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Une sirène libérée, une chasse commencée, une fuite désespérée

Alors que la tempête grondait, qu’un bateau tanguait et que du verre fut brisé ; une sirène dont la tête avait cogné la rambarde du navire, fut éjectée dans les eaux déchainées. Assommée par le choc, elle ne pu ni bouger, ni crier, n’ayant d’autre choix que de couler dans le fin fond de cet étendu grisée par les nuages de cette même couleur. Une bonne heure s’écoula, avant que la belle ne retrouve ses esprits…

*Ma tête… Ouillouillouille…*

Daenerys approcha sa main du sommet de son crâne. A peine ses doigts effleurèrent sa plaie qu’une légère plainte sortit de sa bouche :

- Aïie…

Elle sentit sous ses doigts le liquide visqueux qui emplissait ses veines *Mais… mais… Je saigne !*. Face à cette évidence, des larmes montèrent à ses yeux, car la simple idée de saigner lui faisait plus mal que la blessure elle-même. Elle voulait pleurer et se faire cajoler par son gentil maître, alors elle chercha autours d’elle… Rien… Il faisait très sombre.

Elle ne comprenait pas où elle était et ne se souvenait pas de ce qui s’était passé une heure plus tôt. La seule chose qu’elle pouvait dire, c’est qu’elle était dans l’eau, avec une partie plus lumineuse que l’autre, lui indiquant où se trouvait la surface. Alors que ses yeux sécrétaient des larmes, Dae sentit un courant induit par le déplacement de quelque chose à proximité : elle n’était peut être pas seule finalement.

- Qui est là ?

La chose avait l’air de lui tourner autours, et elle émit un petit grincement.

- Manger ? Merci mais je n’ai pas très faim… Je suis perdue et je ne sais pas où se trouve mon maitre, vous pourriez m’aider s’il vous plait ?

Un deuxième grincement, identique au précédent résonna aux oreilles de Dae, mais celui-ci était plus puissant, comme s’il était produit avec plus de conviction. Avant que la sirène n’eu le temps de répondre, un troisième et un quatrième retentir, provenant chacun de directions différentes. Daenerys commença a avoir peur, elle ne se sentait pas en sécurité. Regardant tout autours d’elle, elle finit par apercevoir une ombre d’environ 3 mètres de long passé au dessus d’elle. Cette ombre ne ressemblait à rien qu’elle ne connaissait même si une des extrémités lui rappelait vaguement Sharky, son défunt requin blanc. L’autre en revanche, était très différente : elle avait la forme d’un T.
Les quatre créatures se rapprochaient de plus en plus de Dae, si bien qu’elle pu voir leurs yeux situé à l’extrémité de leur T, dont les pupilles étaient celles de chasseurs. Les grincements continuaient, apeurant de plus en plus la sirène qui fini par comprendre que son sang avait attiré ces créatures. Elle tentait tant bien que mal de communiquer avec ses interlocuteurs mais ceux-ci étaient dans un état de transe où seul le sang comptait. N’ayant plus le choix, elle se faufila entre eux et réussit de justesse à passer au travers de leurs rondes infernales.

Les prédateurs la prirent en chasse ! Elle nagea de toutes ses forces pour les semer et ne s’arrêta qu’une fois arriver près d’une île qui possédait une grotte donnant vers la mer. Elle se hissa sur la plage et se roula en boule pour pleurer et appeler son maître. Seul l’écho de sa voix lui répondit. Dae était abandonnée, loin de tout ce qu’elle avait connu. A force de sanglot, elle finit par s’endormir, emportée par le chagrin.

Le lendemain, lorsqu’elle se réveilla, elle observa l’entrée de la grotte où elle s’était réfugiée. Le soleil était levé et ses rayons se reflétaient sur la surface de l’eau. Malgré la beauté du spectacle qui s’étendait devant ses yeux, Daenerys était triste et fatiguée. Elle commençait à avoir très faim mais avait trop peur de retourner dans l’eau pour se dégoter quelque chose à manger. Elle resta donc sans bouger pendant plusieurs heures, examinant sa situation, pleurant sur son sort et ne sachant que faire. Quand la faim se fit insupportable, elle se força à bouger, cherchant si par hasard, il n’y avait pas quelque chose qu’elle aurait pu se mettre sous la dent. Rien, après tout, c’était une simple grotte. La seule chose qu’elle trouva, c’était un petit coffre rempli d’objet métallique rond de la couleur du soleil et de bijou de même couleur. Ne sachant ce que c’était, mis à part que ce n’était pas comestible, elle reprit ses recherches sans se préoccuper de ce coffre. Mais elle se rendit bien vite à l’évidence qu’il n’y avait rien en surface et qu’elle devait plonger pour se rassasier. La faim lui labourant le ventre, elle prit son courage à deux mains et plongea mais ne s’éloigna pas de l’île.

Lorsqu’elle trouva des algues, elle en prit une poignée et remonta à l’air libre. Elle n’était plus devant la grotte où elle avait élu domicile. Sur l’île elle repéra un pommier dont les belles pommes rouges étaient milles fois plus alléchante que cette touffe d’algue dans sa main. Ni tenant pas, elle se hissa tant bien que mal sur terre et s’approcha de l’arbre. Mais une fois au pied du fruitier, elle se rendit vite compte qu’il fallait qu’elle fasse encore un effort pour pouvoir savourer de la nourriture : c’était une sirène et les fruits étaient hauts dans les branches.
S’appuyant du mieux qu’elle pu au tronc, elle essaya de se mettre debout sur ses nageoires, mais elle se fit plus mal qu’autre chose, et finit par retomber lourdement sur le sol. Elle avait mal et les larmes vinrent de nouveaux perler aux bords de ses yeux, jusqu’à ce qu’elles soient accompagnées de gémissements bruyants. Tellement bruyant qu’ils effrayèrent les oiseaux perchés dans l’arbre, remuant quelques branches sur leur passage et faisant tomber quatre fruits, dont un sur la tête de la jeune demoiselle. Ses pleurs redoublèrent sous le choc avant de se rendre compte de la chose.
Oubliant vite sa douleur, elle dévora le premier fruit, savoura le second et mordit dans le troisième avant d’apercevoir un bateau au large.

*Maitre !! Il est revenu me chercher !*

Le bonheur de ne plus être seule l’envahi. Elle jeta la pomme et rampa rapidement jusqu’à l’eau pour nager le plus vite possible jusqu’au navire, tout en faisant des bonds hors de l’eau en criant

- MAITRE !!! MAITRE !!!


Dernière édition par Daenerys Aquablue le Dim 15 Juil 2012 - 12:47, édité 2 fois
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Sortant de l'épais brouillard qui recouvre en ce moment cette partie de la mer, le Persécuteur, navire marchant étonnamment grand fait son apparition au large d'une île qui semble déserte. Privé de toute communication pendant les dernières heures, le rafiot avait passé l'une des pires périodes de son histoire sur mer. Heurtant roches et animaux marins, déchirant la coque de part en part, le faisant couler de plus en plus bas. Il commença à dériver vers l'inconnu, sans espoir de retour. Voiles déchirées par le vent et l'incapacité des matelots à gérer correctement tempête et brouillard, les marchants perdirent la quasi totalité de leurs biens. Et voir se profiler une île inconnue à l'horizon fut - aussi étonnant que cela puisse paraître - la meilleur chose qui leur arriva en cette journée démoniaque. Plus de voile, plus de gouvernail, le galion fonce tout droit vers l'île, sans espoir d'amortir le choc, poussé par inertie.

Au milieu de tout cela, une certaine personne s'en veut terriblement d'être monté sur ce navire dans l'espoir d'arriver sur un port d'attache et rafler toutes la marchandise. Cela ne lui était jamais arrivé, de dériver à bord d'un navire qui n'est pas à lui, et encore moins un navire qu'il compte piller. Non seulement il pourrait mourir, mais en plus, si il survit, il verra toute une fortune partir dans les tréfonds de l'océan, laissant un beau pactole devant lui, qui regardera, impuissant face à cette torture. Tuez un homme si vous le voulez, mais ne placez pas devant lui un trésor qu'il ne pourra jamais atteindre. On ne voie bientôt plus la coque du navire, presque enfouie sous le niveau de la mer, mais il atteindra la place avant de couler. Se rapprochant à grande vitesse du rivage, la moitié de l'équipage s'est perché sur les mats, qui craquent sous la masse des vingt marchants se bousculant pour s'assurer d'arriver à bon port.

Au devant de la scène, Noriyaki, l'air triomphant, ne montrant pas sa déception, se tenant fièrement sur la figure de proue, à l'allure d'un requin croisé hirondelle, vous imaginez le truc ? Un requin avec de longues ailes. A la fois raffiné et effrayant, ça prouve que ces marchants vendent de la qualité, et que si vous tentez de les rouler, ils font de vous de la chair à saucisse pour vous déguster à la p'tite cuillère. Devant eux, quelque chose bondit dans l'eau en criant "Maître", un poisson qui parle, c'est rare, et c'est du jamais vu, ces marchants vont le vouloir, c'est sur. Tous en hauteur, ils peuvent regarder le spectacle attentivement, mais cette chose n'est pas futée. Elle n'a donc pas remarqué que ce navire est sur le point de... Sombrer ? Et qu'il ne peut se détourner de sa trajectoire ? Ne s'écartant pas du chemin, toujours à crier "Maître" comme ci elle voue en ce navire une confiance aveugle, il est trop tard quand elle se rend compte que nous n'allions pas l'éviter. Un coup ferme sur le crâne, et un cri assez...

« Kyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhh ! »


Un cri de donzelle, quoi. Une donzelle qui sautille dans l'eau, jamais vu non plus. C'est quoi bordel ?!
Les secondes passent, le Persécuteur se prend enfin dans le sable, continue d'avancer sur quelques mètres, puis s'arrête brutalement, refaisant un poil surface. Un ouf de soulagement se fait entendre par la plupart des marchants, d'autres sont plus pessimistes et descendent aussi tôt pour observer l'île sur laquelle ils sont tombé, priant pour que ce ne soit pas une île où les monstres fusent. Satoshi descend lui aussi, curieux de voir l'endroit où il va vivre pendant un bon moment avec ceux qu'il voulait voler. Devant eux, une sirène. Instant magique, quand depuis votre enfance, on vous affirme que trouver une sirène dans ces eaux n'est qu'un rêve, la première que vous voyez dans CES eaux est à la fois un choc et un émerveillement. Elle ne semble pas être consciente d'être une personne magnifiquement bien modelée par la nature, un délice démesuré pour nos pupilles laissant errer un regard ardent de sa queue de poisson d'une extrême rareté. Au dessus de ses écailles, le spectacle ne faiblit néanmoins pas, sous son fin soutien gorge azur se dresse fièrement une poitrine dont on peut aisément deviner les délicates formes naturelles.

Face à un tel condensé de perfection, le Gentleman en reste bouche bée pendant quelques longues minutes, au même titre que les marchants de derrière qui - n'ayant aucune morale, tenteront bientôt de la capturer, mais avant cela, ils la mettront dans le bain, pour la relaxer. Ce à quoi bien sur ne pense pas Satoshi. Suivant bien le cours de la bourse, il sait à quel point une sirène est payée chère. Mais il ne la laissera pas s'échapper avec quiconque. Sa passion pour les femmes, sa passion pour l'argent, il est face à un déchirement total entre deux de ses plus grandes faiblesses. Mais, ne peut on pas avoir les femmes et l'argent ? Parfois ces deux choses vont ensembles, non ?
La sirène reprend ses esprits, au milieu des dizaines d'yeux qui la regardent. Et je prends la parole, devançant tout le monde.

« Très chère, il semblerait que vous vous soyez perdue, un peu d'aide sans doute ? »

Finalement, le plus tard l'aide arriverait, le mieux cela serait.


