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Prier Tue [ PV Volgin/Saladin/Alwyn ]

Les balles fusent rapidement, elles nous effleurent, je cours rapidement, suivant Reedlock. Jack nous a bien eus, ces enfoirés de mafieux nous ont tendu un piège. Jack est seul, facilement influençable avec les regards du trio, la porte de sorte devant nos yeux, on ne peut pas partir sans pour autant tabasser le rat. Jack à terre, on s'élance dans ce long chemin sombre. La sortie est proche ... enfin.

La mafia, la marine puis la mafia puis la marine et puis rien du tout. L'air libre, les vagues frappant la côte, on a enfin réussi à se sortir de là. On a bien failli perdre notre vie plusieurs fois, ma main se porte sur mon cou. La mallette dans les mains de Saladin, notre premier coup a marché, on part de cette île avec un sacrée butin. Passant par les ruelles, on se dirige rapidement vers le port de Manshon. Il faut trouver un navire, un marchand, n'importe quoi pour déguerpir d'ici. Un énorme cargo en vue, un sourire se dresse sur mon visage. Voilà notre ticket de sortie, mes débuts dans la criminalité sont pas trop mal. Ma façon de penser m'a donc dirigé dans le bon chemin, rencontrant ces deux collaborateurs. Une certaine chance du débutant, je débute bien dans ce secteur. L'idée de Volgin validée par de simples gestes de la tête, on se faufile donc dans la cave du bateau, mêlé à cette atmosphère calme et sombre, on peut désormais croire à la vie et se délecter de notre amas de billet.

Quand on est pirate, ce qui est bien, c'est qu’on n’a pas besoin de demander pour piocher dans les marchandises. De la nourriture, de l'alcool, on a tout pour fêter notre butin. Sirotant ce verre de rhum, ce qui rajoute un peu de magie à notre aventure, on ne connait pas la destination du cargo. Encore une île réputée par la criminalité, ou une toute différente, je ne m'y connais pas très bien en cartographie. Une surprise à l'arrivée, une île où l'on pourrait s'organiser rapidement. Il faut trouver un endroit où on pourrait s'installer et s'organiser pour un autre coup. Bien qu'on est une somme conséquente à notre acte, ce n'est pas suffisant pour pouvoir étendre notre renommée. Un acte pitoyable à côté des seigneurs des mers, ce n'est que le début d'un certain groupe.

Mes yeux s'ouvrent lentement, cette sensation de gueule de bois ne me va pas. Avant cette expérience, je ne buvais pas, j'étais un homme sain. Ma main se porte sur ma tête, cette douleur omniprésente, je me lève. Cette secousse qui m'a réveillé, nous sommes sans doute arrivés à destination. Rassemblant mes affaires, le groupe profite de l'arrêt du Cargo pour poser les pieds sur terre. Une île rattachée à une autre, plutôt impressionnant le bordel, nous sommes sur l'île d'Inari.

« Et bien on commence par quoi ? »

Nous sommes armé, on a de l'argent, on peut faire ce qu'on veut sur cette île. On peut aussi se remplir encore plus les poches, on est dans la criminalité maintenant. On s'arrête plus.

    Reedlock Volgin a réussis à s'échapper de Manshon avec une malette pleine de billets volés à la célèbre famille Tempiesta. Avec ses compagnons Hatsu et Saladin, Volgin attend tranquillement que le navire à bord duquel ils ont embarqués clandestinement atteint sa destination.


    Des cris suivis d'une violente secousse tirèrent Reedlock de son sommeil, calé entre deux caisses de marchandises au fin fond de la cale du cargo l'ancien trafiquant saisit une bouteille de rhum dont il avala une rasade afin de se réveiller complètement. Le voyage depuis Manshon avait duré plusieurs jours même s'il était difficile pour les trois hommes d'évaluer le temps dans l'obscurité humide des tréfonds du navire. Au moins Volgin avait trouvé le réconfort dans une caisse remplie de bouteilles de rhum et c'est à moitié ivre qu'il avait occupé son temps, oscillant entre les rêves et la boisson.
    Mais désormais il était temps de se bouger car tout indiquait que le cargo avait atteint sa destination et d'une minute à l'autre des matelots pouvaient surgir pour débarquer la marchandise et Volgin préférait éviter de se faire connaître sur cette île par un massacre sauvage de marins.


    -Saladin prend la valise on s'arrache d'ici.

    Les coursives du navire grouillaient d'activité si bien que personne ne préta attention à trois hommes sortant à pas rapides. Arrivés sur le pont, ils firent mine d'aider à descendre des caisses, se faisant ainsi passer pour des matelots, le navire était grand et son équipage vaste.
    Une fois à terre Reedlock s'étira de tout son long, les jours d'enfermement forcés lui avait rappelé son emprisonnement et l'homme se sentait profondement lasse. Le genre de fatigue qu'un bon bain accompagné d'une femme pas trop farouche pouvait faire passer. Fort heureusement le port dans lequel ils se trouvaient semblait pouvoir fournir tout ça et surtout ils avaient avec eux une malette pleine de biftons leur ouvrant mille et une possibilités.

    Interpellant un homme qui passait, Volgin apprit qu'ils se trouvaient à Inari, un nom qui ne dit rien à Reedlock jusqu'à ce que le passant lui pointe le ciel avec un sourire moqueur. Voir une île flottée au dessus de sa tête ça a de quoi surprendre même un type qui a roulé sa bosse néanmoins cela eut le mérite de rafraichir la mémoire de l'ancien trafiquant. La ville d'Inari était célèbre pour le Boru Bodur, ce lieu saint qui flottait au dessus, tout un tas de religieux y vivaient et y acceuillaient les pélerins et leurs bourses bien remplies. Enfin bon, la religion était bien le cadet des préocupations de Volgin et reportant son attention sur son interlocuteur il se renseigna sur la localisation de la taverne la plus proche.


    L'endroit était bondé, des marins, des pélerins, des religieux et même quelques marines se cotoyaient dans un joyeux brouhara au milieu des choppes de rhum et des vapeurs de tabac. Visiblement seule la base marine de Manshon recherchait activement Volgin et ses comparses car les soldats ne prétèrent même pas un regard aux trois arrivants. Ces derniers allèrent s'attabler au bar pour commander boissons et chambres, Saladin en profita même pour tailler le bout de gras avec le barman. Les trois hommes étaient si harassés par leur précédente aventure qu'il ne virent pas l'ombre rouge se faufilant à travers la foule jusqu'à la malette.
        Une fois de plus, je laissais les vents capricieux de North Blue guider ma route. Combien de fois je m'étais retrouvée dans un merdier inimaginable parce que je me suis retrouvée là où il ne fallait pas ? Je n'avais guère de chance concernant mes destinations hasardeuses, même si à chacun de mes départs je me disais que ça ne pourrait pas être pire. Enfin bon, tout ça était derrière moi, je me devais de continuer de voguer sur les vagues bruyantes de mes aventures ! Bon, me calmer ne serait pas une mauvaise chose, puisque je ne voyageais pas seule, je gardais précieusement la compagnie de mon adorable petite soeur, Lynn. Blasée de tous ces retournements de situation, elle ne disait pratiquement plus rien à chaque fois que je fonçais tête baissée directement dans les ennuis. Soit elle est en avait pris l'habitude, soit elle se disait tout simplement qu'encore une fois on allait s'en sortir miraculeusement.

