Ne pas se fier aux rumeurs...

.: Le marché :.


Les navires marchands sont sûrement l'un des meilleurs moyens de voyager à travers les mers si vous avez de quoi payer votre voyage, que ce soit en berrys... Ou en espèce, comme je le fis pour ce trajet. Le métier de cuistot permet décidément bien des avantages.

Ce n'était pas la première fois que j'usais de cette manière de voyager, mais la seconde. Certes, la première était due à un malheureux concours de circonstances, mais je me rendais maintenant bien compte de l'avantage octroyé par mon statut.

J'avais répondu à une annonce, quelques jours plus tôt, afin de me faire justement engagé sur un navire à destination du Royaume de Saint-Urea. Pourquoi me suis-je embarqué là-dedans me demanderez-vous ? C'est une longue histoire, et elle nécessite un petit retour en arrière...

J'étais à ce moment-là dans la ville de Suna-Land, peu après avoir remporté un tournoi de combat libre. Le finaliste était d'ailleurs un cyborg, mais cela n'est qu'un détail.
Au cours de l'affrontement, j'avais perdu l'usage de mon bras droit à cause d'un choc électrique important. J'avais donc du rester sur place, à attendre que mon bras puisse de nouveau bouger. Une chambre louée pour peu cher à un tavernier sympathique et compatissant, et voilà que je me retrouve coincé deux semaines sur l'île. Pour un aspirant pirate qui ne tient pas en place, c'est assez frustrant.

Je passais donc tout mon temps libre dans la salle commune de l'auberge, à discuter avec les habitués et les clients. J'y entendis quelques histoires forts intéressantes, et une retint particulièrement mon attention.

Je discutais alors avec un vieux loup de mer, le genre de type qui a toujours un truc à raconter et qui cherche désespérément un type pour l'écouter. Le destin voulut que ce soit moi qui soit assis à la table du vieillard.

-Dis-moi, gamin, t'as déjà entendu parler du pirate Nikolas Sark Hozi ?

-Non, grand-père, c'était qui ?

-Offre moi un verre de rhum et je te conterai son histoire.


Aussitôt dit, aussitôt fait : le voilà avec un verre d'alcool en main. Il l'avala d'une seule traite, sans sourciller, et se pencha vers moi, comme si il s'apprêtait à me faire une confidence.

-Vois-tu, le capitaine Hozi était surnommé "l'Escroc" et crois-moi, il avait pas volé son titre ! Il voyageait avec une bande de types toujours habillés de manière classe, tu vois, genre le costard, la cravate, les pompes cirées...
Bref, ce type n'a jamais tué qui que ce soit. C'était en fait un pirate super vicieux ! Il a extorqué une somme d'argent délirante à des îles entières !
Quand il débarquait dans une ville, lui et ses hommes appâtaient les locaux avec des beaux discours pleins de promesses pour embellir leur vie. Ils leur disaient qu'ils avaient besoin de fond pour réaliser leurs projets. Et ce type était un orateur né, en plus ! Alors les gens lui faisait confiance et lui filait plein, plein de berrys. Et une fois les sous empochés, fiout ! Cassos, et on entend plus parler de lui et de ses hommes.


Le vieux fit une pause, je pouvais sentir son haleine aux doux relents de fond de taverne. Il commanda un autre verre de rhum, qu'il avala. Il reprit son récit :

-Ouais, une sale affaire, cette histoire de Nikolas Sark Hozi... Et c'est pas tout ! on raconte que comme tout les grands pirates, il a caché son butin quelque part en ce vaste monde. Et ben figure toi que moi, le vieux Morgan, je sais où il est !

Je le regardais avec des yeux ronds comme des soucoupes :

-Sérieux ?! Tu déconnes, là, le vieux ?

-Même pas ! Je tiens d'une source sûr la localisation du trésor !

-Et où c'est qui s'trouve ?

-Hé hé ! Tu crois quand même pas que je vais te le dire comme ça, mon gaillard ? Mais si tu veux, j'te propose un marché : je t'indique où est caché le magot, tu le ramènes ici et on partage ! Ça te vas ?

-Mais attends une minute, le vieux. Si tu sais où il est le trésor, pourquoi tu vas pas le chercher toi-même ? Comme ça, t'as tout l'or pour toi et t'es pas obligé de partager !


