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Île de Pégase -> Une petite fille et un pirate

Posté Mer 2 Nov 2011 - 21:22 par Mantle Shoma

Après un long voyage à travers la mer du sud, Shoma venait d'accoster une petite île qui semblait assez paisible où pas. Après son escale sur l'île des Okamas du sud, il n'y avait sans doute pas d'île plus perturbé et même s'il avait un accueil excellent de la part de ses nouveaux amis Okama, il ne pense pas quoi qu'il s'agit d'un peuple de fou. Réussir à pardonne à des personnes qui leur ont fait du mal, vraiment ils devaient avoir des cases en moins.

Le port était constituée uniquement de deux pontons. Il ne restait qu'une place et Shoma l'utilisa pour amarrer son navire. Autour de lui de gros et imposant vaisseau. Trois fois plus grand que le sien. Il en avait presque honte. Sur les voiles des navires, un seul et unique pavillon. Un dessin qui ressemble à une fleur de lotus.

Une personne très riche devait habiter dans le coin. Qui dit personne riche dit forcément argent à piller. Cette fois-ci c'était la bonne, Shoma allait pouvoir faire le plein de Berry.

À peine venait-il de poser un pied sur le ponton qu'il glissa manqua de peu de tomber dans l'eau. Ouf, heureusement sa ceinture se coinça dans un morceau de bois qui le maintient hors de l'eau. La neige était tombée toute la nuit et froid forma d'innombrable plaque de verglas.

Deux hommes en costume trois pièces, vêtu comme des frères attrapèrent le pirate et le maintien fermement au niveau des épaules. Un troisième le regardait. Même coupe de cheveux, même regard glacial, pas de doute, il venait de faire une très mauvaise rencontre.

Devant ces gros bras, Shoma se sentait offenser et allait répliquer, mais une douce voix se fit entendre. Les deux hommes qui le tenaient déposèrent le pirate sur le ponton et s'inclinèrent. Le troisième homme, se tourna et mit un genou à terre.

La fille qui venait de faire d'un prisonnier un homme libre fit son apparition. La jeune fille était frêle et semblait très fragile. Innocente comme un nouveau né, elle s'approcha du pirate et observa son masque. Derrière elle, un cortège de cinq personnes.

Devant l'inconnu, la jeune fille toucha son masque avant de se tourner rapidement dans la direction de ses hommes et leur dit

"je le veux!"

"je ne suis pas à vendre"

ahaha, pas toi neko-chan, je parle de ton néko-masque"

"Pas question !"

"Méchant ! Maya pleurer!"

Devant le refus de coopération de l'inconnu, les cinq hommes qui avaient escorté la jeune femme mirent leurs armes en évidence. Cela confirmait les soupçons du pirate. Il était bien devant un groupe armé organisé. Les trois hommes qui l'avaient accueille à bras ouvert quelques secondes plutôt se levèrent et sortirent à leur tour leur arme. S'il ne voulait pas accepter d'offrir ce présent à la jeune Maya, alors ils feraient en sorte de faire de son corps une véritable passoire.

Devant tant de violence, Shoma accepta de donner son précieux masque à la jeune fille. Un cadeau hors de prix, voilà ce que représentait ce geste. Lui qui comptait voler les riches venait de se faire dépouiller de son matériel.

La jeune fille mit le masque du pirate et se mit à jouer comme une enfant ordinaire avant de partir avec les hommes avec lequel elle était venue. Les trois autres avaient gardés leur arme près de leur main et comptait s'occuper du pirate une fois leur jeune maître loin du port.

Au milieu du ponton, la jeune fille se retourna et demanda aux trois hommes de le conduire dans sa maison, elle voulait manger avec lui. C'était une première. Jamais elle n'avait invité des étrangers chez elle et afin de la raisonner, l'un de ses hommes lui murmura quelques paroles à l'oreille, mais elle ne voulait rien entendre, elle ordonna à ses hommes de l'amener chez elle.

Devant l'insistance de la jeune fille, les deux hommes remirent leur costume devant leur arme et insista pour que Shoma les suivent. Le troisième resta au niveau du port et observa le départ de ses camarades. En voyant le masque du pirate, il avait une légère impression de déjà vu. Ce masque ne lui était pas totalement inconnu.

