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[FB : 19 octobre 1622] Qui est chassé qui se croyait chasseur { TnT }

    Voilà déjà quelques années que je m'étais lancé dans la piraterie. Cela faisait si longtemps que je n'arrivais plus à me souvenir du premier jour. Mais ce qui m'effrayait le plus c'était d'oublier la raison qui m'avait poussé à prendre cette voie. Je ne tuais pas des marines par plaisir, bien que certains le pensent sûrement. Non ! Ma raison était la vengeance. Vous aurez beau dire que c'est une mauvaise chose, qu'il faut savoir pardonner… Je savais pertinemment qu'à ma place vous finiriez par faire la même chose. L'origine de cette vengeance… Mon couteau était là pour me la rappeler à chaque instant de ma piètre existence. Ma maison, mon foyer, mon île… La marine me l'avait prise de sang-froid. Les garants de la paix ? Les sauveurs des opprimés ? Ils n'étaient rien d'autres que des assassins se faisant passer pour des héros ! En quoi éliminer toute une population était héroïque ? Une boucherie ne pouvait être héroïque. Même le plus candide des hommes devrait être capable de comprendre ma fureur envers ces <>…

    Mais je m'égarais dans des sentiments néfastes, et justement, mes pensées étaient tournées la plupart du temps vers la vengeance. Je m'étonnais à voir que je n'avais pas encore fait le deuil depuis tout ce temps. Je n'y pensais jamais en faîte. Avant d'être pirate, je suis un homme. Avant d'être un homme, j'étais un enfant et chaque enfant a soif d'amour. Seulement, on me l'avait pris… Ma mère, je ne lui avais même pas encore parlé depuis son trépas… C'était en me rendant compte de cela que je pris la décision de me rendre à Manshon dans North Blue.

    Pourquoi ? Tout le monde avait déjà entendu parler de la célèbre église Manée. Y avait-il meilleur endroit que celui-là pour s'adresser à des fantômes du passé ? Le lieu de leur mort ? L'île avait disparu avec eux, sous les canonnades de la marine. C'était donc la première fois que je me rendais à North Blue avec mes piètres compétences en navigation. Mais j'étais tout de même parvenu à trouver l'île où je souhaitais accoster. Et pour me rendre sur le lieu de prière, je préférais ne pas être dérangé. J'accostais donc un peu à l'écart du port et je camouflais mon visage sous une cape. J'avais plutôt pour habitude de changer d'apparence lorsque je ne voulais pas qu'on me reconnaisse, mais j'avais peur que ma mère ne sache pas, non plus, qui j'étais si je procédais ainsi. Je n'étais pas doué dans les croyances, aussi j'ignorais tout de comment il fallait se comporter dans ce genre de situation, mais j'improviserais… L'important pour moi était d'essayer. Cela fait tant d'année que je ne lui avais pas parlé…

    Le ciel semblait prendre exemple sur mon cœur et de grosses gouttes d'eau tombaient à flots. J'eus à peine le temps d'entrer dans la ville que j'étais trempé. L'emplacement de l'église se voyait de loin, mais il y avait des passerelles qui l'entouraient. Etait-elle en construction ? Je pressai machinalement le pas comme si le fait que je voie ça plus tôt aller changer quelque chose. Une fois devant le bâtiment nommé Manée, je pus remarquer une zone de sécurité car l'église était bel et bien en travaux. Je ne vous raconte pas la surprise… Les bras pendouillaient le long de mon corps, ma bouche était légèrement ouverte d'un air agar, … Le destin semblait préférait le pirate sanguinaire à l'homme qui voulait faire parler son cœur. Un marine, caporal vu son uniforme, s'approcha pour me signaler de ne pas m'approcher car l'accès à l'église était interdite. Mon visage dissimulé sous la cape et avec cette pluie battante, il ne me reconnaissait pas. Mon poing se crispa et mes dents se serrèrent. La tristesse s'oubliait, et la colère approchait. Ce marine… C'est à cause d'eux que mon île n'existait plus ! C'est à cause d'eux que je me trouvais ici ! C'est lui qui m'interdisait de prier pour les victimes qu'ils ont faites !

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C'est par ce texte du tristement célèbre Reyson D. Antis que commencera le récit, qui à mes yeux permettra d'éclairer un peu les circonstances de l'incident de la guilde des chasseurs de prime de Manshon, ainsi que les secrets de la fondation du Marché Noir tel que nous le connaissons.

Mon choix de ce pirate bien précis pour faire le récit repose sur deux faits majeurs. D'un, même si ces récits sont profondément partiaux, il apporte un point de vue permettant de très bien visualiser la situation et l'ambiance général. La deuxième raison, et pas la moindre, repose sur l'identité de la seul autre personne qui soit capable de faire le récit d'un bout à l'autre : TnT Tempiesta. Certes l'esprit d'analyse de ce dernier est supérieur à son homologue, mais son esprit au bord de la névrose, et son utilisation d'obscurs codes connus de lui seul rendent tout récit d'une certaine longueur parfaitement indigeste.

Cependant, comme vous vous en doutez de la part d'un pirate, le récit du criminel Antis présente de nombreuses failles, car spécialement tourné sur lui même. Régulièrement, je me verrais donc dans l'obligation d'interrompre les écrits du criminel afin d'apporter d'autres témoignages, recueillis ça et là, et qui permettront, je l'espère d'avoir une vu d'ensemble de la situation autour des évènements évoqués par le pirate.

Je commencerais tout de suite par un rapport d'incident, qui je l'espère permettra de recadrer les actes de Reyson dans leur contexte.

+Rapport d'incident B425 : Manshon, par le médecin militaire première classe Donatello, la tortue géante des seychelles+

Suite à l'ordre de mission C312, ayant provoqué un renforcement des systèmes de défense de la ville de Manshon, les quatrième, sixième et septième escouades avaient été assignés à la protection et la reconstruction de l'église de Manée. En effet, quelques mois plus tôt
(en fait l'évènement avait eu lieu un mois plus tôt, mais le première classe Donatello n'a jamais brillé par sa capacité à lire précisément les ordres de missions) , l'équipage des Gun's N' Guns avait attaqué la ville, détruit une banque, et enlevé toute l'horlogerie de l'église.

Sous les ordres du Sergent-chef Bawer, la sixième escouade, dont je faisais partie, était posté tout autour de la place, avec pour ordre de repérer toute menace potentielle. Nous ne devions intervenir qu'en cas de nécessité absolue, les septième et quatrième escouades étant normalement largement suffisantes pour repousser quiconque essairait de rentrer dans l'église, ce qui aurait représenté un danger.

J'étais moi-même positionné sur la partie sud de la place, à l'exact opposé de l'église. Le caporal Johnson de la sixième escouade ayant estimé que les talents transmis par l'école de la tortue
(un dojo relativement peu connu des non-initiés, qui forme les combattants aux arts martiaux) me permettrait de me débrouiller seul en cas d'ennuis.

Cela faisait quelques-temps que j'avais déjà repéré le visage du criminel Reyson D. Antis, primé à 40 000 000 de berrys
(encore une fois l'aproximation que fait le soldat prouve qu'il n'a pas été très attentifs, par contre, le fait qu'il soit capable d'identifier d'un regard un criminel recherché, et réputé pour ses capacités de métamorphe prouve qu'il dispose d'une mémoire visuelle très dévellopée, il serait peut être interressant de le muter dans une zone pénitencière active, comme Tequila Wolf, afin de tirer au mieux partie de ses talents) Cela dit, comme je l'ai signalé plus haut, mes ordres étaient formels, et je m'abstint donc de m'en prendre directement à lui. Etant donné la réputation qu'avait le criminel, ainsi que sa prime, il me semblait même possible qu'il soit capable de vaincre nos trois escouades à lui tout seul.

Le caporal David de la quatrième était sans doute arrivé à la même conclusion, étant donné qu'au lieu de le braqué et de le mettre en état d'arrestation, il s'approcha pacifiquement de lui pour le sommer de quitter les lieux. C'est alors que mon attention fut attirée par deux autres mouvements, à la périphérie de mon champs de vision.

