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Un bon révo' est un révo mort... ou mourrant à la limite.

Rappel du premier message :


Une armada, qu'elle soit sur mer ou dans l'ciel, faut bien avouer que ça claque. Quand elle est contre vous, ça promet des bons moments d'adrénaline et de gloire. Mais quand en plus vous êtes au milieu du centre de commandement, aussi à l'aise que dans vos pantoufles, ben ça vous flatte l'égo bien mieux qu'un régiment entier de poules de luxe. Rien que les trognes des officiers de bord qui boivent vos paroles comme vos silences tel du miel, ben moi j'aime. Mieux, j’exulte. Serte l'admiration des cafards ne vaut pas bezef', mais ça reste tout d'même de l'admiration. Et j'dois bien dire que pour l'moment, ben on en a pour notre argent nous autres Sea Wolfs. Entre l'usine libérée, la percée aérienne, notre capacité à dompter d'la bête comme j'me roule une cig'... sans compter notre arrivée en fanfare à bord du navire amiral... ben j'peux vous dire qu'on aurait pû être le père tout puissant entouré de ses auréolés à la noix qu'on aurait été moins respectés que maint'nant. Le moindre Sea Wolfs -du moins gradé aux officiers- est traité avec un respect frisant la vénération. Huhuhu, jouissif.

Du coup, j'écoute les officiers et leurs nombreux rapports en silence, distribuant mes regards et mes paroles comme autant d'miracles miniatures. Tin', c'est pas tous les jours qu'on a un bon public comme c'lui-là. Mais bon, l'air de rien j'fais mon job, car malgré tout, faudrait pas oublier nos objectifs. Peu d'temps pour les courtisaneries, on a une bataille à finir. Le théâtre des opérations et simple, résumons :
Le gros des forces révolutionnaires ont été massacrées dans un combat aussi rude que sanglant. L'arrivée des deux dirigeables venus des autres Allods et le repli de leur chef les a poussé à une fuite hâtive. Réfugiées in extremis dans leur base, ce n'est qu'une question de minute avant que notre armada ne les rattrape et face la mise à mort.
J'ordonne donc la mise en route de la flotte des fous volants en direction d'Aurora, la citée renégate. La base des révolutionnaire s'y trouve, bien camouflée dans les sous-sols d'un grand bâtiment administratif. Le plan est simple. Les fous volants iront nous déposer mes SW et moi directement au centre des défenses adverses, avant de partir encercler la ville pour éviter toute fuite. Search and Destroy. Ça va chier dans l'ventilo, c'est moi qui vous l'dis.

Moins de cinq minutes plus tard, les dirigeables commencent à survoler Aurora, cachant la face du soleil à ces tristes citoyens qui ont fait le choix de se couper du monde de l'ordre. Bien mal leur en fasse ! Presque aussitôt, mes hommes et moi montons à bords de quelques appareils qui décollent ainsi dans un bruit d'enfer. Le reste de l'escadre se met alors rapidement en formation autour de nous. Les V se forment, les nuées se préparent... et en dessous de nous les défenses paniquent.




(...)



-Hey Pilote !
-QUOI ?!
-Balance du son ! J'veux que ces rats chient dans leurs putains d'frocs !
-OK !
-Mais ne nous mets plus ta musique de chev'lus. Balance moi d'l'épique !
-C'est vous l'patron !




60 000 Watts de puissance guerrière éructent des Sound-dials dispersés sous les appareils des chefs d'escadrilles. Tels ces putains d'anges de la mort, nous descendons alors que je lance alors le signal de la curée. Fondant des nuages, les fous volant plongent dans un bruit suraiguë vers les positions rebelles, avant de faire pleuvoir la mort sous la forme de bombes artisanales et de fusées manufacturées. Les stries zèbrent le ciel , la fumée et la poudre remplient les cieux, c'est l'Hallali ! Au sol, ce n'est que corps soufflés et cris de terreur ! Sans leurs précieux dragons, les révolutionnaires n'ont plus aucune parades à nous opposer. Quelques tirs chanceux de bazooka essayent bien de riposter, mais ils sont vite repérés puis annihilés sans la moindre chance de survie. Mwouahahahah, une bonne guerre comme j'les aime !


A bords du même appareil qui a failli nous coûter la mort, nous descendons avec un petit temps de retards vers les toits où nos renseignement ont vu se poser Potemkin et les derniers sauriens survivants. Je profite pour ma part des derniers instants de calme pour remettre de l'ordre dans mon matériel, et aussi pour panser mes plaies. Dans la folie du combats j'ai eu tendance à oublier les marrons que c'putain d'gorille m'a refourgué. J'crache une dernière molaire dans les nuages, histoire d'faire bonne mesure et de r'lancer ma rage du Potemkin. Tu n'as nul part ou fuir l'primate... Attends un peu que j'te mette la main dessus.

-Zone Clear patron. J’amorce la descente.
-Roger. Allez les loups, c'est l'heure d'la chasse !


A peine les patins des appareil d'assaut ont-ils touché le sol qu'une horde de marines patibulaires en débarque, balayant la zone de largage de leurs armes. Rapidement, ils se dispersent afin de couvrir tous les angles, dans une synchronisation que seules de nombreuses années de combats intensifs permettent. Mes rangers foulent alors pesamment le sol en béton de la terrasse du QG révolutionnaire. Confiant dans mes hommes, je marche lentement et le buste droit, sûr de notre toute puissance. Je passe donc tranquillement au milieu des cadavres encore chauds des derniers drakonites qui n'ont pas eu la chance de se replier à l'intérieur assez vite. Dragons et hommes sont là, étalés pelle-mêles sur le sol au milieu de leur sang et des nappes de soufre enflammé qui s’écoulent des sauriens éventrés. Dans mes yeux, on peut lire d'la fierté. D'la fierté et une certaine dose de joie malsaine. Rien ne vaut un bon champ de cadavre de la révolution pour se mettre du baume au cœur. Et savoir que d'autres nous attendent encore ne fait qu'me faire jubiler d'avantage.
Un cadavre de drakonite est là, à mes pieds. Son visage à moitié calciné laisse entrevoir quelques jolies mèches blondes... Je m'agenouille alors à ses côtés... pensif. Puis, je tire de ma poche un énième bâton de mort que j'allume avec plaisir sur sa main carbonisée et encore parcourue de petites flammèches. Humph... ça c'est du cigare. Huhuhu.

- J'aime l'odeur du révo brulé au p'tit matin.
Ça sent... la victoire.




Vu les trognes d'assassins jouasses qui m'entourent, j'pense pas mentir en m'disant que mes vieux loups prennent leurs pieds au moins autant qu'moi. En parlant d'eux, que m'ramènent-ils donc ?

- Tenez patron. Un survivant.

L'adjudant chef Rolph me jette avec violence un jeune ado' couvert de blessures. Faut bien dire qu'il ne porte pas trop les révo' dans son coeur noir lui non plus. Étonnant d'ailleurs que le gamin soit encore en vie. En tout cas, le fil de la lame que Rolph pose sous sa gorge ne lui promet pas une grande liberté. Un geste déplacé de sa part et mon Sea Wolf le saigne comme un mouton.

- On en fait quoi patron ? Vous voulez l'interroger ?
- ...
- Je vous dirai rien bande de fumiers ! Plutôt mourir que de trahir mes frères ! Regardez vous ! Bandes de monstres égoïstes qui sous des principes d'ordre n'hésitez pas à opprimer les plus faibles et commettre des massacres. Une bande de lâches qui a préféré bombarder depuis le ciel plutôt que de venir se battre comme des hommes ! Jamais vous ne pourrez gagner, car vous ne combattez pas des hommes, mais des idéaux !...




Le môme est encore dans son discours pré-chauffé que déjà mon regard est ailleurs. Des blabla dans c'genre j'en ai entendu plus que d'raison, alors du coup j'les écoute même plus. Si jeune... et pourtant si bête. J'suis donc déjà tout à mon cigare, mais surtout à l'attaque des étages inférieurs de la base rebelle. Mes éclaireurs ont repéré pas mal de pièges et d'embuscades, que les drakonites ont placé afin de retarder leurs poursuivants... Malheureusement pour eux, ils n'auront pas ici affaire avec des troupes régulières de garnison. Mais bel et bien avec des vétérans pour qui ce genre de p'tits tours est facilement éludé. Vous voulez jouer aux cons ? Ok... On va voir ça.


La mouflette ! Étudie moi un itinéraire de descente jusqu'au cœur de leur complexe.
Bosco Rachel ! Prépare la meute.
Lieut'nant Red... Enfume moi cette vermine. Hur Hur Hur...


A la vue des quelques tonneaux que l'on sort précipitamment des appareils encore aux sols, l'ensemble de mes hommes commencent à arborer leurs plus mauvais sourires. Un à un, ils sortent leurs masques à gaz... Le combat promet d'être sans pitié... comment pourrait-il en être autrement envers des révolutionnaires.


De son côté, le jeune prisonnier commence à son tour à comprendre. Il passe par un mutisme de surprise et d'indignation, pour finalement éructer avec haine. Dans les grosses mains de Rolph il se débat en vain comme un dément.
- Des gaz ?! Bande de lâches ! Soyez maudits tous autant que vous êtes !

- Tiens ?... encore là toi ?

- SleuuhrAaaaaaargl...

