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Le début d'une grande carrière.

Il est dix heures du matin, l'île de Kage Berg est en paix, comme d'habitude. Les marchands marchandent, les paysans labourent leur terre, les facteurs postent les lettres, et la marine patrouille. Une journée banale, en somme. Tencha, le champion du dernier championnat ayant eu lieu sur Kage Berg, se détend en ville. Il est allongé sur un banc, le bras droit sur les yeux, faisant une petite sieste. Il a l'habitude de dormir en pleine rue, c'est son côté rustre, il peut s'endormir partout. Les gens le connaissent, ils s'amusent en le voyant, cela fait de l'animation. Dans le petit village de fermier, l'animation est encore plus rare que les Berrys. Une patrouille de la marine passe à côté de l'artiste martial en train de dormir. Le lieutenant-colonel, qui dirige la base de la marine, regarde Tencha en soupirant. Il s'approche de lui, le regardant, il vérifie s'il dort ou s'il fait semblant.


- Hm… Il dort ? À cette heure, en pleine rue ?


Monsieur Renard se pose sur le bout du banc, là où il y a de la place, il attend que Tencha se réveille. Mais, lorsque l'artiste martial ronfle, cela énerve le Mink.


- Mais... Il se fout de moi !


Hurle-t-il dans les oreilles de l'humain, ce qui le réveille. Tencha retire son bras, il ouvre un seul œil, le droit, tout en affichant un air narquois.


- Hm... Qu'est-ce qui se passe ?


Le renard regarde avec un air médusé l'humain qui lui lance un regard narquois.


- Vous êtes qui, vous ?


Le Mink grince des dents.


- Oh, moi ? Personne en particulier, personne d'important, un simple concitoyens, vous voyez… JE SUIS JUSTE LE DIRIGEANT DE LA MARINE !


Tencha regarde le renard s'énerver.


- Ouah, pas la peine de s'énerver.


La bête grogne.


- Vous avez cinq secondes pour vous lever, sino.... Vous avez pété ?


Tencha sourcille.


- Pourquoi, c'est interdit ?


Monsieur Renard grogne encore plus.


- Vous avez pété au nez d'un lieutenant-colonel de la marine, un Mink, en plus ?!


Tencha regarde le renard.


- Oh, un Mink. J'ai connu un gorille durant le dernier tournoi, c'était un Mink, il aurait bien voulu faire des trucs avec moi. Vous le connaissez peut-être ?


Monsieur Renard se lève lentement du banc, en affichant un air sombre.


- Pour vous, tous les Mink se connaissent ?


Tencha réfléchi.


- Peut-être pas tous, mais ceux qui sont de passage sur la même île doivent se connaître, non ?


Le lieutenant-colonel soupire.


- Tencha, qu'est-ce que vous faites ici ?


L'artiste martial ne comprend pas.


- Euh... Je dormais, avant que vous veniez me révei...


Tencha est interrompu par le marin.


- Je sais bien que vous dormiez, je voulais dire, qu'est-ce que vous faites ici, sur Kage Berg ? Vous n'avez pas d'autres endroits où aller ? Vous avez des objectifs ? Sans vouloir vous critiquer, j'ai l'impression que vous vous ennuyez, vous avez un but dans la vie ?


L'artiste martial se redresse.


- Maintenant que vous le dites, j'ai suivi mon maître depuis le Mont Corvo de l'île de Goa jusqu'ici pour suivre son entraînement.


Monsieur Renard écoute.


- Et, alors ? Il avance cet entraînement ?


Le vagabond se détend le bras droit, puis le gauche.


- Ça avance, on vient de finir une séance, il n'y a pas une heure. J'ai subitement eu l'envie de me reposer.


Le renard est intéressé.


- À quoi vous sert cet entraînement ?


Le bandit réfléchi.


- Pour devenir plus fort.


Le renard lui demande de développer.


- Pourquoi ? À quoi cela vous servira-t-il de devenir plus fort si vous n'avez pas d'objectif derrière ?