        Que du blabla pour dire que, une fois de plus - au risque de me répéter, j'avais décidé de faire confiance à mon instinct primaire et de voyager sur un bateau transportant des vivres vers une autre île. Je ne savais pas exactement de quelle île il s'agissait, mais je savais que ça nous serait profitable dans tous les cas. Comme à l'accoutumée, nous nous sommes retrouvées dans la cale du navire, en clandestines de luxe. A défaut de pouvoir boire de l'alcool - Lynn me l'interdisait en mer - je grignotais quelques miches de pain qui dépassaient de quelques unes des cargaisons. Cela faisait malgré tout un petit moment que nous n'avions pas pris un véritable repas, les denrées rares que nous ingurgitions se trouvaient sur les embarcations qui ont eu le malheur de nous avoir à bord. Cette fois-ci n'en faisait pas l'exception, il fallait bien se remplir la panse histoire de pouvoir se débrouiller une fois à terre.

        Terre, d'ailleurs, vu que l'on en parle, nous y voila. Après quelques tours de passe-passe auprès de quelques matelots malchanceux ainsi que quelques pauvres moussaillons dupés par mes charmes divins, nous ne pouvions pas dire que nous sommes reparties les poches vides. Quelques bourses bien remplies nous servaient de guide, sur cette île qui se trouvait être l'île d'Inari. Ce nom me disait quelque chose, mais je ne connaissais pratiquement rien sur ce qui faisait la spécialité de cette île. Par contre, ce dont j'étais certaine, c'est que tôt ou tard j'allais pouvoir me remplir la panse dans une taverne du port, avant de m'aventurer aveuglément dans des entourloupes bancales. Ce scénario s'était répété tellement de fois que je n'arrivais plus à compter. Enfin bon, taverne en vue, nourriture, bain et alcool apparaissaient directement dans mon dictionnaire.


        -"Tavernier ! Une autre chope de bière siouplait !"

        Devant ma jeune sœur exaspérée, je relâchais mes désirs de boissons et de chansons paillardes en chœur avec d'autres marins, c'était cette atmosphère que j'adorais. Bien que mes compagnons de chants n'arrivaient pas à me suivre à cause du fait que leurs yeux leur montraient tout ce qui pouvait les déconcentrer, je ne m'arrêtais pas pour autant. Une seule vision, un seul regard suffit à me détacher de mon carnage auditif. Alors que trois hommes venaient de pénétrer au sein de l'établissement, mes yeux restaient fixés sur un objet argenté porté par l'un d'entre eux. Oui, pas de doute possible, il s'agissait là d'une mallette. Qui dit mallette dit plein de sous, et je n'avais plus l'esprit assez clair pour avoir la décence de me dire que c'était trop dangereux d'essayer de la subtiliser. Je jetais un coup d’œil vif et instinctif vers Lynn, mais celle-ci avait dors et déjà disparu de la pièce, pour éviter d'assister à un tel spectacle, celui que je faisais auparavant. Tant pis, j'irai la chercher plus tard, me suis-je dit. Telle une panthère guettant sa proie, je me rapprochais de ma future source de revenus. Il y avait tellement de boucan et ils semblaient totalement ailleurs que je me suis dit que je n'allais pas faire comme d'habitude. Les embobiner et les voler par la suite serait trop long, surtout qu'ils avaient tous les trois des têtes à arracher des mâts de navires. La subtilité, je connaissais aussi. Pour être plus sûre de mon coup, je n'eus pas meilleure idée que d'envoyer ma choppe vide qui était restée mystérieusement dans ma main depuis tout ce temps sur la tête d'un marin placé plus au fond.

        HOP ! Bataille générale ! Aussitôt le premier coup envoyé, j'empoignai la mallette pour me diriger vers la sortie de la taverne. MERDE ! Une pensée vint me traverser l'esprit. Comment allais-je faire pour me défendre si je n'avais pas Hell's Gate avec moi ? Toutes mes armes se trouvaient dans ce cercueil, qui lui-même était bien cachée dans ma chambre, avec ma petite protégée blonde, surement. Bref, tant pis, pas le temps d'y réfléchir, j'avais déjà fui bien loin de l'endroit. Cela ne m'étonnerait pas que les trois comparses aient remarquer mon coup, c'était pour cela que je ne pouvais pas me résigner à regarder derrière moi. Ma course effrénée me conduisit vers un lieu assez glauque. Pour une raison totalement inconnue, des soldats de la MARINE me coursaient eux aussi. On ne peut jamais voler tranquille ma parole ! Quoi qu'il en fut, j'avais déjà trouvé ma voie de sortie. Des nacelles semblaient monter sur d'énormes chaines, une échappatoire originale qui me tentait allègrement. Un homme gardait ces nacelles, mais je n'avais guère le temps de m'en occuper. Je courus vers lui, lui prit une main et la posa sur ma poitrine.


        -"Laissez-moi monter à bord je vous en supplie, je n'oublierai pas ce que vous avez fait pour moi et je sais rembourser mes dettes."

        Complètement paralysé, il me laissa grimper dans la machine à vapeur, sans dire mot. Je lui fichai une bise dans les airs tandis qu'il me regardait montrer dans le ciel. Une faible consolation que je ne pourrai sans doute jamais surenchérir, puisque j'étais capable de tout oublier en redevenant sobre. Le voyage fut long, mais à l'arrivée, une bande de moines vinrent charger la nacelle. Zut ! J'étais foutue. D'un éclair de génie, je balançai la mallette contre les moines, avant de sauter hors de la nacelle et courir pour ma propre vie. J'avais récupéré mon projectile improvisé en passant, il avait suffisamment déstabilisé mes nouveaux poursuivants pour que je puisse continuer mon chemin. Cependant, l'endroit grouillait de ces hommes en toge, et je ne pouvais pas fuir indéfiniment. Alors, derrière un buisson entre deux temples et la foret, je rangeai soigneusement la mallette de manière à ce qu'on ne la trouve pas, avant de continuer ma fuite, qui se finit bien plus rapidement. Qui étaient ces gens ? Qu'allaient-ils me faire ? Je ne pus me poser davantage de questions, car l'alcool venait de m'assommer définitivement, jusqu'a à ce que je tombe dans les vapes. C'était bien mon jour !
        Un après-midi de chien.