- Ah. J'préfère ça.



Dernière édition par Toji Arashibourei le Lun 5 Mar 2012 - 23:23, édité 2 fois
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Fernando n'écoute rien. Il est dans son truc. Réfléchir le plus vite possible. L'adrénaline lui monte à la tête. Si il veut survivre il n'a pas le choix. Il va devoir réfléchir. A fond. Plus encore qu'il ne l'a jamais fait. Et c'est quand même énorme quand on prend en compte le fait qu'il soit stratège. Oui, à la base il ne compte pas vraiment sur sa force même si c'est agréable de tabasser du nul. La plus grande jubilation de notre homme est de faire tomber des types plus forts que lui, et ça, ce n'est pas si rare finalement. Il suffit juste d'avoir un minimum de temps... Malheureusement le révo n'en a pas réellement...

L'homme, commençant largement à transpirer, se rua sur sa droite. Il était désormais dans une petite galerie à la dérobée... Mais ce n'était pas n'importe quelle galerie. Il appuya dans une petite saillis rocheuse et fit tomber un large mur de pierre derrière lui, le coupant tout juste de son adversaire qui le poursuivait encore. En enclenchant un autre mécanisme similaire, il fit ouvrir une porte à la dérobée et s'engouffra dedans, avant que le passage ne se referme, totalement invisible.

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Sky soupira. Il n'avait vraiment pas envie de perdre son pari. Et il détestait être blessé, les convalescences étaient des pertes de temps bien trop importantes pour pouvoir être souffertes. Et puis cette fille avait bien l'air d'être du type à faire mal, bien qu'il ne put correctement évaluer son niveau avec toute l'agitation ambiante. Ça sentait les ennuis à plein nez, c'était assuré. Et les ennuis, c'était tout simplement ennuyant, chiant et difficile à éviter à la fois. Un bon cocktail de rien du tout.

Hum excuse moi, j'ai la merde de me battre contre toi mais si tu veux on fait un concours, celui qui tue le plus de personne gagne, le perdant paye un verre à l'autre, ça te va? demanda notre homme avec un sourire charmeur.

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Putin t'es vraiment pas un type fun toi... remarque Potemkin en soupirant, y'a même pas moyen de s'amuser un peu avant d'entamer les choses sérieuses!

Le singe saute de sa barque en activant deux moteurs qui font jaillirent des flammes façon Totaly Spies mais en noir, parce que un robot c'est quand même un peu dark... Juste au moment de s'envoler, notre protagoniste reçoit un bon coup dans l'épaule qui l'envoie voler un peu plus loin. Quelques roulades plus tard, il est totalement rétabli. Après s'être essuyé un filet de sang qui commence à glisser le long de son menton, le révolutionnaire sourit. Un vrai combat d'égal à égal.

Tu m'énerve, j'ai plus envie de jouer maintenant.

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Kayli pansa ses blessures. Tant pis pour les kodos, ils étaient à la base entrainés pour le combat. Toute personne qui faisait cela un jour devait s'attendre à mourir, c'était inéluctable. Il allait cependant falloir que la femme attaque avant que Lin ait fini de se débarrasser de ses disciples animaux, cela lui laisserait une chance de plus de vaincre. La vieillesse se faisait sentir. Elle tenait moins bien le choc qu'auparavant, elle se remettait moins bien et cicatrisait moins vite. Tout cela mis à bout, elle était également moins endurante.

Le feu était une bonne façon d'en finir. Cette rouquine allait périr dans les flammes, comme si un tour de crique avait été raté et que le maton s'était pris les braises du cerceau.


Spoiler:

    - Tu m'énerves, j'ai plus envie de jouer maintenant.


    J'te l'fais pas dire. J'ai pourtant pour habitude de jouer avec mes proies, mais on en est plus là... Il est temps qu'ça saigne et qu'ça crève. Toi, ou moi. Un duel de titans où tous les coups sont permis. Alors contrairement à mes classiques, je n'plaisante plus. Total'ment à mon combat, je porte sur moi le masque de la colère. Colère pour oser me survivre, colère pour oser sourire alors que la mort le guette... Sa tronche de macaque m'horripile, elle me hérisse les barbillons. Et la bête hurle une fois de plus.

    Je poursuis donc ma lancée d'un Geppou, fondant depuis les hauteurs sur ma cible qui semble m'attendre de pieds fermes. Coup de poing surpuissant, du genre à briser des montagnes ! Blam, il l'arrête des deux mains, reculant de cinq bons mètres malgré ses turbo dials, avant de final'ment amortir le choc. J'ai les phalanges qui brulent, il serre fort. Puis d'un mouvement de poignet vers l’extérieur, le voilà qui m'projette sur le côté sans pour autant lâcher ma main. Il arme alors un puissant direct de sa main libre afin de profiter de la vrille dans laquelle il m'a lancé. Chier, pas moyen de m'laisser avoiner ! Mes muscles réagissent d'eux même : j'profite donc du mouvement imposé pour bloquer d'un kick son bras avant qu'il ne soit lancé, avant d'enchainer d'un brutal coup de genoux dans la tempe. L'impact de ma rotule et du haki sur son crâne se répercute dans toute la structure, avant de nous projeter tous d'eux dans les airs.
    Le coup a été rude, mais j'doute que ça n'suffise. Pourtant j'en ai encore le genou qui tremble. Sa gueule ? La même, mais en pire. Jurons réciproques, malédictions en rab', puis on repart. Il fonce sur moi, je glisse sous son aisselle, puis amorce un crochet dans sa rate ! Pas l'temps d'finir que j'mange une balayette qui me clouera au sol ! Raaaah... Bam ! Lui mange un coup d'rangers dans les burnes alors même qu'il s'apprêtait à m'écraser d'un de ses immenses pieds blindés. J'entends ses clochettes qui tintent, et ça m'arrache un sourire mauvais. Mais pas l'temps d'savourer l'image, j'enchaine : torsion de sa cheville avec mes deux mains, qui l'envoie à son tour au sol ! J'me remets ensuite d'aplomb, avant de l'avoiner d'une demi douzaine de coups de pieds dans c'qui lui sert de côtes. Le métal se tord, s'gondole, résonne... Puis mon autre genou cède tandis que son poing métallique est projeté à travers l'espace par un ingénieux mécanisme de piston ! J'mange le sol, j'crache du sang. J'me lèche les babines, et son gout me file la rage. Bam ! Avant d'me remettre sur pieds, c'est le sien que j'mange dans le menton ! Trente six chandelles, que j'revendrai sur'ment pour compenser les frais du dentiste. Vache de coup d'latte. Et comme chuis bien véner', j'riposte aussi sec ! J'vois flou, j'vois rouge, mais ça m’empêche pas d'lancer dans l'tas dès que j'vois ça masse qui s'agite !
    Blam ! Les coups pleuvent des deux côtés en s'croisant dans tous les sens ! Mes abdos absorbent sans mal bon nombre de coups, et ma gueule de même. P'tit à p'tit, il faut s'rendre à l'évidence... ce mec est une brute, mais il est encore loin d'être le monstre que j'suis... Sous l'effet de l’adrénaline dans laquelle je baigne, ses efforts sont d'moins en moins ressentis par ma chaire et mon esprit. Au contraire, chacune d'ses tentatives pour m'abattre me renforce. Je n'suis plus que puissance et fureur ! Déjà, les premiers prémices d'la fin s'amorcent, ses poings en acier trempé se tordent sur mes muscles à chacune de mes parades, tandis que mes impacts s'ancrent un peu plus profond dans ses rouages. Nos gueules ne sont plus que sang et haine, mais au fond d'mes yeux la flamme n'a jamais été aussi forte... tandis que la sienne...

    - Parade offensive !


    Mon poing disloque son coude droit alors que celui-ci s'lancait à peine pour m'arracher une molaire de plus. Je sens la graisse de ses rouages m'asperger le visage, se mêlant à mon sang et au siens. Les boulons et les vis volent avant que je n'passe au travers dans un enchainement des plus brutales : Torsion du moignon qui fini de céder, avant de planter ma main dans la plaie béante d'une plaque de taule arrachée. Je tire, ça cède ! Puis je mange une praline... Pas grave, j'la sent à peine ! Demain oui sur'ment. Devant ma volonté de fouiller dans ses entrailles, le gorille me met sous les yeux un coquillage, qui brutalement me projette un jet de flamme dans les rétines. Réflexe heureux, ma tête s'est soudainement décalée juste à temps. Tin', j'ai jamais bougé aussi vite. Mon corps semble s'activer par saccades, disparaissant puis réapparaissant le temps de placer un coup ou une feinte. J'me donne à fond ! La bête joue avec mes fibres et mes nerfs comme un marionnettiste experts ferait danser son pantin. Elle est brutale, sadique, experte dans l'art de donner la mort. Le moindre de mes os est devenue une arme de destruction entre ses mains. Je crache d’ailleurs dans l’œil du gorille pour l'aveugler, avant d'encaisser aisément un coup qu'il lance au hasard. Chemin ouvert pour un coup d'boule qu'il lui aplatira un peu plus les naseaux !