Le premier était celui d'un groupe que je reconnus comme étant des chasseurs de primes.

Le deuxième mouvement était bien plus inquiétant, vu que c'était celui du criminel Timuthé N. Tempiesta, primé à une petite dizaine de millions de berrys
(7 millions à cette époque pour être précis, sa dangerosité ayant été largement sous-évaluée) J'aurais probablement put intervenir moi-même pour le neutraliser et éviter la suite des évènements, étant donné que la position d'origine du bandit était proche de la mienne, mais encore une fois je préférai respecter mes ordres.

Lorsque je vit le pirate Tempiesta s'interposé entre le caporal David et le pirate Antis, je me rendis compte du danger, et je décidai d'ignorer les ordres et de me précipiter vers le duo de criminel.

Hélas, malgré la vitesse à laquelle je pouvais me déplacer, je n'arrivai pas assez vite, et je ne pus empêcher TnT
(autre argument en faveur de la mutation du première classe Donatello. S'il est capable d'appeler Timuthé N. Tempiesta si tôt dans son histoire par le surnom que lui donnent les mafieux de North Blue c'est qu'il a déjà entendu la réputation très éxagérée de ce dernier, et nous ne voulons pas de soldats effrayés pour affronter une telle menace) de frapper le caporal David au ventre, puis à la machoire.

Encore une fois, je dut choisir entre affronter le criminel dans l'instant et risquer de provoquer une émeute, ou m'occuper du caporal blesser afin de le remettre d'aplomb le plus tôt possible.

Bien sûr, c'est la deuxième possibilité que j'ai choisit. J'étais au courant de la coopération entre la marine et les chasseurs de prime, et donc, il n'y avait pour moi aucun doute sur le fait que les 6 chasseurs de primes apperçus un peu plus tôt allaient intervenir.
(Il est important de noter que nous n'avons jamais eu vent de cet accord. A mon avis, une signalisation à l'agent spécial du gouvernement en charge de Manshon serait donc une bonne idée, pour qu'il tir au clair cet état de fait. Je tiens à rappeler qu'à l'heure actuelle seul les chasseurs du QG de West Blue se sont vu autoriser un tel accord) .

J'étais assez proche pour entendre les deux pirates discuter, et j'ai garder en mémoire les paroles que prononça TnT Tempiesta.

Il dit : "Au lieu de jouer avec la piétaille, retourne toi! Les gros calibres veulent se joindre à la partie!"

Derrières les deux pirates, il y avait en effet les six chasseurs de primes, venu capturer les criminels. Et cette fois encore, c'est la voix du sergent-chef qui m'empêcha de charger. Nous avions nos accords, les chasseurs pourraient capturer et affronter les deux pirates sans que nous n'intervenions.

Sur ce point, j'étais relativement confiant. Parmis les 6 mercenaires, j'avais repéré Kurosaki Tanakawa, "la buche".


La suite du rapport ne présente que peu d'intérêts, le première classe préférant se concentrer sur les soins du caporal David plutôt que sur la bataille en elle-même. A partir de là, je pense que je vais reprendre le récit de Antis, vu que nous avons put disposé d'un point de vu d'ensemble sur la scène. Je vous préviens d'avance, son point de vue sur le gouvernement est très biaisés par les évènements de son passé auxquels il a déjà fait référence. Faute de plus d'informations sur les-dits évènements, je vous prierais de bien vouloir m'excuser pour son attitude vis-à-vis de notre noble organisation, qui est parfaitement abjecte et infondée.

Il est cependant le seul dont les écrits soient assez clair pour que l'on puisse en tirer quelque chose.
      La tristesse que j'avais, le trou que je ressentais, la colère commençait à les dévorer. Une flamme ardente consumait les larmes que j'avais au fond des yeux. Le cœur allait une nouvelle fois se cacher derrière la haine. Mon poing prit un peu de recul, se préparant à ôter la vie du pauvre caporal. Mais le ciel ne semblait pas encore l'appeler. Aveuglé par la colère, je n'avais pas remarqué l'approche de l'individu qui s'interposa entre nous et qui me vola le plaisir de porter atteinte à la santé du caporal. Celui-ci tomba sous les coups de l'homme dont le visage me semblait familier. Je l'avais déjà vu sur un avis de recherche. Timuthé N. Tempiesta si ma mémoire est bonne. Par contre, je ne me souvenais plus du montant de sa prime. Sans doute n'était-elle pas exorbitante.

      Pirate ou non, il venait de me prendre ce qui aurait pu me calmer. Maintenant, c'était donc à lui de prendre ce poing qui commençait à s'impatienter. Mais avant que je n'agisse, il parla de renforts ennemis arrivant derrière. Je me retournais donc pour vérifier ses dires qui s'avéraient exactes. Six mercenaires bien armés s'approchaient dangereusement de nous. Comme ils ne portaient pas l'uniforme de la marine ou le costume du gouvernement, il devait sans doute s'agit de chasseurs de primes. Encore… Ces derniers temps le nombre de chasseurs grandissait de plus en plus. Avaient-ils besoin d'argent en urgence pour que cette activité soit si intense à présent ?

      Ils devaient préparer quelque chose, mais je n'avais pas la tête à cela. Quelqu'un devait payer pour le fait que cette église soit fermée. Il n'y avait plus de marines sur les lieux et il me restait le choix entre des chasseurs de primes ou un pirate. La question ne se posait même pas. La fureur semblait me donner des ailes et je fonçais contre le petit groupe qui n'était plus qu'au nombre de cinq. L'un des mercenaires s'était légèrement éloigné. De la peur sans doute. Pour ma part, la colère guidait mes mouvements. C'était sans doute un mauvais moteur, mais c'était le mien à ce moment là. Courant vers le plus proche, je ne vis la lame qu'il tenait vers moi au dernier moment et, le sol glissant à cause de la pluie battante, je ne pus m'arrêter à temps. Un bout de ma hanche s'en alla, mais la pluie avait affecté la précision du bretteur qui n'avait pas touché mes organes vitaux.

      Un grognement semblable à l'étouffement d'un cri sortit de ma bouche. Cette douleur venait alimenter ma haine qui grandissait encore. Ils allaient connaître l'enfer… Du fait que je ne m'étais pas arrêté, mon adversaire se trouvait à ma portée et il sentit immédiatement cinq doigts pénétrer dans sa chair. Une forte injection d'insuline et le voilà en hypoglycémie. Mourir à cause d'une maladie était une belle torture digne de ce qu'il méritait après m'avoir enlevé un bout de peau. J'avais chaud au niveau de ma hanche, du sang s'écoulait sur mon corps et me réchauffait sous cette pluie glaciale. Pourtant, la colère me faisait oublier la douleur et je continuais dans ma lancée tandis que l'autre pirate s'ajouta dans la bataille.

      Tandis que j'augmentais la taille de mon bras et que j'agrippais le cou d'un homme en le soulevant du sol, je jetais un coup d'œil à l'autre criminel qui lui se mesurait à trois ennemis en même temps, et à mains nus. Je ne pouvais dire qu'il faisait comme moi car il ne semblait pas utiliser de pouvoir particulier, j'ignorais s'il était maudit ou non. Il avait une grâce dans ses déplacements, il frappait puis esquiver la prochaine attaque avant de revenir de plus belle. On aurait dit une sorte de danse de combat, une sorte de capoeira…

      Voyant que le pirate n'allait avoir aucun mal à se défaire de ses ennemis, je me concentrais de nouveau sur mes proies. Le malade agonisait face contre sol tandis que l'homme que je tenais tentait en vain d'ôter l'étreinte qui l'empêchait de respirer. Ses pieds ne touchaient même pas le sol et son visage virait de plus en plus au blanc. Ce fut la dernière chose dont je me souvins des événements à l'église. Pourquoi ? Disons que j'avais perdu connaissance à ce moment là et que je m'étais réveillé bien plus tard avec une plaie sur la tête.

