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Si les héros arrivent en fanfare, les blaireaux arrivent dans le coaltard

L’auberge des deux renards, qu’il m’a dit. Je crois que j’y suis. Le réceptionniste a une gueule de con. Faudrait que je le lui dise, des fois qu’il hésite sur ce sujet. Auquel cas, son cas serait fixé, il a une gueule de con. De manière définitive, il traînera ce handicap à la manière de certains crétins idéalistes qui traînent le handicap « révolutionnaire » depuis des lustres.

« Je vais vous chercher votre clé, monsieur Felimg Bauxartner. »

En attendant, je fais la visite guidée du lieu de l’endroit où je me tiens. L’auberge est pas mal foutue. Bon, ça pète cinq pattes à une chèvre, mais au moins c’est propre. Et dans la catégorie des auberges de port, ce simple fait la place dans le top cinq mondial. Pour le reste, c’est tout à fait classique. C’est un bâtiment en bois sombre avec une salle à manger en bas centrée par un feu pour se réchauffer les paluches. Au fond, on a le réceptionniste, à droite l’entrée de la cuisine et à gauche un escalier qui mène vers les chambres. Quelques clients qui finissent leur pâté dans un coin sans lever la tête de leur écuelle. Ou bien c’est drôlement bon ou bien c’est ma gueule qui ne leur revient pas. Eux aussi, il faudrait leur dire qu’ils sont une tête de con. C’est triste, c’est malheureux, mais c’est comme ça.

« - Vous êtes sûr que votre nom est Felimg Bauxartner ?
- Qu’est-ce que ça peut te foutre ?
- Non, rien, je demande comme ça. Par acquit de conscience.
- Tu peux te la foutre au cul, ta conscience. Et les emmerdes qui vont avec aussi. »

Non, mais. Oh ! C’est quoi ce délire ? Ils ont promis de me rendre zinzin, ces débiles. Déjà que l’autre agent, si je lui mets la main dessus, je lui défonce sa face en plus celui qui m’fait chier avec mon nom d’emprunt. Oui, ben, c’est pas de moi, ok ? Je n’ai pas autant un goût de chiottes. J’aurais choisi bien mieux.

Les agents secrets, ces enfoirés de fouille-merde. Ils ne peuvent pas faire un truc de normal. Chacun est plus barré que son pote comme dans un concours, mais avec que des vainqueurs. Faut voir les bestiaux, pas un pour rattraper l’autre. Dès que tu en rencontres un complètement chtarbé, t’as ses potes qui font mieux. À croire que leur métier les rend complètement barges.

C’est pas une vie, quoi.

La chambre est pas mal. Le lit grince un peu, mais il n’est pas bouffé par les mites. Y a une armoire en bois pas trop horrible. Les toilettes sont communes et au fond du couloir. Y a pas une décoration pour égayer, même si je m’en bats le steak, je le signale. Y a plus qu’à attendre.

Ce salaud, ça fait deux heures.

Trois heures, merde. Il me prend pour un con ou quoi ?

Bon, qu’il aille chier, je verrouille la porte et je roupille. Demain, j’appelle pour lui souffler dans les bronches.

