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Après l'enfer, le déluge.

Precedently

T'es enfin sorti de cet enfer et à l'extérieur, il fait tout noir. Il y'a autre chose... De l'eau coule sur ton visage, petit à petit, tu es trempé comme un chien. T'aperçois par terre du sang, il y a le tiens et celui des nouveaux criminels incarcérés dans cette putain de taule. La pluie nettoie ce liquide rougeâtre qui te permet de vivre, le tiens coule toujours malgré les plaies cautérisés. Bientôt, t'en perdras beaucoup trop et cela conduira à ta perte, tu le sais, le temps ne joue pas en ta faveur, alors tu vas vite monter sur ce bateau marine qui est devant toi. Il s'apprête à prendre le large vers une direction que t'ignores, mais tu t'en fous, t'y vas, car n'importe quel endroit te paraîtras plus paisible qu'Impel Down. Seulement, t'oublies qu'il peut bien aller à Enies Lobbies ou à Marine Ford et là mon petit, je vais rire et tu seras dans de beaux draps...

Un drap blanc qui te recouvriras... Je serai à tes côtés en train de t'observer. Profites de cette main tendu du destin, prends ton pied en savourant cette liberté, mais sache qu'elle est éphémère. Dés que tu poseras tes jambes sur ce navire, ils se douteront qu'un intrus est à bord, ils remarqueront les tâches de sang... T'as eu du bol jusque là, mais je suis tout prêt. Je vais te cueillir à la seconde où tu redeviendras visible... Je suis la mort et toi à quoi tu joues ? Le petit chanceux, celui qui s'est évadé de la plus grande prison du monde, tu penses être plus fort que moi ? Je te battrai, je gagne toujours.

A l'intérieur du bâtiment ennemi, c'est la débandade, tout le monde s'agite à bord, ils hissent la grande voile et toi tu te caches, mais je vais te retrouver. Pour l'instant les marines sont occupés à faire bouger leur rafiot d'infortune, à passer la grande porte. Ils s'orientent grâce à un Eternel Pose vers une île et affrontent la tempête qui leur fait face. Tandis que la majorité travaillent dur pour conduire l'engin, certains savourent leur victoire passé et chantent un air que tu connais très bien. Celui du Nouvel an... Le monde s'apprête à passer en 1625, quelle est ta résolution ?

Soudain t'aperçois un docteur qui marche, tu décides de le suivre de loin. Mais qu'est ce que tu fais ? Pourquoi tu mets les deux moignons de tes avant-bras sur la bouche ? Astucieux, j'avoue. Tu le vois rentrer dans sa cabine, il prend quelques seringues. Il ressort et dit à un matelot de le conduire vers le Colonel pour sa piqûre du soir. C'est de l'insuline, foutus médocs ! Foutus toubibs ! A cause d'eux, je bosse à mi-temps, heureusement que c'est la guerre dans chaque coin de rue... Sinon, je serai en intérimaire et ça me fout les jetons de penser qu'un jour, je devrais chercher un autre job pour tenir le coup, c'est la crise pour tout le monde petit.

Tu rentres en mettant un coup de genoux sur la poignée et tu refermes derrière toi avec ton pied, tu peux voir à ta droite, un lit pour ausculter les patients, à ta gauche, quelques caisses en carton avec plein de paperasse et devant toi, un bureau pratiquement vide. Rien d'utile pour ta pomme. Faut croire que le bras de fer que nous menons, toi et moi n'est pas prêt de s'arrêter, mais soudain tu remarques une armoire à pharmacie. Elle est fermée, tu comptes l'ouvrir comment sans tes mains ? La briser avec ton crâne ? Fait un seul bruit et les matelots arriveront à la seconde même. Mais un petit malin comme toi, trouveras bien une solution... Dépêche-toi, il va bientôt revenir... Héhé. Tu jettes un coup d'oeil dans toute la pièce mais avec ta posture de débile, tu risques pas de voir clair, t'enlève donc tes avants bras de ta bouche et tu vois une poche suspendu à un bâton en fer juste à côte du lit. Tu prends la perf' et tu te l'injectes. Chapeau ! Certes la douleur qui t'as rongé tout le long se dissipe, mais tu comptes nettoyer les tâches de sang comment ?



Dernière édition par Mizukawa Sutero le Jeu 6 Juin 2013 - 23:52, édité 2 fois


    T'es apaisé... La douleur te quitte, mais je reste là à te guetter et au moindre faux pas, je te fauche. T'attrapes le drap du lit avec tes dents et tu couvres tes avant-bras avec avant d'essuyer les traces de sang par terre. Ensuite tu te diriges vers le hublot de la cabine du docteur, tu l'ouvre avec ta mâchoire et t'évites même de mettre ce liquide rougeâtre sur la cloison... Tu jettes le linge sale par dessus bord avant de reprendre ta posture de débile en foutant tes moignons au niveau de la bouche pour rester dans la discrétion maximum.

    Au moment où tu comptes enclencher la poignée avec ton genoux, elle s'ouvre. Tu recules, ton coeur bat de plus en plus fort. T'es comme un rat dans ce rafiot de misère. T'esquive le doc et tu franchis le seuil de l'entrée pour aller te cacher. Arrivé sur le pont, tu te rappelles un détail qui me fait rire... T'as oublié de refermer le hublot ! Soudain, un escargophone retentit, c'est la sonnette d'urgence... Tu flippes, ce coup de Den Den, c'est pour ta pomme ! T'es troublé, t'as vraiment cru les berner avec tes tours de passe-passe, ton invisibilité ?

    - Mushi Mushi ! Ici le Vice-Directeur d'Impel Down

    - Lieutenant Colonel Steewart. Il y'a un problème ?

    - Oui un problème de taille, vous devez faire demi-tour immédiatement.

    L'orage gronde et les voix s'élèvent, tu t'imagines déjà revoir la bâtisse sous-marine... Ils vont te trouver, tu vas être torturé et ensuite tu mourras comme un rat. Allez saute dans le vaste océan, rejoins les plus profondes abysses. Viens retrouver le repos éternel dans mes bras. Pourquoi l'idée ne t'effleures pas ? Tu tiens à ton honneur ? Mais lequel ? Tu as abandonné ton nakama et tes compagnons de cellule par égoïsme.

    - Le Colonel a oublié son chapeau préféré dans ma loge.

    - Ecoutez Monsieur, nous faisons face à une tempête et nous nous dirigeons vers Sine Town... Nous y serons dans une demi-heure avec tout ce vent. Le Colonel s'en remettra, de toute façon, on reviendra une autre fois.

    - Comme vous voulez, dîtes lui que je le garde précieusement au chaud.

    Je me faisais une joie de te rayer de ma liste, mais voilà que ton nom n'apparaît plus tout en haut... T'es vraiment chiant comme cas. Je vais devoir patienter encore combien de temps ? Souris autant que tu veux, je gagnerai ce bras de fer ! Je gagne toujours...



    Dernière édition par Mizukawa Sutero le Jeu 6 Juin 2013 - 23:53, édité 3 fois
      Alors que le bateau fait escale sur la sombre île de Sine Town, tu te crispes de douleur... L'effet de la morphine s'est estompé. Malgré cette sensation qui te bouffe de l'intérieur, t'admires l'étrange calme qui règne sur ce bout de terre. Le vent est électrique. Tu te casses du navire pour poser ton pied dans le port, dans ma ville, sur mon île. Oui, tu comprends vite que le chaos l'anime... T'entends un coup de feu, puis un second et un autre... Ce sont des chuchotements dans l'air. Ici, ce sont les civils qui font la loi. Tout le monde est armé, même le gosse qui salue les marines.

