cracha mitraillette ! Tout ce qui sont  tout proche je leur crache dessus ce qui les dégoutes quelques instants et nous permet de gagner de la distance. Beurk, j’aimerais pas qu’on me crache dessus, mais là c’est moi qui crache alors crachons !

              Un tir atteins l’œil d’un gars qui tendait le bras pour m’attraper, suite au cracha il retire rapidement son bras et va pour essuyé son œil, mais son coude tape le visage de son collègue qui tombe et fait trébuché le suivant. Puis on a un effet domino d’un côté. Youhou ! Le porteur me dit bien joué, ben oué, après tout j’suis le seigneur des pirates sale bouffon. Enfin je l’ai pas dit sinon ça risquait de compromettre la fuite.

              Alors que celui qui est replis de vomi nous ouvre la voie depuis quelque temps, a une intersection il prend tout droit et se retrouve face au colosse qui l’attrape et l’écrase entre ces deux mains. Violent ! J’aimerais pas être à sa place, et ça tombe bien je le suis pas hé hé hé. Nous on prend le chemin de droite puis on tombe sur un autre croisement et on reprend à droite. On trouve un placard sur notre droite, et on entre rapidement sans être vu. Piouf, c’était tendu. On fait les mué pendants de long minute alors que les couloirs sont un peu trop visité à mon goût. J’en profite pour mettre la situation aux points. Je tourne ma tête brusquement et le regarde droit dans les yeux sans la moindre émotion.

              -C’est quoi ton projet ?

              L’autre reprend son souffle, me regard le trou de la serrure puis finis enfin par me répondre.

              -On est venu te sauver au grand Gold Roger. Nous sommes sur que t’avoir parmi nous nous procurera la gloire éternel.

              Il penche la tête légèrement. A croire il se serrait prosterné s’il avait la place. J’aurais bien aimé voir ça. Mais bon, là il me prend pour un con parce que juste tout à l’heure son coéquipier lui a parlé de l’argent et tout. Alors je joue au mec fier de lui et sur.

              -Tu as bien fait de t’allier à ma toute puissance. Car oui je suis Gold Roger, ça réincarnation. Je suis sorti des enfers pour reconquérir ce monde qui ne semble plus aussi fier de mon existence. Enlève donc ces liens et nous sortirons.

              Moué la situation est claire à mes yeux. Le premier qui pourra abandonner l’autre pourra s’en sortir. Mais j’suis assez confiant. Après tout, j’dois être l’homme le plus lâche, de cette mer. Une fois libre de mes mouvements, on sort doucement lorsque la zone nous semble libre.

              -Hep hep hep tu vas où ? C’est moi le chef, alors oublie vite que la meilleur chose c’est de te suivre. Pour commencer on va redescendre parce que plus on monte, plus on aura de chance de tomber sur du monde et des gros bras. Tu crois vraiment que le chef du navire va aller au fond d’un tel bâtiment ? Allé vient, faut qu’on trouve de quoi foutre le feu.

              Je lance un petit sourire sournois. Après tout j’ai une certaine fascination pour le feu. Un élément craint de tous.  Avec seulement cet élément, j’suis sûr que je peux faire parler de moi. Je peux faire beaucoup de chose. Mettre cette île en cendre. Hum voilà une idée. Avant mon départ je mettrais le feu… Mais même le feu n’est pas le meilleur. Il faut que les gens deviennent fous. Bon je trouverais bien une idée.

              Alors on descend les escaliers jusqu’à atteindre la cale. Enfin la porte qui mène à la cale. Puis là… Pas jackpot … On tombe sur deux gaillards. Pourquoi il y a toujours deux gardiens ?  Bon pas grave, j’ai pas le temps de papoter, je fonce vers eux, je saute et attrape chacune des têtes avec une main et les éclates contre le mur juste derrière eux. J’suis trop rapide pour ces petites frappes hé hé hé. Bon je tourne la poigner de la porte, mais rien à faire c’est bloqué. Je donne un coup d’épaule, puis un autre, et encore. HAAAAA mais ouvre-toi bordel !!

              -Ho seigneur, sa serrait plus simple avec ces clefs peut être ?

              Il pointe du doigt un des gardiens. Pff, me prend pour qui lui. Alors je la joue toujours aussi sur de moi.

              -Je savais qu’il avait les clefs ! Je voulais juste voir si tu étais capable de réagir et de ne pas te laisser impressionner par un homme de ma trempe !

              Le mec me regard d’un air… Hum comme pour me dire t’es sérieux là ? Fin, bon, je prends les clefs et ouvre.
                Un long grincement accompagne l’ouverture de la porte. L’obscurité totale…

                -On voit rien du tout… T'as pas un truc pour éclairer ça ?

                Je descends doucement les quelques marches et glisse… BIM BAM BOUM. Une fois les fesses au sol et que tout est o.k., un petit bruit vient du fond. Je sais pas trop ce que c’est, j’vois même pas mes mains avec ce noir total. J’avance à quatre pattes tandis que mon compagnon prend les deux torches de l’entrée et entre. Il me rejoint et m’en donne une. J’me relève et attrape avec un mouvement brusque et avance. J’vois des corps un peu partout et beaucoup de sang. C’est glauque. Un peu trop hard à mon gout. Au final je trouve un homme attaché. Boaf, encore un. J’vais pour faire demi-tour mais le long bras me balance une phrase.

                -Regarde son collier est différent.

                -….

                -Puis vu le carnage, c’est probablement le survivant.

                -Hum…

                -Tu penses que c’est un tueur sanguinaire ?


