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( Flashback ) Tout un émoi !



Tout un émoi

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Frédérick Desbiens's Playlist 1 by Frédérick Desbiens on Grooveshark


Il régnait sûr la très grande, mais peu connu, Kage Berg une atmosphère qui était loin de lui être propre, elle qui d’ordinaire se contentait bien de ces histoires de piraterie et qui, de tous les jours, ne s’était démarquée en rien d’autre que son calme extraordinaire. Il faut dire, d’ailleurs, qu’elle n’attirait sur elle-même que très peu de ces opportunistes avares de Berrys et d’autres trésors, elle qui respirait la tranquillité et qui n’avait que pour seule richesse ses habitants et le grain qu’ils récoltaient à la sueur de leur front. Car, les habitants de cette île étant, enfin pour la plus part, des fermiers, certains simple d’esprit, d’autres simplement abrutis et quelques uns dotés d’une certes intelligence. En fait, on ne pouvait réellement souhaiter y faire un détour, parce qu’y aller prenait un certain temps, mais tout de même, s’y perdre nous valait un bon verre de lait frais, fierté local, s’en était, d’ailleurs, un produit du terroir prisé. Si peu connu soit-elle, il était de notoriété public, tout du moins on le disait sur West-blue, que le lait provenant de cette île était l’un des meilleurs, s’il ne l’était pas déjà. Vous comprendrez que ce lieu paisible n’était la source d’aucun conte légendaire, on ne racontait pas de ses forêts qu’elles renfermaient des trésors et on ne disait encore moins qu’il était possible d’y faire fortune et qu’en additionnant un et deux, il était peu probable qu’un quelconque pirate ne s’y aventure. Lieu chaleureux, toutefois, il était synonyme de mets de grand-mère, de rigolade entre amis et de fraternité. En fait, on disait à qui voulait l’entendre que les gens de ce coin étaient tous cousins d’une manière ou d’une autre. Ce n’était certainement pas le cas, au moins espérons le. Parce qu’avec ses 16 000 habitants, la famille serait quand bien même grande qu’il serait impossible qu’elle ne renferme quelques amours entres cousins cousines et ainsi de suite. Ce statut n’avait, cependant, pas à être clarifié. Vous comprendrez que le peuple Kage-Berguien était, en toutes façons, très solidaire et qu’il n’avait en aucun cas besoin de se dire famille pour agir comme tel. De fait, advenant un quelconque problème à l’un de ses habitants que la population entière rappliquerait. C’était de brave gens ; habiter sur Kage Berg devait être un privilège. Ce faisant, vous comprendrez l’énorme désarroi que ressentirent les Kage-Berguien lorsqu’à l’horizon se profila un pavillon aux couleurs d’un quelconque pirate.