    Intérieurement, c'est l'grand pied ! Grisante sensation de totale liberté ! Je n'réfléchis plus, je n'suis que instinct et plaisir de destruction ! A chaque coups reçus, je renchéris par trois autres ! Chaque fois plus puissant, chaque fois plus destructeurs. Le haki m’enivre, il me transporte ! J'hurle alors toute ma joie démoniaque à briser les espérances et ses ambitions de mon adversaire ! Potemkin, je te tiens enfin entre mes palmures,et rien ni personne ne pourra empêcher ça !




    Au bout de quelques minutes d'un corps à corps frénétique, un impact plus violent que les autres nous sépare momentanément... nous voilà donc face à face, s'observant en silence comme deux prédateurs... Nos respirations haletantes vont de concert, ainsi que les mouvements de nos épaules que créent nos souffles roques. La fin approche... et on le sait tous deux... Bientôt nos blessures réciproques seront trop nombreuses, et l'un d'entre nous finira par céder sous leurs poids... Pourtant au fond de mon esprit, la bête et moi somme intimement persuadés qu'il ne s'agira pas ici de notre fin. La victoire ne fait plus de doute... De nombreux petits détails ne cèdent de sautent à nos yeux en ce sens. Sa posture, plus basse et plus avachie... Sa respiration, plus courte et haletante... sa carcasse toute tordue... sans compter son bras disloqué et ses vérins malmenés... Ça crache de l'huile de toute part... Il est grand temps d'en finir sapiens... grand temps d'en finir, oh oui.




    Raaaaaaah !
    Gorilla dubble Impact !

    Dans un ultime baroud d'honneur, voilà le gorille qui rassemble ses forces pour lutter contre le destin qui veut le voir mort. Avec une fougue qui témoigne des prodigieuses capacités de mon adversaire, celui-ci fonce sur moi afin de mes briser de toute sa masse, tout en tendant ses deux mains chargées de dials dans ma direction. Aux vues de la quantité monstrueuse de mes coups que ces impacts dials ont amorti, cette attaque pourrait bien me disloquer si elle parvenait à faire mouche... Pourtant, nul doute dans mon regard. Nulle peur.
    N'as tu donc pas encore compris misérable vermine rouge, que nous ne jouons plus dans la même catégorie ? N'as tu donc pas compris que tu n'as aucune chance face à moi ?! Es tu donc aveugle à ce point ?! Je me redresse avec lenteur, lui faisant face avec toute la fierté qui m'habite. Fini les ruses... Je vais lui monter de quoi se doit d'être capable un monstre digne de ce nom.

    Au dernier moment, ses deux mains se heurtent alors à un mur invisible formé par mon haki, ultime rempart me protégeant ! Surpris, le pirate est projeté en arrière sous le choc, avant de s'écraser de toute sa masse dans un bruit de métal tordu. Lorsqu'il arrivera à relever le regard, je serai juste devant lui, le surplombant de toute mon assurance et de tout mon mépris.

    - Mammifère pathétique...

    Saturé de colère et de douleur, mon corps est à la limite de l'explosion. Non pas des coups reçus... mais de sa propre force qui l'habitent et se cesse d'enfler. Des émanations sporadiques s'en échappent déjà, par langues, comme les explosions d'un volcan au réveille. L'air se gondole autour de moi, des vagues d’énergies meurtrières battent en rythme au grès de mes pensées les plus sombres. Puis, petit à petits, elles prennent forme, sans même que moi-même en prenne conscience. "Giants Arms of Abyssal Titan." Deux monstrueux bras spectraux enflent ainsi de plus en plus vite, emplissant l'espace autour de moi... Dans mon cœur, j'ai ce grisant sentiment de toute puissance qui m'envahit... A ce moment précis, je suis le roi du monde, et rien ni personne ne devrait se mettre sur ma route. Personne !


    Je vais te montrer ce qui arrive
    lorsqu'on me met vraiment en colèeeeeere !

    Hurle-je de toute ma rage.
    Un de mes deux bras se tend alors vers lui, aussitôt imité par un des bras gigantesques qui le mime. La poigne terrible s'enserre alors autour du gorille comme un étau, dont seul sa tête de singe arrive encore à dépasser. Je sens son corps monstrueux et pourtant maintenant si chétif en comparaison se plier dans ma poigne... le métal gémit, le sang commence à apparaitre au creux de ses oreilles... Et je n'en ai même pas fini avec lui. Je dresse mon poing haut dans le ciel, avant de l'écraser de toutes mes forces sur le sol !
    CRAAAACK !

    Tout un pan de la grotte cède sous le choc, tandis que le pirate prisonnier encaisse la violence de l'impact ! Sans pour autant attendre, je le projette ensuite comme un pantin désarticulé dans les airs, avant de le reprendre au vol d'une violente manchette de l'autre bras géant ! Le choc le brise à moitié en l'air, avant de l'écraser contre une paroi qui éclate elle aussi à l'impact ! Le temps que son corps ne se décolle de la pierre, deux nouveaux coups de poings géant s'y écraseront avec une violence inouï ! Au fond de moi, je jubile malgré toute la colère qui a pris le contrôle de mon âme. Étrange sensation que ce mélange de plaisir et de haine... un goût savoureux, que la bête et moi entretenons et nous partageons.

    Pourtant, malgré toute la violence de mes attaques, je sens que Potemkin vit encore... Il doit être en miette, mais je sens qu'il a résisté mieux que quiconque jusqu'à présent. Un adversaire digne de mon respect et de mes plus belles attaques... Un adversaire que je ne veux pas voir mourir. Vivant, il me servira bien plus encore. C'est donc avec difficulté que je tire sur les rennes de la bête, afin d'obliger mon corps à se retenir d'achever le mercenaire. Je sens une part de moi qui hurle de rage tandis que je la prive de son plaisir sanglant. Je lutte, refrène mes instincts avec peine, avant de finalement réussir à dissiper mes émanations gigantesques... Mon esprit se fait alors plus clairs en concert, je reprends progressivement le contrôle de mon corps et de mes actions... Pendant ce temps, le gorille s'arrachera péniblement à la roche de son côté, avant de s'affaler dans un soupir... Nous nous observons une fois de plus en silence, avant que je ne m'mette à marcher avec détermination vers lui...


    C'est la fin, elle est là...




    [Navré pour la taille ^^']



    Dernière édition par Toji Arashibourei le Mar 24 Avr 2012 - 10:05, édité 1 fois
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      Décidément les locaux ne sont pas des révolutionnaires, ce sont des taupes. Des sales taupes avides de galerie qui ont transformés l’ilot flottant en véritable gruyère truffés de tunnels. Des tunnels sans aucunes indications ou le lieutenant Red est complètement paumé. Heureusement qu’il a un type qui lui connait le chemin à suivre. D’ailleurs…

      Disparu !

      Un coin de plus au bout d’une longue liste d’intersections et paf, à la place du gentil fuyard il n’y a plus rien, rien qu’un couloir désespérément vide…Pas de type, pas de traces… Red s’arrête, écoute…Rien. Il tâtonne dans le couloir à la recherche d’une porte secrète. Ausculte les murs… Rien… Galère.

      Franchement, à quoi ça sert de courir et de se planquer alors qu’on est sur une ile volante. Faut être con. Y’a pas moyen de se tirer de se trou sans passer par la case lieutenant Red. Y’a quand même pas besoin d’être bien malin pour comprendre ça, c’est juste évident…

      Mais en attendant Red est paumé et l’ennemi n’est plus la. Poussant un long soupir mi exaspéré mi ennuyé il se colle donc la batte sur l’épaule et part d’un pas trainant à la recherche du type ou d’une sortie. Voyons voir, y’avait une montée, et puis un virage à gauche et à cette intersection c’est surement à droite et … Et non… Non pas du tout, Red n’est jamais passé par la… Mais en même temps, s’il y a un tunnel il faut bien qu’il mène quelque part, alors pourquoi pas.

      Red continue sa ballade dans la taupinière déserté et finit par débarquer dans un coin qui change un peu. Une grande salle, ou plutôt une grande caverne naturelle que les révos ont du trouver en creusant. Une caverne avec une odeur étrangement familière…Il fait trop sombre pour en voir la taille complète mais vu l’écho quand Red pousse des cris, elle doit être sacrément grande. Le lieutenant pousse des cris en changeant de gamme pendant quelques minutes. Puis quand il commence à s’ennuyer vraiment il passe aux cailloux et se met à donner des coups de pied dans les caillasses. Paf, le caillou décolle et après une longue courbe il disparait dans les hauteurs de la grotte. Marrant. Deuxième caillou et même réaction, le caillou oriente sa course de façon parfaitement absurde vers le plafond de la grotte et disparait comme le précédent.
      Soudain suspicieux Red se met à tâtonner sur le sol a la recherche des précieux cailloux magique. Et quand il s’aperçoit que le sol est en fait recouvert d’une étrange substance gélifié qu’il fait le rapprochement. Du gel antigravité sourde littéralement du sol et dés qu’il y en a assez se forment des gouttes qui décollent lentement vers le plafond de la grotte…
      Mais le gel semble un poil différent de celui de la fabrique de l’ile voisine. Il semble plus… froid… liquide… C’est quand Red se renifle les doigts qu’il comprend d’où vient l’odeur, de l’éthanol, ce foutu gel qui semble se trouver à l’état naturel dans le coin est bourré d’éthanol… Et du coup Red se souvient aussi de tous ces panneaux attention produit inflammable qui parsemait l’usine. C’est ça le traitement, enlever le coté combustible du gel pour pouvoir l’utiliser… Ce coin est une putain de bombe ambulante et … Red se fige en réfléchissant soudain à une idée fugace… Ces iles flottantes, rien n’indiquait dans la brochure ce qui leur permettait de se balader en l’air comme ça. Si c’était tout bêtement le fait qu’elles sont bourrés de ce gel antigravité visiblement produit naturellement dans le coin… ça voudrais dire que…

      Dans l’ombre Red à un grand sourire rayonnant de mesquinerie et de méchanceté contenue… Il faut dire ça à Toji, il faut aller lui dire tout de suite…

      Le lieutenant fait demi tour et repart droit vers la zone de baston, y’a de l’info a transmettre… Mais… Mais l’autre bouseux est toujours dans le coin et il s’agit aussi de s’en occuper. Et pour ça Red a une idée.

