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Vol à Inu Town [FB]

Rappel du premier message :

Cela faisait deux ans que Yuki avait reçu son affectation à la sécurité de la mine de cristal d’Inu Town et de la boutique qui gérait la vente et la valorisation des cristaux. Il vivait maintenant parmi les outils de la mine. En effet, il avait trouvé refuge dans la cabane qui servait à ranger tout le matériel minier. Il s’était fait de la place entre les pioches, les pelles et autres casques. Il occupait désormais un coin du débarra. Ce n’était pas le grand luxe, mais il avait un toit gratuit, ainsi qu’un évier pour se laver. C’était sommaire, mais c’était gratuit et bien mieux que de vivre dehors. Il avait suspendu un hamac dans un coin, à côté se trouvait l’unique chaise qui lui servait à poser ses affaires. Le confort était inexistant, mais ce n’était pas pour cette raison qu’il vivait dans ce logement. En effet, s’il avait choisi de vivre là, c’est que cette cabane était à proximité directe des deux choses qu’il devait surveiller. La demeure de Yuki se trouvait à vingt mètres de la porte de l’arrière-boutique et à cent mètres de l’entrée de la mine. C’était fortement pratique pour les patrouilles qu’il effectuait régulièrement, pour s’assurer que rien d’anormale ne se produisait.

Yuki s’était retrouvé à ce poste de surveillance après être devenu officiellement un membre de la révolution. La mine n’appartenait pas à l’organisation anti-gouvernementale de North Blue, mais elle était surveillée par la révolution pour diverse raison. La principal étant que le patron de la mine était un des seuls patrons de l’île qui était d’accord d’engager des marins lorsqu’ils étaient à terre. De ce fait, beaucoup de membres de la révolution basée sur Inu Town travaillaient dans la mine lorsqu’ils étaient là. Et quand ils partaient avec le soi-disant navire marchand pour faire une mission, ils redevenaient révolutionnaires. C’était l’un des seuls endroits de l’île qui acceptait de faire travailler les gens en fonction de leur disponibilité. En échange, bien sûr, ceux-ci n’était vraiment pas bien payer. Il fallait bien que chacun y trouve son compte. Comme cette entreprise servait de couverture à de nombreux révolutionnaire sans le savoir, il était hors de question qu’une quelconque mafia vienne essayer de s’emparer de ce business juteux. Le transformant par la même occasion en une entreprise dont le gouvernement trouverait des choses à redire. Elle perdrait ainsi son utilité première et attirerait des problèmes aux amis de Yuki. Ils protégeaient par la même occasion la boutique contre les vols des forbans de passage.

C’est que la boutique avait de quoi attiser la convoitise des gens malhonnêtes. La devanture était belle et assez grande. Lorsque l’on pénétrait dans la boutique, on entrait directement dans la partie bijouterie qui expose des bijoux en or, en argent sur lesquels étaient serti les beaux cristaux sortis de la mine. Certes la mine fournissait plus de quartz que d’opale, de rubis et autre diamant. Cependant, même certain quartz n’avait rien à envier aux pierres plus précieuses. Après dans l’arrière-boutique, on pouvait la séparer en deux parties distinctes. A droite, il y avait l’atelier de bijouterie avec une forge pour faire fondre les métaux. Ils s’en servaient à l’occasion pour réparer leurs pioches et leurs pelles. De l’autre côté, il y avait la partie ou l’on stockait les cristaux, les nettoyait et les taillait. Dans cette boutique on trouvait toujours de quoi satisfaire un petit vol. Autant l’avant de la bijouterie était dans une rue assez fréquentée, autant la porte de derrière donnait sur les terrains de la mine. Il n’y avait aucune construction à part la cabane où logeait Yuki. C’était un terrain recouvert d’herbes et bordé par un petit bois qui allait jusqu’à l’entrée de la mine.

Yuki se prépara pour aller faire une de ses rondes habituelles. Il mit son long manteau, prit son sabre et sortit de chez lui, comme il en avait pris l’habitude en deux ans.

*Bouuuuu, fait pas chaud aujourd'hui. Je me vais me dépêcher pour retourner au chaud vite fait.*


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"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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  • https://www.onepiece-requiem.net/t2519-bakasaru-yukikurai-presentation-terminee
-J’ai combattu dans des arènes où le plus fourbe des adversaires avait davantage d’honneur que toi... J’imagine que nous allons devoir revoir notre situation tous les deux...

-Nous ne participons pas aux jeux olympiques que je sache. En tout cas pas moi !

Si il y a bien une leçon que le Cipher Pol lui a fait rentrer dans le crane c’est bien que celui qui accepte de son plein gré de se plier à des règles et des restrictions idiotes est toujours démuni contre un adversaire qui s’en moque et choisit de les ignorer.
Non mais c’est vrai quoi, tourner le dos à un type qui vous menace et s’étonner de se faire tirer dessus c’est quand même fort. Depuis quand les inconnus ont le sens de l’honneur ? Un inconnu par définition, ça peut être n’importe qui…
Enfin, si la corde sensible du type en face se trouve dans son coté samouraï, autant jouer dessus et la faire vibrer un peu pour le retenir ici. Loin du vol, d’Ange et de la boutique.