Tencha réfléchi longuement.


- Vous savez, je ne planifie jamais rien, je me laisse porter par le vent de la vie. J'ai quelques objectifs, mais ce n'est pas urgent.


Le Mink croise les bras.


- Tiens donc, vous avez des objectifs ?


L'artiste martial se met en position assise.


- Je veux devenir riche et célèbre en gagnant de nombreux tournois et prouvant ma force au monde.


Le Mink soupire.


- J'aurais espéré quelque chose de plus altruiste, mais c'est pas mal, je suppose.


Il s'assoit à côté de Tencha.


- Pourquoi ne pas mettre votre force au service du peuple, vous êtes assis fort, vos performances durant le dernier tournoi ne tarissent pas des loges.


Tencha regarde le renard qui le surplombe d'au moins un mètre.


- Vous êtes grand, dis donc.


Le marin n'en a pas fini avec l'humain.


- Rejoindre la marine, ça, ce serait une bonne chose pour vous, car c'est un métier d'avenir qui octroie de nombreux avantages, mais également, pour les autres. Vous n'avez jamais pensé à vous engager ?


Tencha est perplexe.


- Bien sûr que j'ai déjà songé à m'engager, mais elle était trop vieille. Puis, je me considère comme un papillon, je suis libre.


Le Mink regarde Tencha avec un air dépité.


- Je parlais de la marine... Je l'ai cité il y a deux secondes dans la phrase, avant de vous parlez de l'engagement, quand même. Si vous êtes à la rechercher d'indépendance et si vous avez envie d'aider les gens, les chasseurs de primes recrutent. Il vous suffit de payer deux millions dans la base la plus proche de la marine pour vous octroyer le permis de chasse, qu'en dites-vous ?


Tencha regarde Monsieur Renard avec un air perplexe, il ne le lâche pas du regard pendant quelques secondes. Ce qui gêne le marine.


- Qu'est-ce qu... ?


Tencha pose une question.


- Attendez, attendez, récapitulons... Vous êtes un homme-renard, vous pouvez parler aux humains, mais est-ce que vous pouvez parler aux renards ?


Monsieur Renard est surpris.


- Euh.... Je n'ai jamais essayé, il faudrait que j'essaye.


Monsieur Renard commence à émettre l'hypothèse que Tencha se moque de lui. À peine tourne-t-il le regard pour regarder passer la patrouille de la marine qui salue leur chef, qu'il est surpris en regardant Tencha.


- Mais... Depuis quand vous avez un chat sur la tête ?


Tencha reste silencieux.


- Chuuut... Il m'a monté dessus, il n'a pas l'air de vouloir décamper. Je n'ose pas le dégager, il va s'énerver et me griffer. Qu'est-ce qu'il fait, là ?


Monsieur Renard esquisse un sourire.


- Là, il se lave… Ah, il s'est mis en boule et il fait une sieste. Faites attention, j'espère qu'il n'est pas parti pour faire sa nuit.


Tencha pouffe légèrement, il se retient de rire.


- Ne me faites pas rire, sinon, je suis foutu.


Les deux étouffent leur rire, mais en s'empêchant de rire, le fou rire est d'autant plus grand. Ils se regardent droit dans les yeux, le visage rouge. Le Den Den Mushi du lieutenant-colonel se met à sonner, Tencha réagit, en toute discrétion.


- Chuuuut.... ! Il va se réveiller.


Monsieur Renard décroche, il se calme.


- A... Pfffioooooou... Allô ?


Un marine est à l'autre bout de l'appareil.


- Lieutenant-colonel, vous allez bien, vous avez l'air bizarre ?


Le lieutenant-colonel évite de regarder l'artiste martial qui tente de se calmer.


- Non, non, tout va bien... Pourquoi cet appel ?


Le soldat annonce une mauvaise nouvelle.


