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Le départ des rois.

Rappel du premier message :

Mes panards me mènent au port. L'crachin qui pisse des cieux m'raffraichit les douilles. Fais du bien. J'vois Dead End, qui s'éveille, autours, sans jamais vraiment s'être endormie. Les odeurs de sang et d'brulé qui montent, envahissent, pour disparaitre, remplacées par d'autres, pires, souvent. Au r'voir, Dead End. J'vais partir, moi, eux, nous. Au r'voir, j't'aimais bien. Vraiment. Encore maint'nant, j'm'y sens comme chez moi. Mais chez moi, c'est large, et j'suis pas fait pour rester à un endroit. On a fait c'qu'on avait à faire. Affaiblis, seuls, blessés, on s'est relevé, renforcé, pour sortir plus brillants encore. Les Saigneurs sont encore, vive eux, les Saigneurs sont plus forts. Encore. Le sang neuf nous parcoure, tout comme l'effervescence de nos victoires. Notre succès est total.

J'arrive à destination, ou presque. Je me dirige vers un entrepôt, pas plus pourri qu'un autre. C'est là que je dois le retrouver. En passant, j'ris intérieurement, d'ces r'gards qui sont posés sur ma carcasse. Ils savent. Ils me reconnaissent, me craignent, moi, Jack, le Roi de Dead End, depuis notre coup d'éclat, il y a presque une semaine. Si la prise fut de longue haleine, elle fut comparativement facile par rapport à ce qui a suivi. Il a fallu... organiser. J'aime pas le mot. Mais fallait le faire. Sinon, tout s'rait parti en fumer. Placé les pions c'est bien, garder la partie c'est mieux. J'ai dû assurer ma position, laisser ma trace. D'abord, j'ai remis les rennes d'l'endroit à Mongom'. Il connait, il sait comment ça se passe, et il m'en redevable. En plus, il a pu constater de ses yeux vrais ce qu'il se passe quand on m'oppose de la résistance: ça m'excite, et personne ne veut ça, surtout pas lui. Mais tout soumis qu'soit l'ancien chef de clan, j'me méfie quand même. L'a fallu placer les gardes fous. Ils se sont trouvé d'eux même. D'abord Noah. Le vétéran n'a plus sa prime jeunesse, il fatigue. Alors il s'est proposé. Rester ici, faire tourner les affaires, travailler en chantier, tout en étant un point de contact tout acquis à ma cause. J'm'y attendais un peu, à sa décision. D'autres mon plus surpris. Walter entre autre. Il ne remontera pas sur le bateau. Lui aussi reste. Une affaire d'orphelinat, disait-il. Peu importe, avec Walt' sur l'ile, même s'il est ce qu'il est, c'est l'assurance de dérouter le pékin de base qui voudrait jouer au con. D'autant plus que j'ai une autre surprise pour toi, Dead End. Elle s'appelle Oz. C'est une très grande surprise. Et elle sillonera tes côtes, prêtes à réduire en miettes les idiots et les offensants.

Ouais, j'te laisse entre de bonnes mains. Et je compte même pas Bonzo et ses gars, ou encore Louis, barman informateur et mine de sagesse. Une bonhommie totale pour un véritable allié. Planqué dans les ombres, toujours là, où on l'attend pas. J'entre dans l'entrepôt. Fait sombre, mais je le discerne, là dans le coin, avec son iroquois, juste à coté de son impressionnante coq de noix. Parle moi Kiril, jeune Kiril. Dis moi tout.
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"Stram, repose cette cuisse de poulet, on n'joue pas avec la nourriture quand c'est Micha qui la prépare. Amy, reste assise mon chou, personne ne va te faire bobo, c'est bon. Gram, lâche ce type, on sait pas où il a trainé... RHAAAAN, s'pas possible d'avoir une bouffe tranquille en famille ici ou quoi ?"

J'sais bien qu'c'est un peu traditionnel, la bataille dérangée après l'souper. J'sais bien qu'ça aide à la digestion, mais bon... Pourquoi est-ce qu'ils utilisent toujours la bouffe ? On leur a pas appris qu'il faut pas gaspiller non ? P'tain mais sérieux... Comment j'suis censé éduquer mes gosses comme ça moi ?


