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L'amour existe. [Quête]

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Jour -2 avant la rassemblement des Avalons.
Un homme pénétra dans un bar en s'appuyant sur le mur de marbre qui se trouvait à sa droite. Il était légèrement mal en point et quelques fines cicatrices obliques striaient son visage au niveau de sa joue creuse recouverte par une barbe de trois jours. Tous les regards se tournèrent vers l'étranger avec cette inquiétude qui régnait dans ceux-ci. L'homme jeta un coup d’œil à la pièce en observant les clients.

Le bar était saccagé et crasseux. Les murs gris de marbre étaient tâchés de sauce, de sang et d'autres liquides plus infâmes les uns que les autres. La salle était mal entretenue et ça se remarquait en un coup d’œil. Le plancher de bois recouvert de poussière et de confiture collante crissait au moindre pas de botte. L'étranger qui venait d'entrer dans le bar laissa son regard s'emporter vers un morceau de tissu survolant la pièce qui atterri sur une table.

Les personnes qui étaient installées à celle-ci furent surpris en voyant le tissu terminer son vol sur leur table. Table étant de très mauvaise qualité dont le bois se décomposait, rongé par de petites bestioles. On entendait le craquement des vieilles chaises qui résonnaient dans toute la grande pièce ainsi que le brouhaha constant qui régnait dans celle-ci.

Les clients discutaient entre eux sans ce soucier de la misère qui les entourait. Il fallait dire que ces clients étaient bien entendu différents et peu normaux. Pour tout vous dire, leur jambe de bois, leur cache-œil ainsi que leur sabre d'abordage à la ceinture laissaient penser qu'ils étaient des pirates. Et le regard féroce et hostile qu'ils jetèrent à l'étranger qui venait de pénétrer dans le bar confirmait l’hypothèse qu'ils étaient des pirates.

Certaines personnes étaient grasses, amoureuses de la vie et des femmes. Abusant de l'alcool et des sourires mauvais semblables à des grimaces. Ils dévisagèrent le voyageur mal en point et ne levèrent même pas les fesses pour venir lui servir d'appui. Bière à la main, tout en ingurgitant le liquide alcoolisé, ils en laissèrent dégouliner involontairement le long de leur barbe brune sale et peu entretenue ; avant de l'essuyer du revers de la manche. L'étranger se rapprocha à grands pas du comptoir et s'assit sur une chaise haute. Tous les regards se détournèrent de lui et tout le monde se remit à son occupation. L'homme semblait terriblement harassé et il posa sa tête entre ses bras.

Le barman l'observait avec inquiétude et ne savait guère comment l'interpeller. Il hésita à prendre la parole pendant quelques instants mais tout le dérangea quand l'étranger releva les yeux. Ses yeux profonds et perçants déstabilisèrent encore plus le gérant dont la peau laissait s'échapper des gouttes de sueur tièdes. L'homme lui faisait peur et cela se ressentait dans le visage pâle du barman et la vieille grimace qu'il tirait. Il fut gêné et ne savait pas comment réagir. La froideur dans le regard de l'étranger mit encore plus mal à l'aise le barman qui commençait à transpirer fortement.

Soudain, un large sourire s'afficha sur les lèvres de l'étranger dont le regard devint beaucoup plus doux. Le barman fut abasourdi et ne s'attendait pas à ce changement d'attitude de la part du nouveau client. L'homme arborait toujours ce bon sourire et continuait de fixer le gérant sans même lui adresse quelconque parole. Il essayait sans doute de discerner les pensées du barman et tous deux restèrent une bonne minute à s'observer. Quand soudain, un des deux se décida à prendre la parole. Et celui qui l'a prit ne fut autre que l'étranger qui commandait sans doute quelque chose à boire.

Whisky pour moi m'sieur.
Et un whisky pour l'nouveau.
Merci.
Dites-moi, vous êtes sur Manshon depuis combien de temps ?
J'y suis allé une fois et je suis revenu aujourd'hui.
Vous êtes venu pour quoi exactement la dernière fois ?
*Pour voler de la marchandise.*
Pour visiter la ville.
N'est-elle pas magnifique ?
Si bien sûr, on croise rarement de ville aussi moderne. Par contre sans vouloir vous offenser, votre bar est miteux et lugubre mais je suis franc avec vous...
Ouais je sais bien, faut que je le retape un jour. Surtout que mes clients ne sont pas les plus aimables du monde et partent souvent sans payer.
Je peux arranger ça si vous le souhaitez.
*Désolé Lloyd, on devait rester discrets, mais c'est pas dans mon habitude.*
Mais...Comment ?
Laissez-moi faire.
Attendez, comment vous appelez-vous ?
Viald.