      Les pirates qui débarquent dans cet endroit sont malchanceux, ils n'y trouvent que le malheur, la souffrance et la mort et pour les plus chanceux, la marine vient les cueillir et donner de temps en temps un coup de main aux habitants... Bienvenue dans mon royaume ! Tu penses m'échapper combien de temps encore ?

      Voilà, t'agonises enfin, tu mets un genoux à terre... T'inquiète pas, ça va aller, je suis là. Serre-moi la main... Désolé vieux frère, j'ai pas fais gaffe. Soudain, tu reprends ton souffle... Malédiction. C'était une mauvaise blague, soit pas fâché, je t'offrirais un billet première classe dans le couloir, tu verras que c'est magnifique... Allez ! Non, ne respire pas ainsi, ne te relève pas. Tu t'agrippes à la vie et tu plonges au coeur de la ville sans couleur. Dans les ruelles de Sine Town, on peut trouver tout ce qu'on veut. Et toi t'as envie de t'en sortir, trouver un bon docteur, manger un bon repas, te requinquer et partir loin d'ici, car ça t'inspires rien de bon de rester.

      Tu comptes sur ta chance, mais t'auras rien. T'es tout seul et dans mon territoire... Tu vas bientôt trépasser. Je te demande juste de tomber à terre, redeviens visible et ainsi ils te verront, ils te feront la misère, tu mourras. Cette fois-ci ne compte pas sur ton haki qui m'a nargué en prison. Là c'est différent et même si tu rentres dans ce qui te semble un cabinet médical, ils ne feront rien pour toi, tu crois qu'ils vont te soigner ? Ils sont loin d'être idiots. T'aperçois un vieil homme en train de nettoyer son stéthoscope, l'odeur de l'alcool te fait vaciller. Ses yeux s'écarquillent en apercevant la porte s'ouvrir sans que personne n'y entre.

      - Qui est là ?

      - Un p'auv gars qui a besoin de se faire soigner.

      - J'entends des voix, je vais prendre mon médoc.

      Au bord du gouffre, tu fais apparaître tes avants bras et ensuite tu te rends entièrement visible et le vieux tombe par terre.

      - Je ferai ce que vous voudrez ! Sauvez-moi s'il vous plait.

      Le médecin cours vers toi et je frappe l'air avec mon poing, t'as de la chance de tomber sur ce vieillard sénile, fidèle au serment de Chopper. Il fait mine de réfléchir une minute et te confesse qu'un type du nom de Marv n'arrête pas de le racketer et que si tu fais en sorte qu'il ne le fera plus, alors il t'aidera, t'acceptes sans broncher... Je crois bien avoir perdu ce bras de fer.

      - Pas de mains, pas de bras de fer...

      - Quoi ?

      - Rien, j'accepte.


      Dernière édition par Mizukawa Sutero le Sam 8 Juin 2013 - 5:30, édité 1 fois
        Quelques minutes avant l'entrée de Mizu chez le Doc...

        - Doc ? Le fils prodigue est arrivé à la maison. J'ai déjà contacté mes hommes pour faire en sorte que le quartier soit animé. Il va contourner les ennuis et aller au centre de la ville. Et comme t'es le seul cabinet qui sera ouvert, il foncera tête baissé chez toi... Oui, je sais qu'il est tard et que t'as besoin de repos...


        - Ando ? Comment tu sais que ton premier disciple est là ? Il est pas sensé être en prison ?


        - Ahaha... Il s'est échappé et il est monté à bord du navire sur lequel on a conduit les derniers criminels qu'on a capturé... Je n'ai pas pu le voir, mais j'ai senti qu'il n'avait plus de mains. Il se les ai coupé.

        - Avoue ! T'as tout planifié comme à ton habitude, c'est quoi le secret ?

        - C'est pas une coïncidence. Depuis le début, on a pas cessé de chasser des pirates pour les amener à Impel Down en attendant ce jour là. D'ailleurs on a faillit le louper. On était sensé partir avant qu'il n'est le temps de monter jusqu'aux portes, j'ai fais en sorte de retarder le départ.

        - Quelle empathie ! Je pourrai lui dire d'aller directement chez Matilda après l'avoir soigné ?

        - Non, il se doutera de quelque chose à l'instant même où il l'a verra. Fait en sorte qu'il rencontre Marv d'abord. Les gens se méfient des personnes altruistes, mais si tu lui demandes une faveur en échange de tes soins, il n'y verra que du feu.

        - ça va lui faire un choc d'apprendre que celle qui l'a tant aimé est toujours en vie, non ? Mais elle risque de tout faire foirer !

        - Elle a perdu la mémoire... Elle se souvient plus de lui.

        - Ah oui, j'oubliais...

        - Si je l'ai éduqué, c'est pas pour qu'il devienne un pirate ! Il était sensé être chasseur, j'avais tout planifié pour... Il a fallut qu'un putain de pacifistas bousille la maison des Sogen. Animé par la vengeance, il a choisit la voie qu'il ne fallait pas...

        - On peut rien prévoir et tout calculer à l'avance, même avec ton haki de l'empathie...

        - Une fois qu'il sera rétablit, je l'affronterai en lui proposant un marché. Si je le bats, il devra se soumettre à mon autorité et je pourrai le donner à sa mère plus tard.

        - Pourquoi tu veux faire ça déjà ?

        - Prends tes médocs, t'oublies tout ce qu'on te dit ! Pour signer l'armistice avec sa mère... La vie de son fils contre la paix. Rappelle-toi que c'est à cause de moi qu'elle a perdu ses collègues à Inu Town et que depuis c'est la guerre entre nous.

        - On peut pas lui administrer un sédatif, ce serait plus simple...

        - Et quel honneur en tirerai-je ? Bref, fait comme je te dis, soigne le bien.



        Dernière édition par Mizukawa Sutero le Sam 8 Juin 2013 - 6:05, édité 2 fois
          Une douce mélodie te réveille en plein songe. Allongé sur le lit, tu ne veux pas bouger, t'observes le bandage sur tes poignets. Tu prends une profonde inspiration et réalises que tu ne faisais que rêver... Tu n'as jamais été l'homme heureux qui caressait la chevelure de sa chère et tendre. Tu n'as jamais foulé le sable chaud qui t'entourait... Tu plonges dans cette triste vie où tu perds vite haleine. D'affreuses images t'envahissent l'esprit, t'es troublé par les évènements.

          Manger, boire, toucher, caresser, combattre... A présent tout sera différent... Tu n'aurais jamais dû perdre tes mains, mais pour toi, ce n'est qu'un maigre sacrifice pour la liberté. Et cette dernière tu l'as eu, tu t'es battu de toute tes forces. Tu te lèves et fais quelques pas avant d'apercevoir une magnifique boîte à musique d'un rouge vif éclatant avec un enfant qui tend la main vers une colombe qui s'envole et c'est là que ta conscience commence à te chuchoter au creux de l'oreille des mots qui résonnent dans ta tête... Des mots qui ont l'impact d'un poignard sur un coeur chargé de culpabilité et ton évasion a soudain un parfum amer qui te dégoûte... Il faut croire qu'il y'a des blessures qui ne se soignent pas. Je t'apprends rien, t'as déjà vécu cela...

