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[PV Kana Suu] Des nouvelles de Tequila Wolf.

Shinji regardait à l'horizon pour essayer de deviner les remous de la mer à la ligne qui la sépare du ciel. Le vent battait son visage et semblait s'amuser avec ses cheveux fins. Une ombre passât sur sa face et il s'éblouit en regardant vers le soleil, Dieu parmi les astres. Un oiseau assez massif venait de passer et avait lâché un journal que le pirate rattrapa. Un matelot sortit sur le pont et hurla :

-Quelles sont les nouvelles Kaetsuro ?
-je ne l'ai pas encore lut Daiji !
-Ah, alors prépare nous donc un p'tit résumé pour les gars des machines à leur pose tu veux ?
-On fait comme ça.

Nigawarai voyageait sur un prototype de bateau à vapeur plus performant. Le navire risquait d'exploser à touts moments c'est pour cette raison qu'il avait touché de quoi régler toutes les dettes qu'il avait contracté depuis son départ du Baratié et il lui restait de quoi vivre pour quelques temps à condition que le rafiot ne fasse pas le capricieux. Le pirate survola des tas d'informations inintéressantes comme des discours d'Amiraux, ou des articles sur ce que semblaient faire un Corsaire ces derniers temps, ou encore différentes altercations entre pirates et marines. Enfin en dernière page alors que l'astronome allait jeter le chiffon, il vit un titre qui l'interpela : Tequila Wolf aux abois.

Shinji avait déjà entendu parler de cette île assiégée par le Gouvernement qui y force des prisonniers de touts les Océans Blue à travailler afin de construire un réseau de ponts immenses qui permettrait un développement économique de toute la zone Nord d'East Blue qui est actuellement isolée et reclus. Les populations locales ont été elles aussi placées en esclavagisme sous la garde sévère du gouvernement et ceux qui ont le malheur d'y naitre deviennent travailleurs dès qu'ils savent correctement parler. Kaetsuro s'était déjà indigné de la situation mais là, d'après cet article, les choses allaient encore plus loin. Une épidémie était en train de décimer ma main d'œuvre du Gouvernement et ces derniers, plus tôt que de s'embarrasser avec des frais d'hospitalisation, mettaient en quarantaine les travailleurs malades pour les laisser mourir dans leur coins.

Nigawarai froissa le journal au creux de sa main dans un élan de colère. c'était décidé, il devait se rendre sur Tequila Wolf et faire son possible pour changer les choses. Il ne pouvait laisser la situation telle qu'elle était sans bouger le petit doigt. Il savait que si lui ne le faisait pas, personne ne le ferait. A l'époque la Révolution aurait agit mais aujourd'hui elle est malheureusement éteinte sous les torrents acides d'une autorité injuste et parfois cruelle. Le bateau ne se dirigeait pas à Tequila Wolf mais il remontait déjà vers le Nord d'East Blue et par chance, il serait déposé non loin de son objectif à la fin de ce travail. L'heure était à l'action.
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Finalement rien en change. Enfin, pas si vite que cela. Tequila est restée celle qu'elle était... L'île de toutes les souffrances et ses airs frais chargés de sang me font toujours aussi peur.

Honey Paradise était toujours une ville aussi belle et animée, rien n'avait changé par rapport à ce que Kana se souvenait. La première ville où elle avait sentie que la vie était peut être quelque chose de bien finalement n'avait pas bougé et était restée la même. Les mêmes bâtiments, les mêmes boutiques, ici, la médecin semblait retrouver un peu de sa bonne humeur. Ce n'était pas seulement le fait de savoir qu'elle était sur son île natale mais aussi la perspective de pouvoir sauver ses pairs. Une maladie se soignait, c'était pour cela que la jeune femme s'était formée, pour pouvoir sauver les gens qui partageaient autrefois son existence. Ses doutes s'étaient peu à peu envolés au fur et à mesure que le bateau qui la rapprochait de Tequila avait avancé.

Pour l'instant Suu n'avait pas de plan, elle était simplement en train de se balader en repensant au passé. Les boutiques offrait le même luxe qu'auparavant et Honey Paradise était d'ailleurs surement la seule ville de l'île à en avoir puisque seul ici les populations avaient de l'argent. Ailleurs, ce n'était que calme et désolation. Kana se demanda vaguement combien les travaux des ponts avaient avancé. Elle irait peut être le voir le lendemain, après tout il faudrait bien se résoudre à quitter l'animation réconfortante de la capitale. Ce serait dur pour la médecin de revoir son ancien village mais c'était nécessaire. Comment les gens l'accueilleraient-ils ? Se souviendraient-ils d'elle ? La jeune femme n'en était pas convaincue. Enfin, peut être grâce à son physique atypique mais dans ce cas, les retrouvailles ne seraient sans doute pas heureuses, après tout l'albinos avait déserté du jour au lendemain. Jamais elle ne s'était posée la question de comment les gens avaient réagi. Surement la pensaient-ils morte, comme ceux qui disparaissaient. C'était ce qu'ils avaient cru pour Tali, la sœur de Suu.

Pendant qu'elle faisait le tour des boutiques, l'albinos essayait de chiner quelques informations par-ci par-là. Les recherches ne se faisaient pas très fructueuses mais elle avait quand même apprit que il n'y avait pas beaucoup de cas ici, à Honey Paradise, donc rien qui ne pouvait s'apparenter avec l'épidémie annoncée dans le journal. Les cas les plus importants étaient, disait-on, situés dans le nord de l'île. Kana n'avait pas réussi malgré tous ses efforts à voir un des patients touché par le virus dans la grande ville. Les gens étaient toujours aussi méfiants. La médecin soupira et releva la tête. D'abord, elle n'en cru pas ses yeux... Que faisait-il ici ? Pour en avoir le cœur net, la jeune femme sortie du magasin où elle était, en ouvrant la porte à toute volée puis rattrapa l'homme qui était passé quelques secondes auparavant devant la vitrine.

Shinji ?! Oh ! Shinji ! C'est bien toi ! Mais que fais-tu ici ?

[Shinji peut faire agir Kana aussi bien qu'Hotaru si il le souhaite durant ce Rp]


Dernière édition par Kana Suu le Dim 30 Jan 2011 - 16:28, édité 2 fois
    Le bateau arrivait enfin sur les rives du port de la capitale de l'île. Kaetsuro était fatigué, il avait dut faire un changement de navire non loin et s'était trompé de bateau. Il avait donc dut changer 2 fois de bateau en partant d'un navire de pêche, enfin une histoire longue que le personnage désirait oublier. Le port était beau mais loin de la capitale. Shinji voulait se reposer alors il prit le sentier qui menait en direction de la ville centrale. L'ambiance était morne, cela sentait la maladie un peu partout malgré le froid permanent de cette île nordique. Le pirate marcha lentement le long du chemin boueux et finit arriver à l'entrée de la ville recherchée. Il trouva rapidement un hôtel ou il réserva une chambre modeste. l faisait trop froid pour ne pas crécher au chaud. Le lendemain matin, il partit vers une taverne morose pour manger. Son repas terminé il se dirigea vers la mairie.

    Là les portes lui claquèrent au nez les unes après les autres quand il mentionnait l'épidémie et demandait ce qui pouvait être fait. La gérante de l'hôtel qui le vit rentrer dépité lui demanda ce qui n'allait pas. Il lui décrivit sa détresse et à peine eut il terminé qu'elle lui sortit une carte de l'île. elle était très au courant, elle lui montra donc les foyers d'épidémies, là où la maladie avait prit naissance, là où les plus atteints étaient enfermés en quarantaine, là ou elle risquait de se répandre. La jeune femme avait été ouvrière sur le chantier du pont autre fois et le sort de ses congénères lui importait énormément. Elle supplia le blondinet d'aller les secourir. Sentant que trop d'espoirs pesaient sur ses frêles épaules, il lui annonça qu'il ne souhaitait faire qu'un reportage pour une radio peu connue. Déçue, elle le remercia tout de même de son attention.

