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Deus ex Anima

Rappel du premier message :


Dans sa cabine Red se réveille en sursaut. Dégainant machinalement la lame qu'il planque toujours à portée de la main avant même de se réveiller complétement. Puis il s'immobilise. Rien ne semble présager de danger immédiat, la cabine est sombre et silencieuse et il n'y perçoit ni mouvement ni respiration autre que la sienne. Maintenant tout à fait aux aguets Red reste immobile, quelque chose l'a réveillé et il suffit d'attendre pour voir de quoi il s'agit.

Toc...

Un bruit étouffé. un truc qui heurte un truc en provenance du coffre de l'agent. Et qui recommence. Red effleure le lumi dial qu'il a récupéré aux Allods et illumine la cabine avant de jeter un œil à la pendule. Deux heures du matin. Le couteau disparait aussi vite qu'il est apparu et Red se glisse jusqu'au coffre qu'il ouvre.

Toc...

A l'intérieur un rangement complexe à mi chemin entre la caisse à outils et la boite à secret. Des compartiments fermés qui coulissent et pivotent d'une certaine façon pour révéler d'autres compartiments, des zones qu'on ne peut atteindre qu'en suivant un cheminement bien précis...

Toc...

Red vide le coffre, empilant les affaires autour de lui pendant qu'il descend vers les strates les plus anciennes de son rangement, les objets qu'il stocke et qu'il ne sort jamais sans pour autant se décider à se débarrasser. Et il arrive à la boite qui fait toc toc. La boite qu'il a piqué dans un vieux labo du premier Vegapunk à l'époque lointaine ou il était un jeune agent en formation toujours partant pour des paris à la cons.

Red ouvre le compartiment et regarde. A l'intérieur un carnet noir dont les pages sont couvertes d'une écriture dont l'agent n'a jamais réussi à trouver le sens. Et un curieux mécanisme, une sort de boussole extrêmement complexe et que l'agent Red n'a jamais vu bouger. Mais qui bouge. Et dont l'une des aiguilles vient heurter la paroi qui l’empêche d'aller plus loin... Toc... Toc...

Red attrape l'appareil et le lève à hauteur des yeux, laissant l'aiguille se choisir une direction et pointer vers une zone quelque part en direction de la cote. Red retourne au hamac, déplaçant l'appareil de quelques mètres et l'aiguille se remet à bouger. Indiquant par conséquent un quelque chose de suffisamment proche pour que quelques pas à peine suffisent à l'orienter différemment.

Un quelque chose auquel Végapunk à un jour accordé de l'importance...

Pas besoin de plus pour le lieutenant Red. L'aube est encore loin et la pleine lune dans le ciel dégagé laisse largement le temps pour une petit ballade nocturne. Le lieutenant s'habille rapidement et sort discrètement sur le pont. Le Fenrir est amarré au large du port. Une précaution de Toji. Ancré a quelques encablures d'un jolie plage de sable. Red prend le temps d'allumer une clope pour que la sentinelle le repère et ne s'alarme pas. Puis n'ayant pas envie de ramer il s'élance d'un Geppou dans les airs. Survolant les flots blafards comme une vilaine chauve souris rouge sombre filant vers sa proie. Une nuit de pleine lune, y'a de quoi faire flipper un max.

Heureusement que la plage n'est pas très loin...


Dernière édition par Red le Jeu 17 Juil 2014 - 9:40, édité 4 fois

      Dans sa carrière l'agent Red en a vu des vertes et des pas mures, des pièges il en a tendus et pris dans la gueule plus que son compte, mais le coup du toboggan salvateur, on lui avait jamais fait... Comme quoi, on apprend à toute heure.

      Cela dit, Red a déjà croisé suffisamment de labos et au moins une usine de transformations d'animaux en barbaque pour se douter que dans ce genre d'environnement, un accès rapide à une petite salle en contrebas à plus de chances de faire déboucher le colis dans une zone d’équarrissage, vidage, cuisson et plus si affinités que dans une salle de repos tout frais payés...

      Et puis y'a aussi cet instinct qui commence à en avoir marre qu'on ne lui fasse jamais confiance, même quand il voit juste.

      Alors d'un coup de pied dans l'air il se propulse à l’horizontal, le temps de faire un point sur la situation. Et d'en profiter pour se sortir de la trajectoire des insectes mécaniques qui eux chutent, mais ne volent pas. Avantage net au Cipher Pol.

      Sous l'agent la jungle, artificielle mais plutôt bien réalisé, en lisière de la jungle des monstres façon garous de bestioles diverses gros et hideux, et au milieu des monstres Lin... Lin ? Mais qu'est ce que la commandante fait dans le coin? On peut plus balader de nuit sans se faire suivre maintenant ? Enfin, aucune importance. Qu'elle veuille le surveiller ou s'assurer qu'il ne déserte pas importe peu... Elle est la, et ça tombe plutôt bien...

      Ne reste qu'a la rejoindre rapidement avant de faire une percée sauvage vers un coin moins peuplé en monstre...

      D'une série de geppou Red se positionne façon bombardier et se laisse tomber comme une pierre. Après la séance de haute voltige des Allods, viser bêtement un lion garou de plus de trois mètres c'est complétement enfantin. Red attends la fin de course pour adopter la position classique type "saut de la troisième corde" coude en avant et blocage total au tekkai pour jouer les enclumes dur comme du fer...

      La pauvre bête n'a même pas le temps de lever la tête que le lieutenant Red vient lui écrabouiller le crane qui s’avère hélas au moins aussi dur que le tekkai du projectile. Le Lion et le lieutenant s'effondrent, et tout les deux à peine abimé par le choc colossal se relèvent aussi sec... Le lion pour fixer la mise au point de ces lasers sur le nouvel ennemi, et Red pour indiquer à Lin la direction de la porte entrevue pendant le vol...

      -Y'a une porte la bas. Cours ! Il faut qu'on trouve la salle de contrôle et on est au mauvais endroit, faut remonter vers les terres !

      Et avant que les monstres qui décidément, ne brillent pas par leur intelligence se mettent à bouger, Red allonge un coup de pied vicieux au roi de la jungle qui se plie en deux de douleur et ne crame que le sol à coup de laser, avant de partir immédiatement au pas de course. Qui l'aime le suive...

      -ROAARHHGH


    Dernière édition par Red le Jeu 31 Jan 2013 - 15:37, édité 2 fois
      Ouai ouai ça devenait drôle une espèce de caricature de lion métallique venait d'entrer dans l'arène, de quoi donner une occasion à Lin de montrer que c'était elle qui était au sommet de la chaine alimentaire. D'un mouvement de hanche à gauche, tendant son bras droit vers le lion et agitant ses doigts pour lui dire "approche !".

      ROOOAAAAA.........

      *CHTING*


      Et là Red tomba sur le lion... euh Red ? Le fourbe venait d'atterrir tel une enclume sur la bête de métal, surement graçe à une de ses techniques bidons encore une fois, il n'empêchait que l'adversaire avait prit bien chère. Dégoutée par l'intervention d'un nouveau personnage perturbant donc les données de ce futur duel qui s'annonçait fort sympathique la tigresse baissât sa garde, croisant les bras et toisant Red du regard.

      - Qu'est-ce que tu fou là toi ?


      -Y'a une porte la bas. Court ! Il faut qu'on trouve la salle de contrôle et on est au mauvais endroit, faut remonter vers les terres !


      La mèche et le sourcil droit de Lin se levèrent en même temps, une porte ? fuir ? Mais c'était pas prévus au programme ça... pas le temps de contester malheureusement, Red étalât le lion une dernière fois avant de détaler comme un lapin, le duel étant foutu Lin n'avait plus qu'à le suivre.

      - Bon elle est où ta porte ?