      Juste le temps de trouver un piège qu’il n’a pas déclenché et Red passe en mode piégeur piégé. Il appuie sur une trappe, actionnant un pyro dial qui grille immédiatement le corridor. Pris dans les flammes le lieutenant pousse un horrible cri de douleur et tente frénétiquement d’éteindre ses vêtements en train de cramer en se roulant sur le sol, mais pas assez vite. Ses mouvements se ralentissent, ses cris aussi. Et quand les flammes s’éteignent c’est pour le laisser inconscient et gravement brulé dans le tunnel désert. A la merci du premier venu.

      Ou pas…

      Couché sur le sol Red admire l’effet soigneusement brulé que lui procure son costume inflammable spécial Sea Wolfs. Avoir l’air brulé sans l’être. Top non ? Si on rajoute l’effet visuel à ses talents naturels d’acteurs, l’illusion est parfaite. Ne reste qu’a attendre patiemment que l’autre planqué débarque pour finir le boulot et achever le lieutenant...Il ne devrait pas tarder…

      -Mon gars, tu ne le sais pas encore mais si tu veux jouer au con t’as trouvé ton maitre !

      Plus prudent encore que prévu le révo ne se pointe qu'au moment ou Red commence sérieusement à envisager d'allumer une clope sur les braises fumantes de ces fringues. A croire qu'il attendait que la fumée le tue. Le type a trouvé une lance et s'approche à pas lents du soi disant cadavre. Et en type qui sait qu'il va prendre une trempe s'il s'est trompé il s'empresse de mettre un coup discret sur la jambe de l'agent.

      -Tekkai !
      Le révo s'approche un peu plus et Vlan, second coup de lance mais dans le bide cette fois...
      -Tekkai !
      L'ennemi fait encore un pas... Il se penche sur le visage du lieutenant Red et observe avec circonspection sa langue pendante et ses yeux mi clos...

      -SURPRISE !

      Le révo fait un bond en arrière, mais pas assez vite pour échapper à l'attaque du lieutenant qui lui crochète la cheville et l'envoie s'étaler de tout son long dans le couloir avant de se relever pour se jeter sur lui. Cette fois pas question de le laisser s'échapper.

      Red chope à deux mains le pied du révo qui tente de s'échapper à quatre pattes et lui pète la cheville d'un coup sec avant de prendre un coup de genou dans la mâchoire et de lâcher prise.
      Les deux hommes se redressent, Fernando tourne la tête pour chercher une nouvelle fois une échappatoire et Red lui saute dessus pour la derniére fois.

      Il détourne la frappe de Fernando et lui attrapant le poignet il lui traverse le bras d'une série de shigan lui traversant le poignet, le coude et lui perforant l'épaule avant de laisser retomber le membre paralysé. D'une frappe de la paume en pleine poitrine il l'envoie s'écraser contre une paroi et d'un Soru il le rattrape en vol pour continuer à le malmener. Trouant le pauvre révo surclassé comme un cible de tir.

      Et quand l'abruti percute le mur il finit le boulot en lui appliquant une frappe paralysante, une série de shigan vicieux qui déclenche un tekkai instinctif chez le sujet. Un Tekkai que l'agent Red passera sans mal mais qui transforme le révo pissant le sang en une vraie planche de bois incapable de bouger autre chose que les yeux et les paupières.

      Red recule pour contempler le boulot et colle son index couvert de sang sur le front du révo paralysé avant d'armer une derniére frappe pour lui perforer le crane. Le révo cligne frénétiquement des yeux mais s’avère comme prévu incapable de faire autre chose que regarder la mort lui tomber dessus.

      Mais bon, tuer des gens c'est marrant au début, et puis on s'en lasse... Alors Red se contente d'une méchante pichenette sur le front qui suffit à faire chuter le révo bloqué. Ne reste plus qu'a le charger sur l'épaule et à aller retrouver les autres.

      -Bon, tu vas m'indiquer le chemin, cligne une fois des yeux pour dire droite, et deux fois pour gauche. Et si on n'est pas sorti de ce labyrinthe dans cinq minutes je t'arrache une oreille...



    Dernière édition par Red le Mar 1 Mai 2012 - 15:21, édité 2 fois
      -Ok. On va faire ça.

        Elle était au sol. La faux, droite, qu'elle tenait dans sa main était là presque uniquement pour qu'elle puisse tenir. Les jambes chancelantes, elle se relevait difficilement. Son bras gauche zébré d'une lourde entaille. Trop lourde pour un bras si fin. A vue de nez, ce n'était pas bien grave, mais elle ne sentait plus ses doigts. Un tendon de tranché ? Une artère qui n'irriguerait plus sa main ? Ou une simple illusion du cerveau pour calmer la douleur ? Elle n'en savait rien ! Elle n'était pas médecin bon sang ! Et Red n'était pas là ! Personne n'était là. Sauf ce satané gothique qui l'avait renvoyée à son point de départ en deux gestes. Alors oui, elle avait raison sur un point, notre faucheuse. Ce type ne se prenait pas pour de la merde pour la simple et bonne raison qu'il n'en était effectivement pas. Il la regardait, ennuyé par sa résistance et surtout son acharnement. Rachel aussi le toisait. Et son regard vert le jaugeait. Foncer ne servirait à rien. Elle l'avait bien vu. Deux fois. Et lui n'était même pas blessé.

        Alors oui, il faudrait qu'elle ruse. Et qu'elle aille dans son sens.

      -Je suis d'accord. On va le faire ton concours !
      -Face à la défaite, tu change de tout au tout. Pour préserver sa petite vie. Si précieuse. S’esclaffa-t-il

        Et il tourna les talons pour repartir à ses deux concours simultanés. Non sans jeter des coups d’œil par dessus son épaule pour vérifier qu'elle restait bien à sa place.

        Puis Toji passa par là.

        Pour être exact, le Commodore Arashibourei laissa sa force éclater au grand jour. Envers et contre Potempkin et son île volante. Un singe cuirassé passa non loin d'eux, tuyaux fuyants, visage tordu de douleur et de contraction, poursuivi par un Toji qui semblait prendre son pied comme jamais tout en faisant fi du décor. Un décor en carton face à une bombe A. Un décor qui partit en gravats. En morceaux. Et pas recouverts de gel, ceux-ci. Notre faucheuse leva le regard vers la montagne qui lui tombait dessus. Un regard aux yeux écarquillés. Aussi immobile qu'un statue.

      -C'est une blague, c'est ça ?

        Le fracas ébranla l'île entière qui se déplaça de quelques centimètres. Le fracas prit au piège une poupée de porcelaine. Le fracas rendit le gothique hilare. Parce que sous l'éboulis, on pouvait voir, là où se dressait naguère la volonté de Rachel, une chaîne pendre mollement entre deux rochers ainsi qu'une veste d'officier malmenée par un roc de la taille du fenrir. Enfin, le gothique s'arrêta de rire. Certes il venait de gagner le pari. Mais elle n'était plus là pour lui payer le coup à boire. Dans un râle dépité, il tourna les talons, prêt à continuer son jeu pour que son collègue lui paie son coup, lui. Ce n'était pas une victoire dans les règles de l'art.

        Un sifflement. Deux sifflement. Une dizaine de sifflements. C'était la contre-attaque. Le gothique fit volteface, certain de devoir repousser une Rachel plus déterminée que jamais. Mais devant lui, une multitude de lames d'air. Ridicules pensa-t-il comme il commença à les parer une par une. Des mouvements fluides, rapides et précis. Pas une ne l'entailla. Pourtant, les ondes tranchantes se multipliaient. A un rythme harassant. Et il ne faiblit pas. Dents serrées, il se demandait juste quand ce manège s'arrêterait. Il avait autre-chose à faire. Mauvais timing, car à cet instant précis, une gigantesque ombre blanchâtre plana au-dessus du sol. Un magnifique °Corbeau Fantomatique° fondait dans sa direction. Le bon réflex fut de l'éviter. Il bondit, notre gothique, contre la falaise dans son dos, accroché à la paroi par son sabre planté dans la roche. Le Corbeau entailla profondément la pierre et les rochers et le révolutionnaire se félicita de l'avoir évité. Il releva le visage, un sourire sur son faciès d'ennemi du gouvernement, pour tomber nez à nez avec un crochet luisant au soleil. Qu'il évita sans mal, une nouvelle fois.

        *****

        Dissimulée par les poussières soulevées par le Commodore, Rachel serrait les dents en priant pour qu'elle arrive à le toucher. Bon ; également pour oublier la douleur qui lui brûlait le bras gauche...

