Une après-midi quelque peu ... Mouvementée !

Posté Dim 30 Déc 2012 - 17:24 par Zarechi Ozuka

Rappel du premier message :

-Eh ! Aoï ! Le cap'taine à bien dit que la prochaine le qu'on allait visiter serait une grande ville ? Criais-je à l'homme à la vigie

-Ouais ! Pourquoi ? Me répondit-il.

-J'vais aller faire des courses.

-Ah ba attends, j'descends, j'vais venir avec toi, j'me fais chier à la vigie.

-Ba colles-y ta soeur, alors, qu'on n'ait pas à se faire sermonner, car on a laissé le Susanoo sans protection.

-Ok. MAKA ! OCCUPE-TOI DE LA VIGIE ! Voilà, c'est fait.

-Euh ... T'es sûr qu'elle t'a écouté ?

-Mais oui, t'en fais pas ! Allez !

Ni une ni deux, nous étions, avec le garçon aux cheveux rose, parti dans cette ville que paraissait assez grande vue de loin. Il devait être environ 13h00 à en juger la hauteur du soleil. Soleil qui, par ailleurs, tapait assez fort sur la caboche, aujourd'hui. C'est donc armé de sous et de mes deux fidèles katanas que nous partîmes afin d'aller m'acheter un peu de matériel médicinal afin de ne pas tomber à court dans les mois qui suivent. Après tout, nous n'allions pas tarder à entrer sur la route de tous les périls ! Par conséquent, j'allais avoir besoin de bandage, de calmant, peut-être prévoir quelque chose pour le ressort au cas où il tomberait à l'eau, me racheter aussi une panoplie de scalpel et de pince, il me semble que j'ai cassé la dernière avant-hier ...

-Dit, t'as l'air pensif. Tu penses à quoi ?

-À ma liste de course ... Si on rentre sur Grand Line, je veux être paré à tout !

- Si je peux t'aider, dis-le-moi ! Me dit-il avec un gigantesque sourire.

-Ahah ! En quoi peux-tu m'aider ?

-Ba je pourrais par exemple t'aider à ... Oh ! Une boulangerie ! J'ai faim ... Viens on s'achète quelque chose !

-Bin tient ... Qu'est-ce que je t'avais dit ... Lui dis-je avec un air blasé.

-Hein ? Quoi ?

-Non rien, laisse tomber. On n'a pas le temps de s'acheter à manger, je préfère m'acheter mon matos en premier.

-Meeeuh ! Dit-il d'un air boudeur.

-Oh arrête ! On aura peut-être encore un peu de sou pour s'acheter un machin sur le retour.

-Ouais ! Trop cool !

*Eheh ! Un vrai gamin ! Pensais-je, sourire aux lèvres*

Nous marchâmes durant une bonne demi-heure parmi la foule abondante présente dans les rues. L'ambiance était saine, le soleil me frappait le visage à chacun de mes pas, un léger vent parcourait la rue, et Aoï s'émerveillait sur n'importe quelle vitrine ! Une aprem' tranquille, quoi ! Puis enfin, je trouvais mon bonheur ! Une jolie p'tite pharmacie tenue par une petite mamie qui nous demanda avec un grand sourire.

-Bonjour messieurs ! Que vous faut-il ? Dit-elle d'une voix chevrotante.

-Heum, il me faudrait une dizaine de boite de sparadrap, cinq plants de valériane, un lot de scalpel et un lot de pince, s'il vous plait.

-Et bien ! Vous faites un long voyage ?

-Oui. Mon équipage et moi partons pour Grand Line.

-Grand Line ?! Mais vous êtes si jeune ! Vous allez en enfer, jeunes hommes ! Dit-elle tout en sélectionnant mes articles.

-Ne vous en faite pas, madame, nous le savons très bien ! C'est pour cela que je compte vous acheter tout cela !

-Acheter ? Allons bon, puisque vous ne semblez pas vouloir faire demi-tour, je ne vais pas faire payer quelque chose à des hommes qui partent vers un lieu si dangereux ! Il en va de mon devoir civil ! Allez, prenez tout ça et oust ! Partez et bonne chance !

-Vraiment ? Bon ba ... Merci, madame, au revoir ! ... Une gentille petite dame ! Dis-je une fois sorti de la boutique.

-Dit, tu crois que la boulangère m'offrira des pains au chocolat si je lui dis qu'on va sur Grand Line ?

-Tu parles ! Tu ne vois pas la différence entre des outils de soin et un croissant ?

-Non ! Les deux guérissent mon ventre !

