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When the sun reflect the color of Money

Rappel du premier message :

L'odeur de la mer me montais à la tête, j'appréciais cet agréable vent du large doux et chaleureux qui glissais sur ma peau, me la chatouillant de toute part. Vivifiés, tous mes sens étaient en éveil grâce aux senteurs marines qui envahissaient mes narines grandes ouvertes pendant que le "Lady Million" poursuivait sa route vers la dernière île avant la route de tous les périls, l'île qui a vu naître il y a une centaine d'année la plus grande vague de piraterie jamais connue : Logue Town. Tandis que le navire avalait la courte distance qui nous séparait encore de la forme régulière de la ville, déjà visible à travers l'épais brouillard matinal, le bruit des mouettes de cet instant unique était pittoresque et décalé par rapport aux réels évènements qui allaient se produire ce jour là.

Quelques heures avant d'arriver à ce stade de la traversée d'East Blue, durant une soirée plutôt agitée en cale, les KY, pirates ayant pris forme il y a quelques semaines déjà. Numérobis avait été recruté, cet homme doté d'une grande intelligence mais d'un physique efféminé avait causé bien des problèmes à celui qui se désignait maintenant comme son capitaine ; à savoir moi. Pour aller le chercher, j'avais quand même du laisser une jeune damoiselle en détresse, qui plus est avec six cents milles berrys. Que d'ailleurs j'aimerais revoir un jour. Qui sait, peut être la retrouverais je ?

Nous avions donc bu avant notre arrivée sur l'île toute désignée des escales pirates avant le lancement sur la plus dangereuse des mers de ce monde. Beaucoup bu. Entre Blood qui commençait à torturer des poissons et Akira qui essayait de pêcher Damien, je peux vous dire que nous n'étions plus dans notre état normal. D'ailleurs, la soirée ne se limitait pas à une petite buverie entre coéquipiers de bateau, grâce à mes dépenses, notre nouveau navire était composé d'une salle de jeu, et de nombreuses nouvelles salles de luxes. Pour 50 000 000 de berrys, le résultat était tout à fait à la hauteur. Mon équipage était surement devenu le plus propre que l'histoire ait jamais connu. Nous étions soudés. Et nous allions de toute façon devoir l'être pour ce qui allait se passer aujourd'hui.

Ainsi nous étions arrivé à Logue Town. Le bateau s'était amarré sur un port assez sombre, surement l'un des nombreux qui existait pour accueillir les pirates s'étant fait un nom. J'allais encore devoir payer. Combien me direz vous ? Cinquante mille pour le bateau. Beaucoup. Beaucoup trop. Mais ce n'est pas d'une grande importance, si on pille cette entreprise en revenant, on aura récupéré beaucoup plus que ceux que nous avions perdu. A ce moment là, notre équipage n'était composé que d'une trentaine d'homme, dans un navire prévu pour une cinquantaine.

Parmi nous se démarquaient certaines personnes. Il y avait déjà moi, le capitaine, avec une prime de quelques 50 000 00 de berrys. Après, Akira pouvait donner des ordres mais était tellement fainéant qu'on le remarquait facilement. Pour la suite, il y avait bien John et Blood, qui aimaient se chamailler parce que l'un - mais ça personne le sait - est un fervent révolutionnaire défenseur du peuple et que l'autre est un sanguinaire fou que rien n'arrêtais. A côté de ça, il y avait Kess le gros en armure et Eishi, un assez bon bretteur.

Mais il n'y avait bien évidemment pas qu'eux qui se démarquaient des autres. N'oublions pas Jazz, l'éventreur. Équipé d'une énorme épée qui faisait bien sa taille, il était réputé pour faire sortir les tripes de ceux qu'il transperçait de son sabre. Fort heureusement pour les enfants qu'il croisait, ce n'était pas vraiment la vérité, car d'après ce que j'avais pu en tirer d'une conversation avec lui, c'était un gentil homme qui ne souhaitait qu'une chose : La peau de la marine.