      Les deux loups couraient vers leurs libertés, la rouquine se contentant de suivre Red mais c'était sans compter notre amis de métal qui d'un rugissement bondit hors des fourrés sur Lin. Dans un roulé boulé rapide elle tenta de se défendre, se faisant entailler le bras gauche.

      - Rahh !

      Elle parvint à se propulser hors de la mélée, coup de chance la blessure était pas trop profonde c'est alors que...

      - GWAHHH !

      Un laser vint frôler la commandante, foutant le feu à un buisson derrière elle, ce con de lion allait déclencher un incendie à ce rythme, la tigresse gonfla la poitrine et se rendit compte que Red ne l'attendrais surement pas vu qu'il ne s'était pas arrêté pour aider la jeune femme. En face d'elle un lion mécanique, à sa gauche et derrière elle le feu qui se propageait et à se droite Red qui continuait de courrir un peu plus loin.


      - ATTENNNNND MOIIIIII


      La tigresse se mit à courir, ne voulant pas finir piégée dans ce futur enfer de flamme, alors que la porte n'était plus qu'à quelques mètres, autours d'eux l'on pouvait entendre les créature s'agités à causes des flammes et un peu plus loin derrière, cet enfoiré de faux-lion qui ne tarderais pas à les rattraper.


      Dernière édition par Ayzami Lin le Lun 28 Jan 2013 - 17:18, édité 1 fois
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        Pas le temps de chercher à ouvrir la porte, réitérant sa nouvelle technique Red saute et se blinde au Tekkai avant de percuter de plein fouet la porte et de la traverser en broyant chambranle et gonds...

        De nouveau dans une zone de laboratoire simplement métallique et rouillée plutôt qu'infesté par le climat tropical d'a coté, Red ne s’arrête pas et file tout droit, écoutant son instinct. Il faut sortir de ce cul de sac pour retrouver la zone d'ou on contrôle tout ce merdier. Et si la zone inférieure est manifestement celle dévolue aux expériences, alors celle du haut doit être celle des patrons.

        Et comme il n'accorde que peu de confiance à cette voix dans sa tête qui lui donne des indications sur le tunnel à prendre, Red opte pour l'approche bourrine et fonce droit devant lui, démolissant murs et cloisons sur son passage pour progresser dans la direction approximative de l'embranchement ou il s'est trompé en entrant dans le labo...

        Un nouveau coup et le plafond s'effondre pour que Red grimpe d'un niveau et se retrouve nez à nez avec un spectacle familier... Une nuée de mécascarabés qui l'attendent patiemment. Recouvrant les parois aussi loin que le regard peut porter...

        Il est temps de passer tout ça à l'aspirateur...

        -Black Hole !

        Et de sa main tendue devant lui Red lache un torrent de ténèbres dans lequel les insectes mécaniques se jettent et se noient comme des lemmings dans le mer... Mais il y en a vraiment beaucoup, et Red ne peut se permettre d'étendre son pouvoir au risque d'absorber Lin qui lui colle au train...

        -Gaffe aux insectes Lin ! Surtout ne ralentit pas !
        "Plomps..." C'est le bruit que fait le corps de Ryuuku, lâché comme un jouet avec lequel un enfant a joué deux heures, puis s'en est lassé, et l'oublie déjà... "Outch" c'est le son que fait le Voyeur, réveillé de sa somnolence par cet acte brutal. "Bip Bip" est le bruit de la machine pas loin se rapprochant, cette dernière cherchant un individu extérieur au système qu'est cette base.

        En attendant, Gakuen réfléchit. Ce qu'il lui faut d'abord, c'est un endroit en sûreté, et pas au milieu du chemin. Et pour ça, la transformation en aigle va être plutôt utile. Et même si le marine est très fatigué (il ne sait pour quelle raison), il peut le faire. Raaaargh fait Ryuuku en tentant de toutes ses forces de se transformer. Ce bruit attire l'attention des écolos-ninjas, mais aussi celle du robot, et les deux se rapprochent rapidement du Voyeur toujours au sol. Mais heureusement, les sauveurs de la planète sont déjà là.

        -On fait quoi?
        -Dépêchez-vous
        -Je sais pas moi
        -Dépêchez-vous
        -Prends une décision toi
        -Dépêchez-vous p'tain
        -Criia fait Gakuen, essayant d'imiter le cri de l'aigle.

        Ils se regardent. Ils se comprennent. Ils sortent un énorme sac et mettent le marine dedans.

        -Putain les gars, il nous a parlé, il veut qu'on le sauve.
        -Ouaip, on le met dans ce sac, et on le ramène à la liberté!
        -Bip Bip.
        -Quoi?
        -J'ai rien dit moi.
        -Oh ooooh...

        Et dans un concert de cris, les écolos-ninja repartent en courant avec le Voyeur dans un sac suivis par le robot, ce dernier ne sachant pas trop quoi penser de son plan, mais bon, peu importe...

        Plusieurs couloirs sont traversés, le robot est semé. Il n'est pas rapide, mais il est puissant. Et le problème, c'est qu'après le carrefour qu'ils viennent d'emprunter, ils se retrouvent à un cul de sac. Et que ce cul de sac, ben y'a une porte au bout. Et que cette porte, elle est fermée. Et que dessus, il est marqué "salle de contrôle" en grand. Et que ça semble un peu bizarre. Même les écolos-ninja s'en doutent. Et pour couronner le tout, le robot n'est pas loin, on entendrait presque ses visses rouillées qui travaillent.

        -Les gars, vous pensez à ce que je pense?
        -Yeap, c'est sûrement un aigle qui sait se transformer en humain. Il a besoin de nous.
        -Si il faut se battre, on le fait non?
        -Préparons-nous alors non?
        -Je sais pas
        -Bordel, les gars, regardez ce qui arrive..
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        Au cœur du complexe, dans la minuscule salle de commande annexe, la silhouette observe les innombrables écran de contrôles qui lui font face... Et si de temps en temps il lui arrive de laisser aller ses doigts sur les boutons multicolores des claviers, cette fois-ci elle semble regarder avec une certaine forme de perplexité les scènes qui lui parviennent. Sur un écran, Hunter 412b, qui par un passage secret est parvenu à acculer ses proie, doit maintenant faire face à plusieurs types déguisés en vert, ce qui semble rendre pour le coup le robot assez perplexe lui aussi. Sur un autre écran, Une folle rousse et un enchapeauté carmin, qui a grand renforts de muscle d'acier au sens presque propres -c'est à dire à quelques gouttes de cambouis près- font trou sur trou dans les cloisons, une meute féroce et un lion multilingue digne des enfers aux talons. Rajoutez à ça une meute de scarabées argentés visiblement furieux d'avoir vu leur proie jouer les fils de l'air... Le tout sur fond de lasers, marée noire et autres joyeusetés...

        L'étrange individu semble du coup se décider à agir. Avec hésitation, il approche une main de la console... Ses doigts s’arrêtent à quelques millimètres seulement des boutons... avant de s'immobiliser. Ainsi figé, on pourrait presque voir malgré les ombres qu'il n'ose aller plus loin... comme de peur de déclencher une force qu'il ne saurait contrôler.



        [...] Le pingouin sort un kunai de nul part, et se rapproche lentement. Sa cible n'est plus qu'à quelques dizaines de centimètres, concentré sur ses écrans et son clavier. Le pingouin monte doucement sur une console, afin de pouvoir frapper la carotide d'un angle parfaitement létal. Ninjatesquement létal même. La lame étincelle une fraction de seconde par la lumière des écrans... la patte du pingouin s'approche... avant de s'immobiliser à son tour. Perplexe, le pingouin semble l'être lui aussi. Puis, à l'encontre de toutes les lois ninja, il baisse de quelques millimètres son arme et ses épaules... Doucement, il s'adresse alors à la silhouette toujours de dos :

        - Piou ?

