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Au nom du blé, de la paille et du saint rêvo !

Et rame ! Et rame ! Sous ce brin de soleil, jusqu'à la côte ! Je rame ! Je rame ! En gueulant si nécessaire ! C'est ça d'avoir l'âme pirate ! C'est bien ça, oh oui ! Chante ! Chante ! Comme une brèle ! S'il le faut !

La barque touche la côte, je prends dans mes bras la chose et saute pour fouler le sol, je regarde derrière moi...Le Blue Moon est là, il flotte avec prestance et mes nakama's y sont encore...J'arbore un grand sourire et avance vers ce paysage...Un décor triste se dresse devant moi, quelques montagnes et plusieurs plateaux, y'a t-il de la vie ici ? Est-ce que les longs bras vu sur Banaro crécheraient ici ? De toute façon, si je les croise, j'en ferais qu'une bouchée avec mes 100 lames héhéhé M'enfin, je dis ça, je dis rien, pour moi le plus important, c'est de retrouver Takashi, sain et sauf...

Je continue de longer la côte et commence à brailler....

''Un jour, je serai le meilleur bretteur, je me battrai sans répit, je ferai tout pour être vainqueur et gagner les défis. Je parcourrai Grand Line, traquant avec espoir, les meitous et leurs mystères, les secrets de leur pouvoir ! Meitous, je vous attraperai ! Meitous, rien ne m'arrêtera ! Je les aurais tous ! Rien ni personne sur mon chemin, ne pourra me briser, car pour accomplir mon destin, je suis déterminé ! Quand il faudra passer à l'action, mes nakama's seront là et tous ensemble, nous gagnerons le dernier des combats !''

Quand soudain ! J'entends quelqu'un qui tousse, c'est très prêt...Je l'entends encore, comme s'il le faisait au creux de mon oreille...Hein ? J'entends des voix ! ? L'objet en paille commence à bouger ! Je le jette par terre...Sous l'effet de la surprise, je réagis comme si je ne savais pas que cette chose pouvait être vivante, je fais tomber l'ensemble de mes affaires et en le pointant du doigt, je lui fais subir toute une série de questions...

-Qui es-tu ! heuuu....Qu'est ce que t'es ?
-Que fais-tu ! heuuuu...Qu'est ce tu veux faire ?
-Où vas-tu ! heuuu...Joker ?


Un interrogatoire qui me perturbe plus que lui, j'ai envie de dire...Un brin inquiet, je le laisse répondre et finit par me présenter à mon tour, lui racontant toute l'histoire...Nous sommes des pirates, nous avons tranché un gros poiscaille, nous t'avons trouvé dedans, nous t'avons séché et puis d'après les indications plus que folle de notre toubib, il faut t'empailler...Je me frotte l'arrière de la tête et le laisse s'exprimer...Si un jour, on m'aurait dit que je parlerai à une sorte d'épouvantail...Par la moustache de Wakam le bleu...
    Ça fessait maintenant deux semaines qu’il était parti des Blues, tout ça pour arriver ici. Hungeria qu’il l’appelait. Une drôle de place, il faut l’avouer et Az avait éprouvé une envie de vomir en voyant les habitants de cette île. Ils étaient tous atteints d’une malformation au bras, les pauvres… on aurait dit de gros singes sans poils et avec deux coudes, peut-être pour gratter le milieu du dos…

    Enfin, le jeune homme se frottait un peu partout et essayait de trouver une âme digne de son épée. Personne, personne n’était assez fort pour rivaliser et il n’avait pas mangé depuis maintenant deux jours. Sa barbe commençait à le démanger sous ses bandages et les oiseaux le narguaient du ciel. La nécessité commençait à se faire sentir et bientôt il se redirigerait vers la civilisation.

    Ce n’est pas pour rien qu’il s’était échoué ici, ça, il le savait. D’abord ce foutu navire marchand qui l’avait engagé pour leur protection, les stupides matelots, mais lui n’avait pas vraiment été mieux en acceptant sans savoir qu’il se rendait sur Grande Line. Leur chevauchée avait été des plus tumultueuse et le navire fut évidemment attaqué par un groupe de trois brigands, comme si le sort n’était pas assez lourd sur les épaules du sabreur. La victoire fut facile et personne ne fut blessé, mais par malheur, le capitaine décida de les garder à bord et ils causèrent la perte du navire avec une bombe artisanale… Que c’était artistique quand même les évasions et tout se qui allait avec.

    Une fois rendus à terre, la vingtaine de marchands et les quelques objets précieux sauvés des eaux furent installés dans un campement de fortune. En guise de récompense, le capitaine un peu gêner de la situation décida de piger au hasard pour payer leur garde du corps, il reçut donc une petite caisse de bois clouté qu’il n’ouvrit même pas, Az la garda pour payer son billet vers la survie. Eh oui, il lui arrivait d’avoir de bonne idée.

    Marchant dans l’ombre des arbres, le jeune homme remarqua un couple non loin de sa position, a priori le duo était constitué d’un homme et d’une marionnette géante. C’était intéressant ça ! Enfin un signe de vie extérieur sur cette ile de long bras… Az s’aventura donc encore plus près et aperçu le comble de son bonheur. Un homme qu’il avait déjà vu, probablement dans son ancien carnet de chasseur de prime ! Cet homme était donc super fort et il voulait voir qui l’était plus.

    Sortant sa grosse lame de géant, Az s’avançait tout en laissant une grande ligne fine dans le sable. L’homme semblait se débattre avec le détritus et sans plus attendre, il s’écria haut et fort.

    - Hé oh pirate ! Viens ici que je puisse m’amuser un peu.

    Az avait l’étrange sensation que les choses allaient se passer très lentement, ou très rapidement. L’air qu’il reniflait sentait l’écume, normale avec toute cette eau à proximité, enfin. Il ne voulait pas perdre son combattant des yeux et il se sentait noble aujourd’hui. Assez pour attendre que l’homme se retourne. Ensuite, il lui redemanderait pour l’affrontement. Plaisir, hâte et excitation. Comment pouvait-on espérer le réconforter mieux qu’avec un combat au sabre ? C’était se qu’il pensais, mais attendez, cet épouvantai, il venait de le voir bouger non ?

    - Merde c’est quoi cette chose, ta des pouvoirs ? Un truc du genre ?