Le vieux marin poussa un long soupir de lassitude. Il se tut quelques secondes avant de me donner la raison :

-Vois-tu, petit, je n'ai plus la même force que dans ma jeunesse. Et l'endroit où se trouve le trésor n'est pas particulièrement dangereux, mais très difficile à atteindre. Et moi et mon grand âge ne pouvons pas nous aventurer là-bas...

Pas le moins du monde attendri par ce discours, je le relançais rapidement sur son idée de base :

-Bon, enfin bref, j'accepte ton marché ! Où qu'il ton trésor ?

________________________

Suite aux indications du vieux marin, le sommet de l'arbre Torino devint mon nouvel objectif. Il m'avais également dit que le butin devait contenir pas loin de deux-cent millions de berrys ! Une somme rondelette, même après partage.

Mais alors se posait un nouveau problème, comment atteindre l'île Torino ?

Le destin me fit voir une annonce au port, quelques jours après que mon bras fut de nouveau en état. Un navire marchand recherchait un cuistot pour aller jusqu'au Royaume de Saint-Urea. En consultant une carte, je constatais qu'entre Suna-Land et Saint-Urea se trouvé ma destination : Torino !

J'allais donc passer l'entretien d'embauche et je fus retenu. J'avais accepté un salaire misérable, comptant sur le fait que j'allais rapidement mettre la main sur un trésor.
Mon plant était simple : la nuit où le navire serait le plus proche de l'île Torino, je volerais un canot de secours et ferais voile (bien qu'il n'y ait pas de voile sur un canot) vers l'objet de mes désirs.

Je trimais dur pendant une semaine entière sur le navire. Ce que mes employeurs comprenait au métier de "cuisinier" comprenait aussi la plonge et le nettoyage de la salle à manger ! Franchement, pour ce que je leur coûtait, ils auraient put engager un technicien de surface...

Le septième soir, le navigateur nous annonça que nous passerions à deux-cent mètres de la côte Ouest de l'île Torino.
Durant la nuit, je sorti en toute discrétion de ma cabine et montait sur le pont. Je neutralisais un veilleur d'un coup de la crosse de mon fusil à l'arrière de la nuque. A l'aide de poulie, je mis à l'eau une barque, montait à bord et ramait vers l'est, en direction de l'île.

En accostant sur l'île, je m'endormis : j'allais avoir besoin de force pour ce qui allait m'attendre le lendemain : l'ascension de l'arbre Torino !


Dernière édition par Yukisame le Lun 20 Fév 2012 - 1:30, édité 1 fois
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.: L'ascension :.


Je me réveillais le lendemain matin au lever du soleil, frais comme un gardon pour l'aventure d'aujourd'hui.
Je quittais la barque que j'avais volé et commençais à marcher à travers la végétation luxuriante de l'île. Je n'avais jamais rien vu de tel : des herbes hautes qui m'atteignaient la poitrine, des fleurs si grosses que j'aurais pu m'allonger dedans...

Mais la palme du plus impressionnant revenait sans contexte à l'arbre Torino.
Je ne suis pas doué pour estimer les tailles, aussi ne puis-je pas vous vous donner une valeur en mètres, mais il me paraissait aussi haut qu'une grange colline ! Et j'allais devoir escalader ça ?!

Perdu dans mes réflexions, je n'entendis pas les bruits de pas sur les côtés. Aussi, quand je remis les pieds sur terre, je fus assez surpris de me retrouver entouré d'une bande de sauvages : des êtres aux traits grossiers et aux vêtements rudimentaires dotés d'un faciès à l'air idiot. Il ne semblait pas menaçant, aucun d'eux ne tenait d'arme, aussi ne tirais-je pas mon sabre, mais conservé ma main à une faible distance de la garde : on était jamais trop prudent...

L'un des hommes s'avança vers moi, sûrement le chef du groupe. Il leva les mains en signe de paix et prit la parole :

-Bienvenue, étranger, sur l'île de Torino. Nous ne sommes pas belliqueux, mais nous restons méfiants vis-à-vis des peuples étrangers. Pouvez vous nous donner la raison de votre venue ?

Le discours contrastait avec l'allure du personnage. Ces hommes n'était peut-être pas complétement idiots contrairement à ce que leur physique pourrait laisser présager.
Leur donner une raison de ma venue ? Si je leur avait parlé du trésor, il m'aurait sûrement renvoyé afin de s'en emparer. Mon cerveau tournait à vive allure afin de trouver un mensonge crédible à leurs yeux. En quelques secondes, une idées germa dans mon esprit :

-Je travaille au service d'un savant biologiste. On nous a dit qu'il poussait au sauver de votre arbre une herbe rare aux vertus curatives très forte, et mon mentor m'a envoyé ici afin de vérifier qu'il ne s'agit pas d'une fausse rumeur. Me laisserez-vous continuer mon chemin ?

