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Un prof' particulier pour une élève particulière

Le commandant Elvis Naeilson savait depuis le début que cette journée allait particulièrement être désagréable. Tout d'abord, il s'était réveillé plus tôt que d'habitude signe pour le paresseux qu'il était que des catastrophes allaient arriver ce jour-là. Au bureau, plusieurs dossiers importants devaient être traités en urgence. Dans ce cas-là, il fallait vraiment le faire rapidement et non pas attendre une heure que la flemme laisse place à une once de soucis pour son travail. Autre chose, un peloton entier de jeune recrue de la marine était arrivé ce jour-là à la base. Plusieurs erreurs dans la chaine commandement les avaient faits changé de direction, passant de North Blue à West Blue. Une petite erreur suffisamment ennuyeuse pour que Naeilson doive s'en occuper, car seul lui pouvait s'en occuper. En une dizaine de minutes, il les avait fait attendre dans un coin de la base en attendant qu'une solution lui vienne à l'idée. Pour l'heure, tous les bateaux étaient occupés et celui sur lequel ils étaient venus n'était plus en état de reprendre la route suite à une avarie importante au niveau de la coque. Les circonstances de l'avarie lui étaient passées par-dessus la tête. Les détails, il n'en avait rien à faire. Alors qu'il se trouvait dans son bureau, son seul désir était de pouvoir taper un petit roupillon, mais la montagne de papier qui recouvrait son lieu de travail le forçait à tenir son rôle de chef du Quartier Général de West Blue.

Une autre épine était venue se figer dans son pied. Le genre d'épine longue et pointue qui fait un mal de chien et qu'on abreuve de juron dès qu'elle s'enfonce d'un millimètre dans la peau. La Plaie avait débarqué un peu plus tôt. Il faisait ce qui lui plaisait, comme d'habitude. Il avait dû accueillir un capitaine de navire au bord de la dépression et un équipage prêt à choisir entre la mutinerie et le suicide collectif. L'odieux personnage l'avait salué d'un signe de main amical et d'un sourire jovial lui parlant de ses hémorroïdes comme on parle du beau temps. Ce qu'il faisait là ne l'importer que très peu, à la différence de Naeilson, qui voulait déjà s'en débarrasser. Les pieds sur son bureau, un dossier dans une main, il ne faisait que bâiller tandis que le vieillard lui faisait la causette, soudé à sa chaise. Il ne l'écoutait pas et Pludbus ne le remarquait même pas, trop heureux de pouvoir raconter pour une énième fois ses histoires de vétérans ridicules.

Pludbus Céldéborde était vraiment pire que dans les « on-dit ». Naeilson comprenait les propos désespérés du capitaine qui devait arriver à North Blue. Pludbus avait un talent inné pour être chiant. Pour le commandant qui avait tellement de choses à faire alors qu'il était tellement fatigué, se débarrasser du chieur était nécessaire. Il ne savait que faire pour le faire bouger de là. Il semblait prêt à raconter son inutile vie tout la journée coller sur sa chaise. Comme Pludbus ne semblait pas l'écouter tout comme lui ne l'écoutait pas, il ne pouvait que parler à lui même. Dans le flot de mots prononcés sur un ton las, il eut cela.


Ah. Il faut que je trouve une occupation pour les recrues…


Ces mots anodins suffirent à éveiller la curiosité de Pludbus. Son oreille sélective lui permit de réagir rapidement et de questionner instantanément Naeilson sur le problème évoqué. Ce dernier y vit l'occasion de se débarrasser du Chieur, quitte à perdre quelques nouvelles recrues. Après que Pludbus soit partie, il eut quelques remords pour les pauvres marines qui allaient devoir survivre à la pire des créatures qu'ils devront rencontrer au cours de leur carrière. La culpabilité laissa bien rapidement place à l'ennui que lui donnait son travail.

Une heure plus tard, c'est un Pludbus ravi de pouvoir à nouveau former des bleus qui se trouvait face aux bleus en question. Fièrement alignés, la trentaine d'hommes et femmes faisaient les fiers biens qu'ils étaient inquiets par la présence du vieillard. Que faisait-il là ? Pourquoi lui ? Qu'allait-il faire ? Autant de questions qui allaient trouver sa solution pour leur plus grand malheur. Sans transition, Pludbus l'ouvrit pour s'exposer aux jeunes.


Vous tous ! Vous m'connaissez surement ! J'suis le célébrissime marine, la légende des mers, l'idole du Nouveau Monde, la perle de nos forces armées, le bras libérateur de la justice vengeresse, le valeureux ex-amiral en chef, le toujours aussi crains Pludbus Céldéborde ! J'suis là pour faire de vous de valeureux marine ! Avec moi, z'êtes assuré de finir Vice-Amiral, si ce n'est plus ! J'vais faire de vous des forts ! Pour l'instant, z'êtes des cailloux. Demain, vous serez des diamants ! J'vais vous façonner ! Vous serez comme moi. Grand, Beau, Fort, Valeureux… et j'en passe, j'suis pas là pour raconter ma vie.
Sauf que l'un d'entre vous va avoir une chance unique. J'vais le former personnellement. Les autres, il suivront mes ordres, mais ils auront pas d'cours particulier. Z'inquiétez pas, vous serez tout de même vice-amiral si vous suivez mes instructions, mais pour l'heureux élu, il sera assurément Amiral en chef ! C'est certain !

Bon. Qui veut bénéficier de mon incroyable connaissance et devenir mon élève ?! Ne vous bousculez pas !



Personne ne bougea. Pire, la trentaine de marines avait reculé de plusieurs pas pendant le discours. Rares étaient encore ceux à vouloir ne serait-ce que rester une minute de plus sur cette ile. Les plus pessimistes faisaient déjà leur prière. Au bord de cette marée d'inquiétude, Pludbus se trouvait là, jovial et souriant, tel un papy adorable.


Dernière édition par Pludbus Céldèborde le Sam 12 Nov 2011 - 1:43, édité 1 fois
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Cela fait maintenant peu de temps que j'ai reçu mon fier uniforme de la marine et je sers le drapeau à la mouette. Départ d'East blue, comme je le pensais je ne serai pas affecté au navire du Colonel. Dans le fond cela ne m'affecte pas plus que ça, ce fut une expérience comme une autre et rien de plus. Tôt dans la matinée suite au son du clairon nous avons embarqués pour un camp d'entrainement au QG de North blue où nous allons apprendre à servir, défendre la veuve et l'orphelin et défaire le pirate. Pour moi cela ne sera que la répétition nostalgique d'une époque révolue. Les jours se succèdes alors que je brique encore une fois le pont, c'est l'heure de l'inspection des dortoirs. Le maître à bord, le Sergent Dickson faisait cela deux fois par jour dans un souci d'ordre et aussi pour s'assurer que l'on fait bien nos couches au carré. Dans le dortoir des femmes il n'y avait pas eu de problèmes apparemment, même pas une once de poussière, je m'en suis assuré moi-même. Il fut par contre à ce que j’entends bien moins ravi de celui des hommes et ont peu s'en rendre compte de loin. Par curiosité et parce que mon travail est terminé, je l'avais refait au cas où. Je me suis permise d'aller tendre l'oreille pour voir si j'ai bien raison sur la source de se tapage.

"Espèces de grotesques polichinelles ! Est-ce que c'est ça la propreté et l'hygiène digne de la marine porc que vous êtes ?! "
"Non sergent."
"Vous allez me rendre ça tellement propre que je pourrai manger par terre est-ce que c'est clair recrues !"
"Oui sergent !"

Effectivement, classique pour montrer qui dirige, le sous officier y va de sa grosse voix pour montrer qui est le mâle alpha. Enfin ce ne sont pas mes affaires bien que cela soit un peu amusant. Le sergent sort alors en trombe et quand je le vois je me hâte de me mettre au garde à vous. Je ne peu m'empêcher tout de même de sentir un léger malaise en le voyant me dévisager, Dickson est un pur produit de la marine. Haut de deux bon mètres avec une gueule toute aussi carré que sa chevelure brune. Ses yeux noir comme une abysse semblent essayer de vous écraser comme le ferai simplement ses poing épais accompagné d'une forte musculature entretenue. Bien qu'il à a peine la trentaine, les balafres de son visage montrent clairement qu'il a connut plus d'un combat ou d'une épreuve en mer. Suite à un instant de silence, gênée pour ma part il fini par dire se sa voix forte, grondant comme un orage.

"Qu'est ce que vous fichez ici matelot Yanagiba ! Le pont va pas se briquer tout seul nom d'une pipe !"
"J'ai fini sergent."
"Très bien, allez me faire briller la sainte barbe alors !"
"A vos ordres sergent."

Puis je suis allé effectivement laver la loge du canonnier, ayant un petit sourire en coin tout de même en entendant le sergent ordonner à l'un des hommes de s'occuper de la poulaine à la proue du navire. Finalement une bonne part du voyage ne fût qu'une suite sans fin d'exercices et de nettoyages divers. Pour ma part cela ne me choque pas trop bien que je n'aime pas plus que cela l'idée de passer tout mon temps à ne faire que nettoyer derrière les autres. Enfin en même temps, c'est ce que je fais dans un ordre général mettre en ordre et nettoyer. Un peu avant l'arriver au niveau des côtes proche de la base de West Blue, le sergent annonce un exercice au canon pour vérifier les qualifications de ceux qui avaient déjà de l'expérience dans la matière. Pour ma part je n'ai pas eu de problème, ni les deux autres apprenties canonnier. Suite à cela je suis monté sur le pont observer un exercice d'entrainement au sabre. Finalement ce n'est pas aussi intéressent que cela en avait l'air, alors je me permets d'observer le rivage. Suite à quelques minutes de contemplation de l'eau, il me semble apercevoir quelque chose dans l'eau, presque invisible. Je n'arrive pas vraiment à le voir, mais comme une voix intérieur, je sens qu'il ne faut pas s'en approcher. Alors je vais voir le Caporal en grande discussion avec le navigateur sur leur destinations et leurs ordres.

"Caporal, il faudrait barrer légèrement à tribord."
"Et en quel honneur !"
"Sauf votre respect Caporal SILENCE ! Vous voyez bien que je suis occupé ?!"
"Bien Caporal..."

Et cela n'a pas loupé, un long instant plus tard le navire percute quelque chose. Maintenant que l'on est au port je ne sais toujours pas ce qui est vraiment arrivé. Bien qu'il ne risque pas de couler, par prudence le navire restera au chantier naval apparemment. Alors qu'avec les autres matelots on s'aligne dans la cour central pour entendre les ordres j'ai crus voir un vieillard en uniforme entrer dans un bâtiment. Une heure plus tard quand ce fut fini la personne que j'avais effectivement vu rentrer et s'approche de nous. Je ne le connais pas et alors qu'il fini sa plaidoirie légèrement loufoque et fantaisiste je me rends compte d'un regard sur le coté que je suis la seule à ne pas avoir reculé discrètement. Bien évidement je ne comprends pas pourquoi, en tout cas moi cela ne me gêne pas d'être instruite par un vieux de la vieille. Sur mon île il est habituel que les anciens instruisent la nouvelle génération.

"Première classe Yanagiba, je m'en remets à votre sagesse et votre expérience pour devenir un bon élément."