Notre héros, Viald, fonça tout droit sur les pirates et les renversa avec leurs chaises. Ceux-ci se relevèrent légèrement sonnés. Un d'eux tira son sabre et envoya un coup circulaire à Viald qui esquiva rapidement en donnant un coup de poing dans le bras de l'assaillant. Sous le choc, le pirate laissa tomber son sabre puis Viald l'empoigna et trancha la gorge de son ennemi.

Le sang coulait à flots et le pirate qui tombait sur ses genoux tenta d'arrêter le sang qui pissait de sa gorge. Le barman se mit à hurler de peur et se réfugia sous son comptoir. Tous les clients bondirent de leurs chaises et dégainèrent leurs armes. Viald craqua toutes les articulations de son corps et lança un sourire narquois à ses adversaires.

Il fronça les sourcils et laissa ses veines ressortirent avant d'attraper un des pirates par le col et l'envoyer valser quelques mètres plus loin. Un autre vint à la rencontre de l'aventurier et lui tira une balle avec son pistolet à silex. Viald fut surpris et réussi de justesse à faire un pas de côté tandis que la balle érafla son épaule gauche. Une boule de sang gicla et l'aventurier posa sa main sur son épaule pour stopper l’hémorragie.

Soudain, on entendit des pas semblables à ceux d'une féroce bête qui se rapprochaient de Viald. Un homme trapu fit son apparition écartant sur son passage toute personne le gênant. Il était si grand qu'il fallait lever les yeux pour voir son visage. Visage balafré, usé, ridé, sale. Il ne portait qu'un simple short tenu par une ceinture lacérée. Ses muscles saillants arpentaient tout son torse couvert de cicatrices de guerre plus ou moins grande. D'énormes tatouages cachaient son dos bossu lui aussi couvert de blessures. Il faisait si peur que les autres pirates n'osèrent même pas se placer devant lui. Du haut de ses deux mètres cinquante - au moins – il se rapprochait de notre héros en brisant le plancher à chaque fois qu'il reposait le pied dessus. Il avait une hache de bûcheron impressionnante dans la main droite.

Viald pensa qu'un coup de hache allait s'abattre sur sa tête, et il n'eut pas tort. Le mastodonte envoya une attaque horizontale vers notre héros dans le but de lui séparer la tête de ses épaules. Viald eut à peine le temps de se baisser voyant le tranchant de la hache juste au-dessus de ses yeux.

Cet homme possédait une force redoutable et il ne valait mieux ne pas tomber sous sa lame. Les coups fusaient en direction du héros qui les esquiver péniblement. Soudain, le colosse attrapa l'aventurier par le col de sa chemise et l'envoya se heurter le dos contre une table. Celle-ci se brisa en mille morceaux sous le choc. Une terrible douleur au niveau de la colonne vertébrale de notre héros se manifesta rapidement. Il se releva difficilement avant de choir à nouveau.

La bête se posta devant Viald et lui écrasa encore plus violemment le dos avec son talon. On entendit les hurlements du pauvre homme deux rues plus loin. Des cris de douleurs inimaginables qui ne cessaient de s'arrêter. Le barman toujours caché derrière son comptoir hésita quelques instants avant d'aller chercher la police mais il avait confiance en Viald et pensait qu'il ne pouvait pas se faire vaincre si facilement. Et il avait raison, mais pas en ce jour. Le mastodonte releva d'un simple mouvement de main le corps à moitié vivant du pauvre aventurier et le roua de coups jusqu'à que celui-ci se mette à pisser le sang. Personne n'était à la hauteur du colosse pour venir en aide au pirate débutant et nul n'osait intervenir.