        *****

        Le Gothique aux cheveux gras atterrit au sol et essuya la perle de sang sur sa joue. Son regard plus froid et violent. Si elle croyait qu'elle l'aurait comme ça ! Mais le souci, c'est qu'effectivement elle pensait le prendre à ce petit jeu. Jeu qui ne faisait que commencer. Car l'instant d'après, un roc de taille humaine vola dans la direction du gothique. Un roc qu'il découpa dans un cri de rage alors que son sabre retrouvait sa place dans son fourreau. Il découvrit alors, dans le sillage du rocher, une chaîne qui fondait sur lui. D'une torsion, il l'évita. C'était si simple. Tout venait du même endroit. Il n'avait plus qu'à fondre à son tour dans cette poche de fumée qu'elle devait entretenir ardemment pour rester cachée, la lâche. Il courut alors dans cette direction. Quelle ne fut pas sa surprise de rencontrer sur son itinéraire une faux volante. Une faux gigantesque qui semblait mue de la même volonté que sa propriétaire : celle de le trancher en deux. Il eut le temps de penser que cette gamine aux yeux verts était impossible avant d'effectuer une acrobatie digne de Timuthé Tempiesta qui le propulsa en arrière. Daredevil aurait été impressionné. Et lorsqu'il se redressa, il eut la désagréable surprise de découvrir un filin métallique. Tendu. Juste à côté de son visage. Dans la même énergie, il se dévissa le cou pour observer la faux revenir plus que dangereusement dans sa direction. Ça ne s'arrêterait donc jamais ?

        Cette fois, c'est à plat ventre qu'il se jeta. Las d'éviter des attaques qui le poussaient dans ses retranchements. Allait-elle enfin ce montrer cette petite fille immature qu'il ne voulait même pas affronter. Hum ? C'était pas un pied juste là, devant son visage ?

        *****

        Épuisée, totalement guidée par son esprit combatif et sa volonté d'arrêter cet homme plus que dangereux, Rachel se poussait à trouver la force nécessaire dans son bras encore valide pour lancer toutes les attaques qu'elle pouvait se permettre de lancer. Et à chaque coup, à chaque fois qu'elle dissimulait une attaque derrière une autre, elle le voyait faiblir, ralentir dans ses gestes. Bientôt il y aurait une faille. Sa faux saurait la trouver et l'utiliser à bon escient. Jet. Filin. Bingo ! Il venait de tourner la tête !
        Sans hésiter un instant de plus, Rachel s'élança de sa cachette derrière les rochers, et tel le Corbeau depuis le sapin, fondit sur la graine de la faille qu'elle avait planté dans ce gothique aux cheveux gras. D'une main, elle attrapa sa faux. Une faux qui lui permit de faire contrepoids comme elle envoyait tout son propre corps dans cet ultime coup de pied. Car maintenant qu'elle s'était découverte, elle n'avait que cette occasion. Du moins à court terme. Rachel ne pensait qu'à court terme. Et le coup fit mouche. Elle sentit un os rompre. Elle se délecta de cette sensation. Puis le corps du gothique, comme un pantin désarticulé, traversa ce qu'il restait du port pour aller s'encastrer dans la roche de l'île suspendue.

        Ne voulant pas laisser passer cette chance, car elle était encore maîtresse de l'instant. Elle bondit dans les airs et arma sa faux. Sonné, son adversaire cilla en se décollant lentement du mur. Les yeux perçants de Rachel captèrent ceux de la décoration murale. Étrangement, celui-ci se figea. Rachel était-elle si saisissante ? La Faucheuse visa le cou offert de sa victime. Et la faux frappa.
        Les dents de Black Crow immobilisaient maintenant la tête du Snape de OPR, le clouant à la paroi. Fichées de chaque côté de son cou, il était complètement bloqué. Du moins pour l'instant. Notre poupée de porcelaine, visage plus proche du sien que jamais, chercha à s'approprier le sabre du gothique, toujours dans son fourreau. Et lorsqu'une main à la poigne d'acier lui saisit son bras hors service, elle n'eut d'autre réflexe que de lui briser le poignet. Comme il poussait un cri de surprise et qu'un gémissement glissait d'entre les dents serrées de la faucheuse, elle dégaina brutalement la lame du mercenaire et la plaça contre sa gorge. Elle sentit son bras gauche se liquéfier. Mais elle savait que ce n'était qu'un tour que lui jouait son cerveau. Elle se rendit d'ailleurs compte que son épaule que cactus avait déplacé la faisait bien moins souffrir que cette profonde entaille dans le bras. Étais-ce d'ailleurs le même bras ? Qu'importe, elle avait un révo sur le feu.

      -Tu bouge... Je te tue... Clair ?

        Il avait les yeux écarquillés et la bouche ouverte sur une plainte muette. Il était effrayé. Oui, il l'était. Et de ce fait, Rachel était fière. Presque aux anges. Bientôt, tous auraient cette expression sur le visage.
        Mais ce qu'elle ne savait pas c'est qu'il ne voyait pas uniquement Rachel. Derrière elle, comme une ombre de ténèbres mouvants, se tenait une silhouette mortuaire, gigantesque. Et c'était ses griffes qui l'immobilisaient...


      Spoiler:
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      L'enfer ! C'était le mot approprié pour qualifier l'aire de combat dans laquelle s'affrontaient Kaylie et Lin, la révo avait chargé à bloc son arme de grenades incendiaires, foutant le feu partout autour de la rouquine, qui ne pouvait que fuir, n'arrivant pas à s'approcher de son adversaire. Aux bouts de quelques secondes, les deux femmes étaient encerclées par les flammes, Lin avait retrouvée sa forme hybride et maintenant Kaylie changeait à nouveau de munitions.

      - Oh non ma grosse j'vai pas te laisser faire...

      Une ouverture ! il ne fallait pas laisser passer ça ! Ni une ni deux la rouquine se rua sur son adversaire qui avait desormais fini de charger ses grenades électriques.

      - ARRIÈRE MONSTRE !

      Elle se remit à tirer sur la tigresse qui esquiva, zigzaguant entre les décharges électriques qui se formaient autour d'elle. Finalement à sec, elle tenta de recharger à nouveau, mais trop tard, la Sea Wolf était à portée de frappe. Aussi alors que la première grenade entrait dans le chargeur de la révo, Lin enclenchait un violent crochet du droit sur la sale face de son adversaire. Le coup décrocha deux dents à la révo qui par reflex tira son unique grenade à bout portant.

      *Mais que ?!*

      Une grenade givrante ! Elle avait encore ça en réserve la péronnelle ! Elle avait tiré vers le bas, les immobilisant toutes les deux, face à face ! Une erreur fatale car maintenant Lin était en position de force, aussi elle ne perdit pas de temps et enclencha directement son Dempsey Roll, oscillant son corps à grande vitesse pour ensuite décalquer la gueule de son adversaire à coup de crochets du gauche et du droit partants se loger sur le visage de Kaylie.

      - RAHHHHH !

      Le dernier coup fut tellement violent qu'il envoya voler son adversaire en arrière, détruisant la glace au niveau des pieds des deux femmes. Était-ce la victoire de Lin ? Absolument pas ! Kaylie était résistante, elle se releva, le visage en sale état. Malheureusement pour elle malgré son expérience, face aux puissants coups de la marine, son lance-grenade était inutile.

      - Misérable vermine... espèce de chien du gouvernement....

      Elle rechargea son arme.

      - JE VAIS T'ANNIHILER !

      Elle tira une première grenade explosive que Lin esquiva.

      - Non... C'EST MOI QUI VAIS T'EXPLOSER !

      D'un bond elle se rua sur la commodore qui tira, Lin se protégea du mieu qu'elle put, encaissant l'explosion sans sourcillé pour le moment.

      - Une simple égratinure.... C'EST MOI LA MEILLEURE !

      De nouveau à corps à corps les griffes de la rouquine vinrent se planter dans le bras de son adversaire qui lâcha son lance-grenade, elle repoussa la tigresse, qui sans perdre de temps enchaîna avec un coup de patte retournée dans le ventre de la dame qui s'écrasa contre les débris en flammes derrière elle. La commodore n'arrivait pas à se relever, elle était consciente et semblait souffrir comme il faut. Lin s'avança tout en reprenant forme humaine.

      - Quelle impudence d'avoir voulue me défier.

      Elle ramassa le lance-grenade de son adversaire et pointa le canon de l'arme vers Kaylie.

      - Le sang d'une crevure comme toi ne mérite pas de souiller mon marteau, tu vas maintenant mourir comme la chienne de révolutionaire que tu est !

      Elle appuya sur la gachette et... ben ce fut un gros echec pour la rouquine, oui la grenade explosive partie sur Kaylie mais le recule de l'arme plus le souffle de l'explosion propulsa Lin en arrière.

      - Wahhhhhhh !

      La rouquine sans peur ni reproche des Sea Wolfs partie s'écraser dans un tas de caisse. Bon certes elle finissait dans une position ridicule mais au moins elle avait gagner. Elle se releva difficilement, blessée et surtout soulager d'en avoir enfin fini.

      - Putin d'arme à feu....

      Oui car faut pas oublier que Lin et les armes à feu c'est un cocktail explosif, heureusement Kaylie était à bout portant. Alors que notre heroine faisait craquer un peu sa nuque elle observait le bordel autour d'elle.

