Août 1624
La salle était gigantesque, les étagères minutieusement sculptées dans le bois s’élevaient sur plusieurs mètres. La qualité du travail était remarquable, mais la manière de travailler et la couche de vernis prouvait qu’elles dataient d’une soixantaine d’années approximativement. Mais cela n’avait rien de bien étonnant. L’île ayant été réduite à néant lors d’un Buster Call, les habitants de l’île avaient dû tout reconstruire à l’identique… plus ou moins en tout cas. Enfin bref, Levy n’était pas ici pour admirer l’architecture apaisante de la bibliothèque mais pour rechercher des informations sur une île qui devait avoir disparue.
Quelques jours plus tôt, alors qu’elle prenait tranquillement son petit déjeuné, sur la terrasse d’un café, lisant le journal « Vagues », une histoire l’interpella. L’anecdote tragique faisait référence à la disparition d’un navire dans des conditions encore inconnues :
« Aujourd’hui, nous avons appris la disparition d’un nouvel navire marchand sur la première voie de Grand Line. Et oui, malgré les mises en garde, l’espoir de fortune, de renommé et toutes raisons valables entrainent la fin tragique de certains d’entre eux. Mais chers amis lecteurs, cette disparition cache quelque chose de bizarre. En effet, le capitaine du feu navire était au téléphone avec son client qu’il devait retrouver sur l’île de Jaya pour lui vendre des mets de Drum. Celui-ci nous a révélé les derniers mots du chef. A ce qu’il aurait compris, un épais brouillard est apparu et la mer se serait déchainée obligeant le capitaine à abréger la conversation pour récupérer la barre du navire. Depuis aucunes nouvelles… bien étrange. De plus, il y a de cela une dizaine d’année, un navire poursuivit par la marine aurait disparu dans un brouillard intense obligeant les autorités à faire demi-tour. Depuis, plus aucunes nouvelles de ces hors-la-loi. Coïncidence ou Mystère ? Rien n’est encore décidé. »
Levy reposa le journal doucement se demandant s’il était vraiment judicieux d’aller sur Grand Line. Pouvoir mourir d’une seconde à l’autre ne devait pas être vraiment sympathique à vivre. Sans parler des pirates prêts à attaquer à tout moment. Enfin, ce n’était pas le moment de penser à ça.
Portant la tasse de café à ses lèvres pour en boire une gorgée, Quinn faillit s’étrangler en avalant la boisson, non pas à cause de la chaleur de celle-ci mais par son voisin. La seule chose qu’elle entendit fut le mot : Mokaÿ ! Et cela lui fit penser à une ancienne île disparue. Le nom de cette île lui échappait encore mais, sans savoir comment ni pourquoi, Levy était quasiment sûr qu’elle avait un rapport avec la disparition du navire. Sans perdre une seconde, elle avala d’une gorgée la fin de son café, posa deux Berrys sur la table et s’en alla à grandes enjambés.
Arrivée au port, elle prit le premier navire en direction d’Ohara. S’il y avait bien un endroit où elle pourrait trouver des informations c’était celui-là. La diversité culturelle de cette bibliothèque arboricole était reconnue dans toutes les Blues et même au delà.
Voila comment la jeune Quinn se retrouva, perchée en haut d’une échelle, essayant d’attraper un bouquin nommé « Contrés inconnues » qui venait s’ajouter aux deux piles déjà présentes en bas. Une fois descendue, Levy s’installa à une table posant0 la dizaine de manuscrits sur sa table qui claquèrent sur la table dans un bruit sourd résonnant à travers la salle silencieuse comme un cimetière.
Et s’installa, les jambes tendues sur la table, mais, avec les pieds dans le vide pour ne pas salir et abîmer les meubles. Un homme en face la regardait avec affront et dégoût devant ses manières.
Pour toutes réponses, Levy lui fit un doigt d’honneur et se plongea dans la lecture.