Escorté par les hommes de main de la jeune femme, Shoma traversa toute la ville. À chaque fois qu'il passait devant les villageois, tous se baissait devant la jeune fille. Elle était vraiment populaire. Une fois Maya passé, les yeux des villageois se braquèrent sur le pirate. Le fusillant des yeux. À la limite du mépris.

Dernière édition par Mantle Shoma le Dim 15 Jan 2012 - 23:25, édité 1 fois

Posté Jeu 3 Nov 2011 - 18:48 par Mantle Shoma

Visiblement la venue d'un étranger était très mal perçu par la population. Heureusement pour lui, il allait se rendre dans la demeure de la jeune fille en tant qu'invité. Dans ce climat tendue, il n'osait même pas imaginer s'il était entré par effraction et se serait fait prendre. La lapidation aurait sans doute été son jugement. Parfois la diplomatie et la non-violence ont des effets bénéfiques.

Après avoir traversé une très grande avenue, Shoma arriva au niveau d'une grande maison, très grande maison. Sur la porte, le même insigne que celui qu'il avait vu sur les navires. Pas de doutes possibles, les habitants de cette maison étaient les propriétaires des navires, ce qui voulait sans doute dire par déduction que la jeune fille qui l'avait traîner de force jusque là était membre de cette famille ? Savait-elle au moins qu'elle allait faire entrer dans sa maison une personne qui comptait la dépouillé.

La porte s'ouvrit et une haie d'honneur était présente afin de recevoir la jeune maître. Devant elle, une dizaine d'hommes alignés comme des Leggo étaient penchés vers l'avant et tous lui adressèrent une salutation très formel. La jeune fille poursuivie son avancé dans sa maison, mais pour Shoma son parcours venait de prendre fin.

Un homme se distingua du reste du groupe. Il était comme les autres sur le point physique, si ce n'est une très grande cicatrice au niveau du visage. Une marque de brûlure très importante. Shoma ne connaissait pas son histoire, mais avec un visage pareil, il allait avoir beaucoup de mal à trouver une petite amie. L'homme en question se présenta devant le pirate. Son nom était Devy. Kun Devy. Un nom assez étrange, ce n'était pas très courant comme nom, mais ce n'était pas bien important.

Shoma avait été convié par sa jeune maîtresse, mais sa présence dans l'enceinte de la maison "Nura" n'était pas certaine. Seul le maître, le chef de clan pour dire si oui, où non, il restera dîner avec eux. Davy quitta Shoma et emprunta la direction que la jeune fille. Laissant Shoma entourer d'une quinzaine d'homme de main.

Tout le regardaient, ne le quittant pas des yeux. Même pour une personne avec un visage angélique, il était impossible de passer inaperçu dans un tel endroit. Son sixième sens lui disait qu'il venait de mettre les pieds dans le repère de gens pas très net.

"Et sinon je récupère quand mon masque ? "

"Masque ? Quel masque ? "

"Le masque que l'on ma forcer à lui donner!"

"Tu oses traiter notre maîtresse de voleuse ?"

"Pour qui te prends-tu chien ? "

Devant autant d'animosité, Shoma préféra rester muet et ne pas répondre aux provocations des larbins. S'il ne repartait pas avec son masque maintenant, il ferait en sorte de revenir dans la nuit récupérer son bien et corriger ces cloportes qui pètent plus hauts que leur cul.

Une minute plus tard, Davy entra de nouveau en scène. D'après ce qu'il lui expliquait, le maître n'était pas en état de recevoir qui que ce soit. Il n'avait pas besoin d'avancer plus d'explication pour demander au jeune homme de bien vouloir quitter la propriété de la famille Nura.

Pour ne pas être jeté avec un coup de pied au cul, il ne posa pas de question en ce qui concernait son masque. Il avait vu la taille du mur de l'enceinte, avec son fruit, ce serait un jeu d'enfant pour lui de passer au-dessus.

Quittant la propriété, il se mit en route pour le village. Cette fois-ci, il était vu d'une toute autre manière de la part des villageois. Les regards méprisants étaient devenues des sourires amicales avec même les petites marques de politesse de la vie courante. À croire qu'ils avaient tous un sérieux problème sur cette île.