      - Bon, où sont les autres ?

      Lin se tenait le bras gauche, la dernière grenade qu'elle avait manger l'avait salement amochée, malgré cela ça allait plutot bien, elle était prête à portée une éventuelle aide à un de ses allié qui serait peut être en difficulté.
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      Pendant ce temps, le gorille s'arrachera péniblement à la roche de son côté, avant de s'affaler dans un soupir... Nous nous observons une fois de plus en silence, avant que je ne m'mette à marcher avec détermination vers lui... C'est la fin, elle est là...

      La fin. Ça fin. Lui qui au fond d'la raffinerie de gel antigravité me paraissait si imposant, sûr de sa force et d'sa réputation... le voilà effondré à mes pieds, vulgaire masse de métal et d'huile chaude qui jaillit en giclées par les multiples déchirures que mes impact ont provoqué. Il n'est plus que l'ombre de c'qu'il était avant de m'croiser, une victime de plus, alors que pourtant il pouvait se targuer d'être en haut de la chaîne alimentaire. Passer d'la condition de prédateur ultime à celle de proie éviscérée, cela ne tient visiblement qu'à une rencontre de trop. Moi en l’occurrence. Cela est-il notre destin à tous ? Serait-ce le sort que le destin voudrait me réservé lors de ma rencontre avec Drake ? Pfff, le destin j'lui pisse à la raie ! J'suis mon seul maitre, et s'il est pas content il aura qu'à v'nir me l'dire en face, jl'attends.



      Toujours est-il que dans l'cas présent, c'est pas encore à mon tour de goutter le goût amer de la défaite. Plein la bouche qu'il en a par contre le Gorille huhuhu... Ça remplac'ra les dents que j'lui ai claqu'beigné. Alors pour le coup j'savoure ma victoire dans les yeux de Potemkin, dans lesquels se mélangent humiliation et colère. A son tour, perso j'ai assez enragé comme ça. Ces putains d'Allods m'ont r'filé assez de haine et de pulsions sanguines pour les siècles à v'nir, alors à son tour de sentir monter la pression. Toi aussi t'as une bête qui hurle au fond d'toi l'gorille ? Toi aussi t'as une bête qui voudrait prendre le contrôle de ta vie dans une débauche de violence et de destruction ? Moi oui. Tu ne l'entends pas ? Elle est juste là pourtant, tout près de toi. Perso j'la sens qui hurle et s'débat au fond d'mon cœur noir, me réclamant ta mort juste pour la seconde de plaisir qu'elle en tirerait. Ouais mon grand, t'es qu'ça maintenant, un p'tit plaisir éphémère, faudra t'faire à l'idée. T'as fais ton temps, mais c'est fini. Kaput la terreur, t'as été sacrifié sur l'autel de ma réussite, navré mais c'est comme ça huhuhu. Remarque que j'compatis pas des masses, voir pas un brin. Pas mon genre, plutôt l'contraire même : jm'en félicite.

      Mais va pas croire pour autant que j'vais la laisser faire. Sinon tu s'rais d'jà mort en fait. Réduit en une pulpe si fine qu'on pourrait croire qu'ca fait partie intégrante de la déco de'la grotte. Crépi carmin en deux couches, horizontale et verticale, pour bien faire. Mais non, ça s'ra pas l'cas. Trop facile, mais surtout inutile. Bien qu'ayant ses bons côtés, faut que j'garde la bête affamée si j'veux être au top. Garder les rennes de mes instincts, l'esprit affuté comme une rasoir. Sinon rien ne m'différenciera des brutes sans cervelles que j’expédie régulièr'ment au trou. Du coup au plus grand déplaisir de mes propres pulsions, j'me calme au mieux, quittant ma posture de combat pour une démarche plus souple et plus tranquille. J'relève mes épaules, desserre les dents, bref, j'baisse ma garde. Enfin bon, faudrait être miro pour croire que j'fais moins gaffe... j'suis sûr de moi, c'est tout. Outrageus'ment sûr de moi. Horripilament sûr de moi même huhuhu.



      Voyant là une ultime insulte face à sa position de perdant, Potemkin sent gonfler dans sa poitrine un terrible sentiment de haine pure ! Que j'ose ainsi le considérer comme inoffensif est la pire chose qu'on pourrait lui faire ! Il n'est pas du genre qu'on doit sous-estimer ! Il est Potemkin !! "Le briseur d'échine" ! "Le Cuirasser volant" ! Puisant dans ses dernières forces, il se lève donc tant bien que mal sur ses pistons tordus, tout en émettant un grognement de mauvaise augure... Le son monte en lui, puissant et roque. Un cri de guerre qui nait du plus profond de son égo démesuré.

      ROOAAAAAA* !! Décharge électrique.
      Au moment même où le pirate se jette vers moi pour me concasser, toutes les cellules électro-génératrices de mes avant bras se déchargent à pleine puissance, les entourant dans de multiples arcs d'énergie qui crépitent en force. Et tandis que l’immense Gorille me surplombe de son imposante taille, je décharge dans les airs toute cette énergie accumulée, sur un simple claquement de doigt. Aussitôt, l’électricité libérée traverse l'air pour se ruer vers la minuscule signature électrique laissée un peu plus tôt sur le aérodial que le pirate m'avait lancé. Bien rangé ensuite dans un compartiment de son armure, ce petit coquillage transformé pour l'occasion en paratonnerre conduit directement la décharge au travers de tout le corps mécanique du cyborg ! Être fait de métal comporte toujours quelques désavantages... mange donc ça, bouffeur de branche ! Atteint alors de plein fouet par ces 500 volts à bout portant, Potemkin se fige en plein vol, dans un rictus d’incompréhension et de douleur. Toute sa masse n'est que vérins bloqués et muscles spasmés !
      Aussitôt, je profite de sa paralysie pour dégainer en un éclair mon immense poignard, qui virevolte un instant dans ma main avant que je ne l'plante de toute sa longueur dans les diverses articulations du cyborg ! Saturé de Haki, le métal s'enfonce ainsi sans peine au travers des boulons et de l'acier, éclatant tous les rouages par une série de mouvements aussi rapides que brutaux ! Tchank Tchank Tchank Tchank !! Quatre coup vifs comme l'éclair qui laissent alors ce terrible monstre de métal s'effondrer au sol comme un pantin brisé. Blangblingblong !...



      Huhuhu, Le voilà donc une nouvelle fois à terre, plus impuissant et humilié que jamais. La douleur lui a été gravée à même la peau par mes attaques répétées, même si au fond d'lui son esprit combattif n'a jamais été aussi fort. L'est du genre qu'il faut briser total'ment pour vaincre, huhuhu si j'lui en laissais l'occaz' j'suis sûr qu'il continuerait à s'battre avec les dents... Huhuhu, en parlant d'ça. Tandis que peu à peu la colère s'évacue de mon esprit comme calmée par ma victoire, je sens ressortir un d'mes mauvais côtés. Un des pires d'un certain point d'vue, mon côté mauvais gagnant héhé. J'suis jamais aussi mauvais que dans la victoire, plus vic'lard et sadique que jamais. Alors à défaut d'sang j'apaise la bête qui vit en moi en prenant un malin plaisir à torturer mes victimes. Physiqu'ment et mental'ment. Impuissant et totalement pris de vitesse, Potemkin me voit alors me rapprocher de lui, avant de lui arracher dans un sourire mauvais le cigare qu'il avait toujours accroché aux lèvres. Un d'ma propre marque en plus, un SW Num.5 Barbe Noire. D'la malice plein les yeux malgré le sang qui m'tapisse la figure et les multiples plaies d'notre affrontement, je l'coince ainsi dans l'fond d'ma bouche entre deux molaires survivantes, avant d'en savourer son goût si unique. Même éteint c'truc a d'la saveur à en revendre. En tout cas ce p'tit plaisir et ce p'tit moment d'calme me f'rai presque oublier à quel point j'ai douillé par moment moi aussi... mais pas l'moment d'le montrer ou même d'y penser... Face à l'ennemi un Sea Wolf reste droit, sans se plaindre. Jamais. Et puis tel que j'le connais ça f'ra marronner Potemkin comme jamais d'me voir s'foutre de sa gueule comme ça, huhuhu.



      Je me détourne donc de mon adversaire, lui tournant le dos comme s'il ne représentait plus aucun danger pour moi. Bien campé sur mes pieds, droit et fier, je rallume tranquillement le cigare à la flamme d'un zippo "Marine", tout en contemplant le reste de la scène. Pour la première fois depuis la début d'notre affrontement, je redécouvre alors le monde qui nous entoure, comme s'il avait disparu le temps d'notre affrontement. Tout à mon combat qu'j'étais alors, pas vraiment maître de mes sens et d'mes priorités. C'est fou comme ça fait du bien quand ça s’arrête tout d'même... Hummmmph... un cigare d'luxe après une bonne bourre... rien d'meilleur. Humph humph.
      Potemkin ? Plus rien à branler pour le moment. Il est fini, HS, cuit. Plus une menace pour moi ni un défi sur lequel me soulager. Il a fait son temps, et jm'autorise une pose avant d'reprendre son cas en main pour son grand voyage. Du coup, je f'rai pas attention à lui tandis qu'empli de colère il arrivera à se redresser sur ses moignons, faisant une ultime fois preuve de son courage et de sa volonté de vaincre. En silence, un cinquième bras mécanique jaillira de son dos comme une queue, lui permettant de se propulser vers moi dans un dernier cri guerrier ! Dans ses yeux ivres de vengeance, on peut alors voir qu'il y mettra ses dernières forces !

