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Quand une sirène s'aventure en ville...

Une nouvelle journée entamait son cour sur l’île de Cocoyashi. L’air y était doux en ce début d’année. Quelques rares petits oiseaux gazouillaient depuis les quelques arbres fruitiers vides de leurs semences. Mais il y avait de grande réserve, il n’y avait donc aucun soucis à se faire pour la Belmer Korp, qui avait déjà vu passé de nombreux hivers et savait comment maintenir leur marché de tout temps.

C’est par cette belle matinée qu’une jeune sirène aux écailles et cheveux bleus se décida à sortir de son environnement naturel pour trainer sa nageoire sur la terre ferme. Sa raison ? La faim lui tiraillait le ventre et les algues commençaient à l’écœurer sérieusement. Elle, elle voulait manger des fruits, et de préférence sucrés et bien juteux. Mais elle ne trouva rien à se mettre sous la dent en bordure de mer. Daenerys décida donc de s’aventurer plus profondément dans ces terres.

Malgré sa vitesse de tortue de mer coincée sur terre ; car oui, ramper ne permet pas d’aller très vite et en plus de cela, ça épuise rapidement ; elle arriva assez rapidement au niveau d’un village. Ou du moins, d’habitation. Et sans réelle méfiance, elle s’y aventura.

Il était encore tôt, alors la plupart des habitants n’étaient pas encore levés. Seuls les travailleurs du petit matin purent voir cette créature aquatique se déplacer péniblement à travers les rues. La plupart pensaient n’être juste pas suffisamment réveillé et halluciner, du moins les deux premières minutes, car un regard en coin à l’un de leur compagnon et tous comprenaient que non, ce n’était pas un rêve : Il y avait bel et bien une sirène en ville…

Elle avait l’air un peu perdue et commençait à avoir légèrement peur sous le poids de tous ces regards, mais la raison de sa présence en ce lieu la poussa à continuer son chemin. Et ce, jusqu’à ce qu’elle croise de quoi remplir son estomac…

Un chariot remplit de mandarine.
Affamée, la créature marine s’avança vers les fruits et réussi à en attraper un de son petit bras tendu. Puis elle s’attela à l’épluchure de son butin, mais elle n’eut pas le temps de finir qu’une grosse main gantée lui attrapa le poigné.

Ici, les gens n’aiment pas les hommes poissons, et les sirènes ne font pas exceptions… Si en plus c’est une sirène voleuse…


Tu sais ce qu’on leur fait au voleur chez nous ?! Hein ?! Tu le sais ?! On leur coupe la main !

Ainsi, Daenerys fut encore fourrée dans une situation délicate. N’ayant que ces yeux pour pleurer, il n’y avait plus qu’à espérer que de brave gens autours lui viennent en aide…
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[Grey n'est pas encore un pirate !]

- Vous couperiez la main à une pauvre demoiselle qui ne peut déjà pas marcher ?

Magnifique entrée en scène. La classe, il faut l'avouer. Grey était un jeune après tout, il ne pouvait pas s'empêcher de rêver à ce genre d'introduction de temps en temps. Il apparaissait comme le blond sauveur sur son cheval blanc ! Sauf qu'il n'avait pas de cheval, et qu'il était pas blond non plus. D'ailleurs, qu'est-ce qu'il faisait là ? Très simple. Le jeune homme s'était plaint à ses compagnons marchands, la veille, qu'il commençait à s'ennuyer sévère. Il était avec eux en tant que Garde pour leur tournée des Blues, mais y'avait rien à protéger, vu qu'il n'y avait jamais d'attaque. Alors, pour remédier à cette situation d'ennui mortel, on l''avait envoyé... faire des courses. Et ce stand était l'un des points d'approvisionnement. Alors, simple, non ?

- T'es qui, toi ? Dégage de là, j'm'occupe de mon commerce comme je veux. On n'aime pas tellement les voleurs, et encore moins quand il s'agit d'un de ces poissons !

Autour d'eux, les quelques personnes présentes hochaient la tête pour montrer leur soutient au marchand d'agrumes. Oui, apparemment, être homme-poisson, ou sirène dans le cas présent, n'était pas apprécié par ici. Grey n'aurait pas su dire quelle était sa position sur le sujet, parce qu'en fait, c'était la première fois qu'il voyait quelqu'un de cette espèce. Mais une jolie petite sirène comme elle, toute désemparée, toute innocente, ne pouvait que faire pencher la balance du bon côté.

- Et si je vous disais, que j'achète ce qu'elle comptait vous prendre ? Plus un petit extra personnel.

- Vous voulez les oranges que cette chose a touché ?