                Un esclave sachant esclavagé sans son esclave est un bon esclavagiste  Zell10

                Je finis par me retourner et j’approche du gus. Celui-ci baisse la tête, me regarde puis baisse les yeux. Ces cheveux sont coupés un peu n’importe comment, à croire qu’il a fait ça tout seul. J’vois pas de guerrier sanguinaire malgré la petite peinture sur le visage qui fait de l’effet. C’est qu’une victime. Pas intéressant. Cela dit, ça passe pas. Y’a quelque chose qui cloche. Alors je sors et traine les deux gars que j’ai étourdis un peu plus tôt. Je leur mets quelque baffe pour les réveiller et une fois le cas j’peux leur poser des questions. Ils s’assoient.

                -C’est quoi ça ?

                L’un se touche la mâchoire que je viens de solliciter, regarde son camarade esclave puis me donne l’information sans problème.

                -ça c’est le chien chien du maitre. Il l'a dressé pour tuer, seulement tué. On sait pas tellement comment il s’est pris pour transformer un homme en chien, mais il a réussi. Après tout ça m’étonne même pas vu que …

                BIM

                J’lui lance un direct dans sa face et l’allonge. Puis je regarde le second.

                -Il parle trop. Sinon, ce chien il obéit seulement à son maitre ?

                -Non. Enlève lui le collier et il t’obéira.

                -Ho ho ho.


                J’me lève tranquillement et enlève le collier du chien.

                -Allez, donne la papatte.

                -Enfin libre...


                Le gars se lève et se met à courir. Tandis que le garde l’insulte et lui dit de m’attaquer. Probablement la pire idée qu’il a eue. Le chien chien s’approche de lui et lui met une raclée. Il va pour sortir, mais je cours rapidement et lui barre la route.

                -Hep hep hep. Tu sais qui je suis ?

                Le mec qui semblait une victime n’est plus. J’ai l’impression d’avoir un autre individu en face de moi, il me dévisage puis se montre du doigt.

                -Hé toi tu sais qui je suis ? J’suis R.A.V. Rudolf Armesty Vander. Le plus beau des beaux gosses du monde. J’ai tellement la classe que tu dois te sentir ridicule à côté de moi. Mais bon je t’en veux pas l’écrevisse. J’veux bien te signer un autographe pour te remercier de m’avoir sauvé.

                -Hum, l’offre est intéressante.

                -Sérieux ?! … Je voulais dire bien sur que c’est intéressant.

                -Mais bon, moi je suis pas n’importe qui. J’suis un dragon céleste !


                Le mec ouvre grand la bouche, puis se reprend.

                -Oué ben moi, j’suis le roi de beaucoup de royaume !

                -Ben moi, j’ai des statues de moi dans toutes les iles du gouvernement !

                -COOL ! Mais moi, j’suis tellement beau que toutes les femmes du monde me veulent. Puis même les dragons célestes. J’ai refusé ils étaient pas assez classe.

                -Ben moi je m’appelle Gold Roger, en plus d’être un dragon céleste je suis la réincarnation du seigneur des pirates !

                -Ben moi j’te botte le cul !

                -Moi j’suis tellement fort que si j’te mets un coup de poing dans ta face, ton nez il va sortir par ton cul !

                -Une fois j’ai buté dix personnes en fermant les yeux !

                -Moi j’en ai buté vingt-cinq plusieurs fois …

                -Ben moi j’ai arrêté une balle à mains nus, pour de vrai.


                Alors que notre dispute de gamin semble interminable, le long bras fini par craqué et nous donne un coup de poing chacun, sauf qu’on le prend mal et on lui donne un coup de poing en même temps ce qui l’envoie au sol.

                -Yeah ! Bon, tu sais comment on sort d’ici ? On vient d’assommer notre guide.

                -Non, un jour j’étais dehors un autre j’étais là. Entre les deux ben rien.


                On décide d’aller aléatoirement et qu’on trouvera probablement une sortie, on part en marchant en laissant le long bras. Mon nouveau pote marche les mains derrière la tête, moi j’ai les mains dans les poches. On avance tranquillement, comme si on se promene.
                  Suite au premier pas j’entends un bruit. Comme si quelque chose vient de tomber. Sauf que pour le moment il n’y a que nous deux dans l’allée. Je regarde le plafond, rien à signaler, puis j’hausse les épaules et avance un peu puis je sens qu’il manque quelque chose. J’me tourne et vois R.A.V un peu plus loin… au sol. Qu’est-ce qui fou par terre le gus. J’ai pas que ça à faire moi. Je continue ma route et prend la première à gauche… Euh non plutôt à droite. Bon j’vais marcher encore un peu tout droit pour voir finalement.

                  -Hey la crevette ! Même pas t’es venu voir si j’allais bien !

                  Finalement le toutou est de nouveau sur patte en train d’hurler. J’aurais dû garder le long bras … Il est plus calme et surtout bien dressé. Puis il a des long bras quoi ! Alors je fais style de pas entendre et une nouvelle intersection. Cette fois à droite ! Enfin… J’vois des gars avec des fouets et des colliers justes en face de moi alors… Je pars à gauche en couuuuuurant ! Le toutou me voit partir d’un côté puis rapidement de l’autre avec un groupe de gens me courant après.

                  -HEY ! T’es un vrai peureux ! Venait ICI ! Moi j’vous bute tous ! Vous arriverez même pas à effleurer ce joli visage.

                  Le mec en plein milieu d’une allée se pointe du doigt. Pas du tout arrogant, enfin ça fait mon affaire parce que ça sépare le groupe de poursuivants… D’ailleurs comment se fait-il qu’il y a autant de gars ici ? J’aurais dû ligoter les deux gardes qui ont probablement contacté les autres. En tout cas niveau vitesse, j’suis le meilleur hé hé hé. Alors j’me mets à courir et un fouet m’attrape au cou, un autre un bras droit et puis jamais deux sans trois. Le dernier à la jambe gauche. Ils tirent et me font tomber en arrière. Fait chié. Obligé de combattre. Alors j’fais une roulade arrière et me remets sur mes pieds. J’effectue une rotation pour les avoirs en face de moi. Les trois fouets sont toujours enroulés à mon corps et me le rappelle. Les fouetteurs tirent de nouveau et je résiste pour ne pas rejoindre le sol.