- Tu tires toujours aussi mal pour ne viser que ma jambe ? Je dois considérer ça comment ? Une invitation à combattre ?

- Ça me parait clair non ? Je tire très bien et je n’ai pas vraiment envie de te tuer. Mais comme je te l’ai déjà dit avant que tu ne m’ignores bêtement et que je sois obligé de te faire un plombage, j’ai encore moins envie que tu ailles fourrer ton nez dans mes affaires. Alors on passe à la seconde option, celle ou je suis obligé de te casser la tête à coup de crosse.

Et joignant le geste à la parole Red fait tourner en l'air son pistolet pour le choper par le canon. Et comme il ne voit pas d’inconvénient pour le moment à se plier aux lubies de son adversaire il le salue même d’un mouvement de sa lame devant le visage avant de lui adresser un sourire moqueur pour le tester un peu…

-Comme on dit dans la marine, monsieur l’infirme, à vous l’honneur ! Tirez donc la première passe qu’on voit ce que vous avez appris dans vos fameuses arènes.

Et comme l’agent Red s’y connait un peu en manie de bretteur, il prend une jolie posture de garde défensive, de trois quart, lame dans la main gauche pointée droit sur les yeux de son adversaire, et le flingue appuyé sur l’épaule, paré à la riposte.

    C’est avec un plaisir cruel que le sauvage sentit sa lame s’enfoncer dans la chair de son adversaire. Cependant, celui-ci réussit à s’en tirer en un seul morceau.

    J’ai mal… ma joue me brûle ! Je… je crois que je saigne, il ne faut pas rester ici !
    Reprends-toi ! On va essayer de s’en aller calmement. Lui aussi est blessé, et tu ne devrais pas avoir trop de mal à le tenir en respect.
    Non, j’ai mal, je veux juste m’en aller !


    Une lueur folle brillait dans les yeux rougis par la douleur du voleur. Alors qu’il hésitait à propos de la conduite à tenir, le révolutionnaire revient à la charge, à coup de poings cette fois. A la manière d’un professionnel, il s’avança à mouvements calculés, feinta et frappa. Ange voulut reculer pour se mettre à l’abri, mais l’autre le prit de vitesse et lui envoya son poing dans le ventre. Un craquement dans sa poche indiqua à l’Albinos que la fausse lentille de verre venait de se briser. Sous l’effet du choc, de la surprise, mais aussi de sa réaction démesurée vis-à-vis de la douleur, le voleur tomba sur le sol en gémissant et en se tenant avec les deux mains la ou avait frappé Yukikurai.

    Aaaaïe ! Il m’a encore touché, il va me rouer de coups ! Aaaaah !
    Non, ne cèdes pas à la panique, il faut… il faut fuir ! Aaaaargh, ça fait maaal !


    L’homme aux cheveux bleus s’apprêtait à le cogner à nouveau. Malgré la panique qui l’envahissait, Ange activait son cerveau à plein régime afin de trouver une solution pour se sortir de cette situation délicate ; c’est ainsi qu’il se souvint d’un petit détail qu’il avait remarqué et noté dans un coin de sa tête en observant l’homme aux cheveux bleus, en attendant de pouvoir s’en servir :

    Vu la façon dont il s’est mis en danger pour récupérer le bracelet tout à l’heure, ce type à l’air de tenir à ces bijoux et de ne pas vouloir les abîmer ; par chance, j’en suis encore couvert !

    Alors que le coup partait, l’albinos se recroquevilla, de façon à se servir ses membres chargés de joaillerie comme des boucliers. Il ferma les yeux, et attendît la sentence.
    Dans l’hypothèse ou l’autre arrêterait son attaque, Ange pourrait le repousser à coup de pied avant de se rouler dans un coin du magasin pour reprendre ses esprits ; sinon, il serait obligé d’encaisser quelques coups avant d’essayer de faire la même chose.

    ***

    Quelques instants plus tard.

    Tout l’esprit du voleur travaillait à trouver un moyen d’échapper à son adversaire. Vu de l’extérieur ce genre d’exercice lui donnait habituellement l’air hagard, comme si au lieu de réfléchir son esprit s’en allait faire un tour ailleurs.

    Déjà il y a les bijoux ; ensuite, il y a mes dagues. Non, elles ne servent à rien. Alors il y a mes mains, mais je ne peux pas m’en servir si je me sers des bijoux. Il y a aussi la table renversée, les miettes de verre dans ma poche, et le caissier assommé sur le comptoir. Non, pas les miettes, il faut que je les garde. Il y a aussi les gens dans les toilettes, mais je ne peux pas m’en servir pour le moment. Ensuite, je suis par terre, j’ai mal et j’ai peur, mais je sais que cheveux-bleus en a plus après mes bijoux qu’après moi.
    Avec tout ça, il y a de quoi faire une jolie combinaison.