Dernière édition par Viald le Lun 25 Fév 2013 - 22:38, édité 4 fois
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Jour -2 avant le rassemblement des Avalons

Dans le bar, la plupart des clients avaient fuis et Viald gisait sur le plancher crasseux, bien amoché. La salle était entièrement saccagée, les chaises n'étaient désormais que des milliers de morceaux de bois, les tables, renversées, servaient de cachettes aux derniers clients restants qui n'osaient pas bouger pour tenter de s'enfuir du bar. Un silence oppressant régnait dans toute la pièce, on ne pouvait qu'entendre la faible respiration de Viald et les puissants battements de coeur du colosse.

Malgré la force que montrait le titan, Viald ne le lâchait pas du regard avec toujours ses fameux yeux perçants. Le monstre fut d'ailleurs étonné de ma détermination sans faille de son ennemi et put discerner une lueur d'espoir dans les yeux de celui-ci. Tout ça le déstabilisa légèrement et il commença à se perdre dans ses pensées. Et c'est à ce moment-là que Viald en profita pour attaquer. Grâce au peu de forces qu'il lui restait, il frappa une première fois au genou du colosse, ce qui le déséquilibra. Ensuite, le pirate lui enfonça le talon dans son poitrail, le faisant choir.

Il lui porta un nouveau coup au genou qui se brisa sous le choc. Des cris de douleur s'échappèrent du colosse et le poing de Viald s'écrasa contre son visage. Une giclée de sang survola les deux personnages et le nouveau pirate enchaînant sur un coup de coude dans le menton. Le titan, toujours à terre, se mordit la langue après le coup de notre héros et celle-ci se coupa en deux sous la pression de ses dents. Le sang se mit à pisser du reste de langue du type qui entra dans une rage folle et tenta d'oublier la douleur. Il se releva puis tituba en lançant un regard de braise à l'aventurier. Viald s'écarta de son adversaire en affichant un sourire narquois. Le pirate devait miser tout sur l'attaque qu'il était en train de préparant dans sa tête.

Les forces de Viald disparurent peu à peu et il devait se dépêcher. Soudain, il poussa de toute ses forces sur ses jambes et bondit sur son ennemi. Et en une fraction de seconde, il lui porta un uppercut si violent qu'on n'aperçut même pas le poing de Viald atterrir dans le menton du colosse. Quelques dents s’envolèrent et les yeux du colosse devinrent blancs durant quelques secondes. Il se redressa et se mit en position de combat.

Mais quelle force détenait-il en lui réellement ? Il surpassait largement les hommes normaux. Et sans aucun doute, il surpassait Viald. Etait-ce déjà la fin ? Allait-il le tuer alors que tout venait de commencer pour lui ? Dans sa dernière attaque, le pirate débutant venait d’utiliser ses dernières forces et il allait bientôt tomber sous la fatigue et la douleur.

Tout à coup, le titan empoigna un sabre laissait par un des clients au sol et il se mit à envoyer un coup circulaire à Viald qui ne put esquiver l’attaque. Une entaille se forma au niveau de la poitrine du héros qui posa sa main dessus pour arrêter le sang. Il tomba à genoux et leva les yeux vers le monstre qui le lançait un sourire. Pour lui tout était fini et il attendait que son ennemi abatte sa lame sur sa tête. Mais parfois la chance sourit. Et elle lui sourit.

Bam.

Une balle traversa à une vitesse folle le corps du colosse qui s’écroula au sol, mort. Un morceau de plomb suffisait à ôter une vie. Viald qui avait fermé les yeux ne voulant pas voir l’arme qui l’assassinerait les rouvrit comprenant que les portes de la mort ne s’étaient pas ouvertes devant lui. Il tourna son regard d’où venait la balle et aperçut un grand homme, musclé comme il le faut avec un tricorne posé sur le crâne ainsi qu’une jambe de bois remplaçant sa jambe droite. Viald comprit que c’était un pirate qui venait de lui sauver la vie.

Mais...Que...Qui êtes-vous ?

Viald était abasourdi et ne savait quoi faire. Pourquoi cet homme venait de le sauver ? Telle était la question qu'il se posait en ce moment. Pourtant, il ne pouvait que remercier ce pirate car sans lui, l'aventurier sera parti rejoindre ses parents au ciel. Puis la deuxième question qu'il se posa alors qu'il aurait dû se la poser plus tôt était pourquoi ce colosse l'avait attaqué ? Certes Viald voulait remettre de l'ordre dans ce bar, mais de là à vouloir tuer quelqu'un. Peut-être que le colosse était en fait un marine et avait suivit Viald depuis la séparation temporaire des Avalons.