    L'astronome repartit, riche de toutes ses informations.Il avait la carte sous le coude et mangeait une baguette quand tout à coup :
    -Shinji ?! Oh ! Shinji ! C'est bien toi ! Mais que fais-tu ici ?

    Nigawarai se retourna et vit un visage bien connue. Celui de Kana, cette femme si charmante qu'il avait rencontrée sur West Blue quelques années plus tôt. Ils avaient vécus les aventures les plus dangereuses et palpitantes de sa vie. Jamais depuis le jour où ils s'étaient quittés Shinji n'avait retrouvé l'intensité des journées passées avec Suu. Il lâcha sa baguette sous l'effet de la surprise et un sourire franc et jolie pour une fois vint orner son visage qui se décrispa.

    -Kana ! je peux te retourner la question ! Mais j'imagine déjà que tu es informée comme moi des drames qui assombrissent les rivages de cette île.
    -En effet oui, je suis bien au courant ... Répondit l'albinos d'un air pensif.
    -Alors tu es venue faire profiter tes talents de médecin à la population ?
    -C'est à peu près ça oui.
    -Et Hotaru n'est pas avec toi ?
    -Si bien sur que si, tu le verras en temps voulus.
    -Alors il ne vous ait rien arrivé de fâcheux. En même temps tu as toujours été une femme forte, plus forte que moi même alors si je vais bien il n'y a pas de raison qu'il n'en soit pas de même pour toi.

    Le binôme avançait en parlant d'un air enjoué quand tout à coup ils furent encerclés par des gardes du Gouvernement Mondial.

    -Ah voila, à peine je te retrouves que les aventures viennent toquer à ma porte, Kana tu ne changeras donc jamais. Dit Shinji amusé.
    -Taisez vous, j'ai un mandat d'arrêt vous concernant Kaetsuro D. Shinji, vous avez importuné la direction de l'île, le représentant du gouvernement sur l'île en a été informé et a demandé à ce qu'on vous enferme.
    -Ah ...
    -Donc tu es l'attire soucis Shinji tu vois bien. Kana semblait elle aussi pétillante de vie.
    -Je me rend mon bon monsieur.

    Le pirate approcha du chef de la troupe les mains en avant comme pour proposer de se faire menotter sur le champ. Le type sortit mal adroitement des menottes avec une précipitation qui les fit tomber dans la neige. Il hésita en regardant Nigawarai qui souriait avec un air effrayant. Il se baissa pour les ramasser mais Kaetsuro posa le pied dessus. Les hommes sursautèrent mais trop tard. Un coup de pied immense écrasa le menton du pauvre chef qui se mordit la langue sous l'impact. Il fut propulsé derrière ses hommes et souleva un nuage de neige lors de sa chute.

    -Faisons comme autre fois mademoiselle Suu, ces lascars vont se rappeler de nous. Dit Shinji en se retournant vers la femme aux cheveux d'argent qui semblait prête elle aussi à en découdre.

    [PS : J'autorise Kana Suu à diriger de manière pondérée mon personnage au cours de ce RP.]
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    Est-ce que j'aime réellement les combats ? Je n'en sais absolument rien...

    Faisons comme autre fois mademoiselle Suu, ces lascars vont se rappeler de nous, déclara Shinji.

    Tu sais, techniquement parlant il est normal qu'ils ne sachent pas qui nous sommes mais me battre contre ces marines sonne très bien à mes oreilles
    , s'amusa la pirate.

    Kana sortit de son fourreau la large épée usée qu'elle trimbalait depuis un moment maintenant. Ses adversaires la regardèrent en riant, en voyant combien le tranchant de la lame avait été altérée aux cours de ses années de service. L'albinos n'y fit pas attention, empoigna à deux mains le manche et baissa son arme à sa droite. Les combattants arrêtèrent de rire en voyant le sérieux de la jeune femme, même si ils restaient perplexes. Chacun s'élança, dans le but de tuer. Suu ne pensait plus à rien, dans une bataille la déconcentration, ne serait-ce qu'une seule seconde, pouvait être fatale. La médecin, elle, ne pensait jamais à rien en voyant les corps tomber devant elle, les plaies s'ouvrir, les gens souffrir. Si c'était des adversaires, alors il fallait les éliminer. C'était juste cela. La pirate para une attaque destinée à toucher son bras droit puis contre-attaqua en donnant un violent coup d'épée, malheureusement dans le vide car son opposant s'était retiré. Ensuite, la jeune femme, un peu déséquilibrée, sortit un seringue de sa sacoche d'un coup de main que l'habitude avait rendu expert. Kana aspergea le marine le plus proche avec puis se retourna et en vit un autre, la viser avec un pistolet cette fois.

    La médecin ne prit pas le temps de s'enfuir et se jeta juste à terre quand le coup partit. Il toucha au bras un de ses adversaires qui n'avait pas eu de chance et s'était retrouvé dans la trajectoire de la balle perdue. L'albinos atterrit lourdement sur le sol en trainant sur les pavés et essaya de se relever le plus vite possible. Elle reçut de plein fouet une petite cartouche de fer qui vint se loger dans son épaule gauche, à cause de sa lenteur à se rétablir. Après avoir encaissé ce choc qui avait déchiré ses chairs et éveillé ses nerfs, Suu se remit en état de combattre et s'élança à la poursuite de celui qui l'avait touché, sauvagement. Elle lui régla son compte en lui passant son sabre à travers le corps. La vengeance faillit avoir raison d'elle car à peine avait-elle tué le marine qu'un autre se présentait dans son dos, un katana dans chaque main, près à lacérer sa peau. L'albinos recula de deux pas et regarda son nouvel adversaire. Elle allait l'attaquer lorsqu'elle prit conscience qu'elle était désormais entourée par un petit groupe de combattants rageux et indisciplinés.


    Bah alors ? On ne vous a rien apprit dans la Marine ? Les combats loyaux sont toujours en un contre un !
    balança la pirate avant de se baisser et de tourner sur elle même, une jambe tendue, dans le but de faire tomber quelques-uns de ses opposants.


    Le « croche-patte » fut assez bien effectué et quatre personnes étaient à terre. Certains se relevaient, d'autres avaient juste été déséquilibrés. Kana profita de l'ouverture qu'elle avait créé pour blesser le plus de monde possible. Ainsi, elle bondit sur le premier qui venait et donna un coup de son sabre sans réellement viser un endroit précis du corps de sa proie. Sans regarder derrière elle, Suu attaqua le voisin du précédent type, qui lui était à terre. Soudainement, un cri déchirant sortit de sa propre bouche, sans qu'elle ne l'eut commandé. Son épaule gauche, la même où était la balle, venait d'être entamée par un katana.
      -Tu sais, techniquement parlant il est normal qu'ils ne sachent pas qui nous sommes mais me battre contre ces marines sonne très bien à mes oreilles.

      Il ne fallait pas un mot de plus pour que Shinji bondisse en avant afin de décocher un coup de pied efficace dans le visage du premier agent qui se présenta sous sa semelle épaisse. A côté, un autre attendait sa raclée. Kaetsuro leva la jambe pour l'abattre sur l'imprudent qui mit entre lui et la patte du pirate son fusil. Quelle négligence, il s'en aperçut quand le fusil se brisa en deux et que Nigawarai écrasa son talon dans son estomac. le blondinet eut juste le temps de se retourner pour esquiver un coup un peu fourbe de l'un des agents qui sous le poids de son coup manqué partait en avant avec son arme. C'est pour l'aider dans sa démarche que Shinji lui propulsa un généreux coup de tibia dans le derrière. Ainsi le bonhomme put continuer son chemin en avant peut être plus précipitamment qu'il ne l'aurait prévue. Le pirate remarqua que ses adversaires se concentraient principalement sur kana qui était moins fainéante que lui. En effet elle était très sérieuse et frappait pour tuer ces hommes qui ne rigolaient plus comme au départ. Elle en avait éliminé un certain nombre et s'était rapidement trouvée blessée. Shinji ne l'avait jamais vue combattre avec autant de hargne. Elle mettait tout dans son attaque et négligeait totalement sa défense. les analyses de Kaetsuro s'interrompirent quand une lame le surprit à traverser l'épaule de son amie qui poussa un petit crie contrôlé. Nigawarai bondit et frappa en sautant par dessus la jeune femme l'auteur de cette effroyable blessure. Il savait qu'elle souffrait énormément alors il en profita pour retirer la lame tandis qu'elle était encore étourdie par la douleur.