    Pour commencer, le cambrioleur enleva un magnifique collier en perles de son cou. Il le tendit devant lui à la manière d’une arme, fît mine de vouloir frapper Yukikurai avec, puis le jeta en l’air : un objet aussi fragile risquait fort de ne pas résister à la chute ! En même temps, il repoussa le gardien de la bijouterie avec son pied, et sans même se relever il se laissa rouler sur le coté, en direction du comptoir. Tout en se remettant debout, le voleur s’agrippa au corps de Jack le caissier comme à une bouée de plongée, monta son visage au niveau du cou du malheureux, et grogna :

    - Hhhan, hhhan,… Laisse-moi passer, sinon je n’hésiterai pas à le tuer !


    Spoiler:
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    La feinte de Yuki avait fonctionné, son opposant avait mal réagi et prit de plein fouet le coup de poing qu'il lui portait. Par contre, une sensation étrange se fit sentir sous ses doigts. Comme quelque chose qui se brise. Les cotes de dents de requin? Non, l'attaque n'était pas assez puissante pour cela. Elle était certes bien enchainée, mais il était loin du niveau d'un vrai boxeur. En plus, ça ne ressemblait pas à un craquement d'os, non pas que notre ami aux cheveux bleus connaissait par coeur le bruit du brisement d'os, mais cela semblait plus minérale. Soudain, il eut comme un éclaire fulgurant dans sa conscience.

    * Oh bordel! Ça ressemble à un cristal qui se brise comme quand je donne un mauvais coups de pioche. Purée faut que je fasse attention. Si je détruis des pièces de plus grande valeur que les dégâts causé par l'autre gusse, là. C'est moi qui vais morfler au lieu de recevoir les honneurs.*

    *D'ailleurs qu'est-ce qu'il fou par terre, jusqu'à nouvelle ordre j'avais jamais mis à terre un homme avec une pèche dans les cotes. Soit l'entrainement à la mine porte ses fruits, soit il est nul ou il a été surpris. *

    *D'un autre côté dans sa chute, il vient de perdre le diadème qu'il s'était mis sur la tête un bon point pour moi. V'la qu'il se recroqueville en me présentant les bijoux qu'il s'est fourré un peu par tout. Impossible d'attaquer le haut du corps sans risquer d'abimer un des bracelets de ses bras ou une bague de ses mains, je fais quoi moi maintenant? Je lui pète une jambe pendant qu'il est tétanisé? Non c'est trop barbare.
    Les zones sans bijoux sont rare, il est chiant ce type. Ho et merde hein. Je vais lui marcher sur le pied pour voir. S'il offre une ouverture je le cogne sinon je récupère les bijoux qu'il me tend gentiment.*


    Yuki rangea son arme dans son fourreau et s'approcha de son ennemi avec prudence, mais sans marquer de réel temps d'arrêt. On ne sait jamais, c'était peut-être un piège qui lui était tendu, mais pour le savoir, il fallait y aller. Son ennemi semblait pétrifier dans cette position en proie à on ne sait quoi. Panique? Peur? Réflexion? Évanouissement peut-être? Ce n'est que peu confiant que le jeune gardien marcha de tout son poids sur le pied gauche de son adversaire. Il cherchait du regard tous les signes d'une ouverture ou d'une contre attaque, mais rien ne vint. Il passa donc à la phase deux de son plan, récupérer des bijoux sans quitter sa position. Les mouvements de Yukikurai étaient mal assurés, il ne voulait pas exploser le bracelet en l'arrachant. Il allait retirer deux bracelets joliment orné quand ce qui devait arriver arriva. LA CONTRE ATTAQUE. D'un coup de pied sur le torse Ange fit reculer d'un bon pas l'homme qui était penché au-dessus de lui en équilibre son un de ses pieds. Les doigts de notre bon forgeron se refermèrent sur les deux bijoux et il explosa leur fermoir en partant à la renverse.

    L'air con, deux objets de valeurs pas trop amochés, dans ses mains, il assista en spectateur quelque peu médusé à la suite des actions de son adversaire. Dans le même temps, l'énergumène avait retiré son collier le plus cassant de son cou et l'avait jeté en l'air. Bien que ce soit la deuxième fois qu'il lui faisait le coup aujourd'hui, Bakasaru suivit la course du collier et fit un grand pas sur le côté pour rattraper le projectile. Il laissa ainsi tout le temps au voleur de faire ce que bon lui semblait. A cet instant, le nom que lui avait donné les anciens de son village lui allait vraiment comme un gant. Lorsqu'il se retourna, il ne put que jurer contre lui-même, car la scène qui s'offrait à lui le mettait en bien mauvaise position.