                  OUAAAAAAAAAAAAA !


                  Je tourne rapidement ma tête pour voir c’est quoi ce cri. Je vois le toutou donné des coups, des gros coups. Il tape comme une vraie brute. Son style est complètement différent du mien. Moi je tape avec vitesse agilité et précision. Enfin, un mec comme ça avec moi ça m’arrange, il sera encore plus facile à jeter hé hé hé. Donc j’pense qu’il détruira le groupe sur lui, et moi j’peux m’occuper des petites frappes en face. Les fouetteurs tirent, tirent, je résiste jusqu’au moment où je saute vers eux. Je m’envol carrément avec le genou en avant et bim dans la tête d’un des gars. Maintenant que j’me trouve au corps à corps, les fouets sont plus un problème. Je donne des coups dans les yeux, entre les jambes, dans le nez. J’suis entouré d’ennemi et j’ai pas une vision à trois cent soixante degrés donc j’me prends pas mal de coup aussi. Impossible de taper, esquivé et m’en tirer sans une égratignure.

                  De son côté R.A.V s’en sort pas du tout. Ils l'ont attrapé et le rouent de coups. Il aura bientôt le collier… Même dans cette situation il s’arrête pas de parler. J’crois qu’il est encore plus bavard que moi. Il parle de son fruit du démon surpuissant et si les autres le cherchent trop il s’en servira. J’ai hâte de voir ça. Alors que j’suis plus focalisé sur les pouvoirs que va nous faire le toutou, les gars m’attrapent et me maitrise. J’suis plaqué au sol et me débrouille pour regarder ce que va faire l’autre. L’un pose sa main sur ma tête pour me calmer et la frappe au sol. J’ramasse et finalement l’autre utilise son pouvoir.


                  TECHNIQUE DU VENT DE DERRIERE !!!



                  Un gros pet bien crade sort de son popotin. Un nuage vert qui étouffe tout le monde. Les gens reculent. Certains vomissent. L’odeur s’approche de moi, alors que mes adversaires tentent de reculer tout en me maitrisant. Sauf qu’ils me relèvent, grossière erreur, j’suis plus fort qu’eux, et je plis mes jambes puis saute vers ce gaz vert, le symbole de ma liberté. Je vais pas bien loin, j’ai avancé d’une vingtaine de centimètres, mais c’est suffisant pour que le gaz nous rejoigne sous peu. Alors dans ce dilemme de fou, les gars décident de me lâché et recul. Moi j’retiens ma respiration et entre dans le gaz. On voit pas grand-chose dedans. Mais bon je sais que je dois aller tout droit donc j’avance jusqu’à ce que je vois R.A.V me faire signe de le suivre. Tient, lui aussi retient sa respiration. Étrange… Il n’est pas immunisé contre son propre fruit du démon ? Enfin, m’en fou, au moins on peut s’enfuir.
                  Enfin s’enfuir, c’est vite dit aussi, on est toujours au fond du grand bateau d’esclave du plus grand esclavagiste de l’île et on a pas finis de se faire poursuivre par des eslaves
                    On avance de manière aléatoire. On monte, puis on tourne d’un côté on redescend. Un vrai labyrinthe. On avance doucement, toujours en marchant. Puis des pas font leur apparition. Ils sont de plus en plus forts. Hum, hors de question de combattre. Les raisons sont simples. J’suis pas à cent pour cent de mes capacités, et puis si on se bat ça créera du grabuge et d’autres viendront. Au final je redeviendrais esclave et ça hors de question…

                    -Vous êtes où bande de so…

                    J’mets rapidement ma main devant la bouche du chien chien. *AIE* ‘tin. Il m’a mordu l’enfoiré.

                    -Bande de sous … Hum j’voulais dire quoi déjà.

                    J’attrape sa tête et je l’éclate contre le mur le plus proche. Le bruit attire l’attention et des hommes nous voient. Ils sont au fond du couloir tandis que le gus à la tête coincée dans la porte. Il la retire tandis que je pars en courant. J’suis plus rapide, j’suis trop rapide, j’suis une flèche ! Ouép j’suis le meilleur. Alors je cours… L’autre me cours après pour se venger, mais c’est sur qu’il m’attrapera pas. Ben oué, j’suis sur. J’tourne vite fait ma tête et je vois l’autre courir avec les fesses en arrière. Il fout quoi le gus.


                    Le vent de derrière !!


                    Il lance de nouveau la fumer de ses fesses. Toujours aussi crade, toujours aussi verte. Beurk. En tout cas sa donne une impulsion au gars qui passe devant moi et s’écrase dans le mur d’en face. Trop cool. Maintenant que le chemin est bouché, j’peux reprendre mon temps. Alors j’m’approche du gus et le décolle du mur. Pendant qu’il n’a pas toute sa tête, j’en profite pour lui mettre des menottes que j’ai volées dans sa cellule. J’le traine et cherche une porte ouverte. Avec toutes ces portes, aucune n’est ouverte ?! Bon pas grave, j’vais en crocheter une… Enfin me faut quelque chose pour faire ça. Je regarde le gars. Il me regarde. Il va pour ouvrire la bouche, mais il est trop lent et j’éclate sa tête contre la serrure. Ouvert cool. J’entre dans une pièce assez sombre. Je jette le gars dedans et ferme la porte. Je prends une chaise qui semble être l’un des rares objets de la pièce avec une table et des feuilles. Je monte à califourchon et me mets juste devant le gars.