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    Hého Pirate ? J'ai comme l'impression que ça sonne vachement comme une chanson. Avec de longs hééééé hoooo répétitifs et bien poignant prononcé d'une voix grave et en choeur...Héééé ! Hoooo ! Mateloooot !J'imagine bien la scène...une centaine de pirate sur un grand et beau galion, tous sous mes ordres buvant du rhum à flot ! Hé ! Ho ! Matelot !...Je me retourne fièrement, les mains sur les hanches, sourire aux lèvres et les yeux qui brillent, laissant un moment, mon cher compagnon d'infortune, l'épouvantail qui sait parler. Que je vienne ici pour m'amuser ?

    Que je vienne ici pour m'amuser ? Répète-je...Avant même d'apercevoir sa silhouette, je crie haut et fort que près de moi, il y'a un épouvantail qui parle ! Alors c'est à lui de venir s'amuser...Zut, j'espère ne pas trop vexer cette chose en le prenant pour un élément de foire, j'ose imaginer qu'il m'engueule avec sa paille qui moisit...Dohahahaha. Je daigne m'approcher de cet homme qui est venue m'importuner dans ma discussion...Je le vois paniquer...Pourtant il vient juste de dégainer sa grosse lame, non ?

    Eh ! Tsais ce qu'on dit le peureux...Gros Sabre, petit kiki ! Allez ! Approche, je vais te présenter à mon ami l'épouvantail...

    Mm...Des cheveux bruns, des yeux de tueurs, des bandages, une tenue originale...Un air et une démarche de gars déterminé et il n'a pas l'air de lâcher son sabre...S'il continue comme ça, il peut blesser quelqu'un...déjà que Paille-man est en piteux état, on va pas aggraver les choses...surtout pas. J'avance d'un pas décidé puis commence à courir vers cet homme...laissant tomber mes 100 lames à terre, j'en prends une au passage et j'accélère la cadence...Je me mets en mode furtif, invisible comme l'air, fluide comme l'eau...Prenant de l'élan, je m'élance en l'air et retombe sur bandage-man sans qu'il ne puisse tenter la moindre action, m'a t-il vu ? Non...M'a t-il senti ? Peut être...Est-il surpris ? Oui...Je tiens fermement mon katana et d'un coup légèrement puissant sur la base de sa lame, j'arrive à le désarmer...

    -Tu risques de blesser quelqu'un avec cette arme, mon chou !

    Je ré-apparais subitement devant ses yeux et me présente en bonne éduforme et finit par lui demander son identité...

    -Mon nom est Mizukawa Sutero, Capitaine des Shinoryuu...Cet homme, enfin cette chose est étrange mais surtout en piteux état...ce serait long à expliquer, mais il pourrait te sortir les même conneries qu'il m'a dîtes, en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il a besoin de mon aide...J'ai besoin de lui trouver de la paille fraîche et si tu oses simplement entraver mon chemin, je n'hésiterai pas à te trancher en deux...

    Quel sera donc son destin ? Me dévoiler ce qu'il fout ici et pourquoi avait-il l'intention de m'affronter sachant que je suis un pirate...Serait-il marine ? Chasseur de prime ou pauvre révolutionnaire perdue...Se pourrait il qu'il ai des compagnons cachés par ci et par là...Ou bien ce vaillant bretteur périra d'une noble mort sur Grand Line !
      L’homme détenait bel et bien un pouvoir extrêmement incroyable, faire bouger un pantin, par contre pour ce qui est de son invisibilité, ça ça laissait désirer… peut-être qu’il avait honte de montrer sa frimousse ou un truc dans le genre. Enfin, Az avait raison tout s’était déroulé beaucoup trop vite. Le mec était sorti de nulle part et avais rependu un arsenal qu’il n’avait pas remarqué, plusieurs dizaines de sabres. La défense de l’épéiste en avait donc pris un coup, lui désarmer de sa propre arme ne passait maintenant que pour le servant de service. Dans le vif de l’action l’homme se présenta comme étant Capitaine, Sutero se nom lui disait bien quelque chose, mais rien de bien pertinent, il éprouva quand même un peu de compassion, ça devait être à cause de son pouvoir qu’il n’avait pas remarquer de prime à sa tête.

      Dans tous les cas, le combat était trop dangereux sans arme et, oh mon dieu ! Une mouette survolait les environs ! Az ramassa toute la force qu’il pue trouver dans se grand corps et repoussa d’un geste rempli d’adrénaline se qu’il venait de trouver comme adversaire, l’homme roula sur le côté probablement surpris par la force physique du jeune escrimeur, mais il faux s’avouer que de manier un gigantesque couteau de boucher en acier ça pouvait aider au conditionnement physique.

      Ramassant sa grande lame, le jeune homme fonça se mettre à l’abri tout en ne lâchant pas le ciel des yeux, il aurait certainement pu être la cible d’une attaque mortelle, mais le ciel était plus important pour ce moment précis. Par chance l’oiseau défila vers le sud laissant l’effrayer retomber au niveau de stress normalement permis. Il prépara son attaque et retourna croiser le fer d’une poigne plus assurer. Le choc fut violent, il recula même d’un pas ou deux tout en gardant le contact avec la lame de son adversaire. Ce qui lui fit remarquer la goute de sang qui glissait le long de sa joue. Combien de temps cela fessait-il qu’un adversaire ne l’avait pas blesser, même aussi petite soie cette blessure, c’était certainement la première depuis des mois. Sutero méritait donc son attention, mais une fois sa tête refroidie par la dure réalité, il se rendit compte de l’écart véritable entre ses deux hommes. Son adversaire ne bronchait pas alors que tout son corps était sur le point de flancher sous la pression, non pour son bien-être il se devait d’arrêter cette course à la mort et de s’excuser auprès de son nouveau rival.

      - Mizu Sutero, je retiendrais se nom ne t’inquiète pas. Tu es la première personne à faire couler mon sang depuis fort longtemps et je dois t’avouer que si cette mouette n’était pas passer j’aurais probablement coupé ta gorge, mais bon. En toute bonté d’âme, je relâche mes coups.

      Aussitôt dit aussitôt fait, il relâchât la pression et tout son corps s’effondra au sol, maintenant agenouiller devant son adversaire, celui-ci était maître de sa vie. C’était une vieille coutume qu’il avait pratiquée alors qu’il apprenait à tenir une épée. Si un adversaire peut te terrasser sans effort, tu dois lui remettre ton bien le plus précieux après ton sabre. Ta vie. Ainsi et seulement dans cet état d’esprit tu pourras rester sur cette terre avec la conviction d’avoir une place comme sabreur.