- Lieutenant-colonel, nous avons reçu plusieurs rapports de plusieurs patrouilles au quatre coins de l'île. Elles signalent que de la fumée s'échappe de quelques villages, elles ont insisté sur le fait que ce n'est pas normal. Normalement, la seule fumée que les paysans produisent, elle est blanche. Cette fumée est noire, cela ressemble à un incendie.


Le lieutenant-colonel retrouve son calme.


- Un incendie, et vous dites que le même phénomène se produit à plusieurs endroits éloignés, en même temps ?


Le marin choque le lieutenant-colonel.


- D'après les trois autres adjudants-chefs qui s'occupent des patrouilles paysannes, la même fumée noire est apparu dans quatre villages.


Le Mink est inquiet.


- Ne paniquez pas, dites-leur de vérifier de quoi il s'agit et venez me faire votre rapport.


Le soldat dit au lieutenant-colonel que les autres chefs de patrouilles ne répondent plus, c'est pour cela que c'est lui qui a appelé le lieutenant-colonel. Ce dernier demande à son soldat de ne pas bouger, de rester là où il est. Mais, des bruits de coups de feu et des hurlements retentissent dans le combiné.


- Adjudants-chefs, adjudants-chefs… Adjudants…?


Il n'y a plus rien, plus aucun son. Le renard se lève, il se précipite en direction de la base, tout en appelant le Sous-lieutenant de celle-ci pour le prévenir de mobiliser des hommes. La marine de la 460ème division se scinde en quatre groupes d'une centaine soldats pour une division comptant cinq-cent hommes. Il n'y a pas le total, car quelques hommes sont portés disparu, pendant qu'ils faisaient leur patrouille. Chaque groupe se dirige en direction d'un point cardinal, là où les fumées et les disparitions ont été signalées. Le lieutenant-colonel est dans le groupe du nord, le sous-lieutenant est dans celui du sud, le dernier adjudant-chef dirige le groupe de l'ouest, et celui de l'est se voit dirigé par un caporal. Un responsable est désigné pour protéger le village et la base, c'est un caporal qui est en charge d'une dizaine d'hommes. Le but de l'expédition est d'élucider cette histoire. Tencha trouve que la situation est dangereuse, il serait bien parti aider les marines, mais le chat qui dort sur sa tête pourrait se réveiller. Puis, ce n'est pas son travail, lui, il doit se concentrer sur ses entraînements.
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Des villageois fuient leur village avec effroi, une poignée de pirates s'amusent à y mettre le feu. Les villageois ne sont pas des combattants, ils n'ont pas l'habitude des combats, contrairement aux pirates qui ne vivent que de ça, que pour ça. La marine ne tarde pas à arriver sur les lieux, mais cette fois, ce n'est pas une petite patrouille de moins d'une dizaine de soldats, mais une centaine de bras armés. Les pirates, en voyant la marine pointe le bout de leur nez, partent se cacher. Le but des forbans était d'attirer le plus de soldats possible hors du village principal, là où se trouve la base de la marine, afin de l'affaiblir. Une fois sur place, les groupes de marines fouillent les villages pour y secourir les civils. Ils retrouvent le corps des soldats des précédentes patrouilles, sans vie. La marine met les civils en sécurité, évacue les blessés, place les morts à l'écart des civils. Le feu est neutralisé, après quelques minutes. La marine fouille les ruines à la recherche d'indice et d'autres blessés, s'il y en a.


Les pirates, qui ont fui la scène depuis longtemps, se rejoigne à un endroit précis. Une centaine de pirates, au total, se regroupe dans le village au nord qui a été attaqué. Chaque forban a reçu l'ordre de prévenir le responsable de l'expédition s'il repérait le lieutenant-colonel, c'est donc l'équipe au nord qui a eu la chance de trouver Monsieur Renard. Une fois le chef contacté, celui-ci a informé ses troupes pour qu'elles rejoignent le nord, afin de s'occuper du renard. La centaine de marines, au village du nord, fouille les débris et rassure les civils encore sous le choc. Monsieur Renard contacte les trois autres chefs d'équipe, le constat est le même.