        Après nos péripéties sur l'île mafieuse, nous avions sautés dans un bateau, plus précisément dans la cale de celui-ci. Entouré d'alcool et de bouffe, ainsi que d'une mallette pleine à débordé, le trio infernal que nous formions était fier de sa réussite, de sa victoire. La première d'une longue série. Et ce qui est meilleur, enfin pour moi, c'est que maintenant, on ne sait même pas où on va. C'est l'aventure. Se laisser guider au gré des vents et de la marée, ou plutôt de l'argent et des pillages. Pendant plus d'une heure, ou deux, ou trois ?, la tension fut à son maximum, et l'adrénaline omniprésente. Pas une seconde pour souffler. Alors maintenant que nous étions bien entouré, et que nous n'avions pu rien à craindre, une pause s'imposait. Je n'étais pas très porté sur l'alcool, si ce n'est les mélanges les plus doux; ma douce gorge n'aimait pas trop être mise à l'épreuve. Je me contentais donc du plus soft, tout en bouffant autant que je le pouvais.

        De ma vie, je n'avais jamais eu de festin pareil. Tant de chose à bouffer, si peu de temps. C'est l'un des 3 plaisirs capitaux de la vie, avec ses potes le sexe et le sommeil. Alors je m'en donnais à coeur joie, picorant ce que je pouvais ici et là.

        Bref, tout ça c'est pas si important. Venons en au fait.

        Arrivés sur l'île, il semblait impératif de trouver une taverne pour se bourrer la gueule, et pour dormir. Aucune idée de où nous sommes. En tout cas c'est pas joli-joli ici. Inari, le nom de la ville, nous l'avions appris de la part d'un passant. Jamais entendu parler. C'est fou, j'ai l'impression de ne rien connaître géographiquement. Si ce n'est que Grand Line c'est loin et que là-bas, y'a pas de carte.

        Une taverne finalement déniché, et nous voilà à picoler. Je discutais tranquillement avec le tavernier de choses et d'autres. Avec l'atmosphère alcoolisé et probablement que ma gueule lui plaisait, il me mit dans la confidence: il y a une secte sur cette île qui enlève souvent des touristes pour les sacrifices. Impossible de prouver qu'ils sont bien coupables, mais tout le monde le sait. Face à ces mises en gardes, je me décidais à rejoindre mes comparses pour leur faire part.

        Tu vois pas qu'un verre s'envole et que ça se barre en couille.

        Jouant des coudes, et surtout des épaules, je parvenais enfin à retrouver mes deux comparses. Je sentais alors une main exercer une pression sur la mallette, et un homme dans la foule me bouscula de toute sa stature, ce qui me fit lâcher prise. Là, une jeune femme s'enfuit avec à ses mains, notre précieux. Putain de merde.

        Savait-elle à qui elle s'attaquait ? Nous nous élancions immédiatement à sa poursuite. Et quelle poursuite, je passais plus de temps à relooker son cul qu'à vraiment chercher à savoir où nous allions. Les marines la poursuivait aussi. Ce qui donnait une situation cocasse, où nous, les évadés de Manshon, étions "alliés" à la marine. Elle parvient à s'en aller dans une nacelle. Les marines en réquisitionnèrent une autre pour continuer à la harceler. Malgré les dangers à envoyer deux nacelles à si peu de temps d'intervalle, leurs voeux fut exaucés et nous voilà avec des marines, dans la nacelle.
        Petite musique d'ambiance. Je fais quoi dans la vie ? Commercial !

        Pendant encore une minute, nous courions partout derrière la voleuse. Finalement, elle disparue. La mallette volée, nous voilà sans le sou. Je serrais les poings de haine et frappait le sol. J'ai douillé. Forcément on s'engueule et j'en prends les 3/4 car j'avais la responsabilité de cette putain de mallette.

        ...

        Quelle surprise finalement de l'apercevoir tiré, pas de sous-entendu, par des moines. Ils trainaient sa dépouille. Et pas d'attaché-case dans les mains des sbires de Benoit, le seizième. Où est le fric ? Nous voilà désormais en filature. Les moines ne semblaient pas avoir de bonnes intentions et je me rappelais les paroles du barman.

        " Les mecs, ils vont la sacrifier. Si ils la butent, on récupérera jamais le fric. Le tavernier m'en a parlé, ils enlèvent des gens pour les sacrifier. Les gens, ça sent la merde. On fait quoi ? Après Manshon, faudrait pas qu'on se foute dans la merde aussi ici. On va finir par être recherché dans tout North Blue avant d'avoir pu faire un vrai coup d'éclat. "


        Dernière édition par Salâh Ad-Dîn le Dim 24 Fév 2013 - 19:13, édité 1 fois
          Dès notre arrivée à Inari, il n'y a qu'une solution face à autant de réponse à ma question, allons boire un coup dans la taverne du coin. Je ne me suis pas remis de ces trois derniers jours, ces bouteilles vides laissée dans la cale à marchandises, et on y retourne directement. C'est un peu comme retournée au front, on en bave toujours autant. Mes reins ne vont pas pouvoir supporter ça, déjà que je tiens mal l'alcool, dû à mon inexpérience dans la beuverie. Excusez-moi d'avoir été professeur d'histoire, j'allais pas boire un coup avec des gamins de dix ans. Ma main se porte sur mon chapeau, le baissant volontairement, un homme masqué, on en voit pas tout les jours, c'est comme les sirènes. C'est ainsi qu'on se dirige vers la taverne la plus proche, l'atmosphère religieuse, beaucoup de moine sont présent sur la route. Une île bien différente de la dernière, pas de vendeur d'armes dans les ruelles, c'est bon on est dans une île pacifique. On va pouvoir boire et se reposer du voyage, ainsi s'organiser pour la suite des évènements.

          Ouvrant la porte de la taverne, l'ambiance festif, un bon verre de rhum en compagnie d'une bonne musique entraînante, c'est un vrai plaisir. Dans cette foule joueuse, plusieurs personnages s'y mêlent, les marines, les moines, les ivrognes, une belle branchette. Le verre en main, je m'assois à une table, sirotant ce bon rhum juteux. Mon arme dans mon manteau, on aura pas besoin d'utiliser ça aujourd'hui. Un peu de repos ne nous ferait pas de mal après le braquage. Afin de s'organiser efficacement, on va prendre notre temps afin de construire un plan parfait.

          Voilà Saladin qui revient vers nous, discutant dernièrement avec le barman. Mon regard se porte rapidement vers la mallette, une fine main féminine attrape cette dernière. Et merde, je fini mon verre d'un coup sec et m'élance rapidement avec mes comparses pour poursuivre la femme. Dans la criminalité, les femmes sont spécialisé dans le vols de bijoux/argents. Poussant les nombreux ivrognes, on poursuit la blondasse, la mallette à sa main. Elle va le payer chère, surtout avec la mentalité de Reedlock, elle ne va plus ressembler à grande chose. Je n'utilise pas mon arme afin de ne pas alerter les marines à nos côtés, on ne peut pas leur montrer notre réelle nature. Il nous aide autant en profiter, ça va nous permettre d'attraper rapidement la voleuse.