        Spoiler:

          Vrai qu'il a failli m'faire peur l'autre empaffé d'palmipède à la manque !... Tin' j'vous y verrez bien vous, concentré devant ces putains d'écrans, enveloppé des les ténèbres humides d'un complexe à l'abandon... et d'un coup sans prév'nir vous avez l'enn'mi du peuple marin qui vous adresse la parole d'un air pas convaincu. Rien que c'est deux p'tits yeux derrières son masque à pas vingt centimètre des miens ça m'a foutu un d'ses chocs bordel. Ca c'est fallu d'peu que j'le dépiote par réflexe d'un coup d'lame tiens. Ça lui aurait fait les pattes à monsieur "J'approche les gens sans un bruit dans leur dos". Direct taillé en édredon à plumes il aurait eu l'air malin.


          Bon du coup, une fois la stupeur passé et l'arme à demi sortie rengainée, je me ré-attelle sur mes consoles ; autant pour me détourner du masque impassible du ninja à bec que pour réellement m'affairer dessus. Car pour ce qui est de m'affairer dessus, croyez moi que j'fais qu'ça depuis un bail. Depuis que j'ai suivi en catimini mon subordonné mystérieusement croisé au cours d'une de mes baignades nocturnes, toute ma curiosité éveillée pour l'occasion. Et visiblement j'ai pas été le seul si on en croit le nombre de Sea Wolf qui traine ici pour l'occasion. Sans me retourner, je m'adresse donc d'une voie grave au pingouin, qui pour le coup a lui aussi rengainé ses armes et s'est dressé à mes côtés pour mieux voir.

          -Tu t'y connais un peu en salle de contrôle de labo fou ? Ca fait une paye que j'essaye d'aider cette bande de fouinard en mal de sensation... et j'dois avouer que pour l'moment on peut pas dire que ça ai été d'un grand succès.


          Tout en disant ça, j'évite de croiser les yeux du ninja, déjà que la situation n'est pas facile pour moi, alors si en plus j'dois affronter son regard condescendant, y aurait des morts croyez moi.

          -Nan parc'qu'à part quelques portes ouvertes ou fermées pour leur rendre des accès faciles, certains boutons ont eu des effets disons... plus étendus que prévu. 'Fin bref.
          -Piou (pas la moindre idée)
          -Raaaah... Faudrait quand même faire un truc là.
          -Piou (oui)
          -Ils s'débrouillent bien mais c'pas dit que ça dur cette histoire...
          -Piou (oui)
          -Et c'bouton là ? Moi il me tente bien...
          -Piou ?... (Euh... moi pas)
          -Si si j'suis sûr pour le coup. Vas-y appui.
          -Piou ?! (Pourquoi moi ?! C'est ton bouton !)
          -C'est un ordre.



          Comme à contrecœur, le pingouin approche une de ses palmes du gros bouton rouge clignotant, comme s'il risquait de leurs exploser à la figure. D'autant qu'il sait que si ça foire, l'horrible homme-poisson aura tôt fait de lui mettre la faute sur le dos pour le coup. Bip. Silence pesant... puis... un écran qui clignote en rouge... Un sale rouge...


          -Piou...
          -Ouais... tu l'as dit...

          Mode défensif type IV déclenché. Stade alerte maximale. Ouverture de tous les niveaux inférieurs pour nettoyage : Complexe en mode Pyrolyse totale. Scarabées nettoyeurs en phase extra-cinétique.


          Et dans une réaction en chaine tout ce qu'il y a de plus pyrotechnique, chaque cyberscarabées passe au stade ultime de son système anti-intrusion en déclenchant son autodestruction, véritable mur de feu et de minuscules éclats multicolores qui se répands dans les couloirs aux murs dévastés, aussi vite qu'un coup de grisou et bien plus méchamment. Les murs d'argents se transforment aussitôt en mur de métal en fusion et de flammes, qui déjà rattrape les derniers cyberanimaux qui n'étaient pas hélas pour eux inclus dans le programme. Seul le méca-lion et Hunter 412b semblent avoir reçu les directives appropriées, puisqu'au moment de se faire avaler par les flammes leurs deux silhouettes ont déjà disparues.

          La cloison entre le duo de Sea Wolves et le quatuor vert et leur sac a aussi disparu pour le coup...

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          • https://www.onepiece-requiem.net/t115-marine-toji-arashibourei

            Contrairement aux idées reçus, quand vous fuyez quelque chose, l'important ce n'est pas d’être le plus rapide. En fait, il faut juste aller un peu plus vite que le type le plus lent du groupe... Au Cipher Pol, y'a même une règle pour ça. "Toujours privilégier le travail d'équipe, ça offre plus de cibles à l'ennemi."

            Et grâce au Soru, des deux Sea Wolfs qui courent, c'est évidemment Red le plus rapide.

            Et quand la cloison s'escamote et que le tunnel ou il court en tête et celui ou les quatre éconinja s'interrogent dans leur cul de sac se rejoignent, il est le premier à les remarquer et réussit même à s’arrêter avant de leur rentrer dedans.

            -Alerte prédateur !
            -Formation défensive 101 !
            -Lémuriens ?

            Et comme un seul homme, les trois porteurs s'effondrent en grimaçant atrocement et se figent dans des postures inventives de morts douloureuses dés qu'ils touchent le sol... Probablement pour dégouter d'éventuels prédateurs de bouloter leurs corps. Heureusement Red n'a pas très faim...

            -Mais non, pas lémurien, 101 ! Sus à l'ennemi !
            -Ah pardon...
            -Ah ouais moi aussi ça me paraissait bizarre qu'on fasse les morts sur ce coup la. Du coup on l'attaque ? Parce que...
            -Il a l'air méchant...

            -Moi a votre place je ferais pas ça. D'abord ça ne sert à rien et puis j'ai un très mauvais pressentiment...

            -Yah !

            Et d'une main qui ne tremble qu'a peine, le chef du groupe dégaine un econunchaku (Entièrement construit en matériaux recyclables) Et le brise sur le crane du lieutenant Red sans même le faire cligner des yeux...

            -Je vous l'avais dit...
            -Oui moi aussi je l'avais dit...
            -Et euh, le mauvais pressentiment... C'était le coup de nunchaku ?
            -Non... C'est autre chose...
            -Un robot ?
            -Un monstre ?
            -Pire ?
            -C'est pas très clair... Tout ça à la fois ?


            Red n'a pas le temps de développer ce que cette voix dans sa tête essaye de lui dire. Faut dire que suivre son instinct c'est bien, mais on parfois l'impression qu'il s'exprime dans une autre langue a partir d'un den den qui hache salement la transmission... Et qu'au moment ou il se met à y réfléchir une série d'événements arrivent tous au même moment...

            D'abord la tigresse qui déboule dans le couloir comme si elle avait le feu aux trousses. Tigresse au coudes à coudes avec le mécalion qui semble pour l'instant avoir abandonné toute idée de combat et cours comme un dératé, bave aux lèvres et regard fou comme si sa vie en dépendait... Félins suivis par un véritable mur de flammes qui surgit des deux tunnels d’accès et file vers les derniers types vivants comme un mormon dans un camp de naturiste foncerait vers ses fringues...

            Et pendant que tout le monde regarde la mort, juste à coté d'eux une cloison coulisse et révèle une petite pièce métallique. Une petite pièce métallique ou deux éléments mis en valeur attirent immédiatement l'attention de tous. D'abord cette inscription en lettres capitales sur le mur d'en face "PAS DE PANIQUE". Mais surtout le petit dessin vert situé juste en dessous. Celui qui dans toutes les langues représente une issue de secours...