          Alors tu t'assois sur le lit tout en regardant tes membres supérieurs dépourvus de leurs mains, puis tu te ressasses le passé, tu te souviens des bons mais surtout des mauvais moments... La mort de ta bien aimée, la disparition de ta mère, la perte de Yosuke Toda, Katsu Mizu, Izya, Takashi, Azrael et les autres ? Est-ce qu'au moins l'un d'entre eux est toujours en vie ? Tu repenses à ce pauvre Reyson, Maurice, Blue ! Que t'as lâchement abandonné lorsque t'as eu l'occasion en or de vite déguerpir de l'endroit qui t'as retenu prisonnier... Je te parle même pas de Lion... Tu es loin d'être brave et fort... T'as vu ce qui cache au fond de toi ? ... De la lâcheté et de la peur. Tu devrais être effondré... Mais... Tu souris ?!


          Cette boîte te rappelles bizarrement une chose, tu ne sais pas quoi mais en tout cas, le gosse qui tourne en rond, on croirait voir un mini Mizu avec une joie de vivre qui te redonnes l'espoir d'affronter tes faiblesses et tes peurs. Oui, c'est pour ça que tu souris.
            Je souris légèrement et je reste planter sur le lit en train d'observer cette petite merveille posée sur la table en face de moi. J'essaye de faire le vide dans mon esprit et de ne penser qu'au présent. Faut pas oublier que j'ai une dette envers celui qui m'a sauvé la vie. Ce dernier arrive enfin et il est content de me voir debout. Il me propose de le rejoindre à table pour manger un petit déjeuner, mon ventre gargouille et j'accepte avec joie. Il me sert un café et du pain avec de la confiture, je suis comme un con à vouloir prendre la tasse avec mes poignets, puis je finis par baisser la tête et à boire comme je peux... Au final le doc m'aide et je me dis qu'il y'a de bonnes personnes dans ce bas monde, ensuite je l'interroge au sujet de Marv et il me répond en toute honnêteté que c'est un pauv' type dans une pauv' baraque qui n'arrête pas de lui prendre des médocs gratuitement sous la menace. Pourquoi ? C'est pas une question à lui poser, on se doute que ce gars n'a pas de thunes et qu'il a besoin de se soigner et que l'autre en a marre de se faire racketter et y'a des moments où le social à des limites, faut pas abuser, lui aussi doit gagner sa vie pour bouffer. C'est la crise pour tout le monde, mon petit, on ne le répétera jamais assez.

            Le racketteur est un homme dans la trentaine, marié à une jeune femme mécano. Il habite à trois pâté de maison à côté d'une boutique qui vend des sabres tout près d'un Dojo.

            Nous terminons la discussion à propos du petit coffre rouge et me raconte en se pinçant les lèvres qu'une jeune femme du nom de Matilda l'a faîtes pour lui après qui lui ai sauvé la vie. L'image du petit enfant, un genou à terre qui tend la main en pointant du doigt la colombe signifie l'espoir qu'à un homme de se relever après la chute ou quand il se trompe en faisant quelque chose. Tel un gladiateur qui se trouve dans l'arène, avec le visage sali de poussière, de sueur et de sang, luttant courageusement. Cet enfant a commit l'erreur de ne pas regarder où il mettait ses pieds et a trébuché tout près de son but, mais il tend son bras et au fur et à mesure, il réussit car il n’existe pas d’effort sans erreur. Il connaît le grand enthousiasme, la grande dévotion, et dépense son énergie sur ce qui vaut la peine. Celui-là est un homme vrai, qui dans la meilleure des hypothèses connaît la victoire et la conquête, et qui, dans la pire des hypothèses, chute. Or, même sa chute est grandiose car il a vécu avec courage et s’est élevé au-dessus des âmes mesquines qui n’ont jamais connu ni victoires ni défaites.

            Je finis par me lever de table tout en me rapprochant du vieux avec un pauvre réflexe, je voulais lui serrer la main... Il prend les siennes et les pose sur mon bandage avant de me souhaiter bon courage. Et il me dit ça comme si j'allais affronter le Kraken. Ce n'est juste qu'un simple civil, rien de bien méchant... Alors pourquoi ces yeux là ? Il faut qu'il se détende un peu. Bref, je vais vers la porte puis m'arrête un moment avant de me retourner pour lui demander gentiment d'ouvrir la chevillette... Il fait jour à l’extérieur, c'est un détail que j'ai oublié de relever, manquerait plus qu'un gus me reconnaisse pour donner l'alerte... Invisible Time ! ... J'ai hâte de quitter cette île, car j'ai un sérieux mauvais pré-sentiment. Tomber sur un gentil docteur, je veux bien croire au destin, mais pas aux coïncidences...

            J'avance sereinement trois blocs à ma gauche avant de m'apercevoir que je me suis trompé de direction, je pense qu'il fallait prendre à droite, du coup je reviens sur mes pas et je tombe comme m'a expliqué le vieux, sur une boutique qui vend des katanas, seul problème, c'est qu'il y'en a deux. On va jouer ça au pif... Pif paf pouf pic et pic et je te crame, bourre et bourre et ratataf, pif paf pouf ! Reste plus qu'une solution pour qu'on m'ouvre la porte... Je suis con... Je n'ai qu'à frapper... Et là une vieille se ramène en agitant sa canne en l'air en profanant des injures avec sa voix chevrotante, puis elle sort une lame de cet objet... J'y crois pas, tout le monde est armé dans ce patelin ?

            - Encore ces sales morveux ! On ne peut pas siester tranquille, Pardi !


            ...

            Bon, là je crois que c'est la bonne... Quelqu'un m'ouvre, la trentaine, c'est peut-être notre homme. J'en profites pour rentrer tout en le bousculant à l'intérieur et je referme derrière-moi, puis je me déchausse.

            - Marv ?

            Il a le regard troublé et ne répond pas. J'ai zappé que j'étais invisible, je désactive mon pouvoir et il manque de se fendre la gueule en tombant sur les fesses, mais il se redresse à temps. Il n'a plus l'air surpris, comme s'il attendait ma visite... Bizarre, grotesque, louche... Sa maison est composée de deux étages. Le rez de chaussée est une seule grande pièce comportant le salon et la cuisine, j'entends du bruit en haut, puis le bois des escaliers craque, quelqu'un descend...

            ...

            Mes yeux s'écarquillent, mon rythme cardiaque s'accélère, le temps est soudainement figé, je ressens les poils du tapis qui caresse mes pieds, c'est comme une vague de vibration qui monte petit à petit au niveau de mes jambes. Je tremble et mon visage doit être plus pâle que la mort elle-même. Une femme s'approche et pas n'importe laquelle...

            - Tu peux nous faire du thé, Matilda.

            - Volontiers.