    * Bordel! Il a prit Jack en otage! Ça fait deux fois que tu te fais avoir par cette ruse. C'est honteux. En plus, maintenant il a un avantage sur moi. Je ne sais pas ce que je dois faire dans un cas comme celui là. Tuer avant qu'il ne tue. J'en suis incapable. Garde ton sang froid et réfléchi à ce que tu fais. *

    -  « Hhhan, hhhan,… Laisse-moi passer, sinon je n’hésiterai pas à le tuer ! »

    * Bordel, bon ben y a plus qu'à obéir là je pense.*

    « Ok, fais pas le con. Regard je me décale, je te laisse le chemin libre vers dehors. »

    *Bon voilà, il a le passage libre vers l'arrière boutique. Et et...S'il le tue quand même après avoir quitté la boutique? Je me le ferai peu importe comment, mais je me le ferai. S'il se barre comme ça, j'en resterai là, son butin ne doit plus être bien gros.*

    « Je te suis du regard fais pas le con, s'il te plait. »


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    "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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    Red regarde le marines, le marines regarde Red, yeux dans les yeux comme deux statues rivales de part et d’autres d’un temple. Prélude classique à un de ses longs duels de regard qu’affectionnent les sabreurs. Le genre ou on change lentement de posture en jouant un par un les futurs mouvements dans sa tête jusqu'à qu’on soit sur de trouver l’enchainement ultime, celui qui mènera inéluctablement à la défaite de l’autre.
    Red n’a jamais trop compris ce genre de cérémonial, l’expérience lui a appris depuis longtemps que même quand les deux combattants sont sur de gagner, au final, y’en a toujours un qui perd.

    Et comme il commence à s’inquiéter vraiment de ce qu’il se passe la bas dans la boutique il décide d’en finir vite et de zapper le rituel, aux chiottes les convenances…Quand le CP doute, le Cp frappe.

    Red avance de trois pas et engage la lame que l’adversaire vient de dégainer, une façon de tester sa force et de voir comment il réagit, Higan commence à bloquer, duel de force qui s’arrête très vite quand il glisse en arrière en dégageant sa lame de celle de Red, rabattant la sienne pour tenter un coup de pointe droit sur la poitrine d’un agent un peu trop offensif qui n’évite de se faire trouer qu’en déviant in extremis d’un revers de son pistolet.
    Du coté de son Teawase Red sait maintenant que l’ennemi ne vaut que huit cent dorikis contre son millier. Mais il sait aussi que niveau technique au sabre le sous off en face de lui a l’air d’avoir révisé nettement plus longtemps… Va falloir jouer sur les atouts du Cipher Pol, ce qui signifie surtout taper dans les points faibles de l’ennemi. Sa jambe blessée, sa mobilité réduite. D’accord, taper sur un handicapé c’est moche, mais quand il a une arme y’a quand même des circonstances atténuantes.

    Red se décale, tournant autour du marin qui pivote pour le suivre en clopinant. Rangeant son pistolet tout en restant hors de portée il sort une poignée d’aiguilles de sa ceinture et les étale dans sa main pour que le marines les voit bien…

    -Evite donc ça !

    Et d’un geste rapide il envoie les trois pointes de fer se ficher dans le marines. Et suivant le mouvement il se jette à nouveau à l’attaque. D’une parade circulaire parfaitement exécuté Higan balaie les projectiles et se remet immédiatement en garde pour parer la lame qui lui arrive dessus. Mais le pivot sur sa jambe blessé lui prend une fraction de seconde de trop. Une fraction de seconde que Red a créé et qu’il exploite immédiatement en déviant l’épée du marines pour lui rentrer brutalement dedans d’un coup d’épaule bourrin. Sous le choc Higan recule et bascule sur sa jambe faible, allant s’étaler et glisser sur le sol de la rue jusqu’au premier obstacle. Non sans balayer l’air de son sabre en tombant, manquant d’un doigt d’ouvrir Red comme un poisson à vider.

    Le temps qu’Higan stoppe sa glissade et l’agent est sur lui, profitant d’un domaine ou il en connait plus, le combat moche au contact. Higan réussit à lui coller une jolie balafre a une main de la gorge pendant que l’agent se jette sur lui, puis c’est l’empoignade sauvage. Red se laisse tomber vicieusement sur la jambe et attrapant Higan à la main il lui immobilise son bras d’armes et le savate sauvagement à coups de poing et de coude dans la gueule. Higan lâche son arme et de sa main libre tente sans succès de desserrer l’étreinte de Red qui réussit à placer une prise d’immobilisation en lui saisissant et en lui pliant le bras…Sous la douleur Higan cesse un instant de s’agiter ce qui permet à Red de lui coller sa frappe spécial sommeil des cinq doigts juste à la base du coup…
    Le corps d’Higan se fait tout mou dans les bras de Red pendant que le sous off sombre enfin dans les limbe de l’inconscience.
    Par acquis de conscience Red maintient sa prise encore une dizaine de secondes, histoire de s’assurer que le combat est bien terminé. Puis il se dépêche de se relever et de récupérer ses armes… Assez de temps perdu, le vrai boulot n’est même pas commencé…
      Le voleur sentit une bouffée de chaleur lui envahir le visage lorsque son adversaire lui annonça qu’il le laissait filer. Son soulagement était grand, car il n’aurait probablement pas pu supporter plus de quelques assauts. La seule chose qu’il avait à faire, c’était de ne pas faire le c*n. C'est-à-dire ? Le c*n… on l’appelait souvent comme ça, à une époque ; l’homme voulait peut-être lui dire : « ne te comporte pas comme d’habitude » ? A voir…
      Il épongea la sueur sur son front, puis souleva tant bien que mal le caissier par les épaules tout en le maintenant entre monsieur-bleu et lui, comme un bouclier, puis commença à se déplacer en crabe.