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Sam 29 Sep 2012 - 20:28, édité 1 fois
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Le hasard fait parfois bien les choses. Il est reconnu que les potes de Pludbus Céldéborde n'étaient pas légion à la grande époque. Depuis cette glorieuse époque, de l'eau a coulé sous les ponts et quand tu t'assois au bord des ruisseaux, tu finis toujours par voir passer le cadavre du vieux schnock du coin. C'est comme ça, c'est la vie. C'est pareil pour ses potes. Ils ont diminué comme peau de chagrin. On pourrait facilement dire qu'il n'avait plus de potes datant de cette époque et ce n'était pas les jeunots des nouvelles générations qui allaient faire des camarades de l'illustre Pludbus, l'homme qui arrive à point, comme la cuisson, toujours saignant ;les mauvaises langues diraient comme un bleu. La perfidie est hélas partout en ce monde. Ainsi, Pludbus n'avait plus grand monde avec qui chiquer des bières tout en reluquant de la serveuse en mini-jupe. Toutefois ; et il fallait bien qu'il arrive celui-là ; à l'inverse du vieillard sénile, les camarades de la Plaie ont eu des enfants. Enfants qui sont souvent entrés dans la marine, ayant leur carrière booster par le prestige d'un nom synonyme de respect et, parfois, d'efficacité ; tous les potes de Plud' n'étaient pas que des brêles ; ça jaquete, mais ça agit. On pourrait évidemment souligner que Plud' agissait, mais le problème venait de son efficacité assez relative.

On ne s'égare pas. Les enfants des dits camarades ont donc pour la majorité atteint des grades d'officiers dans la marine. Comme le dénommé Pludbus a été Amiral en chef, pour les dits potes, il s'agissait d'un grand homme. Par conséquent, ils n'ont pas hésité à transmettre à leurs successeurs le souvenir de cet homme bon et généreux qu'était Pludbus, mais il l'est toujours ! Bon ! Généreux ! Et bien d'autres qualificatifs qui pourraient facilement remplir des bibliothèques ! Car tel est Pludbus : un homme modeste.

Tout cela pour dire qu'ils existaient, et qu'ils existent encore, de jeunes hommes et de jeunes femmes ; ces dernières étant moins nombreuses pour son plus grand regret ; qui parcourait les mers avec en mémoire les aventures de l'indomptable Pludbus Céldéborde que même les quolibets et les moqueries des marines lambdas ne sauraient entachées de son prestige légitime. C'est ainsi que le hasard fait bien les choses. Au cours de ses pérégrinations, Pludbus avait croisé la route de l'un de ces jeunes admirateurs endoctrinés et non pas une jeune admiratrice comme il l'aurait tant voulu ; ce que vous devez avoir bien compris depuis déjà quelques temps. Le capitaine en question était petit petit fils d'un illustre inconnu pour le vieillard, mais ça n'avait pas d'importances, car, ce qui comptait, c'est qu'on le prenait pour un grand héros. Ce qu'il était, naturellement. Il n'avait pas hésité une seule seconde à accepter la légende des mers afin de voir en action cet homme plein d'énergie combattre le crime et la piraterie, sans relâche et avec une détermination à l'épreuve de tous les maux et de tous les dangers.

Les pieds en éventails, confortablement installés dans un transat, cocktail à portée de main ; Pludbus prenait un repos bien mérité sur le pont arrière du bâtiment de la marine qui patrouillait en mer. Non. Pludbus n'était pas en vacances, mais avec cette chaleur étouffante, il fallait mieux ménager les vieilles personnes. Cette dernière avait évidemment protesté énergiquement contre le capitaine en mettant en avant sa bonne santé et son physique de surfeur nonagénaire nonobstant le fait d'être un poil fatigué ces derniers jours après les nombreux services qu'il a rendus au monde. Tellement de services qui ne les comptaient pas. Ça ne fatiguait pas le cerveau comme ça. Le vieillard, donc, a rapidement changé d'avis quand le capitaine à assigner aux bons soins de l'ancêtre une caporale aux formes suffisamment alléchantes pour que Pludbus meure de déshydratation plus par la faute de la demoiselle que par la faute du soleil, tellement il en bavait. Heureusement, les cocktails défilaient et Pludbus pouvait se réhydrater rapidement. Problème ; la caporale venait chercher les verres vides et revenait avec des verres pleins, ce qui accroissait les sécrétions buccales de la Plaie, accentuant, par la même occasion, la déshydratation qui demandait par conséquent plus de verres, donc plus de passage, donc plus de sécrétions …

Le cercle vicieux. Et niveau vicelard, Pludbus se rinçait bien l'œil. Si ça ne tenait qu'à lui, il n'y aurait pas qu'à la bouche que ça coulerait. Heureusement pour la demoiselle, il n'en fit rien. Trop gentleman. Malheureusement pour elle, l'amour secret qu'elle entretenait pour son capitaine lui faisait supporter tout. Ce dernier semblait être aussi aveugle qu'idiot à croire Pludbus aussi brillant que dans les légendes qui ont bercé son enfance. La preuve est ainsi révélée que les simples d'esprit qui ont été les potos à Plud' ont bien évidemment transmis leurs gènes dégénérés à leur descendance, condamné à vivre un rêve éveillé où Plud' est un nounours d'amour et de gloire. L'horreur ultime, non ?
Comme quoi, l'amour rend aveugle. Sauf pour Pludbus, car, oui, il éprouvait de l'amour ! Mais c'est toujours différent pour lui. Il est, de base, différent. C'est Plud'. L'homme qui tombe à pic Du coup, le coeur, ça le connait. Aucune logique ? Normal.

La caporale Ellyn servait donc un énième cocktail quand elle aperçut un truc. C'était pas important, mais, au moins, ça allait peut-être éloigner la paire d'yeux de la Plaie qui étaient obnibulés par son popotin depuis qu'elle était retournée auprès du vieux.


Oh. Un bateau.


Entre un bateau et un fessier, que choisirait un homme digne de ce nom ? Et bien, Pludbus prenait l'inverse. Il ne bougea pas d'un poil et il continua à baver.
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En moins de 2 jours, c’est la deuxième fois que la pauvre Daenerys se retrouve assommée. Le courant la ramène rapidement sur la plage qu’elle venait de quitter si prestement. Cette fois, son inconscience ne dure pas plus de cinq minutes. Alors qu’elle se redresse et entrouvre les yeux, l’addition de ce nouveau choc à la tête avec les deux autres menaça de la faire à nouveau pleurer. Mais à peine les larmes lui montèrent aux yeux que des bruits de sables écrasés s’approchaient d’elle, réveillant son instinct de fuir qui la força à regarder dans leur direction. Elle vit d’abord des jambes, celle de son maître ? Une vive joie l’envahie, dessinant un sourire sur ces lèvres. Alors qu’elle se préparait à exprimer son bonheur par le simple mot « Maître », ses yeux arrivèrent au visage de l’homme, et sa joie se transforma d’abord en déception, puis en peur. Il ne ressemblait en rien à son maître mais se tenait tout de même près d’elle alors qu’elle était seule et sans défense. Elle se recroquevilla sur elle-même, tenant sa queue dans ses mains. Que devait-elle faire dans ces conditions ? Fuir ? Mais pour aller où ? Elle l’ignorait.

Alors qu’elle hésitait sur la conduite à tenir en face de cet inconnu, l’homme lui fit remarquer son statut actuel : oui, elle était perdue et voulait bien qu’on l’aide. Mais son maître lui rabâchait sans cesse que les humains étaient méchants et qu’elle ne pouvait se fier qu’à lui seul. Sauf que dans cette situation, Dae était toute seule, livrée à elle-même. Alors elle décida qu’elle devait agir le plus prudemment possible…

- Vous allez me faire du mal ?

Au moins, avec sa réponse elle saurait à quoi s’en tenir ! Mais elle s’en voulait, l’homme lui avait proposée son aide et elle, elle le suspectait qu’il veule lui faire du mal. Et si il était gentil et qu’il le prenait mal ? Si, après, il ne voulait plus l’aider ? Dans cette confusion, elle voulu se justifier et ajouta rapidement

- Mon maître me dit toujours que les hommes sont des êtres très méchants et qu’il ne faut pas que je leur parle sans qu’il soit à côté de moi, car il si me voulait du mal, il serait là pour me défendre… Mais je me suis perdue et maintenant je suis toute seule, et je veux pas que vous me fassiez du mal !

En prononçant les mots « perdue » et « seule », les tremblements de sa voix avaient augmenté d’un cran, et une larme avaient fini par rouler sur sa joue. En plus de ce détail, elle avait posée la tête sur la pliure de sa queue écailleuse et se balançait d’avant en arrière, le regard fixé dans le vide.
A la fin de son discours, elle avait baissée la tête, cachant son visage dans ses bras. Elle avait vécu trop de chose horrible ses dernières semaines à commencer par la perte de tout ses amis poissons, le fait de quitter sa maison et maintenant de se retrouver séparée de son maître, avoir failli se faire manger par des poissons sauvages, se battre avec un arbre pour avoir à manger, se faire assommer par un bateau qui lui avait foncée dedans, et maintenant être à la merci d’un homme sans que son maître puisse la protéger. S’en était vraiment trop pour son pauvre petit cœur tout brisé. Alors ses larmes commencèrent à couler à flot et des bruits plaintifs sortir de sa bouche.

- ZE VEUX ZUSTE RETROUBER BON BAIIIIIIIITRE !!! OUIIIIIIINNN IIINN IIN….
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Tellement belle, tellement charmante. Face à cela, n'importe quel homme ayant posé son regard sur elle tomberait amoureux. Néanmoins il demeure quelque chose d'important, qui pourrait faire changer les décisions du Gentleman du tout au tout. Ce caractère de pigneuse. Le même qu'une certaine fille, dans de certains toilettes, à un certain dernière étage, où l'on pourrait trouvé une chambre secrète, parait il, mais ça, c'est moins sur. Quelque chose d'autre est intrigant. Comment peut elle être aussi lunatique. Que se passe il dans sa tête entre deux phrases ? Pourquoi ? Pense-t-elle à sa bosse ? Puis à quelque chose d'autre ? Par un concours de petits indices et sous entendus, se met elle dans tous ces états ? Une telle personne existe elle ? Toutes les sirènes sont elles comme ça ? Tant de questions. Qui est son maître ? Pourquoi le pleure-t-elle ? Sans doute qu'elle regrète d'avoir fuit, ou tout simplement qu'il l'a abandonné, mais elle devrait le haïr... Peut être qu'elle est juste bête. Mh.

« Ca va aller, ça va aller, qui est ou était ton maître ? »

Progressivement, tout doucement, comme ça... Derrière, ils ont déjà allumé un feu et commence à user les réserves d'alcool pour faire monter cette fumée sombre, pour alerter des quelconques navires qui passeraient aux alentours de l'île, mais ça ne sert à rien, finalement, puisqu'il y a déjà un navire. Un gros navire, un beau navire, mais un navire de la marine. Cette marine là allait surement tenté de récupérer la sirène et Satoshi n'aurait plus aucun profit. Il faut en profiter tant qu'il en est encore temps et qu'elle ne l'a pas vu. Attrapant la main de la sirène, Satoshi lui propose avec un grand sourire amical de la prendre sur son dos pour l'emmener loin, car ces gens, qui arrivent, sont méchants, et n'hésiteront pas à la vendre, comme il se fait souvent dans cette organisation. Ils usent d'esclaves pour construire des bâtiments.

« Tu sais, ils n'hésiteront pas à te vendre, j'ai entendu dire que sur une île, il y a un endroit où les sirènes comme toi sont vendues aux enchères très cher, juste pour décorer les maisons. Mais passons, tu me suis ? »

C'est pour la protéger, pour ne pas qu'on l'abime, pour ne pas qu'il la perde, ou il ne la reverra sans doute plus jamais, une companie plus qu'insupportable, mais finalement tout à fait appréciable, elle est meugnone. Mais elle vaut cher. Et un jour, s'il la garde, il faudra faire un choix. Un choix difficile, mais un choix qui déterminera si oui ou non il est prêt à vendre quelqu'un avec qui il a passé de grandes aventures. Bien sur qu'il le fera...


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Sam 29 Sep 2012 - 20:27, édité 1 fois
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Ce bateau est bizarre.

Vous …. vous … croyez ?