      - Je remets ma vie entre tes mains, soie tu me tues pour mon incapacité à te tuer du premier coup, soie tu fait de moi le disciple qui te surpassera un jour et pourra t’offrir le combat que tu attends. Au fait, je me nomme Azraël, je n’ai pas de nom plus prestigieux qu’un nom encore frais à t’offrir, mais ma renommée est grandissante.

      Voyant que tout ceci ne rimait à rien pour lui et qu’il ne pouvait pas lire en son adversaire comme il l’avait si souvent fait avec les précédents. Il sortit hâtivement la boite qu’il avait reçue en paiement face au précédent voyage. Il la tendit à son bourreau et lui expliqua brièvement ce qu’elle était. Il ignorait tout de son contenue et espérais que se cadeau serais signe pour son interlocuteur de franchise.

      - Alors Capitaine Sutero, que ferez-vous de moi ?
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      Remettre ta vie entre mes mains...combien de personnes ont périt entre les miennes...A t-il conscience que cet énergumène risque de périr...Sa vie ne vaut elle rien ? Et en quoi il retiendra mon prénom si dans quelques heures, il sera aussi froid que du foie de canard servie un jour de fête. Mais ça me fait mal au coeur de devoir mettre fin à ses jours, bandage-man il a de l'humour...un peu macabre, mais disons qu'il me fait rire...Me couper la gorge ? Dohahaha De toute ma vie, c'est la première fois que j'entends ces mots là...Bon, je suis qu'à mes vingt ans, j'ai rien vue de la VIE.

      Tandis qu'il s'agenouille comme un vieux faiblard, mon visage se crispe...Je suis dégoûté, je pensais qu'il allait être plus coriace que ça et pourtant le voilà tout chaud tout flamme, classé dans la catégorie des trouillard sans aucune volonté de continuer jusqu'à la mort...T'as pas tout donné mec ! Le spectacle, il doit pas se finir, t'as pensé à ceux qui ont payé pour voir le show ? J'imagine le chahut derrière la scène, les cris qui fusent et cette ambiance chaotique...REMBOURSE ! REMBOURSE ! Et là je lève les yeux au ciel, comme si je regardais mon public ou même le roi...Dans ma tête, les images défilent et une précisément, celle du maître qui montre son pouce...En haut ou en bas ? Seul le destin va en décider...

      D'un commun accord, ils tournent les pouces en enfer, mais le maître en dit autrement, en l'air ! Il a une crampe ou quoi ? Ce con, tout sourire aux lèvres, d'un air moqueur, il contredit toute la salle, car oui, il aime faire chier son monde et le voilà en train de chanter ''I Will Survive''...

      Je plante mon katana au sol et là mon cerveau fait un arrêt sur ce qu'il vient de dire...Faire de cet idiot mon disciple ?

      -Et t'as liberté, t'en fais quoi ? As-tu un rêve dans la vie ?


      J'ai longtemps eu un enseignement, qui certes m'a beaucoup appris, je me suis livré plusieurs fois à moi même...J'ai eu un mentor qui n'étais pratiquement jamais là et quand il l'a été, je l'ai bien sentis. Si ce n'est mes rencontres dans mon périple qui m'ont fait grandir, qui sait ce qu'il aurait été advenu de ma personne. Je lâche un soupir de désespoir...Au final, je ne veux pas être un simple maître, car je me considère encore comme élève...Est-ce parce que je ne veux absolument pas ressembler au mien ? Ou parce que j'ai peur d'être mauvais ? Par la barbe de Wakam le rouge ! On le sait tous...Je veux pas l'avoir dans mes pattes...

      -Bon, Azrael, je déciderai de ton sort plus tard...Aide-moi à trouver de la paille pour cet épouvantail et on oublie c'te histoire.
        Mizu décida de l’épargner, c’était étrange et une sensation étrange envahissait les pensées d’Azraël. De la pitié ou simplement une arrière-pensée ? Peut-être que l’offre d’augmenter son arsenal de soldat lui avait plu. Dans tous les cas il était vivant et avais maintenant une dette envers son nouveau maître, il le suivrait donc sans se poser de questions et prendrais exemple sur lui, se serait un peu le remplaçant du vieux salopard qui était maintenant six pieds sous terre. En bonus, le jeune capitaine maitrisait l’art du sabre, ce qui était pas mal pour un futur sabreur. Plus il y pensait, plus les avantages surgissaient de l’ombre et amplifiait le bonheur du nouvel élève. Bien sûr rien n’était encore officiel, mais il ferait son possible pour l’épater. Repartir sur un navire autre que le sien serait vraiment trop humiliant…

        Le capitaine se remit en marche baissant sa garde, il aurait pu profiter de ce moment pour lui assener un coup de cochon, mais sa réputation de bretteur en aurait souffert toute sa vie et ce n’était pas cette voie de traitrise et de fourberie qu’il comptait emprunter.

        Mizu lui avait demandé se qu’il fessait de sa liberté et s’il avait un rêve, Az réfléchit un moment puis décida qu’une réponse préparer d’avance n’était pas la bonne chose à faire, il se reposa donc la question mentalement puis répondit comme si le cinq minutes ne s’était pas écoulé.

        - Je ne suis et ne serais jamais ton esclave, un disciple peut à tout moment partir de son gré et puis je pense pouvoir apprendre de toi, donc pour la réalisation de mon rêve, car oui j’en ai bien un, tu me sembles tout qualifié.

        Les deux hommes portèrent l’épouvantail sur leur dos, Az ne savait pas pourquoi il trainait cette chose si les pouvoirs de son nouvel ami n’y avaient plus aucun rapport, mais son désir était de trouver de la paille, surement un trophée de guerre ou la pitoyable figure de proue de son navire, dans tous les cas il espérait se tromper. Les deux hommes commencèrent leur marche et l’épéiste pue reprendre ou il en était.

        - Mon rêve est malheureusement celui de trop de gens, tu connais certainement les légendes concernant Roronoa Zoro. En fait, je désire relancer les épéistes en ne combattant qu’avec un seul sabre, je te présente déjà ma grosse lame, mais non tu n’es pas grosse.

        Finit-il par rajouter à l’intention de sa lame.

        - Et bien avec un seul sabre, je pourrais devenir assez fort pour contredire la légende, pour le moment mon rêve c’est sa. Mais me connaissant, je peux tout aussi bien en trouver un meilleur, le précédent était d’éradiquer toutes mouettes de l’univers, mais tu voies c’est un peu trop long comme quêtes.