Malgré la présence de neige sur la pancarte, il réussi à trouver la taverne du coin. L'homme qui se trouvait derrière le comptoir était un des hommes qui l'avait dévisager à son arriver. À peine s'était-il poser à une table, qu'une grande choppe de bière lui fut offert. C'était cadeau! Le patron qui régalait.

Shoma ne comprenait plus rien et commençait à en avoir raz-le-bol. Il se leva, alla rencontrer le patron et l'attrapa par le col. Il lui demanda pourquoi il agissait ainsi alors que quelques minutes avant, il le dévisageait, le prenant pour plus minable qu'un asticot. Avec beaucoup de simplicité, il expliqua toute une histoire au pirate.

La famille Nura était comme il devait l'avoir compris, une famille de Yakusa très influente dans l'île, mais voilà elle n'était pas la seule. Une seconde famille dirigeait le côté Est de l'île et les deux familles étaient depuis peu en guerre. La raison de cela personne ne savait, mais il n'était pas rare de voir des hommes conduis dans l'enceinte de la famille Nura et ne jamais en ressortir. Les rumeurs disent qu'il s'agit d'assassin engagé par la famille adverse qui tentent de tuer la jeune Maya.

Voilà pourquoi il avait été aussi méprisé. Dans la ville, le sujet n'était pas tabou. La famille Nura était une famille très respectueuse et très respecté. Le Maître du clan Nura était considéré comme un bienfaiteur de la ville et aidait souvent les habitants. Voilà pourquoi tenter de nuire à leur vie était très mal vue. Le fait que Shoma soit sorti vivant de leur demeure est en soit un signe qu'il n'était pas un assassin contrairement à leur première impression.

Posté Ven 4 Nov 2011 - 22:03 par Mantle Shoma

La boisson venait du cœur, alors pourquoi ne pas l'accepter. Relâchant le tavernier, il lui demanda pardon. Une première pour lui. Il n'était pas homme à faire des excuses, mais il était dans un bon jour. Avalant énergiquement la boisson, il reposa son verre et demande un autre. Le tavernier était généreux certes, mais pas complètement fou. Il offrait le premier verre, mais le second était au frais du demandeur. Quacelanetienne, il pouvait bien donner quelques malheureux Berry pour une bière de plus.

Mettant son temps libre à profit, Shoma profita pour questionner le tavernier. Deux, trois petites questions sur la ville, les habitants et surtout sur cette famille de Yakuza. Il n'y voyait que du feu. Répondant à toutes les questions du pirate sans même connaitre ses intentions. Il était trop naïf.

Shoma quitta la taverne assez tardivement. Après deux verres, il s'était laissé aller à la consommation, allant même jusqu'à donner son petit navire en guise de paiement. Il était un homme de parole. Contre quelques verres et un lit dans une auberge, il venait d'offrir un navire qui avait trois à quatre fois la valeur de ce qu'il avait consommé. Qu'il continue de croire qu'il venait de faire une bonne affaire. Plus dur sera la chute quand il découvrira que le pirate s'est fait la malle avec son nouveau bien.

Une fois la nuit tombée, Shoma se mit en route pour la propriété des Nura, son objectif, son masque, l'argent de la famille et donner une petite correction à ses hommes de main un peu trop impoli à son gout. Caché derrière un arbre, il observait la porte principale. Elle était gardée par trois hommes, tous armés de fusil. L'accès était encore plus surveillé la nuit que le matin. Pour ne pas se faire repérer, il envoya son ombre par-dessus le mur d'enceinte.

Avançant sur le sol, l'ombre progressait dans l'immense cour jusqu'à atteindre le palier de la maison. L'extérieur n'était pas le seul lieu à être étroitement surveillé. Dans le jardin, l'ombre était passé près de cinq hommes et avait repéré deux maîtres chiens.

Après une progression à l'intérieur de la maison, L'ombre finie par arriver au niveau de la cuisine. À ce moment, Shoma et elle inter-changèrent leur place. Seul dans la cuisine, il attendait le retour de son ombre avant de poursuivre sa progression. De nouveau unis comme les doigts de la main, Shoma quitta la cuisine pour s'aventurer dans le cœur de la maison.

