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[Solo] L'amour est dans les champs

East blue, Sirup……
An de grâce 1589 – 10h45 du matin


…….ZZZZZZZzzzzzzzzz……..ZZZZZZZzzzzzzzz……..Aaaaaaaaaaafffff.


Ah ! Rien de telle qu'une bonne grasse matinée pour se requinquer d'un énième voyage d'une semaine. Surtout à la belle étoile. J'commence par étirer mes membres engourdis puis j'me relève en douceur avant d'me gratter l'arrière du crâne. Aujourd'hui il fait un beau temps comme j'en vois pas souvent, les oiseaux chantent, pas d'nuages dans l'ciel et presque aucune habitation dans les parages à détruire par accident. Un véritable paradis d'la tranquillité en somme. Finalement j'vais rester ici encore un peu avant d'reprendre la mer pour rentrer à la maison. Ce n'est pas souvent que j'prend des congés pendant mon job, d'ailleurs j'me souviens même plus la dernière fois qu'je suis reposé. 10 ans ? 20 ans ? pffff, comment le saurai-je ? Dans ce cas, autant en profiter maintenant !

Mais avant d'commencer, j'vais aller m'farcir du monstre marin pour mon p'tit dèj, en commencement par celui-ci qui semble tourner autour d'une barque, en pleine mer. Un homme m'fait signe d'aller lui venir en aide, alors j'tape un sprint en direction de la plage sans prendre mes vieilles bottes en fourrures, ainsi que ma fidèle épée qui m'suit depuis mes débuts en tant que chasseur de prime, et j'fais une grosse bombe en mer après avoir bondi vers la mer. Retenant ma respiration sous l'eau, j'vois ma proie, ressemblant à une murène faisant presque ma taille, qui s'tourne vers moi et s'apprête à m'arracher le visage avec sa gueule garnie d'crocs. Un crochet du droit bien puissant et bien placer lui en explose un quart tout en l'envoyant plus loin sur ma gauche. La bête s'excite, hurle de rage et décide de m'feinter pour m'attaquer par surprise vers le bas. Ugh ! Cette salope plante férocement ses crocs à mon avant-bras droit ! J'lui place un uppercut brutal sur le côté gauche de sa mâchoire avec mon bras libre. Aussitôt qu'il lâche prise que je l'attrape par le puis j'lui fais une strangulation en passant mon avant-bras droit devant sa gorge que j'resserre de toutes mes forces, aider de mon autre bras. Par chance, la bête est plus petite et moins forte que moi. Les yeux d'la poiscaille se révulsent, et il expire son dernier souffle dans un concert de bulles. J'remonte à la surface pour reprendre un bol d'air frais, avec mon déjeuner allonger sur mon épaule. Le p'tit homme sursaute lorsque j'apparais à 8 mètres de lui et ne s'rate pas de tombée à la flotte. Comme toujours, je fais grande impression chez les humains, surtout quand ils m'voient de très près, et c'est on ne peut plus vrai avec lui. J'le salue d'un signe de la main puis j'retourne à la terre ferme pour commencer la dégustation. J'étale la carcasse par terre, je m'assieds en tailleur et j'découpe un morceau de chair du monstre, à l'aide de mon épée, que j'dévore tout cru.

Alors que j’savoure une énième bouchée de la bête des mers, j’aperçois l’humain que j’ai sauvais qui vient se joindre à moi, ou du moins il souhaite plutôt m’dire quelque chose. J’prends d’abord mon temps pour vider ma bouche pleine avant d’prendre parole.

- Un problème p’tit ?
- Non, non, ce n’est rien ! J’étais juste venu vous voir pour vous remercier de m’avoir sauvé la vie d’une mort certaine.
- Tout l’plaisir est pour moi…….

Pas besoin d'être toubib pour voir que c'pauvre mendigot doit crever la dalle depuis un bout moment. Il a presque la peau sous les os et ça n'à rien avoir avec une quelconque corpulence filiforme. Clair que la pêche n'a pas été abondante de son côté. Je l'vois clairement dans son regard qu'il souhaite me demander d'partager mon festin, mais il feinte de l'dire de peur que j'lui fasse un reproche en l'traitant de crève-la-faim ou d'une autre remarque méprisable. Alors j'tranche un bout d'chair entre mes doigts que j'lui pose devant lui, sans attendre qu'il me l'demande. Le morceau est suffisamment gros pour rassasier son estomac pour la journée. Des larmes de joies perlent sur les joues du malheureux.


- J…J…Je n’sais pas comment vous remercier d’avantages………
- T’as pas à m’remercier p’tit. Maintenant, mange, t’as besoin d’reprendre des forces !
- Oui vous avez raison !