      L'astronome se saisit du corps de Suu et sauta aussi vite qu'il le put vers les toits de la ville en réchappant de peu aux balles des agents du gouvernement qui restaient. ils n'étaient plus très nombreux mais Kana était en danger de mort avec une telle blessure. il fallait qu'on se charge d'elle immédiatement. Le jeune homme la transporta en la bousculant le moins possible mais il fallait aller vite, jusqu'à son hôtel dans lequel il avait résidé. La gérante était comme qui dirait une résistante qui serait ravie d'aider quelqu'un comme Kana. Arrivé au guichet il lui pria de lui donner les clefs de la chambre voisine à la sienne. Elle le précéda pour lui ouvrir la porte au premier installèrent touts deux la jeune femme sur le lit. Ils lui concoctèrent des soins de fortune en lui faisant un garrot bien serré et imbibé d'alcool. juste avant, Shinji s'était précipité pour nettoyer toutes les blessures. qui parcouraient le corps de la jeune femme chancelante. La gérante appelait déjà un ami à elle qui était médecin à l'hôpital de la capitale. Il rappliqua très rapidement avec une mallette en main et s'enferma avec la blessée qu'il fit hurler une bonne demie heure. Il ressortit transpirant avec une balle au creux de la main.


      -Elle est sauvée mais la balle s'est logée près du cœur. La blessure à son épaule l'a transpercée à un endroit peu dangereux mais chargé de nerfs alors elle souffre énormément. Je l'ai chargée de calmants donc elle est un peu dans les vapes mais vous pouvez lui parler.
      -Dieu soit loué merci ! répondit l'hôtesse sincèrement rassurée.

      Shinji lui était déjà entré dans la chambre en refermant la porte derrière lui. Il s'était approché du lit de Kana en silence et venait de s'asseoir auprès d'elle.

      -Tu es folle, ne me refais jamais un coup pareil Kana ! Comment des gars de leur niveau ont put te toucher toi ?
      -Je suis désolée je me suis laissée emporter.
      -Arrêtes les cachotteries j'ai deviné. Ta réponse lors de notre rencontre un peu évasive sur le fait que tu connaissait l'île, ta façon de te jeter sur ces soldats du Gouvernement, tu me caches quelque chose c'est évident.
      -C'est vrai Shinji, mais c'est mon passé, il n'appartient qu'à moi.
      -Racontes moi que je puisse agir en connaissance de cause et te réfléchir si jamais nous nous retrouvons à nouveau confrontés à ce genre de situations s'il te plait Kana.

      la jeune femme acquiesça avec un petit sourire forcé avant de commencer le récit de sa vie. Quand elle eut terminé, Kaetsuro s'était endormie. Elle se rendit compte que depuis presque une heure elle avait débordé sur d'autres sujets ce qui avait certainement finit par ennuyer le jeune homme avachit sur sa chaise et à deux doigts de ronfler. Elle aussi devant cette vision reposante vit ses paupières se faire assiéger par les assauts du sommeil.
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      Les rêves sont comme des pensées improbables, si lointaines et si proches à la fois.

      Les songes de Kana furent très mystérieux cette fois là. Elle repensa à ce qui avait précipité son départ de Tequila, ce n'était pas vraiment la scène comme elle l'avait vécut, la jeune femme se voyait agir, à l'extérieur de son corps, elle se voyait courir comme une dératée à travers les bois, s'arrêter, dormir puis repartir. C'était étrange, vraiment très étrange. Il y avait un détail pourtant qui était troublant. Tout du long, Suu avait vu la pleine lune et des fois d'étranges paroles survenaient, laissant derrière elles une espèce de souffle mystique. Et voila maintenant que l'albinos s'envolait, par delà les nuages? Elle voyait Shinji, au loin. En essayant de le rattraper, elle tomba et retomba sur de la terre molle. Désormais, c'était l'Archipel Vert qu'elle voyait, exactement tel qu'elle s'en rappelait. Une angoisse profonde lui monta jusqu'au cœur. Et Hotaru ? Où était-il ? La pirate se mit à courir, dans le noir, ayant pour seul lumière une lune d'une rondeur parfaite.

      Kana se réveilla en sursaut, en nage. Elle haletait. C'est vrai ! Elle n'avait pas encore retrouvé son frère ! Depuis combien de temps était-elle là ? D'ailleurs... Où était-elle ? La jeune femme inspecta la pièce où elle se trouvait, déboussolée. C'était une chambre bien simple, les murs étaient recouvert d'un vieux papier peint jaune, taché par endroit et avec quelques traces de moisissure près d'une petite cuvette en cuivre posée sur un trépied. Au sol s'étalait une épaisse moquette verte, couleur sapin et des planches de bois avaient été disposées de la zone d'eau. Il était usé par les passages répétés de serpillère. Une étroite fenêtre trouait le mur à la gauche de Suu qui était, elle, installée sur un lit comprenant un bon nombre de couvertures. Son premier réflexe fut de les repousser puis elle aperçut Shinji, qui dormait sur une chaise à côté d'elle, un petit filet de bave lui sortant de la bouche. Qu'est ce qu'il faisait là celui là déjà ? La jeune femme essayait réellement de se souvenir.

      Une douleur violente à l'épaule la fit suffoquer. Ah oui, elle n'avait vraiment pas été prudente sur le coup, en même temps, ça faisait si longtemps que l'albinos n'avait pas ressentie ce besoin irrésistible de tuer. En fait, c'était depuis qu'elle avait quitté Tequila Wolf. La vengeance était réellement un vilain pêcher. C'était le pire d'ailleurs. Kana se saisit le visage avec sa main, mordant ses joues sous le terrible rappel de la douleur. Elle attrapa sa sacoche tant bien que mal et s'administra une dose d'anesthésiant. Ensuite, la médecin attendit patiemment qu'il fasse effet pour se lever et aller s'habiller. Elle laissa un mot pour Shinji à la réception disant qu'elle était partie chercher Hotaru qui devait s'inquiéter et qu'elle reviendrait dès qu'elle l'aurait trouvé.

      Suu savait que la bataille d'hier avait du faire un peu de grabuge et que Kaetsuro et elle-même devaient être recherché dans le coin, même si elle ne se souvenait plus de l'issue du combat. De toute façon, puisqu'elle était encore en vie, cela signifiait soit que son ami avait tué tout le monde soit qu'ils avaient fuit. La seconde hypothèse était beaucoup plus envisageable. C'était ce pourquoi Kana s'était enveloppée dans une grande cape. On ne voyait pas qu'elle était blessée et elle s'était maquillée en rajoutant des rides sur son front. Ainsi, l'albinos faisait tout à fait penser à une petite vieille inoffensive, la gérante le lui avait affirmé.