-Ahah ! T'es vraiment un cas, toi ! Tient, j'ai vu un chantier naval en venant par là, ça te dis d'aller y faire un tour sur le chemin ?

-Ouais, s'tu veux !

Après cette agréable promenade, nous sommes passés par ledit chantier naval que je qualifierai de plus qu'impressionnant ! De partout s'élevaient les grues soutenues par de beaux contrepoids. Certains cordages soutenaient des coques, d'autres des canons, et certaines d'entre-elles devaient être plus grosses que notre mât principal ! Heimdall aurait adoré être là, il aurait été dans son paradis ! De partout grouillaient les ingénieurs navals, transportant planches, canons légers, etc. C'était merveilleux !

-Bon allez, assez tardé, on y va Aoï ... Aoï ? AOÏ !

-EHOO, ZARECHI, YOUHOU !

Oh mon dieu ! Durant mon instant d'inattention, Aoï en avait profité pour faire un truc stupide ! Il était monté sur une grue et avait été sur son bout afin de contempler le canon qui y était accroché.

-Mais qu'est-ce que tu fous ! Descends de là, bordel !

-Il est trop classe ce canon ! Y'a des trucs de gravé dessus, je sais pas ce que ça veut dire, mais c'est beau !

-Descend ! En plus, la corde a pas l'air super solide !

-Mais si regarde !

Oh mon dieu, je n'aurais jamais dû dire ça ! Le voilà maintenant en train de tirer sur la corde et de sauter sur le canon afin de me montrer la solidité de la corde. Solidité qu'elle n'avait pas ! Alors qu'Aoï était en train de tirer dessus, la fameuse corde en question vint à lâcher, faisant tomber l'énorme canon et plusieurs mètres de haut jusqu'au sol dans lequel il s'enfonça lourdement dans un fracas gigantesque et soulevant un gigantesque et intense nuage de poussière. Aoï était maintenant fermement accroché à la poutre de la grue tandis que le brouhaha qui régnait dans le chantier se tue. On pu distinguer qu'une seule voix, perçant le silence.

-SOMBRE CRÉTIN !!

Dernière édition par Zarechi Ozuka le Sam 5 Jan 2013 - 14:27, édité 1 fois

Posté Lun 21 Jan 2013 - 12:09 par Zarechi Ozuka

-Tu l'as dit toi-même ... Ce n'est pas après la marine que j'en ai, mais après tout ce gouvernement crasseux ! Comme les marines sont les pions du gouvernement, c'est à eux de prendre les coups. Sais-tu quel surnom nous voudrions donner à notre équipage ? Les chasseurs de Tenryubito !

Se fut le court discours que je fis à l'infirme. Juste après cela, Azrael s'adressa à moi en s'excusant.

- Désolé mon ami, je te dépose un moment, je ne le laisserais pas nous blâmer ainsi.

-... Azraël !

Il alla vers l'homme et commença à le sermonner. Tout d'abord, je fis volte-face et tourna le dos aux deux. Leur dialogue ne m'intéressait pas, même si cela avait plus l'air d'un monologue que d'autre chose ! J'avais imposé mon point de vue et s'était à Azraël d'en faire de même et je ne m'y opposerais pas ! J'étais donc assis commença à me masser les jambes au-dessus de mes garrots afin d'éviter que des caillots de sang ne se forment, jusqu'à ce que j'entende un bruit. Cela faisait comme le bruit d'une masse que l'on jetait au sol. Il n'avait tout de même pas sorti son épée contre le handicapé ? Il n'aurait pas fait ça ? Mais non, il avait fait bien pire à mes yeux de médecin ! Il avait pris le pauvre homme et l'avais jeté au sol. Usant de toutes mes forces, je me mis debout et marcha lentement tandis que mon coéquipier parlait au pauvre homme au sol, démuni et impuissant !

Une fois arrivé derrière Azraël, celui-ci se retourna pour voir que j'étais à deux pas de lui. Tout d'abord, il me dévisagea, puis je le contournais sur la gauche pour aller voir le handicapé. Au passage, je posais ma main sur son épaule en disant :

-Cela suffit, Azraël ... Tu n'avais aucun droit de jeter cet homme au sol ... En tant que médecin, je ne peux te laisser faire une telle chose, excuse-moi ...