          L'île volant, des nacelles permettant de monter dans cette dernière, et c'est par là que la gonzesse s'enfuit. On monte à notre tour dans une nacelle, toujours accompagné des marines. Il ne faut pas la perdre de vue, elle a quand même notre butin. Mais tout est voué à l'échec, la femme a disparue comme par magie. On va devoir prendre des risques, maintenant si on veut reprendre notre monnaie pour repartir de cette île. Devant l'énorme monastère, nous sommes désormais dans l'antre de dieu et c'est la grosse merde pour utiliser nos armes avec ces moines à portée de vue. Et voilà que Saladin nous raconte que ces moines enlèvent des gens pour les sacrifier. Hum ... des religieux extrêmes, ce n'est pas le genre de personne à aller titiller. On ne peut pas rebrousser chemin alors qu'une gamine nous a volé notre butin.

          « On part pas sans la mallette, on ne peut pas ! »

          Volgin me rejoint de ce côté. Le trio se dirige finalement vers le monastère afin de chercher cette blondasse. La porte ouverte, le silence régnant dans la salle, mon regard balaye la zone, de simples moines. Pas de blonde dans les parages.
            Cette petite trainée rousse s'était emparée de la malette au grand damn de Saladin et maintenant les trois criminelles la coursaient à travers Inari aidés de la marine, une situation aussi pitoyable que cocasse. La course poursuite avait menée le trio jusqu'au Boro Bodur où bénéficiant de l'appuis du groupe de marines ils avaient pût pénétrer. L'immense île flottante était un amas de temples aux formes architecturales toujours plus incongrues les unes que les autres et à travers ses rues un florilèges de robes et de tenues cérémonielles aux couleurs chatoyantes. Mais parmis ce fourbis chromatique se distinguait la silhouette de la jeune voleuse au prise avec une bande de moines, des tenues sombres rehaussées par des colliers de lourdes perles, ces religieux semblaient pour le moins agressif et ensemble ils tirèrent la gamine vers un monastère au bout d'une ruelle.

            -On part pas sans la mallette, on ne peut pas ! Lacha Hatsu déterminé.

            Volgin était dans le même état d'esprit jusqu'à ce qu'un marine lui attrape le bras pour lui spécifier que la poursuite était finie. Le gouvernement mondial observait un strict respect des coutûmes au Boro Bodur et si une religion y était reconnue la marine ne pouvait intervenir dans ses rîtes quelqu'en soit la nature. Le meneur des soldats insistait de plus pour escorter les trois hommes à terre étant donné qu'ils n'avaient pas payé leur droit pour accéder au lieu de pélerinage.

            Au vu de l'insistance du marine, Volgin et ses comparses n'avaient guère le choix. Ils pouvaient se lancer aux trousses des moines et se mettre à dos la base de la marine de cette île ou bien abandonner leur pactole et redescendre vers Inari. Un dilemne complexe qu'une voix nouvelle trancha dans le vif.

            Prier Tue [ PV Volgin/Saladin/Alwyn ] 1361745504-oboro-gin-tama-240-1417132

            -Je prend en charge ces hommes soldat vous pouvez redescendre en paix.

            Sortant de nul part un moine habillé de blanc et de noir prît la défense du trio à la surprise des marines. Le meneur regarda le religieux perplexe quelques instants puis se résignant fît signe à ses troupes de faire demi tour en direction des nacelles.
            Volgin quant à lui était sidéré, jamais au grand jamais il n'aurait cru revoir cet homme, reliquat de sa vie passé, seule personne en qui le terrible baron du trafic d'armes ait placé sa confiance, Karasu Oboro.


            -Cela fait longtemps Mr Reedlock, après votre arrestation j'ai remué ciel et terre afin de découvrir où la marine vous avait envoyé mais en vain. C'est finalement auprès des dieux que je suis venu trouver conseil et réconfort et j'ai été éxaucé car vous voila devant moi, libre et indemne.

            Volgin resta sans voix face à cette surprenante rencontre.

            -Si vous comptez poursuivre ces moines vous devez être prévenus qu'ils sont plus dangereux qu'ils n'en ont l'air, à vrai dire leur ordre est dévoué à un dieu guerrier ce qui fait d'eux des combattants expérimentés. J'ignore ce qui vous pousse à vouloir vous aventurez dans ce temple Mr Reedlock mais permettez moi de vous guider et de vous protéger, j'ai faillis une fois à ma promesse mais je ferais tout pour réparer cette tragédie.

            Volgin considéra un instant son ancien homme de main puis acquieça de la tête, Oboro était une perle rare, un homme d'une loyauté indéfectible et aux talents multiples et le retrouver dans la vaste mer de North Blue relevé du miracle mais après tout n'étions nous pas au Boro Bodur.

            Prenant la tête de la troupe, Oboro s'avança jusqu'aux énormes portes de bronzes du monastères, d'une pression Volgin les ouvrit pour dévoiler une immense salle avec en son centre une statue de 12 mètres de haut représentant un homme barbu hurlant de fureur, une lance à la main. Le hall était désert et le groupe entendit ses pas résonner au fur et à mesure qu'il progréssait. Des ombres commençèrent alors à se mouvoir depuis les extrèmités et un homme s'approcha du groupe depuis un coin plongé dans l'ombre.

            -Je suis navré pélerins mais le temple n'acceuille point de visiteurs en ce jour, notre grand prètre effectue les préparations pour un rituel à la gloire du dieu des dieu.

            Oboro s'avança.

            -Hélas noble prètre, la jeune femme que vous comptez sacrifier est une connaissance de mes amies, elle est donc sous ma protection en tant que religieux résidant actuellement au Boro Bodur.

            Le regard de l'homme s'assombrit et une multitude de moines en habits sombres encerclèrent le groupe.

            -Le monastère de Shurima n'est pas représenté au sein du Boro Bodur, votre statut n'a aucune valeur alors je vous somme de partir ava....!!!!

            L'énorme poing de Volgin vint couper la phrase du prètre en l'envoyant se ficher dans le pied de la statue.

            -Parler avec ces types ne mène à rien, alors on va récupérer la fille de la façons la plus directe.
                Hm... Han... Gnn... Aie !
                Le flou total, le vide intersidéral, l'espace multidimensionnel du néant, un trou noir de l'oubli, appelez ça comme vous voulez, je m'étais évanouie. Alors que j'ouvris lentement ce qui me servait d'yeux, je ne pus qu'apercevoir des bonzes chauves de leur profession et de leur culte, leurs visages reniflant à plein nez la perversité. J'avais été faite captive par ce genre de types ? Dégoûtant, sur tous les points ! Qu'allaient-ils faire de moi ? D'ailleurs pourquoi je me trouvais là ? Aie ! Ma tête me fait souffrir le martyr, je me rappellerai de moins forcer sur la bière la prochaine fois. AH ! Je me souviens maintenant ! Bateau ! Port ! Auberge ! Bière ! Homme ! Mallette ! Folie ! Bagarre ! Course ! Soldats ! Nacelle ! Tripotage ? Cachette ! Enlèvement ! Oui, tout était clair à présent. Cette gueule de bois était loin d'être anodine, mais elle ne m'empêchait pas de pouvoir évaluer dans quelle situation je m'étais encore fourrée. J'avais le don pour finir comme ça, mais cette fois-ci, pour une raison inconnue, Lynn n'était pas là. Ce n'était pas plus mal, elle n'aurait pas à subir ça cette fois-ci. Bien, premièrement, savoir où je me trouve.