      La médecin se mit à la recherche d'Hotaru, prétextant aux commerçants qu'il s'agissait de son polisson de petit fils. Ils étaient compatissants de voir une si vieille dame devoir sortir pour aller chercher un membre de sa famille, surtout vu combien elle était courbée ! La grand mère obtint enfin des informations après une dizaines de boutiques traversées. La vendeuse avait vu le gamin trainait dans une libraire adjacente il y avait de cela une heure. Suu dût se forcer à ne pas courir pour aller dans ladite libraire. Elle poussa la porte avec difficulté, ses blessures recommençaient à la lancer.
        Quand Shinji se réveilla, kana avait disparue. Il se précipita dans toute la chambre pour la chercher et alla jusqu'à la chercher sous une armoire. Il se dit qu'il était idiot ... Kaetsuro descendit à la réception où la fidèle gérante lui expliqua que kana était sortie mais en prenant quelques précautions. Cette nouvelle accapara le pirate qui se souvenait de toute la rancœur qu'elle éprouvait envers les vigiles de cette île qu'elle avait fuit par le passé. Elle pouvait très bien commettre de nouvelles imprudences en se laissant aller à le colère. Pourquoi ne lui faisait elle pas confiance ? Le jeune homme se précipita dehors. il devait la retrouver. Il demanda aux commerçants mais personne n'avait vue de jeune fille ces deniers temps. Il abandonna rapidement ce mode de fonctionnement et tomba finalement nez à nez avec Hotaru le petit frère de Suu qui sortait de la Bibliothèque. Ils furent touts deux très surpris mais Nigawarai prit le temps de raconter au garçon ce qui était arrivé à sa soeur tout en poursuivant ses recherches en parcourant les rues de la ville. Hotaru dit au quêteur qu'il s'était renseigné à la bibliothèque sur les conditions d'utilisation des humains opérée sur cette île par le gouvernement. Il s'était sentie concernée à cause du fait que sa soeur était originaire ce ce rocher froid d'East Blue. Shinji n'avait pas soupçonné toute l'atrocité de l'opération du Gouvernement. Les nouvelles apporté par le jeune homme le troublèrent au plus haut point.

        Il fallait non seulement retrouver et aider Kana qui était à coups surs partie chercher Hotaru mais aussi aider les habitants de l'ensemble de Tequila Wolf. ils passèrent près d'une vieille dame qu'ils faillirent ne pas remarquer mais Kaetsuro se retourna car il avait fait le lien entre le froid et l'unique et fine couverture, insuffisante pour une femme si voutée. Imaginez sa surprise quand il se retrouva nez à nez avec l'albinos qui le poussa pour attraper l'enfant bientôt homme à ses côtés. Les retrouvailles terminées, le pirate les traina dans une taverne qu'il connaissait.


        -Bon, il faut agir et vite parce que kana et moi sommes recherchés ici maintenant après les troubles que nous avons causés hier. j'ai la ferme intention de placer un hôpital pour aider à survivre les travailleurs et traiter les malades atteints de cette maladie contagieuse qu'aucun médecin n'ose combattre. Pour ça, j'espère que toi Kana, tu sauras endosser ce rôle.
        -Bien sur, tout médecin devrait savoir comment traiter un malade tout en se préservant des microbes. Mais pourquoi toi tu ouvrirais ici une telle structure ?
        -Parce que c'est ainsi. C'est ma ligne de conduite. J'annule toute forme de détresse qui croise ma route.
        -D'accord mais comment deux personnes recherchées font pour ouvrir un hôpital ? Interrogea Hotaru.
        -Pas de panique nous n'avons pas encore d'avis de recherche ce qui nous laisse une marge de manoeuvre .
        -Et depuis quand es tu si riche Shinji ? Tu sais combien ça coute un Hôpital ? Et pour l'entretien.
        -Là aussi j'ai ma petite idée. Répondit le pirate qui semblait avoir pensé à tout ...

        Ils parlèrent ainsi une heure entière. Shinji avait un plan précis. Lui et Kana partaient en reconnaissance. Lui sur un lieu de travail avancé du pont pour voir les conditions de vie des ouvriers et leurs besoins. kana devrait aller inspecter la zone où les malades étaient entassés pour voir comment les sortir de là et les acheminer vers le futur lieu de l'hôpital. Le médecin de la capitale mettrait son cabinet à disposition ainsi que ses 5 collègues sur le coup. Le pirate avait parlé à la gérante qui mettrait son hôtel dans l'affaire. Hotaru quand à lui devrait faire du porte à porte discrètement pour collecter des fonds dans toute la ville. une fois le plan rôdé et convenu les trois complices se séparèrent. Il ne fallait pas oublier que les marchands qui les accompagnaient étaient tous originaires de cette île et qu'ils avaient proposés leur aide s'ils devaient agir en faveur de la population mais Nigawarai ne savait pas encore comment les utiliser au mieux dans ce plan qui ne les comptait pas encore. De nombreux agents du gouvernement zonaient et surveillaient l'île. Le groupe ne devait pas se faire remarquer parce qu'un combat de front les mèneraient à leur perte sans même qu'ils aient eut le temps de lever le petit doigt pour un seul résident de Tequila Wolf.
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        Kana courait, n'ayant que ça à faire. D'après les informations qu'avait recueilli Shinji, les zones contenant les plus de malades s'étalaient au Nord Ouest de l'île, soit tout près de Porto Dell, le village natal de la jeune femme. L'envie lui titillait d'aller faire un tour là-bas mais sa conscience lui disait que de toute façon, elle n'aurait rien à faire pour eux. Elle ne pouvait plus rien de faire depuis qu'elle avait quitté Tequila de toute façon. C'était une fatalité à laquelle il faudrait bien se résoudre. Suu avait prévu d'arriver sur les lieux le lendemain matin à l'aube si elle avançait suffisamment vite. En effet, Honey Paradise était située sur le flanc Ouest de l'île, ce qu'il faisait qu'en gros, la médecin devait traverser l'île dans toute sa largeur. C'était également pour cela que le transport de malades serait compliqué. Rien n'indiquait qu'ils ne mourraient pas pendant la traversée et, de plus, le risque de se faire prendre par quelques marines étaient grand. Pour une personne seule comme Suu et capable de se défendre, il n'y avait pratiquement pas de problèmes mais la jeune femme voyait mal des personnes agonisantes se déplacer. Au pire, il faudrait les soigner directement sur place, là où ils étaient et installer des sortes de dispensaires aux quatre coins de l'île, visités régulièrement par des médecins.

        Comme le jour avait pas mal décliné, l'albinos s'accorda une pause à un endroit qui lui sembla familier, sans qu'elle ait pu se rappeler ce qu'elle y avait vécu. Puis, au fur et à mesure, les souvenirs refaisaient surface. C'était ici qu'elle avait croisé des marchands, ce qui lui avait permis de rejoindre la capitale en toute sécurité. Vraiment, maintenant qu'elle y repensait, la jeune femme s'estima très chanceuse de les avoir rencontrer, elle n'aurait surement pas eu la force de marcher sans eux. On pouvait dire désormais que Kana était plus endurante, la course la fatiguait moins. Ce n'était surement qu'une histoire d'entrainement. De détermination aussi ? Ah oui, peut être. Suu en avait aussi à revendre maintenant. Il fallait juste qu'elle ne perde pas de vue que l'attaque seule ne suffisait pas.

        Il faisait nuit noire. Cela ne servait à rien de repartir si c'était pour se perdre et pour risquer de s'éloigner encore plus de point d'arrivé. La pirate se résolut donc à s'endormir après s'être couverte de sa couverture noire et s'être suffisamment cachée. Ce n'était certes que des mesures de précautions mais elles pourraient s'avérer primordiales. Après une nuit sans rêves, la jeune albinos se leva de bonne humeur. Le ciel était gris mais les projets étaient bons. Pourquoi n'avait-elle pas parlé à Shinji avant de cette idée de dispensaires ? Et dire qu'elle n'avait même pas de Den-Den mushi. Il faudrait peut être penser à en acheter un. Cependant la médecin n'avait pas assez de berrys en ce moment. La vie vagabonde n'en offrait pas beaucoup. C'était d'ailleurs tout juste si parfois Hotaru et Kana arrivaient à payer les navires qui leur servaient de transport. Dans le cas contraire, ils devaient travailler pendant la traversée, ce qui n'était pas si mal après tout. Ils n'avaient pas de quoi se plaindre.