Jackson, remarquable personnage, dont la principale valeur était l’honneur, ayant l’esprit vaillant et le cœur d’un lion, c’est-à-dire indomptable, était l’un de ces typiques Kage-Berguien, pour qui la famille voulait presque tout dire. L’exception se trouvant, toutefois, dans son ambition. Plus jeune et encore plus rêveur qu’il ne l’était aujourd’hui, ce crétin de Berguien avait un héro : son père. À l’époque, c’était un marin, il défendait les plus faibles et mettait au devant la justice partout au travers le monde, en fait il donnait à son fils une exemple qui allait le marquer pour toujours. Gamin déjà, Jackson rêvait de parcourir le monde armés de son sabre et de sa fierté, défiant forban et flibustier et agenouillant toute la racaille qui grouillait en ce pauvre monde, afin que ceux qu’il aime continuent de vivre en paix dans leur petit chez-eux de Kage-Berg. Jackson se trouvait en plein village lorsque ce fameux évènement se produisit. N’ayant prévue cette imprévue, bien entendu, ce matin-là, alors qu’il se préparait, il n’avait pas cru bon de venir armé. Aussi, rempaquetant l’ensemble des marchandises qu’il venait échangé au village sur le dos de son âne, il partit dès que l’on aperçu à l’horizon ce sinistre pavillon. Estimant son retour à la demi-heure près. La maison n’était pas bien loin, il allait certainement avoir le temps de revenir et d’intervenir si cela était nécessaire. Ainsi, se dépêchant, il pressa le vieil âne, ce n’était pas dans ses habitudes, lui qui respectait l’âne pour ses loyaux services, puisqu’il appartenait à sa famille depuis déjà dix ans. Usé, toutefois, il n’était plus très fringant, il craignait de manquer de temps. Arrivé chez lui, il attrapa le sabre que son grand-père lui avait légué et mit l’armure de peau de vache qu’il s’était gaussé au fil des années. Ne prenant pas le temps de décharger son autre ami, il le laissa au soin de sa mère qu’il informa au passage de ce qui le faisait si pressé. S’élançant, le temps filait, mais il arrivait au moment ou le vaisseau de ces forbans accostait et qu’on voyait la tête brune d’un être au regard malicieux et chapeauté d’un tricorne qui avouons le avait une certaine prestance apparaitre à la proue. Il dégageait la malfaisance et la cicatrice qui lui barrait l’œil en disait long sur son passé. Peu importe ses ambitions, il était clair qu’elles étaient nuisibles. D’ailleurs, nous allions bien vite savoir qu’elles étaient-elles. Puisqu’affichant un rictus, il s’apprêtait à parler. Parce qu’encore à une bonne distance, Jackson n’entendit pas un son, mais il devinait à l’air de paysan apeuré qui s’était ameuté autour, qu’on venait d’annoncer un grand malheur.

Pressant le pas, il ne pu intervenir alors que sous ses yeux s’avançait le shérif du village qui, devoir oblige, leur demandait simplement de passer leur chemin et qu’un instant plus tard, suite à une détonation d’un fusil, tombait raide mort notre brave homme, la face dans une flaque de son propre sang. Dans un mouvement de terreur, la foule se dispersa, les gens d’ici, pour la plus part n’avait jamais même, entendu le bruit que fait arme à feu et parmi ceux-ci, nombreux étaient les enfants et mère. Le manque de courage n’était pas à accusé, il était simplement normal qu’on réagisse ainsi, lorsque sans expérience face à ce genre de situation.

Jackson n’avait idée de ce qu’il devait faire, ces criminels étaient sanguinaires, mais surtout nombreux. Et bien que l’honneur l’obligeait, il ne pouvait se permettre d’aller se faire tuer purement et simplement sans pouvoir se défendre, car seul, peu importe sa puissance, d’aucune manière n’allait-il suffire. Il fallait quérir l’aide des forces marines situé au port ouest de l’île. Le temps, toutefois, que l’information leur arrive et que ceux-ci se déplacent, il allait, sans l’ombre d’un doute, être trop tard. Et alors que ces infâmes débarquaient sur le quai un à un, notre héro se surprit à vouloir allez s’occuper d’eux immédiatement. Ceci étant, il conclut tout de même qu’il valait mieux allez voir les hommes forts du village avant d’intervenir d’une quelconque manière. Quelqu’un devait déjà être partit avertir les autres villages côtier, en fait il était probable qu’on soit déjà en train de voler au secours de ces bien-aimés. Aussi, changeant de trajectoire, il préféra se rendre chez le forgeron, là, sans doute, devait déjà s’amasser quelques citoyens cherchant la protection du marteau de cet homme, voir, peut-être, quelques-uns s’étaient-ils déjà joint à celui-ci dans l’idée de défendre avec son aide leur famille. Ainsi arrivant chez celui-ci découvrit-il des hommes déjà armé et prêt à se battre, certains de fourches, quelques-uns avec des épées et le forgeron, un grand gaillard avec son marteau.

La discussion menait déjà bon train, on disait ici qu’il fallait chasser ces êtres, ailleurs, qu’on devait les tuer. Tous fébriles toutefois, aucun des gens ici présent ne semblait prêt à établir un plan. Au moins, sachons-le, ces hommes-ci avaient le cœur à l’ouvrage et qu’ainsi ils feraient le nécessaire et se donneraient à cette cause. Nous l’avions dit n’est-ce pas, ceux de Kage Berg avait toujours été unit.