                    -Bon écoute moi bien. J’suis pas comme les gars du navire. Soit tu réponds à mes questions dans ce cas j’te laisse tranquille, sois tu joues au plus malin et là j’vais jouer avec ton corps hé hé hé.

                    Le mec me lance un léger sourire, j’crois qu’il a pas bien compris les règles du jeu. Bon pas grave. Je lève mon index.

                    -Première question.

                    *Click*

                    BIM !!

                    Le chien vient d’enlever ses menottes et m’a lancé une attaque surprise en pleine face. Je tombe en arrière et fais une petite roulade. J’me trouve au sol, légèrement adossé contre le mur. ‘Tin comment il a fait ?! Là le mec me montre les clefs.

                    -T’as oublié les clefs du gardien dans ta poche. J’allais te le rappeler mais ta défonce ma tête sur la porte. J’ai profité de ton attaque pour prendre les clefs.

                    Le blond saigne de l’arcade, le sang coule jusqu’à ses lèvres et il lèche ça. Beurk.

                    -Ecoute petit. Faut qu’on trouve un arrangement. Si on arrête pas de se mettre l’un sur l’autre on sortira jamais d’ici.

                    Le mec avance vers moi. Il se touche les cheveux. Il doit réfléchir à ma proposition. Il avance vers moi et me tend la main, je le regard un peu méfiant. Mais il me lance un sourire pour dire allé fait-moi confiance on fait la paix. Je tends la mienne, il retire la sienne et me donne un coup de pied dans la tête.

                    -J’ai pas besoin d’une sous merde comme toi.

                    BIM!
                      Aie aie aie ma tête. J’ouvre l’œil droit puis le gauche. Le batar m’a assommé. Je crache un coup pour enlever le gout du sang de ma bouche. Hum. J’suis à terre, attaché avec des menottes dans le dos. Je me mets sur le ventre, puis je place un genou au sol, puis l’autre. J’me retrouve assis. Maintenant, je me lève HAAAA ! L’enfoiré m’a lâché avant que je le lâche ! J’suis avachi vers l’avant. Une petite mèche blonde descend sur mon œil droit. Je réfléchis… Je regarde ce qui m’entoure. C’est bon, j’ai trouvé. Je saute et passe mes mains sous mes jambes pour avoir mes mains devant et non derrière. Je vais vers la table et prends la plume qui a servi à écrire pas mal de chose. Le bout est assez dur, je tente de crocheter les menottes.

                      *Clack*
                      *Crr*

                      *Clack*

                      *Crack*

                      Je regarde la plume cassée… Hum je me remets au travail avec le bout cassé

                      *Crr*
                      *Clack*
                      *Click*

                      Moué, la serrure qui me résistera n’a pas encore vu le jour. Bon, sans la moindre émotion j’enlève les menottes. Pff. Pourquoi devrais-je être content d’abord ? Les six personnes qui comptent pour moi ne sont pas là. L’un est mort, trois sont sur Goa, les deux autres sont sur d’autres îles de Grand Line. Pff. Quelle vie pourrie. Je donne un coup de pied dans la chaise au sol pour la remettre sur pied. Je m’assois et pose mes pieds sur la table. J’suis sur un navire hostile. Faire le ménage pour prendre le commandement et partir… Impossible. Non, le navire que je prendrais et celui de Lilith. Je dois donc quitter ces lieux, me venger des êtres vivants et partir. Moué. Avant ça, j’dois reprendre des forces. Faut que j’dorme un peu. Hors de question de resté ici. J’me lève, entrouvre la porte. Jette un œil. Rien à signalé. Je sors tranquillement et ferme la porte. J’avance dans le couloir les mains dans les poches. Je mets ma main sur chaque poigné de porte. Fermé… Fermé… Fermé… Ouverte. La porte au fond du couloir est ouverte. Hum. Sur la porte est notée TNT.  J’ouvre, personne. Ça m’arrange. Je ferme la porte et m’allonge devant elle pour éviter d’avoir une surprise au réveil.
                        J'étais la terreur de North Blue.

                        Mais ça c'était avant.

                        A ce point, je me trouvais obligé de rouler ma bosse en temps qu'esclave pour un pingouins en costard, un monsieur muscle finit à l'urine, et une micro-donzelle mangeuse de sucette. La vie de rêve pour un homme qui l'an dernier pouvait se vanter d'être un des parrains les plus crains de la mafia, doublé d'un des plus dangereux pirates à arpenter l'océan n'est-ce pas ?

                        Certes ma situation n'était pas la pire. Je savais de source sûr que quelqu'un offrait très cher pour que les membres du kinder surprise ne soient pas tentés de me revendre. Qui, ça je n'en avait aucune idée, mais bon, je suppose que j'aurais difficilement demander plus à mon garde en échange de ma capacité à compté les cartes au poker. La mafia survivrait très bien sans moi le temps que je m'en aille. Le Baron Samedi, Grichkof, Annabella et les autres étaient on ne peut plus compétents. Il était même probable que mon frère avait eut le bon gout de les prendre à ses services depuis.

                        Dans la pénombre de ma chambre, j'allumai une cigarette "empruntée" à un des long-bras qui s'amusaient à nous faire bosser. Rajich qu'il s’appelait. Tranquillement assit dans un coin, les yeux fermés  je me tenais immobile au fond de la cellule. Le peu de lumière émise par la clope était cachée par mes jambes lorsque je ne la portais pas à ma bouche. Avec un peu de chance, lorsqu'un garde viendrait il ne verrait pas, ce qui susciterait une petite panique on ne peut plus intéressante. J'avais déjà fait le coup une ou deux fois.

                        Depuis la chute du Joe, j'avais énormément gagné en discrétion.