Je m'appelle Albert Stein. Capitaine Pirate.
Mh, pourquoi cet homme voulait ma tête ?
Tu es Viald n'est-ce pas ?
Comment connaissez-vous mon nom ?
Ah je vois tu n'es donc pas au courant...
Au courant de quoi ?
Cet homme était un chasseur de prime.
Un chasseur de prime ?!
Oui, il s'appelait Edgar Baram.
Mais pourquoi un chasseur de prime me voulait ?

Soudain, le capitaine Stein tira une affiche de sa grande poche et la montra à Viald.

L'amour existe. [Quête] Viald1200000

Oh putain...
Et oui !
Putain mais pourquoi vous êtes pas venu m'aider plus tôt ?
Bah je pensais que tu pouvais lui casser la gueule. Bwahahaha.
Gr. Enflure. Mais pourquoi je suis primé ?
Aucune idée, t'as dû faire une bêtise.
Ouais bah une petite bêtise parce que 1,200,000 c'est d'la merde, littéralement.
Bwhahahaha. Bref, viens je te paye un verre, t'veux quoi ?
Whisky.
Ok. Eh ! Patron, sortez d'vot' cachette là ! Servez un verre à Viald.
Mais pourquoi vous ne me donnez pas à la marine, Albert ?
Qu'est-ce que je vais faire avec 1,200,000 ? Bwahahaha.
Gr. Enflure.
Eh ! Patron, amm'nez aussi des bandages pour l'ptit Viald.

Le patron du bar laissa dépasser sa tête du comptoir et se releva doucement, petit à petit. Il avait peur, c'était certain. En même temps il ne pouvait que remercier Viald car la racaille ne viendrait plus chez lui, mais en même temps son établissement était entièrement saccagé et avait besoin de sacrés réparations. Il pensait que s'il appelait la marine, les deux hommes ne pourraient pas ressortir vivant d'ici. Il essaya d'empoigner son escargophone, tout près de lui, mais Stein lui bloqua l'avant-bras avec sa main en lui lançant un regard l'avertissant du genre "Non mec, j'te conseille de pas faire ça si tu veux pas qu'tes couilles t'finissent en boucles d'oreilles.".

Alors, le barman retira sa main et alla chercher des bandages. Il les remit à Viald qui les enroula autour des ses blessures. Puis notre héros se demanda pourquoi Albert Stein l'avait sauvé réellement, car en principe les pirates ne sont pas les dieux de la gentillesse. Tout ça était complètement louche et il se méfiait quand même de Albert Stein même s'il venait de lui sauver la vie. Le patron du bar posa deux verres sur le comptoir et les remplit de whisky. Viald avala le liquide d'une traite avant de reposer violemment le verre.

Hips. Je suis dégoûté, je n'ai pas pu récupérer mon trésor. Hips.
Votre trésor ?
Bwarf, une boîte avec un objet très précieux à l'intérieur.
Où est-elle en ce moment ?
Sûrement au port, le voleur doit être en train de fuir l'île.
Je vois.
Dommage, cet objet est très rare et peut tomber entre de mauvaises mains.
Ne vous inquiétez pas, je vais vous le rapporter votre objet.
Mais ! Tu n'es pas en état !

Viald se leva de sa chaise, cracha une gerbe de sang mélangé à de la salive au sol et enleva sa chemise laissant découvrir son torse musclé recouvert de bandages. Il confia la chemise à Albert Stein et poussa la porte principale du bar pour sortir dans la rue. Albert Stein lui avait sauvé la vie quelques minutes plus tôt, Viald lui devait bien ça. Il fallait qu'il se dépêche de rejoindre le port pour intercepter le brigand.

L'état du pirate débutant ne faisait qu'empirer et il avait du mal à respirer. Quelques unes de ses côtés étaient cassées, il avait de nombreuses coupures au niveau du visage et partout sur le torse, mais il était déterminé à retrouver le forban. Il voulait absolument rendre service à Stein qui était malheureux et qui noyait son chagrin dans l'alcool.