      Bon, alors maintenant je m’éloigne prudemment, je le menace une dernière fois pour qu’il ne me suive pas, et dès qu’il ne me voit plus je lâche mon otage et je file !
      Tu oublies quelque chose, il me semble.
      Mh ? Voyons voir… j’ai toujours mes armes, il n’y a personne derrière moi prêt à me prendre en traitre, il me reste des bijoux, j’ai
      –le sauvage eut un moment de panique- ah non, j’ai toujours mon otage dans les bras.
      La lentille, bougre d’abruti !! Tu n’as toujours pas pensé à échanger ta fausse lentille contre la vraie !
      Ah ? Euh… hum ! Et je fais comment, maintenant qu’il me surveille ? J’étais sensé faire l’échange discrètement ! A moins que… je pourrais filer, et si chapeau rouge me rattrape à la sortie je lui donnerai sa fausse lentille.
      Sauf qu’elle est cassée, ta fausse lentille. Non, tu vas essayer de trouver la vraie, et faire semblant d’être maladroit pour la récupérer discrètement.


      Le cambrioleur balaya la salle du regard, l’air un peu affolé, puis finit par apercevoir ce qu’il cherchait : sur un présentoir encore intact, trônait sur un support le petit disque de verre qui était la cause de toute cette pagaille. Il continua quelques secondes à parcourir la salle du regard pour donner le change, puis se déplaça vers le présentoir en zigzagant, pas seulement pour masquer ses intentions mais parce que Jack le caissier pesait son poids. Compte tenu de sa trajectoire, on pourrait penser qu’il cherchait à contourner trèèès largement cheveux-bleus avant de sortir. Arrivé à proximité de la lentille, il sembla trébucher et s’affaissa de tout son long contre le présentoir qui tomba au sol ; son couvercle se détacha et se brisa par terre. Dans sa chute, toute la collection de bracelets accrochés au bras droit du voleur tomba dans un bruit de casseroles.
      Vite, il ne fallait pas perdre de temps ! Ange retourna rapidement sa poche pour la vider des débris de la fausse lentille, et se saisit de l’autre sans prendre la peine de vérifier si elle avait survécu à la chute. Cela fait, dans une précipitation qui n’était pas simulée, il se dégagea rapidement du corps du caissier, qui lui était tombé dessus, et dont le visage avais été légèrement à cause de la chute et des morceaux de verre qui jonchaient le sol. Tout aussi précipitamment, inquiet à l’idée que son ennemi puisse essayer de profiter se son moment de faiblesse, il lâcha:

      - Ne t’approche pas, je le menace toujours ! J’ai mes dents contre sa… sa –hum- son… euh, une partie vitale… oh, zut, son cou, voilà !

      Remplacer le morceau de cristal : c’est fait. Héhéhé ! Et maintenant, on file !

      Estimant qu’il n’avait plus besoin de prendre de précautions, le sauvage souleva Jack à la manière d’un gros bébé, et le porta dans ses bras. Son dos protesta énergiquement, et il regretta son geste mais sachant que le temps lui était compté, il tînt bon et courut vers la porte qui donnait sur l’arrière boutique. Il avait d’bord à craindre que d’autres gardes l’y attendent ; il pouvait aussi redouter que la porte qui donnait sur l’extérieur soit fermée, mais il n’avait plus le choix. Un autre que lui, plus porté sur l’art et la manière de la fuite, et possédant un meilleur style eut peut-être poussé un rire sonore, du genre « MouAHAHAha », ou encore complimenté Yukikurai pour son combat, ou peut-être l’eut-il nargué, mais Ange ne pensait qu’à fuir.

      A peine avait-il tourné à l’angle du couloir qu’il lâchait déjà son otage, et prenait ses jambes à son cou vers le fond du bâtiment. Ayant fait le tour du bâtiment à l’extérieur lors de son repérage, il parvint sans trop de mal à retrouver la sortie par laquelle il s’engouffra. Même si selon toute probabilité, l’homme en rouge avait été vaincu puisque le garde s’était interposé, Ange allait essayer de voir ce qu’il en était ; mais discrètement, et sans prendre de risques parce qu’après le remue ménage qu’ils avaient causé il ne faisait surement pas bon de trainer dans le coin.