Intérieurement, en ayant entendu certains murmures derrière moi, je commence à me demander si je ne vais pas regretter ces paroles. Ainsi j’attends au garde à vous. L’uniforme impeccable, une lanière sur mon torse tenant dans mon dos le prototype de canon portatif améliorer, mais encore trop dangereux pour être employé au combat et le reste de mes affaire en trin de débarquer avec le matériel du navire.
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Pludbus fit les gros yeux en voyant celle qui allait passer entre ses mains. Il n'en croyait pas ses yeux. Que faisait cette fille ici ? Assurément, c'était un signe du Destin. Les grands pouvoirs de ce monde le lui avaient envoyé cette nymphe tout droit sortie de ses rêves les plus fous pour combler ses attentes. Incroyable ! Pludbus la fixait comme on peut fixer un steak bien saignant alors qu'on a une faim de loup. Déjà, des images passaient dans sa tête. Il s'imaginait la former afin qu'elle devienne une valeureuse marine pour qu'elle puisse finalement remercier Plud de ses bons conseils par des moments de passions intimes. Le vioc en avait les larmes aux yeux. C'était le moment rêver. Elle semblait si fragile et si pure, le valeureux Pludbus allait protéger cette fine fleur de la marine. Il en ferait le serment ! Il allait la propulser au plus haut de la hiérarchie tandis qu'elle le propulserait au plus haut de la béatitude.
Trop de rêve. Pludbus en bavait. Ça coulait sur menton ; ça lui donnait l'air bête. Encore plus bête que d'habitude en fait. Les bleus qui connaissaient Pludbus de réputation ne purent que prononcer de silencieuses condoléances vers leur homologue volontaire pour passer dans les vieilles mains de Plud' le lubrique. Pris d'un sursaut de lucidité, le vieux marine sortit de sa torpeur éveillée et se remit à beugler pour se donner un genre.


Z'avez fait votre choix, les bleus ! Z'avez peur de moi ? Alors vous allez avoir les chocottes sur les mers ! La Mer ne vous fera pas de cadeau ! Allez me faire cinquante tours de terrains et cracher vos poumons ! Sans ça, vous n’arriverez jamais à réussir quelque chose de vos vies.

Cinquante tours. En sachant qu'il fallait bien deux minutes pour les plus rapides pour faire un tour, Pludbus avait une plage horaire confortable pour faire de plus ample connaissance avec sa nouvelle protégée et voir ce qu'elle valait. Il s'approcha de la demoiselle d'un pas gauche, les mains dans le dos histoire de paraître vieux et respectable, ce qui était juste pour le premier et faux pour le deuxième. De plus près, Pludbus la détailla du regard. La tenue réglementaire des marines était vraiment le top pour laisser vagabonder l'imagination du vieillard. Ses yeux lubriques s'agitèrent un instant dans tous les sens tandis qu'il luttait contre l'envie irrésistible de faire un tour autour de la demoiselle. Enfin, il était un gentleman tout de même ! Il n'allait pas la mettre dans une situation embarrassante dès la première seconde. Bien qu'elle devait surement avoir eu le coup de foudre pour le séduisant vieillard, Pludbus savait faire preuve de contrôle de soi.
Ainsi, il évita de trop descendre les yeux.

Il voulut dire quelque chose, mais il s'arrêta un instant, les yeux s'était arrêtés sur le haut. À trop fixer le visage, la sorte de canon dans le dos avait attiré ses yeux. Qu'est ce que c'était, ça ? Ça n'avait pas l'air très courant. Avait-il donc affaire à une inventrice ?! Parfait ! Il appréciait grandement celle qui avait de l'imagination. Enfin, il n’allait pas la laisser en plan sans jamais l'ouvrir, il commençait à vraiment perdre en crédibilité.


Alors, ma demoiselle, z'avez assez de cran à vouloir que je vous forme ?! Z'avez de la cervelle ! C'est le meilleur choix ! Avec moi, vous avez toutes vos chances ! J'vais te former en un rien de temps ma mignonne. Les plus grands aujourd'hui sont passés dans mes mains. Ils ont adoré ça ! Toi aussi, tu vas adorer !

C'est quoi, ta spécialité ? L'épée ? Les armes à distance ? J'voudrais bien savoir ce que c'est c'truc dans ton dos. Une arme de destruction massive ? Tiens, suis-moi, on va aller en plein air.


Pludbus se mit à marcher en direction de la sortie. Évidemment, le reste de l'escouade était déjà sur le terrain en train de faire ses tours bien contents de ne pas devoir supporter le papy.


Avec moi, si t'ouvres bien les oreilles, t'as tout appris. Ceux qui gagnent, c'est ceux qui réfléchissent, comme moi ! Les gros bras, ça ne sert à rien quand on a pas de cervelle. Ça sert juste à se prendre des pruneaux. Il ne faudrait pas blesser d'si jolie forme !

Une fois arrivé à l'extérieur, Pludbus dirigea son élève à l'écart, à l'abri des regards indiscrets. Il lui ordonna, gentiment, de déposer son matériel et il en profita pour se rincer l'oeil. Une fois que cela fut fait, Pludbus mit les mains sur ses hanches tandis qu'il faisait face à son élève.

Pour être bon, il faut sentir les choses. Il faut sentir les mouvements, l'air, les fluides, le vent. Il faut être au courant de ce qui est là, à tes côtés ! On va commencer comme ça. Tu fermes les yeux et j'vais tourner autour de toi. Compte jusqu'à trente dans ta tête et, dès que c'est fait, tu devras me dire où je suis. Ouvre grand tes oreilles. T'en auras besoin !

L'exercice n'était pas si inutile, mais le sourire salace de Pludbus en disait long sur l'objectif premier de l'activité.
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Devant un vétéran, la première impression détermine s'il va privilégier le bizutage ou l'apprentissage sérieux. C'est pour cela que discrètement lors qu'il regarde les autres recrues, je vérifie ma tenue. Mon long pantalon bleu marine est bien par dessus mes rangers cirés le matin même, par dessus j'ai bien remis ma chemise blanche à manches longues aux boutons aligner bien qu'excentrer. Le foulard de la marine à la teinte du ciel noué de manière réglementaire et un chignon bas, ainsi qu'un petit tricorne blanc à enluminures bleu ayant le sigle de la marine, la mouette, sur la tête. Une fois sûr que tout est en place, j’attends sans bouger le moindre muscle et la respiration lente en me sentant légèrement chouchouté puisqu'il m'a épargné cinquante tours au trot. Sans bouger plus j’essaye de le regarder pendant le léger silence qui a suivie, le voyant m'observer je me dis que c'est le fameux moment qui va déterminer quel sera la portion de mesquinerie ou de réel entrainement que j'allais subir. En tout cas, c'est ainsi que ça fonctionnait avec le sergent-instructeur Heartless sur mon île d'origine. Il faut peu de temps pour un anciens pour jauger quelqu'un, mais l'usage a ce que j'ai compris et de tout de même laisser un doute en infligeant un temps de doute, donc j'attends. Je ne connais pas ce monsieur et n'arrive pas à identifier son grade, la seule certitude que j'ai est qu'il semble avoir passé le cap de l'âge sage et vénérable et que les autres ont peur de subir son instruction. Si je me fis à tout cela, je ne pense pas me tromper quand je m'imagine qu’à la moindre faille de ma part je vais en baver sévèrement. Je l'écoute attentivement et son ton mêlant, le vouvoiement et les expressions familières me met dans le bain, je dois encore faire mes preuves.

"Monsieur, Les armes à feux, canons et canons portatifs."

Puis je présente mon arme à mon supérieur.

"Un prototype d'arme, une couleuvrine d'épaule, encore trop instable pour le service."

Je remets l'arme au niveau de mon dos et suis monsieur Céldèborde sans un mot, ne rien dire sauf pour répondre et l'une des premières choses que j'ai appris les deux fois ou j'ai servi. Du coin de l'œil j'aperçois les autres qui font sagement leur tours, j'ai un soupçon de remord sur l'instant en me sentant légèrement privilégier. Enfin soit ont est à la sortie maintenant, finalement la leçon commence de manière sérieuse et donc j'ai de la chance. Je ne vais pas "encore" subir de bizutage. Une fois à l’écart, surement pour ne pas subir d'interruption administrative ou autres, je dépose mon barda et m'étire un peu pour m'échauffer légèrement et j'ouvre mes oreilles comme il le dit pour savoir de quoi retourne le premier entrainement. Donc c'est ressentir une personne sans la voir ? Mais je n'ai pas de sonar dans le crane moi ! En même temps j'ai cru comprendre que les bons combattants sentent leurs ennemies même sans les voir. Mais dans un sens je ne me sens vraiment pas prête pour un exercice de ce niveau moi.

"Je vais essayer monsieur..."

Evidement je sens l'échec à l'avance, comme ressentir une présence ? Dans tout les cas j'essaye et compte dans ma tête, ce qui en plus me déconcentre et rend l’essai d'autant plus dur et au bout du temps impartie désigne une direction du doigt avant d'ouvrir les yeux... raté

"Sauf votre respect monsieur Céldèborde, je ne pense pas être qualifié pour cet exercice."

Cela ne m'empêche pas de recommencer encore et encore, et rater tout autant de fois. Le son, je crois que c'est une chose qui importe, le bruit de ses pas et sa respiration. Peut-être que je ne cherche pas dans la bonne direction, est-ce l'instinct ou un détail bien réel qui doit m'aider ? Encore raté, encore une fois je me sens impuissante et inutile, comme avec le pirate dans la cave à vin de ce bâtiment en ruine... Ce n'est pas en râlant ou en baissant les bras que je m'améliorerai, alors j'essayerai autant de fois que je peux et qu'il le juge nécessaire. Néanmoins la frustration me gagne et il l'a surement remarqué, qu'est ce que je dois faire ?
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Ah ! Quel filou, ce Pludbus ! Alors que la jeune marine ferma les yeux et commença son difficile exercice, Pludbus fit instantanément le tour de la jeune et jolie personne qu'était Rei. Une fois dans dos, il put savourer encore plus ; profiter de sa position de légende des mers était vraiment génial. Attention ! Plud' le lubrique n'est pas un pervers ! Non, évidemment ! Tout cela était seulement fait dans le seul but de l'exercice qu'il venait de donner. Même s'il se déplaçait lourdement et sans aucune discrétion, Pludbus faisait de son mieux pour passer le plus inaperçu aux oreilles de la demoiselle. En même temps, il était tellement difficile de cacher sa respiration lourde et ses halements causés par sa langue qui pendouillait lamentablement en dehors de sa bouche. Pludbus le chien était de sortie.
Étrangement, la soldate ne semblait pas très efficace pour ce genre d'exercice. Même Pludbus avait remarqué cette absence d'efficacité chez elle. Son esprit pourri et dégénéré trouva rapidement la solution. Elle faisait semblant de ne pas réussir l'exercice ! Mais pourquoi ? Là encore, le vioc avait une réponse tout de fait. La coquine ! Elle devait faire semblant de perdre pour que Pludbus continue son petit manège. C'était vraiment une envoyée du ciel ! Le sang de Pludbus en fit qu'un tour ; cette mortelle déesse était pour lui ! Il ne fallait pas plus pour que le marine se mettent à imaginer des plans encore plus machiavéliques pour emmener la demoiselle à satisfaire son esprit malsain. Pauvre enfant, il ne faisait pas dans la dentelle ! En plus, elle s'était spécialisée dans les armes à feu. À la vue de son long canon, le vieillard ne pouvait que faire un rapprochement plutôt salace.
Enfin, Pludbus a l'imagination qui marche à plein régime, tout le monde pourrait le comprendre rien qu'en le regardant. Même à bonne distance, les marines qui passaient par là pouvaient imaginer le pire pour la suite de « l'entrainement »


Allons, ma grande, t'es parfaitement qualifié pour cet exercice. À y regarder de plus prêt, t'es plus que apte ! Et j'oublie, t'arrêtes de m'appeler monsieur ! J'suis pas un vieux papy ! Ça m'donne des ulcères et des hémorroïdes… ah non, j'en ai déjà plein de ça...
'fin, ma petite Yanagiba, j'suis sûr que tu finiras par y arriver. Arrête là.