            Et alors que la chaleur roussit déjà les poils de tout le monde c'est la ruée générale vers la cabine salvatrice... Red l'atteint le premier, immédiatement heurté par le sac que les ninjas viennent de lâcher en se faisant emboutir par le méca lion qui rentre en force dans la pièce trop petite pour lui, méca lion qui hurle de douleur quand une tigresse en furie lui tombe sur le dos toutes griffes dehors et que la porte se referme juste derriére elle...

            Sauvés. Tous sauvés....

            -Moi, a mon avis, c'est un piège...
            -Hunter 412... Capture en cours...

            Et dans un sinistre bruit de mécanisme, la cabine s'élance vers une destination inconnue...

            -Nooonn... Je veux pas que le robot me tue !
            -GrooOOAR !
            -Moi je veux pas que le lion me morde !
            -Moi je veux rentrer à la maison !
            -Ryuuku ? Qu'est ce que tu fais la ?
            -Ecogaz ! Répulsif félin !
            -Aie...

            Franchement. Faut pas être bien malin pour utiliser des gaz dans un lieu confiné... Non?

            HRP:
            Paysage lunaire et chaleur suffocante..

            Encore un choc, c'est pas le jour du Voyeur. Ce dernier a retrouvé un peu de forces, et ça tombe bien car il va en avoir besoin. Il vient d'être expulsé du sac, et très vite il ouvre ses yeux. Il fait chaud, apparemment il y a eu une petite explosion, faisant monter la chaleur du complexe souterrain. Voilà pourquoi chaleur suffocante, car une petite dizaine de personnes dans un même ascenseur avec ces degrés élevés, on a de la peine à respirer. Paysage lunaire car on y voit rien. Et même si les yeux du marine sont connus pour s'habituer rapidement à son environnement, cette fois-ci il n'y a pas grand chose à voir. Juste une fumée blanche.

            - Bip bip, Hunter 412... Mode attaque, destruction de la menace
            - Euh les coupains, il m'a attrapé avec sa pince
            - Ah toi aussi ?
            - Hé moi aussi !
            - C'est mauvais ça, aaah défendez-vous les gars !

            Les écolos-ninja ont l'air de s'en sortir assez mal, et dans tout ce grabuge tout va très vite. Les 5 sont en train de se battre contre le robot à la façon dont des filles se chamailleraient. Sans queue ni tête. Ryuuku réfléchit... Il faut tout stopper, car là le robot s'occupe des autres, mais après ce sera à mon tour... Il faut que j'agisse, et vite. Pendant ce temps-là, il semblerait que le mécalion et Lin se sont aussi "trouvés", vu les bruits qu'on peut entendre. Et il n'y avait pas Red aussi ? Où est-il celui-là, faut dire qu'on y voit rien. Et que pendant que le marine observe, il perd du temps précieux.

            Il sent qu'il faiblit, il a du mal à respirer... Le Voyeur cherche les parois pour se remettre debout. Apparemment, il y a un problème avec sa transformation, il va falloir trouver autre chose. Dans un coin, les 5 bonhommes retranchés, et devant eux le robot. Rapidement le marine s'avance, mais le robot a entendu le bruit et sans se retourner une nouvelle "tentacule" sort de ce dernier. Celle-ci fonce vers le voyeur, qui ne l'esquive que de peu, Gakuen continue son avancée. Le robot se retourne alors, il sent la menace venant de derrière. Il ouvre une boite, des dards. Sûrement pour endormir, ou peut-être même empoisonner. Les piques sont expulsées du boîtier du robot à grande vitesse..

            Ryuuku se couche, glisse sur le sol, un seul pique dans cette direction, du bout de l'ongle il l'expulse, mais la puissance du dard fait que son ongle s'enlève.

            - Baah, ça fait p'tain de mal ! expulse-t-il comme cri de rage

            Le sang coule du doigt, ce n'est pas énorme et au moins le marine n'a pas été piqué, mais ça fait mal de la chaire mise à vive de cette façon. Ça repoussera. Le robot saute sur Gakuen, l'écrasant un peu de ses rouages. C'est qu'elle est rapide cette machine. Sortant de l'effroi, un des écolo-ninjas prend son courage à deux mains et s'élance sur le robot, il a vu un bouton. Il tombe et cela lui permet d'arriver plus tôt que prévu sur le robot, esquivant l'attaque-défensive du robot. Un combat assez pittoresque. Le vert clique sur le bouton, qui ouvre un petit compartiment. Il y retire ce qu'il y trouve et soudain... le robot s'éteint.

            Soulagé, le ninja débutant lâche ce qu'il a pris sur le robot. Des piles tombent sur le sol... Comme quoi, même les plus grandes technologies ont besoin de bêtes sources d'énergie. Il suffit de la trouver.

            En attendant, comment ça se passe pour Lin? Et Red, il fout quoi?
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            - Par tous les enfers mais qu'est ce que t'as fais ?!
            - Piou (comment ça "qu'est ce que J'AI fais" ?)
            - J't'avais dis de pas appuyer sur ce bouton là mais sur l'autre juste à côté !
            - Piou (et aller !)
            - Regarde dans quelle panade tu les as mis là ! C'est un comble tout d'même !
            - Piou (si c'est comme ça je me tire...)
            - Matelot Piou vous allez entendre de mes nouvelles une fois au Fen*... Et je vous interdit de vous enfuir dans un nuage de fumée c'est bien compris ! Restez ici c'est un O*... Pwouch !

            Raaaaah ! Maudit palmipède ! Il me l'paiera une fois à bords c'est moi qui vous l'dis ! Oser me balancer une de ces foutues boules fumigènes juste comme ça sous le pif', à moi son capitaine, j'vous dis pas l'comble. Et 'videment une fois le petit nuage dissipé y a plus l'ombre d'une plume de croupion à l'horizon. C'est ça, fuis sale bête ! Va t'cacher pour pas faire face à tes bêtises ! Non mais j'vous jure... Et qui c'est qui va devoir réparer les conneries de monsieur et sauver les miches de tout ce beau monde ? J'vous l'donne en mille c'est bibi ! Bon... voyons voir ça...

            Encore furibard de la retraite éhontée du pingouin, je me retourne vers le terminal décidément jamais en mal de surprise, à la recherche d'un indice qui jusque là m'a fait sacrément défaut. J'hésite, réfléchis, me tâtonne. Fais abstraction des clignotants rouges et des images qui basculent dans tous les sens... sans forcement plus de résultat qu'il y a pas cinq minutes. Peut être celui là ? J'approche un doigt... Non non. Souviens toi des derniers mon p'tit Toji.
            Roooh et puis merde ! Quand la réflexion fait défaut, j'ai appris à taper sur le monde jusqu'à ce que le monde me donne de lui même une solution en guise de cadeau d'paix. Pas fou le monde. Et j'crois qu'il est temps d'montrer à ce complexe de malheur que niveau casse burne j'me classe dans quelques catégorie au d'ssus. Puis Red nous a bien prouvé que les portes, c'est très surfait, alors l'essentiel c'est juste d’arrêter l'bordel ambiant le temps de trouver la lumière de la sortie non ?

            Je me relève donc les manches avant de me cracher dans les paumes que je frotte énergiquement. Mon regard se teint d'un sérieux à la hauteur de la tache qui m'attend. Puis mes deux mains se plaquent ensuite sur le panneau de contrôle rebelle, avec qui j'ai décidé de couper les ponts. La fête est finie les jeunes, on coupe le secteur.