      Ahem… il sera bien capable de me retrouver tout seul s'il en a envie, hein ?
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      Yukikurai rengaina son arme et essayait de se donner une contenance. Il était essoufflé par le combat qu'il venait de mener. Il avait beau avoir été assez court, il n'en fut pas pour autant moins intense. Il n'avait été touché que quelques fois, mais la douleur commençait à le gêner. Mais ce qui avait vraiment vidé le jeune forgeron c'est la tension psychologique qu'il s'était mise lui-même en voulant combattre le voleur sans faire de dégât dans la bijouterie. A chaque coup porter ou reçu il se demandait si l'un d'eux n'allait pas fracasser une nouvelle vitrine et augmenter ainsi le montant des pertes. Il fit donc un effort pour ne pas afficher sa satisfaction à l'idée que le combat se termine et que tout et tous soit sauf. Présentant au preneur d'otage ses mains vide, il se redressa et gonfla le torse pour essayer de l'intimider. Il ne savait pas pourquoi il faisait ça, sans doute qu'il imitait inconsciemment les animaux qui se gonflent pour se rendre plus impressionnant.

      Peu importe, il tâcha de garder cette posture pendant que dents de requin se déplaçait difficilement et le contournait en faisant en grand détour. Bakasaru continuait de fixer son opposant qui avançait vers la sortie vraiment péniblement. Soudain, ce dernier trébucha à proximité d'un présentoir qui était intact et lui et son otage s'effondrèrent dessus, le réduisant en miette. Yuki ne put retenir un cri du cœur en tapant les bras au ciel, avant de s'attraper la tête.

      «  Ho NON!Mais tu le fais exprès ou quoi? Tu viens de casser le seul présentoir que tu n'avais pas encore touché. Pffffffffffff....
      Je vais passer pour quoi comme garde si tu casses tout. Ralala, c'est pas vrai.


      Il semblerait qu'Ange ait dit quelque chose mais n'ayant pas articuler, cela n'atteint pas les oreilles de celui qui pestellait. Le jeune homme secouait encore la tête quand il vit son voleur prendre la poudre d'escampette à plein vitesse en portant son otage comme un gros bébé. Une fois que ce dernier eut quitté la pièce, l'apprenti garde alla voir les dégâts de la dernière chute.

      * Ça va, les bijoux ont l'air intact. Y en a juste un ou deux dont les cristaux se sont brisés.*

      En même temps l'expertise n'était pas aisée vu qu'il faillait distinguer les débris de verre de ceux des cristaux. Lorsqu'il crut entendre la porte de dehors s'ouvrir. Yuki prit le corridor pour voir si l'otage avait été libéré. Il trouva Jack allongé en travers du couloir. Il se porta à son chevet, vérifia qu'il était encore en vie. Une fois cela fait, il poussa un soupir long comme un bras. Ce qui en disait long sur son soulagement. Il adossa Jack contre le mur dans une position qu'il espérait confortable. Il sortit quand même voir dehors si l'on voyait encore le voleur du dimanche. Ne voyant personne, Yuki referma la porte et retourna dans la boutique. Maintenant que le calme était revenu, il entendit du bruit provenant des toilettes. Il alla ouvrir la porte en retirant le meuble qui bouchait le passage, laissant ainsi sortir les deux vendeuses ainsi que deux clients. Yukikurai se demanda comment, il avait fait pour rentrer à quatre dans la pièce au trône.

      Les deux vendeuses soulagées remercièrent leur sauveurs avant de raccompagner les clients jusqu'à la porte de derrière. Yuki eut droit à un coup de sac de la vieille dame qui se plaignait à plus en finir. Il alla s'asseoir à côté de Jack en attendant qu'il se réveille et que les filles reviennent d'avoir reconduit les clients à la porte de derrière. Il ferma les yeux et soupira encore une nouvelle fois, drôle de journée aujourd'hui.


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      Quand Red arrive assez prés de la boutique pour voir le foutoir à l'intérieur il n'a plus besoin qu'on lui fasse un dessin.
      Par un de ces coups de malchance de plus en plus fréquent ces temps ci il a fallu que le gamin de garde à la boutique se pointe en plein braquage et dérouillage de marines. Pas de bol. Au moins le gamin ne semble ni victorieux ni sévèrement touché et il ne semble pas avoir fait prisonnier ou tué le délégué de l'agent.

      Avec un peu de chance il aura eu le temps de remplir sa mission avant de mettre les bouts, tout n'est pas perdu. Ne reste qu'a lui poser la patte dessus pour avoir un rapport détaillé et le fin mot de l'histoire. Bref, inutile de s'attarder.

      Abandonnant bijouterie, braquage et corps de marines assommé dans la rue Red redescend rapidement vers le port tout en essayant de se mettre à la place de son curieux sous traitant.