Le chef concerta ses hommes du regard. Ils s'éloignèrent tous. Mon interlocuteur se retrouva vers moi et me dit :

-Suivez-moi.

Il s'éloigna en se taillant un chemin à travers la végétation dense, et je le suivais tant bien que mal.
Le trajet se déroula sans que le moindre mot ne sois échangé. Au bout d'un quart-d'heure de marche, nous arrivâmes au pied de l'arbre gigantesque qui dominait l'île. L'autochtone me donna alors ses dernières recommandations :

-Mon peuple a creusé dans l'arbre des escaliers et des échelles afin d'atteindre certaines branches. Nos chemins ne vont pas jusqu'en haut, et vous allez devoir à certains moments escalader vraiment le tronc, mais pas tout le long. Bonne chance pour votre herbe !

Il me sourit, puis se retourna et disparu, englouti par la flore locale.
Je restais debout à regarder l'arbre gigantesque... Y allait avoir du boulot.

Aller mon petit Yuki ! C'est l'moment d'montrer que t'en as dans l'calbute !

Je commençais mon ascension avec une échelle taillé dans l'écorce. Je continuais ainsi de tracé en tracé à monter, de plus en plus haut.
Certains passages étaient dénués de d'échelles et d'escaliers. Dans ces moments là, je devais me débrouiller avec les aspérités de l'écorce pour continuer à grimper, jusqu'à trouver un nouveau passage.

Je remarquais de temps à autre des mouvements dans la périphérie de mon champ de vision : il s'agissait d'oiseaux gigantesques, qui me regardait grimper. On aurait presque dit qu'il me surveillait.

L'ascension fut longue, très très longue. Maintes fois je faillis tomber, et je finis rapidement par abandonner le comptage du nombre de pauses que je faisais assis sur les banches du grand arbre. Et ces foutus oiseaux qui me regardaient.

Je n'arrivais finalement en haut de l'édifice qu'au crépuscule. Tremblant et suant, je m'effondrais sur l'espèce de plate-forme que créait le feuillage au sommet. Après une bonne demie-heure de récupération, je me relevais, du baume au cœur : j'allais enfin mettre la main sur le trésor de Sark Hozi !

Mais une affreuse surprise m'attendis une fois que je fus à nouveau debout : je ne voyais autour de moi qu'une grande surface plane et verte. Nulle trace de trésors...
Refusant de croire que j'avais risqué ma vie pour rien, je fouillais le peu de recoins où il y aurait put avoir ne serais-ce que l'ombre d'un berry. Mais je dus vite me rendre à l'évidence : la source sûre dont parlait le vieux n'était qu'une vieille rumeur... Juste une putain de rumeur...

Je tombais à genoux et, prenant le ciel à témoin, je hurlais à qui voulais l'entendre cette question existentielle :

-POURQUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ???

Je m'affalais sur le sol et tombais dans les bras de Morphée , abattus par la tristesse et la fatigue...
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.: La descente et le retour :.

Nos amis pratiquant l'escalade sont unanimes sur ce point : il est toujours moins périlleux de grimper que de descendre. Jusqu'alors, ce fait me paraissait absurde. Puis je dus quitter l'arbre Torino.

Je me réveillais le lendemain matin, le moral miné par la déception. Ce trésor n'existait pas. Comme pour s'accorder à mon état, le ciel se couvrit subitement et la pluie se mit à tomber.
Je me relevais néanmoins : je ne pouvais pas rester toute ma vie à la cime de l'arbre Torino pour me morfondre. Mais je jurais que si je rencontrais à nouveau le marin qui m'avait causé tant de peine, il en prendrait pour son grade !

J'entamais donc mon retour en m'agrippant aux reliefs créés par l'écorce brune du végétal. L'ondée rajoutait une difficulté supplémentaire : ma visibilité était réduite, et la surface à laquelle je m'accrochais était rendu glissante par l'humidité. Maintes fois je faillis faire une chute fatale, mais je réussissais toujours à me rattraper à une corniche.

Je pensais que le retour serait moins éprouvant que l'aller. Encore une erreur : c'était bien pire ! Je fis encore plus de pauses que lors de l'ascension, si bien que je passais une deuxième nuit sur l'arbre, couché sur une branche. La pluie rendit la nuit difficile...