      Mais maintenant je peux vous dire ce qui c'était passé. La personne qui avait quitté le groupe de combattant au début du combat n'avait pas fui. Elle s'était approchée d'un arbre qu'elle avait déraciné à main nu et, à ce qui paraît, elle m'avait assommé avec ce même végétal. C'était celle qu'on appelait "la buche", mais "le tronc" lui siérait d'avantage. Aveuglé par la colère, je n'avais rien vu venir et à mon réveil, une robuste corde me liait pieds et mains. J'ignorais comment cela s'était passé pour l'autre criminel, mais il avait dû partager le même sort étant donné qu'il se trouvait dans la même situation que moi. Je n'aurais jamais douté que cette femme possédait une force brute si grande. Les mercenaires avaient pris nos armes et semblaient nous mener dans un endroit bien précis. Mais lequel ? En tout cas, j'avais les idées un peu plus claires maintenant, bien que ma hanche et ma tête me faisaient souffrir.
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    A ce stade du récit, je me vois dans l'obligation de faire une nouvelle interruption. Afin que la situation au sein même de la guilde des chasseurs soit éclairée, et que vous comprenniez comment la situation a put être aussi catastrophique. Cette fois ce n'ai pas un mais deux textes que je vais présenté. Et je tiens d'avance à m'excuser pour la piètre qualité du deuxième, qui a été faite de la main de quelqu'un qui manifestement n'a jamais prit la peine d'étudier l'écriture. Malheureusement, c'est aussi le seul texte relevant les détails les plus importants pour la suite.

    +registre des geôles de la guilde des chasseurs de prime de Manshon+

    En ce mois d'octobre 1622, l'équivalent de 60 prisonniers sont enfermés dans nos geôles. La très grande majorité d'entre eu n'a qu'une prime très faible, et leur renommée ne s'étant que sur quelques villages isolés. Par contre, leurs liens avec d'autre combattant bien plus connus dans le monde du crime, fait qu'il est fort interressant de les garder pour interrogatoire.

    (Pour des raisons évidentes, je ne prendrais que les éléments les plus représentatifs des effectifs des prisonniers, ainsi que ceux qui auront un rôle réel au cours de l'évasion)

    Prisonnier numéro 14 : Rafaelo le rouge.
    - prime : 3 millions de berrys
    - crimes : meurtres nombreux
    - caractéristiques tirées de nos études : bien qu'il semble très résistant aux interrogatoires, et que ça soit un fauteur de trouble de première, il est apparut qu'il avait de très nombreux liens avec les familles mafieuses de North Blue. Apparement, il se serait opposé au légendaire Don Carbopizza. Il est fort possible qu'il puisse nous mener droit à de bien plus grand criminels.

    [...]

    Prisonnier numéro 24 : Yvan Chador
    - prime : 1 million de berrys
    - crimes : recèle, trafic et corruption
    - caractéristiques tirées de nos études : sa valeur en elle-même est très limité, par contre, il semble disposer de très nombreuses connaissances sur les îles de l'intégralité des Blues. La plus interressante est surtout le fait qu'il semble connaitre la plupart des employés corrompus des différentes entreprises. Nous préférons donc le garder pour une simple raison : il peut nous permettre de nous infiltrer et de repérer d'autres criminels.

    [...]

    Prisonnier numéro 42 : nom inconnu
    - prime : inconnue
    - crimes : inconnes
    - caractéristiques tirées des études : Ce prisonnier est tout simplement un mystère total. Nous savons qu'il a assassiner plusieurs des notres, pour des raisons que nous ignorions. En fait, seules les actions de Léonardo, de l'école de la tortue et ses très grands talents ont réussit à le capturer. Nous préférons le garder afin d'obtenir de plus amples informations

    [...]

    Les autres prisonniers, représentant principalement un ramassis divers de petits criminels sans importance, j'ai préféré éviter une lmiste exhaustive. Ces trois personnages seront sans doute ceux dont les actes auront le plus de conséquences sur l'avenir. Nous pouvons donc passer au récit suivant. Encore une fois, je vous présente mes sincères excuses, et si vous désirez passé ce texte, sachez qu'il ne nuit que peu à la compréhension du reste de l'action.

    De : Marietta Synsky, honnoret mambre de la guilde des chasseurs de prime
    A: Notre divin et esseptionnel chef

    Monsieur,

    En ramenant les prisonniés, j'est remarqué plusieurs fais étranges!
    Tout d'abord, La buche ne connaissait pas correctement le chemin pour la guilde. C'est léonardo et moi qui avont dut le guider à plusieurs reprise. Par exemple, il avez oublié de tourné à goche après les portes de la ville, et il ne se souvenait plus de compté trois sapins.

    Par-dessus tout, j'ai été choquer par sa laxativité avec les prisonniers. J'ai du intervenir pluzieurs fois pour les faire terre. Le dénommé Tempiesta a essayer plusieurs fois de dire à Antis qu'il devait lui fère confiance parce qu'il avait un plan.

    Eureusement, les menace on dut lui faire peur, car après, il étè tellement stressé qu'il a pas arrété de gesticuler avec ses doig.
    (après étude approndit de la chose, il s'est averré que ces signes n'étaient absolument pas des marque d'anxiété, mais le langage des signes criminels répendus parmis la plupart des membres de la mafia pour communiquer discrètement. Cela amène à penser que parmis les chasseurs de primes, il y avait au moins une personne que TnT Tempiesta connaissait assez bien pour savoir qu'elle comprenait le langage de la pègre. Après enquête nous n'avons réussit à n'innocenter que deux des chasseurs : Marietta qui manifestement ne disposait pas du capital intellectuel pour comprendre un autre langage que le sien et Léonardo, qui maintenant travail au QG de West Blue, en coopération avec la marine, selon le schéma unique du QG de cet océan.)

    Oh final, on a quan même réussit à ammener les prisonniers dans les joles. mès ce n'ai pas grace à la buche. J'aimerè donc, si vou voulez bien, prendre sa plasse la prochaine fois comme chef. Merci d'avance



    Voici la fin de la torture visuelle. Ah ce stade, cela permet au lecteur de mieux comprendre le danger que représente Timuthé N. Tempiesta, quand on considère l'incroyable capacité qu'il a eu à préparer un plan d'évasion tout de suite après s'être fait capturé.
    Mais le pire est à venir, comme vous le verrez, si l'albinos à réussit à tirer son épingle du jeu, Reyson D. Antis a été la source du conflit majeur et de ses conséquences. Je vous laisse juger par vous même en lisant la suite.
        Un grand et majestueux bâtiment, la guilde des chasseurs de primes… Au vu de ses décorations et de sa beauté, la chasse se voulait florissante ces derniers temps. On voyait que ce métier était en plein expansion et on comprenait la raison de nos nombreux poursuivants du fait qu'il n'y avait pas un couloir sans que l'on croise un ou deux chasseurs. Mais nous ne pouvions admirer les lieux très longtemps car on nous guida directement aux cachots. Les magnifiques murs faits de marbres blancs disparurent aux profits de barreaux noirs et de pierres humides et sombres. Le tarif prisonnier était loin d'être le même que les chasseurs… Logique à vrai dire.

        On nous libéra de nos liens avant de nous éjecter dans une cellule déjà occupée par trois autres personnes. Des criminels pas très connus à mon avis. Du moins, je n'en avais jamais entendu parler. Mon attention se portait plutôt sur le pirate qui disait avoir un plan et qui agissait bizarrement lors du trajet, notamment avec ses mains. Mais ce fut lui qui prit la parole le premier avant même que je n'ouvre la bouche. Il se présenta correctement, et je fis de même. De toute façon nous étions dans le même bateau… Ou devrais-je dire la même cellule ? La même cage ? La même mouise ? Dans tous les cas, se taper dessus ne nous avancerait à rien. Surtout que de ce que j'avais pu voir, il se débrouillait pas si mal en combat. Le dénommé Timuthé N. Tempiesta m'expliqua plus en détail son plan. Il dit surtout qu'il aura besoin de temps et qu'il ne comptait pas rester longtemps enfermé dans cette prison. De plus, il savait déjà comment s'y prendre pour s'évader… Mais il lui fallait une diversion, quelqu'un qui garde l'attention des chasseurs autre part. J'étais cet homme, et c'était pour cette raison qu'il avait pris contact avec moi.