        Azraël essayait tant bien que mal de se souvenir s’il avait vu du foin dans les parages, mais malheureusement c’était sans l’ombre d’un doute inutile… La seule place où il pourrait peut-être en trouver était la ville, mais ça ne lui tentait pas vraiment d’aller retrouver cette ville de long bras.
        - Alors on va où ? Personnellement j’aime pas trop les longs bras, mais j’ai pas vu d’herbe haute nulle part… et tien prend cette boite sinon c'est moi qui l'ouvre!
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        Tu me vois, je suis complètement friand d'aventures et en ce moment je marche avec un gars qui veut me suivre...Y'a tout le monde qui veut faire ça ! Je sais pas d'où leur vient l'idée de me coller le cul, ils doivent bien aimer. Faut croire que l'aventure, c'est pas en solo, mais bel et bien en groupe et qu'il y'a des gens qui kiffe suivre des inconnus tel que moi...Inconnu plutôt connu, primé à je sais plus combien de berry's, je dois avoir des fan's qui veulent suivre mon exemple...Pfff

        Maître, disciple, c'est quoi la différence ? Il est où l'esprit de combat, s'assujettir à quelqu'un de plus fort, c'est de la faiblesse pur et dur ! J'ai fais ça quinze année de ma putain de vie ! Et cette liberté, je me suis battu pour l'avoir, cette indépendance fait ce que je suis devenu...agaaaahaaagaarrrrgh

        Merde ! A trop penser sur moi-même, j'ai pas vu le rocher devant moi et j'ai trébucher comme un idiot, le visage contre le sol, je peine à me relever et rigole tout en oubliant ma précédente réflexion...tampis ! Continuons, on a du boulot, faut qu'on trouve de la putain de paille pour cet épouvantail...Et on va pas en trouver avant longtemps...Longtemps du genre, vraiment longtemps quoi ! Satané île de merde où il n'y a que de la forêt de merde et des buissons de merde ! Avec un temps merdique ! T'as pas remarqué ? Il commence à pleuvoir....Chié ! Paille Man risque d'avoir des séquelles après cette aventure. Comment va-t-on réussir ? C'est comme trouver une aiguille dans une botte de foin ! Mais là faut que je trouve une botte de foin sur un tas d'aiguilles et ça en fait ! Tellement...que ça pique ! T'as pas cette sensation là ? Je sais pas quoi te dire, franchement...

        Je suis toujours suivis par l'autre gars qui veut éradiquer, je ne sais plus quelle légende ? Un pratiquant orthodoxe du style à un sabre ? Pas très catholique comme gus ! D'ailleurs, j'ai toujours cette boite qu'il m'a passé...Je l'ai pas encore ouverte alors que ça fait bien un bon moment que l'on marche. Je le ferai quand j'arriverai au Blue Moon...Pendant le chemin, je raconte à mon nouvel ''ami'' comment on est arrivé là et nos aventures depuis Suna Land, notre traversée de Reverse Moutain, la galère qu'on a eu, notre bataille navale et notre affrontement sur Banaro...on a faille aller en taule...Mort de rire ! Et pendant tout ce temps à raconter mes histoires, on tombe soudainement sur un village désert ! Il y'a des pavés, quatre ou cinq maisons faîtes de terre cuite avec des toits en paille, des portes en bois, un abreuvoir complètement à sec...du charbon renversé au fond du village juste à côté de la dernière maison...On dirait que les gens d'ici se sont enfuis de quelque chose de vraiment horrible...Un ours blanc ?

        Tout à coup, y'a Azrael qui me demande de regarder en l'air...Je lui fais, ouais ! Ouais ! Je connais ta combine, tu vas me voler un truc ou faire quelque chose derrière mon dos, cherche pas, je cours plus vite que toi...Puis il me dit que non, on s'engueule ! J'ai raison ! Et si tu n'admet pas que t'as tort, je te frappe ! Attend ? Comment on en est venu là...Et là je reste scotché. Mais oui bien sûr !! Les toits en paille !

        -File moi un coup de main, on va raffistoler notre compagnon, dés que c'est fait, on attend....

        ...

        ...

        ...

        On a attendu quelques minutes, ensuite on commence à se regarder, tous les deux interloqués...T'es d'accord avec moi Az ! Il se passe rien ? Peut-être qu'il fallait réciter une incantation diabolique ou un truc dans le genre...
          Ailes au vent, flottant tranquillement dans l'atmosphère de l'île, je regardais mon maître d'un air soutenu et impassible, attendant de voir où cet homme, ce capitaine d'équipage qu'il paraissait être, avait l'intention de conduire mon épouvantail favori. Pour ceux qui ont raté l'épisode précédent, je me nomme Albert, fidèle compagnon noir et ailé du redouté Fear Face. Redouté pour son apparence bien sûr, car le connaître ne serait-ce qu'un peu permet de comprendre qu'on est loin du monstre d'une histoire d'horreur célèbre. Mais ça, vous le comprendrez vite vous-même. Dans l'état actuel des choses, mon maître était à l'agonie, incapable de bouger ou de parler, sa vie ne tenant plus qu'à un fil. Bref,il ne pétait pas la forme, quoi. Bien heureusement pour lui, ce gars semblait décidé à lui trouver de la paille fraîche, malgré l'autre humain avec son gros machin tranchant qui lui cherchait des noises. Finalement, après un peu de recherche, les deux hommes trouvèrent de la paille. Celle des toits d'un village, oui oui, quelle bande de vandales... Mais bon, si je voulais voir mon maître faire le guignol une nouvelle fois, je n'avais pas trop le choix que de les laisser faire leurs gestes déplacés. Ainsi, je m'installai tranquillement sur une branche de l'arbre le plus proche, afin de regarder les humains travaillaient à la réparation urgente de l'épouvantail. Ceux-ci lui remirent de la paille neuve, et s'éloignèrent finalement de l'épouvantail, en attente d'une réaction quelconque de ce dernier, et se demandant si ils n'avaient pas oublié quelque chose. Je croassai tranquillement, sachant personnellement que le réveil de mon maître pouvait être un peu long. Mais ce fut alors que soudainement, quelques secondes à peine après la phrase de l'autre gugusse, les deux gants de jardinier de l'épouvantail se serrèrent soudainement, et que les deux jambes en bois de ce dernier se levèrent pour prendre de l'élan. Puis d'une seule propulsion, l'épouvantail sembla s'animer et se redresser sur ses deux bouts de bois, avant de finalement lever avec vigueur ses bras et son visage au Ciel et de crier d'une voix assez aiguë :

          "BANZAIIIIII !!!!!! FEAR FACE IS BACK !!!"