D'après ce qu'il m'avait dit, il n'avait jamais tué de civil sans que Barba Rossa lui ordonne de force. Avec lui, il y en avait un autre, c'était un comique celui là. Il avait su mettre l'ambiance la nuit dernière. Il se nommait Jack Err, toujours avec un nez rouge, toujours en train de faire le pitre, toujours en train de sourire, il savait y faire avec les enfants. J'ai faillit oublier Numérobis. Le mec en blouse de science, avec des lunettes de matheux et une cravate. En plus il a les cheveux verts, alors pour pas le remarquer celui là...

Chacun avait maintenant pris sa route dans les rues de Logue Town, j'avais choisis de me rendre vers la La fabuleuse boutique de Cigare de Mister Joe. En effet, j'avais eu la magnifique idée d'instaurer une tradition. A chaque fois que l'équipage s'attaquerait à quelque chose d'extrêmement difficile, quelque chose qu'il n'est pas sur de réussir, nous devrions tous fumer un cigare, qu'il soit fort ou pas. Un rituel de victoire. Cette fois ci, nous allions inspirer la douce fumée des cigares avant de nous lancer sur Reverse Mountain. J'étais donc en train de pavaner dans les rues pavées de la ville marchande, sans capuche, à découvert, tous ces civils pouvaient me reconnaître.

J'observais les divers magasins sur les côtés de la rues, l'un d'eux attirai particulièrement mon regard. Un vendeur de costume et de chapeau. Il va sans dire que je me dirigeai instantanément vers celui ci, coupant ma marche vers la fumerie de Mister Joe. J'entrai dans le magasin, observai le tout, et sorti directement : C'était des costumes pour pauvre. Le style de vêtement qui se déchire après un combat contre quelqu'un comme le gérant de Proutskaya ou même la belle CP1...

Celle la même que j'avais combattu sans combattre, embrassée et laissée en plan avec une sortie plus Luffyenne qu'autre chose. Une jeune femme magnifiquement bien modelée par la nature, un délice incommensurable que de frotter mes lèvres contre les siennes alors que chacun de ses sous fifres devaient contempler d'un regard furibond ses hanches aux courbes parfaite.

Sortant donc du magasin, je repris ma route vers la fabuleuse boutique de Cigare de Mister Joe. Une fois la cinquantaine de cigares achetés, direction mon casino.


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Dim 11 Déc 2011 - 14:46, édité 5 fois
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Cette situation tournait au vinaigre pour la justice, il s’avérait que les poches de pirates éclatés de tous les endroits de la zone portuaire et que les actuels membres du navire de Satoshi jouissaient d’un panel de trempes de toutes les fureurs.

C’est dans cette explosion de bons sentiments que Chouchou posa ses ballerines sur la trogne d’un balafré de pirate, tout en prenant la température de la situation auprès d’un de ses hommes.

« Alors mon chou, où est le capitaine en faction sur Loguetown ? Ses hommes ? »

« Ils sont face à Sirquiz en centre ville mons..dame.. »
La clope au bec, Sushi vivait son propre cycle menstruel, il était en rogne. Il observa la scène qui s’opérait sous son mascara.
Les poches de canonniers en faction sur les embarcations bordant le navire pirate tombaient comme des mouches sur une bouse faisandée, le capitaine Satoshi n’était toujours pas dans la ligne de mire du colonel, les tirs de fusils se tarissaient ddes deux cotés et si des renforts ne débarquaient pas fiça, Chouchou allait devoir si mettre pour de bon une nouvelle fois.

« Et Baluid ? »

« Sous leur bateau ma..on Colonel. »

L’œstrogène sur patte à prix discount cracha sa fumante et crispa ses mollets, la prise d’élan fut-elle que les trente mètres qui séparaient Chouchou de l’embarcadère furent balayés en moins de deux. Le poing molesta avec vigueur le nez d’un pauvre loulou qui partit dans le bastingage et la donzelle aux burnes stérilisées marcha vers le pont principal couvert par une série de détonations fortement nourris. Les hommes retrouvaient le panache de leur supérieur, les fusils crachaient le souffre et les lames se dégainait pour monter à l’assaut. Si bien que l’embarcadère donnant sur le pont principal était animé de Chouchou en tête de file et dix de ses hommes sabre à la main, huit autres tiraillaient le pont pour protéger les assaillants.