Pludbus commençait à être vraiment familier. En même temps, cela faisait longtemps que ça n'avait jamais autant marché avec une fille depuis tatie Simone, la vieille de la maison close du coin. Il observa quelques instants les traits de la marine en se délectant de sa jeunesse naïve. De face, Pludbus avait le visage d'un psychopathe affamé près à sauter sur son bout de viande promis, ce qui était loin d'être éloigné de la réalité Enfin, la soldate Yanagiba est quand bien plus qu'un bout de viande ! Qu'allait-il faire d'autre ? S'il avait écouté ses instincts, il aurait opté pour la case « chambre », mais Pludbus n'écoutait pas son instinct, ou, plutôt, son instinct de gentleman était à ce moment plus fort que ses pulsions primaires de Casanova en puissance. De plus, il était là pour l'entrainer. Le peloton n'avait même pas fait cinq tours de terrain. La fenêtre temporelle était loin d'être refermée. Il pourrait toujours s'amuser plus tard. Oui, le temps n'était pas encore au repos du guerrier.

Bon... j't'aurais bien dit de t'entrainer au tir, mais tirer sur des cibles, c'pourri. M'faire tirer dessus, j'suis loin d'être chaud, il y a des trucs que j'ai pas encore tous captés. Par contre, faut que tu saches que t'as beau être une tireuse… mmmh… euh… et… et bien… euh… t'as beau ça, si on t'approche de trop près… oh oui… mmmh… ah… euh… oui, de trop prêt, bah, tu l'as un peu dans le c… euh… j'veux dire… t'es dans la mouise. Ah ah... ah…

Trop de réflexion. Pludbus n'arrivait plus à aligner une phrase sans que ses pensées dérivent. De plus, il semblait avoir très chaud alors que sa tenue et la météo ne pouvaient en être la cause. Plud' le voyeur était de plus en plus captable. Plus captable, tu meurs.


On va faire du combat au corps à… mmmh… corps… chouette. Bonne idée ! Mais on va mettre quelques règles quand même. L'principe n’est pas de se blesser. Quand t'seras face à un adversaire qui voudra te frapper, t'auras le droit à une chance, pas deux. Donc, j'veux que tu me fasses qu'une attaque. Une seule frappe. Pas plus. Trouve l'bon moment pour m'attaquer. J'peux te contrer, alors trouve bien. Si t'échoues au moment fatidique, tu vas surement te faire attraper derrière. J'imagine même pas c'qu’on pourrait te faire !


En fait, il l'imaginait très bien ; il voulait le faire aussi. Enfin, trêve de plaisanterie. Pludbus se mit en position de combat ; ambes écartés et arqués, poing fermé au niveau du visage. Il fit quelques exercices de souplesse —, se manquant presque de se luxer l'épaule — afin de se donner un genre de vieux sage toujours aussi fort. Les mauvaises langues diraient à ce moment-là « toujours aussi faible », mais Yanagiba ne semblait pas être une mauvaise langue, il ne l'avait pas encore vu en action.
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Sur les derniers essais, en réalité il était peut-être là ou je l'imaginer, mais pour être honnête j'ai un peu honte de lui dire que j'étais persuadé qu'il me tend des pièges, cela aurait été insultant alors qu'il est tout à fait honnête... Où plutôt que je suis trop paranoïaque puisqu'il s'agit d'un exercice ? Enfin soit il a dit que je suis apte, je fais confiance dans le jugement d'un vénérable et ancien combattant cela veux surement dire qu'il me faudra m'entrainer et trouver ma voie dans le feu de l'action. L'exercice est donc terminé et il me demande de ne plus l'appeler monsieur... Il doit vouloir briser la glace pour me mettre à l'aise ce qui est tout à fait admirable.

"Très bien... Pludbus."

Je ne vais pas non plus lui donner un surnom ce serai vulgaire et une offense à une personne de son rang. En face de moi l'ancien officier semble avoir changé, petit à petit sa nature faussement délicate et amicale s'effiloche pour devenir ? Difficile à dire, dehors j'aurais trouvé cela étrange, mais ça ressemble en fait de plus en plus a certains regards que des pirates et brigands mon lancer, est-ce cela la soif de sang ? Je ne sais pas, en tout cas cela veux dire que je dois faire attention, quoi que juste avant cela ma fait du tord... Je ne sais vraiment pas quoi penser de cette séance d'entrainement. Je continue de plaindre intérieurement les autres recrues qui continues de courir, cela fait environ cinq à six tours pour les plus rapides et il en reste donc quarante cinq. Enfin bref je dois me concentrer, je ne voudrai pas que monsieur Céldèborde change d'avis sur ses intentions parce qu’il me sent dissiper ou inattentive. J’attends donc sagement la suite des festivités. Il m'explique donc que je sais très bien me débrouiller à distance, mais qu'au corps à corps je serai dans de beau drap et il n'a pas tord. D'ailleurs sa manière de se reprendre dans son vocabulaire montre qu'il essais de ne pas me choquer, forcement certains homme n'aiment pas être aussi crus avec les demoiselles que devant des hommes, moi personnellement cela ne me gêne pas. Enfin cet effort est très gentil quand même.

"Effectivement."

Donc du combat au corps à corps, dans un sens je ne suis pas sûr qu'il est bien de frapper une personne de son âge sans retenue, mais encore une fois ça serait un affront à une personne comme lui. Si cette légende de la marine me dit de le frapper sans ménagement c'est qu'il sait ce qu'il fait alors je n'ai pas à m'inquiéter. D'autant plus qu'il m'a dit de ne le frapper qu'une fois, bien qu'il ne soit pas dur de comprendre que je suis artilleuse, on reconnait bien la une personne qui a connue le combat pour tout de suite affirmer qu'un coup et ça serait fini. Car oui vu le temps pour mouvoir les canon portatif je n'aurai certainement pas le droit à une seconde chance. Avec l'entrainement qui approche, je sens de nouveau ce regard incisif. Bien que ce soit pour un cour instant Pludbus se donnera à font avec son âme de guerrier, c'est évident à voir de tels yeux. Je me prépare comme il ce doit en faisant des échauffements que l'on m'a appris, de bas en haut. Puis je me dis que je ferais mieux de ne rien laisser de coté.

"Juste un instant."

J'enlève donc ma chemise et la dépose avec le reste de mes affaire, franchement une brassière de sport c'est vraiment plus confortable pour des activités physiques quoi qu'ils disent. En position de combat, les bras devant mon visage pour former une garde et avec un léger jeu de jambe comme dans les entrainements de corps a corps j'observe le vieux marine. A première vu il semble faible, mais c'est une ruse j'imagine. D'ailleurs cet aspect d'ouvertures constantes dois faire partie de sa manière de combattre, plus d'un jeune vantard à dû se faire avoir. Finalement au bout d'un long instant, en pensant voir une ouverture au niveau de ses côtes, j'envoie un coup de pied latéral avec toute ma force et alors que je pense le toucher je suis atteinte d'une sorte d'illusion d'optique. mais qu'est ce que ?! C'est juste extraordinaire, j'en reste dubitative avant d'être admirative, je peu presque sentir des petites étoiles se former dans mes yeux.
.
"Pludbus tu es merveilleux ! Tu m'a évité avec tellement de rapidité que j'en ai presque cru voir ma jambe rétrécir !"

Alors que je me rends compte que je viens de le tutoyer et de perdre le minimum de crédibilité que j'ai envers mon professeur, mon cœur se sers d'émotion. C'est ça une vrai légende des mers, une personne suffisamment puissante pour cacher parfaitement ses facultés. Je ne peu pas m'empêcher de me trouver ridicule, j'imagine bien le visage débile et béat que j'ai comme une enfant devant un héro...
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Il avait bien entendu ? Elle l'avait appelé Pludbus ? Elle l'avait appelé par son prénom ? Pludbus ne pouvait que jubiler en son for intérieur. Assurément, elle ne pouvait que lui tomber dans les bras. Le destin était en marche et nulle action ne pourra empêcher que s'accomplisse l'inéluctable. Seuls quelques exercices pour la forme les séparaient dorénavant du véritable travail physique. Plud' s'en léchait les babines d'avance. Que de sacrifice pour en arriver là ! Ses instincts le tourmentaient presque. Il devait lutter pour ne pas sauter sur la marine. Voyons ! Pludbus ! Un peu de tenu ! L'ex-Amiral en chef que tu es ne peut s'abaisser à aussi peu de contrôle de soi ! Ainsi, malgré les tourments de son esprit et de ses pulsions, Pludbus resta de marbre malgré la preuve d'affection de Yanagiba qui aurait pu très bien être sa petite fille, voir encore plus petite. Enfin, rester de marbre était un bien grand mot. Il ressemblait à une cocotte minute sur le point d'exploser. Ses mains étaient agitées par des spasmes non contrôlés qui se répercutaient dans ses bras qui tremblaient déjà pas mal avec son début de Parkinson. Ses yeux roulaient dans leurs orbites tandis que sa langue était, elle aussi, agitée de tressautement ; à moitié sortie de sa bouche, elle faisait un spectacle peu ragoutant. Tout son corps était en émoi. L'estomac noué, les muscles tendus, il était prêt à bondir tel le lion sur la gazelle en plein milieu de la savane. Sauf que plusieurs centaines de voyeurs étaient dans les environs. Certaines personnes étroites d'esprit pourraient même l'accuser d'agressions sexuelles caractérisées. Ça aurait été le pompon ! Lui, le gentleman si humble et respectueux du corps féminin. La preuve, il se comporta très bien lorsque Rei fit tomber la chemise.

L'action se passa comme au ralenti pour Pludbus. Tout d'abord, il eut le doute. Que faisait-elle ? Elle allait aérer à un peu sa tenue ? Pourquoi pas. En homme respectable, Pludbus n'allait même pas être tenté par un regard au balcon. Si ce n'était que ça ! Non, elle ne s'arrêta pas en si bon chemin ; ou mauvais, selon les points de vue. Lentement – du point de vue de Pludbus —, les boutons sont enlevés avec une grâce toute naturelle. Le corps du vioc n'arrivait même pas à suivre cette évolution drastique de la situation. Que faire ? Il était déjà à sa limite. Un instant, son instinct prit le dessus sur son self-control. Il avait fait un pas en avant, les mains brandies tel un zombie, mais voir la chemise tomber fut suffisamment marquant pour que même son instinct s'en trouvât bloqué.

Il était tétanisé. Pludbus ne pouvait plus bouger, ou plutôt, il ne pouvait plus contrôler ses muscles. Il continua à mouliner tout seul comme l'idiot qu'il était. Le cerveau était presque déconnecté comme pour se mettre en sureté. On était plus très loin de l'explosion au sens propre ! Il suffisait d'un tout petit quelque chose pour que Pludbus éclatât. Toutefois, il faudrait bien un moment évacuer le trop-plein de pressions qu'il venait de récupérer.
Totalement absent du duel, Pludbus est une cible parfaite. Son regard vide lui correspondait bien. Il pourrait l'avoir plus souvent pour paraître vrai.