                        Une vibration dans les murs de ma cellule. Elle suit une agitation plus qu'anormale. Des combats. Il aurait été idiot d'en profiter pour m'enfuir. En cas d'assaut, le premier réflexe d'un esclavagiste compétent est de renforcer les prisons afin d'éviter un conflit sur deux fronts. Le pingouin savait que je pouvais être discret, mais pas invisible.

                        Ma clope toujours cachée, je retenais ma respiration, tout en gardant mes yeux fermés. pas besoin de voir ou d'entendre pour sentir les mouvements de ce que j'appellerais modestement un squatteur impromptu. Autre vibration. La porte se referme. Encore une fois pas besoin d'avoir d'ouï pour sentir le mouvement d'un corps lourd et fourbu s'allongeant à même le sol.

                        Surement un évadé pensant tomber sur une cellule vide. A sa décharge, c'est pas tous les esclavagistes qui ferment pas à clé la chambre de leur travailleurs désignés volontaires. Cela dit, après 4 serrures ou portes détruites, et vu le nombre de prisons desquelles je me suis échappés depuis mes 17 ans, à la place de n'importe quel esclavagiste, je pense que je me contenterais aussi de placer une bête porte ouverte. Leurs moyens de m'empêcher de m'échapper sont bien plus subtiles.

                        J'ouvre les yeux et porte la clope à ma bouche.

                        Je ne me suis pas trompé. Il y a une forme sombre allongée devant la porte. Il ne m'a pas vu. Normal considérant que personne n'a jugé utile de mettre assez de lumière pour que je travail mon bronzage.

                        Je me levai.

                        Manifestement, la masse sombre n'était pas un garde. A moins qu'une nouvelle loi syndicaliste forçant les tortionnaires à fournir une galante compagnie aux détenus n'ai été promue. Et comme les filles du navire était trop impressionnées par l'autorité naturelle et le charisme que je pouvait dégagé, ils avaient dut m'envoyer un homme. Pas de chance, je suis viril, je ne mange pas de ce... pain.

                        Hum... Des esclaves avec une couverture sociale ?

                        ...

                        ...

                        Non, cet homme n'était pas un garde.

                        Du coup, l'hypothèse de la visite touristique n'étant pas particulièrement recevable non plus, il me restait à supposer que c'était le responsable de l'agitation de tout à l'heure. Dans le cas présent, c'était donc un méchant, tout comme moi.

                        Peut-être que ma chance avait enfin tournée.

                        Un compère allait m'être fort utile pour m'échapper. Tout seul, je ne pourrais jamais venir à bout du piège qui me poussait à rester ici, malgré la porte ouverte. Par contre, avec ce squatteur impromptu. Je m'approchai et m’accroupis tout doucement auprès de lui. Il était manifestement épuisé. Détails amusant je ne l'étais pas...

                        Hey ! Debout machin, t'as oublié la caution.

                        Dis-je en le bousculant.

                        Il avait pas dormit longtemps.



                        Quel dommage.



                        La clope à la bouche, je suis sûr qu'il pouvait voir juste les parties intéressantes de mon visage : le sourire malsain, les yeux rouges, les cicatrices, une petite mèche blanche. Le TnT seal of virility quoi.

                        Il restait juste à voir si mon invité surprise était du genre à avoir des réveils difficiles.


                        Dernière édition par Mémé nT le Ven 26 Juil 2013 - 23:51, édité 2 fois
                          Dans ma cabane sous terre, sous terre. Personne ne peut me déranger la la la la.

                          *toc* *toc*

                          Tiens mais qui frappe à la porte. J’ouvre ma belle porte taillée dans du bois d’adam et je découvre ma femme et mes deux filles. OUAAA quelle belle surprise ! Dans mes bras. Hep reculé pas. C’est moi papa.

                          J’ai à peine eu le temps de roupillé. J’ai commencé un beau rêve et un gus me l’a enlevé. Il peut entendre les mots "c’est moi papa" que je murmure juste avant de me réveiller d’un coup. Je m’adosse sur la porte tout en restant assis. La seule lumière de la pièce me permet de voir un certain visage. Hum, première fois que je vois ce type.

                          J’suis claqué alors je baille la bouche grande ouverte. Le type me semble pas hostile… Je me frotte les yeux et m’étire.

                          Un esclave sachant esclavagé sans son esclave est un bon esclavagiste  827220tnt3_imagesia-com_2yma_large

                          -Hum.

                          Je le regarde en penchant la tête. A cause de l’autre idiot trop bavard, j’ai plus trop envie de parler aujourd’hui. J’ai entendu assez de connerie. J’me lève doucement et tape sur mes vêtements histoire d’enlever la poussière. Je m’adosse toujours contre cette porte. J’suis fatigué … Y’a trop de monde dans ce bateau pas moyen de faire ses petites affaires tranquilles. Je dévisage le gus du bas vers le haut. Bon cette fois hors de question de provoquer le mec. Il possède aussi ce collier d’esclave étrange. Ça doit être un dur aussi. Bon… Faut peut-être que je lance la discussion sinon ça va pas le faire. La joué gentil, poli pour pouvoir m’en servir.

                          -Bon jeune merdeux… homme. Tu sais pas à qui t’a à faire. J’suis Gold Roger. Bon, on va pas parler pendant des heures. J’vais à l’essentiel. Tu sais pas où il y a de l’alcool ? Ça fait plus de vingt-quatre heures que j’ai rien bu et je commence à me sentir mal là.

                          Oué j’suis fatigué mais je reste lucide. Lui doit me prendre pour un simple alcoolique, mais il sais pas qu’avec cette boisson j’deviens plus dangereux. Enfin, j’me redresse et me tiens finalement bien debout avec mon mètre soixante-dix. Il a des cicatrices, moi j’en ai une belle aussi. Faut croire que c’est la mode.