                -"M-Messieurs les moines... Désolée de vous déranger dans votre contemplation religieuse, mais votre divinité n'est qu'un tas de détritus non recyclable..."

                Sans une seconde de plus, une gifle vint atterrir sur ma joue, avec tout le poids de la main de celui qui l'avait levée.

                -"Comment oses-tu insulter Shurima, notre Dieu Guerrier ?! De toute façon, tu lui serviras d'offrande, il nous récompensera grandement pour cela... Mais avant..."

                Hm ! Je ne m'y attendais pas. Pour un prêtre, un moine ou tout ce que vous vous voulez, j'avais imaginé que les plaisirs de la chair leur était interdit. Ça n'avait pas l'air d'être le cas pour ces hommes affamés de corps féminin. Leurs mains semblaient vouloir en connaître plus sur mon anatomie, mais je n'avais pas dit mon dernier mot.

                -"Q-Que dirait votre dieu si vous lui offrez un présent auquel vous avez déjà pleinement profité ? Ne serait-il pas furieux ? Oseriez-vous provoquer la colère de votre maitre ?"

                Mon raisonnement ne leur avait pas fait cligner des yeux, mais leurs gestes s'étaient arrêtés. Ils ne semblaient pas vouloir me croire, mais la possibilité que cela puisse s'avérer exact les avaient littéralement stoppé. Une aubaine pour moi, je pouvais encore souffler. En analysant l'état dnas lequel j'étais, ils n'avaient pas touché à mes vêtements, ce qui voulait aussi dire qu'ils ne savaient pas ce que j'étais réellement, une bonne chose en soi. Par contre, l'idée d'être un sacrifice pour une quelconque secte me plaisait moins. Il fallait que je fasse quelque chose. Peu à peu, tous les moins qui m'entouraient se levèrent pour se diriger vers la pièce principale du temple, source d'un vacarme assez étrange. Tous aussi curieux les uns que les autres, ils se rangeaient derrière une des portes placée derrière la grande statue barbue de douze mètres, m'emmenant, toujours attachée, avec eux. Je pus donc apercevoir ce qui se passait de l'autre côté du mur, pile au moment où un homme grand comme une montagne enfonce son poing dans la figure d'un des moines. AH ! Ces hommes ! Je leur avais volé la mallette ! Ils m'avaient suivi jusqu'ici ! Je n'avais vraiment pas de bol, je devais sortir d'ici le plus rapidement possible. Je me rapprochais de celui qui me tenait en laisse, jusqu'à coller mon corps contre le sien. Je lui murmurai à l'oreille que j'étais sûre que Shumierda ne lui en voudrait pas s'il me touchait, mais à condition de le faire seul dans un endroit clos. Discrètement, il m'éloigna du groupe pour m'enfermer dans une petite remise du temple, lui inclus.

                -"Hmmm... Si tu me détaches, je pourrai te satisfaire d'une manière que tu ne peux même pas imaginer..."

                Aveuglé par son envie insatiable de chair, il me détacha, ainsi que sa toge, afin de me laisser passer à l'acte. Bien, bien, bien, bien ! Maintenant que mes mains étaient de nouveau libres, je pouvais tout simplement faire sentir à cet empaffé la puissance de mes poings. Fiou, ce fut désaltérant, assez pour lui piquer ses vêtements. Ca sentait trop le roussi par ici, autant filer à la Chopper. Mais bon, rien ne se passait comme prévu, un moine vint m'intercepter, sous prétexte que le rituel allait bientôt. Je n'eus nul autre choix que de le suivre, jusqu'à la salle principale où les trois enragés se tenaient. Je faisais désormais partie de cette foule qui était prête leur sauter dessus, au moindre nouvel éclat de leur part.

                -"Comment osez-vous vous en prendre à un moine de Shumira ?! Repentissez-vous, sinon vous connaîtrez le divin jugement de notre dieu, maitre de tous les dieux !"

                Les trois têtes de mules paraissaient bien solides et sauvages, ça n'allait pas être beau à voir tout ça. Ça me rappelait qu'il fallait que je me souvienne de l'endroit où j'avais rangé cette foutue mallette, avant qu'ils ne m'attrapent et qu'ils e transforment en épouvantail. Aie aie aie, filons, filons..
                Patate de Forain !

                Une droite enclenchée par Volgin mit au tapis le religieux. Nous avions été escortés jusqu'ici par l'un des anciens comparses de l'ami Loque, un mec plutôt loyal et qui semblait être dans le droit chemin, qu'est ce qui avait bien pu les lier ? Si ce n'est les enfants, je ne vois pas...

                Je m'égare. Cette droite venait de déclencher les hostilités avec nos amis les moines. Les apôtres ne semblaient pas très content que le père Vaire finisse encastré. Il était question de se repentir, ou de mourir, pour abréger les conneries.

                Je ne me suis jamais posé la question de savoir si la religion était une bonne chose ou non. Maintenant, tout de suite, les représentations de la Sainte Eglise étaient un obstacle entre de l'argent et moi. Autant dire qu'ils étaient dans le mauvais camp. Je n'avais pas spécialement envie de combattre ces pauvres hommes, au cerveau complètement lobotomisé et à la conscience bridée. Nous sommes des jeux complets, ils sont des démos, nous sommes PS360 ils sont Wii.

                Il était encore temps de se repentir, Hatsu n'avait pas dégainé son flingue pour tirer sur un chauve. Tout se liait dans mon esprit, l'entrain que j'avais à combattre Saint Sébastien et autres Judas était au plus bas, alors j'allais encore jouer d'une pirouette. cacahuète.

                " Il est encore temps de nous repentir ? Alors, je suis de ceux-là. Et pour vous prouvez le bien-fondé de mes paroles, la fille, là-bas, que vous voulez sacrifié. Elle a planqué une mallette qui contient assez de berrys pour faire exploser la religion aux yeux du monde. Cependant, elle l'a caché, et si vous la buter, nous ne la retrouverons jamais. Une fois la mallette retrouvée, vous faîtes ce que vous voulez avec sa carcasse. "

                Sauf que l'argent, ça a pas l'air de les intéresser. Ils préfèrent les enfants.

                Je devais trouvre la gamine et ne pas la perdre de vue, car si un affrontement éclatait, elle n'aurait aucun mal à se faufiler. Il fallait faire stagner la situation, quelques temps, histoire que je parvienne à lui mettre la patte sur le ... dessous. Il fallait que je me glisse, peu importe la manière, jusqu'à sa portée et que je lui éclate le visage et les dents sur une statue, avant de lui faire indiquer le lieu exact de la mallette et de lui faire une ablation des seins. Que je trouve l'antichambre où elle attendait de se faire buter.
                Pourquoi ? Parce que je sais que je ferai pas un tiers de ce que j'ai dis mais que ça va me motiver!