Je poursuivis mon chemin et arriva près de l'homme, je m'accroupis dans une grimace et le prit en dessous des bras et, avec une grimace encore plus intense, je le soulevais. J'étais maintenant debout, portant l'infirme et je commençais à me tourner vers le fauteuil quand une larme de douleur vint me couler le long de la joue gauche. L'homme dans mes bras n'avait toujours rien dit. Je le posais avec délicatesse dans son siège et tomba. Involontairement, la pose que j'avais prise en me rattrapant au sol ressemblait à une révérence. À court de souffle, je voulus me lever, mais mes jambes refusèrent de m'obéir.

-Az' ... Aide-moi ... S'il te plait.

Le bretteur s'exécuta et me souleva une nouvelle fois. J'étais maintenant debout et avais la tête qui penchait vers l'avant. Je me mis à parler à l'infirme sans le voir derrière mes cheveux.

-Hhh ... Ce n'est pas parce que j'ai horreur de ce gouvernement poisseux que je n'ai pas de coeur non plus, sinon je ne serais pas médecin ! Certes j'emporte des vies d'un côté, mais c'est pour en sauver de l'autre ! Et j'en reviens à ce que disais Azraël ... Il a raison, si tu veux changer quelque chose dans ce monde, ne reste pas là, sans rien faire ... Devient marine, devient pirate, devient révolutionnaire, mais ne reste pas là à attendre que les choses se passent en criant sur tous les toits ce que les gens doivent faire. Tu es intelligent, j'en suis persuadé, alors met cette intelligence au profit d'un camp. Tu as aussi le droit de rester un simple homme, sans camp, mais sache que tu n'iras pas loin comme ça ! On y va, Az' ...

Nous nous retournâmes, sans rien dire, sans même faire attention si l'homme encapuchonné m'avait répondu. Le chemin jusqu'au navire parut long, du moins, il se fut légèrement plus court ! En effet, au coin, je vis des voiles apparaitre, ainsi qu'une proue possédant un style asiatique. C'était bien notre jonque : le Susanoo ! Ils avaient mis les voiles en ma direction, car je vis qu'il tournait à l'angle du ponton en le collant de très près. Cela dit, il me sera impossible de monter à bord tranquillement. Il me fallait une solution ! J'en avais bien une mais ...

-Ba ! Au point où j'en suis ! Az', se serait possible que tu me balances sur le bateau ? T'en fais pas moi ! Lui disais-je avec un grand sourire.

Suite à cela, le bretteur me prit dans ses énormes muscles et me balança avec force sur le pont du Susanoo. Juste après moi, il monta. Aoï vint à mon encontre et me dit :

-Zarechi ! Tu m'as fait une sacrée frayeur ! J'ai cru que t'allais y rester ! ... C'est qui lui ?

-T'occupe ! T'es vraiment un sale gosse ! Apporte-moi donc ma trousse de soin ! J'ai besoin d'alcool, des bandages et des antidouleurs. Ce sont les petites pastilles bleues, tu les trouveras sur mon plan de travail !

-Ok, je te ramène ça.

Il parti tout de suite au pas de course pour revenir les bras chargés de matériel médical. Je pris la bouteille d'alcool et commença à faire basculer le flacon pour m'en verser sur les genoux jusqu'à ce que je vois quelque chose de brillant dans la coupure.

-Tient ? Aoï, ramène-moi un scalpel et une pince.

Il s'exécuta. Je repris la bouteille d'alcool, me mit un tissu dans la bouche et versa le liquide douloureux afin de bien désinfecter. Je mordis fort le morceau de toile et je vis le garçon aux cheveux roses revenir avec les instruments. Tout en gardant le morceau de tissu entre mes deux, je découpais au scalpel les lambeaux de chair présent à côté de morceau de métal. Ensuite, avec la pince, je serais le morceau. Rien que ça me donna une douleur inimaginable et, dans un élan de courage, je tirais un coup sec en lâchant un cri étouffé par la toile. Un joli morceau de sabre d'au moins deux centimètres était logé dans la plaie. Je vérifiais qu'il n'y en avait pas d'autre avant de repasser un coup d'alcool et de bander le tout. Je fis le même schéma pour l'autre genou, mais sans le morceau de métal. J'avais dorénavant les deux genoux bien bandés et je pus retirer mes garrots de fortune. Je pris mes pilules bleues et, tout de sueur, je me tournais vers Azraël.

-T'as besoin de soin ?

Je poursuivis ensuite le choix du bretteur tandis que le Susanoo repartait en mer.

Posté Lun 21 Jan 2013 - 19:37 par Invité

Finalement les deux monstres l’ont bien entendu. Pendant que l’homme à la grande épée le bouscule, Ivan ne montre pas la moindre émotion. Il écoute ce que l’adversaire a à lui dire.