L'attaque de Rei eut le mérite de le sortir de son état comateux. Sa première réaction fut d'analyser l'effet de l'attaque sur son propre corps. Ça rapetissait bien près de son corps ! Qu'est ce que ça pouvait être ? Pludbus n'avait pas encore beaucoup chercher pour comprendre les effets de ce pouvoir qui pouvait, assurément, le reconduire jusqu'au sommet de la marine pour les cinquante années à venir. Il allait partager son interrogation avec la marine quand il s'aperçut, à nouveau, dans l'état dans lequel elle se trouvait. Pludbus bogua. Son corps se remit à trembler de tout son long. Il atteignait de nouveau sa limite du supportable. Sauf que, cette fois-ci, il eut la goutte de trop. La phrase de Rei fut le détonateur de la bombe Pludbus. Le tutoiement, le compliment, le visage béat d'admiration, les yeux émerveillaient ; tout était de trop. Son imagination effrénée lui disjoncta le ciboulot et la pression força à sortir.
Le vieux marine fut pris d'une très violente hémorragie nasale qui prit initialement la forme d'une explosion qui répandit du sang sur son visage. Puis un fleuve d'hémoglobine se mit à couler de son pif qui vira au violet. Les yeux révulsés, Pludbus tomba par terre telle une masse. Des borborygmes sortirent de sa bouche formant un charabia incompréhensible. Les yeux blancs, Plud' le valeureux était K. O. Trop d'émotion, trop d'abstinence, trop de rêves inavoués. L'abus de tout cela avait causé sa perte de connaissance.
Malgré la situation désastreuse, quelque part dans un recoin de sa conscience, Pludbus était heureux.
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Finalement l'exercice c'est terminé de manière bien particulière. Même un héros à une limite alors ? En même temps à son âge vénérable j'ai peut-être poussé le bouchon ? A moins que voulant me montrer toute sa puissance et sa splendeur, il a surestimé sa condition physique ? Enfin soit je me retrouve donc avec une légende évanouie et pleine de sang sous mon nez. Comme un fleuve de sang... qu'elle horreur ! C'est sale, mais il faut que je fasse quelques choses. Impossible de le toucher, ce sang et trop répugnant et il y a peut-être même de la bave et de la morve. Ainsi je fais les cent pas autour de lui en me mordant la lèvre, que faire ? Oui je ne vais pas laisser un tel homme aussi sale ça serait criminel, en plus je n'ai pas mes affaire donc pas le moindre produit nettoyant. *Rei tu peux le faire !* je continue d'essayer de me persuader. *Essaye au moins !* C'est trop me demander, pourquoi est-ce que je dois me retrouver dans cette situation ? Même à moins de trois mètres je n'y arrive pas, finalement je prends mon courage à deux mains et enveloppe sa tête avec ma chemise, sans rien toucher de plus que sa peau évidement. A première vue mise à par les recrues qui continuent de faire leurs tour, ce quartier général est loin d'être remplie de foudre de guerre. Finalement pas le choix, en tremblotant un bon coup, canon portatif sur le dos et Pludbus dans les bras pas trop coller à moi, je me dirige vers le bâtiment principal. En marchant je fini par rencontrer l'un des gardes.

"Où est l'infirmerie ?"
"Ah ? hum... juste au dessus du casino... enfin je pense."
"Mh..."

J'ai de plus en plus de mal à le tenir à bout de bras pour ne pas entrer en contact avec le sang qui imprègne la chemise contre lui. Ainsi je contourne le casino du QG West pour monter à l'étage supérieur et finalement enfin atteindre l'infirmerie avec l'aide d'une autre personne. J'entre donc et installe le patient ayant un âge vénérable dans l'une des chambres. *Aaaaah ! L'odeur des nettoyants médicaux.* Effectivement mise à par les médicaments et les produits médicaux cela n'a rien d'une infirmerie, l'ambiance est presque... osé ? Mais que font des jacuzzis dans les chambres ?! Ce n’est pas un lieu de soin mais un hôtel ma parole ! Enfin soit, Plud sur le lit douiller, mon arme déposé à l’entrer, je fini par me rendre compte qu'une goutte de sang à perlé sur ma brassière de sport blanche... C'est avec une sueur froide et la chaire de poule que je prends une paire de gant d'infirmier et enlève le vêtement taché. En cherchant de de quoi l'enlever dans le couloir je fini par entendre un bruit sourd non loin, surement la personne de garde qui dort comme une souche. Des gants aux mains, je cherche des glaçons pour appliquer sur l'horreur rouge avant que cela ne sèche, heureusement vu le type particulier de lieu de soin cela ne devrai pas être dur. Ayant trouvé un petit sachet de glaçon dans ce qui semble être le réfectoire de l'infirmerie je retourne dans la chambre avec monsieur Céldèborde. Dans un lavabo de la salle d'eau je laisse la brassière avec un glaçons sur le rouge carmin le temps d'aller nettoyer la légende de la marine.

Je me sens vraiment plus libre sans haut quand même, enfin ce n'est pas le moment. Je mets un gant de toilette badigeonné de savon et prend un récipient remplie d'eau tiède. Une fois au près du vieille homme encore dans les pommes, enfin j'ai l'impression, doucement je lui lave le visage et j'ai changeai très régulièrement l'eau même si ce n'est pas vraiment nécessaire. C'est fini, bon le constat est clair il faudra du temps pour que la tache parte. *Je sens un courant d'air sur ma peau...* Effectivement il est temps de fermer la fenêtre, je n'ai pas envie d'attraper froid ou que l'état de Plud ne soit pire. Maintenant qu'il est tout propre, je vais mettre la chemise ensanglanté dans de l'eau froide, là ça sera certainement vingt quatre bonnes heures dans l'eau avec le reste des cubes de glace avant un lavage pour retirer tout cela. Heureusement, n'ayant pas fait d'exercices je n'ai pas salit mes vêtements. Ma chemise et la chose qui été en dessous n'ont pas eu la même chance avec ce sang, j'espère que je pourrai les ravoir. Je retourne devant lui pour prendre sa température, la main sur son front cela semble être correct bien qu'un peu chaud, c'est curieux il me semble l'avoir entendu un peu avant ? Surement mon imagination, essayant de le réveiller avec de petit tapotement sur sa joue.

"Je vais me doucher Pludbus, repose toi bien surtout."

Puis laissant la porte de la salle d'eau ouverte pour entendre s'il se réveille, je vérifie la propreté de celle-ci et des serviettes ainsi que des peignoirs. Une fois fait j'enlève le reste de mes vêtements pour effectivement me laver, laissant l'eau bien chaude qui forme un léger brouillard purifier mon corps de toutes saletés.
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Pludbus resta inconscient assez longtemps. Au niveau de ses sens, c'était le black-out complet. C'est à peine s'il avait senti qu'on le déplaçait. Il naviguait entre le sommeil et le coma. Pas inconscient, mais pas conscient, pour autant. C'était assez bizarre. Il était plutôt ailleurs. En fait, on pouvait plutôt dire qu'il était déconnecté, pour un temps. Il ne pensait pas, il ne réfléchissait pas. Son activité neuronale était à zéro. Il se laissa faire sans rien dire et sans même profiter de la situation. Sur la fin, on devinait qu'il allait bientôt sortir de sa léthargie. Il remuait dans son inconscience et il murmurait parfois des mots incompréhensibles, comme s'il parlait une autre langue. C'était très faiblement audible et il fallait tendre l'oreille pour, au moins, entendre que Pludbus parlait. Alors qu'une infirmière provisoire allait à la douche, c'est un Pludbus groggy qui s'éveilla dans l'étrange infirmerie. L'odeur de la pièce lui sauta au nez et lui donna mal au crâne ; ses sens reprenaient peu à peu leur faculté. Il avait un arrière-goût bizarre dans la bouche et ses yeux lui faisaient mal sous la lumière malgré les rideaux devant la fenêtre. Lentement, il se redressa sur sa couche, le visage grimaçant comme s'il s'était pris une cuite la veille. Il n'avait pas encore repris totalement ses souvenirs. Que faisait il là ? Il se souvenait de l'entrainement, puis, plus rien. Pludbus prit une bonne minute pour se souvenir grossièrement de ce qui s'était passé. Le strip-tease, les mots doux ; tout lui revenait ! Enfin, il modifiait à sa convenance les bribes de souvenirs qu'il lui était revenu.

Pludbus s'aperçut qu'il était dans un lit. Sa première idée fut qu'il se réveillait d'une longue journée de plaisir avec son ange du moment. Arf ! Il ne se souvenait plus de rien ! Ça a dû être magnifique pour que ce passage lui fasse autant défaut dans sa tête. Il sourit, le visage béat, pensant à des passages qui avait dû se produire. Puis, il se rendit compte qu'il était habillé. Étrange pour un réveil. Il s'aperçut aussi qu'il faisait jour. Un peu de réflexion lui indiqua qu'il ne s'était rien passé, finalement. Un instant déçu, Pludbus se dit finalement qu'il allait pouvoir se rappeler de la suite. C'est un mal pour un bien ! Car oui, en effet, Pludbus comptait prouver que les vieux volcans pouvaient toujours cracher leur lave. C'est alors qu'il attendit l'écho d'une douche. Quelqu'un se douchait juste à côté ? C'était surement elle ! Plud' le lubrique se l'imagina sous la douche. Plus de saignement déclaré ; l'idée s'était faite dans sa tête. Le destin avait guidé cet ange sur son chemin, il allait lui faire honneur ! Foie De Pludbus !

Que devait-il faire ? L'attendre ? Ce n’est pas tout ça, mais Pludbus commençait à être chaud patate. Il songea alors que cette douche venant à un tel moment n'était pas forcément au hasard. La coquine ! Elle l'invitait à le rejoindre. Il n'allait pas la faire attendre plus longtemps ! Le vieux marine sauta du lit et faillit trébucher, ses jambes tremblotant sous son poids. Se retenant au lit, il entreprit de se déshabiller entièrement. Les mouvements étaient saccadés plus par l'envie que par son évanouissement tout récent. Une fois nu comme un ver, Pludbus se dirigea vers la salle de bain, convaincu que ses jambes ne se déroberaient plus sous lui. Il se déplaçait silencieusement. Le vioc voulait faire une surprise à sa belle ; la vie est plus amusante quand il y a des surprises pour la mettre en valeur ! Plud' espérait avoir beaucoup d'agréables surprises par la suite et même dans un avenir très très proche.

La salle d'eau entrouverte, le marine entre silencieusement malgré le fait qu'il respire plutôt bruyamment, tendu par le proche début de la partie. L'ombre de la marine se découpait à travers le rideau de douche tandis que le son de l'eau chutant très certainement sur une peau jeune et impeccable rendit presque fou Plud'. Il s'approcha jusqu'à la limite du rideau et leva les mains, prêt à bondir. Il respira un bon coup, puis il fit un pas à l'intérieur, poussant le rideau du genou. Il envoya ses mains loin devant et en hauteur, enserrant la silhouette et cherchant à attraper la chair la plus proche et la plus convoitée. De sa voix la plus maniaque, Pludbus annonça son arrivée.


J'arrive, ma belle ! Pludbus le pieux est là pour toi !
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Ainsi je profite d'une bonne douche bien chaude, rien de mieux que le saint lavage et son apôtre savon pour se débarrasser de toutes saletés même invisible à l'œil nu. Mêlé l'utile à l'agréable de cette manière et toujours un long moment de plaisir dont je profite le plus longtemps possible. Ma lèvre est encore douloureuse, devoir transporter Pludbus m'a demander un grand effort mental quand même. *Il serait temps que je m'entraine à accepter la souillure pour mieux agir sur le terrain...* La bonne blague, finalement je suis très bien comme ça, de toute manière tous ce qui est sale ne devrai pas exister ! Enfin soit, finalement malgré la douche je peux entendre du bruit, il est temps que le héro se réveille. Petit à petit il me semble l'entendre approcher, j'ai un doute ? Va-t-il osé m'attaquer pendant le seul moment où je ne pourrai le pardonner ? Finalement je m'interroge, plus rien depuis un instant il attend à la porte ? Au moment où je coupe l'eau il fini par le faire, le rideau de douche entre nous deux se déplace et il tente de m'agripper et c'est avec un cri de surprise agrémenté de colère que je le pousse de toutes mes force en arrière comme une furie.