Baluid quant à lui continuait d’envoyer sa lame contre la coque pour créer de nombreuses lignes d’eaux. Son bras s’arrêta de perforer le bois vouté lorsqu’il vit plusieurs silhouettes nager vers lui. D’un geste vif, il extirpa son sabre de l’embarcation et nagea avec vitesse, bien plus vite que ses poursuivants, cinqmètres plus bas, tout en suivant la courbure de la coque jusqu’à arriver sous la quille. Il passa alors tout simplement de l’autre coté, et remonta d’un peu plus d’un mètre. Il se positionna lame vers le bas, prêt à couper la moindre paluche de nageur qui tenterait de passer sous la quille pour le poursuivre. Deux minutes, c’est le temps d’apnée dont il jouissait encore avant de suffoquer. Arrivé à ce terme, il passerait à la découpe nette de la quille, colonne vertébrale de l’ossature de toute embarcation.

Parallèlement, c’est face à une poignée de gentilshommes de fortunes, que les six hommes de la mouette défendaient l’honneur des justes sur une petite embarcation de pêche. Quatre marines partirent sabre à la main pour couper les bras des pirates tentant de se hisser à leur bord tendit que les deux autres tournaient le canon face aux agresseurs, si les pirates avancés, ils seraient expédiés par un boulet de fonte pures.
    Personne ? Bon, alors on va dire que c'est à moi !


    Le petit groupe de pirates partis à l’assaut des barques dont Ange faisait partie n’eut pas le loisir d’entendre le discours prononcé par leur capitaine. Il faut dire que lorsque l’on flotte avec difficulté dans l’eau tout en combattant (enfin en essayant de combattre) des marines qui depuis leur embarcation tentent de vous couper les bras, faire attention à ce qui se passe ailleurs n’est pas la priorité. Cependant, ils ne purent ignorer les rugissements de leurs camarades (et des quelques passants qui pour une raison inconnue étaient venu se joindre au combat alors que celui-ci n’était pas à leur avantage) dont le courage avait été décuplé. Même s’ils n’en comprenaient pas la raison, les cinq pirates nageurs poussèrent eux aussi un «WOOOOOH !» avant de reprendre leur attaque.

    En réalité, le petit groupe n’était constitué que d’Arthur et de son fan-club. Ceux-ci avaient d’ailleurs été surpris de voir l’indigène se joindre à eux, mais pas mécontents. En temps normal, le faux borgne aurait eu du mal à nager avec sa lourde massue mais il était soutenu par quelques bouteilles d’alcool vides qui faisaient office de bouée ainsi que par deux de ses groupies.
    Tous commençaient à se demander ce qu’ils faisaient la au beau milieu d’une bataille ou ils n’étaient que des pions, mais motivés par l’élan général ils reprirent du courage. Arthur brandit sa massue au dessus de lui, et l’abattit sur l’embarcation.

    - Ze explosive massue !

    Un morceau du bateau vola en éclat, laissant ainsi une brèche par laquelle lui et ses compagnons pouvaient s’engouffrer. La secousse fût telle que les marines présents perdirent l’équilibre, et les attaquants montèrent à bord du bateau de pêche, un peu semblable à ceux que l’on voit sur les cartes postales. Naturellement, en tant que meneur, le chauve s’élança sur le sergent aux commandes du petit groupe de marines tandis que les autres –dont Ange-, en bons sous fifres, s’attaquèrent aux simples soldats. Personne ne vît le canon ponté vers eux.

    - Canonniers, prêts ? Feu !
    - Arthur, attention !

    BAOUM !
    - Aaargh !

    Privés de leur chef qui venait de passer par-dessus bord, les pirates commençaient à paniquer. Certains hésitaient à ce rendre tandis que d’autres s’apprêtaient déjà à plonger à l’eau. Ange, lui, restait debout l’air hagard : il réfléchissait.

