Y'a des fois où les carrés veulent absolument rentrer dans des ronds.
J'pensais avoir trouvé le bon filon... Pour une fois, c'était pas moi au centre du ring et qu'encaissais les coups.
J'avais trouvé un gars parfait pour ce genre de magouilles, Tommy ; un type malléable, un gros balaise que l’amour propre ne rendait pas idiot quand on lui demandait de se coucher ; ah oui, j'vous ai pas dit, les combats que j'organise, ils ne sont pas toujours clairs. Parfois, on me de mandait un service et contre un bon paquet d’argent, alors des fois, mon poulain avait un coup de mou, vous voyez ce que je veux dire ? Ne croyez pas qu’il en souffrait, il empoche un max aussi, mon gars.
Le type qui organisait tout ça, c'était Jimmy Bel’œil. Si on l’appellait comme ça, c’est parce qu’il lui en restait qu’un d’œil, mais, très joli du reste. Moi, j’me battais pas parce que Jimmy disait que je n’étais pas crédible, personne parie sur les gringalets. Finalement, c’était tant mieux, c’est quand même mieux d’encaisser des Berrys que des gnons.
C'était Jimmy qui décide de tout ici. Il avait ses poulains, ses favoris, ses clients, sa propre salle d’entrainement et c'était lui qui disait si un combat était réglo… ou pas...Comme on dit ici, on s’arrange.
Enfin, pas tout à fait, parce qu’il y avait ce type qui se faisait appeler Old « Saw » Bobby, et en vrai, c’est lui qui tirait les ficelles en coulisse. Rien de malhonnête dans cette ville ne se faisait sans son accord. Son crédo ? Tout ce qui pouvait le rendre plus riche. Il avait a sa botte tout un tas de mercenaires qui vous aurait tué pour une poignée de berry, des gars comme Viko Shipster, Tom Casillas, Egg Humphrey ou encore Gilles Delattre, un des types le plus dangereux que je connaisse, parait qu’il s’était fait viré de la marine pour violence sur un officier.
Bref, Old Bobby, c'était le genre de type à qui il ne fait pas bon devoir quelque chose. On l'appelait « Saw » parce qu'il aimait scier en plusieurs morceaux les gars qui lui posaient des problèmes, enfin à ce qui se disait.
Ce type connaissait tout le monde, et tout le monde ici le craignait, même moi...
Le monde de la boxe clandestine était un monde dangereux, autant pour les boxeurs que pour ceux qui la font vivre, j'le savais en entrant dedans.
Pour faire ce boulot, fallait du sang froid, un peu de gueule et une belle paire de couilles. C’était le minimum pour se faire une place ici, et un peu d’argent facile.
Samedi, c'est Tommy Motta qui monterait sur le ring pour moi, enfin il devait…
Je leur avais juste demandé, à lui et mon pote Akiko Matsura d'aller me dégotter une nouvelle roulotte dans un camp de boucaniers à la sortie de la ville, la mienne tombait en ruine et ces types en avaient toujours une a vendre.
Akiko, faut savoir qu’ il est sympa, qu’il est réglo, mais qu’il est con, et fallait composer avec.
Il était revenu sans l'argent, sans la roulotte, et sans Tommy... Pour corser le truc, y avait une histoire de gros sous sur ce combat, Tommy était sensé se coucher au cinquième, et y’aurai de gros parieurs qui seraient là ce weekend. J’étais dans une sacrée merde.
-Putain, ce n’est quand même pas compliqué Akiko! Tu devais juste acheter une putain de caravane ! Et qu’est ce qu’il fout a l’hospice Tommy ?
T’as intérêt à m’explique ce qu’il s’est passé, parce que là, on est dans une merde pas croyable.
Si on ne mettait pas la main sur un boxeur, et un vrai, avant samedi, on était des hommes morts.
J'pensais avoir trouvé le bon filon... Pour une fois, c'était pas moi au centre du ring et qu'encaissais les coups.
J'avais trouvé un gars parfait pour ce genre de magouilles, Tommy ; un type malléable, un gros balaise que l’amour propre ne rendait pas idiot quand on lui demandait de se coucher ; ah oui, j'vous ai pas dit, les combats que j'organise, ils ne sont pas toujours clairs. Parfois, on me de mandait un service et contre un bon paquet d’argent, alors des fois, mon poulain avait un coup de mou, vous voyez ce que je veux dire ? Ne croyez pas qu’il en souffrait, il empoche un max aussi, mon gars.
Le type qui organisait tout ça, c'était Jimmy Bel’œil. Si on l’appellait comme ça, c’est parce qu’il lui en restait qu’un d’œil, mais, très joli du reste. Moi, j’me battais pas parce que Jimmy disait que je n’étais pas crédible, personne parie sur les gringalets. Finalement, c’était tant mieux, c’est quand même mieux d’encaisser des Berrys que des gnons.
C'était Jimmy qui décide de tout ici. Il avait ses poulains, ses favoris, ses clients, sa propre salle d’entrainement et c'était lui qui disait si un combat était réglo… ou pas...Comme on dit ici, on s’arrange.
Enfin, pas tout à fait, parce qu’il y avait ce type qui se faisait appeler Old « Saw » Bobby, et en vrai, c’est lui qui tirait les ficelles en coulisse. Rien de malhonnête dans cette ville ne se faisait sans son accord. Son crédo ? Tout ce qui pouvait le rendre plus riche. Il avait a sa botte tout un tas de mercenaires qui vous aurait tué pour une poignée de berry, des gars comme Viko Shipster, Tom Casillas, Egg Humphrey ou encore Gilles Delattre, un des types le plus dangereux que je connaisse, parait qu’il s’était fait viré de la marine pour violence sur un officier.
Bref, Old Bobby, c'était le genre de type à qui il ne fait pas bon devoir quelque chose. On l'appelait « Saw » parce qu'il aimait scier en plusieurs morceaux les gars qui lui posaient des problèmes, enfin à ce qui se disait.
Ce type connaissait tout le monde, et tout le monde ici le craignait, même moi...
Le monde de la boxe clandestine était un monde dangereux, autant pour les boxeurs que pour ceux qui la font vivre, j'le savais en entrant dedans.
Pour faire ce boulot, fallait du sang froid, un peu de gueule et une belle paire de couilles. C’était le minimum pour se faire une place ici, et un peu d’argent facile.
Samedi, c'est Tommy Motta qui monterait sur le ring pour moi, enfin il devait…
Je leur avais juste demandé, à lui et mon pote Akiko Matsura d'aller me dégotter une nouvelle roulotte dans un camp de boucaniers à la sortie de la ville, la mienne tombait en ruine et ces types en avaient toujours une a vendre.
Akiko, faut savoir qu’ il est sympa, qu’il est réglo, mais qu’il est con, et fallait composer avec.
Il était revenu sans l'argent, sans la roulotte, et sans Tommy... Pour corser le truc, y avait une histoire de gros sous sur ce combat, Tommy était sensé se coucher au cinquième, et y’aurai de gros parieurs qui seraient là ce weekend. J’étais dans une sacrée merde.
-Putain, ce n’est quand même pas compliqué Akiko! Tu devais juste acheter une putain de caravane ! Et qu’est ce qu’il fout a l’hospice Tommy ?
T’as intérêt à m’explique ce qu’il s’est passé, parce que là, on est dans une merde pas croyable.
Si on ne mettait pas la main sur un boxeur, et un vrai, avant samedi, on était des hommes morts.