            "Décharge électrique"
            Recrutant toujours plus de cellules épidermiques éléctro-productrices, je décharge au sens propre tous les watts qu'il m'est possible de produire en plein cœur du système de contrôle ! Des arcs électriques se forment autour de mes bras, courant anarchiquement sur les écrans et les tuyaux de la salle. Le complexe lutte alors à son tour, me renvoyant sa propre énergie en défense à mon intrusion brutale ! Je serre des dents, fume littéralement tandis que mes barbillons se dressent comme un régiment de marine un jour de solde ; mais j'tiens bon. J'renchéris même ! La lutte est féroce, mais la machine ne peut dépasser ses limites, contrairement à l'être de chair et de volonté que je suis... l'ex-aeco ne tient donc qu'un court moment... puis c'est le black-out !


            CLANK !
            Tous les plombs sautent en même temps, plongeant le complexe entier dans le noir total ! Toutes les machines qui ne sont pas autonomes rendent alors un dernier soupir silencieux, avant de se rendormir calmement. Le silence reprend enfin ses droit... Plus de lumière rouge clignotante... plus d'alarme... le calme, enfin. Pas trop tôt même.



            Bon... Dans quelle poche j'ai foutu mes cigares déjà ?

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            Le combat pour la survie ! Après une folle course pour échapper aux flammes les Sea Wolves étaient désormais face aux deux robots dans un petit ascenseur et au milieux y'avait un groupe de ninjas écolos... mais passons ! Le mécha-lion était pour Lin, une fois en sûreté la créature de métal ré-enclencha son programme de dangereux prédateur et en face de lui, Lin changée en tigresse n'allait pas attendre qu'il attaque le premiers assénant un premiers coup d'épaule, plaquant le lion contre le mur.

            - RAOOOWR


            Comme pour lui dire "ta gueule !" la rouquine saisit alors la crinière factice du lion pour l'écraser sur le sol.

            - Alors tu te la pète moins en face à face hein ?!

            Le bras du monstre agrippa alors Lin et l'envoya à l'autre bout de la cabine, manquant de toucher un ninja qui esquiva de justesse. À peine relevée que la commandante devait s'esquiver, le lion lui fonçant dessus à toute vitesse, cabossant le mur.

            *Rahhh, si je le stoppe pas vite on arrivera jamais en bas en un seul morceau !*

            Alors que l'ennemi se remetait du choc contre le mur Lin était déjà en mouvement, esquivant un premiers coup de mecha-griffe, puis un second avant de contre attaquer tentant de planter ses griffes dans une des articulations du monstre, ses doigts firent mouches dans l'articulation du coude droit se trouvaient de nombreux fils qu'elle sectionna dans l'instant, paralysant totalement le bras droit du lion.

            - Ben alors mon gros ?

            Alors que notre héroine avait gagnée en confiance et pensait sa victoire acquise, Ryuuku en finissait de son côté avec l'autre robot et d'un coup les plombs sautèrent, plongeant le groupe dans le noir le plus totale à peine éclairés par une ou deux diodes présentes dans la cabine, le mécha-lion pouvant clairement y voir envoya valdinguer Lin d'un revers de la patte gauche.

            *Humpf ! Saleté !*


            Lin distinguait les choses mais pas encore assez pour se battre en de bonne conditions, tant pis elle n'aimait pas ça mais elle n'avait pas le choix, elle devait acquérirs toute les capacités d'un véritable tigre, aussi elle prit sa forme totalement animale, les yeux du prédateur distinguant désormais avec plus de clartée le mécha-lion. D'un rugissement qui fit surement trembler un ninja ecolo ou deux elle bondit sur le mécha-lion, s'accrochant à sa gorge avec sa machoire.


            - Rooooowwaaarrrr

            Il se débattait mais en vain, Lin ne voulait pas lâcher... finalement il la saisit tant bien que mal avec son bras gauche et tenta de la tirer de force. Il tira aussi fort qu'il pu et finalement il parvint à faire lâcher Lin... mais pas sans dégats...


            Bzz bzzz


            Dans la gueule de la tigresse une poignée de fils arrachés directements à la gorge du monstre qui semblait commencer à subir la perte de contrôle occasionée par cette blessure.

            - Groa...bzz....rrr...bzz BZZZ

            Il s'avancait vers Lin, titubant, des étincelles sortants de sa gorge et notre commandante restait là, lui faisant face, prête à bondir à tout instant mais ce ne fut pas nécéssaire car le lion fini par se stopper tombant face contre terre il ne pouvait plus se mouvoir et rendait avec quelques spasmes son derniers souffle. La rouquine était en train de reprendre forme humaine, elle n'avait pas remarquée si l'ascenseur avançait encore ou pas suite à la coupure de courant, sa forme animale complète embrouillant son esprit à l'utilisation... cette sensation, c'est comme si elle devenait une vraie bête et elle n'aimait pas ça.
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              Et c'est toutes lumières éteintes et avec deux monstres un peu lourd mais enfin liquidés que la cabine continue sur sa lancée, système de sécurité oblige, et remonte à pleine vitesse le couloir qui sépare le complexe sous marin du complexe de contrôle planqué dans la roche de l'ile...

              Derrière la cabine, le système de sécurité prévu il y a un siècle pour éviter que des zoans éveillés ne se répandent à la surface continue son œuvre. Et après la purification par le feu il ouvre les vannes présentes partout et noie le complexe dans l'eau salée.

              Quand on s’embête à construire un complexe sous le niveau de la mer, ce n'est pas pour rien...


              Indifférent à ce genre de détails triviaux la cabine continue a filer et va s'écraser dans les brins cassés d'un mécanisme d’arrêt complétement usé et parfaitement hors d'usage. Et pendant que les passagers vont heurter pèle mêle les parois la cabine s'arrache de ses rails et va percuter la cloison la plus proche qu'elle traverse comme un boulet de canon avant d'exploser comme un fruit mur sur la barrière suivante, balançant les infortunés passagers un peu partout dans une salle obscure...


              Obscure... Le genre d'obscurité qui vous rend incapable de voir votre main même quand vous savez parfaitement que vous êtes en train de l'agiter juste devant votre visage. Ce genre d'obscurité qui vous oblige a tâtonner tout autour de vous pour essayer de vous repérer...

              -Y'a comme une odeur bizarre non ?

              Ce genre d'obscurité qui vous oblige à mettre la main sur des trucs... étranges...

              -C'est bizarre... C'est froid et un peu râpeux... Et puis y'a cette odeur... Un mélange curieux de poisson et de... Tabac froid ? Qu'est ce qui sent le poisson et le tabac froid... Piou ? Non... Les Ninjas ne fument pas...

              -Piou (Blaireau)

              Scritch...

              Et sous les yeux des rescapés de la cabine maudite, une allumette éclaire brièvement un visage cauchemardesque, dents acérées et sourire carnassier, regard froid et fixe de prédateur, cigare SW...

              -Euh salut Boss... Euh... Tout est de la faute de Ryuuku...

              Scritch...

              - Euh salut Boss... Euh... Tout est de la faute de Ryuuku...

              Mes yeux s'habituent rapid'ment à la braise ardente et à la flamme furtive de l'allumette qui a déchiré les ténèbres, me laissant alors voir le spectacle d'un méli-mélo de Sea Wolves et de débris. Difficile de voir dans l'obscurité ambiante à qui est quel bras ou même quelle tête... cette crinière là par exemple j'aurais juré que c'était à Lin... mauvaise pioche, les étincelles qui en jaillissent par à-coups m'font dire que c'est plutôt à l'autre espèce de matou que j'ai pu entrevoir sur l’écran à l'occaz'.

              Et comme j'aime bien soigner mes entrées, j'ai profité sans vergogne du boucan occasionné et du fait que toute l'équipé doivent se remettre du choc pour me tenir face à eux, fermement campé sur mes deux jambes d'un air serein. Et bien que j'n'ai jamais eu la moindre idée de la destination de ce foutu ascenseur ni du coup d'bol qui l'amène à moi malgré deux cloisons de béton armé, j'me donne l'air du mec qui avait tout prévu. Ouais j'savais qu'vous arriveriez là les gars. La maitrise, tout ça tout ça. Tu peux pas test, je gère la crise. Et comme niveau catégorie "mentir et s'donner l'air sûr de soi" j'ai été sélectionné pour l'championnat mondial, c'est avec un aplomb parfait que j'm'adresse à mes hommes :

              - M'sieurs dames.