...

Ah... Encore un...

...




Ch'tain, l'est bien coincé c'uy là. Vaaaalà, va trouver tes p'tits compères de poils à côté d'l'assiette. J'sais pas c'qu'elle a foutu ce soir, la Micha, mais elle semble avoir assaisonné ses plats à l'afro... J'arrête pas d'en trouver des bouts dans mon auge. Ouais, j'continue d'manger, j'ai la creuse et j'compte bien la remplir. C'est un peu une règle tacite, ou une sorte d'instinct primaire chez les autres... J'sais pas pourquoi, mais on m'frappe jamais avant qu'j'me sois levé... P'tetre une histoire avec le type que j'ai foutu à l'eau la première fois qu'c'est arrivé...

J'entends comme un bruit aigu... Un truc qui sonne comme la voix du blondinet, encore une fois. J'sais pas pourquoi d'ailleurs, mais ça fait un moment qu'j'ai la sourdine enclenchée, comme si j'avais un truc qui m'bouchait les pavillons... Par contre, les yeux fonctionnent toujours bien. J'en vois un qui s'chope une bouteille d'pinar sur l'front. J'la chope au vole et trinque pendant qu'le gus s'étale telle la carpette. Merf... P'tite nature...

"LÂCHE MON POULET !"

"Stram, qu'est-ce que j'ai dit ?"

"Mais..."

"Teu teu teu. Tu t'amuseras plus tard, on attend que tout le monde ait fini pour se lever de table. Vous trouvez pas qu'il commence de faire un peu chaud non ...?"


Baisse la tête ! Courgette en provenance depuis la droite !


J'm'exécute, ça vaut mieux. Puis j'sens un truc mou me flanquer le côté du crâne... P'tain c'est juste, j'ai une courge sur les épaules...


HAHAHA ! Le crétin !



Bon, là, c'est assez. J'm'en mêle.

"PUTAIN, C'EST QUI LE CON ?"

J'gueule, pas aussi fort que l'blondinet en est cap', mais assez fort pour que j'vois les trognes alentours se retourner vers ma tête. J'perçois l'questionnement dans leurs yeux, mais j'percute pas. Mon poing, en revanche, percute bien lui. J'entends les gosses qui s'lèvent aussi, ça fait un moment qu'ils attendent de pouvoir rire un bon coup. Y'a Gramm qu'empoigne un tabouret et qui l'fait voler en direction d'Jack, l'a pas froid aux mirettes le gosse. Stram, lui, s'y met à la fourchette, l'est fourbe faut dire. Et Am, en bonne petite, me ramasse la tête et s'démerde pour grimper et prendre de la hauteur. C't'une tranquille, même si elle s'prive pas d'ponctionner trois-quatre gars à coups d'grosse épingle au passage. Eh way, c'est l'retour des bonnes vieilles habitudes. Et pour une fois, j'suis à la fois spectateur et acteur. S'pas trop mal d'être en pièces détachées en fait...

Tiens... J'en vois un qui fuit Micha en passant sous la table. Quelle fiotte. Et un gus qui coure dans tous les sens aussi... Sur les mains... Quel tendeur. J'aime autant les fiotte que les tendeurs, c'est à dire pas beaucoup. J'vais faire d'une pierre deux coups tiens. Allez hop, les mains sur le bord de la table, et on fait gicler l'mobilier dans la foule. J'mire que c'est l'crêteux d'service dessous, qui s'met à hurler dans les sur-aigües. C'quoi s'bouzouf ?! J'engage pas des pucelles 'tain ! Un bon pied dans les côtes, et l'gars Kiril imite la table et s'envole vers l'acrobate... Touché !



C'est bon, j'suis chaud, la soirée peut commencer !

    Il a dit quoi ?
    Il a dit que finalement, il préférait que ça soit le blond gueulard son second ! Hinhinhin ! Je suis trop drôle, le blond, en second, hinhinhin ! Comme si un blond, c’était assez futé pour être second ! Hinhinhin !
    Anthrax…
    Il a dit qu’il aimait pas ta gueule ! Hinhinhin !
    … Anthrax, je perds patience…
    Il a dit que c’était la faute des légumes ! Hin…

    VLAN !