La ligne des fesses. Parfaites. Pludbus glissa son regard sur cette partie anatomique bien ferme et aussi prometteuse que secrète.

Je crois qu'il est échoué.

Mmmmh. Oh non. Pas échouer.


Trêve de discussion. Au bout d'un moment, à force de regarder le menu, il faut choisir. Pludbus se releva un peu de sa chaise longue, la main tendue vers ce qu'on osera pas dire, mais que tout le monde devinera. La bave qui coulait sur ventre mou ne le dérangeait pas. Il allait forcément s'en prendre une, mais c'était là une loi inébranlable de la nature. Il ne pouvait en faire autrement. Quand on devient entreprenant, il faut en assumer les conséquences. Quatre-vingt-dix ans de prises de risques avaient fait de Plud' quelqu'un qui ne se souciait plus de ces conséquences, aussi funeste soit-elle.


Je pense qu'il faut prévenir le capitaine, non ?

Le caporal se retourna vers l'ancêtre dans l'espoir fou de lui soutirer une réponse utile et non empreinte de relent de perversité. Elle découvrit alors une main des plus vieillottes se tendre vers son intimité la plus … intime. L'instant se gela. Son regard passa de la main à Pludbus. Le vieux, lui, fixait la destination de sa main. Chacun avait son propre sentiment sur la situation. Pour Ellyn, l'incompréhension et la surprise commençaient à perdre pied contre une colère froide et grandissante. Pour Pludbus, c'était un simple constat ; et pourquoi pas ? C'est encore mieux. Celui-ci ne semblait pas prêt de s'arrêter. S'enclencha par conséquent une réaction tout à fait appropriée d'autodéfense chez la jeune caporale Ellyn, fruit d'un long entrainement ; indispensable pour garder son intégrité physique dans une famille composée de cinq garçons pour une fille; les premiers n'étant pas les plus subtiles de cette époque peu glorieuse. Le pied parti dans un mouvement de rotation d'une extrême rapidité qui aurait pu rivaliser avec le soru mais qui n'était accélérer que par la divine colère féminine contre les pervers en tout genre. La partie inférieure de la jambe vint percuter le haut du torse de Pludbus qui se vit propulser en arrière. Épousant la forme du dossier de sa chaise longue, il fit une pirouette arrière tandis qu'il décolla dans les airs, passant par dessus la rambarde. Du pont avant. Newton ayant tout à fait raison malgré un monde Onepiecen des plus étranges, il finit par redescendre vers le pont central par le fruit de l'attraction gravitationnelle. Il rebondit une fois sur le bois du navire avant d'atterrir en se frottant le bas du menton sur le rugueux plancher, finissant sa route aux pieds d'un capitaine des plus surpris. Ce même Capitaine, honteusement nommé Bernie Bo.

Oh ! Mais que voilà Pludbus totalement estourbîtes devant mes pétons. C'est caustique. Franchement, vous m'épatâtes !

Vous comprendrez alors aisément le malheur de cette demoiselle d'apprécier autant ce capitaine haut en couleur. La bourreau du vieux marine arriva prestement, rouge de honte de se voir en si mauvaise posture face à l'élu de son coeur. Pludbus se releva tant bien que mal mettant genou à terre et se massant l'arrière du crane, légèrement hagard.

Caporal Ellyn ? Pourquoi avoir frappé cette personne âgée qui doit avoir l'occiput pété ?

Il … il allait tenter de faire des choses obscènes !

Pludbus tenta de refuser catégoriquement, mais un borborygme unique et mélodieux sortit de sa bouche. C'était limpide.


Quelle incongruité ! Lui qui est si pudibond ! Le vénéré s'abaissait à ploter ? vous rêvez, c'est assez !

Mais...
Trève de blablations à propos de mon parangon étoilé. Ébauchez-moi un résumé lyrisé de ce que vous avez observé.
En fait, j'ai cru voir un truc bizarre près de l'ile.
Merveilleux ! Merveilleux ! … Je suppose. Qu'est ce c'est ?
Un bateau, capitaine. Je crois qu'il est échoué.
Il est tout pété ? Mais il faut l'aider !
Mais avant cela, je crois qu'il vous faut l'éberner. Le pauvret. Il l'a fait. Ça sent mauvais !
Oh … non...

Pludbus laissa échapper un sourire contrit alors que la caporale Ellyn dut le relever sous la contrainte d'un amour idéalisé. Le capitaine Bo ordonna à ses hommes de faire mouvement vers l'ile tandis que la jeune femme s'enfonça dans les profondeurs du bateau à la recherche de vêtement propre, la tête Pludbus reposant sur ses brioches ; mais elle ne pouvait rien faire.

Le récit passa sur les événements qui amenèrent Pludbus à changer de vêtement ni sur les conditions qui accompagnèrent ce changement. Seul compter le résultat : un Pludbus resplendissant dans ses vêtements propres tandis que la caporale Ellyn était étrangement suivie par une odeur aussi légère que mauvaise. Ceci ne fit qu'accroitre son amour fou pour le vieillard. Un remerciement joyeux du capitaine eut toutefois l'avantage de la transir de bonheur. Bernie Bo avait décidé d'aller sur place avec cinq de ses hommes, plus Pludbus. La caporale avait évidemment insisté pour venir, mais il avait refusé. Il a toutefois suffi de l'insistance de Pludbus auprès du capitaine Bernie pour que celui-ci accepte cette demande. Accord donner avant cette phrase.


Mon bon ami Pludbus, vous voilà supercoquentieux ! je suppute que votre bonté n'a d'égal que votre pedigrée ? Vous voilà bien avisé d'essayer de pardonner à cette friponne riche de son inefficacité. Ne dites rien, c'est un truisme !
Caporal Ellyn, vous vous efforcerez de ne pas me le cochonner de nouveau.


Il s'éloigna alors avec ses hommes en direction du navire échoué. Pludbus le suivit avec à ses côtés une caporale Ellyn assez déprimée par ce qu'il venait de se passer.


Dernière édition par Pludbus Céldèborde le Ven 7 Sep 2012 - 17:16, édité 2 fois
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La jeune sirène bleue pleurait, et se flot de larmes ne semblait vouloir se tarir. L’homme, en face d’elle essaya tout de même de lui parler, en lui demandant qui était son maitre. Avec la chance de son coté, car Dae avait entendu sa question entre deux « hurlements », il réussit à la calmer, même si la pauvre était toujours secouée de hoquets irréguliers. Elle réfléchissait à son maitre… Quel était son nom déjà ? Elle l’avait toujours appelé « Maitre » et n’avait que rarement entendu son prénom. Après elle savait tout de même que ce n’était pas un humain ordinaire, que lui était puissant, et que, contrairement à ses paires, il était doué de bonté.

-Je… Je me souviens plus… bien… Je croie… qu’il s’appelle Charles j’sais plus quoi… Live quelque chose… Mais… Mais c’est un … dragon céleste... Et il n’est pas comme… les autres… Il… Il est gentil…

Elle continua de renifler encore plusieurs minutes. L’homme qu’elle avait face à elle avait l’air de vraiment vouloir l’aider. Cela la rassurait un peu : elle n’était plus toute seule. Puis l’homme lui montra un bateau. Un regain d’espoir envahi la sirène qui s’apprêtait à aller une nouvelle fois à la rencontre des hommes qui naviguaient dessus, mais, avant qu’elle n’ait pu bouger la pointe de ses nageoires, son interlocuteur la mit en garde, en lui disant que ces hommes étaient méchants et lui voulaient du mal. Apeurée par cette révélation, elle se blottit dans les jambes de son nouveau protecteur qui lui offrait de la porter sur son dos. Alors qu’elle allait accepter, il dit une phrase qui la perturba un peu :

-J'ai entendu dire que sur une île, il y a un endroit où les sirènes comme toi sont vendues aux enchères très cher, juste pour décorer les maisons.

Décorer la maison de son maitre avait été sa tache depuis se qui lui semblait être toujours. En quoi était-ce mal ? Avait-on le choix de faire autre chose lorsqu’on était une sirène ?

-Mais les sirènes ne peuvent faire que ça, c’est notre rôle, non ?

Puis, elle se rappela que seul les Dragons avaient le droit d’acheter des sirènes, d’après son maitre. Et elle savait aussi que, mis à part son maitre, les autres dragons célestes étaient méchants. Elle ne voulait donc pas risquer de se faire vendre à une vilaine famille qui lui ferait du mal.

Elle finit par accepter l’offre de l’homme et de se hisser sur son dos. La chaleur de son corps la rassurait encore plus que sa présence et elle s’agrippa à lui comme un bébé koala le ferait avec sa mère. Elle se reposait enfin, cessant d’être sans arrêt à l’affut d’un quelconque danger.

Un tonneau d’alcool explosa au loin, la faisant sursauter violemment et menaçant l’équilibre de son porteur… La peur reprenant le dessus, elle arrêta de se reposer et gigota dans tout les sens pour voir ce qu’il se passait…Elle tremblait de partout.
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Intenable. Psycologiquement et Physiquement. Comme un poisson que l'on sort de l'eau, il gigote et se tortille dans tous les sens. Tellement trempé qu'il nous est impossible de bien l'attraper. Et bien là, sur le dos de Satoshi, c'est sensiblement la même chose. Sa queue bouge et se faufille comme une anguille, l'empechant de bien la saisir et la garder sur son dos, sans quoi elle tomberait, se ferait mal, et pleurerait. Encore. Plus. Quelque chose à perdre la boule. Mais il faut rester zen. C'est vital. Si il la veut, il va falloir qu'il ne dévoile pas le fond de ses pensées. Cela pourrait la blesser. Parce qu'elle est CHIANTE.
Mais, au fur et à mesure de questions et de réponses, d'informations sur son passé, et plus particulièrement sur son maître, Noriyaki peut facilement venir à une conclusion plausible. Depuis toute sa vie, elle est une esclave. Elle n'a jamais vu le monde, elle n'a jamais su ce que c'est d'être libre. Et cela lui fait presque de la peine de penser qu'un jour -en partant du principe qu'il arrive à la garder- il devra la vendre, pour un prix exorbitant. Pour cela il devra réfléchir à un plan pour combler la liberté de la dite sirène et sa soif d'argent. Mais pour le moment, il y a quelque chose de plus important. Quelque chose d'énorme. Quelque chose d'inquiétant. Pire que la peste, pire que la prison. Pire que tout.

« Où est ma bourse ?! »

Pendant que le navire prenait le sable, les turbulences ont fait sauté sa bourse de sa poche, de quoi le faire flipper.

« Bien. Je suis désolé, mais il faut que je retourne sur la plage. Je reviens de suite, promis ! »

Escaladant les dunes avec difficulté, sautant par dessus les bancs de végétations périlleusement, puis enfin, arrivant sur la plage non sans mal, il cherche ses biens, grimpant sur le navire, cherchant la dit bourse partout sur le pont, sur la plage, aux alentours. Mais rien. Dans un cri de rage et de désespoir, il ne peut se raccrocher qu'à une seule chose. La sirène. Penser qu'elle peut lui rapporter plus de cent mille fois ce qu'il possédait dans sa bourse le soulage, le console. Mais il y a une chose qui l'afflige. Un navire marine approche de la côte. Imposant, trop imposant. Problématique. Plus le temps de chercher.

Les marchands le dévisagent, ils savent qu'il a embarqué la sirène, pour ainsi dire ce qu'ils convoitent pour se refaire, car perdre leur navire, cela ne les arrangera pas au niveau des affaires. L'un d'eux se risque à suivre Noriyaki, qui courre plus vite qu'à l'aller. Beaucoup plus vite. Il ne faut pas que la marine les trouve. Il ne faut pas. Enfin arrivé sur le lieu où il a laissé la sirène, il la presse, peut être un peu trop.

« C'est quoi ton nom ? Relève toi, il faut faire vite, des vilains arrivent sur l'île. »


...

« Oui bon, tu peux pas te lever. Monte sur mon dos, il faut qu'on marche et qu'on se cache. »


Et ils se dirigent vers le petit regroupement d'arbre en contre bas.