        Des chasseurs de primes arrivèrent, comme Timuthé l'avait prévu. Il avait déduit de la présence des autres prisonniers qu'ils ne livraient pas toutes leurs captures à la marine. Ces criminelles devaient bien leur servir à quelque chose… Il pensait qu'ils avaient dû chacun subir une interrogation avant que la décision de la livraison ou de la garde ne se fasse. Et comme il le doutait, les chasseurs s'occupaient d'abord des plus grandes primes. De ce qui leur était plus intéressant en gros. C'était donc le moyen pour que je me retrouve loin des cellules et que je puisse retenir les chasseurs afin que Timuthé mette son plan à exécution.

        Remarquant les menottes que portait l'un des chasseurs, je piquais rapidement chacun de mes bras afin d'augmenter légèrement leur volume à l'aide d'une faible dose d'hormone. On me passa ensuite les menottes et je suivis gentiment les deux hommes armés. Au bout de trois couloirs et quelques portes, j'arrivais dans une salle qui ne possédait qu'une table et deux chaises. L'un des chasseurs s'en alla en disant qu'il allait chercher le chef car, selon lui, il avait demandé à être informé si l'on me capturait. J'ignorais si je devais me sentir flatté ou non, mais j'étais content de voir ma garde se réduire qu'à un chasseur. Me sous-estimaient-ils vraiment ?

        On m'installa sur l'une des chaises, mes mains menottées dans le dos, et mon surveillant se plaça à côté en me fixant tout en soupirant. Il devait trouver ce travail lassant… Loin de l'action et des chasses. Mais qu'à cela ne tienne, il allait bientôt avoir de l'action. Les effets de mes hormones se dissipaient et mes bras rétrécissaient lentement. Les menottes glissaient doucement jusqu'à mes doigts où je les tins pour éviter qu'elles ne tombent par terre et que le garde ne le remarque. Je fixais le chasseur droit dans les yeux depuis plusieurs secondes. Je lui lançais ce regard jusqu'à ce qu'il décide enfin de détourner les yeux. A ce moment là, je choisis de passer enfin à l'action.

        " Je peux avoir du saké ? "

        Le chasseur se retourna vers moi avec un air indigné. Comme si un prisonnier allait recevoir de l'alcool. Mais il ne dit rien, stupéfait de voir mes mains jouer avec les menottes sur la table. Je souriais de sa surprise et je lui assénais un grand coup dans l'estomac avant qu'il n'ait le temps de comprendre et de dégainer son arme. Ah la la, ils m'avaient réellement sous-estimés… Le chasseur de primes se retrouva agenouillé devant moi. Que faire de lui ? Oh ! J'ai une idée.

        Piquant le pauvre homme avec mes dix doigts, je lui fis un cocktail de ma conception. Tout d'abord, de la dopamine. L'hormone du plaisir. Afin qu'il ait l'impression de planer comme s'il avait pris de l'héroïne. Une sorte d'état second. Un peu de mélatonine pour fatiguer le chasseur mais pas en assez grande quantité pour l'endormir. Il devait rester conscient. Et pour finir, un peu de glucagon pour qu'il tombe en hyperglycémie afin qu'il soit suffisamment malade pour être sûr qu'il ne dira rien. C'était lorsqu'il avait atteint cet état second que je pris ses habits avant de l'habiller avec les miens. Pour que le déguisement soit une réussite, il ne manquait plus que quelques injections pour que chacun prenne l'apparence de l'autre. Voilà. Je ressemblais maintenant au garde qui me surveillait et lui était devenu le célèbre pirate dont la tête valait 45 000 000 de berrys. Je l'installais sur la chaise en prenant soin de menotter ses mains. C'était à ce moment que la porte s'ouvrit.

        Le chasseur de tout à l'heure entra avec un autre homme de plus grande corpulence, et surtout de plus grand ventre, mais de taille aussi. Ce devait être le chef. Je crois qu'il s'appelait Mac Finnegan. Ou quelque chose comme ça… Il observa le faux moi avant de se tourner vers le garde que j'étais.

        " Que lui avais-vous fait ? "

        C'était vrai que j'y étais peut-être allé un peu fort. Le drogué avait les yeux à moitiés fermés, le visage pâle, la bouche semi-ouverte, … Je regardais le grand homme avant de lui répondre simplement.

        " Il a tenté de s'échapper, je n'avais d'autres choix que de sévir... "

        Une claque me fit voler de quelques centimètres du sol avant d'atterrir un pas derrière la position à laquelle je me trouvais. La joue toute rouge, marquée par la main du chef, je le regardais d'un air étonné tout en me frottant la dite joue.

        " On ne touche pas à la marchandise tant que son sort n'a pas été décidé ! "

        Il reporta ensuite son attention sur le faux moi et s'assit en face de lui en posant ses mains sur la table et en les joignant d'un air d'homme d'affaire.

        " J'ai un marché à vous proposer. Que diriez-vous de me rendre un petit service et, en échange, je ne vous livrerais pas au gouvernement. Ne vous inquiétez pas, il ne s'agit de rien de bien compliqué pour vous. Les prodiges de votre pouvoir sont parvenus à mes oreilles et je souhaiterai les utiliser. Vous pouvez changer l'apparence des gens non ? Si je vous montrais la photo d'un criminel recherché, pourrez-vous donner sa forme à quelqu'un d'autre ? "


        Ah, je voyais où il voulait en venir. Au lieu de capturer et livrer les vrais criminels, il était bien plus simple de kidnapper un simple paysan et de lui donner l'apparence du dit primé… Une collaboration qui rendrait cet homme riche, très riche. Voilà pourquoi il voulait me voir en personne… Par contre, le faux moi ne semblait pas vraiment en état de répondre et j'ignorais combien de temps cette comédie tiendra. De plus, le chef avait l'air d'avoir tout de même de bons muscles au vu de la frappe qu'il venait de me donner. Mais si j'approchais avec l'épée du chasseur… Soucie, l'autre garde me verrait m'approcher du chef et le préviendra certainement de mon assaut. Je devais retenir leur attention loin de la prison, mais je commençais moi-même à être à court de temps et j'ignorais de quelle façon je devais procéder… Timuthé, dépêche toi !
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      Comme vous pouvez le remarquer, durant ce récit, Reyson D. Antis se sépare quelques temps de l'autre criminel que nous étudions et perds donc une partie des évènements, dont les conséquences sont hélas connues de tous. J'ai donc décider de vous apportez encore une fois deux textes permettant de cerner la situation. Le premier centré énormément sur Timuthé N. Tempiesta, le deuxième permettant de percevoir la situation de la guilde dans son ensemble.

      Extrait du journal de Yvan Chador, dit le "receleur"

      Jour 30 de mon enfermement.

      Ce matin, la souffrance du à mes plaies s'est enfin estompée. Apparement, mon mystérieux compagnon de cellule dont je n'ai toujours pas réussit à voir le visage semble attirer toute l'attention des geôliers. Apparement, ils n'arrivent pas à déterminer s'il s'agit d'un individu primé ou non. Rafaelo, mon compagnon de cellule au si mauvais caractère, semble avoir tiqué en le voyant arrivé, mais comme ils ne se sont pas adressé la parole, ni même regarder depuis qu'il a été enfermé avec nous. Dans la journée, si j'ai l'occasion, je vais essayer de l'approcher pour en savoir plus.