"LA DOUCHE C'EST SACRÉ !"

Plus énervé que je ne l'ai jamais été par un personne de plus de quinze ans, je vais mettre un peignoir pour qu'il n'y ai pas de nouveau un contact avec sa peau dégoutante. Un long instant je fais les cent pas dans la chambre et une voix s'élève derrière la porte.

"Un soucis mademoiselle ?"
"Non rien, merci"

Mais comment il a pu entendre ce petit cri ? Ils sont finalement plus vigilent qu'ils en ont l'air dans cette base. En tous cas je viens un peu de me calmer, asses pour réfléchir, il viens de se réveiller peut-être que ? Ha ! Oui le pauvre, il doit encore penser à l'entrainement, peut-être même qu'il est suffisamment dans le brouillard pour ne pas s'être rendu compte du temps qu'il a passé au lit. Franchement c'est ignoble de s'en prendre à une pauvre légende des mers comme une démone sans même lui demander sa version de l'histoire. Refermant bien le peignoir avec sa ceinture je vais vers monsieur Céldèborde.

"Si il s'agit d'un entrainement ce n'est vraiment pas le bon moment."

A ce moment malgré mes paroles un peu dur, je m’inquiète beaucoup pour lui et cela doit être visible. Finalement sans vraiment faire attention à lui je vérifie les vêtements dans l'eau froide, la tâche semble avoir disparu de la brassière. Pour la chemise pas de miracle, je remet des gants pour changer l'eau, celle présente ensanglanté. *Pourquoi le sang est si dur à enlever ?* Dans tous les cas je reste très vigilante, entrainement ou non il n'est pas question qu'il me touche maintenant. Encore moins sans avoir pris une douche !
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Subtil mélange de mouvement de corps et du rideau de douche, Pludbus ne put que deviner certaines choses. Le doux parfum, le frôlement de la peau, le son d'une respiration hésitante ; Plud' ne profita que de quelques bribes avant de se faire violemment pousser en arrière. Il partit la tête la première puis son corps se recroquevilla, formant une sorte de boule. Une fois au contact du sol, il se mit à rouler sur deux mètres avant de s'arrêter contre le mur en se frappant durement la tête contre ce dernier. Il resta groggy un instant, suffisamment longtemps pour manquer la nudité soudaine d'une marine sortant de sa douche. Celle-ci sortit de la salle de main non sans s'être procuré une de ses serviettes, s'enveloppant avec grâce dedans. Mais Plud' n'en sut rien, évidemment, sinon, il en aurait bavé.

Qu'est ce qu'il se passait à ce moment-là dans la tête de Pludbus ? En effet, il avait très mal. Le choc n'avait pas été anodin pour sa vieille caboche. Néanmoins, ce qu'il le dérangeait le plus, c'était la réponse ! Ne devait-elle pas lui tomber dans les bras, l'enserrer langoureusement et commencer les jeux ? Bizarre. Normalement, si tout s'était passé selon le merveilleux Plan de Plud' le Stratège, elle aurait dû l'accepter. Qu'est-ce qui avait coché ? Tout avait été parfait. Les signes, les mots, les sous-entendus ; le vioc était sûr de son coup. Avait-il mal interprété ? Le destin lui offrait-il une opportunité encore plus grande que ce qu'il avait espéré à la base ? Plus qu'une relation d'une nuit, serait-ce la femme de sa vie ? Celle qui portera ses enfants qui le rendront fier ! Merveilleux ! Fantastique ! Magique ! Sublime ! Les superlatifs ne manquaient pas. La lumière s'était faite soudainement chez Pludbus, qui ouvrit les yeux brusquement. La douleur à sa tête avait disparu, soudainement guéri par la nouvelle de la plus grande importance.
Évidemment, une approche aussi discrète et aussi peu fine ne pouvait que choquer la nymphe qu'était la marine. Un peu plus de romantisme et de subtilité, c'était ça qu'elle attendait. C'était la clé de la boite aux merveilles ! Du jardin aux secrets ! Romantique, ça, il savait faire, Plud'. C'était l'un de ses fabuleux talents. Mieux, c'était sa seconde nature. Nombreuses étaient les damoiselles à tomber sous le charme de ses mots doux et de ses regards langoureux. Yanagiba ne serait que la dernière d'une longue liste de conquête sans lendemain. La dernière, car Pludbus est quelqu'un de très fidèle.

Pludbus se releva et s'approcha du lavabo sans même un regard pour son contenu. Il s'aspergea d'eau afin de se réveiller véritablement et de se faire une nouvelle beauté. Il passa sa main dans ses cheveux dans une tentative inutile de se coiffer. Après cela, il se sentait prêt pour son entrée en scène. C'est alors que Yanagiba entra. Un entrainement ? Il ne comprit pas sur le coup. Peu importe. Il l'observa quelques secondes dans son peignoir avant de l'inviter à sortir.


Assieds-toi, j'dois dire quelque chose.

Pludbus entra à son tour dans la chambre. Il adopta sa première pose : relativement droit, les mains jointes devant lui. Acte I.

J'étais seul et abandonné. J'pouvais plus vivre. C'était terrible. Mon lumbago faisait d'nouveau des siennes. J'avais des furoncles. J'me sentais vraiment pas bien. Terrible ! L'malheur était sur moi. J'étais comme un bourdon qui allait bientôt crever, les tripes à l'air, sauvagement buté par le temps. Ou le Taon, j'sais plus. Enfin, j'étais dans l'merde.


Il enchaine sur sa deuxième pose : tête penchée vers le bas, il posa sa main dépliée sur son visage, comme s'il était profondément plongé dans une réflexion intense. L'autre main tenait son côté. Acte II.

C'est alors qu'j'vais vu l'ange. C'était si beau. Si magnifique. Elle était si belle. Si adorable. Si grandiose. Si Gentille. Si merveilleuse. Si sublime. Si gracieuse. Si mignonne. Si avenante. Si craquante. Si pur. Si innocente. Si… parfaite.



Changement de position. Plud' s'abaissa un peu et place ses mains jointes en poing devant sa bouche, les yeux fermés. Acte III.

Elle m'a fait si chaud au membre ! Euh… au corps… euh… au coeur ! J'tais bouleversé. C'comme si elle avait remplacé mon cœur dans mon poitrail. J'peux plus vivre sans elle. Si elle s'en va, j'meurs. C'sur. C'fantastique. C'comme ça. Elle part, et mon m'tue, le coeur arraché. C'ma drogue. C'mon déambulateur. C'est Elle ! J'veux partager sa vie à jamais !

Avant-dernière position. Plud' se redressa et poses ses mains sur son coeur. Il regarda la marine dans les yeux de son regard le plus lubrico-romantique. Acte IV.


Cette personne, c'est toi. C'toi qui vit dans mon coeur. C'toi qui me guide. C'toi qui m'inspire. C'toi qui me permets de vivre. C'toi que j'admire. C'toi. C'tout !


Dernier changement de position, Pludbus s'agenouilla difficilement, juste devant Yanagiba et lui tendit sa main dans un geste d'amour éternel. Acte V.

Ma belle ! Je t'aime. Tu es la femme de ma vie. Je veux t'épouser !!

Rideau. Pludbus n'avait plus qu'à récolter les roses de son succès. Il en avait les larmes aux yeux ; ça avait été sa plus formidable scène de romantique Pludbutesque.

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Des situations étranges je pense en avoir vécu quelques une, mais celle-là commence petit à petit à friser le ridicule. Sans un mot et le peignoir bien fermé, jambes croisé, j'ai donc écouté sans un mot ce léger monologue. En tout cas après l'avoir vu se rincer avec l'eau ensanglanté il n'est plus question qu'il me touche ou m'approche à moins de deux mètres. La première prise de parole m'a dégouté, furoncle ? Beurk ! Donc sans un mouvement et sans comprendre je le regarde, il fini sur un terme bizarre pendant que je m'assure qu'il n'y a pas contact entre nous deux. Je dois avouer que je n'ai pas saisi, la fin semble importante. Parfois je me sens légèrement stupide, d'autre simplement différente. Il y a beaucoup de choses que je ne sais pas et des différences culturelles, qui font que ce qui semble évident pour eux est bizarre ou inexistant pour moi. C'est un autre de ces cas frappant et pour éviter de refaire une bourde pour ne pas insulter la légende, autant s'assurer de ne pas se tromper. Ainsi je me lève.

"Je reviens."

Toujours en peignoir je sors de la chambre, évidement il n'y a pas ce que je cherche dedans. Il faut que je trouve ça ailleurs, je commence donc par m'approcher de la salle de repos du médecin. Il me semble qu'une personne de savoir comme lui pourra me renseigner, après avoir frappé, j'ouvre pour le voir émerger de son sommeil. Le duo d'infirmiers dans la même pièce émettant encore de forts ronflements.

"Où ? Quoi ? Comment ?"
"Docteur ?"
"Ah oui, que voulez vous ? C'est quoi cette tenue ?!"
"Des vêtements propres et un dictionnaire si c'est possible ?"
"Pour un tenue, c'est au bout du couloir à droite, je n'ai pas de dico, mais que voulez vous savoir."
"Je reviens"

Première priorité, me trouver une tenue, j vais finir par me salir avec un simple peignoir. Ainsi au fond du couloir à droite je fini sur une sorte de ? Buanderie géante ? C'est quoi ce lieu ? Une intendante du lieu m'accueil avec un grand sourire et une voix mielleuse, quoi qu'étrangement j'ai l'impression qu'elle est choqué ? J'ai de la saleté sur moi ?! Suite a une vérification rapide, rien.

"Je peux vous aider ?"
"Un uniforme propre... s'il vous plait."
"Je me disais aussi"

C'est rassuré que la préposé aux tenus m'a fourni ce dont j'avais besoin, en passant par la classique signature d'une bonne douzaine de formulaires. j'ai donc une tenue d'apparat: Une chemise blanche à manche longue aux boutons argentés excentré, celle-ci débordant sur une jupe de taille règlementaire et de la même teinte, des chaussures blanches puisque les talons hauts ont tendance à me blesser et rien sur la tête, mais cheveux n'ont pas encore était brossés. Un petit souffle de soulagement, je fais un grand sourire à la jeune femme pour la remercier et je retourne à la salle de repos. Une fois dedans je remarque que les deux infirmiers émergent de leurs sommeils.

"Alors cette définition, au passage l'uniforme vous va à ravir."
"Épouser ?"
"Très drôle."

Les deux infirmiers entonnent une sorte de mélange entre le bâillement et le rire asses particulier, surement le réveil. Enfin suite à un instant de silence le médecin comprend que je suis sérieuse.

"Qui est l'heureux élu !? Tu lui a répondu quoi ?"

Tiens il ma tutoyer, surement l'émotion, les infirmiers font un hourra avec les bras d’une lenteur spectaculaire...

"Rien pour le moment et monsieur Céldèborde"
"HAHAHAHAHAHA !"
"[...]"
"Haha ?"
"[...]"
"Non sérieusement Pludbus ?"
"Oui."
"[...]"
"[...]"
"COMMENT ! Je ne laisserai pas ce démon abuser d'une innocente jeune demoiselle !"