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Sam 29 Sep 2012 - 20:27, édité 1 fois
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Le petit groupe de marine s’avança gaiement et sans précipitations. Le navire n’était plus très loin et la perspective d’aider sans risque de se faire trucider était plutôt satisfaisante pour les marines de bases. Pour le capitaine Bernie, il faisait fi de ce genre de pensée ; seul l’intérêt des innocents comptés. Derrière, la caporale Ellyn essayait de voir le bon côté des choses. Elle était avec son amour fou. Elle allait se distinguer à ses yeux. Elle allait peut-être développer cette passion afin d’en faire quelque chose de réciproque. Le rêve était palpable. Hélas, elle l’était aussi ; palpable. Pour Plud’. Évidemment. À la troisième tentative de pelotage, la caporale Ellyn faillit envoyer son pied dans les valseuses de vieillard, mais elle s’arrêta soudainement quand son tendre capitaine se retourna, les sourcils froncés, et lançant un :

GGG… Que d’inepties que de vouloir le chaponner ! Je ne vais point continuer à vous chaperonner !


Et les ô merveilleux effets de l’amour eurent pour conséquence de donner d’avantage de patience à la jeune femme indisposée par une marine aux manipulations zélées. Finalement, il vint le temps pour la troupe de se retrouver près du bateau. Un groupe d’individus se trouvaient là, habillés comme des marchands et des marins, ce qui laissait peu de place au doute quant à leurs professions.

Messieurs …GG… Pardonnez l’outrecuidance de ma prochaine question … mais qui êtes-vous ?
Nous sommes des marchands, monsieur le marine.
Merveilleux merveilleux !

Moment de silence. Le capitaine Bernie Bo semblait attendre d’autres réponses. Les marchands ne savaient pas quoi dire d’autres du fait d’un lourd secret qu’ils se passaient de révéler. La caporale Ellyn se permit d’intervenir, oubliant momentanément la Plaie qui profiter d’un mal de dos totalement imprévisible pour baisser son visage jusqu’au niveau de ses fesses.


Ce que le capitaine veut peut-être demander, c’est le pourquoi de votre présence ici et le pourquoi de l’état de votre navire.
Merveilleux ! Vous avez l’occiput rapide ! C’est parti pour votre phrasé synoptique !
C’est que…
Euuuh.
Comment dire.
Je ne sais pas si…
Enfin...
Joker ?
Je dormais.
Oh ! un oiseau !

Tout le monde regarda dans les airs. Effectivement, il y avait un oiseau. Voir même plusieurs, mais leur porter un quelconque intérêt était du domaine du superflu. Les marines reportèrent rapidement leur attention vers les marchands qui regardaient toujours l’oiseau comme si ceux-ci étaient les plus merveilleux êtres qu’ils aient pu voir de toute leur vie. À côté, un vieillard malavisé lorgnait sans vergogne un popotin rebondi sans le moindre intérêt pour l’espèce emplumé. Il se laissa aller à murmurer dans le silence le plus total.

Mmmh. ‘cache quelque chose.
Meuh oui ! Assurément ! Que vous eûtes bon d’énoncer pareilles remarques, maitre Pludbus ! Je pûtes savoir sans faillir que ces messieurs cachent une bien vilaine chose !

Il était bien sûr évident que Plud’ avait posé cette question à propos du petit manège des marchands. Rien n’avoir avec une quelconque forme anatomique. C’est ici que l’on pouvait voir la classe phénoménale de Pludbus de pouvoir se concentrer sur une chose capitale tout en écoutant une conversation tout aussi décisive pour l’avenir de l’humanité, mais pour ce dernier, seul l’avenir le dira. Les marchands, suite à cette accusation des plus surprenantes, cachèrent habilement leur désarroi.

Cacher ?

Euh !
Mais non !
Vous vous ….
Trompez ?
Pouce ?
Pas vu.
Oh ! Un truc par terre !

Tout le monde regarda, sauf un dont on ne citera pas le nom. Il y avait quelque chose, là, dans le sable.

Caporale Ellyn ! Prenez-moi ce que vous avez près du peton !

La caporale s’exécuta, basculant du haut du corps. Dans son mouvement, elle recula du postérieur. Ce dernier entra en contact avec un nez de vieux vicelard ; elle fut très surprise. Ce n’est que lorsqu’elle sentit le visage qu’elle se rassura, chassant très loin la malsaine pensée qui avait précédemment traversé son esprit. Suite à ce geste des plus anodins, Pludbus fut donc sournoisement frappé par un OVNI (objet vicieux nécessairement indispensable) qui l’envoya bouler en arrière. Il fut rapidement relevé par deux marines bienveillants, mais le mal était fait. Pludbus se méfiait de la demoiselle qui s’était attaquée à sa personne de la façon la plus horrible qui soit. Il découvrit alors l’objet en question. Il s’agissait d’une bourse, plutôt bien remplie. Voire même trop rempli. Que faisait-elle là ? Comment le hasard avait-il fait pour laisser à l’abandon pareil somme en plein milieu de cette page ? Pourquoi le destin avait-il fait en sorte que les marines s’arrêtent pile devant la bourse pour que la caporale Ellyn fasse son agression caractérisée sur la personne du bienveillant Pludbus, l’homme intègre et gentleman ? Voilà des questions qui resteront sans doute sans réponses. Revenons-en à la situation.

Tout le monde était surpris de cette découverte, Pludbus compris, mais sa surprise laissa place rapidement à une colère froide. Il allait faire la morale à la caporale pour son agression.

Enfin, il faut qu’on parle, capo’...

Mais oui ! C’est vrai ! Qu’ils sont habiles de détourner mon attention avec leur piège pour enfant ! Les odieux acrimonieux. Vous allez révéler votre secret ou sinon, capitaine Bernie va se fâcher !

Pludbus fut coupé dans son élan et dût se retenir d’exprimer sa rage passagère. Les marchands, eux, se regardèrent, cherchant à voir qui oseraient parler.

Allez… GG… vous n’êtes pas pété quand même ? Veuillez dégoiser votre flot aberrant de vaticinations ! … GG… je vais vraiment fâcher ! GG! GGG !

Mais ils ne dirent rien malgré tous les efforts du capitaine. Malgré sa colère, Pludbus vint au secours de son disciple, abandonnant momentanément ses préoccupations très terre-à-terre.

Capitaine Bernie, je vais te montrer comment on interroge.
Oh oui ! Chic ! Une démonstration du petit pépère ! Vous qui êtes éloquemment doué !

Pludbus regarde tour à tour les marchands dans les yeux. Ce fut assez difficile avec sa taille de bossu, mais il parvint à insinuer la peur dans leur esprit. Ou le rire. Cela variait.

Je suis l’ex-Amiral Pludbus Céldèborde ! Et j’connais plein de moyens pour vous faire cracher le morceau ! Alors, dépêche vous d’le faire si vous voulez pas que j’vous marrave la gueule illico presto comme les bouses que vous êtes, est-ce qu’est clair ?! Kopf… Kopf … Kopf kopf…

Pludbus partit dans une quinte de toux qui eut pour effet de faire trembler des pieds à la tête le plus jeune des marchands qui s’écroula par terre, la souffrance sortant de sa bouche comme un rire des plus terrifié. Il tapait des poings à terre comme si la souffrance était tel qu’il fallait faire du mal à la Terre elle-même. Le capitaine Bo vint au secours du vieillard.

Mais que se passe-t-il ? Patatra, papy crevé ? Fussiez votre rototo pour mieux aller, c’est assuré !
Bon, on va se laisser faire encore combien de temps ?!

Tout le monde regarda la caporale Ellyn foncer vers celui qui souffrait par terre, le visage rouge suite à une trop longue exposition à la bêtise crasse des hommes. D’un geste assuré, elle tira l’homme par les cheveux et lui donna deux gifles majestueuses qui lui firent durement mettre à profit ses cervicales. Elle enchaina sur un coup de pied dans les roustons du voisin, juste parce qu’elle voulait le faire à une autre personne, mais qu’elle ne pouvait pas par la faute de l’amour. Pas pour sa victime. Hé. Elle avait fini par avoir l’attention de tout le monde. Ils avaient tous les yeux ronds et chacun était prêt à réagir pour protéger ce qui devait être protégé en priorité.

Vous allez arrêter avec vos conneries, sinon, j’vous jure que je vous les brise tous en mille morceaux, et ça vaut pour tout le monde !

Pludbus et Bernie s’éloignèrent d’un pas.

Maintenant, vous allez me dire tout ce que vous avez à dire sans rien omettre d’important, c’est clair ?


Ils déballèrent tous leur sac en quelques secondes sauf qui avait la voix trop aigüe pour être compréhensible.


Quelques minutes plus tard, ils savaient qu’un individu surement malintentionné s’était enfui plus loin. Ils connaissaient la direction. Ils savaient aussi que l’individu était accompagné de six rennes, ce qui représentait une force de frappes plutôt impressionnantes. Les marchands avaient rejeté la faute du naufrage sur cet individu dont la méchanceté n’avait d’égal que sa cupidité. Un individu étrange, assurément. Ils firent un bref portrait de l’individu qui, d’après les informations données, devait ressembler à environ près de 70 % des hommes de ce monde. Une information capitale, donc. Au moins, c’était confirmé que c’était un homme. L’heure était à la stratégie.

Je vais le traquer, le malandrin, avec mon bon ami Pludbus. Vous, vous allez faire le tour afin de couper la route aux bestiaux ! Patatra ! Vous serais là !


La caporale Ellyn semblait déçue de ne pas être avec le capitaine. Pludbus, par pure méchanceté, proposa.

J’pense que ça serait mieux qu’j’y aille avec la caporale Ellyn et qu’tu lui coupes la retraite. Faut un excellent marine dans chaque groupe, non ?

Elle eut un regard courroucé et faillit protester.

Mais voyons, c’est malavisé d’être accompagner par la caporale Ellyn et son tempérament biaisé ! Pourquoi cela ? Gneuh ?
Il suffit de lui donner une motivation ! Promettez-lui de diner ce soir avec elle, j’parie qu’elle fera sa tache avec brio !

L’intéressée se mit à rougir jusqu’aux oreilles. Le capitaine fut surpris, visiblement de cette demande.

GG… euh bon ? Quelle caustique demande ! Si vous le pensez, c’est accordé ! Et que je ne vous pas trainasse en route !


Les derniers mots étaient pour la caporale qui hocha de la tête, encore abasourdie par la nouvelle. Elle regarda Pludbus qui s’éloignait déjà dans la direction indiquée par les marchands. Elle salua le capitaine avant d’aller le rejoindre. Ils marchèrent quelques instants jusqu’à ce que la caporale lui attrape l’épaule.

Merci. Merci pour tout.

L’œil vicieux et vicié de Plud’ se mit à luire et son sourire s’élargit en grimace perverse.

J’aurais droit à une gâterie en retour ?

Les motivations de Pludbus resteront à jamais difficiles à deviner.





Dernière édition par Pludbus Céldèborde le Ven 7 Sep 2012 - 17:20, édité 2 fois
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Daenerys avait finalement arrêté de bouger dans tous les sens sur le dos de cet homme, car cela la fatiguait et comme elle ne voyait rien d’alarmant, elle se détendit. Puis, sans vraiment comprendre pourquoi, l’homme la déposa au sol et lui demanda de l’attendre. Pour chercher sa « bourse ». Elle n’avait aucune idée de ce que c’était mais apparemment, son protecteur y tenait énormément. Tellement, qu’il prenait le risque que les « méchants » lui tombe dessus. La sirène fut d’ailleurs très impressionnée par cette prise de risque, mais elle avait aussi peur qu’il se fasse attraper et qu’elle se retrouve de nouveau toute seule pour une durée indéterminée. Et si jamais les méchants la trouvaient après avoir capturé son sauveur ? Ils lui feraient surement du mal ! Peut-être était-il plus prudent qu’elle se cache jusqu’au retour de l’homme qui l’avait portée ?