                " Dieu m'a parlé. Vous m'avez parlé. Dieu a ouvert mon coeur. Il m'a indiqué ce qu'il fallait faire. "

                J'avais tout en continuant les conneries dans le genre jusqu'à me trouver à hauteur de la femme. Je passais en revue les moines. J'étais encerclé, si je l'attrapais, je risquais de finir en charpie. Il n'y avait qu'un seul moyen de s'en tirer : prendre en otage le sacrifice. Si je la tuais sans respecter leur rite, peut-être que 1343 années de malheur s’abattraient sur eux. Effectuant une clé de cou, tout ce qu'il y a de plus basique, me voilà à hauteur de l'oreille de la jeune femme. Et y'a aussi mon nombril à hauteur de ses lombaires; ainsi que mes genoux dans ses cuisses.

                " Si tu veux sortir d'ici vivante, va falloir coopérer. La mallette c'est ta vie, à partir de maintenant. "

                Je savais que ce faisant, je pulvérisais les rêves de Volgin de foutre à feu et à sang ce sanctuaire. Cependant, j'avais besoin de sommeil et combattre ces mecs n'était pas une priorité. Je ne luttais pas pour rester éveillé uniquement grâce à l'adrénaline de la situation, au palpitements de mon coeur qui ne savait plus quoi faire pour me raisonner.

                " Le premier qui m'approche, je la bute. Pas de sacrifice, pas de chocolat. C'est ça qu'on dit non ? Hatsu, file moi ton flingue, que j'lui pointe sur la tempe pour que ça fasse plus réaliste. Quoi, vous m'entendez ? Je vous emmerde, le coup du lapin -des neiges- c'est largement suffisant pour l'exécuter sur place, et sans autre forme de procès. Vous feriez mieux de rester à l'écart. Grand bien vous en tirerez. On récupère notre fric et on se barre, basta, y'a pas de lézard. Ni de serpent, et encore moins de grenouille. "

                J'ai vraiment besoin de dormir. Mon esprit se déconnecte par moment, et à force je risque de m'évanouir; finir en sacrifice style maya, je t'arrache le coeur face au soleil, très peu pour moi. Et si je suis crucifié pour ces paroles, ce serait con, on crucifie pas un mec parce qu'il veut récupérer son fric et qu'on est pas d'accord !
                  On ne peut partir d'ici sans cette mallette mais il y a bien un seul obstacle, cette île volante est un lieu sacrée et donc intouchable par les autorités de la marine. Défier les divinités et avoir les marines au cul ou tout simplement retourner sur Inari, le choix n'est pas facile mais on n'a pas le choix, il faut retrouver cette blondasse pour lui faire payer. La marine nous attende, ils ne veulent pas qu'on entre au Boro Bodur. Cette énorme porte en bronze devant nos yeux, ça serait débile de partir sans autant de billet, une course poursuite avec la marine ne me dérange pas. Je suis peut-être fatigué, exténué de ces derniers jours de fuite et de braquage, mais ce fric est important pour la suite de nos actes. On a bien besoin d'un navire, on ne va pas toujours s'embarquer dans des bateaux sans connaitre leur destination. On ne peut plus continuer ainsi, la mallette est plus importante que les marines au cul. Les mains dans les poches, c'est bien à cause de l'embarcation inconnue qu'on a perdu cette mallette.

                  C'est à ce moment qu'un homme sort de nulle part, il arrive comme par magie, un peu comme les contes de fée. C'est bizarre mais ça nous avance dans notre choix, l'homme semble connaitre l'armure de muscles et ça m'arrange. Voilà une bonne nouvelle, le moine prenant charge le trio, les marines peuvent repartir à l'auberge pour boire un coup. Tout le monde est content et la vie est belle, ça finit vraiment comme un conte de fée. Il nous manque juste deux blaireaux pour copuler et faire de nombreux enfants.

                  Ce moine à la chevelure grisâtre connait Reedlock, et notre coéquipier semble avoir une certaine confiance en lui. Ce n'est pas le même regard, la même réaction avec Jack, on voit qu'il forme un beau couple ces deux-là. Deux tourtereaux qui se retrouvent dans un lieu sacrée, on a des prêtes, on a notre couple pour ce beau conte de fée. Un léger sourire se forme sur mon visage, c'est vrai que ces deux-là vont bien ensemble. On remarque cette synergie entre ces regards de mâle, je ne pensais pas que notre Volgin avait des penchants pour la gente masculine. Comme dit mon grand-père, y a rien de mieux qu'une bonne moule avec de la crème fraîche. Bref, on peut désormais se diriger vers le monastère, bien que les prêtres soient des supers guerriers de l'espace, les mafieux aussi sont de gros ennemis et on est toujours en vie.

                  La porte ouverte grâce à Volgin, je reste sur mes gardes, prêt à dégainer mon arme à feu. Une salle spacieuse, des vitraux avec des tons virant pour le sang, douze statues identiques représentant un viking hurlant de puissant avec sa hache à la main, on doit maintenant se battre contre des moines vikings. Et après, on va se battre contre des martiens, c'est le bordel dans ce monde. Il faut dire que j'ai vaincu toute ma vie dans mon île natale, ce genre de chose est inconnu à mes yeux. Un moine se poste devant nous, nous interdisant l'entrée dans ce monastère. On est des pirates, on n’a rien à battre de ces paroles à la con. Une intervention du petit copain de Reedlock mais rien ne marche. On arrête d'être gentil, Volgin déclenche le grabuge avec une droite sur le moine. Mon regard reste concentré, j'analyse la situation, un groupe de moine vient en aide du Père Chauve. Lié à leur divinité, ces moines sont des guerriers sanguinaire, voulant sacrifier la blondasse, cette dernière ayant ou connaissant la position de la mallette. Saladin use de ces talents de comédien mais rien ne marche avec ces moines têtus. Il ne reste qu'à se la jouer fin.

                  « Plus qu'une chose à faire .... »

                  Ma main se faufile rapidement dans mon manteau pour sortir mon revolver. Pendant ce temps, Saladin, aussi fin qu'une allumette, intercepte la blondasse et la prend en otage. Parfait on va pouvoir s'organiser plus facilement avec un otage de qualité, ils veulent la sacrifier selon le rîtes, on va tout simplement le faire mais à la barbare. Saladin entouré par les moines, mon doigt appuie sur la gâchette, la balle fuse vers ma cible. Le sang giclant, je viens d'exploser la tête d'un pauvre moine, ces derniers commencent à s'écarter de mon coéquipier en compagnie de la blondasse. Toujours au aguet, je laisse volontairement mon doigt frôlé la gâchette, il ne faut pas prendre de risque. Saladin en profite pour s'avancer vers moi avec la gonzesse, mon arme braqué sur leurs visages sacrés. Cela faisait bien longtemps que j'avais envie de faire ça: Exploser la tête de quelqu'un, et c'est plutôt créatif comme art.