      Finalement, un imprévu est venu boulverser mes projets d'enquête. Nous avons deux nouveaux prisonniers dans notre cellule. Reyson D. Antis, et Timuthé N. Tempiesta. Je ne les connais que de réputation, mais de ce que je sais, c'est un signe de grosse diminution de nos effectifs. Vu la valeur des primes de ces deux là en plus, les mercenaires vont surement envoyer un gros arrivage aux chiens de la marine.

      Ils ont prit Reyson avec eux. Sans doutes veulent-ils s'assurer qu'il ne peut pas donner accès à des primes encore plus importantes que la sienne. Toujours est-il que TnT est venu me voir. Apparement, il se souvenait de mes compétences, qui avaient servit à la mafia durant de nombreuses années. En échange de ma liberté, il m'a demandé qu'une fois sortit de la planque, je fournisse à 40 criminels une couverture dans une entre prise ou deux par île, afin qu'il puisse y implanter le Marché Noir.

      J'ai accepté.

      Maintenant, il est en train de discuter avec les deux autres compagnons de ma cellule. Rafaelo a le regarde qui brille d'une lueur malsaine. Je crois que le garçon a réussit à réveiller l'instinct de tueur du plus ancien de mes compagnons de cellule. D'ici ils parlent cependant trop bas pour que je puisse les entendre, et au vu du sourire machiavélique de l'albinos, je ne suis pas sur de vouloir me renseigner davantage. Ce genre de personnes, vaut mieux pas trop mettre le nez dans leurs affaires. Après tout, pas besoin d'avoir casser trois pattes à un canard pour se rendre compte que c'est des vrais tueurs.

      Je viens d'entendre un grincement métallique. La porte de notre cellule est ouverte. Un des chasseurs de primes nous a ouvert, mais je ne sais pas qui. L'inconnu de ma cellule a ricanner discrètement. Qui que soit la personne, c'est quelqu'un qu'il connait.

      TnT s'est relevé avec mon ancien compagnon. Le troisième membre du trio a déjà disparu. Il est temps de me trouver un coin tranquil ou je pourrais être utile.


      Le reste du journal traitant de choses qui ne sont pas utiles dans le récit à ce niveau, je me suis ensuite orienté, vers le deuxième et dernier rapport officiel que nous ayons. Il devrait permettre d'éclaircir les points d'ombre et de nous raccrocher à la suite du récit de Reyson D. Antis. Encore une fois j'ai choisit cet extrès par rapports aux textes de TnT Tempiesta pour la simple raison que nos équipes de cryptages n'ont toujours pas réussit à trouver un sens à ses codes.

      Compte rendu d'interrogatoire du chasseur de prime Johan Medler sur la chute de la guilde des chasseurs de primes de Manshon.

      (afin de ne pas alourdir le récit de détails inutiles, j'ai volontairement occulté tout ce qui ne concernait par directement ce qui nous interressait directement, le rapport complet étant bien entendu à votre disposition dans les archives gouvernementales du QG de North Blue, sous la protection de la deuxième division, dirigée par le lieutenant-colonel Yuji Linvingstone)

      Comment se fait-il que trois de vos prisonniers les plus redoutables aient put s'évader aussi facilement?

      Ben... Je crois que si quelqu'un doit en porter la responsabilité, c'est moi. Enfin, pas que moi, les trois autres du service de surveillance sont aussi en tord. On avait un criminel à 40 millions de berrys dans la salle d'interrogatoire. On avait peur. On voulait être sur de pouvoir l'avoir si jamais ça tournait trop mal. Surtout que le chef nous avait dit qu'il voulais négocier avec lui. Puis on avait deux gardes dans les prisons.

      Enfin, ça c'est ce qu'on croyais jusqu'à ce que Jim regarde l'écran des geôles et découvre que la cellule de Tempiesta était ouverte, et que nos deux gardien avaient été mis au sol par deux lames.

      Et je présume que vous avez fait le nécessaire pour neutraliser les évadés?

      Evidemment, sinon, on se serait rendut compte que Antis avait modifier son apparence! Et c'est un peu aussi ce qui a causé notre perte. Quand on a appelé la salle des gardes la plus proche des geôles, on n'a eu aucune réponse. Jim et Bob sont même aller voir ce qu'il se passait. Et puis, j'ai vu les images de l'armurerie, avec Tempiesta et Rafaelo qui massacraient les hommes postés là bas. C'est alors que j'ai compris que le mystérieux combattant qu'on avait choppé avait recommencé à faire son oeuvre.

      Et bien sur aucun moyen de joindre Leonardo, qui était le seul à pouvoir le capturer : il était dans la salle des gardes que l'on arrivait plus à joindre. Le calcul était vite fait...

      Et donc, vous avez sonné l'alerte?

      J'aurais bien voulut, mais je n'arrivait plus à suivre. Dès qu'ils en ont finit avec l'armurerie les deux autres se sont séparés. Toutes les 10 secondes, j'avais un nouvel appelle me signalant qu'on avait apperçu un des évadés, suivit généralement d'un cris et de bruit de bagarres. S'ils avaient libéré les autres, j'aurais put sonner l'alerte et les situer, mais là, j'avais trois expert de l'infiltration et du meurtre en série lâché dans la base. On avait pas besoin d'un mouvement de panique qui leur aurait permit de se planquer encore plus efficacement. Puis toute façon j'ai pas eu l'occasion.

      Comment ça?

      Ben quand j'ai décidé de me retourner pour avertir le patron, j'ai vu Chador sur le pas de la porte, avec une arme à la main. Oh en combat singulier, j'aurais put l'avoir, mais là, j'était assit sur une chaise au milieux d'écrans et d'escargophones, et lui était debout, et à en juger par son sourire, il me braquait depuis déjà quelques temps. Il avait eu le temps de viser.

      Du coup, j'ai fait la seule chose raisonnable à faire : lever les bras en l'air, me retourner et regarder les écrans de surveillances me montrant les trois brutes en train de faire un carnage. Enfin, surtout, mon attention était portée sur la salle d'interrogatoire. Timuthé N. Tempiesta venait de débarquer dans le dos du boss, et manifestement, il était pas là pour se rendre si on en jugeait par les yoyos qu'il avait dans les mains, et que je l'avait vu utiliser pour étrangler pas mal de nos membres.


      Maintenant que nous avons un apperçu un peu plus général, il est temps de revenir au récit de Antis en lui-même, qui apporte un récit de son combat avec le chef de guilde d'une grande précision. Bien plus que toutes les autres sources que j'ai put trouver.

      Reprenons donc son récit...
          Quand on parle du loup… Timuthé fit irruption dans la salle d'interrogation. L'autre garde n'eut le temps de dégainer son arme que le pirate l'étrangla avec un fil qui semblait être relié à… un yoyo ? Il me lança un regard assassin et je m'empressais de secouer ma main et ma tête négativement.

          " Non, non. C'est moi… "

          Une rapide injection d'hormones pour retrouver mon apparence d'origine avant de me retrouver dans le même état que l'autre garde. C'est-à-dire allongé par terre, inerte, le visage livide. Pendant ce temps, le chef s'était levé et nous faisait face. En me voyant reprendre ma véritable forme, il comprit ce qui s'était produit et avait par la même occasion reçu la réponse à l'une de ces questions. J'étais bel et bien capable de modifier l'apparence des gens. L'ennemi était si grand qu'il touchait presque le plafond. A première vue, on pourrait penser qu'il ne s'agit que d'un amas de chair. Mais j'avais reçu l'une de ses frappes et je pouvais dire qu'il cachait quelques muscles sous sa peau. Cependant, il était en infériorité numérique. S'il attaquait l'un d'entre nous, l'autre riposterait. Pourtant, le chef semblait tout aussi calme qu'avant, comme s'il n'y avait aucun danger à ses yeux. Il avait même souri en remarquant que j'étais capable de faire les prouesses qu'il demandait avant. Nous balayant du regard, il s'attarda sur moi qu'il fixa d'un air de compassion.