Elle regarda la mer, hésitante. Devait-elle s’y cacher ? Alors que Dae s’apprêtait à y ramper, un bruissement de feuille la surprit dans son dos, elle se retourna vivement pour observer et vit ce qu’elle identifia à un petit écureuil devant un buisson. L’animal ramassait quelque chose au sol qui ressemblait à une graine. La curiosité de la femme-poisson était attirée : elle n’avait jamais vu voir ce genre d’animal de ces propres yeux durant sa captivité, mis à part dans les livres. Oubliant ce qu’elle avait l’intention de faire juste avant, elle commença à se diriger vers l’animal très lentement. Malgré tout, l’écureuil leva la tête et la regarda. Daenerys ne voulant pas l’effrayer, elle se stoppa et le fixa sans bouger pendant plusieurs petites minutes, jusqu’à ce que le petit rongeur retourne à ses occupations. Elle allait ré-avancer vers lui quand des bruits de pas la firent sursauter. Son porteur était de retour.

Il avait l’air très pressez et lui demanda plusieurs chose dont une totalement incohérente. En réponse à ces deux questions et au flot trop rapide de mots que l’homme avait déversés, Dae le regarda avec des yeux brillants d’incompréhension. Devant son air de cape, l’homme comprit son erreur et l’invita à grimper sur son dos une nouvelle fois, et Daenerys s’exécuta. Une fois en place, elle jeta un regard rapide à l’endroit où il y avait eu un écureuil, mais bien entendu, il n’y en avait plus. Un peu déçue, elle essaya de ce remémoré ce que lui avait débité l’homme en la surprenant. Il lui avait demandé son nom.

- Je m’appel Daenerys et mon maitre m’a donné le nom de Aquablue.

Elle hésita à lui demander le sien car elle ne savait pas vraiment à quel endroit il se situait dans l’échelle de pouvoir de ses maîtres. Et si sa question offensait l’homme ? Elle réfléchit quelques secondes avait de parvenir à la conclusion qu’il voulait sincèrement l’aider et qu’il ne devrait pas s’offusquer pour si peu. Et puis, elle était trop curieuse pour ne pas lui demander. Par mesure de précaution, elle employa tout de même une formule de flatterie qu’elle employait quand elle devait parler avec le père de son maître, légèrement modifiée pour cet homme.

- Si cela ne vous offense pas, est-ce que vous pourriez me dire, oh courageux homme navigant sur les flots, quel est votre nom et comment je dois vous appeler ?

Dans la voix de Dae, il n’y avait aucune trace d’ironie ou de flatterie intéressée. Elle pensait réellement que l’homme était courageux. Si on avait pu y détecter quelque chose, c’était une pointe de peur de faire une bêtise, matérialisé par un très léger tremblement de sa voix. La sirène était très calme sur le dos de son porteur et regardait le paysage défiler sous ses yeux et écoutant la réponse de l’homme.
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« Si cela ne vous offense pas, est-ce que vous pourriez me dire, oh courageux homme navigant sur les flots, quel est votre nom et comment je dois vous appeler ? »

Au premier abord, si l'on se fit aux mots de la phrase et à la façon dont ils sont placés, on pense à de l'ironie, pas bien gentil, donc. Mais cette sirène est différente, elle a été élevée par un dragon céleste, noble mondiale, homme fortuné, mais c'est quand on voit ce qu'il a pu faire de cette magnifique création que l'on se doit de le détester. Acheter une sirène à un prix exorbitant, pour au final n'en faire que de la décoration, pour au final qu'elle ne serve qu'à faire des éloges à son maître, alors qu'elle pourrait donner tellement plus.

D'ailleurs, la phrase toute faite se fait sentir, parce que généralement, quand on donne son nom, c'est comme cela que l'on doit se faire appeler. Mais elle est pardonnée. La vie ne lui a pas fait de cadeau. Satoshi pourrait faire un geste, pour son karma, en lui disant de fuir, seule, dans la mer, s'en aller, loin. Néanmoins, et je le dis souvent, une bonne action ne permet pas de racheter toute une vie de crime et de malhonnêteté, par contre, cela suffit amplement pour condamner quelqu'un à mort. Comme la vie est injuste...

Alors que le Gentleman s'apprête à répondre, il est pris de frisson, d'une étrange sensation, un mélange d'angoisse et de dégoût. Quelque chose de pas net. C'est le moment où les marchands ont pointé du doigt la bourse dans le sable. C'est des choses que l'on ressent. Parfois, c'est les femmes lorsque leur bébé va mal, Satoshi, c'est quand quelqu'un touche à sa bourse. Il n'y a plus de temps à perdre, mais ils ne le savent pas... Conclusion...

« Mon nom est...

Il hésite à donner un faux nom, mais étant donné des capacités mentales de la personne...

Satoshi Noriyaki. »


La sensation précédemment eu turlupine l'esprit du Dandy, sans pour autant l'obliger à changer ses plans, si il en a. Il décide donc de continuer vers la mini forêt qui doit être infestée de bête sauvage et sanguinaires, effrayantes et affamées. Finalement, ce n'est peut être pas la meilleur décision à prendre, mais qu'importe. Il saura la protéger, tel un vrai Gentleman, quelqu'un d'honnête, de droit, d'aimable.

Quoi c'est faux ? Quoi il compte la vendre ? Quoi ce n'est pas ce que ferait un vrai Gentleman ?

Si. Tout à fait, parce que non seulement il la protège, mais en plus il la protège en servant ses intérêts. En la protégeant, même si il la perd, si il la retrouve plus tard, ce ne sera que bénéfique pour lui, elle lui devra quelque chose. Donc, dans tous les cas, il est gagnant.

Quoi une faille ? Quoi la marine ? On s'en fout de la marine.


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Sam 29 Sep 2012 - 20:29, édité 1 fois
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La caporale Ellyn observait, à quatre pattes, le sol à la recherche d’indice quant à la direction précise de l’individu traqué. Excellente marine, la caporale Ellyn était aussi une excellente pisteuse qui avait beaucoup appris de son paternel lors de nombreuses balades en forêt à la recherche d’animaux tout aussi rares que discrets. Elle mettait beaucoup d’ardeurs à la tache, ne laissant rien aux hasards. Elle ne devait son faible grade qu’à la volonté de rester avec le capitaine Bernie. Un grade d’adjudant lui irait comme un gant, mais ça signifierait devoir partir loin. C’était inenvisageable. Entre la carrière et la famille, elle avait décidé que c’est la famille qui passerait en premier. Pour cette dernière, ça ne se passait pas exactement comme prévu. Ils avaient déjà parcouru une assez grande distance, un peu ralentie par des zones sableuses qui entamèrent sérieusement l’endurance de Pludbus. Celui-ci était justement affalé sur le sol, derrière Ellyn, la langue pendante à la recherche de fraicheur, son regard ne divaguant même pas sur les attributs exposés de la marine.

Après quelques instants d’observations intenses, Ellyn finit par se faire une idée précise de la direction empruntée par l’individu : la forêt. Toutefois, elle discerna d’autres traces, plutôt étranges ; un genre de reptation d’une créature de taille adulte, comme si celle-ci s’était trainée sur le sol. Étrange, pour un individu qui avait une paire de jambes plutôt rapide. Elle en déduisit qu’il transportait quelqu’un. Qui pouvait-il être ? Impossible de le savoir. Il y avait bien une trace étrange qu’elle avait repérée, comme une sorte de nageoire imprimée sur le sol, mais elle ne voyait pas du tout ce que ça pouvait être. Il fallait aussi envisager que cette trace existait bien avant le passage de l’homme. Du coup, Ellyn ne savait pas du tout ce qu’elle pouvait en penser. Évidemment, au fil de ses réflexions, elle partagea ses impressions avec le vieillard qui se contenta de répondre par des halètements de moins en moins assoiffés, mais plus lubriques. Du halètement Pludien.

En parlant de Plud’, Ellyn sentit une chose la toucher au niveau du bas du dos. Derrière elle, un petit rire du genre « ohoh » se fit entendre. Point de secret quant à son origine. Par respect pour ce qui s’était passé tantôt avec le capitaine et la promesse d’un dinée aux chandelles qui est des plus motivant, Ellyn avait mis de côté son envie croissante de tabasser le vieux lubrique pour qu’il cesse de lui reluquer tout ce qu’il y a à reluquer. Mais là, elle ne pouvait pas décemment laisser passer. Elle tourna de cent quatre-vingts degrés sur elle-même, armant son poing avec toute la dignité de gente féminine et l’envoya frapper l’impoli. Il entra en contact avec la tête de l’écureuil qui s’était cru bon d’explorer cette toute nouvelle zone pour observer les alentours, la chose poissonneuse précédente n’ayant pas été des plus attrayante ; question de texture, on imagine. Le pauvre petit sciuridé vola dans les airs, telle une balle de baseball, rouler en boule pour amortir les chocs et finit sa course dans une eau peau profonde. Lui qui ne voulait pas se mouiller avec la sirène, c’était râpé.
Pendant ce temps là, Ellyn s’apercevait de son erreur. Pludbus la regarda, surpris, et légèrement inquiet ; la violence du coup l’avait fait frémir. Certes, il s’était un peu avancé, mais il n’avait rien fait ! De toute façon, s’il avait fait quelque chose, l’écureuil aurait fui ; l’instinct de survie de ses bestioles hurlerait dans ce genre de situation. Quelques instants furent nécessaires pour que chacun réagisse suite à ce malentendu. Ils détournèrent la tête. Elle était un peu rouge de honte. Lui prenait conscience qu’à une boule de poil prêt, il aurait fini dans le décor. L’idée commençait à se faire dans la tête du vieillard que la fille était bien trop dangereuse pour lui. Il finirait à l’infirmerie s’il continuait ses avances romantiques. Elle n’allait pas succomber à son cœur. Tant pis. Pludbus était habitué. Entre une âme sœur et son corps d’athlète, il avait choisi de préserver son corps avec qui la quête de nouvelles âmes sœurs était possible. Et puis, sans son corps d’adonis, il aurait été difficile d’entretenir sa flamme auprès de la caporale Ellyn.

Ainsi, cet épisode forestier donna l’occasion à Ellyn de prendre de la distance avec ce bon vieux Plud’. Elle s’aperçut bien vite du changement alors qu’ils avaient repris la route, à la poursuite de machin et de sa chose : elle sentait moins son regard fixer dans son dos. Elle l’entendait moins haleter. Enfin, pas de halètement lubrique, car il fatiguait de cette marche loin d’être reposant. Par quelques regards en arrière, elle s’aperçut qu’il était moins concentré sur sa personne. Un peu plus déphasé. Un moment, elle crut être allée trop loin, mais ce fut le temps d’un moment, heureusement. Comment regretter les palpations d’un vieillard malavisé ? L’ennemi n’était pas forcément devant Ellyn, mais pouvait être derrière et faire très mal ! Ils continuèrent sur encore une dizaine de minutes dans un silence total. Ils finirent par entrer sérieusement dans la forêt. Sur leurs gardes, les marines surveillaient les alentours. Un moment, ils furent même dos à dos. Ellyn crut à un nouvel attouchement, mais il en était rien. Le vieillard estimait que, en plus de n’avoir aucun intérêt à attiser sa flemme envers elle, la situation actuelle ne laissait aucune place aux divertissements.

Ellyn finit par apercevoir un homme. Elle réprima un cri de surprise et elle avertit Pludbus en cherchant à lui attraper le bras, mais elle ne parvint qu’à lui foutre une beigne dans le visage. Plud’ lâcha un pet sous le coup, mais de ceux dont l’odeur est inversement proportionnelle au bruit. L’homme n’entendit donc rien du tout. Ellyn, particulièrement indisposé par une odeur d’égout, s’accroupit en tirant Plud’ pas le bras. Ils observèrent l’individu qui semblait être aussi sur ses gardes. Il regardait devant lui comme s’il surveillait quelqu’un, ou quelque chose. L’individu ne les avait pas vus ; il continuait à s’avancer et les deux marines firent de même. Au bout d’un moment, Ellyn, qui avait le regard perçant ; alors que Plud’ avait le regard louchant, vit un autre individu plus loin. Il semblait porter une chose sur le dos. Un être. Ça ne pouvait qu’être ça. Puis elle vit la queue et, là, la stupeur la gagna. Il devait prévenir son collègue.