            ... Une bouffée de chaleur m'envahit tout à coup, j'ai le coeur qui pince, je fuis son regard, je ne sais plus quoi penser, c'est pas possible... Non... C'est ma petite peste ? Elle s'appelle Matilda ? Ce n'est donc pas ma Masumi ? Elle lui ressemble tellement, je peux pas croire que c'est une autre personne avec les même cheveux dorés et ces yeux émeraudes dans lesquels on se noie et sa voix est si douce... Je veux bien croire que la moindre chose qui se forme au monde est toujours le produit d'une formidable concomitance, mais ça fait trop d'un coup, je vacille... Je ne saurais décrire ce que je ressens réellement et soudain ! Un faible tremblement nous secoue et nous regardons à travers la fenêtre, nous sommes ébahis par le spectacle inimaginable d'une immense traînée de poudre colorée dans le ciel qui disparaît rapidement caressant l'horizon et tout à coup, une lourde intonation retentit au creux des oreilles. C'est comme si le monde décrivait ce que je ressens à l'instant même...


            - Masumi !

            - ça va chérie ?

            - Oui.

            - Ecoutez... Je ne sais qui vous êtes, je vous accueille dans ma demeure pour discuter du pourquoi de votre venue et je vous surprends en train de dévorer ma femme des yeux et de l'appeler Masumi ?! ... Vous allez me dire ce qui vous amène à la fin ?

            - Regarde ses bras, il est peut-être venue pour une méca-greffe.

            - Non, hors de question ! Tu sais que tu es malade et tu ne peux plus travailler...

            - Mais le pauvre...

            - ... Masumi ?

            L'homme me prend violemment par le col voulant me faire sortir par la force, il a un air mesquin qui me dit rien de bon. Je reste camper à regarder ma chère et tendre... Je n'ai cessé de songer à elle pendant tout ce temps, nuit et jour, il ne s'est passé une seule seconde sans la croiser dans mes pensées. Ensuite, je fixe l'homme et y'a comme une boule qui me glace le bide, je sens le haki qui veut surgir, je le vois... Il est toujours en forme de lumière, mais sans le sourire habituel, il noircit peu à peu... Je me concentre pour l'empêcher de nuire et faire tomber dans les vapes les personnes présentes, mais il est hors de contrôle, il suit mon coeur qui bouillonne... C'est étrange, cette lumière noire me chuchote un mot avec la même voix que Masumi... Il disparaît soudainement, mais le mot résonne toujours dans mon esprit et contre toute attente, le fluide a uniquement touché Marv qui tourne de l'oeil et tombe dans les pommes.


            - Vous me faîtes peur, mais qui êtes vous et qu'avez vous fait de mon mari !!

            - Masumi ... Je t'aime.



            Dernière édition par Mizukawa Sutero le Lun 17 Juin 2013 - 5:01, édité 1 fois
              Je décide de m'asseoir sur la chaise, car j'ai la tête qui tourne. Elle ne m'a pas reconnue, ça ne peut pas être une autre personne, j'en suis quasi-certain, on oublie pas un pareil visage, une telle voix... ça se trouve j'hallucine, j'ai pas les yeux en face des trous, c'est peut être à cause des médicaments, peut être que je la vois parce que j'en ai besoin avec tout ce qui m'arrive.

              Je baisse mon regard et j'essaye d'aligner les phrases, je me force à lui parler normalement, mais j'ai des putains de trémolos dans la voix. L'air est sec, je transpire et je n'arrive plus à respirer convenablement. Elle me bouleverse. Elle n'arrête pas de dire non ! Non, non, non ! Elle sanglote m'affirmant que j'ai tort. Elle a peur de moi... Le mieux que je puisse faire, c'est de m'en aller, la laisser vivre, elle avait l'air heureuse tout à l'heure... J'ai l'impression de nuire tout ceux que j'approche...

              Je n'ai plus de raison de vivre...

              Je m'en vais...

              Je franchis le seuil de la porte...

              Adieu Masumi... Tu resteras dans mon coeur pour toujours et à jamais...

              Je marche à la vue de tous dernièrement affolés par ce qui vient de nous tomber sur la tête.

              Maintenant affolés par la vision d'un homme sans ses mains...

              D'un homme au regard vitreux...

              La vie ne vaut rien...

              Une larme cours le long de ma joue.

              Malgré leurs armes, personne n'ose m'approcher... Qui voudrait affronter un monstre ?

              Arrêtez de paniquer... Je vais bientôt faire partie de l'histoire ancienne. Je m'efface de ce monde et me voilà à nouveau invisible. Je continue de marcher jusqu'à un endroit isolé, un petit bout de terre fraîchement humide. Je pose les genoux au sol déterminé à en finir... Tu as gagné ton combat La Mort. Il n'y a plus qu'à trancher la langue avec mes dents et m’étouffer avec à défaut d'un Hara-Kiri. Je plonge dans mon esprit, ce n'est plus qu'une pièce vide. J'ouvre la porte et invite La Mort... Tu es la bienvenue. Elle s'approche en hésitant, elle regarde si y'a personne pour interférer cette fois-ci... R.A.S.

              Et soudain, une lumière blanche aveuglante brise la pièce de part et d'autre, je suis tout à coup pris par un vertige, je sens que je tourne de l'oeil et j'entends une dernière phrase avant de trépasser...



              ''MAIS RIEN NE VAUT LA VIE !''




              The End ?
                J'étais juste là, je m'apprêtais à t’accueillir les bras ouverts pour t'apaiser de ce monde cruel. Je t'aurais donné le repos éternel et qu'est ce tu me fais ? TU ME NARGUES ! Encore ?! ... Ce foutu Haki te sauves les miches, tu tombes dans les pommes par ton propre pouvoir... La blague. Ce monde ne t'aime pas, tu es seul et tu finiras dans une solitude qui te fera souffrir.

                Mais ce n'est qu'un début... Où tu veux aller comme ça ? Nulle Part... Sur cette terre humide, une ombre s'approche de toi, un vieil homme sans aucune expression sur le visage... Il te prend dans ses bras en t'amenant dans un endroit que tu connais très bien, tu t'en rendras compte lorsque tu te réveilleras. Pour l'instant, tu es toujours inconscient et je reste planté là comme un con à attendre le moment fatidique de ma victoire. Un jour, tu crèveras comme le chien de pirate que tu es... Entourés de personnes qui préparent rien de bon pour mes futurs plans, tu te réveilles peu à peu, tu peux entendre la douce mélodie de cette boîte à musique et tu réalises que tu es chez le Doc... Soudain, tu remarques un crochet à ton bras gauche et une main en fer au droit. Tu prends une profonde inspiration et tu te demandes ce qui se passe autour de toi, puis la voix angélique de Matilda te rassures. Ton coeur vacille entre l'apaisement et la douleur...

                - Pourquoi vous m'avez fait ça ?

                - Gnhihihihi... J'ai toujours rêvé de soigner un spécimen dans ton genre... T'as vraiment voulu te suicider ?

                - Cet homme prétend me connaître, Doc. Je pense qu'il a prit un sacré coup, c'est bien qu'il retrouve l'utilisation d'une de ses mains. Enfin bon, maintenant qu'il s'est réveillé, je peux y aller ? Je me sens fatigué, j'ai besoin de repos.

                - Un sacré spécimen. Tu peux nous remercier, mais tout ce qui t’arrive, c'est grâce à une seule personne... Le maître.