          " Mon pauvre Reyson. Je connais très bien ton histoire, j'ai tout un dossier sur ton passé. Je comprends ta haine pour le gouvernement. Ils n'ont pas que pris ta famille et tes amis, ils ont aussi pris ton île… Tu veux te venger pas vrai ? Tu veux leur faire payer ? Tu veux les détruire ? Allie-toi à moi et, ensemble, on pourra y arriver. Tu as les pouvoirs, j'ai les hommes. On pourrait aisément envoyer mes chasseurs transformés par tes soins parmi les rangs du gouvernement pour l'avoir de l'intérieur. Il te suffit de me faire confiance. Tu as la chance d'obtenir ce que tu cherches depuis si longtemps. Tu as enfin l'occasion de te venger. Il te suffit de… "

          Timuthé ne semblait pas aimer ce discours et il y mit fin en jetant l'un de ses yoyos en direction de l'ennemi. Seulement, celui-ci s'y attendait un peu et attrapa l'objet avant qu'il ne l'atteigne. Ils étaient maintenant reliés par un fil… Le pirate me rappela la façon dont il nous avait accueillis derrière les barreaux avant de lancer le second yoyo. Celui-ci avait pu finir dans l'autre main du chasseur de prime, mais des étincelles brillèrent autour de l'objet, ce qui aveugla temporairement l'ennemi, suffisamment pour qu'il se prenne le yoyo sur la joue et qu'il relâche l'autre. Le chasseur recouvra la vue et tenta d'asséner un coup latéral au pirate qui sauta vers l'ennemi en l'escaladant afin de se retrouver sur la table. En se retournant, il envoya un coup de pied vers l'ennemi qui para avec son bras…

          Pendant ce temps, j'étais encore dans le coin de la pièce. Je voyais les deux hommes se battre avec toute la rage qu'ils pouvaient montrer. Mais moi j'étais immobile, plongé dans mes pensées. Je revoyais en boucle les paroles qu'on venait de prononcer. Un moyen de se débarrasser du gouvernement ? C'était mon rêve… Mais Timuthé avait raison, on n'invitait pas un allié avec des menottes et en le mettant derrière des barreaux. Bam. Le chasseur venait de fracasser la table, manquant de peu le pirate qui avait bondi sur le côté. Je devais me ressaisir, je devais agir et non réfléchir ! Ce Timuthé, il avait un plan pour nous sortir de là et il est venu me chercher. Je devais lui faire confiance !

          Le pirate se retrouva de nouveau à mes côtés tandis que l'ennemi se dressait devant nous. Voyant que je me mettais en garde, il comprit quelle décision j'avais prise. Il choisit d'agir le premier en m'envoyant un coup qui me fit voler contre le mur. Mais pendant ce temps, Timuthé s'était baissé et faucha les jambes de l'ennemi qui s'affala lourdement sur le sol. Il lui sauta tout de suite dessus et agrippa son cou qu'il serra fort. Lorsque je me relevais, avec un magnifique mal de dos, la tête du chasseur était déjà toute rouge. Il ne bougeait plus.

          " On devrait peut-être y aller avant que d'autres n'arrivent, non ? "


          Le pirate lâcha prise et on quitta ensemble cette pièce. Cependant, nous n'apprendrons que plus tard que le chef était encore en vie. Il était resté immobile exprès pour nous donner l'illusion de sa mort. Il ne fallut pas beaucoup de temps après qu'on soit sorti pour qu'il se relève comme si de rien n'était. Mais revenons à nous. Nous courrions le long du couloir en direction de la salle principale afin de regagner la sortie. Timuthé avançait avec ses fidèles yoyos en main. Quant à moi, je courrais légèrement penché en avant tout en tenant mon dos avec une main à l'allure des vieux hommes qui se plaignent toujours. Mais nous ne savions pas ce qui nous attendait…
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        Comme vous pouvez le constater, l'alliance de ces deux criminels que sont Reyson D. Antis et Timuthé N. Tempiesta est redoutable, et à évité à tout prix dans l'avenir. Et ce n'est que la partie immergée de l'iceberg. Je me suis permis de selectionné quelques documents qui vous ferons comprendre le danger réel qu'un tel duo peut former. Pour cela, j'ai réussit à nous procurer un texte rarissime : un des écrits de TnT Tempiesta qui soit lisible sans trop de difficultées, ainsi que des récits de divers membres de la guilde des chasseurs de prime de Manshon encore en vie.

        Confessions d'un ancien chasseur, par Misuyaki Yorida.

        (...)

        Ce jour restera toujours un des plus marquant de ma longue vie de mercenaire. Déjà à cet époque, je songeait à la retraite. Je préfèrerais dépouiller mes collègues au poker plutôt que me consacrer à la traque des primés. En fait, ma dernière grosse prise avait été vendue depuis plusieurs années déjà. Ca m'allait très bien. J'avais pas de belles valeurs, ni d'ambitions exagérés, vivre tranquillement des millions que je m'étais fait au début de ma carrière m'allait très bien.

        Puis, ya ces enfoirés qui sont venus nous emmerdés.

        On avait reçu l'appel de la salle de surveillance juste avant que je ne remporte le paquet en balançant une quinte flush. Apparement, il y avait quatre prisonniers qui s'étaient échappés. L'un d'entre eux avait été neutralisé de justesse dans la salle de surveillance. Pour les autres, seuls TnT Tempiesta et Antis étaient repérés, et ils avaient chopé le boss.

        Sur le coup j'ai sérieusement envisagé de me barrer, mais nous étions plus d'une centaine répartis dans la guilde, à trois, ils n'avaient aucunes chances. On a saisit nos armes et on est partis se battre, comme les autres. Régulièrement, on avait des comptes rendus sur la position de nos cibles. Apparement Rafaelo et l'assassin inconnu que nous avions choppé un peu plus tôt avaient totalement disparu. Pas étonnant, j'avais tout de suite remarquer qu'il avait sans doute suivit une formation très poussée dans l'art de l'infiltration.

        Pour moi, c'était secondaire, z'étaient beaucoup moins dangereux que le changeforme et le "démon", comme se faisait appeler le malade mental albinos qu'était Tempiesta. On a donc quadrillé la zone et avons resserrer le filet pour les faire tomber dans un piège. Je me souviens, c'était pas très compliqué, on avait eu cette entrainement des années.

        Le truc c'était de répartir tous les effectifs un peu partout dans le bâtiment et de se concentrer jusqu'au centre. On avait juste laissé une demi-douzaine de mecs pour garder les prisons. Dedans, il y avait Léonardo, le plus aptes à chopper nos deux ninjas.

        On était confiant.

        A 120 contre deux, qu'est-ce qu'on risquait?


        Maintenant que nous avons un bilan de la situation côté chasseur de primes, je me suis permis de rajouter le texte mentionné plus haut de Timuthé N. Tempiesta. Il n'est pas indispensable, mais il devrait permettre aux lecteur de mieux comprendre le stade de démence avancé qu'a atteint le garçon.

        Nous ne pouvons plus sortir. Mes projets sont enfin accomplis. A vu d’œil, ils sont entre 110 et 130. Il va y avoir un bain de sang. J'en frissonne d'avance. Je suis TnT le démon, bientôt, mes troupes infernales s'abattront sur eux. Mon nouvel allié est doué, il faudra que je l'ai à l’œil.

        Nous ne pouvons plus sortir.
        Si je meurs ici, cela ne sera que pour renaitre plus fort. Je suis le fils de la tempête, je ne peux pas mourir!

        Toi qui lit mes écrits, n'oublie jamais que TnT est la roue du destin, et qu'en temps que tel, rien ne peux me vaincre.

        Bientôt, les chasseurs de primes mourront. Bientôt, je deviendrais le seigneur. Les enfers s'abattront sur la guilde.

        Il sont ici. Ils arrivent.


