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[FB 1623] Mark Étète Duff, ou l'art de fouiner à son meilleur

Depuis cet appel de ce mec se disant de l'Union Révolutionnaire, nombre de membres de la cellule révolutionnaire de Hiroko "The Mad" Lifchitz avaient été envoyés à la recherche d'un navire qui pourrait servir à se rendre sur Grand Line. La chef avait notamment envoyé Mark Étète Duff sur le front. Le petit chimiste avait dû emprunter deux navires marchands et navigué pendant autant de jours pour arriver sur son lieu d'investigation. Et il devait maintenant chercher un navire soit pas cher, soit de forbans malhonnêtes et détroussables, ou encore de marines ou de gouvernementaux, ce qui ferait coup double pour les révolutionnaires.

Bon... La tâche était certes d'une simplicité consternante pour le cerveau du vieux Mark, mais... Réduire son génie à cette tâche ingrate? Il n'avait même pas pu emporter sa verrerie et ses flacons pour continuer ses expériences sur le trajet. Il avait dû rester en cale sur le premier navire, sans en sortir, ordre du capitaine. Le deuxième l'avait laissé errer au début de la journée, mais l'avait finalement enfermé après l'avoir repêché deux fois et avoir entendu parler de chimie toute la matinée. Tout ce qu'il avait pu faire, c'était de penser... Heureusement que son grand esprit en était terriblement capable, dans quelque situation que ce fut-ce.

C'est ainsi que les marchands le trouvèrent au fond de la cale, perdu dans ses pensées. Il cherchait simplement à comprendre ce qui pouvait expliquer que des huiles synthétisées à partir des mêmes composants pouvaient avoir des viscosités différentes. L'affaire était ardue, mais pas insurmontable. Il avait plusieurs théories quelques peu farfelues qui semblaient tenir la route, mais il aurait fallu faire quelques expériences, et cela le turlupinait au plus haut point. Du coup, il cherchait de nouvelles théories... Encore et encore. Les matelots durent l'emmener sur terre et, même après avoir été transporté, il semblait toujours perdu dans ses pensées, le regard perdu dans le vide.

Il commença néanmoins à marcher sous l'oeil perplexe des marins. Il marcha, marcha... Tout droit... Et il ne s'arrêta pas. Le problème, c'est que dans un port, il y a des quais, et au bout des quais, souvent, il y a la mer.

Splaaaaaash

- Oh... Bloub bloub... Hein? Quoi?? Bloub... Aaaaaah! À MOI!! À MOI!

Les marins qui avaient sorti Mark du navire avaient observé la scène. Deux entre eux, un barbu jeune plutôt beau gosse et un vieux au crâne aussi nu qu'Émmanuelle, se frappèrent le front à l'unisson. Les autres se dirigèrent vers le pauvre scientifique en riant, avec une bouée de sauvetage. Trois minutes plus tard, le vieil homme était assis sur le quai, trempé et essoufflé comme un boeuf. Quand il eut enfin repris son souffle, alors que les marins continuaient de rire en se remémorant la scène, il clama vivement:

- C'est encore un coup du gouvernement, ça! J'suis sûr qu'ils m'ont poussé à l'eau! Les chiens!

Tout l'monde se tût et regarda le vieux chimiste qui se relevaient, la mine mauvaise, l'eau dégoulinant encore de tous ses vêtements.

- Euuuh... Ouais, on va t'laisser, l'vioque... On t'connaît pas, nous.

Ils partirent tous d'un pas rapide vers leur navire, décharger la cargaison en se tenant à distance du révolutionnaire. L'homme, lui, ne prêta plus attention aux marchands et recommença à déambuler dans le petit port du village, un rien plus attentif au décor... Un rien, parce qu'en fait, il continua de se prendre une dizaine de pancartes, bittes d'amarrage, et autres obstacles. Il avait vaguement rangé ses théories de chimie dans un coin de sa tête et réfléchissait maintenant au meilleur moyen de dénicher un navire. Il passait depuis dix bonnes minutes devant quelques bateaux de toutes origines, tournant en rond sans y prêter la moindre attention. Une chose à la fois pour le grand esprit... Mais voilà, il s'était fixé. La meilleure idée, c'était de demander aux gens du port! Ça, c'était une idée de génie!