C'est alors qu'il me regarde avec des yeux digne d'un démon, je le regarde s'armer de scalpels et ses assistants de diverses choses comme des scies à os et seringues de gros calibres. Puis partir en courant vers la chambre.

"Mais ? Ça veux dire quoi alors ?"
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Pludbus attendait qu'elle accepte. Elle se contenta de se lever et de partir avec pour seule excuse quelques mots banals, mais lourds de significations en l'état. La pauvre, elle devait être tellement émue ! Le vieux marine était persuadé qu'elle était partie pleurer sa joie loin de lui pour mieux le retrouver en tant que compagne pour la vie du vioc. Oui ! C'était forcément ça ! Pludbus se surprit à rêvasser, toujours à genoux, imaginant une Rei effondré par la joie, laissait éclaté ses larmes face au miroir d'une salle d'eau. Rah ! Pourquoi Plud' devait-il être autant bourreau des coeurs ? Il ne faisait que provoquer les larmes chez qui il aimait. Des larmes de joies, naturellement. Il ne pouvait faire autrement. C'était plus fort que lui ; Plud' est le Romantisme à l'état pur et la « Plud' méthode » est une technique de charme très utilisé parmi ceux qui la connaissent.

Mais il ne devait pas y penser ! Voyons, ce n'était pas galant de se délecter en rêve des joyeuses larmes d'une demoiselle conquise par un homme tel que Pludbus. Mieux ! Un prince comme lui !
Il secoua la tête tel un roquet sortant d'une mare. Qu'allait-il faire de bon en attendant sa promise afin de consumer leur première nuit, ou jour, ensemble ? Pourquoi ne pas se refaire une beauté ? Plud' retourna dans la salle de bain histoire de se refaire une énième beauté. Ce jour allait devenir un souvenir inoubliable, il se devait d'être le plus resplendissant possible. Toujours nu comme un ver, Il se passa un peu d'eau sur le corps, chantonnant un air parlant de ce que pouvaient faire un homme et une femme avant d'avoir des enfants ; Plud' aimait ce genre d'histoire imagée ou la subtilité avait passé son chemin.

Puis il revint dans la pièce principale et attendit. Une ou deux minutes s'écoula sans qu'il ne se passât quelque chose. Le vieux marine pensait que sa déclaration avait tellement était passionnel que le choc émotionnel qui en avait découlé avait été tellement énorme qu'il fallait beaucoup de temps à sa moitié de reprendre ses esprits. Il se mit à réfléchir à une bonne entame, le genre de phrase classe dès qu'elle retournerait avec lui. Plud' passa les derniers instants de solitudes qu'il avait pour y réfléchir et décider de ce qu'il allait dire. Ce temps écoulé, il crut alors entendre des bruits derrière la porte. Il se plaça dos à celle-ci tandis qu'elle s'ouvrait. Il se retourna alors, les yeux clos, la tête baissée, les mains sur les cuisses et dit d'une voix langoureuse.


Alors… ? Heureuse ?

En ouvrant les yeux, il découvrit un médecin et des infirmiers armés de divers ustensiles de médecin qui le regardait, lui, avec des yeux gros comme des soucoupes, comme s'ils voyaient un monstre.


-Non !
-Pas possible !
-Il n'a quand même…
-Il a osé !
-La pauvre !
-Je comprends pourquoi elle semble si calme… le choc post-traumatique...
-Sus !
-Hein ?!
-Sus au monstre !
-Ah !


Pludbus resta coi. Il ne comprenait pas comment sa belle s'était transformée en une bande d'hommes qui n'avaient vraiment rien de féminin. Mettre un uniforme n'aurait pas pu faire autant de changement ! Ce n'était surement pas elle. Mais que voulait-il ? Il ne put poser cette épineuse question. Trois paires de mains agrippèrent le vieux Pludbus. Enfin, ils tentèrent de l'agripper. C'est compliqué d'attraper un vieux nu avec la peau sur les os. Parfois, les mains peuvent s'écarter de leur but attraper les mauvaises choses. On agrippe, mais ce n'est pas au goût de tout le monde. Dans le cas suivant, Pludbus n'était pas très content du tout.

Ah ! Pervers ! Je ne suis pas intéressé par les hommes ! Laissez-moi ! Ne prenez pas ma virginité ! Pitié ! J'suis trop jeune pour ça !

Le choc d'être entouré par trois hommes entreprenants eut des effets étranges sur Plud' et, en particulier, sur son anatomie interne. Ses intestins se contractèrent dans une réaction d'autodéfense, ce qui provoqua une grosse et longue flatulence nauséabonde. Les trois hommes lâchèrent armes et vieux en se bouchant nez et bouche en réponse à cette basse contre-attaque.


-Gaz sarin ! Aux abris !
-Le vil !
-Immonde…

Hors d'état de nuire pour quelques instants, Plud' s'échappa de sa prison de chair et partit chercher sa belle. On lui voulait du mal, mais on lui voulait surement pire ! Il devait la sauver ! L'emmener loin d'ici ! Il la trouva bien rapidement, habillée – Pludbus nota ce détail étrange – et il s'en approcha, haletant.

Ma belle ! 'faut fuir ! On nous veut du mal ! On veut ma mort et la tienne ! Il faut partir, Crévindjeu ! Partons ensemble et vivons notre amour éternel à jamais dans un joli coin ! Partons !
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Donc je ne sais toujours pas ce que ce mot veut dire. Ils partent l'air en colère et je ne sais pas pourquoi, est-ce que se marier est une action illégale ? Je ne sais pas, j'espère que non parce que sinon ça voudra dire que c'est de ma faute si une légende s'éteint, ou de la sienne de ne pas m'avoir prévenu ? Bref, au loin dans les couloirs j’entends les infirmiers entrer, ça me rappel de lointains souvenirs qui sont d'ailleurs asses désagréables. J'espère que ça ne remontera jamais d'ailleurs. Il semble y avoir une altercation dans la salle suivie d’une violente explosion, enfin une détonation sifflotant ? Est-ce une bombe ? Un attentat ? Je ne sais pas, mais l'ex haut gradé vient à moi toujours nu comme un ver. Il semble haleter et une odeur étrange flotte dans l'air. *Je ne veux pas savoir ce que c'est.* Moi non plus je te rassure, bref. Alors que dit il... aimer ? Il est devenu fou ? Ils l'ont tapés trop fort sur la tête ? Bon autant être clair.

"Je ne vous aime pas Pludbus."

Je ne sais pas ce que c'est ce mariage, mais si ça a un rapport ?

"Et si ça à un rapport avec l'amour, le mariage c'est non."

Avant de partir, puisqu'il le faut je passe rapidement dans la chambre, vide l'eau et met la chemise dans un petit sac pour la transporter. Les infirmiers ont le visage vert... Je sors vite il ne manquerai plus qu'ils me vomissent dessus tiens ! Bon je retourne voir le vieil homme, bon par contre.

"Ne reste pas comme ça tu va te salir."

Je l'habille donc d'un peignoir que j'ai pris dans la chambre en espérant que l'odeur nauséabonde qu'ils on mit dans la chambre ne l'a pas imprégné. A bien y réfléchir peut-être... *Le patriarche Ryu-Kan !* Oui c'est évident ! *Je dirais même que c'est l’évidence même.* Oui Dupont... Dupont ? Heu non moi. Donc c'est de la fatigue mental comme après beaucoup de travail et c'est encore plus vrai chez les personnes fragiles comme nos ainés ! Moi qui suis fille d'artisan et née dans une ville qui est remplie de travailleur pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt ? Avant d'être un grand marine il reste un homme, avec ses faiblesses et un corps de chair qui souffre du temps et de l'effort. Ma main sur son épaule habillé d'un épais tissus au touché de velours.

"Vous devez encore être fatiguez par tous ces évènement Pludbus, vous devriez aller vous reposer encore un peu... Mais ailleurs."

Mon sac a la main je commence à me diriger en dehors de l'infirmerie et je vois que nous somme rattraper par les deux infirmiers et le médecin, toujours vert. L'un des deux infirmiers s'écroule par terre.

"Appelez... un centre antipoison !"

Je les aides a aller retourner dormir dans la salle de repos, cette fois ci pour de bonnes raisons et retourne devant le vieille officier pour le suivre ailleurs.
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Malgré l'urgence de la situation, alors que le futur ex-couple devait fuir face à des hordes de marines jaloux du bonheur de deux faux tourtereaux, la promise de Plud' le Vieillard eut des mots terribles, de ceux qui suffisent à déclarer une guerre, détruire le monde ou tuer son cochon d'Inde. Tel l'ange de l'apocalypse, Rei Yanagiba prononça les terribles mots qui allaient changer le cours du destin de façon dramatique. Plus rien ne sera jamais comme avant. La souffrance et l'horreur allaient s'abattre sur le monde et plus jamais personne n'aimera le rose. Les éléments se déchaineront, et une fois encore, la pluie tombera. Les gens crieront de souffrance et hurleront leur désespoir à la face du monde tel que nous le connaissons et qui disparaitra dans les flammes de l'oubli éternel et vengeur. Ainsi, la prophétie s'accomplira et décidera du sort de chaque être vivant de ce monde, autrefois paisible, plongé dans les lueurs du chaos, lézardé par les hordes sauvages de démons machiavéliques dignes des plus grands Armageddon. La porte de Zaral'back s'ouvrira enfin, nous faisant découvrir un océan de ténèbres encore plus obscur que la nuit infini.

Toute ces catastrophes n'étaient rien comparé à la situation dans laquelle se trouvait Plud' et du sentiment de souffrance indélébile qui prit Pludbus à la gorge, aux bras, aux jambes, aux pieds, aux bustes et à plein d'autres endroits plus ou moins virils. C'était comme si toute sa vie n'avait servi à rien. Comme si le monde ne méritait pas qu'on le vive. Il aurait pu s'écrouler à terre, comme mort, indigne de se déclarer, « vivant » sur cette terre. Il n'était plus rien, anéanti par la blessure mortelle des mots et des sentiments unilatéraux. Pire qu'une lame enduite du plus terrible des poisons, les mots du refus sonnèrent comme le glas du plus grand Amiral en chef de l'histoire de la marine. Il s'était écroulé, au sens propre comme au sens figuré, à terre, se tenant la tête entre les mains comme si elle allait exploser sous la pression emmagasinée.
Tant de rêves, tant de projets, tant de passions ; anéanti sous la botte de l'indifférence, c'était la promesse de ses vertes années qui s'envolaient tel un papillon de nuit partant pour d'étranges préoccupations incompréhensibles pour les mortelles humain que nous sommes.

Que faire ? Là était la question. Que pouvait-il faire en de pareille circonstance ? Il n'était pas préparé à tant de malheur. Pourtant, l'écho de quelques souvenirs lui revint. Des paroles lui revinrent, annonciatrices de ce qu'il venait de subir. Des propos venus d'un autre monde qu'un autre Pludbus avait écouté et réfutés, à moitié. Aujourd'hui, il comprenait. Il n'était pas forcément fait pour ça. Il y avait peut-être d'autres voix, d'autres solutions, d'autres fabuleuses histoires à créer. Il avait été trop avide, trop sûr de lui. L'âge est une barrière que seuls les immortels peuvent triompher. Il ne l'était pas, il voudrait l'être, il ne savait comment faire. Il ne saurait peut-être jamais. Quoi qu'il dût se passer, Pludbus allait devoir changer ses objectifs. L'expérience amère de ce douloureux moment lui avait donné la preuve irréfutable qu'il n'était plus apte à ce qu'il désirait. Peut-être que la suite allait lui montrer qu'il était capable de prendre une nouvelle place dans la vie des gens.