        Après trois heures de courses, marches et diverses pauses, Suu arriva enfin en vue du premier village que lui avait indiqué Kaetsuro. La médecin n'y avait jamais mis les pieds, ce qui était logique puisqu'elle n'en avait pas le droit à l'époque. Il fallait maintenant trouver une manière d'entrer sans être aperçue. Le jour ne lui facilitait pas la tâche mais cela restait faisable. La jeune femme se faufila à travers les derniers arbres et vit une sentinelle devant la première rue de baraquement. Elle somnolait en se curant le nez mais même si elle n'était pas attentive, il y avait peu de chance pour qu'elle ne remarque pas la pirate passer. La botaniste se décala donc de plusieurs arbres vers sa droite puis avança prudemment vers l'allée en face d'elle. Il n'y avait personne. Elle prit une impulsion sur le rebord de la fenêtre et s'aida des barreaux pour monter sur le toit. Kana se sentait mieux en hauteur. Ensuite, elle décrocha quelques tuiles et entra dans la première habitation. Il n'y avait personne dans le grenier qui avait exactement la même configuration que celui dans le baraquement d'origine de la médecin.

        Elle descendit ensuite par la trappe et trouva une pièce semblable à celle dans laquelle elle avait passé son enfance. Dans un coin, il y avait un vieillard qui dormait, pelletonné contre le poêle. Il se réveilla facilement lorsque Suu le secoua. L'homme sembla si surprit qu'il poussa un cri. Un marine qui passait par là l'entendit et lança d'une voix rauque :

        Hé oh ! Il se passe quoi la dedans ?

        Non, ce n'est rien, je me suis brûlé, bredouilla le brave type.

        Mouais, fais gaffe sinon tu pourras plus travailler.

        Kana soupira puis remercia le vieux.

        Mais que ce que vous faites ici ? Comment êtes-vous entré ?

        Hé bien... Je suis médecin, j'ai entendu parler de l'épidémie... Vous pourriez me renseigner plus précisément sur l'endroit où se trouve les malades dans ce village et un peu aux alentours si possible...

        Ah oui ! Si c'est pour nous aider alors vous êtes la bienvenue. Je ne vous cache pas d'ailleurs que j'ai longtemps souhaité une venue comme la votre.

        Une larme coula sur la joue du vieux, reflétant souffrance peine et lassitude à la fois. Il avait vraiment besoin d'être écouté. Après que les deux personnes se soient parlées et arrangées sur quelques points importants, Kana sortit de la maison et regarda au dehors. Le nuit commençait à prendre le pas sur le jour... La jeune femme avait notamment apprit l'existence d'une petite rangée de bâtiments dans chaque village qui avaient été mis en quarantaine. Chaque personne malade s'y trouvait et les baraquements avaient été choisis les plus éloignés possible du reste des masures. La configuration des villages étaient partout la même, ce qui faciliterait les recherches d'Ayami, Kaetsuro et Suu. Comme l'albinos le craignait cependant, il n'y avait aucun moyen de transporter les personnes les plus gravement atteintes et il faudrait donc les traiter au cas par cas.
          Shinji avait si bien couru qu'il arriva en haut d'une colline depuis laquelle il put apercevoir l'un des ponts en construction. Des échafauds l'encadraient de toutes parts. Les pauvres Tequiliens se pressaient et s'esquintaient à la tache forcée et pressée par les bâtiments des fouets agressifs de leurs bourreaux du Gouvernement. Ce cher et tendre Gouvernement Mondial. L'imposture la plus vaste et la mieux organisée de toute l'histoire du monde. Kaetsuro descendit et se faufila pour ne pas être vue par les gardes. Il avait eut la bonne idée de prendre une fourrure qui le couvrait du froid sinon il aurait certainement déjà
          éternué 4 ou 5 fois. Le blondinet vit entrer dans une masure un groupe de travailleurs qui semblaient avoir une pose. Il suivit le dernier en se faufilant et ferma la porte derrière lui.

          -Qui êtes vous et que faîtes vous ici ? Demanda un jeune homme.
          -Je suis Kaetsuro D. Shinji. Un Pirate. Tous s'indignèrent.
          -Je suis ici pour vous aider aussi étrange que cela puisse paraitre. Un garde entra en le poussant.
          -Qui t'es toi ?
          -C'est Kaetsuro D. Shinji. Répondirent tel des automates les travailleurs.

          Le jeune homme saisit le fusil du garde et le poussa si fort que la crosse lui percuta le ventre. Il saisit ensuite la nuque du vigile avec la pliure que formait son pied avec sa jambe pour l'abattre contre la table la plus proche. Ceci fait, il enfila les vêtements du garde.
          -Je suis venu pour tenter d'aider touts ceux atteints de l'épidémie. vous pouvez m'aider ?
          Encore perplexes mais excités, les hommes échangèrent quelques regards.
          -On n'a pas le temps pour ça ! Hurla Nigawarai désespéré.
          -Oui mmonsieur, ils sont dans les masures du village de Porto Dell. Tous, il n'y a que 4 bâtiments mais ils y sont tous entassés comme des bêtes à l'abattoir c'est une horreur.
          -Porto Dell, c'est par là que se dirige Kana c'est parfait. J'ai une amie qui je le suis sur, trouvera un remède sans délais, c'est une doctoresse fabuleuse. nous les sauverons tous autant qu'ils sont. je vais vous accompagner sur votre lieu de travail. Il y a
          un responsable pas loin ?
          -Oui dans la tour de garde à l'entrée du pont, tout en haut il y a le chef de la section ouest du l'île.
          -Bon dirigeons nous par là bas ensemble alors.

          Le petit groupe se pressa dehors. Shinji fit mine d'en bousculer un quand deux gardes passèrent et le saluèrent. Le pirate leur répondit par un sourire. La tour était en vue. Kaetsuro leur demanda de faire mine de travailler ici et de se rapprocher doucement de la tour. C'est ce qu'ils firent mais à mi chemin un homme les arrêta. Il les questionna sur ce qu'ils faisaient ici et pourquoi ils creusaient là alors qu'ils devaient creuser plus loin. Nigawarai entama des explications douteuses mais s'était approché pendant son argumentation mal adroite et lorsqu'il fut à portée, il lança un coup de crosse dans la nuque du garde trop curieux qui s'évanouit. Deux travailleurs le saisirent pour l'emmener et le ligoter auprès de leur première victime déjà assommée et nue. Quand ils furent proche de l'entrée, l'astronome se précipita vers la porte en les remerciant. Il courut dans le couloir puis prit les escaliers. Un garde étonné n'eut pas le temps de poser de question qu'il se prit aussi tôt un coup de semelle qui écrasa son visage avant de le faire chuter dans les marches. Enfin l'empressé se trouvait, essoufflé, devant le bureau du chef.

          Il poussa la porte et se présenta. Le capitaine ne comprit rien mais Shinji poursuivit. il expliquait qu'il avait un plan pour un meilleur rendement des avancées des travaux. il se présenta comme étant un commercial. Il proposait un remède qu'il vendrait au gouvernement pour lutter contre l'épidémie. Il voulait avec les bénéfices ouvrir un hôpital pour traiter les travailleurs blessés plus tôt que de les laisser mourir sur le côté. Cela augmenterait la force de travail et le potentiel de chaque individu, accélérant par la même, l'avancée des travaux. Le Capitaine semblait ravit à la grande surprise de Shinji. il lui confiât qu'il attendait ce genre d'opportunité depuis longtemps pour avoir une promotion et quitter cette horrible île enneigée. L'imbécile heureux passât quelques appels au Denden Mushi et fit venir son supérieur direct à qui il exposa l'affaire. L'autre voulu vérifier l'identité de Shinji qui lui dit dans un ton de secret qu'il travaillait au noir et donc sous plusieurs noms. Ainsi un contrat fut signé. Nigawarai priait pour que sa collègue ait déjà mit au point ce remède
          qui sauverait son entreprise et tant de vies en commençant par la sienne vue la situation loufoque et inattendue dans laquelle il était empêtré. Une poignée de main, une seconde, conclut le marché du pirate avec le Gouvernement qui ne posa pas de question mais attendait des résultats.