Je me réveillais à nouveau et reprit ma descente. Une heure passa, puis une deuxième... En arrivant au terme de la troisième heure, mon pied ripa sur le barreau d'une échelle creusée dans le bois et je sentis le vide s'ouvrir sous moi. Ma main chercha désespérément une prise, mais rien à faire : je chutais déjà.

Heureux coup du sort, je ne tombai que d'une hauteur de trois mètres. Au lieu de m'écraser comme une fiente de mouette au pied de l'arbre, j’atterris sur une branche. Ou plutôt, sur un truc posé sur une branche. Une espèce de bac circulaire fait d'un grand nombre de brindilles. A l'intérieur était disposé de grosses pierres blanches de formes ovales.

Je me relevais, encore sonné par la chute. J'examinais cet endroit étrange : qu'est ce que cela pouvait bien être ?

Je soulevais l'une des pierres, qui était très lourde. Je me rendis compte que sa surface était granuleuse. Un peu comme un...

-Heeeeeek !!!

Ce bruit singulier me fit me retourner : deux oiseaux énormes, comme ceux que j'avais vu en montant, me fonçait dessus.

Je les regardais, je regardais la pierre, je les regardais...
Et soudain je compris.

-PUTAIN C'EST UN ŒUF !!!!

Je lâchais prestement ce que j'avais d'abord pris pour un minéral et courait le long de la branche. Derrière moi, le bruit des battements d'ailes s'amplifiait.
Je fus renversé par une bourrasque, et un objet pointu et solide me frappa le front, ouvrant ma peau et laissant couler un long filet de sang. Je tombais en poussant un cri de douleur.

Le couple de volatile m'avait rattrapé. Ils avaient sûrement cru que j'étais un voleur d’œuf, et j'allais payer pour mon imprudence...
Mais je ne comptais pas me laisser faire. Je tirais mon sabre de son fourreau et engagé le combat avec les deux animaux.

Je parais d'abord un coup de serre que le premier voulut me donner, puis je me jetais sur le côté pour éviter le second. A de nombreuses reprises, je crus pouvoir les toucher. Mais à chaque fois, les deux bêtes abusaient de leur statut d'oiseau pour éviter mes attaques en s'envolant.

-Hé ! Redescendez ! C'est pas du jeu !

Je compris finalement que mon sabre seul ne me permettrait pas de venir à bout de mes ennemis à plumes. Il me fallait trouver un nouveau moyen de les atteindre, et je commençais déjà à avoir ma petite idée là-dessus...

Les deux volatiles revenaient à la charge. J'étais prêt.

Je plongeais vivement ma main dans ma sacoche et en tirais une poignée de farine. J'eus ce réflexe idiot qu'ont les personnages de RP sur forum d'annoncer leur technique avant de l'exécuter :

-Le Souffle spectrale !

Au moment où les oiseaux s'apprêtèrent à me rentrer dedans, je soufflais un grand coup dans la paume de ma main et un nuage blanc épais se forma autour de mes deux adversaires. Déstabilisés, ceux-ci allèrent s'écraser sur la branche. Le premier s'assomma contre le tronc, mais le deuxième était encore apte au combat. Malheureusement pour lui, j'avais prévu le coup.
Je tirais mon pistolet de ma ceinture, visais l'animal et lui tirais dans une patte. L'oiseau était maintenant immobilisé et poussait de grands cris. Pour le faire taire, je lui filais un coup de crosse de pistolet à l'arrière du crâne. Je n'aimais pas tuer, même des animaux.

Je repris ma descente rapidement : plus vite j'aurais atteint le sol, moins j'aurais de chances de me faire agresser par une bande de piafs voulant venger leurs congénères.

Lorsque le soleil eut atteint son zénith, je mis pied à terre. Et qu'elle ne fut pas ma surprise de voir qu'en bas, une dizaine d'autochtones m'attendais, la lance à la main.
Le chef qui m'avais accompagné hier déclara :

-Nous vous avons vu porter la main sur des oiseaux là-haut. Mais il s'avère que ces animaux sont nos amis. Vous allez être jugés pour votre crime.

Puis, se retournant vers ses soldats, il déclara :

-Saisissez-vous de lui !