Le visage de l'homme n'aurait pas pu mieux exprimer la définition du mot "étonnement". Oui, il était sidéré.

- Parfaitement. Comme ça, ce qu'elle a voulu vous prendre, c'est en fait à moi. Et comme il n'y a pas de soldats aux alentours, c'est donc ma responsabilité de la punir pour son geste.

- Euh je... Bin... Bon. Je vous mets tout ça dans un sac alors...

Et tandis qu'il s'exécutait, Grey vérifia qu'il lui restait assez d'argent. Il compta précieusement ses pièces et billets, mais n'accorda pas un seul regard à la sirène au sol. Content qu'il ait assez, il donna le tout au marchand en échange du sac d'agrumes.

- Vous devriez pas traîner avec ce genre de racaille. Ca vous attirera des ennuis.

Grey se contenta d'un geste de la main, qui signifiait à la fois "au revoir", mais aussi "je balaye votre conseil". Après tout, les ennuis, ça le connaissait. Il ne voyait pas trop comment une petite créature comme la demoiselle pourrait lui faire quoi que ce soit. Ou alors elle cachait extrêmement bien son jeu.

- Allez, amène-toi.

Grey, quelque peu maladroitement mais avec les meilleurs intentions du monde, attrapa la sirène par sa queue. Décidé à faire fi des protestations éventuelles de la demoiselle, il la traîna à l'écart des villageois et leurs regards mauvais. Quand il fut assez loin des stands, il lâcha sa prise, et balança sa mandarine à moitié épluchée à la sirène.

- Alors, t'es bien une sirène ? Une vraie ? Qu'est-ce que tu fiches ici ?
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1623 - « La Petite Sirène »

Daenerys, Grey, Ylvikel & Mouetteman



Dans ce cas, expliquez-moi juste ce que vous voulez monsieur... Du-Moineau ?

De-La-Mouette. Mouetteman, pour être précis.

Oui, monsieur Moutteman. Vous voulez quoi ?

Je vous l'ai dit, ces jeunes doivent apprendre le vrai sens de la justice, et qui d'autre qu'un superhéros pourrait le mouettefaire ?

Pourquoi pas un gradé de la Marine ?

Un gradé de la Marine ? Non mais quel toupet ! J'ai fait tournoyer ma mouettecape en sautant au milieu de l'entrée de la Base d'Arlong Park, de façon à prouver à tous ces soldats de quel bois je me chauffais, avant de m'en aller. Comme si un sale gradé de la Marine avait les connaissances nécessaires pour inculquer aux jeunes recrues les belles valeurs ! C'est moi qui étais le mieux placé pour le faire, moi, moi, et mouettemoi ! En plus, vous savez ce qui est le pire ? C'est que cette belle bande d'incapables arborait comme symbole une... Mouette !
Si j'étais venu sur Cocoyashi, c'était justement à cet effet : partager l'importance de l'Eté avec ceux qui se "prétendaient" légataires de la justice. Mais j'aurais dû me douter que tous ces gros ignorants étaient loin d'être à même de me comprendre. Après tout, s'ils étaient si valeureux que ça, c'est un costume de superhéros à base de collants qu'ils arboreraient, pas un vulgaire uniforme bleu et blanc ! J'ai appuyé sur mon Mouettebec, histoire d'entendre son doux couinement réconfortant, et, éventuellement, arriver à me calmer, ce qui, franchement, avait l'air compliqué. Jusqu'à ce que...

PSCHIIIT ! PARTICIPEZ AU GRAND CONCOURS DE DEGUSTATION DE MANDARINES DU COMBATTANT ! PSCHIIIT !

L'homme qui a hurlé cette étrange parole courait dans tous les sens, à l'entrée de Cocoyashi. Il portait un costume orange et rond, surmonté d'une cape verte en forme de feuille et d'un masque s'apparentant à une tige. J'ai tout de suite compris à qui je m'adressais.

Oh ! Cela me fait plus que plaisir de rencontrer un confrère par ici ! Mandarineman, je présume ?

HEU... PSCHIIIT NON !

Hum... Dans ce cas, le superhéros chargé de protéger Cocoyashi doit être... Superagrume !?

HEU... PSCHIIIT TOUJOURS PAS !

Ha ! Ha ! Enfin un défi à ma mouettehauteur ! Oui, ça y est, je vous ai démasqué ! Vous êtes... Le Pulpeux !

HEU... PSCHIIIT NON ! PSCHIIIT ! J'VEUX DIRE... JE SUIS JUSTE CHARGE DE M'OCCUPER PSCHIIIT DE LA PROMOTION DU CONCOURS DE DEGUSTATION DE MANDARINES DU COMBATTANT ! PSCHIIIT !