    Hé ! C’vraiment c’qu’il a dit ! Hé !
    Ah ? C’était histoire d’être sûr…

    Le singe s’frotte la tête en restant sur mon épaule, avec une mine que je qualifierai de boudeuse. Ouais, voilà. Boudeuse. Il tente de trouver des appuis sur mon bras, mais a du mal. Faut dire que y’a moins de surface que sur Jack. Mais les circonstances veulent que pour c’te fois, ça soit moi sa nouvelle meilleure amie. Dire que nos relations sont déjà tendues, bien que ça soit en général le cas pour tout le monde avec ce foutue singe, c’est pas assez. Non, Anthrax me hait du plus profond de ces entrailles de macaque. Rapport à une vilaine droite d’un soir obscure.
    Alors que je m’en vais avoir une explication avec le singe, un punk surgit de sous la table en rampant, s’arrêtant devant moi en tremblant comme une fillette pourchassée par un psychopathe. Je relève mes lunettes pour ne voir, lui demandant à travers mon regard « non mais… T’es sérieux, là ? », que Walt’ a vite fait de le remettre à sa place. Sa place ? Sur Ankoü en train de l’écraser. Anthrax, sur mon épaule, rit et sautille en s’accrochant à mes oreilles et mes cheveux.

    Ohoh ! Ohoh ! Tu vas le frapper ?! Frappe-le ! Frappe-le ! Non, tue-le ! Tue-le ! Non ! Laisse-moi le tuer !

    Mais l’agacement me monte, comme la moutarde au nez. Et le coup part aussi vite que la voix, dans cette ambiance déjà bien échauffée.

    TA GUEUUUUUULE !
    BAM ! Hiiiiiiiii ! Sploch !

    Le singe s’écrase sur la tête du punk. Kiril crie comme une pucelle à la vue d’Anthrax, qui, lui-même effrayé par ce cri, déguerpi vitesse grand V pour se planquer dans mon dos. Il me lacère les côtes avec ses griffes en tremblant comme une feuille.

    ET KIRIL, VA ENFILER UN PUTAIN DE FROC !

    Je me retourne vers l’assemblée en filant un grand coup sur la table retournée, faisant taire momentanément le chahut.

    Bon, ok les connards ! On s’éclate bien, mais j’sais pas vous, l’idée ça serait que ça s’arrête vite ! Pas que t’as l’air d’un sacré couillon avec tes deux gros pouces, Capitaine, mais un peu. Et pas que ça serait dommage qu’on entende plus jamais Joseph mais… Ah non, j’ai rien dit. Mais quand même. Parce qu’on arrive bientôt sur l’île maléfique, et s’agirait d’pas avoir l’air con, hein…

    Jack me dit un truc que j’pige juste pas.

    Anthrax ! Ramène ta sale gueule ici !
    Quoi ? Qu’est-ce qu’elle a encore la grognasse ? Hein !
    J’te rappelle que je te comprends, p’tit con !

    VLAN !

    Qu’est-ce qu’il a dit, alors ?
    Gngngn…
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    À mon signal, déchaine les enfers.