      *Il n'a pas l'air de connaitre le coin, il a du partir tout droit en suivant la seule route qu'il connait, celle qu'on a prise en arrivant. Et s'il s'est tiré avec la peur aux trousses il a du se jeter dans le premier coin familier ou rassurant qu'il ait vu... Tiens, je parie qu'il est la !*


      Red vient d'aviser un restaurant planqué au fond d'une ruelle. un restau dont l"enseigne proclame "Wouloumoulou, cuisine exotique" entourée d'une déco de faux palmiers visant surement à rappeler au public une de ses iles désertes de south blue. Devant la porte une statue de sauvage brandit le menu d'un air rigolard. Un sauvage qui a visiblement plein de coutumes en commun avec le type que cherche Red. A tout les coups il a du se planquer la dedans... C'est quasiment sur, ça a du lui rappeler la maison.

      Et bingo, comme espéré, il est la. Et vu le clinquant qu'il trimballe sur lui il a quand même eu le temps de prendre deux trois babioles et surement celui de récupérer la lentille. Grand soulagement pour Red qui ne se voyait pas retourner la haut refaire le boulot tout seul. Déja que l’échauffourée avec le marine n'était pas prévue, assez de surprises en une seule fois.

      Red s'attable devant le voleur, d'ailleurs il va falloir lui filer quelques tuyaux, on ne garde pas le produit d'un vol sur les bras, et décide même de lui payer le repas en bonus si il a bien son cristal en poche.

      Spoiler:
        Ange était installé confortablement près du feu, devant une assiette débordante de… euh… c’est comestible ça ?! Eh bien… puisqu’il a l’air d’en manger, on va appeler ça de la nourriture tribale. Bref, attablé devant un assortiment d’aliments que l’on n’aurait jamais imaginé voir dans une assiette, le cambrioleur se remettait de ses émotions. Le patron, monsieur Wouloumoulou, un gros indigène dont le teint café au lait indiquait qu’il était installé à Inu Town depuis longtemps, et dont la bedaine assurait qu’il appréciait sa propre nourriture, se frottait les mains derrière son comptoir : le client qu’il venait de servir, en plus d’avoir l’air d’un connaisseur, ressemblait à un homme riche (ou en tout cas à un homme avec des bijoux sur lui).
        L’homme au chapeau qui venait d’entrer, en revanche, n’avait ni l’air d’un homme riche, ni d’un connaisseur, ni même d’un touriste qui, au cours de ses vacances dans le nord, décide de goûter à la cuisine du sud. Le voyant s’installer près de l’albinos, il lui lança un regard qui signifiait clairement "Si tu importunes mon riche client, sache qu’on cuisine aussi de l’humain ici". D’ailleurs, même sans l’appât du gain, les membres d’une même espèce qui s’entre-déchirent sur leur terre natale se serrent toujours les coudes en pays étranger.

        - Oh, monsieur-rouge ! J’ai cru qu’ils t’avaient eu !

        Lorsque Red conseilla au voleur ne de pas s’exhiber avec tous ses objets volés, mais celui-ci lui assura d'un air sur de lui qu’ici, tant qu’ils payaient leurs consommations et ne critiquaient pas la nourriture, ils étaient comme chez un ami. Cela dit, quand il s'agirait de sortir d'ici l'idée n'était peut-être pas mauvaise.

        Après s’être raconté l’un à l’autre leurs mésaventures, l’agent secret lança le sujet qui lui tenait à cœur : le fameux cristal à voler. Avec un sourire digne de la statue à l’entrée du restaurant, Ange annonça qu’il avait une bonne nouvelle et plongea la main dans sa poche. La, son sourire se transforma en grimace ; il se leva, retourna sa poche, retourna l’autre, chercha dans sa veste, puis, dans un éclair de lucidité, sourit à nouveau et tira triomphalement la lentille qu’il avait abritée dans sa bourse. Fier de lui, il remit l’objet couvert de ses empreintes digitales à son complice.

        - Tiens, je ne sais pas trop à quoi elle va te servir, mais la voilà ! Oui, bien sûr, j’y ai pensé tout de suite et j’ai été discret : c’est le premier objet que j’ai récupéré une fois les vendeuses enfermées ! Hum.

        Quand l’homme au chapeau, à la fois satisfait et rassuré, offrit de lui payer sa pitance, le sauvage l’invita aimablement à se restaurer avec lui, à ses frais bien évidemment.

        ***

        Possédant encore peu d’expérience en matière de recel, après avoir hésité à revendre son butin à la bijouterie ou il l’avait volé, le cambrioleur refourgua tous ses bijoux à un antiquaire pour un prix largement inférieur à leur valeur réelle. Dans la soirée, sans que l’on puisse affirmer qu’il y avait un rapport, une troupe de marines fit intrusion dans l’hôtel de luxe ou Ange avait loué une chambre, et le voleur ne dut son salut qu’a sa capacité à fuir rapidement tout en poussant des hurlements.
        La récompense de l’antiquaire pour sa délation ne lui profita pas, puisqu’après l’échec de la capture il fût accusé de recel et dut payer une forte amende.
        • https://www.onepiece-requiem.net/t2862-fiche-d-ange-del-flo
        • https://www.onepiece-requiem.net/t2799-ange-del-flo
        Il fallut encore une bonne heure pour Jack reprenne ses esprits. Il se réveilla avec un sévère mal de crâne et comme l'impression d'avoir jeté par terre à plusieurs reprises. Il ne lui fallut pas longtemps pour se souvenir de ce qui se passait avant qu'il ne perde connaissance. Se relevant péniblement, il râla, puis demanda aux autres, ce qu'il s'était passé. Les filles racontèrent leur mésaventure dans les toilettes et que c'était Yukikurai qui les avait libérées. Ce dernier fit un bref résumer de ce qui s'était passé durant la confrontation avec le voleur. Pendant ce temps le petit Jack faisait son inspection des dégâts que la boutique avait subies, ainsi que l'inventaire des pièces manquantes. Quand il eut fini, Jack prit la parole.