Mes incroyables compétences de détective et de déduction m'ont amené à deux conclusions possibles. Soit, cet homme était bien un superhéros costumé, mais qui, pour une affaire sans doute délicate, avait besoin de travailler sous couverture. Soit, il s'agissait bien là d'un civil uniquement chargé de promouvoir un certain festival. J'ai passé quelques instants à bouger rapidement les bras de bas en haut, en imitant le battement d'ailes d'une mouette, de façon à réfléchir plus rapidement, avant de prendre ma décision.

Ha ! Hum... Bien, mais qu'est-ce que c'est que ce fameux concours de dégustation de mandarines du combattant ?

Vous l'avez compris, je n'étais absolument pas dupe. Mais quitte à jouer la carte de la discrétion, autant rentrer dans son jeu de couverture et continuer à le faire parler. Peut-être qu'en lisant à travers ses mots, mes qualités de superhéros me permettraient de déceler la mouettevérité.
Mandarineman m'a donc expliqué que cette année, la société Belmer Korp avait décidé de se lancer dans un projet d'envergure : une dégustation de fruits cumulée à un parcours du combattant et une course géante. Le but était simple : traverser toute l'île de Cocoyashi le plus vite possible, en cherchant les quatre "checkpoints". Ces quatre points de contrôle étaient en fait des stands de dégustation de mandarines et il fallait, à chacun d'eux, manger une demi-douzaine de fruits. Par conséquent, en tout, les participants étaient censés manger une vingtaine de mandarines. Le premier à traverser la ligne d'arrivée - après avoir trouvé tous les checkpoints, et mangé tous les fruits - était sacré Roi de la Mandarine et remportait un prix "sensationnel".
Mes mouetteyeux n'avaient pas quitté du regard Superagrume pendant qu'il étalait les règles du jeu. En le suivant de la sorte avec la grande déstabilisation que cela impliquait, j'en ai déduit une chose. Le Concours était sans doute une façade permettant de mettre la main sur un supervilain d'envergure, sans doute un primé terroriste ou quelque chose du genre. C'est la raison pour laquelle je m'y suis inscrit illico, et me suis dirigé directement vers le centre-ville, où devaient se rassembler les participants, bien décidé à aider mon homologue à protéger son île et, pourquoi pas, apporter l'été sur Cocoyashi.

En réalité, Superagrume était bien un simple représentant de Belmer Korp, et il n'y avait aucun criminel visé par une éventuelle couverture. Mais ça, je ne l'ai compris que bien bien plus tard.







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Cocoyashi, île tristement connue pour les actes de barbarie qu'elle a subis. Les gens racontent que maintenant, ils savent très bien faire frire poisson et crustacé. Pourquoi ? Allez savoir. Un noble tel que moi n'en a que faire. À quoi bon connaître le style de vie de ces êtres infâmes ? Regardez-les courir dans tous les sens. Il n'y a aucune grâce dans leurs gestes, aucun savoir-vivre. On ne peut changer un âne en un étalon. Il en est de même pour ces gens. Ils sont répugnants et me débectent au plus haut point. Riik, peuh ! Enfin, moins je m'attarderais dans cette ville, mieux je me porterais.

Je regarde autour de moi. Rien de bien intéressant. Et plus je regarde, plus je m'intrigue sur ma présence en ces lieux. Ils devraient me vénérer tel un Dieu. Moi, un noble qui s’intéresse à ce village et à ces indigènes. Savent-ils l'honneur que je leur fais ? Sûrement pas. Ils sont trop stupides pour le comprendre. Je prends une grande inspiration, comme pour me redonner du courage. Parce que du courage, il m'en faut.

Malheureusement, un noble, ça mange. Si la nourriture commence à manquer, il a faim. Que voulez-vous ? On ne peut pas être parfait. Même si en ce qui me concerne, j'en suis pas bien loin. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien que nous sommes les plus respectés en ce bas monde. Et voyez-vous, pour l'heure j'ai les crocs. Cependant, j'ai beau regarder, il n'y a qu'un pauvre marchand d'agrumes et des vermines qui essayent de refourguer leur tissu bas de gamme. Misérables déchets. Je devrais vous exécuter sur-le-champ pour l’affront que vous commettez. Et qui plus est, sous mes yeux. J'arracherais vos yeux qui ne servent à rien. Je couperais votre langue, pour ne plus entendre de telles infamies. Enfin, je vous amputerais de vos membres pour vous remettre à votre place. Je pourrais le faire. Je devrais le faire. J'en aurais même l'obligation. Mais non, je ne peux pas. Je ne suis pas venu pour ça. Et qui plus est, je n'en ai pas le temps.