                  « Pas bouger les chiens »
                    Il faut croire que Volgin était condamné à semer le chaos partout où il passait, lui qui n'avait désiré que se la jouer profil bas et se délasser sur cette île devait maintenant se coltiner une clique de moines sanguinaires. Au moins cette mésaventure lui avait permis de remettre la main sur un de ses anciens coéquipiers, Oboro se trouvait au milieu de la mélée usant de ses redoutables aiguilles paralysantes tandis que Volgin achevait les malheureux incapables de bouger. Ils faisaient un excellent duo.
                    De leur côté Harume et Saladin se tenaient en retrait, le premier la main sur son arme tandis que le second observait la vaste salle en balançant ses litanies inutiles, toujours au même de se taper le boulot il faut croire.

                    Neanmoins aussi incroyable que cela puisse paraître le fourbe finît par montrer une quelconque utilité en dénichant on ne sait comment la saleté de gamine ayant provoqué cet énorme bordel. Saladin se glissant jusqu'à elle parvint à la prendre en otage tandis que Hatsu ramenait le silence en abattant séchement un moine de son arme.

                    -Le premier qui m'approche, je la bute. Pas de sacrifice, pas de chocolat. C'est ça qu'on dit non ? Hatsu, file moi ton flingue, que j'lui pointe sur la tempe pour que ça fasse plus réaliste. Quoi, vous m'entendez ? Je vous emmerde, le coup du lapin -des neiges- c'est largement suffisant pour l'exécuter sur place, et sans autre forme de procès. Vous feriez mieux de rester à l'écart. Grand bien vous en tirerez. On récupère notre fric et on se barre, basta, y'a pas de lézard. Ni de serpent, et encore moins de grenouille. Balança Saladin au moine de son air le plus persuasif.

                    Il y eut un instant de flottement dans la salle jusqu'à ce qu'une trombe de moins envahissent la salle depuis la porte du fond, visiblement tout le temple était rameuté. Difficile de dire combien ces tarés étaient mais ce qui était sûr c'est qu'ils étaient nombreux, trop nombreux.
                    L'un d'eux s'avança goguenard.

                    -La personne que vous détenez est une de nos prétresse et elle est prête à mourir pour son dieu alors c'est plutôt vous qui feriez mieux de vous rendre.

                    A nouveau un silence génant.

                    -Saladin t'es vraiment trop con....

                    Les moines nous emmenèrent dans une cellule située sous le temple loin des regards indiscrets, puis après nous avoir annoncé que nous allions être sacrifiés demain ils nous laissèrent dans le noir.
                    Retour à la case prison pour Volgin qui fou de rage frappa violamment le mur, tout avait merdé comme pas possible et maintenant ils étaient piégés comme des rats.
                        ...Filons, filons ? Hein ? Quoi ? Que venait-il de se passer ? Incroyable ! Alors que mes petits petons me conduisaient tout droit vers la sortie, une chose terrible se produisit. Les trois Terminator avaient pris en otage une blonde, flingue à la tempe et tout le tralala. C'est une blague ? Ne me dites pas qu'ils m'ont confondu avec... elle ? C'était la pire insulte que l'on pouvait me faire. Ils n'allaient pas s'en tirer comme ça ! D'ailleurs, ils ne s'en étaient pas tirés. Les moines avaient finalement pu les mettre directement derrière les barreaux. Mais comment avaient-ils pu se faire avoir aussi facilement ? Ils n'avaient pas le droit ! Je n'avais donc plus le choix, il fallait que je les sorte de là.

                        La petite réunion étant terminée, je décidai de les suivre pour en savoir un peu plus sur leur mode opératoire. Ce n'était pas chose aisée, tout ce qu'ils faisaient était marcher lentement, la tête vers le bas, en marmonnant quelques phrases incantatoires, tout à fait clichées. A ce rythme, ça allait prendre plusieurs jours pour sortir d'ici, une véritable épine dans mon pied, puisque je détestais par dessus tout attendre. Agir, je devais agir, et vite ! Pendant l'une de leurs fameuses rondes, je profitai d'un moment d'inattention pour me rendre vers les escaliers qui menaient au sous-sol, une idée saugrenue d'ailleurs de creuser dans le sol d'une île flottante. Les couloirs étaient sombres, partiellement illuminés de torches, une atmosphère glauque en découlait tandis que les capuches des moines qui gardaient l'endroit rendait la scène beaucoup plus flippante. C'était étrange, ils me voyaient descendre de plus en plus, mais ne me disaient rien. J'avais l'impression de foncer tout droit dans un piège. Faire demi-tour maintenant serait trop suspicieux, j'étais désormais pris dans les filets de ces eunuques affamés. Une fois au fond de la pièce, je pus apercevoir la cellule où étaient enfermés mes poursuivants. Ils avaient l'air d'être des bêtes féroces en cage, prêts à mordre la première personne à venir près des barreaux. C'était assez flippant, mais il fallait que je les sorte de là. Hm, hm. Petite toux, bonne concentration, c'était parti pour la feinte ultime numéro une.


                        -"Mes frères, on m'a quémandé de récupérer un certain objet détenu par l'un de ces hommes ici présents, pourriez-vous m'ouvrir s'il vous plait ?

                        Parfait ! J'aurai pu devenir actrice si j'avais choisi ce chemin. L'un des deux moines s'inclina pour aller ouvrir la porte, mais l'autre lui retint la main, avant de me fixer longuement. Il laissa échapper un "On va demander au Grand Prêtre ce qu'il en est" qui me donna des sueurs froides. Je m'inclinai à mon tour, remontant tranquillement les escaliers, me demandant si j'allais finalement pouvoir sortir d'ici. Quand je serais au rez-de-chaussée, je courrais vers la sortie, pour détaler à toute vitesse. Le plan d'évasion parfait pour moi ! Mais rien ne se passe quand on veut dans la vie. Avant même que le couloir ne prenne fin, deux hommes masqués descendirent à leur tour, me bloquant totalement le passage. J'étais foutue. NON ! Je tentais de me faufiler entre eux deux, mais ils me stoppèrent sans broncher et m'enlevèrent la capuche. Oui, c'était moi, leur sacrifice qui allait se faire la malle. Case départ.

                        Les moines n'hésitèrent pas à me jeter dans le même cachot que les trois enragés, comme une gazelle jetée dans la cage aux lions. B-Bien, qu'allais-je devenir ? Qu'allais-je faire ? Leurs yeux étaient littéralement posés sur moi, je ne pouvais plus m'échapper. Un homme vêtu de blanc s'approcha pour lancer un "Le rituel aura lieu cette nuit, quand la Lune sera haut dans le ciel". J'étais FI-NIE. L'homme-chef disparut de notre champ de vision, les gardes se retournèrent pour se remettre en place, et moi, je me retrouvais seule face à mon destin.


                        -"Sa-Salut... Tout d'abord, avant de commencer, j'aimerai juste m'excuser de m'être attaquée à vous. Je le regrette sincèrement !"

                        Sur mes genoux, la tête collée au sol, je priais pour qu'ils ne m'encastrent pas dans le mur. Seul l'avenir me dira si je survis à cette épreuve. Lynn ! Désolée !
                        Quel retournement de situation inattendu !