*Une faille ? Moi participé au cercle vicieux ? Le monde de paix jamais valables ? Pff ce qu’il raconte n’est que poussière. Ce n’est rien d’autre qu’un obscurantiste. Il ne voie pas d’autre solution que celle qu’on lui a enseignée. Mon idée de paix le dépasse.*

Ivan est saisi et se fait soulever de sa chaise.

*Si je les aurais arrêtés je ne vaudrais pas mieux que les marines. Son discours me répugne comme dû pue sur une tartine de pain d’épice. Convaincu de ce qu’il raconte. Répandre le sang… Ce n’est que faiblesse. La meilleure des victoires c’est celle que l’on gagne sans livrer bataille. Sans faire couler le sang.*

Ivan se fait jeter.

*Il est vrai que ce qui ne font rien ont plus de sang sur leurs mains d’inconscient que n’en aura jamais le désespérai qui a pris des armes pour se sortir de son désespoir… Le camp le plus noble ? Laisse-moi rire. Nul camp n’est noble pour le moment… *

Le deuxième monstre intervient.

*C’est donc Azraël celui à la grande épée. J’ai hâte de le voir murir et d’arrêter de juger des gens sur un acte. L'autre le saisit.Mais que fait-il ? Il me remet sur ma chaise alors qu’il ne tien même pas debout. Quel étrange spécimen. *

Suite à la fin du discourt de l’individu aux deux sabres, Ivan ouvre enfin la bouche tandis que les autres s’en vont.

-Il existe aussi une liberté vide, une liberté d'ombres, une liberté qui ne consiste qu'à changer de prison, faite de vains combats entretenus par l'obscurantisme moderne et guidés par le faux jour.

Les deux hommes avaient ils compris qu’Ivan parlé du chemin qu’ils suivent ? Avaient-ils seulement entendu ? En tout cas, l’ange perçue un fond d’humanité pour le médecin tandis qu’il ne trouva rien de bien plaisant chez l’autre. Son jugement était juste. Les deux hommes méritent d’être arrêté il ne doute pas là-dessus.

Une fois seul dans la rue, le silence fait son apparition. Le léger bruit des vagues met l’ambiance de fond avec une mouette de passage.

Spoiler:

Puis un ricanement apparaît. Un rire qui devient de plus en plus fort qui ne semble pas s’arrêter. Puis d’un coup, le retour au silence.

-Père c’est en des hommes comme ça que tu as cru ? Ton cœur n’était pas assez dur. Mais ne t’en fais pas je trouverais une utilité a ce genre d’homme. Oui ils n’auront que ce qu’il mérite. Les bons seront au pouvoir, les mauvais seront enfermés. Les criminels qui veulent combattre pour une justice erronée seront manipulés. Ils seront des pions. On a toujours besoin de pion. Ils seront mes pions. Je choisirais leur cible pour que leur savoir meurtrier soie un bien pour l’humanité. Ils feront le bien et s’ils n’obéissent pas ils finiront derrière les barreaux comme les autres. C’est une chance que je leur offre. En même temps ils pourront étancher leur soif de sang.
Je bâtirai un monde où je serais le roi.

Posté Jeu 24 Jan 2013 - 0:34 par Azraël

Se fut avec un grand sourire inconnu qu’Az la guillotine monta à bord du susano, un navire pour le moins, impressionnant. Au début il se sentit un peu perdu, mais ne lâchât pas son nouvel ami d’une seconde. Tous deux parlèrent un peu de tout et de rien, de leur parcours et de leur cicatrice, d’ailleurs en parlant de cicatrice, le docteur demandait s’il avait des plaies ou d’autres choses à faire soigner. Le grand gaillard lui présentât aussitôt son bras et e traitement commença, quelle bonté d’âme se pirate.

- Alors mon ami, tu me déposes sur la prochaine ile comme convenu, d’ici là, avez-vous une idée d’ou vous comptez aller ?

Az n’était généralement pas très bavard dans se genre de situation la générosité des autres le fessait toujours un peu souffrir si vous voulez, mais bon, au pire il ferait son possible pour donner un coup de main à la troupe de joyeux lurons et payerais ainsi son voyage vers une nouvelle ile. Après tout, ce n’était pas comme si c’était la première fois.

Tout en pensant à son avenir proche, une pensée pour le mec au fauteuil lui revint en tête, il espérait franchement qu’il avait compris son message, des gens comme ça, ça ne valait généralement pas grand-chose, du moins, pas avec une attitude aussi décevante…

Posté par Contenu sponsorisé