À quelques mètres de sa position, une pièce éclairée. La porte était un peu ouvert. Curieux, il y glissa un œil pour savoir ce qui se cachait de l'autre côté. Il y aperçut la salle où le reste des hommes de mains passaient leur temps libres quand ils n'était pas à leur poste. Heureusement pour lui, ils étaient tous préoccupé à jouer aux cartes et ne remarquèrent même pas qu'ils étaient observés. Cette salle n'était celle qui l'intéressait, alors il quitta fiça le corridor afin de rejoindre un escalier qui conduisait directement à l'étage supérieur.

Devant la grandeur de l'étage, il ne savait pas où aller. Dans le noir, il n'arrivait même pas à voir la fin des couloirs qui s'étendait à sa gauche, mais aussi à sa droite. Ne sachant pas où aller, il laissa le hasard en décider. Il était gaucher, alors il allait commencer par la gauche. Les trois premières portes n'inspirait pas confiance à Shoma. Elles se trouvaient à quelques mètres seulement des escaliers, donc quelques mètres de la salle de repos des gardes.

S'enfonçant dans la maison, il vit une pièce typiquement asiatique. Style japonais. Une petite bougie éclairait un peu l'intérieur. Poussant légèrement la porte, il y découvrit la jeune fille.

Elle dormait tel un ange sur son lit. Elle était peut-être gentille comme un agneau, mais elle était pourrie gâté. Elle méritait même une punition pour avoir pris son masque, mais devant un tel visage, Shoma décida de ne rien faire. Il s'infiltra dans la chambre sur la pointe des pieds, enjamba son petit corps, chercha son masque dans les coins et recoins de la chambre. Il finit par mettre la main sur son masque. Elle l'avait mise sous son oreiller. Avec beaucoup de délicatesse, il réussi à le retirer, mais à ce moment la jeune fille se tourna dans sa direction.

À ce moment, il eut une montée d'adrénaline. Si elle s'était réveillée, il ne savait pas ce qu'elle pourrait faire. Sans doute crier, crier très fort. Ameuter tous les hommes de la maison dans la pièce. Que penseraient-ils en voyant un inconnu dans la chambre d'un enfant en pyjama. Certainement quelques choses de très malsain. Quelques choses dont il était incapable de faire, non pas lui. La mort quoi!

Shoma allait commencer à quitter la chambre quand la jeune fille passa son bras au-dessus de sa couverture. De nouveau, mouvement de panique, saut en l'air avec un atterrissage en douceur sans aucun bruit. Esquive rotative et il se retrouva sur le sol à faire le tapis. Fausse alerte, elle dormait comme une marmotte.

En se levant, il remarqua quelques choses d'étranges.

Il ne l'avait pas remarqué sur le ponton, car il était bien plus préoccupé par sa propre personne, mais elle avait de nombreuses tâches de couleurs violette sur les bras. En tant que médecin il ne pouvait rester les bras croisés. Il ne pouvait examiner le corps de la jeune fille sans la réveiller et ameuter ses bourreaux, mais si sa première impression était la bonne, alors la vie de cette gamine était en danger.

Ce genre de choses n'était certainement pas l’œuvre de la nature, c'était l’œuvre d'un homme. Quittant la chambre de la jeune fille, il se mit à chercher la chambre du maître des lieux. Il n'avait pas voulu le recevoir plus tôt dans la journée, sans doute avait-il des secrets à cacher.

Après une intersection, Shoma arriva au niveau d'un long corridor. Au bout, il y avait deux hommes qui montaient la garde. Camoufler par le mur, il jetait de temps un temps un regard vive. Il y un homme devant la porte, quelques choses d'important où une personnalité importante devait s'y trouver. Deux autres personnes ouvrirent la porte coulissante. Il S'agissait de Davy, sa balafre au visage était reconnaissable à des lieux à l'aronde. Le second, Shoma ne l'avait jamais vu. Il n'était pas vêtu comme les autres et avait une valise à la main.