              Hochement de tête et sourire amusé du mec qui joue avec les réactions des gens étalés dans la poussière.

              - V'z'êtes à la bourre les enfants. Encore heureux que j'me sois fait un devoir de détourner l'ascenseur vers la sortie et non pas vers sa destination initiale.

              Moi mentir à mes hommes ? Jamaiiiiiis... J'laisse donc en suspend la "destination initiale" pour que le mystère et l'imagination fasse le reste. Jamais trop en dire. Je ne détourne d'ailleurs même pas les yeux vers le pingouin toujours à nos côtés, sachant pertinemment que l'palmipède sait sa survie rattachée à son silence. Loi numéro une de l'équipage : Ne jamais mettre en porte à faux le boss, jamais. D'toutes façons j'mens pas. De base, c'est l'histoire et l'destin qui s'plantent sur l'scénar' prévu à la base, par moi. Moi j'me plante jamais, et encore moins devant mes gars. Gars félins piafs et pingouins j'entends.



              Et l'temps qu'tout c'beau monde se relève et ne commence les éternelles ral'ries et lamentations, y a comme une odeur qui m'parvient aux narines. Un souffle puissant qui semble remonter des entrailles du complexe. Une odeur d'iode et de marée ; l'odeur d'la mer. Ca vient du trou laissé par feu-l'élévateur, et vu la pression que ça dégage ça n'peut vouloir dire qu'une chose... Et le pingouin, tout être marin qu'il est l'a senti lui aussi et me r'garde d'un air interrogateur et quelque peu inquiet. Bon bon bon... z'ont pas l'cul encore sorti des ronces si j'imagine bien...

              - Par contre si j'étais vous les gens, j'prendrais vite une grande inspiration.

              Tout fier de ma condition d'homme poisson, je souris alors à l'idée de c'qui va s'passer ; imperméable autant à l'eau d'mer qu'au dramatique de la situation. Qui c'est qui va encore devoir sauver les miches de tout c'p'tit monde ? J'vous l'donne en mille c'est bibi ! Rahlalala... Huhuhu.




              Et tels les hordes barbares se répandant dans les contrées prospères, plusieurs millions de litres d'eau envahissent le complexe et remontent la cage d'ascenseur en emportant tout sur leur passage...
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                Un gros bruit d'eau, beaucoup beaucoup d'eau... Pour Red qui nage maintenant comme une enclume, n'a plus le temps de réapprendre et n'a pas pris sa bouée canard. C'est même trop d'eau.

                Ou peut être pas ?

                -Fuyez pauvres fous !

                Red se tourne d'un bloc vers le trou dans le mur et l'horrible bruit de la déferlante glougloutante et mangeuse d'hommes. Et les bras étendus il libère une énorme vague de ténèbres...

                -BLACK HOLE !

                La zone devient plus noire que noire et seule la faible lumière émise par la braise du cigare de Toji permet aux occupants de la salle de sauter hors de portée de la flaque qui se répand dans la pièce en absorbant tout ce qui traine et qui n'est pas doué d'instinct de survie. Puis sur un ordre de Red, la marée noire se rue à la rencontre de la flotte pour l'avaler...

                Et... Pendant quelques secondes... ça marche...


                Et quelques secondes, à l'échelle de la vague, c'est quand même pas mal quelque part. Pas mal, mais pas suffisant... Et quand la cabine qui fait bouchon est éjecté à l'intérieur, la salle se met immédiatement à se remplir à la vitesse d'un barrage qui cède...

                Il est temps de penser à la retraite...

                Et n'écoutant que son courage, Red saute immédiatement sur le dos du meilleur nageur du coin. Et aussi le seul mélange animal de l'équipage qui ne coule pas comme une pierre en milieu marin.

                -Je veux pas mourrrir !
                -Piou ! (Et ben nage ! )

                V'voyez une bonde de baignoire ? Non ? Ouais nan mais là j'pose la question aux marins qui s'lavent, pas aux crasseux du fond... Ouais fin bref, vous avez beau l'ouvrir à fond, quand vous avez l'robinet qui a la bonne idée d'péter, le flux d'arrivée est trop important pour celui d'sortie, alors forcement ça s'remplit. Et trop vite généralement. A ça vous rajoutez l'fait que la pression du coup monte en flèche, causes aux loi d'la physique-chais-pas-quoi, et vous aurez l'taux d'emmerdement pas au tip-top mais presque. Bon ok, maint'nant j'ai fait peur aux indécis qui du coup fuieront les baignoires à vue, mais c'tait pour qu'vous comprenniez bien.
                Car là pour le coup, c'est un peu c'qui s'est passé lorsque Red a essayé d'aspirer la mer avec son trou noir, comme on sifflera la mousse d'une bière mal servie. Pas d'bol, la mer l'est du genre volumineuse. Maousse de couette même. Du coup, si on r'visualise les explications sus-citées, on comprend pourquoi la situation a dégenéré en moins d'temps qu'il faut à un sea wolf pour faire main-basse sur l'argent'rie.

                -Je veux pas mourrrir !

                Rooooh aller c'pas la mer à b*... bon ok mauvaise métaphore.

                -Piou ! (Et ben nage ! )


                Ah. Ben en voilà une remarque mal adaptée aussi tiens ; car pour l'coup dans l'genre commerçant d'enclume on pourrait s'poser là vu l'nombre de loustic incapables de nager qu'on s'traine dans c't'équipage. Entre l'homme piaf, la casse-routson à rayure et l'ténébreux d'service... c'pas gagné. R'marquez, comme dit juste avant, perso j'm'en tamponne un peu l'coquillage. Sans pour autant trouver ça jouissif, voir ces humains tout fier de leurs fruits en panique, ça a un côté poilant. Douce vengeance d'un océan bafoué et humilié. S'raient pas des miens j'les laiss'rai bien clamsé histoire qu'ils aillent donner leurs avis à Davy Jones sur les cinq fruits et légumes par jours. Non mais.



                Sauf que non. C'pas possible que ça sp'asse comme ça. J'en ai b'soin, et l'air de rien j'm'y suis attaché. C'est donc avec flegme mais vivacité que j'retiens d'mes deux bras écartés toute la clique, alors emportée par la vague monstrueuse qui s'décide chez elle. Le choc est violent ! Pensez-vous, toute une marée qui voudrait voir le ciel, et juste bibi pour lui dire qu'elle est gentille mais qui faut pas pousser... Un type barrac' se s'rait fait étalé sur une cloison, version karcher puissance dix. Sauf que niveau videur, j'me pose là. Et quand j'dis que j'me pose c'est que j'en bouge pas. La marée monte ? Ben qu'elle attende !

                "Océan steamroller"

                Refusant de céder la place aux éléments, je fais fis des lois élémentaires du transfert de masse et du frott'ment pour rester bien campé sur mes pieds, tandis que tout autour de moi le courant puissant emporte tout sur son passage ! Dans mes bras les divers loustics s'f'raient bien avalés et embraqués avec les meubles, sauf que mes deux bras lâchent pas l'affaire. J'crois bien avoir mordu dans un truc mou pour pas lâcher d'ailleurs... aller savoir quoi. Bah d'toutes façons mon cigare était foutu, j'aurais du prendre un Num.13 "Toji". Tant pis.