    L'agrégé de lettres classiques était revenu sur ses pas pour faire part de sa surprise à propos de son nouveau mode de déplacement quand il découvrit le bazar. Quelques secondes avant cette pièce, assez large pour contenir une bonne partie de l'équipage, s'était transformée en un champ de bataille. Il pleuvait des coups de tout les côtés et personne n'était épargné. On avait du coincer les pouces du chef de la joyeuse bande dans une sorte de pince à crabe car il avait les pouces tout gonflés.. A moins que ça ne soit une réaction allergique à l'un des légumes présents dans la soupe. Renversant.. Quoi qu'il en soit Ankou tentait tant bien que mal de rejoindre la coursive menant à sa chambre afin de tirer au clair cette histoire de gymnastique qui le prenait soudainement. Mais la raison primaire, vous vous en doutez bien, était de fuir ce carnage, ne pouvant prendre des notes et difficilement raisonner une foule en délire, le scribe de l'équipage préférait prendre congés. 
    Mais ça c'était sans compter le strike que venait de faire Walters avec l'aide involontaire du keupon. A quelques mètres seulement de son salut, le brave binoclard fut fauché. Il manqua de se briser les poignets par l'entrechoc. Sa tête rencontra le plancher et le reste de son corps, emporté par l'inertie de Kiril s'écrasa contre le mur, pour finir, la masse, ou plutôt le poids mort du Punk vint le maintenir à terre. La sensation était d'autant plus désagréable qu'une des jambes poilues de ce comparse de voyage était sous nez d'ankou. Plus gênant encore, la position était t'elle qu'Ankou pouvait voir le caleçon du Punk. 
    Heurgh.. Monsieur Jeliev ! Enchanté de faire votre connaissance malgré ce désagréable événement ! Hélas je me dois tout de suite de vous avertir que vous avez un trou dans votre caleçon qui m'offre une vue on ne peut plus dégagée sur votre appendice, c'est fort regrettable, croyez le moi. Il semblerait aussi qu'une substance liquide non identifiée coule de votre caleçon et ... C'est un costume neuf que je porte, bougez votre derche avant que ... Noonnn C'est pas possible.. C'est quoi cette odeur.. Me dites pas que ? Haaaaa.. Vous êtes immonde mon vieux, reprenez vous je vous en supplie, c'est vraiment écœurant.
    Ankou est à deux doigt de rendre sa soupe sur le plancher. Il est coincé sous le Punk avec une vue sur son entrejambe. La situation est intolérable, qui plus est quand un matelot se pointe au dessus du tas que forment Kiril et Ankou au sol. C'est le matelot qui lui a fait un doigt d'honneur sur le quai qui vient se moquer et humilier encore plus le gentleman. D'ailleurs, il regarde à droite et à gauche, voyant que tout le monde est occupé à se rosser, il dégrafe sa braguette et semble vouloir se soulager, lui aussi.. sur Ankou.
    Monsieur, que faites vous ? Ne me confondez pas avec un urinoir espèce de triple buse ! Trop c'est trop ! Bande de sauvages, tarés des profondeurs, goujat et tortionnaire des beaux costumes !
    D'un geste sec et rapide, avec sa main libre, Ankou agrippe sa canne et fait rentrer de force l'attirail du matelot à sa place. Celui ci se cambre de douleur, un deuxième coup lui est asséné sur la tempe pour le faire basculer au sol. Puis, malgré les liquides, le poids de Kiril, et les objets qui ne cessent de frôler tout ce petit monde, le Gentleman s'extirpe tant bien que mal. Il est énervé, presque fou de rage, un costume tout neuf.. quel scandale. Il veut s'éloigner et reprendre sa route vers sa chambre. Mais sa petite manie passagère le reprend, il se remet sur les mains, en équilibre précaire. La tête à l'envers, il s'adresse au matelot qui doit penser à son ex-futur progéniture.  
    Navré mon brave mais il ne fallait pas abuser de votre position dominante pour rompre la bienséance. La prochaine fois que je vous vois ou que je vois votre bout, je le sectionne, entendez-le bien !  
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    Et là, j'sens que c'est la fin. Un par un, ils m'ont humilié, craché dessus. A cause d'ces putains d'légumes. J'ai jamais aimé, pourtant. Pourquoi j'ai bouffé, dites. A m'foutre dans les coins, cacher mon engin, transpirer comme une truie. Pas un porc, une truie. Ben, j'sens bien qu'j'pourrais m'conjuguer au féminin. Ouais, tarlouze, lopette, flipette, c'est du féminin. M'rappelle ce jour où j'ai sauté sur un type quand j'ai vu un lézard jaune dans mon assiette, tiens. Alors, en tant que pisseuse de qualité, j'm'éloigne du capon en lui montrant mon troisième doigt. Ouais, ça j'peux faire. Puis j'vous emmerde tous, hein.

    La pisseuse à crête vous emmerde les Saigneurs.