                          -Bon, j’peux te faire sortir d’ici. J’ai passé pas mal de ma vie en taule figure toi. Hum. J’ai une bonne expérience et j’suis devenu insaisissable. J’ai développé des  techniques de fou. Tu verras bien. En tout cas, fait pas le fou. J’ai libérer un gars qui fait trop de bruit. J’suis sur que c’est qu’une question d e seconde avant qu’on le choppe et qu’on le torture pendant des mois.

                          Voilà que j’deviens une vraie pipelette. Oué parlé trop ça fatigue aussi. Me faut du liquide. Ma tête de mort vivant lui fait bien comprendre que j’suis pas en état pour combattre. J’m’approche. Allé grouilles toi du con. Déjà tu me réveilles en plus tu mets ta vie à répondre. Extérieurement je lance un petit sourire, intérieurement je bouillonne. Je sais pas ce qui me retient de lui en coller une. Même pas il partage la clope. Bon je compte jusqu’à dix et je le défonce. Oué dix. J’ai pas que ça à faire. En plus il m’a privé de mon rêve. MON RÊVE A MOI !  Dix, neuf huit sept… J’vais vite met tant pis. Six cinq quatre trois, DEUX, UNNNNNN….
                            L'individu se redressa, révélant clairement qu'il n'était pas mort. Je me relevai également. Prudent, je gardait tout mes muscles tendus. Cela faisait une année que je ne m'étais pas réellement battu, étais-je rouillé ?

                            Dans la pénombre, j’arrivais vaguement à voir que l'individu me parle. Pas de chance dans le monde de silence où je baigne, je ne pouvait entendre ce qu'il disait. Si seulement ce crétin daignait nous emmenez dans un endroit plus lumineux, j'aurais peut-être put lire sur ses lèvres.

                            Il faisait ma taille à peut prêt. Je ne voyais pas grand chose, mais il dodelinait de la tête, et ses mouvements étaient lents. Il devait être fatigué.

                            C'était problématique pour mon plan, j'avais besoin de quelqu'un d'efficace, pas d'une loque humaine. L'espace d'un instant, j'envisageai même d'alerter les gardes. Le laisser dormir était hors de question. Dormir, c'était pour les femmes. Un homme un vrai ne s'arrête d'agir que quand il est mort, il ne laisse pas la fatigue le contrôler. Puis ce collier me pesait réellement. Personne n'asservissait Timuthé N. Tempiesta sans en payer le prix fort. Il fallait juste que je m'en débarrasse.

                            Mais comment ?

                            Perdu dans mes pensées, je ne fit pas attention au fait que les mouvement vagues de son ombre s'étaient arrêtés. Perdu dans la construction de mon plan, je ne voyais pas l'attente de ma réponse. Irrespectueux, oui, mais ce n'était là que la moindre de mes qualités. Après tout, c'était lui le squatteur, et moi l'hôte, il pouvait bien se permettre d'attendre un peu. Puis dans l'idéal, il fallait que je trouve un moyen de tester sa force.

                            C'est alors que je vis le coup partir.

                            Il frappait vite. Il était plutôt doué. A condition vraiment égale, il était même possibles qu'il me pose quelques difficultés.

                            Malheureusement pour lui, il était épuisé, et j'avais passé la journée assit dans ma cellule. Esquiver ne fut qu'une formalité. Une simple flexion suivit d'un élancement vers l'avant me colla pratiquement contre lui. Sans les voir, je devinai instinctivement ses failles.

                            A la hauteur de mes yeux, je pourrais le rendre aveugle. Quelques centimètres plus bas, je pourrais le noyer dans son sang en lui broyant la trachée. L'aorte n'était pas loin. Plus bas, le sternum et le cœur lui aurait assurer une mort sans douleur. Restait le diaphragme et le foie, si faciles à atteindre quand on savait ou frapper.

                            Non, je n'avais pas rouiller.

                            Je reteins mon coup. J'avais besoin de lui vivant pour le moment.

                            Je veillais cependant à rester pratiquement collé à lui. Dos à la porte qu'il était, il ne pouvait s'éloigner. La faible lumière de ma clope me permettait de voir son visage sans avoir ma peau d'albinos, il était pâle, et d'immenses cernes se dessinait sous ses yeux. Je pouvais enfin voir ses lèvres. A cette distance, la fumée de ma clope lui montait dans les narines, et il pourrait surement sentir mon haleine, un savant mélange entre le munster, la vache et le prisonnier. Qui dit que les tortures physiques sont les pires ?

                            J'étais la terreur de North Blue.

                            Il m'avait attaqué sans sourciller, alors qu'il fut un temps où même les plus braves soldats de la marines hésitaient de s'en prendre à moi en me reconnaissant. Cela faisait trop longtemps que j'étais enfermé.

                            Il n'y a qu'à deux qu'on pourra se barrer. Je sais pas qui tu es, mais si tu es malin, tu vas m'aider. Tu as la parole de Timuthé N. Tempiesta que je saurais me montrer reconnaissant.

                            Je baissai la voix en prononçant ces paroles. Qu'il y eut des garde m'aurait étonné mais on ne savait jamais. Je ne tenais pas à ce qu'ils déboulent en me demandant pourquoi je parlais tout seul.

                            Et un conseil, ne me donne pas d'autres opportunités de te tuer, la prochaine fois, je ne m'arrêterais pas.

                            Trois fois j'avais eut l'occasion de le tuer. Quand il était entré, quand il s'était endormis et quelques secondes plus tôt. Pourtant il était encore vivant.

                            Foutre ciel, TnT tu t'étais réellement ramolli. Il était où le temps où tu brulais vif les traîtres supposés qui demeuraient parmi les hommes de ton frère ? Elle était où la bonne vieille odeur de poudre qui accompagnait chacune de tes apparitions en publique ?