                L'ombre apparaît devant tes yeux ébahis... Ton terrible cauchemars se dresse devant toi. Tu serres le poing qui se frotte à ta jambe, une sensation qui t'as manqué, mais cette fois-ci, elle est différente. Tu ne ressens plus la chair de tes doigts ni sa chaleur. Ce n'est juste qu'un tintement mécanique aussi froid que la glace du niveau 5 d'Impel Down. Un petit air de dégout te prend tout d'un coup en apercevant ce visage familier.

                - Cela faisait longtemps... Mizu...

                - Tsss... Ando !

                - Matilda, rentre chez toi.

                - Elle reste là ! Dis-tu en fronçant les sourcils... Tu veux sûrement l'éclater au sol avec ton Haki.

                - Tu n'es qu'un gamin capricieux, ton Haki, pouvoir pitoyable ne peux rien me faire... Pas la peine de s'exciter, je ne suis pas là pour te faire de mal... Dit-il sournoisement et il insiste pour que l'amour de ta vie quitte la pièce.

                Elle franchit le seuil de la porte et ton ancien maître enlève le masque de fer sous lequel, il était caché... Il arrive vers toi pour te serrer la main, tu sens sa présence machiavélique, sa démarche de vieillard sénile qui ne te dit rien de bon. Et là il ouvre la bouche en éclaircissant les blancs de cette histoire qui n'a ni queue, ni tête. T'écarquillent les yeux et tu comprends tout... Rongé par la rage canalisée pendant tant d'années, ta haine enfouie prend le contrôle de ton corps, tu te lèves avec la volonté de foutre un pain sur sa gueule de vicieux. Une bonne frappe sur le visage de l'homme que tu as longtemps considéré comme un père. Tu fonces vers lui sans rien dire, ton langage corporel parle pour toi, pas besoin de mots pour savoir que tu lui en veux à mort... T'as rêvé de cette occasion de lui faire ravaler sa salive et lui faire bouffer la poussière, mais il prédit le moindre de tes gestes et te stoppe net dans ta course et tu te prends un violent coup que tu connais très bien... Gigant Death Kick of Water Dragon... L'air se fend devant tes yeux et l'impact entre son pied et ton ventre est tel que t'as même pas une fraction de temps pour remarquer qu'il amplifie sa force avec une sorte de couche noire qui recouvre son pied. La puissance de frappe t'envoie valser vers le mur, tu t'écrases et tu craches une gerbe de sang...

                - T'es borné petit Mizu et t'as un culot démentiel.

                - Si j'ai fais tout cela, c'est pour te proposer un défis, si je gagne, tu te soumettras à moi... Je te donne une semaine pour te préparer.



                Dernière édition par Mizukawa Sutero le Sam 15 Juin 2013 - 10:33, édité 1 fois
                  - Si je gagnes, tu me donneras le sabre que tu tiens à la ceinture. Je ne veux pas de ta semaine, faisons cela Katana contre Katana, comme à la vieille époque. Ce soir, lorsque la lune brillera au dessus de nos têtes.



                    Tu peux apercevoir au loin, les reflets jaunes, orangés du couché de soleil qui s'étend sur tout l'horizon. Tu te diriges au point de rendez-vous qu'Ando t'as donné. Deux sacs d'une centaines de sabres sur le crochet gauche. Lames que t'as piqué dans les boutiques de l'île grâce à ton pouvoir complètement cheaté. Tu penses au mal commit par cet homme et tu serres le poing métallique et tu continues d'avancer sereinement. Tu te crois vraiment capable de battre ce monstre dans son propre terrain et à son propre jeu ? J'avoue que tu me surprends de jour en jour, mais là c'est inéluctable. Aucune surprises, tu vas perdre. Un point c'est tout... La fin de ton voyage, la fin de ta misérable vie...

                    T'as conscience des risques et tu t'en fous, t'es complètement inconscient et t'as la sensation vivifiante d'accomplir ton destin. T'es déterminé à prouver au monde, le commencement d'une nouvelle ère. Tu reconnais tes faiblesses et tu y fais face avec le sourire. Tu sais exactement de quoi tu es capables et ton ancien maître le découvrira bientôt...

                    Mais... J'ai peur de ta réaction quand tu te rendras comptes de l'écart de force entre vous. Je parie que tu ne comptes pas sur la puissance, mais sur tes techniques... Assis toi et attends la lune brillante sur cette plaine, tandis que je vais aller me chercher du Pop Corn. Fait en sortes de lui dire ce que tu ressens à ton adversaire, histoire qu'on se fasse pas chier, je ne supporterai pas l'idée ennuyeuse d'attendre gentiment qu'il te foutes une bonne raclée avant de faucher ton âme.

                    - On y est VIEILLARD !

                    - Je me demande comment tu comptes me vaincre, je t'ai tout appris, je sais tout de toi...

                    - Pas entièrement...

                    Tes bras tremblent, ton visage se crispe, tu ne tiendras pas longtemps en mode self-Contrôle avant de bouger férocement à sa rencontre. Ton corps entier brûle, animé par une seule et même passion, celle de vaincre à tout prix, quoi qu'il arrive. Tu le sens au fond de ton coeur... Ce dernier est sur le point d'exploser. Ton rythme cardiaque s'accélère et active tout un rouage, une mécanique bien huilé qui sera la cause de ta victoire ou ta défaite...

                    J'ai l'impression que t'as mûris en peu de temps, tu relativises vachement, j'ai un mauvais sentiment qui m'écrase l'estomac. Huhu, je suis la mort, j'ai pas d'estomac... Non non...Tout va bien se passer, tu perdras ton bras de fer. Quoique, t'as l'air perspicace ! Ta confiance en toi s'est multiplié, t'as l'air serein, un poil trop...


                    Soudain le commencement !

                    Pour la première fois de toute ton existence, tu te bats pour toi. Pour te prouver que tu n'es pas comme ce chasseur de prime qui t'as éduqué tout au long de ta vie. Tu es différent. Tu as du coeur, du courage et tes veines ne s'y coulent pas du sang, mais de la volonté. Tu te fiches du regard des autres, de ce qui disent sur ton dos, t'en as rien à carrer, t'es bien au dessus de tout ça, tu es l'homme invisible. Le terrible Mizukawa Sutero dont moi-même, La Mort n'arrive pas à mettre la main dessus...

                    Et pendant ce temps-là, tu t'excites à l'idée d'affronter cette pourriture. Tu jures par la barbe de Wakam le rouge, ce n'est plus qu'une question de temps avant que ton ennemie ne sombre dans les ténèbres ...Tout à coup ! Ta respiration s'accentue, tu ne sais pas où donner de la tête quand le grand père se met en position de combat, les pieds encrés au sol, les mains devant...



                    GIGANT PUNCH OF EARTH DRAGON !
                    vs
                    The Devil Punch of Earth Dragon !


                    Une aura rouge t'entoure, tes yeux sont en flammes, tandis que le poing de ton adversaire se noircit. Il se désaxe subitement, évitant ton attaque frontal, comme s'il savait où t'aller frapper. Puis il assène son coup qui fend légèrement l'air avant d'atteindre ta mâchoire. Le choc de l'attaque te propulse quelques mètres plus loin. T'essuies le filet de sang qui coule de ta bouche et la rage qui te consume atteint son paroxysme. Tu te relèves et t'embrases ta jambe droite, ton ancien maître fait de même, toujours avec cette couche, couleur ténèbres qui le recouvre. La place s'illumine, une énergie meurtrière règne en roi sur cette terre toujours humide.  Ses yeux affichent une sérénité complète qui t'agaces.

                    bBrReEaAtThH oOfF fFiIrReE dDrRaAgGoOnN !