Ainsi, armé de cette fierté et de cet honneur qui fait d’un homme ce qu’il est, Jackson s’avança d’un pas décidé et le dos droit d’intégrité se joint-il au groupe. Affichant une moue sérieuse, il s’adressa à ceux-ci comme il aurait parlé à sa famille. Ils le laissèrent parler, non surprit de son arrivé. Il faut ici préciser que les actes du vénérable père de notre ami imposait le respect et que le sachant fils d’un tel homme, on ne pouvait que lui laisser le droit de parole. Aussi, tous se turent lorsque la voix de notre honorable gaillard se fit entendre. Était-ce le destin qui avait poussé ces forbans à choisir ce village plutôt qu’un autre ? Toujours est-il, que notre jeune homme attendait depuis longtemps ce jour, celui où il prouverait à tous sa valeur, celui où il se montrerait digne de son père, celui où, armé de son honneur, il allait défendre ceux qu’il aimait. L’erreur n’était pas admise, ni l’hésitation. Le menton droit d’assurance, il parla d’un ton clair, dans le quel on sentait l’intelligence, il choisit les mots avec justesse et fit preuve de leadership.

Jackson : « Mes frères ! Je me hâte, tout comme vous, de réduire à néant ces perfides et je le jure sur l’honneur, je le ferai. Quelques approbations ici et là. Cependant, soyons avisé de ce qu’ils sont… Ils n’ont ni foi ni loi et ils n’ont certainement jamais eu d’honneur. Ils ont certainement pillés des centaines de villages et violés de nombreuses femmes. Ils n’ont certainement pas de cœur ou alors il est froid comme les îles de l’océan du nord. Ils sont indignes de porter le nom d’homme. Une courte pose, on l’écoute toujours, certains hochent la tête, d’autres se contentent de l’écouter. De la vermine, voilà ce qu’ils sont ! Un silence. Nous, nous sommes des hommes et sachez ce qu’un homme fait à la vermine... Il l’extermine. Pour le bien de nos familles, nous devons chasser ces chiens de nos terres. Nous ne pouvons perdre ce combat ! »

On le regardait avec approbation, tout le monde l’avait écouté, on le fixait avec fierté, ils l’avaient tous compris, on le considérait avec amour, il faisait partit de leur famille. Les Kage Berguiens avaient toujours été unis comme nous l’avions dit plus haut, en voici une preuve. Car, l’opportunité que saisissait notre fier jeune homme, n’était pas pour lui qu’une occasion pour se prouver, non il s’agissait bien avant le reste de défendre sa communauté.

Alors, le forgeron qui, parmi les hommes ici présents, semblait être le plus compétent en matière de force brute et combat, car, disons le, la rude vie de forgeron lui avait rendu les muscles forts, lui jeta un regard empli d’approbation. Cela, il le fit avant de s’adresser à l’ensemble. On sentait parmi ceux-ci une sorte de fébrilité. Le semblant de discours que leur avait fait l’héro de notre histoire leur avait donné courage. Avant on croyait être capable de les repousser, maintenant on en était sûr. Aussi, ce qu’ajouta ce rude gaillard arriva à point nommé, il était certain qu’autrement ces autres n’auraient pas tardés à se jeté sur leur ennemi sans même n’avoir réfléchit une seconde sur la marche à suivre ou bien à un plan.
Le forgeron : « Messieurs, vous l’avez entendu ! Nous avons, cependant besoin d’un plan… Des propositions ? »
Jackson baissa les yeux au sol l’instant d’une seconde, réfléchissant à la vitesse de l’éclair. Dans un premier temps, il établit quels étaient les lieux les plus importants : L’hôtel de ville, il y avait-là, sans l’ombre d’un doute un second rassemblement de personne qui allait s’y réfugier. La forge elle-même devait de toute évidence être défendue étant donné le nombre de femmes et d’enfants qui s’y cachait déjà. Outre ceux-ci,