Depuis cet appel de ce mec se disant de l'Union Révolutionnaire, nombre de membres de la cellule révolutionnaire de Hiroko "The Mad" Lifchitz avaient été envoyés à la recherche d'un navire qui pourrait servir à se rendre sur Grand Line. La chef avait notamment envoyé Mark Étète Duff sur le front. Le petit chimiste avait dû emprunter deux navires marchands et navigué pendant autant de jours pour arriver sur son lieu d'investigation. Et il devait maintenant chercher un navire soit pas cher, soit de forbans malhonnêtes et détroussables, ou encore de marines ou de gouvernementaux, ce qui ferait coup double pour les révolutionnaires.
Bon... La tâche était certes d'une simplicité consternante pour le cerveau du vieux Mark, mais... Réduire son génie à cette tâche ingrate? Il n'avait même pas pu emporter sa verrerie et ses flacons pour continuer ses expériences sur le trajet. Il avait dû rester en cale sur le premier navire, sans en sortir, ordre du capitaine. Le deuxième l'avait laissé errer au début de la journée, mais l'avait finalement enfermé après l'avoir repêché deux fois et avoir entendu parler de chimie toute la matinée. Tout ce qu'il avait pu faire, c'était de penser... Heureusement que son grand esprit en était terriblement capable, dans quelque situation que ce fut-ce.
C'est ainsi que les marchands le trouvèrent au fond de la cale, perdu dans ses pensées. Il cherchait simplement à comprendre ce qui pouvait expliquer que des huiles synthétisées à partir des mêmes composants pouvaient avoir des viscosités différentes. L'affaire était ardue, mais pas insurmontable. Il avait plusieurs théories quelques peu farfelues qui semblaient tenir la route, mais il aurait fallu faire quelques expériences, et cela le turlupinait au plus haut point. Du coup, il cherchait de nouvelles théories... Encore et encore. Les matelots durent l'emmener sur terre et, même après avoir été transporté, il semblait toujours perdu dans ses pensées, le regard perdu dans le vide.
Il commença néanmoins à marcher sous l'oeil perplexe des marins. Il marcha, marcha... Tout droit... Et il ne s'arrêta pas. Le problème, c'est que dans un port, il y a des quais, et au bout des quais, souvent, il y a la mer.
- Oh... Bloub bloub... Hein? Quoi?? Bloub... Aaaaaah! À MOI!! À MOI!
Les marins qui avaient sorti Mark du navire avaient observé la scène. Deux entre eux, un barbu jeune plutôt beau gosse et un vieux au crâne aussi nu qu'Émmanuelle, se frappèrent le front à l'unisson. Les autres se dirigèrent vers le pauvre scientifique en riant, avec une bouée de sauvetage. Trois minutes plus tard, le vieil homme était assis sur le quai, trempé et essoufflé comme un boeuf. Quand il eut enfin repris son souffle, alors que les marins continuaient de rire en se remémorant la scène, il clama vivement:
- C'est encore un coup du gouvernement, ça! J'suis sûr qu'ils m'ont poussé à l'eau! Les chiens!
Tout l'monde se tût et regarda le vieux chimiste qui se relevaient, la mine mauvaise, l'eau dégoulinant encore de tous ses vêtements.
- Euuuh... Ouais, on va t'laisser, l'vioque... On t'connaît pas, nous.
Ils partirent tous d'un pas rapide vers leur navire, décharger la cargaison en se tenant à distance du révolutionnaire. L'homme, lui, ne prêta plus attention aux marchands et recommença à déambuler dans le petit port du village, un rien plus attentif au décor... Un rien, parce qu'en fait, il continua de se prendre une dizaine de pancartes, bittes d'amarrage, et autres obstacles. Il avait vaguement rangé ses théories de chimie dans un coin de sa tête et réfléchissait maintenant au meilleur moyen de dénicher un navire. Il passait depuis dix bonnes minutes devant quelques bateaux de toutes origines, tournant en rond sans y prêter la moindre attention. Une chose à la fois pour le grand esprit... Mais voilà, il s'était fixé. La meilleure idée, c'était de demander aux gens du port! Ça, c'était une idée de génie!
Il s'approcha de quelques matelots qui fumaient la pipe ce qui lui semblait être un chalutier. Les mecs n'avaient pas franchement l'air très sympathiques ou très fins, mais peu importait à Mark, ces types semblaient avoir le pied marin.
- Messieurs, bien l'bonjour! Pourriez-vous m'indiquer s'il y a des bateaux à vendre par ici? Pour pas cher, s'il vous plaît!
- Héhéhée! Ça dépend mon p'tit vieux, t'as combien dans ta bourse?
Intrigué, il sortit une petite sacoche en cuir. À l'intérieur, une dizaine de milliers de berrys à tout casser... De quoi acheter le voyage de retour à un marchand. Enfin, pensait-il... Le plus gros des hommes qui l'encerclaient maintenant attrapa la sacoche d'un geste vif.
- Adresse-toi à la capitainerie l'vioque, j'garde ça pour le conseil. Héhéhé!
Le scientifique le regarda, pensif. Bon, son billet de retour était perdu, mais il pourrait toujours appeler ses compagnons par Den Den Mushi quand il aurait trouvé un navire. Et cet homme avait finalemenent été fort aimable. Il remercia les forbans qui riaient d'un rire gras. À peine s'était-il retourné qu'il sentit une tape un peu violente à l'arrière de sa tête. Il se retourna en colère pensant que ses supposés bienfaiteurs n'étaient finalement pas si aimables, mais il s'aperçut qu'ils étaient retournés à leur conversation... Ce n'était sans doute pas eux. Il se retourna à nouveau et cria vers le ciel, le poing fermé en l'air:
- Assumez votre mesquinerie, chiens du gouvernement, diables de marines!!