    Ah maintenant j'ai même la voix qu'elle est aigüe. Manquerait plus que je marche comme une déviergée d'un jour ! ... Pardon. Ben tiens, elle s'excuse la crêteuse. AHH, qu'elle hurle. La poële, le singe, les momes de la citrouille poilue, les cheveux blonds du Crack et les pouces géant du cap, ça lui foutait les jetons. Moi, dans mon corps, j'tombe en dépression. J'pleure intérieurement. J'ai perdu mes roubignoles, j'vais foutre des e, des euses et des ices partout. Kiril la peureuse des Saigneurs des Mers. Voilà qu'elle revient...

    L'afro a dit qu'on approchait de l'île quoi..?

    Maléfique.

    ATTENDEZ MAIS dans MALéfique y a MAL dedans et MAL c'est les méchants, les monstres, les araignées et des gens qui ressemblent aux gosses de Walters ?

    Saisi.

    NOOOON ! J'veux pas aller, j'irai pas, j'irai pas, laissez moi iciiii, pitiéé. TUEZ MOI AVANT ALORS.

    D'acc. Et ils sortent leurs jouets.

    Bon, non en fait me tuez paaaas ! Mais je veux pas aller !!!

    Et elle s'baisse, rampe, voit un cafard et gueule encore. Elle court, on lui fout des croche-pattes, elle tombe. A un moment, elle s'rend compte que son entrejambe est visible de tous et d'elle aussi. Quand elle la voit, elle hurle de peur aussi. Comment cette chose pouvait être si grosse ? ... Quoi ? Faut bien qu'j'en profite pour m'faire des compliments, hoy.

      V'z'imaginez c'te bordel? Hein? Ben non, vous imaginez pas, bien sur. Pour pouvoir imaginer, faudrait qu'vous ayez déjà vécu une vie d'débauche, de gagne et de désirs assouvis. Une vie de passion, où on met un pain comme on dit bonjour, parce qu'en fin d'compte, les deux sonnent pareils. Mais ça t'étouffe ça, toi là, ouais toi, dans ta chaise de bureau, qui te masturbe en matant le site du Monde et qui prend tes vacances en aout! Ca t'écorche, p'tit marrant. Tu rigoles. Ben rigole bien, moi aussi tu m'fais marrer, faut s'croire quitte. Prie juste pour qu'j'reste un perso d'fiction.

      L'bordel donc. Les Saigneurs se mettent sur la tronche. Jusque là, rien de grave. Plus gênant, nous subissons les effets dégueu' d'ces légumes pas nets. On en prend pour notre grade, au point qu'certains, valeureux au d'meurant, en d'viennent des p'tits zgegs. D'autres, moins fortunés encore, perdent l'usage d'la parole, ou d'la compréhension, ou d'la marche... J'me d'mande, tout à coup... j'me d'mande si on a pas toujours été comme ça. Si l'germe du con et du n'importe quoi n'était pas en not'sein d'puis belle lurette, et qu'ces légumes tombés du ciel n'ont pas fait qu'sortir notre vrai nature... J'me d'mande puis j'oublie, parce que c'est tout à fait con. Franchement, si germe y a, et si r'ssortir y d'vaient, crois moi qu'ce serait bien plus vilain à voir. J'veux dire... la vrai couleur de Micha', ou d'Kiril? Plus rude que ces singeries... La vrai couleur de .. Walter. Non, j'arrête là.

      Un poing entre les dents, j'entends beugler un mot connu: Terre. Terre qu'on crie. J'mire le log pose. J'le vois pas. J'bouge mon pouce. J'vois l'log pose. Penché. On y est. Le temps passe vite quand on s'amuse. Mais... y a un truc que les autres savent pas encore. Et comme j'connais mes troupes, toutes émoustillées qu'elles sont après ce sport et ces surprises, on va éviter l'abordage derechef. J'me permet plutôt un speech, après un coup plus lourd qui calme l'assistance, et envoie le pauvre matelos inconnu (y en a toujours un), ad pater.

      On fait un pari?