Viald fonçait à toute vitesse vers le port. Sur son chemin, il écartait les passants, s'appuyait contre des murs et autre. Il souffrait, c'était certain, mais rien ne pouvait l'arrêter. Son regard devint brûlant, il fit craquer de nombreuses articulations de son corps et se mit à crier dans toute la ville. Tellement le son était puissant qu'on pouvait l'entendre deux rues plus loin.

Le port enfin. Viald le balaya avec ses yeux et chercha un individu portant une boîte. Il ne trouva personne. Il n'y avait que les nobles qui partaient en voyage, ceux qui travaillaient sur les quais ainsi que les pêcheurs, mais rien qui puisse aider notre héros qui commença à se dire qu'il n'était pas arrivé à temps. Il était déçu et se préparait à rebrousser chemin.

Mais en se retournant à peine, il aperçut un peu plus loin un homme qui venait de pousser un pêcheur à l'eau et qui était stressé. Des gouttes de sueur dégoulinaient le long de son grand front. Il portait un long sabre dans son dos recouvert de tatouages ainsi qu'un pistolet à silex à la ceinture. Son visage était balafré et il avait un oeil au beurre noir.

En s'approchant un peu, Viald put discerner une grosse boîte en bois qui pendouillait au pantalon de l'homme bizarre. C'était lui. Le voleur. Notre pirate se mit à lui bondir dessus et le renversa sur les quais. Il le frappa au visage pour lui créer un autre coquard. Le pauvre voleur était roué de coups et il essayait de se défendre avec ses mains.

Mais Viald enchaîna les attaques, ne laissant aucun répit à son adversaire. Coup de poing, coup de pied, coup de tête... Tout y passait. Viald le releva et le jeta violemment à quelques mètres plus loin. On entendit un craquement et l'homme se mit à hurler. Le dos auparavant recouvert de tatouages était désormais peint par une couche rouge écarlate. Il récupéra la boîte et endormi le brigand d'un coup de pied au niveau de la tête.

Il était content, il avait réussit à retrouver le trésor d'Albert Stein et il se redirigeait maintenant vers la taverne pour raconter son exploit au capitaine pirate. Il gambadait tranquillement dans les rues, boîte en main, en chantonnant. Viald arriva finalement devant la fameuse taverne et poussa la porte d'entrée; le sourire aux lèvres.

Eh ! Albert ! J'ai retrouvé votre trésor !
Oh mon dieu, Viald, merci.
Pas de problème, rajouta Viald en s'asseyant près du capitaine.
Tiens tu peux l'ouvrir si tu le souhaites.
D'accord.

Viald ouvrit la boîte et celle-ci contenait une sorte de fruit de couleur inhabituelle avec des spirales. Très louche. En tout cas, il fut surpris car il pensait que c'était de l'argent. Mais comment un vulgaire fruit pouvait avoir une telle valeur aux yeux du vieil homme ? Mais ce n'était pas ce qui préoccupait Viald. En effet, ce qui le préoccupait était son ventre. Il voulait se remplir la panse car la faim commençait à se faire ressentir. Mais que pouvait-il bien manger ? Son ventre gargouillait et son ventre réclamait de la nourriture.

Bon, il est entre de bonnes mains je pense. Garde-le et fais-en ce que tu veux avec.
Sérieux, mais c'était votre trésor !
Je sais, mais désormais c'est le tien, je n'en ai plus besoin.
Bon dans ce cas, ok.
Tu peux en faire ce que tu veux, mais surtout ne le mang...

Crunch. Crunch.

Trop tard. Viald avait déjà avalé le fruit. Mais il fut rapidement dégoûté de la saveur de celui-ci. Il était immonde ! Soudain, Albert Stein dévisagea notre héros comme pour lui dire : Imbécile.

ABRUTIIIIIII ! Tu viens de manger un fruit du démon ! Un fruit extrêmement rare qui vaut des millions ! Celui qui le mange possède un pouvoir quelques minutes plus tard ! Et surtout il ne peut plus nager de sa vie !!!!!!! IMBÉCILE ! Tu viens de manger le Toge Toge No Mi ! Le paramécia de l'oursin ! Tu as le pouvoir des piques !
Non. Non. Non. AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

Viald enfonça ses doigts au fond de sa gorge pour tenter de vomir, mais c'était bel et bien trop tard, Viald était l'utilisateur d'un fruit du démon.
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