Pludbus ! Vous me croirez pas, mais un homme devant porte une sirène sur son dos !


SSEEEERIIIIIIIEEEEUUUUUUUUUX ?!


Le cri fut audible dans toute la forêt. Ellyn tomba sur les fesses de surprise tandis que Plud’ s’était dressé ; se mettre debout, et la fatigue semblait l’avoir quitté. Une énergie nouvelle semblait se répandre dans ses veines et le gonfler à bloc. Pludbus avait entendu "sirène" et les légendes sur les sirènes avaient de quoi attiser la fougue de n'importe quel homme en ce monde. Le destin l’avait surement mis sur la route de cette charmante créature. Était-ce son âme sœur ? Plud’ y croyait et personne n’allait lui barrer la route !
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Accrochée sur le dos du prénommé Satoshi Noriyaki, Daenerys découvrait pour la première fois de sa vie la forêt. Elle était émerveillée par la hauteur de ces arbres, la verdure de toutes ces feuilles qu’elle pouvait caresser en levant les bras en l’air. La sirène affichait une expression béate sur son magnifique petit minois. Malgré tout ce qui lui était arrivée ces deux derniers jours, elle réussit à être heureuse et commença à fredonner. A certain moment, des broussailles bougèrent sur leur passage. Daenerys aurait bien voulu s’arrêter quelques instants pour voir ce que c’était mais elle savait que ces envies ne comptaient pas. Elle se contentait donc de tendre sa tête au maximum pour voir l’endroit le plus longtemps possible. Cependant, à chaque tentative, elle ne vit rien. Jusqu’à ce qu’elle repère une chose étrange. Une chose qui apparemment les suivait…

Lorsqu’elle s’en rendit compte, elle fut un peu inquiète et en alarma son porteur. En observant un peu plus longuement, elle comprit que c’était un homme et eu alors peur que ce soit un des méchants dont Satoshi lui avait parlé. Elle se blottit dans son dos, sa joie était partie car elle se souvenait qu’elle faisait cette promenade pour échapper au vilain qui venait d’arriver sur l’île. D’ailleurs, son attitude changea radicalement : au lieu d’essayer de voir le maximum de chose qu’elle pouvait, elle sursauta au moindre bruit non prévisible. De plus, elle commençait à avoir mal au bras à force de se tenir ainsi qu’a l’endroit de sa queue que retenait les mains de Satoshi. N’osant pas demander à faire une pause de peur que le vilain monsieur les rattrape, elle préféra poser la question typique des enfants impatients :

- Quand est-ce qu’on arrive ?

C’est alors qu’un bruit ce fit entendre. Un crie. Provenant d’un endroit à environ une cinquantaine de mètres derrières eux. La sirène, affolée par ce qu’elle venait d’entre, n’eu qu’une et unique envie : se cacher. Mais où ? Il fallait d’abord qu’elle descende de son perchoir… Mais descendre signifiait se rapprocher ne serait-ce que de quelques centimètres du petit personnage qui avait fait tant de bruit. Et puis, une fois au sol, elle aurait bien du mal à se déplacer !

En une fraction de seconde, son instinct la guida vers ce qui lui semblait la meilleure option : passer devant l’homme qui la portait et se cacher dans ses jambes. C’est ainsi que dans un élan de panique, elle entreprit de passer au dessus de l’épaule de Satoshi. Entreprise des plus complexe, surtout que l’homme ne s’y était absolument pas préparer et que la sirène y mettant tout son cœur à la tâche, elle ne réussit qu’à les faire tomber tout les deux par terre. Toujours prise de panique, elle réussit on ne sait pas vraiment comment à passer devant son porteur et à se cacher de la vue du petit être qui approchait d’eux, accompagné d’un autre humain. La peur guidant les actes de la jeune sirène, des larmes commencèrent à couler sur ses joues et sa voix trembla lorsqu’elle pensa à voie haute.

- Ils vont me faire du mal, ils vont me torturer, me fouetter, me brûler et me manger. Je veux pas, j’ai peur, je veux pas, je veux pas…
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Un homme qui fut autrefois grand, mais dont le temps courba son corps et son esprit, entreprend de nous poursuivre, à une vitesse qui dépasse l'entendement, il commence sa course effrennée vers nous, en hurlant toutes sortes de mots qui portent à croire qu'il est plus fou que de joie. Le Dandy essaye de se convaincre que c'est sa personne qu'il poursuit, en pensant que son visage lui rappelle amèrement quelqu'un qui lui aurait un jour filé entre les pates, mais le Gentleman n'a pas la souvenance d'avoir un jour rencontré cet homme, et il s'en serait souvenu, un homme dont les yeux sont creusés encore plus profondément que la bouche est une première, à moins que la bouche ressortit à mesure que ce vieillard attiré comme un aimant par la sirène fait l'homone aux bisous, tendant ses lèvres sans jamais pouvoir atteindre son but, tel un chien voulant attraper sa queue avec ses dents.

« Ho... »

Ceci est la réaction d'un homme normalement constitué n'ayant jamais rencontré ce marine rabougri après un examun minutieux de chaques parcelles de son visage que les rides plus profondent qu'un gouffre provoqué par une attaque de l'illustre Barbe Blanche, de quoi y plonger quelques phallanges, ou plus si affinités. Mais cela n'est guerre si étonnant si ce n'est pas couplé à ce magnifique monosourcil qui parcoure son front telle une large tranchée dont les irrégularités sont duent aux chuttes d'obus. En somme, son visage ressemble à la baie de Marineford après la grande guerre. Et c'est sans doute cela qui fait fuir la sirène, se débattant tel un porc que l'on va abbatre. Sans doute est ce pour ça qu'ils tombent tous les deux, et que dans cette chutte ils perdent leur avance, et ainsi se font rattrapé par le monstre, le défiguré, le courbé, le qu'on ne peut pas se permettre de nommer.
D'un coup, la patience de Satoshi durant le trajet est balayée, il ne peut pas lui céder la sirène, à moins de le faire en prouvant qu'il a au fond de lui la ferme intention de lui faire du mal, ainsi, lorsqu'il viendra la sauver, un jour peut être, il passera en sauveur, ou en parfait salaud. Hm. Risque trop grand, perdre une si belle perle, un joujoux valant tant d'argent, est quelque chose qu'on ne joue pas au pile ou face. Ne prettant pas attention aux diverses absurdités toutes plus glauques les unes que les autres que laisse échapper de ses pensées la sirène, le Gentleman se lève, et de toute sa grandeur ( Il fait grand par rapport à...au... à la chose. ) il regarde le marine de haut et...

Court vers la gente damoiselle dont les galons montrent qu'elle table actuellement au rang de caporale, une femme qui en veux, une femme avec des convictions, donc, une femme belle. Une femme aux formes sur lesquels n'importe quel homme laisserait vagabonder un regard vicieux. Mais pas Satoshi... Et oui, car Gentleman oblige, politesse oblige. Prenant sa main, l'embrassant, lui donnant un clin d'oeil, il sait qu'elle ne résist*

VLAN. VLAN.

Une claque, deux claques. Deux claques qui lui permet de voir ce qu'il se passe dans son dos. L'autre est déjà en train de...

« Nom de ... ?! »


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Sam 29 Sep 2012 - 20:29, édité 1 fois
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Aussi vif qu’un cerf et aussi gracieux qu’un hippopotame, Pludbus courait dans la direction du binôme improbable. Qui aurait cru trouver une sirène ici ? Cela ne pouvait être vrai, mais Pludbus ne pouvait s’arrêter de courir tant qu’il ne sera pas certains de son absence. Dans le cas contraire, il ne valait mieux ne pas y penser ; au moins ; la caporale Ellyn sera débarrassée du vieillard. Ou alors, elle n’allait pas laisser impunément le marine embêter la fragile créature ; évidemment, Pludbus ne sera pas si facilement détourné de sa proie et il faudra faire des concessions. Tout un programme. Le vieux finit par arriver au contact de l’homme. Il ne le connaissait pas. Il ne se préoccupait franchement pas de lui en fait. Il voyait quelque chose derrière lui. Une créature. Son cœur battait la chamade. Son rêve allait-il se réaliser ? Un rêve qu’il avait repassé dans son esprit des milliers de fois. Un de ces rêves qu’il garde précieusement et qui sont les plus viciés de l’esprit de Pludbus. Derrière lui, Ellyn arrivait au pas de course, consciente que quelque chose de mauvais pouvait potentiellement arriver. L’homme le dévisageait, puis son regard se détourna en direction de la caporale. Il se figea un instant avant de courir dans sa direction. Il passa à côté de Pludbus qui s’était figé lui aussi. Devant lui se découvrait l’objet de tous ces désirs du moment. Une créature mythique que peu de gens pouvaient voir. L’une de ces superbes sirènes qui enivraient l’esprit des jeunes hommes par leur beauté incomparable et don les récits ne tarissaient pas d’éloges à leur égard. Cette beauté n’était pas usurpée aux yeux de Pludbus. Ces derniers brillaient d’un intense d’éclat tandis qu’il détaillait avidement la créature qui se recroquevillait sur elle-même, s’apercevant que son précédent protecteur s’était fait la malle.

Le temps semblait s’arrêter tandis que l’idée même d’être en présence d’une sirène se logeait solidement dans son crâne. Une réaction montait en lui. Terrifiante. Puissante. Débordante même. Il fallait qu’elle sorte. Qu’elle explose à la face de ceux qui étaient présents. Pludbus se pencha en avant, comme s’il tentait de se retenir, puis il se redressa brusquement, droit comme un I. Sa souplesse était incroyable. Les poings serrés, il regardait le ciel en poussant un hurlement sauvage. C’est alors que tout son corps se recouvrit de flamme qui l’envelopper d’un halo lumineux et bienfaiteur. Il se mit à marcher en direction de la sirène. Son pas était déterminé ; impérieux même. Il redressa la tête et les flammes dansaient dans ses orbites. Ses traits étaient transformés. Il semblait plus jeune, mais il conservait la dureté de l’homme expérimenté. Il était un autre Pludbus. Il s’était transcendé avec la vision de cette sirène. Cette dernière n’était pas franchement à l’aise, mais elle ne put aller loin. Pludbus mit le genou à terre et lui tendit la main, gentiment. Et d’une voix de crooner sensuel qui ne laissait transpirer aucune hésitation, il la rassura.

 
Calme-toi. Je ne te veux aucun mal. Je suis là pour te protéger et je ferais tout pour qu’il ne t’arrive rien. Je te le promets.

Son regard était de braise, et sa détermination absolue. Il l’a regardé de haut, imposant sa stature flamboyante à sa vision. Toutefois, Pludbus finit par laisser vagabonder son regard dans le creux de la poitrine de la sirène. Son visage s’affaissa. Son regard devint vicieux et sa bouche s’ouvrit en une grimace béate laissant sortir une langue dégoulinante de bave tandis qu’un rire lubrique se fit entendre. Si la sirène avait pu être rassurée, l’effet obtenu ne pouvait durer en ces circonstances. Un cri se fit entendre dans son dos, ce qui lui permit d’échapper à cette vision paradisiaque et il se retourna en se relevant. Il vit la caporale Ellyn, la main tenue par l’autre homme. Son sang ne fit qu’un tour. Cet homme s’en prenait à une femme. Il avait emporté avec lui une sirène. Il était un ennemi de la Féminité ! Il était impensable qu’il puisse en réchapper indemne maintenant que le vénérable Pludbus avait découvert ses vices inhumains. La caporale Ellyn semblait véritablement indisposer par la présence de l’homme.
 
En réalité, elle n’avait pas apprécié le baisemain, même si celui-ci partait d’une bonne intention. Sa main était réservée au capitaine Bernie. Au travers de sa poigne, elle sentait sa force. Elle en était inquiète. C’est pour ça qu’elle voulait s’en dégager. Prendre son pistolet et se tailler une distance de sécurité adéquate pour maitriser la situation. Elle lançait un regard plein de supplication vers Pludbus tandis qu’il s’inquiétait à juste titre de l’effet que pouvait avoir le Pludbus ardent sur la fragile sirène. Le vieillard pointa un doigt accusateur sur l’agresseur et déclama d’une voix de tonnerre.