Il s'approcha de quelques matelots qui fumaient la pipe ce qui lui semblait être un chalutier. Les mecs n'avaient pas franchement l'air très sympathiques ou très fins, mais peu importait à Mark, ces types semblaient avoir le pied marin.

- Messieurs, bien l'bonjour! Pourriez-vous m'indiquer s'il y a des bateaux à vendre par ici? Pour pas cher, s'il vous plaît!

- Héhéhée! Ça dépend mon p'tit vieux, t'as combien dans ta bourse?

Intrigué, il sortit une petite sacoche en cuir. À l'intérieur, une dizaine de milliers de berrys à tout casser... De quoi acheter le voyage de retour à un marchand. Enfin, pensait-il... Le plus gros des hommes qui l'encerclaient maintenant attrapa la sacoche d'un geste vif.

- Adresse-toi à la capitainerie l'vioque, j'garde ça pour le conseil. Héhéhé!

Le scientifique le regarda, pensif. Bon, son billet de retour était perdu, mais il pourrait toujours appeler ses compagnons par Den Den Mushi quand il aurait trouvé un navire. Et cet homme avait finalemenent été fort aimable. Il remercia les forbans qui riaient d'un rire gras. À peine s'était-il retourné qu'il sentit une tape un peu violente à l'arrière de sa tête. Il se retourna en colère pensant que ses supposés bienfaiteurs n'étaient finalement pas si aimables, mais il s'aperçut qu'ils étaient retournés à leur conversation... Ce n'était sans doute pas eux. Il se retourna à nouveau et cria vers le ciel, le poing fermé en l'air:

- Assumez votre mesquinerie, chiens du gouvernement, diables de marines!!

Énervé, il s'éloigna vers le village en se massant l'arrière de la tête d'une main, se frottant la barbe de l'autre et retournant à ses théories sur les huiles synthétiques.
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    L’archipel vert, d’après tous les dépliants rien de moins qu’une ile paradisiaque ou il fait bon vivre, une température agréable et constante, de grands espace verts, des autochtones accueillants… Mon cul ! Du vent tout ça… La température agréable est une chaleur étouffante et poisseuse, à peine rafraichie par ses pluies tiédasses qui rythment la journée en tombant régulièrement deux fois par heure. En fait de verdure la forêt est plus proche de l’enfer vert que du parc boisée, une saloperie de jungles ou une espèce sur cinq est comestible et ou une sur trois vous trouve comestible.
    Quand aux indigènes… Non il ne vaut mieux pas parler des locaux… Red les a de toute façon pris en grippe dés qu’il a débarqué dans ce trou pourri pour découvrir que la brochure fournie par le Cipher Pol n’était qu’une vaste blague et que la seule boisson alcoolisé du coin était une sorte de vin de palme laiteux absolument imbuvable a moins de n’être déjà ivre mort…

    Mais l’agent Red a une mission. Une mission et des ordres clairs qui lui disent notamment qu’il doit passer au moins deux semaines sur cette ile. Deux semaines dans ce horreur a cause d’un obscur bureaucrate du service analyse qui a décidé que cette ile était un endroit révé pour y implanter une cellule révolutionnaire. Et qui a poussé le vice jusqu’a chercher des traces effectives d’activité révo dans le coin, et qui en a trouvé... Salauds d’espions en herbe.
    Et tout fier de sa soi disant trouvaille voila que l’abruti de gratte papier pond une liste de recommandations longues comme le bras sur la meilleur manière de découvrir l’hypothétique base révo censée se trouver la. Préconisant entre autres qu’on envoie un agent de terrain vérifier sur place. Le genre de paperasse qui passe d’habitude au feu dés qu’on a fini de l’écrire.

    Mais cette fois ci le gratte papier est le partenaire de golf du chef de service...

    Et l’agent Red se retrouve à errer sur l’archipel Vert à la recherche de révo. Comme s’ils étaient assez idiots pour se balader avec un panneau sur la gueule…

    - C'est encore un coup du gouvernement, ça! J'suis sûr qu'ils m'ont poussé à l'eau! Les chiens!