    Euh… je fais quoi ?
    Ne reste pas la, andouille : file !
    Non, il faut se reprendre : si personne ne fait rien ils vont couler le Lady Million. En plus, je risque de me faire tuer aussi si je retourne dans l’eau.
    On s’en fiche, tu ne peux pas rester la ! Tu as bien vu ce qui est arrivé à Arthur-le-chauve !
    Pas question ! Pour une fois je vais rendre mes responsabilités.


    - Les gars, vous avez entendu ce qu’a dit le capitaine, non ?
    Non, bien sûr, aucun d’eux n’avaient entendu, et Ange pas plus que les autres, mais personne ne l’aurait avoué pour ne pas passer pour un crétin. En revanche, il se sentait en veine d’inspiration.
    - Si on retourne dans l’eau, ils vont nous tirer comme des lapins, alors
    Le sauvage n’eut pas le temps de finir sa phrase : le sergent de la marine s’était jeté sur lui sabre à la main.
    - Ton pseudo-courage ne servira à rien, forban ! Toi et les tiens serez tous massacrés.

    C’est le moment de lui sortir une réplique classe, comme… euh…

    - C’est c’uis qui dit qui y est !

    L’épée du marine s’était abattue avec violence sur les dagues du voleur, manquant de le faire basculer dans l’eau. Il était clairement d’un meilleur niveau qu’un simple marine, et si ses compagnons ne l’aidaient pas en s’occupant des autres, Ange savait qu’il n’avait aucune chance.

    - Comment ça s’appelle, déjà… ah oui : le canon, occupez-vous du canon !

    Les soldats étaient déjà en train de le recharger.
    Tandis que le cambrioleur, légèrement paniqué, haranguait ses camarades, le sergent lui porta on violent coup de tranchant vers le torse. En utilisant ses dagues, le voleur appuya de tout son poids sur le sabre se son adversaire pour l’immobiliser, puis s’en servit de point d’appui afin de soulever ses jambes jusqu’au niveau de la tête du soldat, et lui décocha un coup de pied au visage.
    Le sergent avait vu le coup venir : brusquement, il se projeta en arrière afin de l’éviter. Tandis qu’il rétablissait son équilibre, Ange retombait sur le sol.

    Le marine comprenait que son ennemi était plus coriace que prévu. Puisqu’il n’était pas sur d’avoir l’avantage a corps à corps, S’il voulait s’en débarrasser il allait devoir le renvoyer à la mer avant de l’achever à distance. Il pointa son sabre devant lui, lame vers le ciel, puis le fît tourner à la verticale: d’abord doucement puis à grande vitesse.

    - Le moulinet tranchant !

    Voyant son adversaire s’avancer vers lui avec son attaque tournoyante, l’albinos essaya d’abord de reculer ; cependant, il sentît rapidement le vide derrière son talon : il allait devoir rester pour se battre ou se faire tuer.
    Un coup de canon annonça qu’un, voir deux de ses camarades venaient de se faire mettre hors combat.

    Uh, ce n’est pas drôle. Je ne vois pas comment contrer sa technique, elle lui sert à la fois d’attaque et de protection.
    Si, il reste un point faible : le centre, la ou il y a sa main.
    Mais bien sûr ! Pas contre, ça va être serré.


    Ange prît appui sur le bord du bateau, et s’élança les dagues pointées devant lui. Comprenant sa manœuvre, le sergent obliqua son épée de façon à empêcher le sauvage d’approcher, mais trop tard : les lames du voleur s’étaient abattues, non pas sur ses mains comme il l’espérait, mais sur la garde du sabre, bloquant ainsi la rotation. Ce n’était déjà pas si mal !
    Le marine était en mauvaise posture : il devait reculer de toute urgence sous peine de se faire empaler. Il fît un pas en arrière, mais Ange avait lâché une de ses dagues afin de lui empoigner le poignet droit, l’empêchant à la fois de reculer et de donner des coups de sabre.
    Maintenant, ta deuxième dague dans sa gorge, tu veux ?
    Le sergent para de justesse l’attaque en sacrifiant son avant bras gauche: celui-ci fût embroché par la lame du voleur, et le marine poussa un cri de douleur ! Tout en ricanant, le sauvage le propulsa sur le sol, déplanta la dague de son bras, et la ficha dans le torse de son adversaire.