Davy et l'inconnu se mirent à marcher, ils se dirigeaient dans sa direction. S'il ne bougeait pas, il allait se faire prendre et il n'osait même pas imaginer le traitement que les Yakuzas font subir aux espions. Cherchant une solution, il fini par voir qu'au-dessus de lui, le plafond était plus bas par-rapport à la taille et l'envergure de la maison. Son ombre l'entoura et l'y accrocha. Tel une araignée, il était suspendu en l'air, alors que les deux hommes passèrent sans même le remarquer.

Posté Sam 5 Nov 2011 - 21:20 par Mantle Shoma

Plus personne à portée de vu, plus de trace de Davy, idem pour l'inconnu. L'ombre relâcha délicatement Shoma avant glissé le long du plafond afin de passer derrière le garde qui était toujours posté devant la porte. Le regard perdu dans la direction du pirate, le garde ne pensait pas un instant être la cible d'une ombre meurtrière.

Retombant dans le dos de l'homme. Un coup derrière la nuque. Rapide, précis, sans hésitation. L'homme se retrouvait inconscient. Le corps tombant sur le sol. Il n'était pas mort, mais allait avoir une migraine quand il reviendra à lui.

Maintenant qu'il n'y avait plus personne pour lui barrer la route, Shoma avait le champ libre. Quittant sa position, il marcha à travers le corridor, enjamba le corps inerte de l'homme avant d'ouvrir la porte. Cette fois-ci s'en était fini de la délicatesse. Il entra sans concession. L'homme qui se trouvait dans la pièce sursauta et allait appeler ses gardes, mais la lame du pirate glisser sous sa gorge l'en dissuada.

Dans son regard, Shoma y décelait de la rage, mais aucune once de peur. Comme s'il s'était préparé à mourir. Shoma connaissait ce genre de regard. Il avait vu le même dans les yeux de son père quand celui-ci retira la vie de sa mère. C'était une expression gravé en lui. La colère qu'il avait contre son père était sur le point de ressortir. Une sensation de meurtre le démangeait. C'était simple, très simple. Il n'avait qu'à pousser ne serais-ce que de quelques centimètres son arme pour mettre fin aux jours qu'il lui restait.

"Alors, maintenant que vous êtes devant votre cible, pourquoi ne pas faire ce pourquoi on vous a payé ? "

"Personne ne m'a payé. Je suis ici de mon propre chef "

"De.. De quoi, vous n'êtes pas un assassin de la famille Yuza."

Dit moi le vieu, tu entends mal ? Je suis ici de mon propre chef!

Que voulez-vous ? Que faites-vous chez moi ? Vous savez au moins qui je suis ?

Hé oh! Je suis le seul à être en mesure de poser des questions ici! Mais je vais vous faire le plaisir de répondre à vos questions.
Vous êtes un Yakuza. Je suis venu ici à la base dans le but de récupérer le masque que vous voyez sur mon visage. Votre fille me l'avez volé.
Ensuite je comptais vous piller, histoire de refaire ma trésorerie. Mais en entrant dans la chambre de la petite.

Quoi, Maya, qu'avez-vous...

On ce calme ici, je ne lui ai absolument rien fait. Je suis entré dans sa chambre dans le but de récupérer mon masque et en le prenant, j'ai vu des tâches très étranges sur ses bras. Des tâches anormales. En tant que médecin, je ne peux rester les bras croisés devant cela.

Des tâches... des tâches comme ça ?

L'homme qui se trouvait devant lui ouvrit son kimono, montrant ainsi un corps maculé de tâche. Contrairement à la jeune fille, les tâches étaient bien plus foncées. Comme s'il approchait de la phase terminale. Shoma rangea son arme. Il n'était pas le responsable de ce qui arrivait à la jeune fille et il n'était même pas au courant de ce qu'elle avait, à croire qu'il ne la voyait même plus.

C'est votre fille non ? Et vous ne savez même pas ce qui lui arrive ?

Depuis l'apparition de ces tâches, le médecin, m'a interdit tous contact avec l'extérieur. Il m'a dit qu'il s'agissait d'une maladie naturelle qui n'avait aucun remède. De plus elle pouvait être mortel en cas de contact avec les personnes possédants un système immunitaire fragile, comme les jeunes enfants par exemple. Voilà pourquoi je ne vois plus ma petite fille depuis quelques temps. Je ne voulais pas la contaminée.