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          Il fallait aller sur Porto Dell. C'était une nécessitée. Kana n'en avait pas vraiment envie. Elle était partagée car d'un côté elle voulait y retourner et de l'autre, elle doutait de sa réaction et de celle des gens qu'elle avait côtoyé. Suu se mit en route, plus par obligation donc. Il fallait qu'elle aille dans ce village, où il y avait le plus de malades, entassés dans des baraquements. La jeune femme se mit à courir en pleurant. Plus elle se rapprochait et plus elle avait peur. La pirate ne savait vraiment plus où elle en était. C'était trop dur. Elle n'était pas encore assez forte. Et puis... Quelqu'un pourrait trouver le remède à sa place, non ? C'était possible, l'albinos n'était pas la seule médecin sur l'île et il devait y en avoir de bien plus talentueux. En plus, eux devaient avoir réellement prêté serment sur le docteur Hogback, en récitant des paroles chargées d'histoire alors que la gamine qu'était Kana à l'époque avait simplement dit une phrase après avoir lu un livre où était retranscrit ses exploits. Comment pouvait-elle se dire médecin ? C'était une vraie farce !

          Cherchant le moindre prétexte pour abandonner, Suu avançait rapidement, à travers les arbres de la forêt qui régnait au centre de Tequila Wolf. Elle arriva enfin à destination mais ne pût aller plus loin pendant un moment. Elle regardait les baraquements si familiers de Porto Dell, se prenait la tête entre ses deux mains et soufflait, souffrait. Après une heure à regarder de loin son village natal, la jeune femme se leva, une leur de détermination dans les yeux. Il fallait que ça soit elle. Il le fallait réellement. La nuit avait recouvert de son manteau noir le désespoir des populations et Kana en avait profité pour mettre sa cape. Elle marchait doucement en direction du premier bâtiment. La neige crissait sous ses pas, rendant la progression assez périlleuse. En effet, la pirate laissait derrière elle des empreintes, preuve de son passage.

          Après une dizaine de minutes, l'albinos se trouvait sur les toits qu'elle avait si souvent parcourut auparavant. Heureusement, la neige recouvrait tout ses souvenirs. La médecin courut vers les masures que lui avait indiqué le vieillard du village voisin. Elle y entra facilement et découvrit un spectacle plus qu'horrible. Des personnes de tous les âges, plus ou moins atteintes, étaient entassées comme des malpropres, les uns sur les autres. Il devait également y avoir quelques cadavres, ceux des gens qui étaient déjà morts. Les rats grouillaient un peu partout et aucun n'avait la force de les chasser. Le poêle était froid ce qui faisait que la pièce était encore plus glacée que l'extérieur. Rien ne réchauffait ces gens en peine qu'on laissait crever sans s'en soucier.

          Kana se mit un masque sur la bouche, des grand gants en caoutchouc, qu'elle gardait dans sa sacoche, une charlotte sur ses cheveux et également de grandes lunettes sur les yeux. Elle ressemblait un peu à un monstre mais c'était nécessaire pour ne pas être contaminée. Ensuite, elle jetterait le tout, ses vêtements compris, et s'étalerait une bonne dose de désinfectant sur le corps. Suu vérifia une dernière fois que ses coupures étaient recouvertes avant d'évoluer parmi les malades. Elle trouva facilement une personne à l'agonie, qui gisait sur un tas de cendre. La médecin ne pouvait rien faire pour lui c'est pourquoi elle l'emmena avec elle et l'ausculta puis accéléra sa mort, sans qu'il n'eut plus à souffrir avant d'ouvrir son corps et de voir les effets directs de la maladie sur les organes. Les artères étaient dilatées et les muscles du cœur semblaient beaucoup trop faibles. L'estomac était inflammé et purulent. L'albinos se rendit ensuite compte que chaque muscles que comprenait le corps du mort était atrophié. Était-il possible que ce soit une maladie d'attaquant directement aux muscles ? Mais dans ce cas, qu'avait à voir l'estomac la-dedans ?

          [Du côté d'Hotaru]

          Hotaru faisait du porte à porte partout dans la capital. Jusqu'à maintenant il avait réussi à amasser la somme de 500.000 berrys. C'était peu comparé au prix que coutait un hôpital et son entretien. Il fallait également tenir compte du coût des équipements. Pourtant, les gens ici étaient de vrais radins. Ayami avait soigneusement évité les marines ou les agents du gouvernement mais ne trouvait pas de solution. Le jeune garçon n'arrivait pas à convaincre les gens de donner plus d'une dizaine de berrys, en fait ici les habitants ne se sentaient pas concernés. Kana l'avait avertit, c'était une ville à part comparé au reste de Tequila Wolf mais jamais le gamin se serait imaginé que les gens se souciaient si peu du sort des prisonniers.

          Ainsi, il avait eu l'idée de déclarer haut et fort que la maladie se déplaçait et atteignait déjà le village le plus proche d'Honey Paradise. Les habitants de la capitale s'étaient alors rués sur lui pour lui donner de l'argent. Ils se sentaient tout de suite plus concernés et Hotaru trouvait cela pitoyable, il fallait vraiment qu'il y ait un impact sur leur petite vie pour que ces personnes aident ? Apparemment oui. En tout cas, le jeune Ayami avait réussi sa mission. Il avait maintenant l'argent nécessaire en main pour pouvoir financer le centre de soin.

          [Retour sur Kana]

          Sa y était ! La jeune femme avait réussi ! Enfin, surement. Après avoir étudier quelques cadavres et avoir remarqué les mêmes symptômes sur chacun d'entre eux, Suu avait pût déduire qu'il s'agissait d'une maladie d'origine alimentaire. En même temps, cela n'était pas très étonnant vu ce que les marines laissaient au travailleurs. Cela expliquait donc l'état de l'estomac. Ensuite, Kana avait analysé la nourriture que mangeaient les Porto Deliens et avait recueillit des levures grâce à son microscope. C'était elles qui étaient à l'origine de l'infection. Après cela, la médecin avait été capable de créer un anti-dote qu'elle venait tout juste de tester sur la première personne qui avait accepté. Cette dernière n'était toujours pas morte ce qui était un signe très encourageant.
            Shinji attendait devant la tour d'observation avec les deux gradés du Gouvernement. Une suite de 8 hommes armés vint se présenter à eux et fit le salut militaire. Ils iraient en chiens de traineaux jusqu'au village infecté au Nord. Si Kana n'avait aucuns résultats, il faudrait combattre et s'enfuir. Tout dépendait d'elle et de ses talents de médecin. Le groupe partit en faisant claquer les fouets sur des bêtes maigres et épuisées. Après seulement une heure de trajet, le village se dessina enfin au loin. L'escorte s'arrêta devant un grand bâtiment dont la porte d'entrée était restée ouverte. Le capitaine hurla en s'inquiétant de la possibilité du fait que les malades s'étaient enfuis. Son supérieur sourit en disant qu'ils étaient si faibles qu'ils n'auraient pas put faire un seul pas. L'équipe s'équipa de masques et Kaetsuro demanda 5 minutes de délais. Il appela Kana qui sortit habillée en chirurgien et pleine de sang. Elle baissa son masque et fit un grand sourire au pirate qui disparut quand elle vit les gardes. Nigawarai lui fit signe que c'était bon.