- Si je résume, nous avons : des civils choqués, des blessés, des pertes civils et marines, ainsi que de nombreux dégâts. Mais, aucune trace des responsables. Il va falloir s'activer, je ne vais pas pouvoir remettre mon rapport au QG, surtout si je leur dis que les coupables sont introuvables.


La marine est au courant, les recherches s'activent plus ardemment, fouillant chaque zone avec minutie. La centaine de forbans, qui est caché dans la forêt, guette la première occasion pour attaquer les soldats. Le chef du groupe, le second de l'équipage, mène l'opération.  


Le début d'une grande carrière. Polkuyt

- Les gars, c'est aujourd'hui que nous allons tuer un lieutenant-colonel ! C'est aujourd'hui que je vais broyer le crâne d'un Mink... C'est aujourd'hui que nous allons marquer l'histoire de West Blue ! Le capitaine compte sur nous !


Les forbans acclament leur chef. Le leader se nomme Pressé Pelvis, c'est un homme assez bourru, dans son raisonnement et son attitude. Jamais il n'aurait eu l'idée de monter un piège contre les marines, c'est son capitaine qui s'en est chargé. Pelvis porte fièrement un blouson de cuir ouvert sur un t-shirt blanc, révélant des muscles bien développés. Généralement, son visage arbore un large sourire confiant, accompagné d'une moustache épaisse et d'une barbe bien taillée. Son nez est orné d'un anneau en métal, ajoutant à son allure rebelle. Ses cheveux coiffés en une crête imposante rappellent le style des années 50, et ses yeux étincelants dégagent une lueur espiègle. Il est toujours accompagné par une arme à feu, qu'elle soit dans son étui ou dans sa main. Soudainement, une centaine de pirates sortent de la forêt, les soldats se font prendre par surprise. Les pirates et les marines s'affrontent, ils font jeu égal. Des coups de feu et le bruit des lames qui s'entrechoquent retentissent dans le village, les civils fuient les combats, ils ont reçu l'ordre de rejoindre le village principal. Le lieutenant-colonel ne peut pas les protéger, actuellement, c'est ainsi qu'il a eu cette idée, au village, ils seront protégés. Le Mink parvient à vaincre quelques pirates, mais il finit par tomber sur le chef. Ce dernier lui tire dessus avec un fusil à canon-scié, le renard esquive de peu les projectiles, sa vitesse et son agilité lui sauve la vie. Le renard reconnait l'homme, il grimace, tout en esquivant les tirs.


- Tu es de Pressé Pelvis, second de l'équipage du Fourneau. Ta prime est de huit millions de Berrys, si je ne m'abuse… ! J'en étais sûr, ça ne pouvait être que des pirates pour agir ainsi, vous me dégoûtez. En vous tuant, nous allons rendre un service d'envergure au monde entier !


Pressé grimace.


- Salaud de chien, arrête de bouger, je n'arrive pas à te tuer !


Monsieur Renard se cache derrière un muret, les balles percutent le mur, détruisant celui-ci au passage. Le lieutenant-colonel fait une roulade sur sa droite, pendant l'impact. Il profite du moment d'inattention du pirate pour lui lancer une fourche qui traîne sur le sol. Pelvis est désarmé, la fourche emporte le fusil et elle se plante profondément dans un mur.


- Maintenant que tu n'as plus ton arme, ce sera plus compliqué pour toi de te défendre.


Pelvis grogne.


- Mon fusil. Merde, ça fait chier ! Pas de problème, je vais te refaire le portrait à coups de poings dans la gueule !


Hurle-t-il en entrechoquant ses poings, mais ceux-ci sont équipés par des poings Américains. Le lieutenant-colonel utilise un sabre d'un de ses soldats qu'il a ramassés par terre. Les deux croisent le fer, Pelvis bloque les coups de lame avec ses armes. Quant au renard, il pare les attaques direct avec le dos de sa lame, le combat est équilibré.
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