      Moi ? J'me retournerai même pas à son approche. J'vous l'ai dit, il est fini. C'est juste qu'il n'en a pas encore conscience. J'continuerai donc à tirer sur le cigare sans lâcher mon sourire.

      Et puis, j'ai mes loups avec moi.



      Dernière édition par Toji Arashibourei le Lun 7 Mai 2012 - 10:45, édité 1 fois
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        Red Revient, Toji fume, et Potemkine reste persuadé qu'il joue encore le premier rôle...

        Refusant de comprendre qu'il a perdu le singe se relève, tellement focalisé sur le boss qu'il en oublie que les loups chassent en meute. Dommage vieux, la prise de conscience va faire encore plus mal...

        Le Soru de Red est maintenant aussi instinctif qu'un simple pas en avant, la bête est encore en train de faire le point sur le symbole de la marine qui orne la manteau de Toji quand Red lui apparait sous le nez. Et frappe !

        -ROKU OU GUN !

        Les deux poings du lieutenant, durcis par les techniques du Cipher Pol, frappent la poitrine du gorille suffisamment fort pour que l'empreinte de ses phalanges apparaissent dans les plaques pectorales du gorille. Et derriére ses plaques c'est un impact ravageur qui défonce la poitrine du gorille, comme s'il venait soudain de se faire heurter par une masse nettement plus lourde que lui lancée à pleine vitesse.

        Potemkine s’arrête net, la pression qui vient de s'exercer sur ses poumons lui interdisant même de prononcer un mot, ne lui permettant que de rester bouche bée à essayer d'aspirer un air soudain absent. Il crache un flot de sang mêlée de bave et roule des yeux fous dans ses orbites... Et Red n'a pas fini.

        -HOKUTO SHIGGAN !

        Pivotant autour du gorille Red frappe au dos, ses deux index plus puissant que des balles perforent les protections du monstre comme si c'était une feuille de papier. Direct dans la région de la colonne vertébrale pour un séance d'acupuncture musclée. Déjà le gorille se raidit pendant que Red frappe à nouveau, puis une fois encore...
        Et une seconde plus tard quand un nouveau Soru l'écarte du monstre, celui ci n’est plus qu'une statue figée qui tente désespérément de récupérer le contrôle de ses membres sans comprendre pourquoi il est soudain complétement paralysé...

        Pauvre gorille, et dire que Red n'est que le premier de la meute, le loup qui mord aux mollets pour faire chuter la proie pour les autres...

        -A toi Rachel !

        Et d'un coup de pied dans le dos il propulse le gorille vers sa deuxième douleur.



      Dernière édition par Red le Sam 12 Mai 2012 - 17:15, édité 4 fois
          Les menottes aux poignets, Gothiqueman avançait mine basse devant Rachel. Mais à quelques mètres de là, c'est pas lui qui attira son regard. Non, c'est un Toji victorieux qui tourne le dos à un adversaire blessé. Un adversaire blessé qui tente la fourberie d'une attaque dans le dos. Hum... Elle avait un compte à rendre avec lui. Oeil pour oeil dent pour dent. Et la forme ténébreuse dans le dos de la faucheuse était du même avis...

          Sans crier gare, elle chopa la nuque du gothique et lui écrasa la figure au sol avant de filer aussi vite qu'elle le put, faux brandie, vers Potemkin, Toji... Et Red ? Depuis quand il se téléportait ? Et en plus il lui piquait son idée. Le Lieutenant médecin s'agita trop rapidement pour que Rachel en discerne tous les mouvements, mais le gorille s'immobilisa, le regard éberlué. Et puis il reçut un coup de pied qui le propulsa vers elle. Avec un cri d'encouragement à son encontre. De quoi redonner du punch à notre faucheuse et à l'ombre qui la suit ; car il y avait un gorille à étaler. Un gorille qui voit la faucheuse approcher. La deuxième, qui réclamait elle aussi sa curée. Une meute. Unie. Il allait comprendre.
        °Corbeau Fantômatique°

          L'onde blanchâtre traversa la distance qui les séparait et toucha le gorille mécanique de plein fouet. Il n'y eut pourtant aucune gerbe de sang, mais toute son armure déjà bien amochée par un combat contre Toji s'ouvrit en deux, comme une noix trop mûre, laissant un Potemkin hagard et immobile, contraint d'observer le pied de Rachel qui vient lui percuter le menton pour qu'il s'envole. Tu vois, même sans dials, tu peux voler...

        -Finis-le, Lin!


        Depuis quand tu te téléportes, red...?



        Dernière édition par Blacrow L. Rachel le Dim 13 Mai 2012 - 16:09, édité 2 fois
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        Lin voyait le Potemkin, elle ne manqua pas de partir directement dans sa direction, l'instinct de meute ? Surement oui, au loin Toji fumait pendant que Red défendait son capitaine, mettant à mal un Gorille déjà bien amoché.

        - Hors de question que je manque le spectacle !

        Sans perdre une seconde elle se transforma sous sa forme hybride et se rua vers le Potemkin, prenant de la hauteur en bondissants sur divers débrits et autre fortifications du port. Bientôt le gorille serait à distance de frappe, alors que Rachel détruisait son armure, Lin effectue un grand bond, poussant au maximum sur ses muscles, en l'air, au dessus du gorille elle se tient, un marteau tenue par ses deux mains, les muscles gonflés, prête à frapper de ton son saoul.

        - RAHHHHHHHHHHHHHHHHHH

        Lin se sert de la chute pour se crée de l'élan, pendant que Potemkin s'élève en l'air.

        - COUCHÉ !

        Jusqu'au moment fatidique de l'impact où Lin écrase son marteau avec toute sa force sur le crane du gorille, qui stop aussi sec son ascension pour partir s'écraser sur le sol, vaincu par Toji, vaincu par la meute, vaincu par l'équipage des Sea Wolfs. La rouquine retombe au sol, se réceptionnant difficilement, sa fourrure laissant place à sa peau, elle était redevenue humaine, elle leva son marteau en l'air, assise au sol, dans un signe victorieux.
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        Toujours de dos, je n'peux empêcher un large sourire de se peindre sur ma face couturée. Un sourire né au son rude d'un gorille déchiqu'té par ma meute. Sans même sourcilier, je n'ai eu qu'à écouter les coups meurtriers faucher la dernière tentative de mon adversaire, alors impuissant face au nombre et à la terrible force de mes officiers. Mais il n'y a pas qu'ça... d'la fierté aussi. Oui, j'pense que j'peux dire ça, d'la fierté d'avoir sous mon pavillons de tels loups. Les meilleurs, ni plus ni moins.

        Alors quand j'me retourne finalement, c'est pour poser les yeux sur le corps mutilé de Potemkin, brisé au plus profond de son être. Il a joué sa dernière carte, et s'est heurté à mon trio d'atouts. Huhuh, pathétique primate solitaire... Tu étais fort, très fort... mais pas assez, loin de là. Je l'observe donc en silence, tandis que tout autour de nous les bruits des combats se fond de plus en plus rares. Les dernières résistances révolutionnaires s’effondrent, les survivants sont rassemblés par la meute aux crocs ensanglantés, comme autant de brebis terrifiées. Allez mes loups, la bataille est terminée... vous pouvez être content d'vous.
        Sur un simple signe négligé de ma part, les sous-officiers Rolph et Xan se rueront sur le Gorille, afin de l'empoigner avec force pour l'obliger à lever la tête vers moi. A genoux, le souffle court, je peux ainsi plonger mes yeux dans les siens, et lui faire comprendre ainsi toute la mesure de sa défaite. Lentement, je m'rapproche alors, avant d'faire glisser une de mes mains sur le poil court de son crâne... son sang me tapisse entre les palmures, épais, chaud... je lui caresse la tête avec un paternalisme teinté d'une certaine forme de pitié... Puis ma deuxième main lui empoigne à son tour le visage, commençant à lui compresser ses horribles joues comme dans une étau. Je malaxe ainsi sa vilaine trombine, jouant avec sa tête comme avec une poupée brisée. Huhuhu...

        - Pauvre petit Potemkin... Quelle pitié que de t'voir ainsi huhuhu. Drake t'a joué un bien vilain tour en t'envoyant à notre rencontre...
        Mais ne t'inquiète pas, je n'vais pas te tuer. Non. Tu vas m'être bien plus utile comme messager.

        - Crèf' pourrifur'... qu'il arrive à me souffler.
        - Huhuhu, mais tu n'auras pas l'choix mon petit.
        Tenez-le bien les gars.


        Et tandis qu'mes hommes le maintiennent bien immobile, je m'redresse lentement avant de pointer un unique index vers son front. Sur mon visage est peint toute la joie malsaine que j'éprouve à l'idée de c'que j'vais faire. J'ai dû priver une part de moi-même en ne l'mettant pas à mort, alors pour compenser je vais m'repaitre de son esprit, de sa peur. Potemkin, prépare-toi à connaitre l'horreur qui se tapie au fond de moi.