            -Ils sont avec moi, nous avons réussit à vendre l'antidote tu sais ? Le remède miracle que TU as mis au point, ce pourquoi nous sommes là en somme ! Dit le blondinet d'un air aussi assuré que gêné.
            -Ah oui ! Bien évidemment ! Euh, ça avance mais je t'avais parlé des délais de soins, ils ne sont pas déplaçables alors il me faudra encore 4 heures.
            L'astronome se retourna.
            -Nos prix pour ce remède sera à l'échelle des bénéfices que vous tirerez du fait de récupérer toute cette force ouvrière.
            -C'est à dire ? Demanda le supérieur.
            -10.000.000 de berrys.
            -Quoi ? Mais il est fou ? S'était immédiatement indigné le capitaine.
            -8.000.000. Enchaina le marchandeur sans broncher.
            -Non, nous ne donnerons pas plus d'un million pour ce traitement.
            -Impossible, kana arrête tout, ils n'ont pas assez pour qu'on leur remède sur pied touts leurs outils de travail. Monsieur, de combien de % l'activité a baissée en un moi ? Je vous parle de récupérer la quasi intégralité de cette activité.
            -Il a raison 2.000.000 semble plus judicieux.
            -Je suis dans ce genre de commerce depuis des années, je ne peux rien faire d'une telle somme. 6.000.000 je ne peux pas aller plus bas.
            -3.000.000 c'est notre dernier mot.
            -5.000.000 et je suis déjà sous mes bénéfices, comment pourrais je accepter pour 3 ?
            -Vous accepterez pour 4 alors.
            -5 millions et pas un centime de moins.
            -4 millions ou vous ne toucherez rien !
            -Adjugé vendu répondit le business man imposteur d'un air dépité. Pourrez vous nous avoir des camions en quantité suffisante dans de brefs délais ?
            -Oui mais pourquoi en faites ?
            -Nous allons installer un hôpital à mon nom près de la capitale au centre de l'île. Ainsi vous ne perdrez plus de vies, enfin je veux dire, de travailleurs inutilement pour de vulgaires maladies et les autres resteront en bonne santé plus longtemps.
            -Pourquoi faites vous tout ça ? Un hôpital digne de ce nom vous coutera une somme colossale avec le matériel à acheter, les locaux et le personnel !
            -C'est un placement financier intéressant à long terme c'est tout. répondit le Pirate sur de lui afin de mettre un terme à cette discussion.

            Le supérieur fronça les sourcil,s il venait de se douter de quelque chose visiblement.

            Une heure plus tard les camions arrivaient enfin. Les premiers contaminés montèrent dedans. Shinji s'était rendu dans la capitale. Il avait retrouvé l'hôtesse et le médecin qui attendaient de leurs nouvelles. Il leur expliqua qu'il devait construire l'hôpital prêt de la ville dans les plus brefs délais. Le médecin dit que cela prendrait beaucoup de temps et d'argent. Il se renseigna auprès des institutions médicales et immobilières de l'île sur le champ. L'hôtesse dit que le jeune adolescent était rentré et avait confié une somme de 300.000 berrys à cette dernière pour financer le projet. Il avait réellement bien participé. Le médecin revint et se rappela qu'il ne s'était pas présenté, son nom était Vladimir et sa femme Koryoka. Lui et l'hôtesse étaient en fait mariés. Le premier camion arriva à l'adresse qu'avait indiqué Shinji aux chauffeurs. Ils allaient placer les malades traités par Kana dans l'hôtel. Ils ne devaient plus être contagieux mais la guérison totale allait prendre plus de 10 jours d'après les analyses de Suu. Le deuxième puis le troisième Camion arrivèrent et l'hôtel fut bondé. Vladimir proposa sa modeste clinique pour accueillir les prochains. Un dernier camion vint avec kana à bord. Elle semblait toute chamboulée.

            -Qu'est ce qu'il y a kana, pourquoi es tu revenue ?
            -Les autres, ils étaient à l'agonie, je ne pouvais rien faire, j'ai abrégés toutes leurs souffrances ...
            Kaetsuro la fit descendre avant les malades et la saisit dans ses bras ne savant quoi lui dire. Il l'emmena se reposer dans la chambre ou Hotaru venait de se réveiller fier de lui.
            -Consoles toi kana, tu viens de sauver toutes ces personnes, tu es formidable, je savais que tu y arriverais !

            La jeune femme le repoussa et chancela jusqu'à son lit. Elle était simplement vêtue d'un drap et de toiles légères. Elle devait avoir abandonné ses vêtements contaminés. Sa peau reluisante semblait indiquer la présence d'un puissant désinfectant et l'odeur qu'elle émanait qui sentait la menthe fraiche conforta Shinji dans son analyse; Il redescendit faire les comptes quand le capitaine entra dans l'hôtel.


            -Vous ! Avez vous vue le nombre de morts que vous avez faits à Porto Dell ? Vous n'avez sauvé qu'une cinquantaine de personnes !
            -88, sur 130 infectés.
            -Ce n'est pas ce qui était prévue ! Rendez moi la moitié de l'argent !
            -Je ne vous rendrait rien. un contrat est un contrat.
            Des fusilleurs entrèrent en courant dans le hall d 'entrée et entourèrent le pirate.
            -Vous n'allez pas voler l'agent du Gouvernement n'est ce pas ? ne faites plus d'histoires.
            -Les calculs sont les calculs, je ne peut pas vous rendre plus d'un quart de la somme puisque j'ai sauvé les 3 quarts de vos travailleurs.
            -Pas exactement mais la proposition me satisfait. Baissez vos armes. Je récupère un million.

            Shinji sortit la malle qui renfermait son argent que lui avait confiée le capitaine quelques heures plus tôt. Il récupéra les liasses et les rendirent à hauteur de 1 million au foutu chien du gouvernement qui sourit avant de sortir. Il fallait maintenant mettre en place l'hôpital; acheter immédiatement un terrain et engager les ouvriers. Ils avaient 3 millions 300.000 berrys. Le médecin proposa de vendre sa clinique et de prendre son personnel pour travailler dans le nouvel Hôpital. Ils pourraient récupérer ainsi le million qu'ils venaient de perdre. Ce devrait être largement suffisant pour créer une structure hospitalière efficace.
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            Kana avait trouvé le remède et en était ravie. Dans un sens, on pouvait dire que la jeune femme était soulagée de n'avoir vu personne qu'elle connaissait mais d'un autre... Cela voulait-il dire qu'ils étaient morts ou qu'ils allaient bien ? Suu était en proie aux doutes, ce n'était pas seulement un problème de remords. L'albinos savait qu'elle avait bien fait de partir, cela ne lui avait apporté que des choses positives. En fait, la médecin n'avait pas trop de raisons de se sentir mal. Elle avait trouvé un médicament pour une maladie qu'elle n'avait encore jamais vue jusqu'à maintenant. La jeune femme aurait théoriquement pût être fière d'elle mais elle ne se rappelait que trop bien qu'elle avait faillit mourir en combattant des agents du gouvernement ou des marines, elle ne savait plus très bien, quand elle avait revu Shinji. Sa défense restait encore beaucoup trop faible.

            Encore à se dévaloriser, la pirate regardait pensivement Kaetsuro, qui était réellement nul en commerce. Elle n'avait pas envie de l'aider, elle n'y connaissait pas grand chose non plus et tout ce qu'elle savait, elle l'avait apprit sur des bateaux marchands. Mais bien sur, ce qui freinait la jeune femme par dessus tout c'était la perspective de marchander avec des agents gouvernementaux. Kana ne voulait plus avoir à faire à eux. Ce n'était qu'une utopie bien sûr, sa vie serait un éternel combat contre la marine, une vengeance à très long terme. Enfin, c'est comme ça que Suu percevait son futur. Il serait heureux, si elle arrivait à survivre assez longtemps pour se pardonner ses erreurs.