Bas les pattes, ennemi des femmes ! Je ne laisserais pas un tel être importuner davantage cette douce demoiselle. Tu as voulu faire du mal à cette sirène. Je l’ai deviné. Tu vas payer pour ce crime ! Pludbus Céldéborde ne laissera jamais un vil satyre blesser les sirènes et les femmes !

 
Il se retourna un instant vers la sirène.
 
Ayez confiance, ô divine sirène. Je m’en vais capturer ce manant.
 
Et il s’avança vers l’homme. Plus il s’approchait et plus les flammes de sa lubricité s’éteignirent. Il se courba peu à peu, retrouvant la stature du bon vieux Pludbus. En face, l’homme laissa un instant Ellyn sans surveillance. Celle-ci en profita. Elle ne pouvait pas franchement s’éloigner, mais elle réussit à dégainer son pistolet et à tirer un coup en l’air ; elle voulait attirer le capitaine ici. Elle pointa ensuite son arme vers l’homme, mais ce dernier ne semblait pas forcément d’accord pour cette partie du plan. Quant à la sirène …
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Alors que la jeune sirène était en pleine crise de panique, son garde du corps se fit la malle sans prévenir. Elle se retrouva seule, seule face à ce bout d’homme rachitique qui était si étrange par rapport aux autres humains. Daenerys tenta de reculer, les yeux toujours fixés vers l’être menaçant, mais elle fut bien vite dos à un arbre. Par réflexe, elle regarda derrière elle rapidement. Des larmes de peurs roulaient sur ses joues, son état de panique ne faiblissait pas. Lorsqu’elle se rendit compte qu’elle était bloquée, elle perdit espoir et se recroquevilla sur elle-même, en position fœtale, les yeux fermés et les mains crispées. Elle voulait appeler de l’aide, mais aucun son ne réussit à franchir ses lèvres. Totalement contractée, elle entendit tout de même que le petit homme effrayant s’était arrêté près d’elle et lui parlait. Le ton de sa voix était si rassurant que Dae daigna le regarder. Il était totalement différent à présent : il paraissait bien plus jeune et était bien moins effrayant. La sirène se détendit, laissant la queue de poisson retomber à terre et ses larmes se tarir. Elle allait accepter de prendre la main que lui tendait l’homme quand celui-ci changea une nouvelle fois d’attitude : la bouche ouverte et la langue pendante, il bavait.

Il ne fallut pas plus d’indice à Dae pour repartir dans ses délires :
*Il veut me manger !!!*
Elle reprit sa position fœtale ainsi que ses pleures. Elle allait appeler son protecteur à la rescousse, mais une autre voix de femme retentie, attirant l’attention de la sirène et de l’homme mangeur de poisson qui s’était déjà relevé et qui commença à parler au porteur de Daenerys. Pendant cela, la sirène hésita très fortement à s’enfuir, cependant, une chose que le vieil homme prononça l’interpela : d’après lui, Satoshi Noriyaki voulait lui faire du mal ? Mais, il l’avait aidé jusque là non ? Et puis, d’après lui, c’est cet homme rétréci par l’âge et cette femme qui lui voulaient du mal… Qui la sirène devait elle croire ? L’homme qui l’avait porté ou l’homme qui voulaient la manger… La décision fut vite prise par la sirène malgré le fait que l’homme qu’elle avait décidé de ne pas croire se retourna une fois de plus vers elle pour lui dire qu’il allait capturer ce manant.
*Il veut capturer mon nouvel ami ?! Qu’est-ce que je peux faire !*

Daenerys était dans une position délicate, elle avait l’occasion de s’enfuir ou elle pouvait rester. La première option tentait bien son instinct de survie, mais seule, que ferait-elle ? Dans le deuxième cas, si Satoshi se faisait capturer par ce bonhomme, elle risquait de se faire dévorer ! En pleine hésitation, un gros bruit retenti figeant la sirène sur place. Ce bruit, elle l’avait déjà entendu deux fois par le passé, alors qu’elle était très jeune… Des images lui revinrent en tête…
La première fois, elle était sur une grosse estrade dans un bocal. Devant elle, il y avait plein de gens qui la regardaient fascinés et disaient des choses. Pour mieux entendre, Dae avait sortie la tête de l’eau et se bruit retenti, très vite accompagné de sang…
La fois suivante, elle était dans son aquarium chez son maitre, et une femme avec un gros collier de métal la regardait, fascinée. Alors qu’elle venait de l’apercevoir, elle allait la saluer et ce bruit retenti… Du sang gicla sur la paroi de l’aquarium et la femme ne bougea plus, elle ne souriait plus… Son jeune maitre lui avait dis que la femme avait désobéi et qu’elle était morte.

Cette fois, il n’y avait pas de sang, mais le bruit était le même et Daenerys avait peur, encore plus qu’avant. Elle ne voulait pas mourir, et ne voulait pas plus voir mourir un autre de ses amis tentant de la protéger. Mais que pouvait-elle faire ? S’interposer ? Elle n’avait pas vraiment le courage de se défendre contre le vieil homme et la femme qui possédait l’objet-qui-fait-couler-le-sang. Cependant, si elle s’enfuyait maintenant, elle risquait de ne jamais revoir son ami qui lui avait proposé de l’aide.
Dae eut soudain une idée, certes ce n’était pas une idée géniale, mais plutôt une alternative. Elle se glissa derrière un arbre, et commença à bombarder la vilaine femme avec des pommes de pins et autres projectiles qu’elle avait sous la main. La caporale, surprise, dirigea son arme dans la direction des projectiles et découvrit la sirène livide et pleine de sueur, une noix à la main, qui, dès qu’elle fut repérée, cacha sa moitié humaine derrière l’arbre qu’elle avait choisi. Mais elle était tellement perturbée à cet instant qu’elle avait oublié sa longue queue bleue écailleuse qui reflétait par endroit les rayons du soleil et qui tremblait de tout son long.

Dans un ultime effort, Daenerys rassembla une seconde fois tout son courage et réussit à prononcer ces quelques mots, la voix tremblante de peur et de pleures, tout en restant « bien cachée » derrière son arbre :

- S’il vous plait, laissez mon ami Satoshi Noriyaki-sama tranquille !
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Tout le monde aurait pu s'y attendre. Voila maintenant que le vieillard veut prendre Satoshi. Lorsqu'un marine est en face d'un criminel, c'est généralement ce qu'il fait. Mais là, la situation est différente. En effet, ce vieux crouton dénué de sens de la justice ne veut coffrer le Gentleman uniquement parce qu'il a dans la tête l'horrible et immonde idée que ce beau brun veut du mal à cette magnifique sirène. Il va sans dire qu'il va se défendre. Il va sans dire aussi que frapper une personne âgée n'est pas une marque de grandeur, ou de force... Mais il faut le faire, car entre frapper un vieux, et frapper une femme, il n'y a pas d'échapatoire. Il faut se battre si on veut la sirène. On n'a rien sans rien. Donc il faut faire. Faire ce qu'il faut. Et Satoshi fera ce qu'il faut, comme il le fait à chaque fois. Dans une position difficile entre la giffleuse qui ne retient pas ses coups et l'ancien qui n'a d'yeux et ne semble vivre que pour la nouvelle race qu'il vient de découvrir en ce jour, Satoshi ne peut pas s'enfuir avec la sirène sans en frapper au moins un, tant que l'autre s'occupe du blessé. Echapatoire n°1 : En ne frappant que le vieil homme, car oui, sans le vieil homme, plus d'obstacle entre la sirène et le Dandy. L'échapatoire n°2 veut dire qu'il faut dépendre des actions du ridé pour s'enfuir. Si il ne souhaite pas s'occuper de la jeune femme et qu'il n'a vraiment d'yeux que pour Daenerys, il les suivra jusqu'en enfer si il le faut, pour enterrer le seul obstacle qu'il y a entre lui et sa "cible" six pieds sous terre.

Frapper son ennemi est une chose, lorsqu'il est fort, grand, homme. Mais lorsqu'il est vieux et rabougri, cela n'est plus bénéfique, et là où il n'y a pas de bénéfice, pas de Satoshi. Satoshi n'est l'homme qui tombe à pique que lorsqu'on y trouve des coffres, et pleins, de préférence. Bien que la longue réflexion de Satoshi est intéressante, il faut qu'il prenne une décision, et vite. et c'est pour ça que... Il ne va pas le frapper. C'est pour cela qu'il ne va pas non plus lui laisser la sirène. Que va-t-il faire ?

...

...

Vieillard retourné vers lui, Sirène au sol au bord des larmes, giffleuse dans son dos lui lançant un regard "tu es désormais mort à mes yeux", facilement distinguable grâce aux narines écartés... Aux yeux rouges, grands ouverts et qui ne clignet pas... Regard que personne ne mérite de recevoir après avoir baisé la main d'une femme, après une marque de politesse. Mais bref. Retournons à "que va-t-il faire ?".

Il va...

...Se baisser. Rapidement. Promptement. Sans mouvement superflux. Puis il va ouvrir sa main. Main qui va parcourir le sol, remplissant sa paume de terre et d'herbes mortes, et de toutes autre choses comme des animaux invertebrés... Puis il va se redresser. Et dans le même temps, d'un mouvement de bras, toute ce qui a été ramassé va se diriger droit vers le visage du vieil homme.

Non, on ne le frappe pas. Oui, on tente de l'aveugler. Ca marche ? On court avec la sirène sur l'épaule. Ca marche pas ? Ca marchera.


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Sam 29 Sep 2012 - 20:29, édité 1 fois
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Le pas conquérant, Pludbus avançait. Il n'avait pas peur. Ô non ! Il ne pouvait défaillir quand une sirène était menacée par un être vil. Vil ? Il ne pouvait pas savoir la nature de cet homme. Mais Pludbus le sentait. Il avait un nez pour ces choses là. L'aura de l'homme résonnait des mille glas de la cupidité et de l'incivilité. Il n'était pas net. Et Pludbus n'allait pas laisser un homme pas net s'approprier une sirène, être pur par excellence ! Encore plus pur que lui ? Peut-être pas, mais surement en deuxième place au moins dans l'échelle de la pureté. Et déjà, les effets se faisaient sentir sur l'odieuse personne qui ne pouvait pas soutenir le regard du valeureux Pludbus tellement ils étaient rongés par ces actes ignobles et ses désirs immoraux. Il se baissa progressivement, comme pour avouer sa défaite. Il ne pouvait lutter. Pludbus avait la Justice derrière lui. Même mieux ! Il avait une sirène et cela vaut bien tout l'or du monde. N'est-ce pas, mister l'inconnu ? Non, il aurait surement dire non. Il ne pouvait plus être homme douer de raison pour s'attaquer ainsi à une sirène. Quelles que soient ces motivations, elles n'étaient rien face à la détermination sans faille du nonagénaire. Les gestes étaient lents, mais la fin était inévitable. La défaite absolue. Déjà, il tentait de s'échapper en creusant le sol. Pauvre fou. Même aux confins de la terre, Pludbus le pourchasserait. Si cela pouvait se faire à dos de sirène, ça serait encore mieux ! Même la sirène avait décidé de se faire violence pour l'abattre. Elle lui lançait des pommes de mains. Maigre geste, mais d'une signification si forte pour un être si beau et si dénué de violence ! Un moment, il crut qu'il l'avait déjà corrompu, un peu, avec la méchanceté qui suintait par tous les pores de sa peau. Non. Il ne pouvait pas avoir osé ! Ce devait être l'aura justicière de Pludbus qui la faisait combattre. Combattre pour sa vie. Combattre pour la Justice.

Que c'était beau ! Bien sûr, elle visait très mal et ces tirs arrivaient uniquement sur la caporale Ellyn qui s'en offusqua presque. En même temps, les sirènes ne sont pas connues pour exceller dans le lancer de pommes de pin. Elles sont doués pour bien d'autres choses… choses que Pludbus ignorait en ce moment fatidique, évidemment : il ne pouvait être détourné de sa juste chasse par des pensées lubriques. Pas maintenant. Plus tard. Héhé. Tout était prêt pour porter le coup final, c'est alors que de la bouche d'une sirène sortit une nouvelle d'importance.