Allons, bon, pourquoi ne pas tenter le coup ? C'était ce qu'il se disait. Plud' avait cette puissante force de pouvoir se relever rapidement de toutes les situations, même les plus horribles. Se relever, il le fit quand Rei Yanagiba revint vers lui. Soudainement, le vioc éclata de rire. Ça sonnait faux, mais il avait encore son râteau au travers de la gorge.


Ah ah ! C'était une blague ! Une Boutade ! Bouh ! Tad ! Je t'ai eu ! J'suis bon comédien, ah ah ! Bonne réaction ! C'était un entrainement ! Ah ! T'as bien réussi ! J'suis content. Par contre, les autres, ils n’étaient pas au courant, ils doivent pas être trop contents. Autant s'éclipser !

Pludbus ne la prit pas par la main, même s'il y a pensé très fort ; ce n'était pas le moment de faire une rechute. Déjà, il avait pour projet de se cacher dans sa chambre. Au moins, elle avait le mérite d'être spacieuse ; il l'avait piqué à un gros gradé qui n’était pas à la base en ce moment. En route, il commença sa course aux informations sous un air innocent qui ne pouvait tromper personne.


Et sinon ? Comme ça, en parlant, s'avez de la famille ? Des parents ? Des tontons ? Tout ça ? Z'aimez vos tontons ? Vos papys ? Vous les appréciez, j'veux dire, comme apprécier vos parents, j'entends. Enfin, je dis. Non ?

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Autant être franche sur ce que je pense, la subtilité et l'option des lâches qui ne veulent pas dire directement ce qu'il faut. A quoi bon tourner autour du pot de toute manière ça ne rendra pas la vérité plus douce. Bref la vérité donc est que... je me suis encore fait avoir. Ce n'est pas possible j'ai enfin la chance de m'entrainer avec une légende vivante et je tombe coup sur coup encore et encore dans le même piège. Enfin le même genre de piège, alors que moi j'ai répondu sérieusement, il faut que j’apprenne à mieux réfléchir avant d'agir tout de même dans ce genre de situation. Un de mes instructeur ma dit un jour qu'une conversation est comme un champ de bataille avec ses propres loi et ou la diplomatie et l'étiqueté y est parfois plus tranchante que le plus terrible des meitous. Bon il me dit que j'ai eu la bonne réaction ? Faisons comme si de rien était même si ce n'est pas mon habitude, ce n'est pas non plus tous les jours que l'on a affaire à une telle célébrité alors a cas exceptionnelle mesure exceptionnelle. Donc je fais un petit oui de la tête alors qu'il insiste un peu sur le fait que j'ai réussi son petit test, j'imagine qu'il le fait de manière un peu lourd pour me réconforter. Il n'y a vraiment qu'une personne d'expérience pour savoir aussi facilement ménager les subtilités et donner faussement l'air d'être celui qui est en tord pour calmer la honte de ceux autour de soit. Par contre c'est vrai que.

"Allons-y."

Je ne tien pas spécialement a ce qu'ils tombent sur Pludbus, j'ai plus peur pour eux que pour le vieil homme à bien y réfléchir. En moins de dix secondes il a défait trois adversaire sans être sérieux alors ne lui donnons pas l'occasion de devoir les hacher menu pour d'excellentes raison. Alors que nous courrons vers ? Je ne sais pas, certainement la chambre que l'officier à due lui laisser, ou un lieu tranquille pour pouvoir se rhabiller avant de l'atteindre. Et déjà d'autres question ce qui est certainement encore une épreuve de sa par, mais cette fois ci je ne me laisserai pas avoir. Je sais ! Sans mentir je ne vais pas dire toute la vérité. Peut-être qu'il a déjà lu mon dossier, mais même si je dois faire comme si c'était un interrogatoire.

"Je n'en ai plus vraiment et ma nouvelle famille c'est la Marine."

Oui, depuis que je me suis exilé pour des raisons particulière de chez moi, je n'ai plus vraiment de famille c'est vrai. Je n'ai pas de nouvelles d'eux et ils n'en auront certainement jamais de moi. Dans un sens je pourrais très bien être morte pour eux et cela vaut peut-être mieux ainsi. S'ils venaient à être découverts il pourrait être une futur cible pour des pirates qui pourrai dans l'avenir vouloir me faire craquer qui sais. Et je ne veux pas leur créer de problèmes non plus. J'ai déjà pensé plusieurs fois à leurs envoyer des lettres anonyme, mais je n'ai jamais réussis à le faire finalement.

"J'aime mes parents du fond du cœur et ils sont tout ceux qui étaient encore vivants quand je suis partie."

Ni trop, ni pas asses. Trop paraitrai suspect et pas asses donnerai envie d'en savoir plus et sous entendrai qu'il y a quelques chose d'autre. Le subtile équilibre que m'a inculqué Heartless. En passant a coté d'une panière à linge presque vide, j'ai une idée.

"Entre dedans !"

Sans lui laisser le choix et par surprise, je le fais monter. Il y a de quoi le caser au moins quatre fois donc il n'aura pas mal au dos, dans un sac je trouve une tenue de soubrette un peu courte, mais très jolie je trouve, elle semble propre. Hâtivement je me change en priant pour que ce ne soit pas sale ce qui est le cas apparemment et met mes vêtement dans le sac celui ci placé à coté de Pludbus dans le chariot. Puis je les couvre d'un drap propre. pour donner l'air de transporter des vêtements. Bon en fait * Cette tenue * n'est pas discrète, mais c'est un mal pour un bien, j'ai appris que parfois le meilleur moyens de cacher quelques chose et de le mettre sous les yeux des autres, ou de montrer encore plus évident. En plus qui soupçonnerai une employée ?

"Chut, enfin parle tout bas, on va où ?"

Marchant avec le contenant à roulettes et suite à plusieurs regards allant du dédain au intense en passant pour l'offensé voir colérique. Franchement je ne comprend pas certains d'entre eux, on dirai presque moi devant Alh... Bref j'arrive enfin devant la porte. Une fois rentré dans la pièce et sans regarder à l'intérieur, j'aide monsieur Céldèborde à sortir. Puis je rechange de tenue après voir fermé la porte derrière moi. De nouveau en costume de marine pour les cérémonies.

"Que fait-on maintenant ?"
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Réponse classique et basique. Pludbus crut un moment qu'elle se fichait de lui. Ça faisait bien longtemps qu'il n'avait pas entendu ce genre de phrases. Il y avait toujours une histoire de frère ou de soeur malade, de parents fiers ou de grands parents bienveillants ayant laissé partir leurs petits enfants malgré un pincement au corps plus que douloureux. Les personnages réellement seuls étaient vraiment rares. Même Pludbus avait de la famille ! Enfin, pas directement. Il s'agissait surtout de neveu, de nièces et tout ce qu'ils avaient engendré. C'est dire que la réponse de Rei Yanagiba pouvait surprendre un Plud' peu habituer à la solitude familiale. Généralement, les vraies gens seuls étaient meurtris par des blessures physiques et psychiques qui les transformaient littéralement. Parfois, leur santé mentale était remise en cause. Rarement, ils étaient de véritable danger public. Enfin, il n'avait pas lu de statistiques là-dessus, mais, d'après son expérience hors du commun, il en avait tiré ces informations-là, ce qui donnait une crédibilité douteuse à cette réflexion.

Heureusement, elle démentit bien rapidement ce que pouvait imaginer le vieux Plud'. Quoique, Elle n'avait pas l'air de se préoccuper beaucoup du sort de ses parents. Il pouvait éventuellement être mort, elle s'en fichait presque ! Ce n’était pas bon ! Il aurait bien voulu pousser un peu plus dans cette voie, mais la marine le poussa, lui, au sens propre, dans un panier à linge sans vraiment avoir la possibilité d'émettre une quelconque interrogation. Tant pis. Il se délecta brièvement d'un chaste contact des savantes mains de Rei avant de réprimer ce petit plaisir de la vie qui ne seyait point à ce qu'il comptait faire pour la suite.

Rapidement confortablement installer sur une une épaisse couche et de draps, Pludbus se laissa faire sans rien dire. En fait, il ne savait pas trop comment faire avancer son projet pour la suite. Ce petit interlude douillet lui permit d'y réfléchir à tête reposer. Il ne voyait pas ce qu'il se passait dehors, mais il devinait qu'il voyait plus rapidement. Faut avouer, il en avait un peu mal aux jambes à autant marcher. Sa jeunesse était, certes, pas très éloignée, mais il n'était plus aussi le vigoureux homme d'autrefois. De dehors, il arrivait à se faire une certaine idée du chemin qu'elle prenait. Plud' s'exclama, une fois, pour lui dire de faire demi-tour. Puis, il dut parler plus fort. Il semblait qu'on pouvait l'entendre ainsi. Entendre parler un vioc chiant dans un bac à linge transporté par une fille en soubrette, ça pouvait paraître très bizarre. Heureusement, Pludbus le Lubrique n'était pas au courant pour la soubrette, pour l'instant, il ne voyait rien du dehors. Par la suite, il murmura suffisamment ses indications à Rei pour qu'elle seule l'entende. Si on le découvrait, ça jaserait. Il ne fallait pas entacher sa brillante réputation d'une frivolité pareil.

C'est seulement arriver dans sa chambre – la chambre qu'il avait empruntée sans demander à son propriétaire pour être précis – que Pludbus sortit de sa prison de douceur et découvrit l'improbable tenu de Rei Yanagiba. Il sentit une réaction monter en lui tandis qu'il se fixa la poitrine légèrement à découverte de la demoiselle dont la tenue rendait la scène un tantinet charmante. Heureusement, il parvint à garder son contrôle.
Pour un temps.

Car elle ne s'arrêta pas là et sans la moindre gêne, elle se déshabilla. Complètement. Évidemment, les événements plutôt récents de la douche lui avaient permis d'apercevoir quelques aspects morphologiques importants. Là, il pouvait assister à tout. Pludbus se doutait bien qu'il risquait une nouvelle crise en de pareilles conditions. Il n'était pas bête au point de tenter le diable une deuxième fois même si le jeu en aurait surement valu la chandelle.
C'est pourquoi il aurait pu assister à tout. Plud' le Gentleman se fit violence pour tourner le dos à Rei afin de lui laisser un semblant d'intimité. Il ne vit donc rien des détails. Enfin, il s'autorisa quelques brefs regards afin de se satisfaire quelques pulsions rapidement repus ; il commençait à avoir très chaud.

Une fois que Rei en eut fini avec son changement de tenu, Pludbus aurait bien voulu répondre franchement à la question qu'elle lui posait. Il lui aurait parlé d'une activité à faire tout de suite impliquant un homme et une femme sur un lit et qui ne serait pas décente d'expliciter ici. C'était très peu gentleman, mais Plud' venait de subir un supplice horrible, il fallait le pardonner. Ainsi, c'est sur un ton qui transpirait le vice contenu et l'honorabilité conservée que Pludbus commença son nouveau chapitre d'entrainement.