    Se relevant du corps agonisant, il constata qu’il ne restait plus qu’un pirate de son équipage en plus de lui, tenant tête à deux soldats, et surtout que le canon s’apprêtait à faire feu une nouvelle fois, dans sa direction !

    Raaaah ! Filons d’ici !
    Non, non, tu n’as plus le temps de fuir !


    Dans un geste désespéré, Ange empoigna le corps du sergent de la marine et le tint devant lui à la manière d’un bouclier. Son stratagème marcha : les deux artilleurs, ne sachant pas si leur supérieur était mort, hésitaient à tirer. Poussant un rugissement, le sauvage souleva le cadavre et le lança sur les soldats puis se rua sur eux la bouche grande ouverte et les griffes prêtes à frapper.

    ***

    Pendant ce temps, la bataille continuait à faire rage depuis l’intérieur du bateau : les canonniers avaient déjà réussi à couleur deux embarcations réquisitionnées par la marine, mais le Lady Million avait subi quelques dégâts, sans parler des pirates blessés.
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    Il monta aussi vite qu'il pouvait le ponton jusqu'au pont supérieur du bateau pirate, mais comment il s'appelait celui-ci, il avait pas son nom inscrit à un endroit ? Un bâtiment comme ça doit forcément avoir un titre qui pète, il observait les bords mais n'avait pas une vu d'ensemble assez grande, et puis de toute manière c'était pas le moment de jouer les touristes.

    -Tous à l'assaut du Lady Million ! Nous devons massacrer tous ces maudits pirates !

    Et ben voilà ça c'est un nom qui en jette : le Lady Million. Son premier pas sur le pont supérieur fut bref puisqu'il retourna quelques instants sur le ponton pour botter les fesses de quelques marines qui montaient dessus, avec en tête l'heureux détenteur de la phrase ci-dessus. Shimeru posa un pied en avant et attendit que les soldats viennent vers lui, d'ailleurs ils commença déjà à ralentir face au colosse qui se dressait devant eux. Allez, il veux voir ce qu'il inspire aux soldats : il prend une grande respiration...et là :

    -BOUAHH ! Je vais vous arracher les yeux et vous les replacer mais dans le mauvais trou !

    Héhé en voilà deux qui reculent et celui à l'arrière qui se fait pousser à l'eau, voilà le cyborg qui se met à avancer pas-à-pas mais cette fois le soldat de tête reprend ses esprit et avance en pointant son sabre vers Shimeru. Bon bah il va falloir se battre pour de bon, il avance toujours vers lui mais le cyborg ne bronche pas et attend paisiblement son adversaire. Mais à l'instant où le minus s'arrête à quelques mètres, il s'aplatit au sol en criant :

    -Maintenant vous autres !

    Les soldats derrière lui avaient pris leur fusil et pendant que Shimeru était occupé à regarder le soldat avançait il n'avait pas fait attention aux autres. Une rafale de balles vint s'écraser contre son corps métallique, il recula d'un pas et trébucha en arrière puisqu'il était déjà au bout du ponton. Ni une ni deux le groupe de soldats fonce vers la pauvre conserve au sol qui n'a pas le temps de se relever. Il se fait plaquer les quatres membres et le torse par les cinqs marines et n'arrive plus à bouger, pendant que le sixième, le meneur, lève son sabre et s'apprète à découper Den.

    -Meurs, pourriture d'anarchistes.

    -Y en a qu'ont essayé ...

    Il avait eu le réflexe de charger son corps le peu de secondes avant l'attaque, il en avait emmagasiné assez pour faire une jolie guirlande de bleus. Relachant avec amour toute cette énergie il étourdit sévèrement les six victimes autour de lui et put se dégager rapidement afin de les terminer à coup de poings.