                Et dès que les remous provoqués par la lutte entre l'arrivée massive de l'eau et le repli précipité de l'air se calment, je fais calmement demi-tour pour ramener tout c'beau monde vers la sortie et l'air libre. Rhalala ces humains... Surtout qu'franchement si j'avais su qu'ça marchait comme ça, j'l'aurais fait direct histoire d'avoir juste à fouiller les lieux à la brasse plutôt que de s'faire suer avec le zoo et toute l'entomologie... Tiens mais j'y pense... ça peut tenir combien d'temps un humain sous la flotte déjà ? Une demi-heure non ? Plus ? Merde j'sais plus... Ah putain si ! L'dernier mec avec qui j'ai joué à la baignoire a pas tenu plus de... quoi deux minutes. Et encore à tout péter. J'vous jure deux misérables minutes ! Quoi ? Tu m'dis quoi la mouflette dans ce concert de bulles et d'yeux exorbités ? Ah ouais m'bouger du coup. Logique.

                Ni une ni deux je m'élance donc dans les coursives inondées à grands coups d'jambes, me propulsant littéral'ment d'cloison en cloison pour gagner temps et perforation des courants et autres tourbillons chaotiques ! Dans l'noir complet j'vois dis pas la joie... Heureus'ment qu'mon "Lorenzini's Eyes" me permet d'y voir un minimum dans toutes ces structures métalliques. Sans compter le pingouin qui nous guide tant bien que mal, finit d'ouvrir une porte que j'aurais eu du mal à passer avec les deux bras pris, et suit son instinct de non-brachéen pour remonter dard-dard à la surface. Brave petit poumoneux... huhuhu. C'fou c'que ça donne comme moyen de bientôt crever, huhuhu. Aller fonce ami à plume, j'te suis !


                (...)


                A la périphérie de la foret jouxtant la plage, Jojo le hibou hululait calmement, profitant de la fin de la nuit qui s'achevait... Avant d'être volatilisé par un geyser d'écume et d'eau de mer qui sortit brutalement d'entre deux blocs de pierre. Une porte de métal rouillée vola elle aussi dans les airs, avant de se perdre dans l'océan. Et parmi les éclats blanc et les flots tumultueux et ivres de liberté, plusieurs silhouettes aussi vite expulsées vers l'astre lunaire ! Bruits mats de masses qui s'encastrent dans le sable. Puis le silence tout juste troublé par les flots qui lentement perdent en force et s'écoulent désormais tranquillement hors du labo inondé.

                Puis une des silhouettes -la plus massive- se relève en chassant le sable qui lui tapisse le dos. Les autres restent étendues, pauvres victimes inconscientes de la malédiction du dieu de la mer. Et dans la clarté onirique, l'homme-poisson étincelle. Normal ; son costume SW "Tempête" imbibé d'eau lui colle parfaitement aux abdominaux et à ses épaules musclées, tandis que son pantalon à l'inverse ne lui moule pas l'entre-jambe tel un maillot de bain premier-prix. Une base lorsqu'on s'amuse à faire régulièr'ment des baignades nocturne pour trouver le calme et le sommeil. Et heureus'ment pour lui, il a même un spectateur pour suivre la scène. Le marine s'en rapproche d'ailleurs sans hésitation ,trainant derrière lui ses hommes encore inconscients.

                - Salut Gringo. Qu'es-tu fous là ?
                - Y'attendais Lin Patlaun.
                - Humph. Bon ben tant qu't'es là, profits-en pour monter la bande de zig' à bord de ta barque tiens.
                - Si Patlaun.

                Et sans plus attendre l'officier monte à bord de la chaloupe afin de s'y installer confortablement, tandis que le matelot Gringo y hisse péniblement les corps gonflés d'flotte des autres officiers, crachotant encore par moment de fins filets d'eau dans les airs. Ça leur apprendra à jouer les curieux huhuhu. Puis à pas s'avoir respirer sous l'eau aussi tiens.
                Hop, quelques instants plus tard, tout ce beau monde file lentement vers le Fenrir, au rythme des coups d'rames d'un Gringo qui préfère ne pas encore poser de question.


                - Ah tant qu'j'y pense...

                - ...
                - Quand Lin et Ryuuku auront fini de jouer les citernes, tu leur rappel'ras qu'ils sont de quart là. Fini la pause, faut savoir penser au boulot hein.
                - Ok patlaun.
                - ...
                - ...
                - Pfiuuuu, après j'sais pas pour toi, mais moi ça m'a crevé c'te soirée. J'vais aller pioncer direct.
                - Si Patlaun.
                - ...
                - ...
                - Et puis si tu pouvais v'nir me faire une petite veilleuse avec ton banjo ; ça s'rait chic.
                - Si Patlaun.
                - T'es bien brave mon p'tit gringo.
                - Melci Patlaun.
                - Maint'nant rame.
                -...



                Dernière édition par Toji Arashibourei le Dim 3 Fév 2013 - 21:50, édité 1 fois
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                • https://www.onepiece-requiem.net/t115-marine-toji-arashibourei
                Lin... C'est bon, c'est aussi bon de son côté. Elle fait peur à voir, avec ses crocs plantés dans le cou de la machine. Ryuuku a du mal a déglutir, heureusement qu'elle est de son côté. Ces grands crocs blancs... brr.

                Et d'un coup d'un seul, il fait noir. On entend du bruit, on ne se repère plus.

                - Euh salut Boss... Euh... Tout est de la faute de Ryuuku...

                Ryuuku veut rétorquer, mais une lumière soudaine montre bien au Voyeur que ce n'est pas le moment de parler. C'est l'entrée en scène du patron, il faut se taire. Même les écolo-ninjas le regardent avec attention, sachant bien que leur vie est trop petite par rapport à l'homme qui se trouve devant eux. Et pendant ce temps-là, le commandant d'élite lui s'habitue au noir, et il écoute. Comme un bruit venant d'en bas, pas un bruit d'ascenseur, un bruit d'flotte. Et ça semble gronder aussi. Beaucoup de flotte alors?

                Et pour répondre aux questionnements du Voyeur, Toji rétorque :

                - Par contre si j'étais vous les gens, j'prendrais vite une grande inspiration.
                Ouais, c'est clair au moins. Gakuen regarde autour de lui, mais n'a pas encore le réflexe de reprendre sa respiration. Heureusement le Black Hole de Red permet au marine de mieux comprendre la situation. Va y avoir de l'eau, en masse. Un truc qui va se compter en mètre cube quoi, et qui va leur foncer sur la gueule.

                Et là, c'est le grand bordel. L'eau submerge finalement la place, le marine ferme les yeux. Il se concentre sur sa respiration et la bloque, essaye d'utiliser le moins d'oxygène possible. Pendant ce temps-là, les mouvements de Toji commencent à s'intensifier, il s'est décidé à les sortir de là. Ils sont sauvés...

                Mais ça prend du temps, et durant tout cette "préparation" Ryuuku a le temps de se questionner un peu : pourquoi ne coule-t-il pas comme une enclume ? Pourquoi sent-il son corps tiraillé par l'envie de remonter à la surface et l'envie de descendre jusqu'aux profondeurs les plus sombres?

                Il ne sait pas, mais vraisemblablement, son fruit du démon et ses effets sont en train de disparaître..
                Pas le temps de penser plus, les premiers soubresauts arrivent. Le corps a besoin de plus d'O2, y'en a plus assez pour respirer, et ça ça craint et le corps du marine essaye de le lui expliquer. Les mains devant la bouche comme premier réflexe, Ryuuku sent qu'ils montent et qu'ils sortent enfin à l'extérieur, mais il s'évanouit durant cette remontée. A l'air libre, une légère brise dehors dans la nuit caresse son corps étalé sur le sol...

                •••

                Quelques heures plus tard, Gakuen se réveille finalement, il n'a rien de majeur comme blessure. En face de lui, Gringo. Heureux, ce dernier donne l'ordre que Toji lui a ordonné de faire passer : - Yé réçou l'ordre dé té dire qué tou é dé garde et dé sourvéillance, ça vié dou Patlaun. Héhéhé.