        Passons maintenant au récit bien plus complet en lisant les écrits de Antis. Cela dit, vous comprenez maintenant à quel point un être comme Tempiesta est dangereux. Quant à ses prétendus pouvoirs... On en pensera ce que l'on veut.

            Oui ! Nous venions de quitter cette cellule d'interrogatoire. Oui ! Nous venions de battre le chef des lieux. Oui ! Nous courrions le long des couloirs sans voir un seul ennemi. Oui ! La sortie n'était pas bien loin. Oui ! Nous arrivions dans la grande salle, dernier endroit avant notre départ. Oui ! La porte d'entrée se dressait juste devant nous. Non ! Elle était fermée… Non, nous n'étions pas seuls dans cette ultime pièce. Non… Entre nous et la porte étaient postés des vingtaines et des vingtaines de chasseurs. Par réflexe, on se retourna dans la direction d'où on venait, mais ce passage était aussi gardé… Ils avaient préparé ce piège depuis le début ! Voilà la raison des couloirs déserts !

            La dernière salle. Derrière la grande porte se trouvait notre liberté. Mais avant cela, une centaine d'hommes et même quelques femmes armés jusqu'aux dents nous avaient encerclés. Deux faces à cent… C'était jouable. Bon, disons plutôt que c'était mon désespoir qui s'exprimait. Jamais on ne pourrait tenir face à ça ! En plus, j'avais repéré celle que l'on surnommait la buche parmi le troupeau. On était mal barré, très mal… Me retournant vers mon partenaire, je n'avais même pas la force pour lui crier dessus mais une question s'échappa tout de même d'entre mes lèvres.

            " C'était ça ton brillant plan ? "

            Celui-ci ne répondit pas. Par contre, il continuait à nourrir l'image mystérieuse qui planait autour de sa personne. Sa bouche ne s'ouvrit pas, mais il sortit un carnet et un stylo de sa poche, objets qu'il avait sans doute récupéré après sa sortie de cellule. Le visage impassible, entouré de multiples ennemis, il se mit à écrire paisiblement comme s'il n'y avait aucun problème. Pendant ce temps, le cercle se refermait tout doucement sur nous. Il finit d'écrire et me dit de ne pas me faire de soucie. Sans doute avait-il encore un dernier tour dans sa manche. En attendant, nous étions seuls contre ces chasseurs. Pourtant, un sourire des plus sadiques se dessina sur les lèvres de mon partenaire. Il n'y avait plus qu'un mètre entre nous et nos adversaires. Le silence régnait dans la salle. Tout le monde était sur ses gardes. Qu'allait-il se passait ? Qui allait frapper le premier ? Ce calme avant la tempête m'était des plus angoissants.

            " Mais qu'est-ce que vous attendez ? Ce ne sont que des mauviettes ! "


            La buche avait parlait, redonnant du courage aux chasseurs qui se souvinrent qu'elle nous avait capturés sans être autant. Ravalant ma salive, je jetais un regard noir vers cette femme qui se tenait en deuxième ligne. Timuthé fit de même. Comme moi, il pensait que nous devions laver notre honneur en lui rendant la monnaie de sa pièce. Quitte à périr, au moins l'emmener avec nous ! C'était donc nous qui démarions les hostilités. L'homme se tenant devant notre cible fut attaqué par deux coups de poings en même temps. Il put parer mon attaque, mais pas celle de mon partenaire qui l'envoya directement au tapis avec un nez brisé et en sang.

            Après cela, tout s'enchaîna très vite. La buche se dressait devant nous en arborant une immense massue. Mais n'oublions pas que nous étions encerclés. Timuthé évita de peu un coup d'épée venant d'à côté, mais il ne pouvait voir celui qui venait derrière lui. Ma jambe percuta rapidement les bras de l'assaillant dont l'arme valsa dans les airs avant de se planter dans l'un de ses collègues. La buche avait levé sa massue et allait l'abattre sur moi. Mais un étrange objet circulaire en fit le tour, l'enroulant d'un fil qui stoppa son avancée. Timuthé avait ressorti ses yoyos. La femme, surprise, ne put que se prendre mon poing dans le ventre avant de vomir ses tripes.

            Immédiatement, nous nous positionnâmes dos à dos afin de couvrir les angles morts de l'autre. A l'aide de ses yoyos, Timuthé parvenait assez facilement à dresser un périmètre de sécurité devant lui. Tout homme armé qui y pénétrait était ébloui avant d'avoir les mains liées et de se prendre un coup qui le renvoyait dans le troupeau. De mon côté, c'était un peu plus dur. Je n'avais pas d'arme… Un bretteur tenta un coup vertical. Je tournais sur moi-même, montrant le dos à mon adversaire qui allait frapper à côté de moi. Seulement, mon partenaire s'y trouvait… Rapidement, j'agrippais les mains de l'agresseur et lui assénai un coup de coude dans la mâchoire pour qu'il lâche l'épée. Lui se retrouva au sol, et son arme dans mes mains.

            Voyant que le corps à corps n'était pas la bonne méthode, ils reformèrent le cercle d'un mètre autour de nous mais s'en s'approcher d'avantage. Cette fois, les armes tranchantes et contondantes furent troquées contre des pistolets et des fusils. Aie… C'était de la triche ! Mais les chasseurs se fichaient du moyen du moment qu'ils pouvaient toucher à la prime qui planait sur nos têtes. PAN ! Le premier coup de feu fut évité. PAN ! Paré par le yoyo. PAN ! Esquivé. PAN ! Tranché par l'épée. Les balles évitées touchaient une personne de leur propre camp, mais cela ne leur faisait ni chaud ni froid. Ils continuèrent à tirer en salve. PAN ! La balle effleura mon flan gauche. PAN ! Évité. Les chasseurs au sol étaient immédiatement remplacés par d'autres tireurs. PAN ! PAN ! L'un paré avec le yoyo, l'autre transperça l'épaule de mon partenaire. PAN ! PAN ! PAN ! Frôlement avec un de mes doigts, une autre traversa mon bras, la dernière fut évitée de justesse…

            Le seul bruit qu'on entendait était celui des coups de feu. Il couvrait même les cries que l'on poussait à chaque fois qu'on se prenait une balle. Plusieurs chasseurs se retrouvèrent à terre, mais nous évitions de moins en moins les projectiles. Chaque nouvelle blessure diminuait notre aptitude à éviter ou à parer. Petit à petit, plus aucun chasseur ne tombait tandis que notre peau se trouait. Les coups cessèrent. La fumée liée aux salves se dissipa et nos assaillants nous virent à genoux, le sang dégoulinant partout sur nos corps. Nos vêtements s'étaient colorés de rouge. Les bras ou épaules touchés, nos armes étaient tombées à terre. Les cuisses ou les genoux perforés, nos pieds avaient arrêtés de nous soutenir. Même notre visage arborait la couleur rougeâtre de notre sang. La respiration lourde, nous soutenions le regard de nos ennemis avec difficultés. Debout sur nos genoux, les bras pendus le long de notre corps, nous étions dans une flaque pourpre qui s'agrandissait peu à peu. Nous n'avions même plus la force d'hurler notre douleur. La vue trouble, nous observions deux hommes s'avançaient et pointer leur arme sur chacune de nos têtes.

            " Vous pensez encore pouvoir vous échapper ? "

            Aucune réponse de notre part, aucun espoir de notre côté… Nos ennemis sourirent et se mirent à rire. Certains se rallièrent même de nous. Ils disaient que nous n'étions pas si terrifiants que ça, que la buche avait raison… Mais un coup de feu interrompit leur enthousiasme et le lustre du centre de la pièce s'effondra sur plusieurs chasseurs. Tout le monde regarda autour de lui. A la porte du fond se dressaient les détenus de la guilde. Et ils avaient eu la bonne idée de faire un tour au dépôt d'arme avant de venir. Les camps se rééquilibrèrent et le sourire s'effaça du visage de nos ennemis. Le combat reprit, mais cette fois dans un autre coin de la salle. Profitant de l'inattention des chasseurs, Timuthé et moi avions eu la même idée. Lui donna un coup de tête dans le fusil devant lui qui pointa en direction de mon assaillant. Par réflexe, le chasseur appuya sur la détente. Dans le même moment, j'avais mordu la main de l'homme qui pointait son pistolet sur moi avant de le tourner vers le fusilleur en appuyant sur la détente avec ma langue. Les deux hommes tombèrent à terre, tandis qu'on restait agenouillé. Le feu s'était ravivé en nous et nous jetions un regard noir aux ennemis devant nous qui les firent frissonner. Plus aucun d'entre eux n'osait nous traiter de mauviette. Même dans notre état, nous venions de tuer des hommes. Des assassins nés, des criminels qui avaient mérité leur prime. Voilà ce que nous étions.