Laissez-moi vous examinez. Je vous prouverais qu'il ne s'agit pas d'une quelconque maladie mortel, mais plutôt d'un empoisonnement. J'ai déjà vu de tel symptôme et je peux vous dire que vous êtes la victime d'un empoisonnement.

Pourquoi vous croire vous, alors que j'ai déjà un médecin ?

Pourquoi moi, franchement, que vous vivez où pas j'en ai rien à faire. C'est simplement mon devoir en temps que médecin que d'aider les patients. Quand la mort viendra vous cherchez qui prendra soin de votre fille ?

D'accord, j'accepte.

Je n'ai pas dit que c'était gratuit. En échange de votre vie, je veux une contre-partie financière.

Marché conclu!

Il en était certain, cette fameuse maladie n'était qu'une tentative d'empoisonnement. Après prise de la température, vérification de l'état des dents, des réflexes et du niveau de sensibilité, Shoma avait trouvé la certitude qui lui donnait raison.

Il connaissait l'origine du poison. Il s'agissait du poison d'un monstre de mer très répandue dans South Blue. Le poison Icos. Un poisson qui sécrète un poison qui tue les prédateurs qui le mangent à petit feu. Répandu dans l'eau, il tue un roi des mers géant à quelques heures, voilà pourquoi ils évites de les chasser. Chez un êtres humain, le poison met plusieurs semaines à atteindre un niveau critique.

Le maître des lieux lui confirma qu'il avait eu il y a trois semaines à dîner un poisson qu'il avait eu du mal à digérer, mais sans plus. Il ne s'était pas senti empoisonné. Shoma lui expliqua que l'homme avait un système immunitaire bien plus puissant que les rois des mers, ce qui fessait qu'il n'était pas aussi atteint, mais s'il ne traitait pas le poison assez rapidement, alors il arriverait à un point où seul la mort serait une délivrance.

Heureusement il y avait un antidote. Afin d'évacuer le poison de manière naturelle, il devait ce gaver de baie rouge. À l'intérieur de ces petits fruits il y à un fortifiant naturel doublé de protéine spéciale capable de contrer les effets du poison. La vrai explication était un jargon de médecin, alors il lui expliqua avec des mots simples.

Le poisson était-il servit de manière délibérer, où simple hasard, le fait était là. Sans lui, ils n'auraient pas vécu un an de plus.

Le chef de la famille Nura avait du mal à croire cette histoire. Il avait recruté un excellent cuisinier. Jusqu'à présent il lui servait de très bon plats.

"Maintenant que je connais l'antidote, pourquoi je devrais honorer ma part du marché ? "

"Car vous êtes un homme de parole. "

"Partez et revenez me voir demain, si ce que vous m'avez dt est vrai, alors vous aurez votre récompense. "

"J'y compte bien. "

Shoma quitta son ôte comme il était arrivé, en toute discrétion. Passant sans se faire prendre et sans se faire remarquer. Pour la jouer agent secret, il était très fort. C'était un domaine où il excellait.

Couché, dans son lit, le chef de clan était plein de gaieté. Cela fessait bien longtemps qu'il n'avait pas vu pareil acte de foie. En tant que Yakuza, il avait le pouvoir d'envoyer ses hommes chercher la tête de ce fou, mais quelques choses en lui admirait sa part de folie. Dans sa jeunesse, il était tout aussi fougueux. C'était une qualité qu'il aimait particulièrement. Après ce qui venait de se passer, il se coucha sans aucun remord. Sourire aux lèvres, il se sentait même un peu mieux.

Shoma quant à lui se dirigea vers son lieu de repos. Il avait troqué son navire contre une chambre, alors autant l'utiliser.

Après une bonne nuit de sommeil, il fut levé de son lit par un groupe de Yakuza. Sautant de son lit en sursaut, il mit son masque, attrapa son sabre et s'occupa des étrangers. C'était du trois contre un. Quels étaient leur but il ne le savait pas, mais le sortir d'un rêve où il devenait le seigneur des pirates n'était pas une chose à faire.