      Quand il est question de jeu, les Saigneurs sont toujours à l'écoute. Parce que la vie, c'est le risque, et le risque, c'est un jeu.

      On mouille ici, toute la nuit, l'temps qu'nos... différences se tassent. Et j'vous parie qu'même avec not' fanion qui vole haut, personne nous attaquera. Personne.


      Ce faisant, j'fais d'grands mouvements d'pouces. Et j'mire Micha'... Hmm, j'ai entendu ces conversations avec Anthrax, alors j'm'adresse à la bête.

      Traduis.

      J'lui dis.  
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      Les Légumes du Démon sont des choses pernicieuses. Elles donnent des pouvoirs démoniaques, et sacréments pourris, à ceux qui les mangent. Partout sur leur passage, ces Légumes sèment le chaos. Aucun équipage normal ne peut y échapper, la folie guette tous ceux mangeant ses légumes. Evidemment, la joyeuse bande de coupe jarrets qu'étaient les Saigneurs n'avait rien d'un équipage lambda. La preuve, pouces géant ou pas, le Saigneur en chef sonna l'Hallali.

      Et une bouteille qui explose sur le crâne de Crack Joe, une ! L'ex-agent du CP5 pâlit à vue d'oeil, si Jack entendait obtenir vengeance pour ses tympans meurtris, Joseph allait finir muet. Fort heureusement pour le boxeur, le Sans Honneur avait une autre idée en tête, la mise en place de la solidarité de l'équipage via la plus ancienne méthode connue: la baston générale !

      Les coups pleuvent dans tous les sens, Crack Joe est dans son élément. Il distribue les beignes sans modération, cherchant du regard l'aminche Kiril histoire de lui imprimer ses phalanges sur sa joue de Punk. L'ancien champion de l'Underground, terreur des tavernes, entra dans le champ de vision de Joseph aussi vite qu'il en sortit, c'est à dire en volant. L'abomination à tête de citrouille, et à fourrure, venait de faire voltiger punk et table sur l'écrivaillon. Une fois encore, Crack Joe chassa l'apparition de son esprit. Une chose pareille ne pouvait exister, tout était nor-mal, parfaitement normaaaal.

      Normal mais quand même sacrément dérangeant. Comme Kiril qui se met à paniquer comme une fillette en entendant parler de l'île maléfique. Joseph voudrait bien se foutre ouvertement de sa gueule, il adorerait le charrier encore et encore. Le Punk s'humiliait tellement que c'était un crime de ne pas en rajouter. Et pourtant, à son grand désespoir, c'était un crime que Crack Joe commettait. Mais en même temps il n'avait guère le choix. C'était soit ça, soit ne plus jamais parler... Et il savait combien de peine cela ferait à l'Afro de ne plus pouvoir entendre sa belle voix grave. Oui, Joseph se prenait pour un séducteur alors qu'il n'était, au mieux, qu'un bêlatre. Cela dit, un individu comme Joseph Patchett ne pouvait rester silencieux plus de deux minutes sans se sentir mal surtout après le silence forcé imposé par Jack, via un crâne de matelot écrasé dans un bruit divin. Il devait s'exprimer d'une manière ou d'une autre et, comme à son habitude, il tâcha d'attirer l'attenion au maximum. Joseph écrivit donc... sur une pancarte ! Il avait vu un type faire ça un jour pour attirer le chalant, sans succès. Et zou, la pancarte finit sous le nez de Kiril.

      Tu iras ou je te tue. Smile

      Crack Joe adressa un immense sourire à son compère avant d'écrire à nouveau sur sa pancarte qu'il dressa fièrement face à Jack, histoire qu'il puisse lire... si tant est qu'il sache lire.

      Avec ou sans nos... différences, personne n'osera attaquer les Saigneurs ! L'île maléfique c'est du petit lait à côté du Mal que nous sommes ! Bloody Jack est le Mâle incarné !

      Très fier de lui, Crack Joe fit lentement tourner la pancarte pour permettre au maximum de gens de lire. Il souriait, très largement, à croire qu'il était fier de son message, de son moyen de communication et de son jeu de mots foireux sur le mal. Disons le franchement, Joseph est un crétin.
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