            Maintenant que Shinji avait l'argent nécessaire, il ne restait plus qu'à construire l'hôpital. Sa prendrait un bout de temps et la pirate voulait rester jusqu'à la fin des travaux. L'emplacement avait déjà été décidé et sous idée de l'albinos, il avait également été prévu des petites dépendances disséminées dans Tequila. Une au Nord, l'autre à l'Est et la dernière au Sud de l'île. Elle serait visitée par un médecin de l'hôpital principal tous les mois normalement. La situation des Tequiliens s'amélioraient donc, c'était un grand pas en avant dans cette ambiance insalubre que d'installer des petits centres de soin. Kaetsuro était partit pour embaucher des constructeurs, des architectes et tout le tralala. L'entreprise serait grande mais Kana n'était pas sure que les berrys du jeune homme suffiraient. C'était à voir. La médecin, désœuvrée, traina ses pieds jusqu'à l'hôpital provisoire. Ses patients se remettaient tous très bien suite à l'injection du traitement, il n'y avait encore là pas grand chose qu'elle puisse faire de plus. Ceux qui allaient le mieux recommencer à pouvoir bouger un peu. Il leur faudrait un temps de rééducation, ce qu'avait prévu Suu. Les muscles étaient encore trop faibles pour le moment pour pouvoir souffrir qu'on les utilise. Ainsi, bien que les malades pouvaient remuer, il n'était pas encore question qu'ils marchent.

            L'albinos se dirigea vers le lit où était installée la patiente qui se remettait le plus vite. C'était une petite fille d'environ cinq ans qui balançait ses jambes dans le vide, assise au bord de son matelas. Dans un sens, elle ressemblait assez à la pirate lorsqu'elle était enfant, avec son regard rêveur.

            Dis moi, tu t'appelle comment ?

            Akiko madame.

            Oh, tu sais je suis jeune malgré la couleur de mes cheveux. Tu peux m'appeler Kana.

            D'accord.

            Que ce que tu veux faire plus tard ?

            Je veux faire comme vous, j'aimerais sauver des gens...

            Suu eu un pincement au cœur. Jamais la gamine ne pourrait réaliser son rêve sans prendre de risques. Les chantiers des ponts étaient beaucoup plus importants pour le Gouvernement Mondial.

            Tu sais quoi ? Je vais te donner deux livres. J'ai commencé avec eux à apprendre et ils me sont très chers mais je vais te les laisser, d'accord ?

            Oh ! Oui !

            La pirate fouilla sa sacoche avant d'y trouver deux petits livres, crasseux intitulés respectivement «Comment soigner un hématome» et «Poisons, usages et fabrication». Elle les donna à la petite qui commença immédiatement à lire le premier. Absorbée dans sa lecture, elle ne vit pas le temps passer ne la jeune femme la regarder, en pleurant doucement. Après une petite heure, Kana s'essuya les yeux puis regarda Akiko qui lisait toujours.

            Promet moi de devenir une grande médecin, d'accord ?

            La petite acquiesça vaguement et ne vit même pas la pirate partir. L'albinos sortit de l'hôpital et vit Hotaru, qui regardait la mer en lançant des cailloux.

            Toi aussi tu t'ennuie ?

            Oui, je n'ai pas vu Shinji de la journée et je ne sais pas du tout comment avancent les travaux.

            Spoiler:

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            Dernière édition par Kana Suu le Sam 5 Fév 2011 - 20:10, édité 3 fois
              Kana avait eut la bonne idée d'installer des centres de soins disséminés dans des zones stratégiques de l'île. Le gouvernement n'en savait donc rien. Shinji avait recruté quelques ouvriers et les malades promirent d'aider quand ils iraient mieux. Il avait 20 hommes avec lui quand il se rendit sur l'emplacement décidé avec Vladimir qui l'y attendait. Il prévint Kaetsuro que le gouvernement voulait s'en mêler et proposait de faire participer ses propres employés. Après une longue et ennuyante altercation avec le capitaine devenu de plus en plus encombrant, les agents partirent, leurs pèles en main. Il fallait plus d'ouvriers pour que les travaux soient rapidement achevés. Le pirate se mit à l'ouvrage après avoir commandé des stocks de matériaux brutes pour entamer les travaux. La femme de vladimir était passée dans divers ateliers pour les payer afin qu'ils traitent le ciment, le béton, la pierre et le bois qinsi que les vitrages du futur hôpital. Les ouvriers de Nigawarai s'occuperaient ensuite de tout assembler sur place.

              Les jours passèrent et les premiers rétablis vinrent aider le pirate dans son entreprise. Il leur donnait le logis et le couvert gratuitement depuis près de 2 semaines, ils refusèrent donc d'être rémunérés. Kana et son frère s'occupaient avec soins des autres malades avec l'aide de l'hôtesse toujours aussi dévouée. Au bout d'un moi, 70 personnes travaillaient sur le chantier qui avançait bon train. Les 3 étages étaient sommairement installés ainsi que le sous sol. Il n'y avait que la structure et les murs internes mais tout cela avait prit très peu de temps. C'est alors que le capitaine revint à la charge avec ses hommes. Il hurlait qu'il était intolérable que sa force de travail, que ses ouvriers trravaillent pour construire cet hôpital. Il voulait les récupérer sur le champ. Kaetsuro était dans l'impasse, il avait déjà tant marchandé avec lui, tout était presque prêt et en même temps, sa tentation pour le détruire était vraiment haute. Il se rappelait que son but de départ consistait à mettre en place l'hôpital et non à héberger toute l'île gratuitement. Il avait déjà fait beaucoup et les habitants le lui firent remarquer en posant leurs outils, prêt à se rendre au gouvernement. C'est en serrant les poings que le pirate les vit s'écarter au loin pour retourner à leur vie misérable. Il ne restait plus qu'une dizaine de malades à la fin du moi suivant et l'hôpital était très avancé, portes et fenêtres installés avec le début de l'aménagement des chambres.

              C' n'est qu'encore un moi plus tard qu'il n'y eut plus un seul malade à l'hôtel et que l'hôpital put ouvrir ses portes. L'eau, l'électricité, toutes les machines et les ustensile y étaient prêt. Le pirate était cependant endetté d'un millions de berrys auprès des ateliers qui avaient travaillés pour lui. Il avait déjà le médecin Vladimir et son équipe de 5 collègues comme travailleurs. Il garda 2 ouvriers pour l'entretient général et prit 2 jeunes gens en formation pour devenir médecin dans l'hôpital dont une jeune femme qui s'était débrouillée pour ne pas retourner travailler avec les autres. Elle semblait très motivée pour devenir médecin. 1 autre médecin de passage sur l'île décida de rester et de s'intégrer à l'équipe soignante. Quand Shinji aurait remboursé sa dette alors l'hôpital serait réellement achevé. il devait faire vite bien que tout le monde restait indulgent en prévision des bien faits de son entreprise.

              A sa plus grande surprise, kana décida de reprendre la mer. Elle ne voulait pas rester sur son île natale ni travailler dans cet hôpital. Le passé la gonflait de tristesse et elle en avait assez fait pour rembourser sa dette causée par son départ silencieux. Elle avait fuit ce destin tragique qui enchaînait à Tequila tant de pauvres gents et elle dit à Nigawarai qu'elle était médecin certes mais Pirate avant tout et ça, le blond fut tout à fait en mesure de le comprendre. C'est ainsi que pour la seconde fois le trio se sépara. Shinji garderait contact régulièrement avec vladimir qui était le responsable de l'hôpital en son absence. Encore une fois, le pirate laissa partir Kana en étant certain de la revoir. Ils accomplissaient des choses toujours plus grandes et ambitieuses à chacune de leurs rencontres, signe que tout ne faisait que commencer.
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