          Semblant plus en forme que jamais, l'épouvantail effrayant au premier abord se mît à tournoyer sur lui-même à une vitesse folle en rigolant bêtement. Sous le regard effaré des deux humains, le dénommé Fear Face se mit à danser d'une façon étrange, en sautant sur place et en tournant sur lui-même. L'épouvantail fit tourner l'avant de ses jambes sur elles-même, telles des crécelles lors du Nouvel An, puis finalement, semblant avoir passé la phase d'euphorie, remarqua les deux autres humains, et se précipita sur celui qui venait de le sauver au sautillant :

          "C'est toi qui m'a remis de la paille ? T'es trop fort, mec, tu gères ! Tu mériterais presque que je te fasses un tour ! Bah tiens, je vais t'en faire un ! Tu veut ? Oui ou non ? Bah, pas important ! J'ai pas mon matériel de cirque mais... Oh ! Que dirais-tu d'un peu de jonglage ?!"

          Sans même attendre une réponse du capitaine pirate, l'épouvantail se précipita en courant comme un paraplégique sur le charbon, et en prit cinq morceaux. Puis il se tourna vers ses deux sauveurs, et se mît alors à jongler avec les cinq morceaux tout en dansant sur place et en tournant sur lui-même comme tout à l'heure. Riant de nouveau débilement, Fear Face lâcha d'une voix plus excitée que jamais :

          "Alors, vous en pensez quoi ?! Je peut rajouter un morceau de charbon si vous voulez, ou le faire en chantant un air de musique ! Il était un petit navire... ♪"
            Après avoir quitté son nouveau capitaine pour effectuer une petite reconnaissance des lieux, le jeune bretteur en devenir s’introduisit dans une partie du village quelque peu délabré. En effet, ici tout était effondrer ou brulé, peut-être qu’une guerre civile avait éclaté, ou pas.

            Alors qu’il oubliait peu à peu se qu’il devis faire, une petite fillette lui tomba dessus, littéralement, en fait elle s’était cacher dans un arbre et venait tout juste de lui bondir dessus. Sans trop savoir comment réagir, le géant la saisit à la taille puis la déposa au sol, mais la jeune fille dans sa démence ne cessait de crier et de frapper dans tous les sens.

            - Hé arête fillette, je ne te couperais pas la gorge !

            Avec un petit instant de réflexion, elle stoppa son attaque puis examina sa proie avant de lui répondre d’une voix aussi fine que celle d’une souris.

            - Oh, je fais erreur, une grosse erreur, je croyais que vous aviez de plus longs bras que ça ! mais non ils sont de taille normale, comme les miens, il faux croire que j’ai de la chance, j’aurais pu me faire surprendre et devoir assassiner une autre personne.

            - Désolé de te décevoir je suis un humain banal. Dit-il en reprenant son chemin.

            - Pas si banane que ça, tu es un géant pas vrai ? Lui rétorquât elle en le suivant de près. L’un de ses hommes, dont la mère mesure grande comme dix maisons de haut, avec la force d’un ogre et l’appétit d’une fourmi, tu savais toi que les fourmis mangent peu, mais qu’en fait elle mange que des bons trucs qui rende plus fort plus vite ? Bref, je suis sûr que tu es un sang-mêlé !

            - Non. Toujours un humain.

            - Un robot alors ? Avec une peau en dessous de la peau, une coque en métal hyper résiste et tu viens pour nous sauver de nos ennemis, car avec ton corps de machine à tuer tu dois pas être un humain, peut être que sinon tu peux avoir du sang d’homme poisson, j’en ai déjà vue un tu sais ! Et j’ai touché la peau entre ses doigts, mais bon tu n’en as pas, tes parents devaient être à moitié homme poisson eux aussi.

            - Non plus.

            - Un monstre qui se cache dans un corps de géant ?! un gélatineux, un esprit, un démon, un monstre, un vrai humain j’y crois pas, t’es trop géant pour ça…

            - Non, tu sais quoi, je suis un homme, Azraël. Et toi ?

            - Moi je suis une petite fille toute mignonne et perdu, j’étais en train de chasser des longs bras dans le coin quand j’ai perdu ma famille et voilà, Émilie, mais les gens m’appelle mimi la terreur, mimi mini ou encore la princesse de Satan.

            - Intéressant, je vais t’appeler mimi-croasse.

            - Mimi crosse, c’est un nouveau nom, j’aime bien ça veux dire quoiiiii ?

            - Je crois que c’est une sorte d’oiseau qui fait beaucoup de brui.

            - Oh, super ! je suis un oiseau qui fait plein de bruis, je mange des vers de terre et vole dans le ciel, je pourrais aussi crier et appeler mes amis en renfort Youhouuuuuu. Cria-t-elle en imitant les gestes gracieux d’un oiseau.


            Définitivement elle était bien excitée la petite Émilie, mais ça tombais bien, elle pourrait distraire Az le temps qu’il, qu’il quoi déjà… Et merde, il avait déjà oublié. Il savait simplement qu’au soir venu, il devait être sur le navire avec les autres.

            Après avoir fait plus ample connaissance avec Émilie, Az se rendit compte du triste sort qu’était le sien, elle était la petite fille du chef d’un clan vénérant Satan et tous les démons qui allait avec, mais le problème c’était ses longs bras qui ne cessais de l’importuner. À vraie dire, ils s’attaquaient à leurs rivaux dès qu’il avait le dos tourné ! la petite aventurière s’était perdue en suivant un ou deux vils personnages, mais quand l’épéiste compris la gravité de la situation, il ne put s’empêcher de lui offrir son aide pour retrouver sa route. La petite apprécia et embarqua sur ses épaules tout en lui racontant l’histoire de se eau pays qu’était le sien. Comment les vaches nourrissaient sa ferme depuis des générations, comment sa soeur était devenue la forgeronne du village et comment son grand-père menait la guerre sur ce coin de continent.

            - Tu parlais de ta sœur, forgeronne c’est sa ?

            - Oh, grande sœur est célibataire oui, elle s’appelle Kim ! et a de plus long et beau cheveux que moi, ils sont noirs et elle se maquille toujours un peu histoire de plaire au garçon, mais grand-père l’aime un peu moins que moi, car elle ne prie jamais les démons, elle veut partir de l’ile avec son prince charmant qu’elle n’arête pas de dire.

            - Oh lala, parle-moi de son métier tu veux bien ?