                            Ah, le bon vieux temps où j'étais un type bien...
                              Je lèche ma lèvre supérieure qui contient du sang puis je crache sur le côté. Je ramasse mon chapeau, passe la main sur mes cheveux pour les mettre en arrière et met le couvre-chef. Contrairement à la précédente rencontre, celui-ci fait bien plus penser au tueur sanguinaire. Fin bon. J’sais pas s’il cherche à me faire peur avec ces menaces à deux berrys, en tout cas ça marche pas. Le petit sourire que j’avais disparait. Plus besoin de jouer la comédie.

                              -On s’évapore. J’enlèverais ton collier lorsque j’aurais mon matos.

                              Ou pas. Abruti va… J’me retourne et entre ouvre la porte. Je jette un œil. Hum. C’est bon. Je sors, les mains dans les poches, la tête basse et marche tranquillement le dos légèrement courbé. J’en ai marre des ordures… Que des déchets dans cette ile pourrie. J’avance et entends du bruit, puis des insultes… Un grand bruit puis plus rien. En tout cas c’était une voix familière. J’fais signe au smoker de s’arrêter. J’m’allonge et jette un œil au couloir à gauche. Oué, c’est le blond. Chopper par des gus et bien enchainé. Y’a même Maxi qui prend tout le couloir avec sa largeur. Hum… Je regard un peu mieux et … HO PUTAIN ! Il est devenu trop moche ! R.A.V, tu t’es tellement fait défoncé que ta mère te reconnaitrai même pas par ton andéenne. Bon faut pas trainer ici. On part dans le sens opposé.

                              Faut trouver la cuisine. Faut que je trouve la cuisine. Faut que j’mange. Faut…. Mon ventre gargouille et fait un de beau boucan. ‘TIN, t’as connu pire, pourquoi tu cris comme ça. Là un silence, je regarde le gus et ouvre mes oreilles. . . .Personne dans les parages, on continue d’avancer et on trouve les escaliers. J’monte rapidement les marches.

                              -C’est lui, chopper le !!

                              -Mais non, c’est pas moi. Moi j’suis le responsable de l’entretien.

                              Trop de monde embusqué dans les escaliers. D’un côté c’est logique, si on veut sortir d’ici faut bien passer par là. Du monde devant et derrière. J’espère que c’est vraiment un dur à cuire le mec avec moi.

                              -TNT aide nous à le chopper !

                              Je lance rapidement un regard vers ce TNT. Que va-t-il faire ? Pff. De toute façon c’est tous des ordures. Des esclaves sous les ordres de long bras bien équipé. La plupart des esclaves ont des séquelles. Avec autant d’esclaves faut pas montrer de faiblesse, c’est sur. Alors que les esclaves aller me sauter dessus, je fais un grand stop avec mes mains.

                              -Attendez ! Vous connaissez tous TNT. C’est pas un tendre. Moi non plus j’suis pas un tendre. Vous voyez mon visage. C’est parce que j’ai combattu vos chefs. Oué tous en même temps. Vous avez pas entendu qu’un nouveau s’est frotté contre Maxi ?

                              Les gars s’arrêtent un instant. Dans un léger silence, un bruit assourdissant déchire les tympans.

                              *PAN*


                              Un long bras vient de tirer une balle dans ma direction. Esquivé. J’dois esquiver. Mais avec tout ce monde, j’ai même pas vu le tireur. D’où provient le coup ? Je tourne rapidement mon corps. Mais trop tard la balle entre dans ma chair. La rotation que j’ai faite me sauve la vie. La balle qui devait finir dans mon cœur se loge dans l’épaule gauche. J’me la tiens, au centre des attentions, tout le monde me regard.

                              -Allé choppez le.

                              FB :

                              -Maman c’est quoi que t’as dans la main ?

                              -Je t’ai déjà dit de pas m’appeler Maman !

                              Coup de pied dans la tête qui m’envoie au sol. Elle s’approche et me lance un léger sourire. L’arme pointée sur moi.

                              -J’me casse de c’te baraque. J’ai plus besoin de toi. Enfin libre. Ha ha ha.

                              *BANG*


                              Je regarde mon ventre. Un trou. Je regard ma mère… Ma génitrice… Son sourire machiavélique restera à toujours dans ma mémoire. Un bruit apparait. La porte s’ouvre tandis qu’elle s’enfuit rapidement. La douleur est insoutenable. C’est encore pire que tout ce que j’ai reçu jusqu’à aujourd’hui. Alors que j’ai l’impression que mon âme va s’envoler, un homme qui boss ici vient à moi.

                              -Sale chien. Tu nous les casses. On va devoir payer pour t’es soin. Si tu pouvais crever ça ferait le bonheur de tout le monde.

                              Il me choppe par le t-shirt et me traine tandis que je m’évanouis.

                              Fin fb


                              Un souvenir qui vient me titiller les méninges. Encore un de ces souvenirs que j’aimerais supprimé de ma mémoire. Pourtant c’est ce genre de souvenir qui vous donne parfois l’envie de combattre… Je commence à rire. La tête basse. Mon rire est de plus en plus fort. Un type m’attrape au bras droit, l’autre au gauche. Je lève la tête et hurle de rire… Puis je m’arrête d’un coup. Je lance un regard vers les long bras. Mon rire était forcé. Ce n’est pas un vrai rire et les gens s’en rendent compte. J’me suis forcé et alors. J’ai fait seulement la chose qui peut créer le plus de désordre.

                              -Les gens ont tout fait pour se débarrasser de moi, pour m’arrêter, pour me tuer. Mais au final, j’suis toujours là. Ne comprenez-vous pas ? JE SUIS UN DRAGON CELESTE !