Satoshi Noriyaki ?

Ce nom lui disait vaguement quelque chose. Il avait participé à un braquage de banque, l'année dernière. Étrange qu'il s'en souvienne. Les criminels sont nombreux et retenir tous les noms ne serait pas une sinécure ! Enfin, il s'en souvenait ; ce devait être l'inspiration Pludivine. Ainsi, c'était un criminel. Un braqueur ! Sombre créature ! Il ne pouvait le laisser en vie !



Taïaut !

Et Boum ! Dans la gueule ! Ça fait pas ce bruit, effectivement, mais l'intérêt n'est pas là. On a attaqué Pludbus avec de la terre ! C'est Satoshi Noriyaki ! Le fourbe ! Pludbus prit une seconde pour réfléchir. Il avait tout. La Justice derrière lui. La sirène à protéger qui comptait sur lui. L'expérience divine et la force Pludienne. Tout lui souriait. Que faillait-il faire ? La réponse ne se posait même pas. Pludbus exécuta ainsi un repli stratégique rapide vers la sirène en se protégeant le visage du bras. Entre la terre et la sirène, il avait fait son choix. Un petit calin allait lui remonter le moral; surement. C'est le visage lubrique que le vieillard courait dans la direction de Daenerys qui ne devait pas apprécier cette vision d'horreur.

♥♥♥

Du côté de la caporale Ellyn, ce n'était pas la joie. Que faire face à l'individu ? Pludbus semblait prêt à en découdre, mais elle ne parierait pas un kopek sur sa victoire. Et comme ça n'existe pas dans ce monde, c'est dire la confiance qu'elle met dans le vieux ! La sirène lui avait lancé des pommes de mains et elle n'avait pas trop compris la raison. Un coup de viseur de pistolet dans sa direction et s'arrêta. Ça n'enlevait en rien au fait qu'elle ne savait que faire de cette situation. Heureusement, le vent lui porta ces mots, provenant surement d'un individu.

Mais d'ou vint-il, ce bruit qui m'estourbites ? Était-ce une grosse bestiasse ? Ou un cancrelasse ? Ce serait une cocasserie en nul point drolatique !



La peur et l'hésitation de la caporale à l'écoute de ses propos. C'était sans nul doute le signe que le Capitaine Bernie Bo n'était plus très loin. Apercevant sa tête dépassant d'un monticule, plus loin, elle se mit à sauter en criant son nom. L'interpellé la vit et s'approcha de son pas tranquille. Il avait laissé tomber la veste et il laissait entrevoir son corps puissant et dégoulinant de phéromones, ce qui eut pour effet d'émoustiller la jeune femme comme toutes jeunes femmes qui méritent ce titre. Cela eut de graves conséquences sur la suite, comme d'habitude ; on ne les remercie jamais assez. En sautillant de joie, folle de joie, elle dérapa sur du gravier et tomba en arrière. Elle avait toujours son pistolet dans la main et dû à l'angle de sa chute, le pistolet alla se pointer vers une cible lointaine. Une cible avec une queue de poisson…

♥♥♥

Pludbus courait vers la sirène et rien n'aurait pu l'arrêter. Pas même le cri de surprise qu'Ellyn fit dans son dos. Entre elle et la sirène, le choix était vite fait ? La sirène, évidemment !

♥♥♥

Sapristi ! Vous ne tenez pas sur vos petons !

Ce n'était pas le moment de s'excuser, car Ellyn ne put rien faire pour arrêter le tir. Son doigt glissa sur la gâchette. Il ne fallait plus qu'un poil de seconde pour que la balle sorte. Et c'est dans ce dernier instant que l'horreur la saisit. Car elle vit alors que la balle n'allait jamais atteindre la sirène, mais quelqu'un d'autre.
♥♥♥

Pludbus était presque sur elle. Son sourire se fit grimace tandis que ses mains s'agitèrent en direction de ce corps tant désiré.

♥♥♥

PAN !

Le bruit claqua. Insoutenable.

♥♥♥

Pludbus courait, son visage était crispé. Pas parce qu'il allait enfin atteindre son but, mais parce qu'il avait senti quelque chose d'inconnu lui entrer dans le corps et que ça faisait mal. Très mal. Trop mal.

♥♥♥

Pludbus !
Sapristi ! Quelle vilénie !

C'est sur ces exclamations terrifiées que Pludbus s'effondra sur la sirène, immobilisant de tout son poids de vieillard. Du sang commençait à couler sur les merveilleuses écailles de la sirène...
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L’ami de Daenerys venait d’ouvrir les hostilités, envoyant de la terre à la figure du vieil homme. Et celui-ci se mit à courir dans la direction de la femme à moitié poisson. La sirène, déjà très apeuré par les évènements précédents, n’eut d’autre envie que de fuir. Du coup, elle rampa le plus vite qu’elle put dans la direction opposée et criant de peur. Ce n’était décidément pas sa journée…
Dans sa fuite, Daenerys n’entendit pas la femme avec l’arme tomber, elle n’entendit pas non plus le troisième homme arrivé. Il n’y avait plus qu’elle et ce vieux qui lui courait après, qui, malgré son âge, était tout de même plus rapide qu’une pauvre sirène. Sirène qui, à force de ramper, s’écorchait d’un peu partout. Mais, dans le feu de l’action, elle ne sentit rien, elle ne pensait qu’à fuir cette chose étrange qui voulait la manger à tout prix.

Alors, il y eut un nouveau bruit de tonnerre, et, une fois de plus, le temps s’arrêta pour la sirène. Ou du moins, il défila plus lentement… Elle eut juste le temps de se retourner et de voir que l’homme était arrivé sur elle, l’homme, avec son visage affichant une expression si effrayante pour la pauvre petite Daenerys… Visage qui se rapprochait de plus en plus d’elle, accompagné par tout le reste du corps, qui, bientôt, écrasa la pauvre sirène. Sous ce poids qui lui tombait dessus, elle fut propulsée vers le sol, et, pour la n ième fois de la journée, sa tête frappa.

Il fallut bien une bonne seconde à Daenerys pour retrouver ses esprits. Sa vision fut troublée quelques instants, et elle avait mal un peu partout. Toujours écraser par l’homme qui continuait de la fixer… Ce regard qu’elle n’arrivait pas à définir… Et de la bave de vieux commençait à dégouliner le long de sa poitrine. Prise de panique, elle essaya vivement de se retirer de dessous le vieux monsieur. D’abord en rampant à reculons, mais c’est comme s’il était scotché à la sirène : il glissait avec elle. Elle du donc se résoudre à le pousser par terre avec une de ses mains. Elle commença à appuyer, mais sa main s’enfonça dans le corps du « parasite », comme s’il était fait d’une matière bizarre. Daenerys fut d’abord intéressée par cette découverte, plantant son doigt à plusieurs endroit du ventre de l’homme, mais son regard recroisa vite celui du vieux qui continuait de lui baver dessus, du coup, elle le repoussa aussi fort qu’elle pu.

Elle était enfin libre ! Cependant, un truc la dérangeait sur sa queue… Un truc visqueux… Un liquide rouge foncé… Daenerys ne comprit pas tout de suite car elle ne ressentait pas vraiment de douleur aussi importante que pouvait l’être une plaie ouverte. Puis elle remarqua enfin que le sang venait du vieux bonhomme. Elle en fut terriblement désolé pour lui et voulait l’aidé, jusqu’à ce qu’elle repense à son regard et là, son envie fut mitigée. Elle ne savait pas quoi faire, la situation la dépassait complètement ! Du coup, en bonne sirène sage, elle attendit qu’on lui dise ce qu’elle devait faire, tout en restait très loin de la vilaine femme qui commençai à s’approcher de sa victime, accompagné du troisième homme. En quête d’aide, la jeune sirène regarda Satoshi, toujours les larmes au yeux…
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Nous ne pouvons point être ensemble...

...Pour le moment.


Entre la première et la deuxième phrase, il y a toujours ce regard de pauvre petit chien battu, aussi mignon qu'un petit cochon, qui vous empêche de dire clairement ce que vous penser. Décrocher cette personne est toujours un déchirement intense, brutal. Mais il faut le faire. Pour pouvoir laisser enfin vivre cette personne qui ne vous est chère qu'en tant qu'amie. C'est ce regard là que la sirène lance à Satoshi, alors encore choqué par la balle étant passé à quelques centimètres de son épaule en direction de cette divine créature. Mais l'homme s'était interposé, à temps, le vieil homme. Il était au point de perversité de non retour, pour être assez fou pour s'interposer entre elle et la balle, de son âge avancé. Que son nom soit sanctifié, que son âme soit conservée encore pour longtemps, car un courage indéniable s'émane de cet homme. Quelques secondes après le coup de feu, Satoshi ne le voie plus comme un vieillard rabougri, courbé, ridé, mais comme un jeunot encore plein de vie. Un homme comme il en manque. Mais un marine tout de même. Redoutable, cela aussi est indéniable.

Malheureusement... Les petites perles que la sirène a à la place de ses yeux prime sur le courage d'un homme de vingt ans. Mais ce qui est étonnant, ce qui est magnifique, ce qui est digne de l'image que le Dandy vient de se faire de l'homme, c'est qu'il continue de ramper vers la sirène. Filet de bave et sang coulant goute après goute, il continue, avec sa balle dans les fesses, à ramper.
Satoshi se retourne. Il regarde droit dans les yeux la poule aux cheveux d'or qui venait de mettre une balle dans les miches d'un de ses supérieurs. Un homme a fait son apparition à côté d'elle. Sa main tremble comme un... Comment dire ça de façon élégante... Un petit objet à pile à but créatif pour adulte qui, la plupart du temps, est la reproduction de l'appareil génital masculin dans toute sa splendeur. Puis elle laisse tomber l'arme. Au sol.

Profitant de la confusion et du choc, Satoshi se baisse et ramasse l'arme, personne ne remarque, tout le monde s'en fout. En pas chassés, il va vers les deux couchés. A la ceinture du marine, un bout de tissus. Le même que celui de la bourse de l'Avare. Le MÊME. Et éparpillé dans tous les coins, des pièces. L'une d'elle est même logée dans la plaie. Ramassant une par une ses pièces, tout en pointant son arme vers le reste du monde, il fait signe à la sirène d'attendre. Et d'attendre encore, tandis que les larmes montent. Montent jusqu'à sortir. Elle va bientôt exploser, la sirène, une autre crise en ce jour à son actif. Il arrive maintenant à la dernière pièce. Dans la plaie. Alors qu'il continue de ramper et que la sirène continue de reculer, il n'abandonne pas malgré sa douleur. La plaie est située sur le côté droit de sa fesse. La balle avait ricoché dans la bourse pour enfin se loger sur le côté, ce qui explique que malgré la position de la marine, la blessure soit là. Bref. On y est. Moment fatidique ou Satoshi allait plonger sa main dans la fesse droite du marin. Il l'enfonce. Il attrape la pièce. Puis il la retire. Brèvement. L'autre commence à loucher, ses gémissement vire à l'aigu. Mais il continue de ramper. Il est chiant. Il est têtu. Et...

« Fermez les yeux, Daenerys. »

D'un coup, il enfonce ses doigts entre les côtes du vieillard pas si vieux que ça, et chatouille. Chatouille jusqu'à en voir couler des larmes. Chatouille encore l'impuissant. Le rire se fait entendre sur toute l'île. Qui ne pourrait pas ? Il se dandine, mais Satoshi le bloque dans sa position ventrale. Il ne bougera pas, et il se videra de toute ses for*

PAN

Visage crispé à son tour, les yeux louchants aussi, la bouche en cul de poule, les doigts qui se raidissent. Le troisième homme. Une nouvelle balle dans les fesses de quelqu'un d'autre. Celles du Gentleman.

« Argh, c'est mauvais. »


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Sam 29 Sep 2012 - 20:29, édité 1 fois
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