                        Alors que je m'attendais à crever sous les poings de Volgin après mon énorme erreur, voilà que la proie est livrée ! Ou plutôt, se livre d'elle-même. Je ne comprends absolument pas ce qu'elle compte faire. Elle n'a aucune raison d'être ici, à l'heure qu'il est sa place est dans le bateau qui l'éloignera le plus possible de nous, histoire de sauver son fessier ovale et ferme. C'est important de détailler, ça veut dire que y'a pas d'graisse ! Elle risque pas de faire des vagues avec.

                        " Tout était planifié tronche de cake. Alors tu t'inclines devant le génie et tu retournes jouer à la ba-balle. "

                        Tout ça était bien mignon, mais même en ironisant, je ne pouvais faire l'impasse sur la situation critique dans laquelle nous nous trouvions. La mort nous attendait. Elle était là, proche, souriante, prête à arracher les âmes à nos pauvres corps. Impossible de s'en sortir. La probabilité est nulle. Faudrait qu'il soit aussi bizarre qu'elle pour nous délivrer au dernier moment style, "oops erreur de casting les mecs". Ce serait trop beau pour être vrai. Je suis pas encore utopiste à ce point-là.

                        Dans cette situation, un lien ultra-puissant nous unissaient tous. Face à une mort inéluctable, quelque chose se crée et les barrières de la vie sont brisées. Comme si nous avions besoin vitalement de nous rattacher à quelque chose pour espérer. Chaque mot échangé était une blessure guérie. Peut être qu'en fait, on veut partir d'ici l'esprit en paix. Je n'ai jamais expié mes péchés. Je n'y crois pas tellement.

                        Dans le scénario, je n'étais pas censé mourir maintenant. Ma mort n'était même pas programmé. Et si je déteste abandonner, il faut voir la réalité en face : Que faire ? Enfermé en territoire ennemi, sans contact aucun avec l'extérieur; ni d'agent infiltré pour nous sauver la peau.

                        Il faut se rendre à l'évidence, nous sommes finis. Elle, le sacrifice, encore plus. Pour du fric. Qui l'eut-cru ? Je repense à tout ce qui nous a amené là. Les péripéties. Les obstacles. Nous n'étions qu'au début de notre aventure, et la réalité venait nous rappeler qu'ici, ce n'est pas un manga, mais la vie. Et que dans la vie, on a rarement une seconde chance.

                        L'excuser ? Je ne lui en veux même pas. Je ne peux pas lui en vouloir. D'habitude, on reporte la faute sur quelqu'un pour s'alléger le coeur. Mais ici, chacun subira la même sentence, la solution finale, et face à ça, inutile de pleurnicher. Je me propose de redonner du baume au coeur de chacun. Et si on accepte, alors...

                        " Pourquoi t'excuser ? On va tous crever, il n'y a pas d'issue et pas de retournement héroïque. Vu que c'est la dernière fois qu'on est en compagnie d'une jeune femme, autant savourer la vie avant de crever. Et puis, là, on verra que tu regrettes. "

                        Peut être que les gardes ouvriraient la cellule pour nous arrêter, et alors nous leur défoncerions la gueule... on y gagne. À tous les coups. Échec et Mat, Dame Mort.
                          J'agis rapidement sous les yeux de la criminalité. J'appartiens à ce groupe, je ne peux pas rester là à les observer agir. Un bon coup de feu et ça se calme, ça recule, l'étreinte de la mort se resserre lentement. Les crocs de mon pistolets sont prêt à dévorer l’âme d'un d'entre eux, je me dois d'être si décisif dans ce genre de situation. Surtout avec le support posé par Saladin, je me devais de franchir ce cap. Abattre une personne sans regret, je ne suis pas encore prêt à digérer ça, ça prendra du temps. Je tiens fermement mon arme en direction des moines, je suis conscient de mon acte. Il fallait débloquer la situation, et ce son strident a ramené le silence et la crainte de l'ennemi, nous. Mon regard sérieux en direction de ces chauves, je me tiens habilement de façon à viser parfaitement, à ne pas rater ma prochaine cible. Le prochain qui s'approche de Saladin se reçoit sa bastos dans la gueule, je vais leur refaire leur peinture à ma manière, en mode découverte de cet acte mortuaire. Je fais parti d'un groupe, d'une famille de criminel et ce n'est pas ici que notre route va s'arrêter. On a souillé ma vie, pourquoi je n'aurais pas le droite de le faire hein ? C'est l'heure de faire chauffer le canon.

                          Le silence s'installe confortablement dans l'entrée du trio. Nous avons notre futur entre nos mains, qu'est ce qu'il pourrait faire ces fanatiques. Ce visage concentré, inébranlable face à sa victime jonchant sur le sol, la porte du fond de la salle s'ouvre pour laisser place aux renforts de la Sainteté. Ils sont nombreux, ils nous regardent avec ce sourire si perfide, ça sent la merde à des kilomètres. En tant que foetus de la criminalité, on assimile rapidement cette odorat du criminel, capable de sentir la marine à des kilomètres. Il est pas encore très bon mais ça prend du temps à venir. Toujours prêt à tirer sur l'un des moines, les révélations pleuvent et nous sommes incapable de retourner cette situation. L'otage du trio n'est pas réellement cette blondasse, mais une prêtresse de ce lieu de foi.

                          On nous traîne comme des chiens, on ne peut rien faire.

                          Cette cellule ... une atmosphère sombre, nos vies se sont arrêté lorsque nous avons franchis ces barreaux. Assis contre le mur, je réfléchis, je ne suis pas arrivé en face du gouvernement. Je ne pourrais donc pas venger ma famille, mes enfants. Mon poing se serre lentement, Volgin frappe de tout sa rage le mur. Tout s'arrête pour nous. Entrer dans ce bateau n'était pas une bonne idée, on est vraiment des malchanceux. Tombé dans le piège de cette blondasse, elle a vraiment de la chance que demain est le jour de notre mort. On l'aurait tabassé à mort, je pense que ce corps n'aurait pas été identifiable. Dieu va peut-être nous offrir cette chance, elle a détruit ma chance de coller mon poing dans l'une de ces sales du gouvernement. J'aurais pu si elle n'avait pas été là à ce moment-même. Ma mort sera courte en tant que Criminel. Un criminel de bas étage, à peine connue, pas mal pour un débutant comme moi mais médiocre pour le but que je devais réaliser.

                          Une visite avant notre mort. Un simple cadeau, les moines nous envoient tout simplement la blondasse. Cette voleuse, je me lève lentement. Craquant mes phalanges, Dieu a entendu ma demande. Que c'est magnifique, pour un fois qui m'entend, j'aurais bien voulu qu'il ne me fasse pas mourir demain. S'il m'entend, que ça se réalise. Maintenant c'est l'heure du cafouillage, il est de temps de lui faire recracher tout les billets qu'elle nous a volé. J'adore déjà le moment où mon poing frappera sa mâchoire pour l'encastrer sur le sol. Et elle s'exclame de peur, elle s'excuse. Ahah mais elle se croit au pays des bisounours.

                          J'ai rien entendu ...

                          Peut-être que les moines allaient intervenir, peut-être une chance de frayer une sortie forcée. C'est intelligent, on peut la tabasser un peu.