            - Oh, il n’y a pas grand-chose à dire, elle est devenue forgeronne, car l’ancien c’est fait tuer, mais elle n’aime pas se métier, elle voulait simplement en devenir l’assistante pour prendre soin de se qui coupe, elle adore les épées, d’ailleurs je suis sur que tu devrais lui montrer la tienne elle aimerait surement la toucher ou la tester, un truc dans le genre, mais elle n’est pas bonne pour en faire, c’est peut-être parce que ses bras son trop petit, je ne sais pas. Moi je pense qu’il va quitter l’ile si tu ne la prends pas avec toi, mais elle serait plus en sureté avec toi, car tes un demi-géant même si tu ne veux pas te l’avouer et ma sœurette a besoin de tes gros bras.

            - T’es tout un numéraux toi.

            Puis le silence revint, la jeune fille boudait bras croisé et recroqueviller sur la tête de son porteur comme l’aurais fait un écolier sur un band d’école. Tous deux marchèrent encore un bon moment, puis sans vraiment savoir où il allait, Az piqua sa curiosité, en fait dès qu’elle parlait personne ne pouvait l’en empêcher, mais il devait bien trouver un chemin avant que la nuit ne tombe.

            - Mimi croasse, si tu me dis par où aller, je te promets de parler avec ta sœur.

            - Ouais super, je savais que t’avais une âme de démon en toi, avec ça elle sera comblée et me donnera sa brosse à cheveux à coup sûr ! Bon alors écoute moi bien, je ne t’ai pas tout dit, en fait je vais récupérer une relique pour mon papy, il m’a donné une carte, mais je l’ai perdu, ne t’inquiète pas par contre je sais ou c’est ! c’est pas loin d’ici continu tout droit et on va arriver face à un cap avec une petite falaise, le truc c’est qu’il faut plonger dans l’eau et trouver une petite grotte, moi je ne sais pas nager, donc tu devras y aller… ensuite dans la grotte se trouve un objet rond et bleu je crois, avec dès motif spécial pour les démons. Mon grand papy m’a dit que cette relique allait nous aider à prier le Dieu démon pour pouvoir vaincre les satanés longs bras !

            Et c’est donc ainsi qu’Az et Émilie prirent à deux le chemin de la falaise. Y arriver ne leur pris même pas dix minute et la jeune fille confirma que c’était bien la bonne place, sur le coup l’idée semblait très mauvaise, mais la jeune fille insistait avec tant s’intérêt pour sa quête qu’elle poussa presque le grand gaillard à tomber dans l’eau. Il lui remit donc ses effets personnels et lui demanda de l’attendre ici, le truc c’était que selon elle l’objet en question ne devait pas être mouillé et qu’il devait passer par le bon chemin qui se trouvait sous terre. Une grande chance pour elle qu’Az soit un peu naïf sur les bords, car un homme sensé ne serait jamais parti ainsi, tête première dans l’eau alors qu’une minuscule fillette essayait de mettre sa lame et ses effets personnels à l’abri derrière un arbre.

            SPLOUSH !


            L’eau était glaciale, mais heureusement la grotte qu’il cherchait était orientée directement vers le soleil couchant, ce qui lui permit de trouver son chemin rapidement et ainsi par la même occasion de survivre. Il n’était pas un très bon nageur de nature, mais là il crue bien perdre bêtement sa vie sous se liquide qui à a réputation d’attirer trop de victimes. La caverne se trouvait sous la terre et dans une turbulence naturelle, la lumière ne s’infiltrait que par de minuscules trous ce qui permettait au voyageur de voir un semblant de forme et ne pas percuter des obstacles inutilement. Après avoir enlevé et tordu ses vêtements, ils les remirent et débuta sa quête de l’objet sacré.

            Après une demi-heure de recherche intensive, il crut bon d’abandonner, rien n’était à ses yeux dignes d’être un objet sacré ! Et le froid de la caverne lui donnait la chair de poule. Pour couronner le tout, son ventre gargouillait et la petite Émilie était probablement bien loin en train de vendre ses affaires. Malheur. Az suivi le long d’une paroi pour trouver le passage dont elle avis parler, mais ne trouva rien de plus qu’un petit hôtel avec une draperie et quelques paniers d’osier à moitié vides.

            - Mmm, des offrandes.

            À l’intérieur ils puent trouver divers aliments, de la viande sécher un peu cramoisie qui avais un gout fort prononcer, quelques morceaux de fromage très bleu et même un fruit typique de la région qu’il garda pour son dessert, se fut un repas somptueux, pour un homme affamé. Mais la viande et le fromage lui tombaient maintenant sur l’estomac, au tour du fruit.

            - Bouark ! Ça goute la merde se fruit, ouah, vraiment dégoutant, heureusement que je n’ai pas commencé par ça j’aurais pas toucher au reste.

            Sans le savoir, Az venait de croquer dans la pomme d’éden, un fruit démoniaque. Mais les pouvoirs octroyer par son fruit ne se manifestèrent pas encore. Au lieu de cela, pour troubler le silence parfait de la grotte, de petits murmures semblables à ceux d’Émilie se fessaient entendre, sans hésitation, il bondit vers le son et trouva une fine craque entre deux poutres de bois effondrer.

            - Émilie ?

            - Oui je suis là ! à tu trouver l’hôtel et les trésors à ses pieds ? Car c’est ce que tu dois chercher, l’offrande est dissimulée dedans et c’est la relique que papy m’envoie chercher !

            - J’ai mangé tout se qui avais dans se panier.

            - QUOI ?! impossible, je savais que tu étais un goinfre géant ! ça veux donc dire que tu as mangé l’offrande ! tu as trouvé la sphère bleue ?

            - Euh, désolé, je ne crois pas, une sphère, attend je retourne voir.

            Sans se faire prier, il s’accroupit devant l’hôtel et trouva ce qui ressemblait le plus à une sphère. Il l’apporta et tendit au travers de la crevasse l’objet à la fillette.

            - C’est sa ?

            - Par la barbe de mon grand-père, c’est bien ça, mais il manque un morceau, tu la surement brisé, ou attend, on dirait une trace de morsure, j’espère pour toi que tu n’as pas osé ! malheureux ! c’est un fruit du démon ! un objet très rare que nous vénérons depuis si longtemps !

            - QUOI ?! j’ai, j’ai… mangé un fruit du démon…

            Az tomba sur le cul, s’était don sa le goût que ça avais… ouais les rumeurs n’étaient pas fausses, mais ça voulais ainsi dire qu’il ne pouvait plus nager, que lui arriverait-il prisonnier de cette grotte ou la seule issue était un chemin aquatique ? Il coulerait à coup sûr en plongeant !