                              Je bouge rapidement mes bras pour mettre un bon coup dans les bijoux de famille des mecs qui m’attrapent. Place au combat. Je saute sur les esclaves comme un petit singe et donne que des coups bien placé. Je bouge, saute de partout et esquive. Hors de question de mourir.
                                TNT…. TNT… Alors que je combats comme un petit singe avec une posture basse qui gêne pas mal mes adversaires, je remarque rapidement que le dénommé TNT n’est pas là. Il part en marchant. Il me laisse seul ?! MOI ?! … ça marche. J’ai besoin de personne. J’suis autosuffisant. J’ai une petite pensée à ma chérie. Je t’aime toi et les filles, par contre je suis désoler, mais je vais devoir faire quelque mort de temps en temps… Je ne peux laisser toute ces charognes me cognaient sans le faire comprendre qu’ils n’auraient jamais dû exister. Qu’ils n’auraient croisé ma route…. Alors que la fatigue à raison de moi. Je commence à prendre pas mal de coup. J’me trouve au centre d’un cercle et les gens me frappent et jouent avec moi. Je me prends un coup d’un côté puis de l’autre… C’est bon arrêté. Arrêté…. Je tombe.

                                -Maintenant pour chaque minute où t’as tenté de fuir tu seras châtier une heure. La prochaine fois sa serra un jour à la place d’une heure. Puis la fois d’après une semaine. Ça devient vite interminable. Allé ligoter le et retourné à vos postes.

                                Les esclaves me ligotent et le long bras me traine. On redescend les escaliers… On part tout au fond du navire. Direction la salle où j’ai rencontré R.A.V. En réalité, c’est la salle de torture. Si profond que tout hurlement n’atteint jamais la surface. La porte n’est pas encore franchi que j’entends des cris. Une voix familière. La porte s’ouvre et je retrouve le péteur. Celui-ci est attaché à un poteau et se fait fouetter. Torse nu, les traces des coups sont bien visibles, et le sang se mêle à ses congénères au sol. Tant de personnes ont souffert ici.

                                -Alors comme ça ta pas voulu te levé hein ? Alors reste bien assis. Reste…

                                Il ramène un crochet et me le plante vers la clavicule qui est du même côté que la blessure par balle. La douleur… Je regarde le long bras sans émotion.

                                -Qu’est-ce que la douleur ? Tout ça n’est qu’éphémère… Ce n’est qu’une sensation parmi tant d’autres. Certains ne ressentent pas l’amour, d’autres ne ressentent pas la joie, la peine. Moi je ne ressens pas la douleur.

                                Il me regarde avec un rire sournois et accroche le crochet à une corde et me soulève. Ligoté, je ne peux qu’encaisser. La douleur est grande, très grande. Si j’étais une masse, le crochet aurait sans doute tout arraché. Mais là non. Il reste et …. J’vais crier… Putain… L’enfoiré rigole. Je grimace mais je ne crie pas. Ho non je ne lui ferrais pas ce plaisir. J’arrête même de grimacer et lui lance un sourire.

                                -HA HA HA. Tout ça est bien inutile. N’oublie pas que je suis Gold Roger. Le jour viendra où tu seras à ma place. Puis là tu crieras comme une petite fille.

                                Provocation sur provocation tout en me détachant petit à petit. Je continue jusqu’à ce qu’il craque. Un jeu d’enfant pour moi. Alors le mec me descend de mon perchoir, j’me retrouve dos au sol. Mes mains sont libres. L’autre attrape le crochet et va pour le tourné pour agrandir la plaie. Je donne un coup dans la gorge, puis un autre et encore un autre. Je fais une série rapide avec le même poing, le droit. Je pousse le corps de l’autre avec mes jambes, puis je saisit le crochet. Je respire fort, allé courage ! Je l’enlève en criant la bouche fermée. Deux bonhommes viennent pour me neutraliser. J’attrape la corde qui contient le crochet et le fait tourné. Je le fait tourner vers les jambes ce qui fait reculer les gars. J’avance en effectuant des rotations et en enroulant la corde à mon corps. D’un coup je déroule tout et balance vers le haut. Il tombe sur la tête d’un des hommes… Non il décale sa tête assez rapidement et se fait planter dans l’épaule. Je tire et amène le gars vers moi et lui donne un coup de pied sauté dans la tête. Le gars tombe sur son dos, tandis que l’autre me saute dessus et met fait un placage. J’suis en l’air et ne peut l’esquiver. Je tombe et les blessures me font souffrir. L’autre commence un enchainement de coup de poing sur mon visage. Allé ! Lâche moi sale chien. Son poing droit arrive, je donne un coup de tête dessus. Je plie ma jambe et arrive à la placer entre nous deux grâce à ma souplesse et donne pousse l’adversaire. Il recule de deux trois mètres. Il se dirige vers une batte tandis que je tente de me relever. Un genou à terre, je tiens ma blessure avec mon bras encore en forme. Je force sur ma jambe et me lève. Les premiers pas sont difficiles. Une chute ? Pas le temps alors je m’appuie sur le mur rapidement avec que mon corps s’écroule. La batte en main, il approche. Attaque sur l’épaule blessée… Probabilité supérieure à quatre-vingt-dix-neuf pourcents. J’attends… Le gars à l’arme dans les deux mains et s’apprète a me chooter comme une balle. Son coup pars, je me baisse et passe sous le bras et donne un coup de poing dans l’estomac. Je donne tout ce que j’ai. Toutes mes tripes dans ce coup. Allé crève !!!!! Dans le sternum. Le gars a le sang qui sort de sa bouche. J’avance sur quelque mètre et j’entends le corps tombé.

                                C'est bon... J'suis de nouveau libre... Me reste plus qu'à sortir de ce bateau de malheur.
                                *S'écroule de fatigue*