Après avoir cousu les trois hommes ensemble par le biais de son sabre et de son ombre en guise de filin, les pauvres personnages ne pouvaient plus rien faire mise à part pleurer. Trop mal poli pour attendre le réveil du pirate, les hommes de main de la famille Nura étaient venus dans l'unique but de conduire celui qui venait de les agresser à leur patron dans le but d'honorer sa part du marché.

C'est donc furieux que le pirate se mit en route vers la maison des Nura. Trainant derrière lui une pelote de laine constituée du corps de ses trois victimes, Shoma venait en découdre avec ce chef de gang qui ne respectait visiblement pas sa parole.

Posté Lun 7 Nov 2011 - 19:12 par Mantle Shoma

Devant la grande porte de la famille Nura, deux hommes eux aussi en costume trois pièces attendaient le retour des autres, mais ce n'était pas ce à quoi ils s'attendaient quand Shoma leur présenta son colis.

Stupéfaction, horreur et peur, voilà les trois mots qui qualifiaient les expressions qu'affichaient leur visage. Malgré cela, ils avaient des ordres précis et ne pouvaient s'en déroger. Seul le maître avait le droit de punir le pirate pour ce qu'il venait de faire. Laissant son cadeau à l'extérieur, Shoma entra dans la propriété par la grande porte.

Un petit comité l'y attendait. Six hommes. Armé de tonfas et de matraques. Au loin, le chef de famille assit en tailleur. Sa fille était à ses côtés. Davy, se trouvait derrière lui, les bras derrières le dos. Son regard fixait le pirate qui venait d'entrer. Il avait accordé sa confiance à un homme qui n'en avait pas. Il pouvait être certain qu'il regretterait amèrement son geste quand il arrivera à sa portée.

Ne laissant même pas au pirate le temps de parler, les hommes se lancèrent sur lui. Le premier coup venait de son dos. Un des hommes qui l'avaient laissé entrer ouvrit le bal. Son cri de guerre, vraiment trop bruyant fut sa plus grande erreur. Shoma répliqua par un grand écart, qui lui permit d'esquiver le coup, enchaînant avec un coup de poing en mode fusée. Il s'était relevé et avait sauté poing en avant, donnant l'impression d'avoir mit un uppercut à son adversaire.

Un coup direct pour le pirate, mais avant même qu'il puisse ne serais-ce qu'en placer une, une matraque fusa dans son ventre. Un de ses adversaires n'avait pas aimé ce qu'il venait de faire subir à l'un des siens et le lui montrait clairement. Reculant de quelques pas. Shoma tentait de reprendre son souffle.

Les Yakuzas aussi mal poli soient-ils, avaient un bagage derrière eux. Tous avaient connu les joies des guerres de gang et savaient comment se battre et neutraliser un indésirable.

Au loin, un homme apporta un panier entier de baie rouge à son maître ainsi qu'à la jeune fille. Tandis qu'il mangeait, sa fille elle s'amusait à jeter quelques fruits sur la tête de ses subordonnés.

Furieux après ce cou, Shoma comprit qu'il devait sortir le grand jeu s'il voulait arriver à mater cette bande de brute. L'homme qui avait réussi à le frapper la première fois tenta de nouveau de l'atteindre avec une seconde attaque. Cette fois-ci le pirate réussi à l'éviter en mettant son arme comme bouclier. Aussitôt, un autre homme tenta d'atteindre sa tête avec une matraque. Bam! Une autre coup pour l'équipe adverse. Deux pour les mafieux. Un pour le pirate.

Confiant, les Yakuzas tentèrent cette fois-ci une attaque à trois. L'un glissa sur le sol tel un joueur de football tentant un tacle. Le second effectua une attaque à mi-hauteur et le troisième une attaque qui visait la tête. Le trio était bien en place, à croire qu'ils avaient vu et revu cette formation des centaines de fois.

Afin de passer outre cette attaque, Shoma attendit le dernier moment pour lancer sa contre-attaque. Il planta son sabre dans le sol et sauta par-dessus les trois hommes. Commençant par un coup de pied au niveau de la tête à l'homme qui avait tenté l'attaque à mi-hauteur. Après le premier, il en restait deux. Pour celui qui avait visé sa tête, il lui écrasa le nez. Après le coup de pied, il avait profité de sa position pour attraper la tête de l'homme et monter son genou avec assez de vitesse pour le dissuader de se relever. Le troisième homme quant à lui, avait eu le temps de se remettre debout et de reculer de quelques pas.