La salle était gigantesque, les étagères minutieusement sculptées dans le bois s’élevaient sur plusieurs mètres. La qualité du travail était remarquable, mais la manière de travailler et la couche de vernis prouvait qu’elles dataient d’une soixantaine d’années approximativement. Mais cela n’avait rien de bien étonnant. L’île ayant été réduite à néant lors d’un Buster Call, les habitants de l’île avaient dû tout reconstruire à l’identique… plus ou moins en tout cas. Enfin bref, Levy n’était pas ici pour admirer l’architecture apaisante de la bibliothèque mais pour rechercher des informations sur une île qui devait avoir disparue.
Quelques jours plus tôt, alors qu’elle prenait tranquillement son petit déjeuné, sur la terrasse d’un café, lisant le journal « Vagues », une histoire l’interpella. L’anecdote tragique faisait référence à la disparition d’un navire dans des conditions encore inconnues :
« Aujourd’hui, nous avons appris la disparition d’un nouvel navire marchand sur la première voie de Grand Line. Et oui, malgré les mises en garde, l’espoir de fortune, de renommé et toutes raisons valables entrainent la fin tragique de certains d’entre eux. Mais chers amis lecteurs, cette disparition cache quelque chose de bizarre. En effet, le capitaine du feu navire était au téléphone avec son client qu’il devait retrouver sur l’île de Jaya pour lui vendre des mets de Drum. Celui-ci nous a révélé les derniers mots du chef. A ce qu’il aurait compris, un épais brouillard est apparu et la mer se serait déchainée obligeant le capitaine à abréger la conversation pour récupérer la barre du navire. Depuis aucunes nouvelles… bien étrange. De plus, il y a de cela une dizaine d’année, un navire poursuivit par la marine aurait disparu dans un brouillard intense obligeant les autorités à faire demi-tour. Depuis, plus aucunes nouvelles de ces hors-la-loi. Coïncidence ou Mystère ? Rien n’est encore décidé. »
Levy reposa le journal doucement se demandant s’il était vraiment judicieux d’aller sur Grand Line. Pouvoir mourir d’une seconde à l’autre ne devait pas être vraiment sympathique à vivre. Sans parler des pirates prêts à attaquer à tout moment. Enfin, ce n’était pas le moment de penser à ça.
Portant la tasse de café à ses lèvres pour en boire une gorgée, Quinn faillit s’étrangler en avalant la boisson, non pas à cause de la chaleur de celle-ci mais par son voisin. La seule chose qu’elle entendit fut le mot : Mokaÿ ! Et cela lui fit penser à une ancienne île disparue. Le nom de cette île lui échappait encore mais, sans savoir comment ni pourquoi, Levy était quasiment sûr qu’elle avait un rapport avec la disparition du navire. Sans perdre une seconde, elle avala d’une gorgée la fin de son café, posa deux Berrys sur la table et s’en alla à grandes enjambés.
Arrivée au port, elle prit le premier navire en direction d’Ohara. S’il y avait bien un endroit où elle pourrait trouver des informations c’était celui-là. La diversité culturelle de cette bibliothèque arboricole était reconnue dans toutes les Blues et même au delà.
Voila comment la jeune Quinn se retrouva, perchée en haut d’une échelle, essayant d’attraper un bouquin nommé « Contrés inconnues » qui venait s’ajouter aux deux piles déjà présentes en bas. Une fois descendue, Levy s’installa à une table posant0 la dizaine de manuscrits sur sa table qui claquèrent sur la table dans un bruit sourd résonnant à travers la salle silencieuse comme un cimetière.
Et s’installa, les jambes tendues sur la table, mais, avec les pieds dans le vide pour ne pas salir et abîmer les meubles. Un homme en face la regardait avec affront et dégoût devant ses manières.
Pour toutes réponses, Levy lui fit un doigt d’honneur et se plongea dans la lecture.
Dernière édition par Levy Quinn le Mar 26 Mar 2013 - 18:36, édité 1 fois