                    GIGANT KICK OF WATER DRAGON !
                    vs
                    The Devil Kick of Water Dragon !


                    Vos silhouettes apparaissent en un éclair, vos regards se croisent, même pas une once de peur, il est sûr de lui. Il sait ce qu'il fait et sait sans aucun doute où tu comptes l'attaquer. Prépare toi à recevoir le châtiment divin de sa colère qui à cet instant fait tordre l'air, lui qui maîtrise l'art martial du dragon à la perfection. Il évite ta technique et s'apprête à te mettre à terre quand soudain, tu frappes l'air sous ton pied, tu t'élèves peu à peu dans les cieux avant de retomber sur lui... Moi qui pensait ne plus être surpris, voilà que t'utilises de manière inconsciente une des technique du Cipher Pole, le geppou.

                    Un large sourire se dessine aux commissures de ses lèvres et tout à coup, il sort Hattori Hanzo de son fourreau et te marave la gueule du dos de la lame. Puis avec un crochet du droit à peine perceptible, il continue à te ridiculiser après ton esquive de chanceux. Les coups pleuvent, aucun moyen de fuir, ni même de contrer. Tu te fais littéralement écraser et ce malgré l'effort employé pour éviter la puissance de ses poings noirs. Il se noie dans un fou rire écœurant. Finalement, il t'envoie valser avec une dizaine de coups de punch sur le thorax, t'es par terre en train de cracher ton sang à l'endroit où t'as déposé ton sac de lames.

                    - Alors c'est tout ce que je t'ai appris, tu n'as retenu que cela ?

                    - J'avoue, c'est merdique, fufufu... Maintenant, tu vas effacer ce sourire narquois de ta tronche ridée et tu vas moins rire...


                    Dernière édition par Mizukawa Sutero le Jeu 20 Juin 2013 - 7:23, édité 4 fois

                      Tu te relèves en ouvrant le sac et en le balançant en l'air... Une centaine de katanas se déploient sur le terrain. Tu peux apercevoir Ando Nagasaki sourire tandis que t'essuies le filet de sang avec ton crochet. Vos deux forces s'équivaut, mais tu es plus faible au corps à corps, car il maîtrise l'empathie et l'armement. De plus, même si t'es un fin bretteur, il possède l'un des 12 grands sabres. Ne rêve pas trop inutilement, cette fois-ci t'es dans la merde ! Sauve ton derche et casse toi de là avant qu'il ne soit trop tard, plonge dans l'océan, tu verras, c'est doux, c'est frais... Ce n'est pas pratique ? Aaaah, je vois. T'as pas peur de la mort pourtant tu devrais ! Je suis craint de tous... Dit moi. Pourquoi n'a tu pas les chocottes ?

                      Tu souhaites te surpasser afin de devenir l'homme le plus libre au monde ? Quelle est cette volonté qui t'anime ? C'est quoi ce duel psychologique, vous attendez tous les deux que l'un de vous lance l'offensive.

                      - Prend ton courage à deux mains, MIZU !

                      - Tss... Je crois pas que ça va être possible...

                      Et là t'es comme un idiot face à sa métaphore, t'observes ta main en métal, puis t'essaie d'attraper un de tes sabres avec ton crochet gauche, mais il glisse et tombe à terre. Tu n'abandonnes pas et t'exerce une pression avec ton pied pour en prendre un autre, tu le soulèves et l'empoigne de la main droite. Au lieu de courir, tu marches tranquillement entre les lames. Enfin face à face, vous criez tous les deux vos noms. Il bloque ton attaque un poil trop prévisible à son goût et te tranche le crochet gauche qui allait se coller dans sa gueule. La poussière s'élève au ciel éclairé par la pleine lune. Les yeux de l'antagoniste virent au rouge et son sourire continue de vivre, il est déterminé à te foutre la honte de ta vie et à te prouver que tu n'es qu'un manchot sans ambition... Ce qui avait remplacé ta main gauche s'écroule à terre, puis tu recules de quelques pas avant de sauter sur les gardes des katanas plantés au sol.

                      La fatigue n'est pas au rendez-vous. Tout se joue sur le mental, y'a pas de doutes. Vos katana's se frottent l'un contre l'autre et l'impact est des plus violents. Un grondement se fait entendre et vous vous écartez. Tu te balades en avançant de sabre en sabre sur la totalité du terrain tout en tranchant l'air vers lui. Il arrive à toutes les contrer sans sourciller une seule seconde. T'es déterminé et tu continues de le faire danser si l'on peut dire avec tes ''Dragon Slash'' Tu comprends vite qu'il prévoit toutes tes attaques, t'as l'impression qu'il peut lire dans tes pensées, ça te fout le sum et tu n'abandonnes pas. A chaque saut, tu frappes de plus en plus l'air sous tes pieds, à chaque pas, tu brandis ton katana à coup de slash, ensuite tu t'arrêtes soudainement en équilibre sur le pommeau d'une de ces armes et tu prends une grande inspiration. T'imposes une attaque tellement rapide qu'elle peut être invisible à l’œil nu. Tu coupes l'air cinq fois en formant un pentagone qui va directement sur lui. Il sourit et te nargues... Pourquoi tu fais ça ? Tu sais qu'il va dévier ton attaque et te la renvoyer avec plus de puissance. Ton visage se resserre et tu pousses un cri de rage avant d'utiliser une de tes techniques pour tourner comme une toupie, créant une légère brèche d'air qui va former une bourrasque de vent se développant autour de toi afin de parer son coup.


                      KAWABUNGA !

                      Profitant de ton manque d'attention, il se prépare à t'envoyer une attaque ultime, rassemblant la totalité de ses forces. Une gigantesque lame d'air en forme de dragon se dirige vers toi, balayant la moité des sabres semi-enterrés. Ton pied droit sur le pommeau bouillonne toujours suite à ta technique de Breath Of Fire. La colère te domine, engagé dans une fureur extrême, insensible à ses critiques, le démon incontrôlable que tu es devenu depuis le début du combat te dit d'esquiver par la droite, mais tu sais que cela ne sert à rien. T'as la pression, tu sues comme le chien de pirate que t'es. L'impact est proche, elle fait preuve de vélocité. Comment un gamin comme toi va faire pour s'en sortir face à l’expérience d'un sage comme Ando ? Tu le vois saliver d'avance, pensant déjà à sa victoire. Il se tient fièrement, le buste en avant avec une arrogance démesurée. Tu regardes dans le ciel, il y'a un volatile qui passe. Au delà, une montagne se dresse et t'attend... Ah, petit oiseau, si tu n'as pas d'ailes... Et bah, tu peux pas voler... FAUX ! Sous les yeux ébahis de ton ancien maître, tu te propulses dans les airs avant même que le choc te fracasse la tronche.

                      Tu redescend subitement sur terre, tes jambes tremblent et t'es choqués par ce que tu viens de faire. Assimiler  une technique du Rokushiki que tu connais bien. Souviens toi de l'affrontement avec le Contre Amiral Sam Lebrize et ce Colonel d'élite Oko Tamachin. La surprise de cette action va te faire défaut... Regarde ! Le chasseur de prime s'avance rapidement vers toi. Maintenant, le terrain commence à être secouer, ton ennemi affiche un regard noir, il est énervé... Comme un gosse capricieux, il serre le poing.