Un autre homme attaqua le pirate de dos cette fois-ci. Contrairement aux autres, celui-ci avait sorti une arme blanche. Si son patron voulait le voir mort, alors il lui apporterait sa tête sur un plateau.

La jeune fille se mit à crier, assez fort pour avertir le pirate du danger probable qui approchait de lui. Afin de se protéger, il attrapa le corps de celui qui venait de perdre son nez et le jeta sur la lame. Sa vie avait plus de valeur que celle d'un vulgaire homme de main. Alors que la lame allait entrer en contact avec le corps de son camarade, une main abaissa le corps de celui qui brandissait le couteau, tandis que le corps chutant du Yakuza bascula au-dessus de celui qui tombait.

Davy avait quitté sa position en voyant la lame de son subordonné quitté son veston. D'ailleurs ce n'était pas pour prévenir le pirate de l'attaque que Maya avait crié, mais bien parce qu'elle avait reçu une petite pierre sur les mains quand ce dernier partit à grande vitesse.

Ce que Shoma avait prit pour une aide extérieure, n'était qu'un coup du sort. Une chance pour lui, car ce n'était pas dans son but premier d'aider celui qui lui vola son masque.

Davy avait réussi à éviter le pire. Se relevant, il tenta de lever sa jambe afin de frapper Shoma, mais ayant senti le coup venir, celui-ci bloqua l'attaque avec son bras. Reculant simultanément, comme des copies identiques, les deux hommes allaient lancer une autre attaque quand le vieil homme se mit à parler.

"Stop!"

"Oyamo Nura-sama!"

"Quoi!"

"J'en ai vu assez."

"De quoi ?"

"Un peu plus de respect quand tu t'adresses à Oyamo-sama!"

"Tsss comme si j'allais t'obéir."

"Je suis désolé pour cet accueil, mais en tant que chef d'une famille de Yakuza, je ne peux pas me permettre de donner une récompense à une personne qui est entrée chez moi par effraction, qui me menace et qui se glisse dans la chambre de ma fille, sans même savoir de quoi il est capable.
Davy est mon meilleur homme. Un combat entre vous deux serait sans doute une très bonne occasion de voir ta valeur, mais les conséquences pourraient être terrible pour l'un comme pour l'autre, n'est-ce pas Shoma, le pirate."

"Vous savez donc qui je suis."

"Je ne l'ai appris que ce matin.
L'un de mes hommes que vous venez de battre, m'a montrer une affiche vous concernant.
Ma fille à tout de suite reconnu votre masque.
J'ai donc décidé de vous tester. Vous m'envoyez désoler. "

"Comme prévu, voici votre récompense, pour m'être venu en aide à ma fille et moi-même. "

En un claquement de main, un homme arriva avec une bourse qui semblait assez lourde. Shoma se demandait bien ce qui pouvait se trouver à l'intérieur. Il espérait qu'il s'agissait d'argent. Il n'acceptait que le cash. Plus il y en avait et mieux c'était. L'homme de main lui remit la bourse. Shoma l'ouvrit et le referma. Il était tout à fait satisfait de sa récompense. Homme de parole il l'était.

"J'ai un dernier service à vous demander ?"

"N'abuse pas de la bonté du chef."

"Reste tranquille Médor. "

"Con.."

"Davy, laisse.
Parle pirate, que veux-tu ? "

"J'ai échangé mon bateau à un tavernier dans votre ville. Je veux le récupérer."

"Qu'il en soit ainsi. Mes hommes iront lui parler. "

"Pirate!"

"Quoi ?"

"Encore merci. Nous te sommes très redevables."

"Pas de quoi. En passant je vous enverrais un masque souvenir à l'occasion. "

"Wataa Marci Pirate-Kun Maya contente"

Après ce petit exercice matinal, Shoma quitta les lieux et se mit en route pour d'autres aventures.

FIN

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