    -...ils ont eu des problèmes.

    Il resta le fameux minus au sabre qui suait un peu au visage, il avait les nerfs solide pour un gars de sa trempe mais Shimeru avait été programmé pour terminer ses victimes quand il en avait. Il courut vers lui, l'attrapa par la main qui tenait le sabre et les bijoux de famille, atteint le bord du navire et le jetta par-dessus bord pour qu'il termine sa course dans l'eau.
      Elle accepte son aide sans broncher, après avoir jeté un prompt regard autour d'elle, voyant l'anarchie totale des lieux qui les entourent. Dépourvu de personnes au caractère calme, cette place semble représenter la porte des enfers. La fumée qui surplombe les lieux semble empêcher les deux groupes d'effectuer des mouvements fluides, frappant pour la plupart à l'aveuglette, priant leur dieu pour ne pas être le prochain qui traversera la dite porte... Deux uniques personnages ont le pouvoir de stopper un combat aussi électrique. Mais des deux meneurs, lequel d'entre eux cèdera à la fuite ? Quel est le prix à payer pour pouvoir passer par Logue Town sans retourner à la case prison lorsque la puissance d'un groupe n'est pas égale à celle concentrée sur la dernière île d'East Blue avant la Route de Tous les Périls ? La fuite semble la meilleur solution aux problèmes des rapaces, écrasés par la supériorité numérique des mouettes. Malgré ça, si les pirates plus tôt cités survivent à cet affrontement sanglant, les répercutions sur la marine seront grandes. Un fait de cette envergure affaiblira grandement l'effectif présent sur cette île et les prochains pirates ayant un niveau raisonnable voulant se rendre sur Grand Line iront là-bas avec une grande facilité. De plus, quand bien même certains ne veulent -en ce moment- pas s'y rendre, cette partie de la journée -dont les faits traverseront les tavernes où l'on se rend quotidiennement- affûtera les fantasmes de ceux ci qui, eux aussi, voudront maintenant réitérer l'exploit. Les flammes allumés par certains compatriotes du Capitaine plus tôt dans la bataille s'éteindront bientôt, mais même si celle ci se consument, le lieu restera la preuve du passage des pirates de Noriyaki. Pour celui ci, cette bataille montre l'entrée en liste de son équipage comme un pacte avec le diable signé à l'aide du sang des marines de la ville du début et de la fin. Et en ce moment, cette ville était surtout celle de la fin.

      Le Capitaine en retrait accompagné de la jeune fille sauvée regarde la scène. Il ne peut apercevoir que des silhouettes. Parfois les flammes chassent la poussière, lui montrant la mort d'un de ses hommes ou d'un des marines telle une pièce de théâtre. Celui ci devrait prendre part au combat, renversant peut être la tendance, mais il ne doit pas. Cette partie de l'histoire de son équipage doit se marquer par un échec. Sans doute de peu, mais par un échec. Car c'est de la défaite que l'on se rend compte de nos erreurs et qu'on se sert de celles ci pour progresser. De cette décision certains pourront penser ce qu'ils voudront, mais si ces personnes se mettent à gagner à chaque fois en comptant uniquement sur un seul homme, comment pourraient ils se rendre compte de leur force ? Il arrivera forcément un jour où celui ci tombera sur quelqu'un de plus fort que lui, et à ce moment, alors qu'il aurait voulu compter sur le soutien de ses camarades, ceux ci auront peur et le laisseront. Alors la défaite ne sera ni cuisante, ni de justesse. Elle sera humiliante.