« - Non, lâchez-moi, s’il vous plaît !
- Qu’est-ce tu branles ici, tête de con ?
- Tête de con, c’est un peu dur, quand même.
- Bon, tu parles ou je finis par te crever ?
- Je suis ton agent du CP5.
- Ah, d’accord. Je vois, t’es pas du tout réceptionniste, en fait. Je suppose que tu aimerais que je te lâche le bras et que j’enlève ce couteau de sous ta gorge ?
- Si c’est pas trop demandé, je veux bien.
- Désolé pour la frayeur, j’ai toujours été grincheux, la nuit. Et s’introduire en douce c’était stupide.
- Je vois ça. En même temps, je ne peux entrer que de cette manière. Déformation professionnelle.
- C'est toi qui a pété la serrure, là ?
- Tu ne voulais quand même pas que je passe à travers, si ?
- Que puis-je faire pour vous ?
- Papa Delta.
- Ah, c’était le nom de ton père.
- Toujours pas, le code. Tu te souviens du code ?
- Tu te souviens du fait que j’ai promis de te cramer si tu m’en reparles ?
- Et tu te souviens du fait que je fasse partie du Cipher Pol ?
- Oui, ben pas moi. Alors, fous-moi la paix avec ta saloperie de code.
- C’est le code maritime, c’est international.
- Je ne suis pas marin, je suis mercenaire, chasseur de prime. Je prends du fric, je fais le boulot. Des fois, c’est le contraire : je chope un pirate, j’encaisse une prime. Et basta. Alors, ne viens pas me faire chier. Et puis, franchement, t’auras quand même pu te creuser la nénette. Parce que là, un code international pour un agent secret, bof.
- Mais, c’est eux qui ne veulent pas adopter mon système. Ça fait deux ans que je le fignole. Il est parfait. Tu veux que j…
- La mission ? On parle de notre petite affaire ?
- C’est pas poli d’interrompre.
- Ça tombe bien, je ne le suis pas.
- Et puis, le nom c’est Felix Baumgartner. Pas Felimg Bauxartner.
- C’est un nom à coucher dehors et je t’emmerde.
- La mission donc ?
- Oui.
- Tu veux arrêter le trafic d’esclave ici ?
- Oui.
- C’est impossible.
- Pourquoi ?
- Parce qu’il y a tellement à faire pour ça. Mais, si tu es sérieux, j’ai peut-être un truc pour toi. Par contre, les infos avant.
- Non, la thune avant.
- Quoi ?
- Tu raques pour voir ou tu rentres chez mémé. C'est au moins vingt briques pour ce que j'ai.
- Mais, c’est intolérable.
- Et sur mon front y a armée du salut de marqué ? Je t’ai dit que j’étais mercenaire, crétin. Alors, tu allonges la monnaie pour entrer dans la partie.
- Il faut que je négocie ça avec la maison mère. Je passe un coup de fil. Vous êtes vraiment un enfoiré, vous le savez ça ?
- J'ai fini par m'en douter. »


Dernière édition par Julius Ledger le Lun 18 Fév 2013 - 23:46, édité 1 fois
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« - Ils ont dit banco.
- Sérieux ?
- C’est pas ce que tu voulais ?
- Si, mais je ne pensais pas que.
- Je peux leur dire de garder le pognon.
- Non, non, ça va.
- On fait cinquante-cinquante ?
- Non.
- Soixante-quarante ?
- Non plus.
- Tu proposes quoi ?
- Je garde tout et toi, tu vas te faire foutre.
- T’es vraiment pas arrangeant.
- De nuit, je suis grincheux.
- Alors de jour, tu serais d’accord pour partager ?
- Oui.
- Je te repose la question demain, alors.
- Non, c’est trop tard, là.
- …
- Bon, tu me files le pognon que je me casse ?
- Non.
- Fais pas ta pute.
- Il y a une condition.
- Que je dise s’il te plaît ?
- Ça ne t’aurait pas fait de mal, mais c’est autre chose.
- J’écoute. ».
Plus tard.
« - Non.
- Tu développes un peu ?
- Il est hors de question que je fasse ça.
- Sans ça, pas de fric.
- Tant pis. Je n’suis pas con non plus.
- Mais, allez. Je risque ma place moi.
- Tu bluffes.
- Comment tu as su ?
- J’ai tenté le coup.
- Tu m’aides ou merde ?
- Merde.
- Tu ne veux pas que je t’explique ?
- Non.
- T’es bouché ou quoi ?
- Parfaitement. Je ne suis pas navré, et il est hors de question que je me fritte avec un sergent d’élite pour te filer un coup de main.
- Pourquoi ?
- Parce que ce n’est pas légal.
- Qu’est-ce que tu t’en fous ? T'es mercenaire ou pas ?
- Mercenaire, oui. Suicidaire, non.
- Vingt millions, à toi tout seul, ce n’est pas de la merde.
- Pour le coup, je passe.
- Tu ne vas pas le laisser trafiquer à son aise, si ?
- …
- Allez. Puisque sans pas de payement. En plus, j'en ai besoin pour ma promotion.
- Tu as cinq minutes, pas une de plus.
- Tope-là.
- Non, ça c’est nul. Baisse la main, tu as l’air con à gesticuler tout seul.
- Enfoiré.
- Quoi ?
- Non, rien.
- …
- …
- Eh ben, casse-toi que je dorme !
- Bonne nuit.
- C’est ça, bonne nuit. »
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