    Red pile sur place et pivote comme un chien d’arrêt localisant sa proie. Devant ses yeux émerveillés se dresse l’individu le plus sympathique de la journée. Un regard alentour pour vérifier qu’il n’y a pas de collègues en train de préparer une blague, rien en vue, et Red n’emboite discrètement le pas de son nouvel ami…

    Une heure plus tard Red est sur d’avoir dégotté la perle rare, un révo un vrai, qui plus est un savant. Exactement comme le prétendent les notes du gratte papier qui dit que la cellule du coin est surement une base de recherche bourrée de grosses têtes carburant pour renverser le gouvernement. C’est juste formidable, inespéré… Déjà dans la téte de l’agent Red s’agencent les prémices d’un plan de génie. Il est temps de passer à la prise de contact…

    -Hé mon gars… Viens donc un peu par la, je pense que je peux t’aider…

    Quelques verres plus tard l’affaire est dans le sac, la cellule révolutionnaire que l’agent vient de démasquer n’est pas déjà en taule, mais c’est tout comme. Aussi compétent en matière de sécurité opérationnelle que l’agent Red l’est en broderie, le brave Mark a gobé tout le baratin de l’agent. Non sans lâcher au passage une quantité indécente d’informations vitales.

    Et quand ils se séparent bons amis le savant est persuadé que le dénommé Choucas qu’il vient de rencontrer est un franc marchand aux nombreuses sympathies révolutionnaires, un chic type prêt à se mettre en quatre pour procurer à ses nouveaux amis un bateau en excellent état à bas prix…
    De son coté Red à appris tout ce qu’il lui fallait sur la section de Duff. Leur fonction, le nombre de types qui la composent. Ne lui manque que les coordonnées de la base que le savant est incapable de localiser.

    Détail qui n’a dans le fond aucune importance. Pourquoi chercher des révolutionnaires qui se cachent alors qu’il suffit de leur procurer un bateau pour les rassembler tous au même endroit avec leur matériel. Red est tellement content qu’il en deviendrait lyrique. C’était quoi déjà ?

    Si tu ne vas pas aux révos, le révo viendra à toi ?
    Tout s'était merveilleusement passé pour Mark. Il n'avait eu aucun doute quant à son succès dans sa mission, mais quelques fois, son propre génie le surprenait encore. Avant même de se rendre à la capitainerie, un type sympathique l'avait abordé avec l'idée en tête de vendre un bateau. Le type s'était dit sympathisant des révolutionnaires et voulant aider des amis dans le besoin. Le chimiste avait trouvé ce type, un certain Choucas, très explicite quant à sa marchandise et d'une sincérité touchante lorsqu'il avait raconté l'histoire de ses parents tués par la marine, sans raison, lorsqu'il était petit.

    Mark Étète Duff avait très vite appelé ses amis par Den Den Mushi. Il était inévitablement tombé sur Fernande.

    Jadis, aux Enfers
    Cert's, il a souffert
    Tantale
    Quand l'eau refusa
    D'arroser ses a-
    mygdales
    Etre assoiffé d'eau
    C'est triste, mais faut
    Bien dire
    Que, l'être de vin
    C'est encore vingt
    Fois pire...


    L'escargophone postillonnait partout en chantant, et en premier lieu dans le visage du p'tit vieux dégoûté par l'haleine de vin et les paroles sans finesse de la secrétaire.

    - Mouiii... Fernande, pourriez-vous renseigner mademoiselle Lifchitz que j'ai trouvé un bateau à bas prix sur l'Archipel Vert, s'il vous plaît? Ouiii... Cinq millions de berrys seulement. Incroyable, n'est-ce pas? Oui, c'est mon génie... Le type? Il se fait appeler le Choucas, m'a-t-il dit. Un gars charmant. Oui, je vous attends ici, je n'ai plus d'argent pour le retour... Hum... Fernande?

    Des bruits suspects émanaient du Den Den Mushi et son teint avait franchement viré au vert. Ses joues gonflées se déchargèrent sur la table sur laquelle il était posé et un sublime liquide rouge-mauve coula avec des odeurs de relents acides. Le petit chimiste raccrocha, indigné, et retourna à ses pensées dans sa chambre, à l'auberge du Nid de coucou.

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