        « Bon, ça va encore. A part les présentoirs cassés, le voleur n'a pas su prendre trop de bijoux. Ça me fait mal de l'admettre, mais tu as fait un bon boulot Yukikurai. Et vu qu'il semblerait que tu m'aies sauvé la vie en plus. Je me sens obligé de te demander ce qu'il te ferait plaisir pour ton service rendu. »

        Cela n'était pas vraiment dans les habitudes du vendeur d'être généreux. Cela se voyait à la tête qu'il avait tirée en formulant sa dernière phrase. Son corps tout entier montrait l'opposé de ce que sa bouche venait de dire, mais le jeune forgeron ne rata pas l'occasion et répondit avant qu'il n'ait le temps de changer d'avis.

        « Hé ben... si je peux vous demander quelque chose se serait de pouvoir accéder à la forge de la boutique, à votre forge. »

        « Et puis quoi encore, tu voudrais pas non plus que je te prenne comme apprenti? »

        Bakasaru n'ayant pas sentit la pointe d'ironie dans les propos de Jack, répondit tout naïvement : « Oh Oui, ce serait super cool de votre part. Je vous aiderai gratuitement et je suis même prêt à payer un forfait pour mes utilisations de la forge à des fins personnelles. Je sais que le matériel et le combustible de la forge ne sont pas gratuit. »

        Le visage de l'homme hirsute passa de la surprise la plus total au début de la réponse du jeune homme à l'intérêt à la fin de la réponse. La perspective d'un coup de main pour la réalisation des pièces de moindre valeur et surtout celle de percevoir un forfait firent changer d'avis le vieux râleur.

        « Vu que je te dois une faveur je vais accepter ta demande, mais tu as intérêt à être un apprenti attentif. Puis pour le forfait, ça me semble une très bonne idée. Que dirais-tu de 100 000 Berry par mois? Tu n'aurais même pas le quart du tiers des outils pour cette somme là, je te fais un bon prix.»

        Yukikurai accepta le prix et scella l'accord d'une poignée de main, avec son nouveau maître forgeron. Il passa la fin de sa journée à aider à ranger, ramasser les débris de verre, que des tâches vraiment super passionnantes. Il retourna chez lui content, mais aussi complètement vider. Il s'endormit même avant que sa tête ne touche son oreiller.

        Vous vous demandez sûrement que viens faire une forge dans une bijouterie et surtout comment est-ce que notre jeune héros connaissait son existence. Vous le lirez en lisant la suite des aventures de Yukikurai le forgeron. Non je rigole, voici la suite se passant en flashback dans le flashback.

        Yukikurai avait appris l'existence de la forge un jour où en jouant à faire trop vibrer sa pioche sur les pierres les plus dures celle-ci se brisa. Il alla voir son contre-maitre tout penaud. Ce dernier après l'avoir enguirlandé, lui dit d'aller voir Jack, le bijoutier et qu'il s'occupait de réparer les outils casser ou abîmer dans sa forge. C'est ainsi que se fit le premier contact ente Jack Bowrïn et Yukikurai Bakasaru. Il vu par la même occasion la forge. C'était la partie la plus vieille du bâtiment et quand on prenait le couloir qui y menait on pouvait voir que le reste de la boutique avait été construite en annexe de la forge. Cette dernière était à la base la forge de la mine. C'était donc une pièce de taille modeste, avec dans un coin la réserve de charbon, dans un autre le vieux four où l'on faisait à présent fondre plus de métaux précieux que de fer. Il était cependant encore équipé pour faire tout ce que le travail du fer demande en plus de tous les outils de précision servant à faire les bagues, les broches et les divers autres sertissages. Ce n'était pas pour rien que l'emplacement de la boutique avait été choisi. En récupérant et transformant légèrement la vieille forge, le patron, avide, avait fait une belle économie.


        Vol à Inu Town [FB] - Page 2 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2Vol à Inu Town [FB] - Page 2 Kuroko.no.Basuke.600.1903798 Vol à Inu Town [FB] - Page 2 Steamp10
        "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
        • https://www.onepiece-requiem.net/t2613-fiche-de-yukikurai
        • https://www.onepiece-requiem.net/t2519-bakasaru-yukikurai-presentation-terminee
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