                Et c'est dans une grande satisfaction que Gringo retourne se coucher, laissant là seul Ryuuku, un peu abasourdi par cette soirée plus que mouvementée...
                • https://www.onepiece-requiem.net/t146-ryuuku-no-fiche
                • https://www.onepiece-requiem.net/t99-rp-donwload-100-100-ryuuku-gakuen

                  -Brèche ! Brèche ! Voie d'eau dans la cale !
                  -Tous aux pompes !
                  -Non non. Non c'est bon... Pas de panique les gars !
                  -Lieutenant ?
                  -C'est rien. Tout va bien... La situation est sous contrôle, vous pouvez retourner dormir...
                  -Mais, et la flotte dans la cale ?
                  -Non mais je vous dis que ça va... C'est juste que je vidais le trou noir et du coup j'avais un peu oublié tout ce que j'avais avalé.. Mais ça y est c'est fini, y'a pas de brèches, pas de voie d'eau, et la situation est sous contrôle... C'est bon je vous dis. Allez allez dispersion...
                  -Z'étes bien sur lieutenant ?
                  -Mais oui évidemment. Et puis bon, La commandante Lin est avec moi. Y'aurait une brèche vous l'auriez entendu non?
                  -Ouais c'est pas faux...
                  -Bon ben.. Désolé Lieutenant. Bonne nuit...
                  -Ouais c'est ça pareil...
                  -Hé vous avez entendu les gars, il a dit que la commandante était avec lui...
                  -Vous pensez que Rachel est au courant ?
                  -Probablement pas. Sauf si quelqu'un lui dit...


                  [...]


                  Laissant les marins retourner s'occuper de reprendre leur ronde et leur nuit, Red retourne dans la cale qu'il vient d'inonder. Il patauge un peu dans l'eau qui s'évacue doucement, rallume une lampe, et procède à l'inventaire de tout ce qu'il vient de recracher. Bidules inutiles et incompréhensibles, outillages divers, bidules technologiques rouillés... Et au milieu de tout ce bric à brac inutile des trucs plus prometteurs. Comme cette armoire métallique toute tordue par le trou noir. Une armoire métallique fermée...

                  En quelques coups bien ajustés Red démolit le meuble pour qu'il révéle son contenu. Des documents. Des documents au format standard de la brigade scientifique depuis Végapunk. classeurs trois anneaux en métal fermés et verrouillés, avec plein de tampons top secret dessus... Mieux qu'un tas de verroterie clinquant. Bien mieux...

                  Peut être la clé du bordel qui régnait dans le labo...

                  -Tiens Lin... Celui la s'appelle "étude des différents états morphiques des fruits de type Zoan et des manières de les provoquer... Tu le veux ?
                  Le combat était terminé, les Sea Wolves étaient tirés d'affaire... enfin c'est ce que Lin pensait. Toujours plongé dans le noirs elle entendit d'un coup Red prendre la parole, avant de voirs la braise du cigare de Toji s'allumer devant Red. Ce derniers saluat l'patron avant de déclamer que tout est la faute de Ryuuku ce à quoi Lin répond.

                  - Pire encore, c'est la faute de Ryuuku et il a fait porter le chapeau à ce brave Gringos !

                  La voix de la rouquine résonne, puis rien, un silence de quelque seconde qui pourrait s'avérer génant pour certains, après quoi Toji reprit comme si de rien n'était.


                  - Par contre si j'étais vous les gens, j'prendrais vite une grande inspiration.

                  Lin haussa un sourcils et avant de pouvoir dire "ouf" l'eau se déversa avec violence dans la salle. À partir de là c'est le trou noirs pour Lin qui, à cause de sa condition à très vite perdue connaissance dans l'eau.


                  [...]


                  Un petit moment après Lin se réveilla, elle toussa et constata que Gringo était resté à son chevet.

                  - Ah patlonne, j'ai un message dou glandé patlaun.

                  Quel accent affreux.

                  - Hmm ? Encore un peu dans le cirage.

                  - C'est à vous et Lyuuku de plendle lé toul dé galde.

                  Après quoi le mexicain s'en allât dans sa cabine, Lin resta un petit moment figée sur place le temps de tout remettre dans sa tête avant que Red n'aparaissent lui tendant un bouquin.


                  -Tiens Lin... Celui la s'appelle "étude des différents états morphiques des fruits de type Zoan et des manières de les provoquer... Tu le veux ?

                  Elle saisit le bouquin d'un hochement de tête, bien sûr qu'un truc sur les Zoan intéressait la rouquine ! Puis enfin elle réalisa, se leva et hurla vers Ryuuku.

                  - BORDEL RYUUKU TOUT EST DE TA FAUTE T'AS INTERET À COURIR CAR SI JE TE CHOPPE T'ES MORT !

                  Elle passera une première partie de son tour de garde à chasser Ryuuku à coup d'injure, puis le reste à bouquiner un petit peu le cadeau de Red.
                  • https://www.onepiece-requiem.net/t523-fiche-de-ayzami-lin
                  • https://www.onepiece-requiem.net/t483-ayzami-lin-terminee

                    //Requête//Cerveau central à Cerveau central//Activation procédures d'urgences ripostes post intrusion...

                    //Requête//Cerveau Central à Laboratoire//Analyse fonctionnalités opérationnelles

                    _Parc créature... Non fonctionnel
                    _Mécanisme de Défense Autonome... Non fonctionnel
                    _Armement interne... Non fonctionnel
                    _Fonctionnalités laboratoire... Fonctionnel... Capacités 5%

                    //Analyse possibilité//Création Mécanisme de Défense Autonome//

                    _Type Pacifista... Nombre prévisionnel d’après stock matiére : 1

                    //Requête/Cerveau Central à Capteurs extérieurs/Analyse du milieu...

                    ...En cours...

                    _Pression_Importante
                    _Humidité_ 100%
                    _Température_Basse

                    ...En cours...

                    //Conclusion Analyse en cours...Milieu aquatique probable


                    //Requête//Cerveau Central à Banque de donnée gènes/Créature aquatique...


                    _Err
                    _Err
                    _Coel***@nth*
                    _Pingouin Ninja
                    _Err

                    //Conclusion/Matériel disponible/Pingouin Ninja

                    //Ordre//Cerveau Central à Laboratoire/Création autorisé/En cours/Nom de code/Pingouista 01


                    ...En cours...
                    ...En cours...
                    ...En cours...

                    _Procédure lancé...

                    //Requête//Cerveau central à Cerveau central/Activation procédures d'urgences Autoréparation Laboratoire...

                    //Requêtes//Cerveau central à toutes les sections/Rapport d'activités

                    _Secteurs 1-17: HS
                    _Mécanismes Autoréparation: HS
                    _Mécanismes Autonomes: HS
                    _Alimentation Énergie: HS
                    _Communication: HS

                    //Conclusion Analyse en cours...

                    _Facteur de réparation interne: 0%
                    _Facteur d'intervention humaine: 0.001%
                    _Facteur d'intervention Végapunk: 0,000001%
                    _Actions possibles avant désactivation totale faute d'énergie: Aucune

                    ...Énergie 4%...

                    ...Énergie 3%...

                    ...Énergie 2%...

                    _Fin de procédure de Création//Pingouista 01 opérationnel
                    _Lancement..

                    ...Énergie 1%...

                    //Message//Cerveau central à Pingouista 01/Dernier Message

                    ...PINGOUISTA 01: Mission Recherche et Destruction...

                    "Bonne chasse Pingouin... Et bonne chance ..."

                    ...END OF TRANSMISSION...


                    ...Énergie 0%... Batterie faible


                    //Désactivation...
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