Les hommes commencèrent à s'approcher de moi. Encore plein de l'adrénaline apporté par mon combat avec les oiseaux, j'engageais le combat au lieu de fuir.
Les indigènes furent surpris, et essayèrent de me frapper avec le bâton de leur lance, ce qui me surpris. Profitant de mon avantage technique, je mis un premier combattant hors d'état de nuire en lui laissant une longue estafilade sanglante au bras droit, parais le bâton d'un autre et lui balançais un coup de genoux dans le ventre, pour lui coller ensuite ma semelle dans les dents. Je m'en tirais alors plutôt bien.

Je voulus abattre ma lame sur un autre soldat. Celui-ci, par instinct, se protégea avec sa lance. Mon sabre percuta alors a pointe, et je pus lire de la peur dans le regard de mon adversaire.
A peine une demi-seconde après que j'eus frapper l'arme ennemi, il y eut une grande explosion provenant de sa lance. Je fus projeté sur quelques mètres en arrière, mais j'eus la chance d’atterrir sur l'herbe molle. D'autres n'eurent pas la même veine : beaucoup allèrent s'écraser contre les arbres, et d'autres furent assommés en retombant sur des pierres.

Il ne restait tout au plus que trois hommes en état de se battre. Je vis alors une vingtaine de silhouettes se profiler derrière les autochtones restants : du renfort.

Ni une ni deux, je me relevais et prit mes jambes à mon coup, en fuyant en direction de la côte ouest.

-Mais quelle aventure de meeeerde !!

_____________________________

En arrivant devant ma barque, je n'eus pas de mauvaises surprises : pas de rames manquantes, pas de coque abimée par les intempéries... Aussi me mis-je immédiatement à l'intérieur et ramais en direction du sud.

Cinq minutes après que j'eus quitter la terre ferme, je pus voir sur la côte de l'île les habitants me regarder faire et me faire des signes rageurs. Ce à quoi je répondis en leur faisant un signe de la main :

-A bientôt les amis !

Je me remis à ramer. Ma bonne humeur naturelle était revenu peu à peu. Après tout, je n'avais simplement loupé qu'un trésor. L'argent n'était pas mon objectif premier, aussi la déception s'en alla rapidement.

Mais ma fureur revint quand je repensais au vieux marin. Lui, il allait morfler !

Je fis voile vers Suna-Land. Les provisions que j'avais volées sur le navire marchand me permettraient de tenir jusque là. Et puis, il y avait quelques petites îles su lesquelles je pourrai faire escale....

__________________________________

La même taverne, la même ambiance, et les mêmes alcooliques. Bon retour à Suna-Land !
J'avais remis les pieds dans l'auberge que j'avais occupé pendant les jours qu'avaient duré ma convalescence. Aussi, le patron fut plutôt cotent de me revoir.
Je lui posais alors la question qui me brûlait les lèvres. Il me répondit :

-Le vieux Morgan ? Il devrait arriver d'ici une heure, pourquoi ?

-Oh, j'ai simplement une affaire à régler avec lui. Je vais m'installer à une table en attendant. Tu voudras bien le prévenir que je suis là quand il arrivera ?

-Pas de problème ! Tu veux boire quelque chose ? Je t'offre un verre !

-Merci ! Sers-moi donc un jus de mangue !


Une fois l'exquise boisson versée dans un verre, j'allais m'installer à une table situé sous un tableau, une peinture à l'huile représentant un galion. Mon esprit artistique prit le dessus et je ne pus m'empêcher de regarder chaque détail.
Je constatais que le peintre avait eu du mal à rendre un bon effet de profondeur aux ombres et aux reliefs. Mais cela était contrebalancé par la fabuleuse texture qu'il avait réussi à donner à l'eau. Une peinture très réussi en somme.

-Alors gamin ! On rêvasse ?

Je fus tiré de ma contemplation et regardais la personne qui venais de me parler.
C'était le vieux.
Celui-ci pris une chaise et s'installa en face de moi.

-Alors, ton voyage s'est bien passé ? Tu as eu le temps de conter la somme ? Je te propose 50 - 50, ça marche, p'tit gars ?

Je le regardais avec un léger sourire au visage, l'air calme.
Deux secondes plus tard je me relevais brusquement et, pris d'un accès de fureur, je lui renversais la table dessus, faisant chuter verres et bouteilles. Toute la salle avait maintenant les yeux rivés sur moi.

Je contournais le meuble renversais et le poussais sur le côté. Je saisis le grand-père par le col et me mis à le gifler :

-J'AI RISQUE MA VIE POUR RIEN ! Y AVAIT PAS DE TRÉSOR, ENFOIRÉ !!!

FIN
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