On va travailler sur la psychologie. T'vas rencontrer des adversaires vicieux à l'avenir. T'en a même, p't'être, déjà rencontrer. Ils pourront te faire beaucoup d'mal rien qu'avec des mots. Ils pourront aussi t'amener à faire ce qu'ils veulent d'toi. Tu pourrais devenir une poupée entre leur main et te faire plein d'obscéni … de choses pas bien ! Te tuer par exemple !
C'pour ça qu'il faut que tu sois solide dans ta tête ! C'est important ! Je demandais pour la famille, c'très important la famille. Comme les amis ! Il faut O BLI GA TOI RE MENT des gens sur qui compter. Sans eux, tu es seul quand on veut te blesser avec des mots ! C'est problématique ! Ensemble, rien n'est impossible et tu s'ras solide comme un roc face aux agressions des mots ! Déjà, j'veux savoir si t'as suffisamment de gens sur qui compter. J'parle pas juste de gens que t'as croisés deux trois fois. Des vraies gens que tu connais ! Si c'est pas assez, il faudra t'en faire ! Dis-moi un peu qui tu penses que ça serait bien d'avoir comme soutien psychologique. Les convictions des autres fortifient tes convictions !
Moi, par exemple, j'ai plein de jeunes marines qui sont pour moi des petits-enfants à protéger et à soutenir. Pour eux, je suis un paternel paternaliste et bienfaiteur ! Un vrai père dans la marine ! C'comme ça qu'il devienne solide dans leur tête tout comme dans leur corps !


En vérité, personne ne le considérait comme tel, mais il fallait bien appâter. En fait, Pludbus pensait réellement qu'il devait être un père pour beaucoup comme, par exemple, celui qui s'appelait Tahtruc... un chic type qu'il avait aidé à monter dans la marine. Il devait surement lui vouer une inestimable reconnaissance. Enfin, il en était persuadé.
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Aller hop je suis de nouveau bien habillée et on est en sureté en plus. Tous ces évènements commencent à devenir étranges quand même. Enfin soit c'est avec une certaines impression de sécurité que j'observe la pièce puis mon interlocuteur avant de l'écouter attentivement. J'ai beau avoir entendu le tout et comprendre les mots, le sens général lui m'échappe. En quoi est-ce si important d'être dans un environnement sociable de toute manière. Bien que ce soit un peu lâche, laisser les autres réfléchir à votre place évite certaines complications et c'est dans ce but que dés le début de ses classes on est martelé psychologiquement pour agir comme un petit troupeau. Peut-être que ce n'est pas une si bonne chose, si un officier me demande de sauter d'un pont dois-je simplement le faire ou me demander si l'eau est asses profonde ? Il y a donc d'autres aspects que la simple confiance qui se forge entre un supérieur et ses troupes au fil des missions effectués ensemble et du temps qui passe ? Dans l'immédiat j'ai surtout une question sur le feu et une légende vivante qui attend sa réponse. La seule personne qui puisse un peu s'approcher de la définition de l'amitié émise par Pludbus est morte il y a peu de temps, elle doit être à peine en terre et je n'ai pas envie d'imaginer ce que ses parents on dû ressentir. Une sensation désagréable, froide et douloureuse sert mon cœur.

"La seule personne qui peux s'approcher de cette description est six pieds sous terre."

Cette manière de parler de Tomoe était si froide et détaché que j'ai ressentis un dégoût envers moi-même un instant. C'est la première fois que je m'attachais à une personne et elle est partie si vite. Peut-être la seconde fois en fait, mais c'est une autre histoire. Avoir des gens sur qui compter c'est aussi autan de personnes qui peuvent vous démolir intérieurement quand ils disparaissent. Peut-être que se étanchement artificiel de la jeune femme morte si affectueuse est là, crée par mon esprit pour me protéger de tous ces sentiments mauvais qui m'envahissent quand je pense à elle et comment je l'ai laissée mourir. Parfois quand je ferme les yeux, je revois cette scène macabre avant de sentir à nouveau cette présence étouffante et ce souffle qui sonne comme une mise à mort. En fait plus que tout je crains de recommencer à me lier avec une autre personne pour lui faire défaut quand elle aura le plus besoin de moi, encore.

"Je ne suis pas asses fiable... Parfois les sentiments derrières les mots sont bien plus blessants"

De toute manière à quoi bon vouloir s'ouvrir si c'est pour décevoir les autres et soi-même par la même occasion, je me contente volontiers de les observer de loin. Cet entrainement est peut-être important, mais je n'ai pas envie de le faire pour autant. Une fière membre de la marine devrait se faire violence et le faire quand même. Donc je vais devoir me prêter au jeu quoi qu'il arrive, c'est le revers de la médaille quand on suit ce chemin, l'obéissance avant la réflexion. Néanmoins un détail attire mon attention, un exemplaire du journal trône sur le lit, négligemment posé ici. Alors que je m'en approche pour le jeter, une petite poussée de curiosité me fait ouvrir celui-ci pour y voir s'il y a des choses intéressent. Rien qui m'intéresse en vrai finalement jusqu'a voir une petite anecdote qui ressemble fort à une rumeur, un pirate à échappé à la marine à Est Blue dans des circonstances étranges. Avant de jeter un œil sur les affiches de prime et une en particulier qui m'a glacé le sang. C'est alors que j'ai vu l'affiche "bouger" et me dire de sa voix grave, rauque et faussement suave en me faisant un clin d'œil. *lien*

*Tu suinte la peur gamine, viens jouer avec moi ?.*

Pour la première fois de ma vie, enfin presque, je laisse tomber un déchet au sol... Je pense bien sûr à l'affiche qui en représente un gros. Comment est-ce qu'un type de ce genre à réussis à s'échapper ? Ce n'est pas comme s'il était spécialement discret. Je ne sais pas ce qui qui passe par ma tête, mais je sens ce qui risque e passer par ma gorge dans un instant. Ayant un minimum la disposition des chambre en tête j'ai trouvé immédiatement et instinctivement la salle d'eau pour... Me rafraichir. *Quelle horreur... Je vais avoir une haleine de chacal en plus* De retour ans la chambre après avoir nettoyée un chouia derrière moi.

"Désolé... Je crois que je vais te laisser Pludbus, merci pour tout..."

Une fois mes affaires rapidement réunis, je me dirige vers la porte et me tourne une dernière fois vers lui.

"Tu es une vrai légende. Pas pour ce que tu était, mais bien pour ce que tu es."

Quoi qu'il arrive je garderai contact avec lui, lettre ou Den den mushi, qui peut s'enorgueillir de pouvoir demander conseil à un ex haut gradé de la marine qui est aussi une personne d’exception ?

HRP:
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Waouh ! Plud' avait mis les pieds là où il ne fallait pas. Une réponse pareille, ça pouvait facilement passer dans un discours d'un dépressif au stade terminal. Heureusement, Rei ne semblait pas prête de se tirer une balle, quoique, on pouvait se demander le pourquoi de transporter une telle arme. La peur de se rater ? C'est sur qu'après, c'est la serpillère qui ne ratera pas. Enfin, pas d'idée aussi noir en présence d'une si délicieuse enfant ! Celle-ci souffrait ; pas besoin de sombrer dans le sordide. Plud' aurait bien voulu la réconforter, mais elle semblait étrangement plus distante. De toute façon, les techniques de consolation de Plud' n'étaient pas connus pour leur bonne moralité. Mieux valait qu'il ne fasse rien, et cela en toute circonstance. Plus que distance, c'était le souvenir de moments durs de sa vie qu'on pouvait deviner sur les traits délicats de la marine. Ne sachant que faire, Pludbus adopta une attitude légèrement neutre. Immobile, il laissait vaquer ses yeux sur l'anatomie de Rei en attendant qu'elle en ait fini avec ses sombres souvenirs.

Un moment, elle s'attarda sur un journal qui n'avait, il fallait l'avouer, aucun intérêt aux yeux de Pludbus qui revisitaient déjà certains lieux précédemment explorés, appréciant cependant l'opportunité de quelques mouvements de hanches. Il ne vit rien du changement d'état d'esprit chez Rei. Lui même était toujours dans l'expectative vis-à-vis de sa précédente décision de ne pas faire ce qu'il avait prévu de faire avec la jeune marine. Les mauvais penchants ont la vie dure. Tiraillé par cette prise de décision pas forcément en adéquation avec le personnage, il se contentait de toucher une dernière fois avec les yeux sans se soucier de Rei. Évidemment, il grogna lorsque cette dernière alla un instant dans la salle de bain, mais c'était pour l'unique raison qu'elle quittait trop longtemps son champ de vision. Quand elle revint, Pludbus avait été suffisamment sevré pour repenser à l'entrainement qu'il était censé faire.

Surprise ! Elle s'en allait ! Pludbus était sur le cul. Pas au sens propre et ni en vrai ; il avait relevé les yeux. Pourquoi ? Il avait tellement de chose à lui montrer et à lui dire malgré un registre personnel qui lui était dorénavant fermé ! Pourquoi le fuir ainsi ? Qu'avait-il fait ? Avait-elle senti (enfin) le lourd poids des yeux de Plud' le Lubrique ? Celui-ci tenta bien quelques questions, mais ces balivernes n'étaient rien comparé aux sentiments qui animaient la marine. Il était véritablement à côté de la place sur le coup. C'était à mettre sur le conflit des générations. Un ultime compliment et la voilà partie. Snif. Applaudissement. Tombé de rideau.
C'était quand même la classe ce compliment ! En gros, s'il avait tout compris, il était génial pour ce qu'il était actuellement. Elle le trouvait génial ! Formidable ! Rien n'était perdu entre eux ! Tout pouvait arriver ! L'espoir était de retour encore plus fort que jamais. Sauf que c'était quand même chiant qu'elle soit partie !

C'est à cet instant que Plud' pensa à mettre une tenue plus décente.


Un petit quart d'heure plus tard, il était de retour là ou tout avait commencé. Il n'avait pas recroisé Rei ; c'était dommage, mais, soi, il pouvait toujours la retrouver un autre jour. Le destin les avait intimement liés, bien que pas assez au goût de Plud'. Il avait écrit une petite chose qui pourrait servir à Rei. Il aurait voulu lui en parler, mais ça semblait fortement compromis. Dommage. Il croisa un peloton entier de bleu qui crachait leurs tripes au bord d'un terrain. Il reconnut le reste du peloton à Rei. Faute de l'avoir trouvé, il allait s'occuper de la troupe.


Qu'est ce que vous foutez là ? Vous dormez ?!


Un type un peu moins crevé que les autres est désigné d'office par les regards de ses camarades.


Bah … on a fait … vos tours… Comme vous l'avez dit...


Ah? Soit ! C'est bien ! J'suis fier de vous ! Vous ferez de bons marines ! Rompez maintenant !

Plud' laissa en plan la troupe qui se sentait légèrement con d'avoir couru aussi longtemps pour rien. La cote de popularité du vioc en prit pour son grade, mais c'était Pludbus, il ne fallait pas l'oublier. Celui-ci continua son bonhomme de chemin vers le service administratif de la base. Là, il trouva un bleu suffisamment réveillé pour s'occuper de lui. Plud' lui fila un papier écrit de sa main, un sourire jusqu'aux oreilles.


V'là un rapport de promotion pour la première classe Rei Yanagiba, transmettez au supérieur avec mes voeux de bonne santé. Et sinon, z'avez du temps libre ? Moi, j'en ai. 'Voulez que je vous instruise ?

Le marine sentit venir le piège. Il prit le document et donna en échange une sorte de potion à Pludbus pour que celui-ci lui fiche la paix. Ne sachant ce que c'était, il abandonna le préposé au papier pour apprendre le but de la fiole. On lui apprit que c'était une potion de chance et qu'il avait une sacrée chance d'en avoir une. Évidemment, personne ne lui demanda la potion ; savoir que c'était une potion de chance avait suffi pour qu'il lui donne une valeur inestimable. C'était forcément un signe du destin. À l'avenir, la chance allait lui sourire, avec ou sans cette potion, un avenir, peut-être, mêlé à celui de Rei Yanagiba !
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