Énervé, il s'éloigna vers le village en se massant l'arrière de la tête d'une main, se frottant la barbe de l'autre et retournant à ses théories sur les huiles synthétiques.
Bon... La tâche était certes d'une simplicité consternante pour le cerveau du vieux Mark, mais... Réduire son génie à cette tâche ingrate? Il n'avait même pas pu emporter sa verrerie et ses flacons pour continuer ses expériences sur le trajet. Il avait dû rester en cale sur le premier navire, sans en sortir, ordre du capitaine. Le deuxième l'avait laissé errer au début de la journée, mais l'avait finalement enfermé après l'avoir repêché deux fois et avoir entendu parler de chimie toute la matinée. Tout ce qu'il avait pu faire, c'était de penser... Heureusement que son grand esprit en était terriblement capable, dans quelque situation que ce fut-ce.
C'est ainsi que les marchands le trouvèrent au fond de la cale, perdu dans ses pensées. Il cherchait simplement à comprendre ce qui pouvait expliquer que des huiles synthétisées à partir des mêmes composants pouvaient avoir des viscosités différentes. L'affaire était ardue, mais pas insurmontable. Il avait plusieurs théories quelques peu farfelues qui semblaient tenir la route, mais il aurait fallu faire quelques expériences, et cela le turlupinait au plus haut point. Du coup, il cherchait de nouvelles théories... Encore et encore. Les matelots durent l'emmener sur terre et, même après avoir été transporté, il semblait toujours perdu dans ses pensées, le regard perdu dans le vide.
Il commença néanmoins à marcher sous l'oeil perplexe des marins. Il marcha, marcha... Tout droit... Et il ne s'arrêta pas. Le problème, c'est que dans un port, il y a des quais, et au bout des quais, souvent, il y a la mer.
Splaaaaaash
- Oh... Bloub bloub... Hein? Quoi?? Bloub... Aaaaaah! À MOI!! À MOI!
Les marins qui avaient sorti Mark du navire avaient observé la scène. Deux entre eux, un barbu jeune plutôt beau gosse et un vieux au crâne aussi nu qu'Émmanuelle, se frappèrent le front à l'unisson. Les autres se dirigèrent vers le pauvre scientifique en riant, avec une bouée de sauvetage. Trois minutes plus tard, le vieil homme était assis sur le quai, trempé et essoufflé comme un boeuf. Quand il eut enfin repris son souffle, alors que les marins continuaient de rire en se remémorant la scène, il clama vivement:
- C'est encore un coup du gouvernement, ça! J'suis sûr qu'ils m'ont poussé à l'eau! Les chiens!
Tout l'monde se tût et regarda le vieux chimiste qui se relevaient, la mine mauvaise, l'eau dégoulinant encore de tous ses vêtements.
- Euuuh... Ouais, on va t'laisser, l'vioque... On t'connaît pas, nous.
Ils partirent tous d'un pas rapide vers leur navire, décharger la cargaison en se tenant à distance du révolutionnaire. L'homme, lui, ne prêta plus attention aux marchands et recommença à déambuler dans le petit port du village, un rien plus attentif au décor... Un rien, parce qu'en fait, il continua de se prendre une dizaine de pancartes, bittes d'amarrage, et autres obstacles. Il avait vaguement rangé ses théories de chimie dans un coin de sa tête et réfléchissait maintenant au meilleur moyen de dénicher un navire. Il passait depuis dix bonnes minutes devant quelques bateaux de toutes origines, tournant en rond sans y prêter la moindre attention. Une chose à la fois pour le grand esprit... Mais voilà, il s'était fixé. La meilleure idée, c'était de demander aux gens du port! Ça, c'était une idée de génie!
Il s'approcha de quelques matelots qui fumaient la pipe ce qui lui semblait être un chalutier. Les mecs n'avaient pas franchement l'air très sympathiques ou très fins, mais peu importait à Mark, ces types semblaient avoir le pied marin.
- Messieurs, bien l'bonjour! Pourriez-vous m'indiquer s'il y a des bateaux à vendre par ici? Pour pas cher, s'il vous plaît!
- Héhéhée! Ça dépend mon p'tit vieux, t'as combien dans ta bourse?
Intrigué, il sortit une petite sacoche en cuir. À l'intérieur, une dizaine de milliers de berrys à tout casser... De quoi acheter le voyage de retour à un marchand. Enfin, pensait-il... Le plus gros des hommes qui l'encerclaient maintenant attrapa la sacoche d'un geste vif.
- Adresse-toi à la capitainerie l'vioque, j'garde ça pour le conseil. Héhéhé!
Le scientifique le regarda, pensif. Bon, son billet de retour était perdu, mais il pourrait toujours appeler ses compagnons par Den Den Mushi quand il aurait trouvé un navire. Et cet homme avait finalemenent été fort aimable. Il remercia les forbans qui riaient d'un rire gras. À peine s'était-il retourné qu'il sentit une tape un peu violente à l'arrière de sa tête. Il se retourna en colère pensant que ses supposés bienfaiteurs n'étaient finalement pas si aimables, mais il s'aperçut qu'ils étaient retournés à leur conversation... Ce n'était sans doute pas eux. Il se retourna à nouveau et cria vers le ciel, le poing fermé en l'air:
- Assumez votre mesquinerie, chiens du gouvernement, diables de marines!!
Énervé, il s'éloigna vers le village en se massant l'arrière de la tête d'une main, se frottant la barbe de l'autre et retournant à ses théories sur les huiles synthétiques.