                      - Impossible ! Tu n'aurais pas dû pouvoir esquiver de la sorte... ça m’énerve. Passons aux choses sérieuse...

                      - I believe ! I can fly !

                      Tandis que tu veux t'écarter avec ta nouvelle capacité, il te saisit le bras gauche. Ensuite, il induit son haki de l'armement sur Hattori Hanzo avant d'abattre ce dernier sur ton katana qui se brise devant tes yeux... Il te serre la gorge et tu suffoques. Il arme son poing noir, s'en suit un contact violent sur ton ventre... T'entends des sifflements au creux de tes oreilles... à genoux, tu craches du sang et t'as hyper mal.

                      - Déclare forfait ! Tu veux mourir ? Tu n'as pas peur ?

                      - On meurt tous un jour... 

                      - F.A.U.X. !!! Nous pouvons vivre éternellement.


                      - Seul les idiots se pensent éternels.


                      Tout à coup, il se dirige vers toi, Hattori Hanzo à la main... Le Maître contre l'élève... Tu te relèves tout en prenant les sabres sur ton flanc gauche avec le pied et tu tentes désespérément de freiner sa course en envoyant des balles d'airs qu'il évite aisément. Je me frotte les os de mes phalanges sous mon manteau noir tout en ricanant. Je me réjouis d'avance... La fin est proche. Vous le savez tous les deux. Chacun avance vers l'autre sereinement, katana à la main. Dans cette ambiance mélo-dramatique de cet affrontement, cette musique triste que j'écoute à travers mon casque, me transporte quand je vous regarde. C'est mignon, vous allez utiliser la même technique, celle qui t'a enseigné...

                      Vous êtes proches, vous pouvez sentir dans le regard de votre adversaire la même détermination de vaincre.

                      Hanataou Sancho ! Ses bras levés au ciel, il place le meitou dans son fourreau... Il avance de quelques pas et finit par un ...YahaZu giriiii !


                      Au même moment...

                      Masumi ! Tu peux pas lever tes bras au ciel, ni ranger ton sabre dans son fourreau, tu n'as plus qu'une main métallique qui fait un putain de bruit bizarre... Tu lèves la tête et t'as la mélodie de cette boîte à musique rouge dans la tête... SOGEN !

                      Je m'aperçois que je viens de finir mon dernier grain de pop corn. Entre la haine et l'amour... qui des deux gagne ?
                        J'ai pas trouvé de Pop Corn. Par contre, j'ai trouvé une succulente tarte aux fraises. N'empêche ce combat est chiant. Depuis votre dernière technique, vous avez pas bougé d'un poil, pas décroché un mot. Vous devenez chiant et je sens que je ne vais faucher personne. Je vais finir par y aller, j'ai du boulot sur Sin Town et en plus c'est pas mon jour de chance, l'orage se met à gronder. Vous avez pas l'air dans votre assiette mentalement, mais physiquement, à part toi le petit blond. Enfin bref, y'a jamais demi-mesures, quelques blessures, rien de grave. Ma foi, même si l'ambiance n'est pas au beau fixe, le très bon dessert devant moi, le ramènera.Maintenant ce qui me pose problème, c'est que je ne sais pas d'où vient cette tarte, j'aurai dû prendre une farce. Bon pendant que vous restez debout, je vais me jeter dessus comme la misère sur le pauvre monde. 

                        Une première bouchée et soudain ! Tu tombes. Les genoux au sol, du sang coule au niveau de ton abdomen, t'appuies sur la plaie avec ta main en fer. T'as la mine basse et les yeux humides... Ne me dit pas que tu vas chialer parce que tu viens de perdre ce duel ? Non, mais c'est au delà de ça. C'est un peu comme cette tarte. Quand t'imagines un coin à fraises, son odeur, sa texture en bouche. Les fraises quand on leur fout la paix, elles sont consommables  là c'est aussi des fraises, probablement les mêmes, mais par un procédé miraculeux que j'arrive pas à m'imaginer, on dirait des gadins. Je devrais peut être laisser la pâte... Mmm... Tout ça pour dire, t'es devenu aussi sec que ces fruits que je viens de recracher par terre. Sans doute, parce que tu penses un peu trop, c'est pas difficile à imaginer... C'est pas évident de se battre contre son ancien maître surtout quand il t'annonces un truc qui va te faire hurler...


                        Mizu ! Je suis ton père ! 

                        - Nooooooooooo ! 


                        Absurde ! Mensonges ! Vérité ? T'as soudain les nerfs, tes veines sont sur le point d'imploser... Et au lieu de réfléchir une seule seconde que tout cela n'est qu'une combine pour t'avoir plus facilement, tu cries. Non pas parce que c'est du foutage de gueule. En fait, tu commences à répéter ton nouveau nom à voix basse... Mizukawa Nagasaki... C'est moche ! C'est ultra ugly bitch ! Tu craches sur cette parcelle avant de prononcer tes derniers mots avec un ton irascible.


                        - Il y a deux types d'hommes : Ceux qui cherchent leur père, et ceux qui cherchent à tuer leur père. Je le cherche toujours...


                        T'annonces la couleur... Si je suis bien, t'es en train de dire que ton père, tu le cherches toujours et t'inclues l'éventualité de tuer Ando ? Mais tu veux faire comment ? Il dévie toutes tes attaques et même si t'arrives à le toucher, il se barricadera avec son haki de l'armement...


                        Une plaine avec de la verdure, une moitié humide par la pluie des derniers jours et une autre moitié poussiéreuse, une terre sèche, paisible endroit entouré de végétation, totalement à l'extérieur du peuple de Sine Town. Vos moindres coups de sabres ne sont que des sifflements pour les habitants... Une habitude à leurs oreilles. Tu sais ce que j'entends ? Une musique cowboy qui relancerait le suspens de cette bagarre de CM2. 

                        Si j'étais un gamin, j'aurai fais une collection de cartes Pokémon. Si tu ne connais pas, c'est que t'as pas été de ma génération, quoique je suis La Mort... Je suis immortel. Suis-je éternel ? Non, sinon je serai idiot selon le petit blond. Ouais, on va partir sur le fait que je suis immortel. Où en étais-je ? Ah oui... Deux cartes pokémons, l'une s'appellerait DracAndo et l'autre Mizupuce. Je me sentirai mal dire à un camarade de m'échanger Mizupuce contre DracAndo. Ton attaque Slash à la Hathor serait beaucoup trop faible contre Drakiflammes. En plus tu brilles pas et tu n'as que 60 PV. Il faudrait te faire bouffer une pierre pour te faire évoluer. Genre si on essaye, ''pierre lune'' ça donnerait quoi ? Rien... Nada... Walou... Ouais, La mort est polyglotte, polysémaphorien, polyglottimane, plurimanoglotte, multimanilingue... 

                        Tout ce que tu veux, sauf porygon. 