Et sans plus attendre il se jette corps et âme sur le gros morceau de viande et s’empiffre comme si ça faisait des lustres qu’il n’avait pas mangés. Un quart d’heure plus tard, il n’en reste plus rien du bout de chair qui faisait quand même sa taille. C’est qu’il avait faim celui-là ! De mon côté, seuls les os de c’qui reste du monstre marin traine par terre. BUUURRP !!! J’lâche sans vergogne un putain d’rôt qui retentit de loin et fait fuir les oiseaux perchés sur les arbres des alentours. Les bonnes manières n’ont jamais été mon point fort……

- Ça fait longtemps que vous êtes ici ?
- Depuis hier. Pourquoi ?
- Oh rien, juste pour savoir comme ça ! D’ailleurs ça tombe plutôt bien il y a une fête qui s’prépare pour demain soir. Ça vous dit d’vous joindre à nous ?
- C’est bien gentil d’ta part p’tit, mais ce s’ra sans moi. Chuis un tantinet soit peu misanthrope. j’me sens pas trop à l’aise avec……….

J’interromps ma phrase lorsque je ressens des vibrations sismiques qui parcourent le sol. Des vibrations trop rythmées pour qu’elles proviennent d’un tremblement de terre naturelle : un autre géant foule cette terre ! Les secousses s’intensifient. Je m’lève pour aussitôt me retourner, épée en main, posant mes prunelles d’acier sur…….

Alors ça pour une surprise, c'est une surprise de taille……………..


Dernière édition par Jormungard Sovereign le Mar 30 Avr 2013 - 19:20, édité 4 fois
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Spoiler:

- C’est bien toi, Jormungard Sovereign ?

Une géante ! J’étais carrément en face d’une représentante de la gente féminine de ma race, la première que je vois en 54 ans d'existence ! Impossible de rester indifférent en face d’elle et de sa beauté fatale. Car ouais, la géante est à des années-lumière du stéréotype donnée aux humains comme quoi ce sont des viragos avec un charme à faire fuir les rois des mers, une voix aussi agréable que le grincement des ongles sur un tableau pour un corps disgracieux. Non ! Elle avait tout pour plaire : poitrine de déesse, joli minois, silhouette en forme de sablier , longue chevelure blonde comme les blés formant deux nattes sur chaque côté du crane qui pendent entre ses gros obus, jambes fuselées et fesses bien pleines. Une véritable bombe anatomique enchâssée dans une armure unique en son genre, du fait qu'elle ressemble drôlement à une robe-tunique. Mais je ne m'laisse pas berner par son charme sauvage. Si elle est venue m’voir ce n’est pas pour taper la causette, sinon pourquoi elle tient fermement le manche de son épée et me jette un regard distant ? Généralement, quand quelqu’un demande si son interlocuteur est bien celui qu’il cherche, c’est mauvais signe. Le p’tit humain semble surpris tout comme moi de voir un être de très grande taille débarquer sur son île. Je resserre la poigne de mon arme.

- Lui-même en personne……..

La blondinette esquisse un sourire discret au coin d’ses lèvres.

- Te voilà enfin ! Cela fait des décennies que je sillonne terre et mers pour trouver celui qui serait digne de m’affronter et de me vaincre en duel. Et c’est au travers de mon périple que j’ai entendu moult rumeurs à ton sujet et de tes exploits aux quatre coins des blues. Aujourd’hui, je me tiens enfin devant toi, celui que l’on nomme « l’inébranlable » ! Elle pointe son épée en ma direction. Je vais voir, ici et maintenant, si tu es si « inébranlable » comme on le dit !

L’inébranlable, hein !? J’ne savais pas qu’on m’avait attribué un sobriquet aussi pompeux, pourtant j’ai pas fait de gros « exploits » comme elle le souligne si bien. Quelques cassages de bouche par-ci par-là, rien d’plus. Bon d’accord, il y a bien l’assaut du fort d’Hannibal Nohr que j’ai fait, mais je n’pensais pas qu’il y aurait eu des survivants encore en vie pour le raconter ! Cela dit, je m’en branle complètement qu’on me nomme « le destructeur », « le titan », « le fléau » ou autres surnom à la con. Un surnom reste un surnom qui n’reflète pas totalement la personne qui s’en attribue, point. Mais le problème n’est pas la ! Pourquoi cette femme cherche-t-elle à être vaincue ? Je n’ai même pas le temps de lui poser la question qu’elle s’élance vers moi pour m’décapiter la tête entre les épaules. J’pare son attaque avec mon épée puis j’contre-attaque par une feinte sur le flanc d’la blonde, pour aussitôt lui perforer l’épaule droite avec la pointe de mon arme qu’elle dévie, avant d’faire un bond en arrière. 20 mètres nous séparent, la tension palpable entre nous deux. C’est le moment !

- Dis, est-ce que qu’ont pourraient au moins causer avant d’en venir aux mains ?