        "Evil's Seal !"
        Mon index frappe alors soudainement le milieu d'son front, s'y enfonçant juste du bout de l'ongle. Aussitôt, tous les sentiments de colère et d'sauvag'rie qui m'habitaient encore se ruent dans l'esprit du pirate, déferlant tel un tsunami en ravageant tout sur son passage ! La bête est ainsi lâchée dans l'inconscient de Potemkin, dévorant son esprit et son âme avec une cruauté sans pareille. Le loup est lâché dans la bergerie. Impuissant face à cette technique, le gorille ne peut alors que la subir de plein fouet. Bien que ne durant qu'une fraction de seconde, cette épreuve lui semblera une éternité... une éternité de souffrance et de peur qui s'ancreront au plus profond de lui. De là naitra un terreur indicible à mon simple nom... terreur qu'il relayera dans les enfers d'Impel Down où je vais m'faire un plaisir de l'y envoyer. Qu'une brute comme lui puisse trembler comme un enfant à ma simple pensée devrait jouer sur ma réputation auprès de tous. Un exemple... mon messager.
        Au moment où j'relache mon étreinte, il semble alors ouvrir les yeux pour la première fois, avant de me contempler... Son visage se déforme alors sous le coup de l'horreur, avant qu'il ne s'mette à hurler comme un dément pris dans sa folie. Huhuhu, comme j'aime ce visage, cette expression de défaite ultime ! Regarde-moi ! Ne te détache pas d'ce visage qui te hantera tout le reste de ta misérable vie ! Ma victoire est totale, Mwouahahahah !


        (...)

        Quelques minutes plus tard, l'ensemble du complexe et d'la grotte est totalement sous le contrôle des Sea Wolves et d'la marine de garnison, qui s'empressent tous de rassembler les divers prisonniers afin de mieux les contrôler. De notre côté, tandis que les sous-off' font l'inventaire des pertes et du matériel, les officiers se rassemblent, fiers de leurs proies capturées ou abattues. Tous ont cette même lueur dans les yeux... celle de la victoire chèrement acquise et au goût au combien savoureux. Red, toujours cette nonchalance cachant pourtant une force qui ne s'ra plus à démontrer... Lin, indomptable et au combien fier de sa force grandissante... puis Rachel... ténébreuse comme la mort... Je n'me rendrait même pas compte de l'immense et oppressante forme mouvante qui la suit comme une ombre, faisant partie d'elle même dans mon esprit. Je nl'ai jamais vu autrement de toutes façons... c'est juste que là, elle montre enfin son vrai visage... un visage que je n'saurais qu'apprécier...
        Finalement, tandis que cette foule de soldat en effervescence se chargent de toute l'organisation nécessaire après une bataille, nous regardons ça de loin, en ayant bien assez fait pour aujourd'hui. Cependant, tandis que j'savoure mon cigare, Red se tourne vers mon oreille, avant de m'souffler avec un air de conspirateur une étrange découverte... "Gel antigrav'... brute... inflammable... île saturée..." Et tandis qu'ses mots me parviennent aux oreilles, je n'peux m’empêcher de ricaner intérieurement. On s'regarde, et un même sourire complice se peint sur nos visages. Quelques ordres sont alors donnés, que mes chers Sea Wolves s'empresseront d’exécuter avec un excitation non feinte. Huhuhu, on en jubile tous à l'avance.


        - Commodore Arashibourei ?
        - Hum ?
        - Lieutenant-Colonel Anna Montanno, du 36ème div. des Allods. A vos ordres.
        Que devons-nous faire des prisonniers ?

        - Hum. Embarquez Potemkin et les autres meneurs à bords des dirigeables et amenez-les aux Crocs d'Hellbertan pour les confier au Contre-Amiral Shinji. Le lieutenant Ryuuku vous accompagnera pour les démarches administratives.
        - Bien Commodore. Et pour les autres ? Me demande-t-elle en me désignant du doigt les quelques deux-cents prisonniers restants.

        Mes yeux s'abattent alors avec dégout sur cette masse compacte, les jugeant sans la moindre miséricorde. J'y vois là femmes et enfants révolutionnaires, anciens soldats blessés et officiers de liaison chanceux... Toute une foule qui jamais plus ne seront sous le lumière du gouvernement mondiale. Du chiendent d'la pire espèce... les laisser libre serait semer les germes d'une nouvelle révolte. Pourtant, plus assez d'place en prison... trop d'procès à faire... Quant-aux nombreux contrebandiers et pirates pris dans la tourmentes, ils n'valent pas plus notre pitié... A peine moins misérables que des révolutionnaires, et c'est pas peu dire ! Pouah !

        - Laissez-les là Colonel.
        - Commod* ?
        - Ai-je besoin de m'expliquer Colonel ?
        - Non... non monsieur. A vos ordres Commodore.

        Intriguée par cette compassion inattendue, la femme ne s'empres'ra pas moins d'appliquer mes ordres, transférant en vitesse Potemkin, Fernando et Sky dans un engin des fous volants, avant de leur faire quitter avec ses hommes le terrain. Tels qu'ils étaient arrivés, les Marines quittent la zone du combat en masse, dans un vrombiss'ment d'moteur et de fumée grasse. Seuls quelques appareils attendent notre propre départ, laissant tourner leurs hélices au ralentit.
        De leur côté, les prisonniers regardent crédules leurs gardiens s'en aller sans explication. Eux aussi ne comprennent pas... Plongés en plein doute, ils sont livrés à eux-même, sans pour autant savoir s'il faudrait s'en réjouir. Tout cela ne peut finir comme ça ? Après tant de sang et de souffrance ? Si facil'ment ?
        Je m'amuse ainsi à les r'garder errer et s'organiser du haut d'ma position, comme autant de p'tites fourmis dont on aurait détruit la fourmilière. Puis, tandis que Red m'offrira les premiers soins, Rolph viendra m'annoncer que tous les préparatifs du départ sont finis, me permettant de donner ainsi le signal du décollage. Geste circulaire d'un index levé, les machines font vrombirent leurs moteurs, les pales s'accélèrent. Nous montons alors tous à bords, s'entassant dans les carcasses d'acier tout en pansant nos blessures. Bien que meurtris, les hommes sont tous radieux, heureux de partir en vainqueurs, sûrs d'avoir fait leur travail comme il se doit. Implacable, professionnels. Ils ont tous mérité les trois jours de fêtes à outrance que j'leur promets l'temps que le log pose se charge. Ensuite, il sera enfin temps d'reprendre notre route et d'laisser derrière nous ces maudits Allods volant. Hâte de sentir à nouveau le roulis des vagues sous mes pieds moi ! Putains d'îles flottantes d'mes trois couilles !



        Dernier à bords, je lance un dernier coup d'oeil à l'ensemble de la structure, avant de jeter les restes encore fumant d'mon cigare d'une pichenette. Et tandis qu'je m'engouffre à mon tour dans l’appareil qui décolle aussitôt, la braise encore rouge décrit son vol dans l'espace de la grotte, avant de retomber dans une grande flaque de liquide épais. Au contact du gel anti-gravité brut répandu un peu plus tôt par mes hommes, le cigare embrase alors d'un seul coup le liquide, avant de propager la flamme comme une vague le long de la coulée que mes saboteurs ont habilement étalée. La langue de feu se sépare alors, avant de s'engouffrer d'un côté dans les réserves illégales des révolutionnaires, de l'autre dans le cœur du complexe que Red a eu la chance de visiter un peu plus tôt.

        L'appareil poursuit pendant ce temps son vol, s'éloignant de l'allod de Yasmeen, siège de ce sanglant combat. A bords des appareils, les hommes entament alors une chanson, qui enflera en force et en intensité au fur et à mesure qu'ils se lâcheront. Ils sont en vie, et ils le crieront presque, conscients qu'il n'en sera pas toujours ainsi.


        " Un p'tit Marine chantait cet air plein d'entrain,
        En arrivant au camp.
        Tout ces p'tits camarades apprirent le refrain,
        Et bientôt le régiment
        Entonnait gaiement:

        On ira pendre des révo' sur la grande vergue
        Pour laver le linge, voici le moment.
        Haut et court qu'ils se balanc'ront !
        A eux les beaux linceuls blancs.
        On ira pendre des révo' sur la grande vergue
        En famille, on zigouill'ra tout ça.
        Haut et court qu'ils se balanc'ront !
        Car ils se jettent dans nos bras.

        Tout le monde à son boulot en met un bon coup
        Avec un cœur joyeux.
        On dit que l'amiral est très content de nous
        Et tant pis pour les envieux,
        Tout va pour le mieuuuuuuuuuuux. "


        De mon côté, j'reste silencieux, alors simple spectateur du bonheur d'mon équipage. Je savoure ce moment, ce sentiment d'puissance et de victoire, si délectable à qui sait en profiter. Mes yeux sont ainsi portés vers l'horizon, promesses de gloire futur. Je n'scillerai alors même pas lorsque les flammes atteindront les nappes naturelles de gel explosif, créant une terrible réaction en chaîne qui fini par faire littéralement exploser l'immense allods derrière nous ! Dans un fracas apocalyptique, l'île entière éclate dans les airs, avant de faire pleuvoir ses innombrables décombres dans la mer en contrebas !! De notre côté, nos hommes redoubleront de force en chantant, un sourire plus grand que jamais peint sur leurs visages de scélérats.



        Fond d'explosion dantesque, ciel de flammes...
        Cool guys don't look at explosions.
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