                        C'est pas que je m'égare, mais pendant que tu restes là immobile, le chasseur va te tomber dessus à grande vitesse, avec vive-attaque, je pourrai dire. Lorsqu'une chose évolue, tout ce qui est autour évolue. Masumi est devenue Matilda... Ando serait ton père... Tu perds la seule vraie famille que t'avais... Tout change et t'y peux rien, alors tu fais avec et tu suis, du verbe suivre. Au fur et à mesure que ce salaud avance sur toi pour mon grand plaisir, ta main droite devient invisible, puis tes yeux commencent peu à peu à disparaître, tandis que ceux de ton adversaire s'écarquillent...

                        Tu me fout les jetons, sérieusement. On se croirait dans un mauvais film d'horreur ou dans les malheurs de Sophie. Tu ressembles à une poupée de cire torturée. Ta respiration devient lente, elle est contrôlée. Qu'est ce t'as fait pour choquer ce grand sage ? Mon Dieu ! Pourquoi je n'arrive plus à lire dans tes pensées ? C'est comme si j'avais un mort devant les yeux... ENFOIRÉ ! T'as pris une pierre eau et tu fais de cette évolution, une révolution sans en avoir l'R. 

                        Tu passes en mode Mizubaffe...

                        On me dit à l'oreillette que tu viens de rendre invisible tes propres pensées, ton passé, ton futur. Tu n'es plus qu'une âme errante contrôlée par la seule envie de liberté... Mais avant d'atteindre ton objectif, il va falloir en découdre. 


                        What'else ?
                          La mort s'éloigne... Qui suis-je ? Ce que tu désires le plus au monde.. La liberté.


                          Tu brandis ton katana dans le ciel avant de foncer sur ton ennemi. Ce dernier ne sait plus quoi faire, tu viens de le déstabiliser. Il prend le soin de parer ton coup et vos sabres s'entrechoquent. Au même moment, t'effectues un mouvement circulaire à ta gauche en prenant une arme du pied pour l'envoyer sur lui. Il se baisse et évite l'attaque. Son corps tout entier devient noir... Il a peur et par conséquent, il prend soin d'utiliser son haki de l'armement au maximum de ses capacités... Reste concentré et bientôt tu pourras respirer à mes côtés. Il envoie un crochet du gauche que tu bloques avec ton bras... Tout ton corps redevient visible et au moment où tu comptes mettre un coup de coude sur le menton, il prévoit ton attaque... Tu t'écartes. 



                          Tu ne peux décidément pas l'affronter au corps à corps... 



                          Tu ne te laisses pas abattre et redeviens cette poupée de cire. Tu as la force nécessaire pour m'atteindre... N'oublie pas que je suis ton objectif. Ne pense plus... Ecoute ton coeur. Prends soin de le faire... N'ai confiance qu'à ton instinct... Fait attention à la moindre pulsation...


                          L'adrénaline te pousse à prendre de l'élan à reculons. T'empoignes trois sabres, t'en ranges deux au niveau de ta ceinture avant de dévier la prochaine frappe d'Ando avec le dernier. La tension est à son comble. Les lames d'airs sont projetés d'un bout à l'autre. Je ne sais pas si c'est le combat qui a prit une autre allure ou à cause de l'orage, mais vos ondes tranchantes commencent à prendre de la couleur. D'un bleu électrique pour celle de ton ancien maître et d'un rouge vif pour les tiennes. Elles dévastent tout sur leur passage, certaines disparaissent au contact d'une autre et s'envolent dans le ciel. Vous parez le reste et lorsque vous n'y arrivez pas, une nouvelle blessure s'ouvre... Souris mon petit, bientôt tu redécouvriras la douce saveur de l'écume qui frappe la coque d'un bateau, tu sentiras le sel sur ta peau, une brise bien fraîche qui soufflera sur ton visage, tu caresseras l'air libre et tu souriras d'avantage en essayant de te souvenir du moment passé, de cet instant présent... Comment vas-tu faire pour me retrouver ? Moi... La liberté. 


                          Sache que je ne suis pas un vain néant, songe toujours que d'une aile rapide, je voltige en l'effleurant. Alors fait de même, au lieu de continuer à tapoter le sol pour essayer de décoller, trouve le moyen d'échapper aux mains obscurs de ton faux père. N'utilise plus aucune technique qu'il t'as enseigné... S'il t'attaque, rétorques avec ce que t'as appris en étant seul au monde. C'est dans la conception d'un voyage en solitaire face au monde entier que tu réussiras l'accomplissement de ta légende personnelle. Respire profondément, renvoie une autre lame d'air et maintenant ré-essaie... ENVOLE TOI, Tu es aussi léger qu'une plume, tu es libre de voler si tu le souhaites... 

                          Tu te lances, tu cours de garde en garde sur les lames clouées au sol. Tout près d'Ando, t'esquisses d'un sourire avant d'envoyer ton pied dans le vide, t'exerces une pression sous tes membres inférieurs et tu t'élèves peu à peu... Tu crois pouvoir atteindre les nuages à la fois sombres et éclairés ? Des bourrasques de vent se rencontrent entre le ciel et la terre, la tempête fait rage, elle fait trembler les moindres sabres semés aux alentours. Il y'en a un autre qui commence à sangloter... C'est ton adversaire.






                          Ame Pureto...


                          Katana vs Katana, Tu t'acharnes comme un malade en tranchant l'air successivement autour de ce grand père, bon à mettre dans une maison de retraite. Une pluie de lames s'abat sur lui, c'est le ciel qui lui tombe sur la tête. Il a beau viser au dessus, il ne te voit plus... Tu es devenu complètement invisible, rajouté à cela, il ne perçoit plus tes pensées. Alors il essaie de dévier tant bien que mal ce Skyfall, lui qui déborde d''énergie, de colère et de frustration. Le sol craque, il est martelé de coups tout aussi dévastateurs, le sang touche enfin la terre, lentement mais sûrement. Malgré la couleur de l'armement, il n'arrive pas à résister plus longtemps face à ton obstination, tu es dans les prémices d'une bataille bientôt en ta faveur. Tu tapisses chaque parcelle avec des ondes rouges qui dominent peu à peu sur les bleues. Tu restes zen, puis tu conçois progressivement la liberté bientôt aux creux de ta main métallique. Soudain, tu lâches ton arme dans le vide, elle finit sa course près de ton ancien maître abasourdit par ta dernière démonstration de force, il vacille peu à peu et reprend ses esprit en prenant de longues respirations. Il sonde les environs, le tonnerre gronde... Nada, rien, walou... 


                          Plus aucune trace de ce sacré Mizu... 

                          Comme si des morceaux de toi ont été dispersé aux quatre coins de l'île. C'est un dragon et tu voles. Ton coeur cogne encore et tu saignes, La Mort vient renifler, mais tu es loin... Tu es à mes côtés... T'as battu en retraite soulevant la poussière des pieds de ton ancien maître. le triangle des Bermudes est ma forme préférée de liberté, trois points où deux lignes se rencontrent jusqu'au bout des orteils, dos à dos, tu rejoins peu à peu le rivage, tu ne contrôles pas ton corps... Si tu pouvais percevoir tes pensées invisibles, t'aurais sûrement achever ton faux père. Ensuite, t'aurais cueillit une fleur pour ta belle ou offert de jolies pierres vertes, cet amour te hantera pour toujours et à jamais...


                          Maintenant, tu es sur un pont en train de fixer un tonneau de rhum...




                          Tu es libre.