Avec la prestance qui me caractérise, je me dirige vers ce vendeur d'agrumes. Les gens me regardent. Ils ont reconnu mon rang. J'aime cette sensation. Ils savent qu'un millier comme eux ne vaudraient même pas le quart de ce que je suis. Lorsque je les regarde, ils m'évitent. Quand je m'approche, ils me font place. J'incarne l'élégance et la beauté. J'incarne ce qu'ils ne seront jamais. Cela m'amuse et je souris.

J'y suis. Je regarde les fruits. Le choix n'y est pas. Il n'y a que des mandarines. Ils ne sont pas qu'à cultiver ça sur cette île on dirait. Par chance, on peut les goûter. Je prends un quartier et le pose délicatement dans ma bouche. C'est juteux et acide et ça me plaît. Ils ne savent pas faire grand-chose, mais au moins ce n’est pas trop mal.

« J'en veux douze. Les plus grosses et les moins abîmés le gueux. »

Aucune réaction. Il me fixe, me dévisage. Suis-je en train de rêver ? Je me pince. Ça me fait mal. Je suis bien éveillé. Pour qui se prend-il ? Et comme si cela n'était pas suffisant, il décide de m'ignorer. Cette fois, c’en est trop. L’insolence, ça se paie. Il servirait d'exemple à toutes ces merdes. Défier un noble, ce n'est pas envisageable. D'un geste vif, je l'empoigne par le col. On se fixe. Toujours cet air méprisable et arrogant. Je ne le supporte plus. J'écrase violemment sa tête dans ses fruits, puis je le relève. Tant pis pour les mandarines. Il y a plus grave. Je le regarde, son air change. Il essaye de me mettre une mandale. Je pare et le fout au sol. J'ai pris le dessus sur lui. Il est maintenant à ma merci.

« La mort sera ta punition »

Comment vais je le tuer ? Je lui tranche la carotide ? Ou alors la jugulaire ? Non, je sais. Je vais lui crever les yeux. Comme ça, il arrêtera de me fixer avec ce regard. Ensuite, je lui arracherais la langue. Et pour finir, je le pendrais par les pieds. Il crèvera d'une mort lente et douloureuse. Son crâne implosera à cause de la pression sanguine. Le sang giclera comme lorsque l'on écrase une mandarine. Le sang sortira par tous les orifices possibles. Nez, yeux, oreilles, bouche. Le spectacle sera magnifique. Une véritable œuvre d'art. D'un geste sur et décidé, j'empoigne mon scalpel et lui entaille la joue. Le sang commence à couler. Je me baisse vers son visage et le lèche. Ce goût, si indescriptible et à la fois si goûteux. Je ne pourrais jamais m'en passer. L'homme est apeuré, il ne compte plus me défier. Je le vois, je le sais. Il arrive à peine à articuler. Que veut-il me dire ?

« Je … je t'en prie … laisse-moi la vie sauve … »

« Pourquoi ferais-je une telle chose ? »

L'homme m'explique tout en bégayant qu'il a vu une sirène un peu plus tôt. Cet homme intrigue ma curiosité. Je n'en ai jamais vu et qui plus est, jamais étudié. Elle serait un magnifique cobaye pour mes expériences. Il a gagné sa liberté. Ce spécimen est bien plus rare et plus intéressant pour que je continue à perdre mon temps avec un tel déchet.

« Montre-moi le chemin. »

Et c'est de son bras tremblant que le chemin me fut indiqué. En temps normal, il en aurait payé de sa vie. Mais l'excitation était bien trop importante pour laisser filer une telle occasion. Les sirènes sont les merveilles de la nature. Comment un buste de femme peut vivre dans un corps de poisson ? Quel est ce miracle ? Comment est ce que la nature s'est débrouillée pour créer de telle créature ? Et quelles sont leurs capacités ? Tant de questions qui ne trouveront réponse qu'à un seul moment. Lors de la dissection. Je le fixe une dernière fois. La terreur est dans son regard et c'est bien. Je lui fais grâce de cette ignominie et me dirige vers la connaissance.

J'entends glousser ainsi que des bribes de conversation. Je ne suis pas loin. Ma proie est proche, mais elle n'est pas seule. Est-il lui aussi intriguer par cette créature ? Peut-être. Mais une chose est sure. Elle est ma propriété. Ce que veut un noble, il l'obtient. Et ce depuis la nuit des temps. Mais pour l'instant, je vais me contenter de la retrouver. À moins que ce ne soit eux qui me trouvent …
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