            - Papy dit qu’un démon possède la personne qui le mangera, mais nous n’avions pas décidé de le manger, car nous n’en avions pas besoin jusqu’à aujourd’hui ! tu dois avoir la force d’un démon aller casse la pierre on doit partir avant le coucher du soleil, sinon les longs bras vont me capturer !

            L’épéiste maintenant devenue un utilisateur de fruit devait trouver se qui était changé en son corps, il tenta tout se qui était en son pouvoir pour faire bouger, transformer ou capituler ses pouvoirs, mais rien. Jusqu’au moment ou fou de rage il frappa la pierre en face de lui, c’est à se moment précis que son poing reconnu la sensation de coupure, par sur lui non, mais dans la roche, il passa ses doigts dessus et remarqua que ses ongles était atrocement long, puis tout en éliminant se fait anodin, il continua d’analyser la roche, il était un peu surpris de voir que chaque gravure s’emboitait avec ses doigts, comme s’il venait de les tailler, mais comment ?

            Az recula un peu puis recommença à frapper l’air de toutes ses forces, au début rien. Mais après un bref effort, il ouvrit les mains décourager et balaya l’air une fois de plus, une fois de trop. La roche émit un grincement anodin et une petite partie s’effondra au sol. Voilà donc son pouvoir, avec ses griffes, il pouvait tailler les objets à distance, c’était donc l’équivalent d’avoir de minuscule sabre sur chaque doigt ! Super ! Franchement ça confirmait la deuxième hypothèse au sujet des fruits démoniaques, comme de quoi le fruit qui était ingurgité représentait bien l’utilisateur ! Désormais il n’aurait plus besoin de sabre, ce n’était plus le style Ittoryu qu’il allait révolutionner, mais bien le Mutōryu.

            Une fois son passage ouvert, le nouvel homme en sortit, retrouvant la jeune fille et tout ce qu’il lui avait donné.

            - Comment on va faire pour expliquer tout ça. Dit-elle d’un ton plutôt triste comparer avec sa joie de vivre habituelle.

            - Et bien, retourne chez toi en courant, moi j’ai un rendez-vous et n’oublie pas m promesse, je viendrais parler à ta sœur, mais en plus je rajoute celle si : comme c’est de ma faute, je m’engage à aider ton peuple, je vous aiderai contre les longs bras et avec de la chance j’apporterais quelques amis à moi.

            Heureuse la jeune fille lui souris, puis décampa à toute vitesse, il devait lui aussi partir, un équipage l’attendait.
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            Hahahahahahaha Un rire aiguë me prend soudainement, affalé face aux conneries de cette homme fait de paille. Je le regarde avec des yeux d'enfant tout émerveillé et j'ai envie de crier BANZAIIII Ce fou me rend joyeux ! C'est magique !

            Je ne cesse de rire et n'arrive pas en contrôler mon pouvoir qui se dérègle et je deviens tantôt visible et tantôt invisible. Cet épouvantail est une masse d'énergie ambulante qui n'arrête pas de bouger à droite, à gauche, je suis explosé...J'ai trop mal aux côtes et j'esquisse d'un grand sourire aux commissures de mes lèvres. Le pro du jonglage rajoute encore plus de charbon...

            C'est ainsi qu'on fait connaissance, nous commençons à chanter et alors que l'ambiance bat à son plein, le petit Azrael décide de partir voir ce qu'il y'a dans les environs...avant qu'il ne presse le pas, je lui indique la position du Blue Moon en espérant qu'il a un sens de l'orientation...C'pas vraiment le cas de beaucoup de bretteurs et je ne sais pas d'où ce phénomène provient.


            Le sourire aux lèvres et un apaisement sur mon corps tout entier, je suis la folie enivrante de Fear Face. Je prends un charbon, puis je le lance et un autre et je commence à l'imiter jusqu'à qu'une de cette maudite roche ne me tombe sur la tête.

            -Hééééé ! Paiiiiiile Man....Hahahahaha

            -T'as l'air de t'éclater avec des gens ! Reste pas seul ! Viens avec nous ! J'ai un équipage ! Ils sont marrant et se marreront surement avec tes petits tours ! Hahahaha

            -Il était un petit Shino ! Il était un petit Shinoooo

            Je jette mon sac et commence à faire des roulades et à sauter de joie...cet épouvantail aussi effrayant qu'il soit à un truc...Je sais pas comment l'expliquer, mais il te redonne la pêche, le sourire. J'ai hâte qu'il fasse la connaissance de mes amis...Allons y ! Retournons au Blue Moon si tu le veux bien.
              Ce fameux Mizukawa cherchait, d'après ce que j'avais compris, à recruter Fear Face dans son équipage de pirates. Bah, de toute évidence, c'était pas des mauvais bougres, il avait sauvé mon maître, c'était pas pour le piéger juste après. En revanche, j'étais curieux de savoir comment Mao allait réagir à cette annonce soudaine et étonnante. En premier lieu, l'épouvantail n'eut pas de réaction particulière aux dires du capitaine, semblant plus occupé à jongler avec ses morceaux de charbon. Puis il sembla se répéter joyeusement ce que l'homme venait de lui proposer, et s'immobilisa soudainement sur place, regard vers le haut, sourire figé. Les charbons tombèrent lourdement au sol, et Mao resta ainsi pendant plusieurs secondes, semblant commencer à comprendre les paroles que Mizukawa venait de prononcer. Finalement, après un long silence, l'épouvantail lâcha soudainement un cri horrifié, et se mit à courir pathétiquement à l'opposé de son interlocuteur, trébuchant dans le tas de charbon paille la première. Je posai mon aile sur mon visage, désespéré par le comportement de mon maître, bien qu'au fond, je comprenais à peu près sa réaction. Cela faisait un moment qu'il était en quête d'un équipage de pirates, et là, comme si de rien n'était, l'un d'eux lui proposait de rejoindre le sien, il y avait de quoi le prendre de façon excessive... Voir très excessive. Remuant un peu dans tous les sens, ne sachant où aller ni que faire, Mao se tourna finalement vers Mizukawa, ayant perdu toute son assurance d'il y a trente secondes, et bégaya d'une voix surprise et troublée :

              "U-u-u-u-un équipage ? Euh... Je... Il était un petit navire, hein ♪ Euh... Sérieusement ? Je pourrais rejoindre... ton équipage ? C'est une blague, hein ? C'est pas sympa hein, j'aime les farces, mais pas d'aussi mauvais goût, je te préviens ! Si c'est pas vrai, j'appelle mon corbeau démoniaque juste là-haut et il te tuera impitoyablement, bwahahaha ! Hein, Albert ?"