            La peur paralysa temporairement les chasseurs qui se tenaient devant nous tandis que le combat faisait rage un peu plus loin. Nous avions beau ne plus pouvoir bouger et être à genoux, nous soutenions le regard de nos assaillants avec temps de ferveur qu'ils n'osaient s'approcher. L'espoir avait repris sa place ainsi que la haine de vaincre. Nous savions qu'au moindre signe de faiblesse nous nous faisions abattre. Nous nous efforcions de leur montrer le visage de deux dangereux pirates, le sang coulant sur notre visage accentuant encore plus notre air des plus sombres.

            Très vite, quelques détenus parvinrent à se frayer un chemin jusqu'à nous et à éliminer les chasseurs qui nous entouraient. Dès que ce danger fut dissipé, nous nous écroulions sur le sol, à bout de force. Nous gisions maintenant dans une véritable mare de sang… Au milieu des coups de feu, on se sentit soulever. Nous avions droit à un porteur chacun et les prisonniers s'empressèrent de créer un chemin vers la sortie avec une telle hargne et un tel emportement que plusieurs d'entre eux tombaient à terre.

            La porte s'ouvrit et nous nous retrouvions dehors, à l'air libre et en liberté. Enfin, c'était un bien grand mot. L'horizon se dressait sur des kilomètres et les chasseurs pouvaient nous tirer dessus comme sur de vulgaires pigeons. Beaucoup avaient péris lors de la bataille, nous n'étions plus qu'une petite troupe tandis que de nombreux chasseurs se dressaient au seuil de la porte et à l'intérieure de la salle. Ils étaient encore trois fois plus nombreux que nous et nous étions déjà dans leur ligne de mire. Cette fois, un regard noir ne suffira pas à nous sauver…

            " Et maintenant, vous allez faire quoi ? Jetez vos armes et… "

            BOUM ! Une grande explosion se déclencha au sein de la guilde avant que le bâtiment ne s'effondre. Les murs et les plafonds engloutirent les chasseurs restant de la salle principale. Plus aucun ennemi ne se dressait devant nous, il ne restait qu'un immense tas de gravats… Nous… Nous avions réussi ? Ce fut la dernière pensée qui traversa mon esprit avant que je ne tombe dans les vapes à cause de la quantité de sang que j'avais perdu. Cela ne m'étonnerait pas que ce fut aussi le cas de mon partenaire…
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          Voici pour les évènements du QG. Nous n'avons hélas que les écrits du criminel Antis qui racontent en détails cette partie là du récit. En effet, malgré l'interrogatoire de nombreux chasseurs de prime présents, il ne reviens qu'une chose, c'est qu'eux même ont été plus victimes qu'acteurs de la situation. En démêlant le vrai du faux, nous pouvons supposer que Tempiesta avait prévu dès le départ d'attirer l'attention sur lui, et ce afin d'empêcher ses geôliers de découvrir la libération imminente des autres prisonniers.

          Pour les explosions, nous avons plusieurs hypothèses, toutes basées sur un seul rapport, effectué par le médecin première classe Donatello qui encore une fois était le premier arrivé sur les lieux avec sa brigade.

          +Rapport de soins S458 : Manshon, par le médecin militaire première classe Donatello, la tortue géante des seychelles+

          Suite à l'explosion du bâtiment principal de la guilde des chasseurs de primes, plus de cents patients ont rejoind l'hôpital militaire de l'île de Barnanos.

          Pour la majorité d'entre eux, on retrouve de très nombreuses blessures par brulure, dépassant très régulièrement le deuxième degré. Cela dit, on trouve aussi de fréquentes marques de choc important, surement dut à la chute de pierre ayant suivit la destruction du bâtiment. La majorité des victimes sont identifiés comme des soldats de la guilde des chasseurs de primes, parmi lesquels on a retrouvé Mac Finnegan, mais on retrouve également plusieurs criminels connus de nos services.

          Grâce à notre rapidité d'intervention, et à l'efficacité de notre brigade médicale, la vie d'aucun de ses hommes n'est maintenant menacée, même si de nombreuses pertes sont à déplorées.

          Un suivit psychologique est également très envisageable pour nombre des victimes. Dans les cas les plus extrêmes, je recommande même un internement de longue durée. Plusieurs cas d'hystéries post-traumatique majeurs se détachent du lot, et je ne compte plus combien de fois j'ai entendus répéter "les murs sont en flamme, les enfers s'abattent sur nous" dans les trois dernières heures.

          D'après les experts, les explosifs étaient de vulgaires tas de poudre, placés de manière parfaitement aléatoire, ce qui laisse pensé que ce sont les évadés ont prit l'initiative de le faire. Cependant, les traumatisme de hommes présents me pousse à croire que seul à génie à moitié fou maitrisant parfaitement l'art de marqué les esprits est responsable.

          Hélas tant que les criminels ne seront pas sortis de leur coma, nous ne pourrons avoir le fin mot de l'histoire.

          Nous comptons pas moins de 143 chasseurs de primes plus ou moins blessés, et 12 criminels plus ou moins renommés. A ceux là viennent s'ajouter un bilan d'au moins 58 morts parmi les chasseur de prime, et 34 criminels.


          En nous basant sur ces chiffres, nous avons put en déduire que pas moins de cinquante criminels ont disparus dans la nature. Parmi ces criminels, ont compte les 5 responsables de l'évasion, à savoir Rafaelo, TnT Tempiesta, Reyson D. Antis, Yvan Chador, et le mystérieux combattant mentionné tout au long du récit. Il est à noté, que la fin du récit de Antis suggère que lui et Tempiesta n'étaient absolument pas en état de se déplacer après la destruction du bâtiment, mais que ce soit le rapport du première classe Donatello ou d'un autre médecin présent, rien n'indique que l'un ou l'autre ai été pris en charge par les équipes médicales.

          Malgré plusieurs enquêtes du CP0, il est pourtant ressortit que chacun des soldats présents était parfaitement fiable.

          J'en déduit donc que la fourberie de Timuthé N. Tempiesta, est de loin supérieure à ce que l'on peu supposer au premier abord. A moins que le criminel Antis n'ai modifier leur apparence sans le mentionner dans ses écrits.

          Il est également à remarquer que cette évasion en masse correspond singulièrement avec la fondation "officiel" du marché noir de la branche Tempiesta de la mafia, il est donc loin d'être inenvisageable que les rescapés de l'évasions ont été reconvertis dans les affaire hautement illégales du jeune parrain. Malheureusement, Yvan Chador, le seul qui aurait put nous renseigner sur les commerces où enquêter, a été retrouvé mort et atrocement mutilé.

          Encore une fois, nous avons la preuve que s'il n'a encore que peu de puissance, TnT Tempiesta sait parfaitement sécuriser ses arrières, ce qui en fait un grand danger pour nous.

          Qui plus est, je ne peux qu'insister sur la dangerosité d'une alliance avec un homme tel que Reyson D. Antis, aux dernières nouvelles, il aurait déjà coopérer avec Yukiji Alucard, criminel éminemment reconnu, s'il parvenait à s'assurer les services d'un homme comme Antis, nous ne pouvons qu'imaginer le pire...

          Commandant Akutsumi Takana, de la 4ème division.