              Il fallait être éperdument idiot et naïf pour croire au discours absolument pas crédible de Fear Face, qui avait lâché ça sur un ton paniqué et hésitant. De toute évidence, il avait du mal à avaler l'information, et balancer des conneries devait être sa façon de l'encaisser. Lorsque je le vis me désigner et me demander mon accord, je me contentai de me gratter l'aile avec mon bec, détruisant tout reste de crédibilité à ses paroles, Mao prenant un air indigné et sombre, signifiant clairement "Tu me le paieras". Puis finalement, il serra fortement ses gants de jardinier, et prit son courage à deux mains, se tournant vers Mizukawa. Il regarda celui-ci de ses yeux brillants et effrayants, mais qui ne reflétaient au fond que sa détermination grandissante et son caractère naïf. Finalement, Mao lâcha au capitaine des Shinoryuu :

              "Bon, d'accord, par moments, Albert fait des pauses entre ses chasses et ses repas... Mais il est très dangereux, je vous l'assure !... Oh puis zut, pourquoi moi ? Je veut dire, à ce qu'on m'a dit, il y a des tas de pirates dans le monde, pourquoi tu voudrais d'un épouvantail incompétent comme moi, alors que certains n'osent même pas m'approcher tellement je manque de talent ? Je ne comprends pas..."

              Fear Face baissa les yeux à ces paroles, et tout comme lui, je me souvins de tous ceux qui l'avaient insultés et bannis. L'épouvantail avait toujours pensé que c’était car il manquait de talent, mais moi, au fond, je savais que c'était à cause de son physique effrayant, et qu'un homme veuille d'un être comme lui dans son équipage était, pour moi plus que pour lui, difficilement concevable. J'attendis donc aussi impatiemment que mon maître la réponse de Mizukawa.
                je marche un peu me repassant les dires de Fear. La brise de chaleur s'est atténuée et nous atteignons des pics de froid que personne n'aurait pu suspecter jusqu'à maintenant. La pénombre s’installe et nous avons l'impression d'être seul au monde.

                . Oui, un équipage, celui des Shinoryuu's... Nous sommes une bande de petit fifous qui voyagent avec liberté en quête de leurs rêves. Et c'est pas une blague, t'es fort sympathique. Et je sens en toi un grand potentiel, peut être que les autres trouvent que tu manques de talent, perso... Le talent, c'est un nom inventé par ceux qui ont la flemme de bosser. C'est en charbonnant qu'on devient charbonnier !

                Comment ça ? C'est faux ? Attends que je réfléchisse... Bah un peu, m'enfin, je me suis compris. Cette chose devant moi n'est pas comme les autres, à le voir seul, ça me rend un peu triste. On doit vivre ensemble et ne jamais finir seul jusqu'à sombrer dans les ténèbres les plus profonds... On m'a tendu la corde lorsque j'étais tombé dans l'infâme puits de l'oublie. Je me suis approché de cet épouvantail et j'ai mis ma main sur son épaule tout en le fixant des yeux avec un grand sourire.

                - Pourquoi toi ? Et pourquoi pas... héhéhé Nous sommes des pirates.

                - Ta motivation seule me suffit, ta joie de vivre me suffit, rejoins-moi et je te promets d'un jour t'aider à réaliser ton rêve.

                Et d'un air plaisantin, je me suis à marcher en direction du Blue Moon tout en chantant, il était un petit shino...

                ''Il était un petit shino, qui n'a jamais jamais navigué...''

                  "Ta motivation seule me suffit, ta joie de vivre me suffit, rejoins-moi et je te promets d'un jour t'aider à réaliser ton rêve."

                  Fear Face était juste figé et abasourdi face aux paroles du fameux pirate, qui lui avait posé gentiment la main sur l'épaule. Même moi, pourtant loin d'être aussi sensible que ces humains, je sentais mes plumes se dresser face à une telle scène. Pour ce Mizukawa, ce devait être une action bien bénigne, mais pour mon maître, l'émotion, en particulier grâce au côté symbolique de la scène, était plus forte que jamais. Déjà, parce que l'un de ses rêves est parti pour se réaliser, alors que quelques heures plus tôt, il pouvait se penser condamner dans le ventre d'un monstre marin ; mais surtout, on lui avait posé la main sur l'épaule. Amicalement. Sans attention meurtrière derrière. Depuis Lise, cette jeune fille qu'il avait rencontré sur Innocent Island, son île d'origine, Mao n'avait jamais eu le droit à un contact physique aussi positif. Les mains de mon maître tremblèrent, et se serrèrent avec force, comme pour contrôler des émotions impulsives de plus en plus fortes. Alors que le capitaine s'éloignait tranquillement tout en continuant à chantonner, je me posai sur le tas tas de charbon, à côté de l'épouvantail, pour finalement l'interpeller d'un petit croassement. La tête de Fear se tourna lentement vers la source du bruit, et nos regards se plongèrent profondément l'un dans l'autre, dans un silence symbolique. Nos bouches ne bougeaient pas, aucun bruit n'émanait de nous... Mais nous parlions comme nous adorions le faire. Avec nos yeux. En ce long instant où l'on pouvait penser qu'on ne faisait que s'admirer, tous nos sentiments et nos pensées se transmettaient entre nous, à un rythme effréné. Je vous passerais les détails de la conversation, de toute façon, cela ne vous intéresserait pas. Tout ce qu'il y avait à retenir, c'était mon désir de le voir aller au bout de ses rêves, et ce fut l'information qu'il retint finalement, lorsqu'il décida de mettre fin à ce silence d'une voix sérieuse et déterminée :

                  "Tu as raison, Albert. C'est honteux de ma part de faiblir ainsi. Il est temps... De devenir ce que je me suis toujours promis d'être... Une source de joie illimitée, et ceci même si je dois aller jusqu'au bout du monde pour ça."

                  Pour toute réponse, je me posais avec un petit air ravi sur son épaule, et l'émotion semblant enfin être passé, Fear Face se tourna fièrement vers Mizukawa, et reprenant son air naïf et jovial, il se mit à sautiller en chantonnant, rattrapant le pirate et se joignant à lui en coeur. Quant à moi, je regardais le bateau duquel on approchait, calme et détendu, me disant que la chance nous souriait finalement. Une chose était sûre, en tout cas, cette aventure annonçait bien des surprises, et je les subirai auatnt que mon maître, il n'y avait aucun doute là-dessus.