      Observateur, le capitaine et la jeune fille commencent à se déplacer. Silence pesant, ils passent d'un combat de groupe à un autre sans aucuns bruit, s’engouffrant lentement dans le cœur de la bataille. Les pirates semblent se faire repousser, exactement comme Noriyaki l'avait prévu. Malgré son discours tout à fait entrainant tout à l'heure, les pirates ne sont pas assez puissant, et ça il l'a remarqué en les voyant se jeter aux bras des loups sans utiliser la moindre parcelle de leur matière grise. Il faut qu'il leur apprenne des choses, qu'il leur apprenne à se tenir, à réfléchir, à tirer des avantages des points faibles de l'ennemi. Satoshi ne veut pas d'un équipage qui ne sait pas se servir des autres pour rebondir, ce qu'il veut, c'est d'un équipage sachant se tirer des affrontements dangereux, où ils seront en infériorité. Mais pas tout de suite. Il faut avant ça que ses camarades sachent mieux se battre, qu'ils deviennent des pirates, des vrais. Les deux curieux personnages avançant en silence arrivent à proximité du Lady Million. Ce magnifique navire ayant coûté. C'est bien l'une des choses que le capitaine ne laisserait pas partir durant cette bataille... Alors qu'ils montent sur le pont, ils se rendent compte que tout ceux présent sont extrêmement affolés. Pointant vers le bas, vers la mer.

      Faisant pivoter lentement ses yeux vers la mer, le meneur de cette bataille change de comportement à la vue soudaine d'une silhouette fine accompagnée de trois autres. Instinctivement, sans réfléchir, il plonge du haut de son bâtiment pour s'occuper de celui qui semble être le second de son précédent adversaire. Souvenez vous lorsque je vous ai dit que Satoshi se sert toujours des événements pour les tourner en sa faveur. Et bien à ce moment c'est en effet le cas. Le Pirate, plongeant dans l'obscurité de l'océan, jouissait d'un temps d’apnée supérieur à celui de son adversaire perturbateur qui, il y a peu, a barré la route de ses compatriotes.
      *Gloups*
      Le meneur de la bande se rend rapidement compte que le marin menace de perturber avec grande classe leur voyage en tranchant la quille. Il barre la route et semble très prévenant quant au groupe. Ni vu ni connu, Noriyaki remonte à la surface, fait le tour du navire tout en faisant signe à ses hommes de sonner la retraite et de préparer le navire à partir. Arrivé de l'autre côté, il prend longuement sa respiration et plonge. Cette fois il arrive au bon endroit. Se stabilisant dans l'eau, il se tient le menton et commence à réfléchir à une approche.
      *Si seulement je pouvais marcher sur l'eau...*
      Et bien, il semble tout de même qu'il n'a pas trouvé de solution à son problème quel qu'il soit. Se dirigeant vers le bas, arrivant juste au dessus du marin, à quelques mètres de là, il le regarde avec calme, soupire, et s'élance. Très lentement, il arrive derrière le marin qui continue de percer des trous. Avec calme, il arrive derrière lui et s'élance pour lui briser la nuque.

      [Pendant ce temps, à la surface]

      « Revenez sur le navire ! Vite ! Il faut que l'on s'en aille ! »

      C'est Jack qui beugle. Satoshi lui avait un peu plus tôt demandé de sonner la retraite, et il s’exécuta très peu de temps après. Tous les pirates obéissent aux ordres du Canonnier, certains délaissent leur combat du moment, d'autres tentent de le finir et se font trancher, ils s'excitent tous. Et monte sur le navire. Se dirigeant vers les pièces, ils tirent des coups de canons sur les marines encore debout. Les pirates qui étaient là quand Blood avait donné l'ordre de plonger s'activent pour prendre des planches et boucher les trous percés par le marines dans la cale. L'eau est monté très haut, mais ils peuvent le faire, il le faut. Jazz quant à lui toujours en ville, se dirige vers le port avec son unité. Non pas qu'il ait entendu la retraite, mais surtout parce que des renforts sont arrivés et qu'ils sont en grande infériorité. Ils arriveront à destination dans deux minutes. Du côté des trois gus qui avaient plongés, ils sont restés à ne pas bouger face au Sergent Chef, ayant aperçu leur capitaine derrière celui ci.

      Les KY allaient fuir dans moins de cinq minutes.
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      Chouchou torgnolait comme lors de ses 15 ans, alors qu’il n’était qu’un jeune marine raillé par ses pairs pour cause de brioches chaudes sous l’uniforme. De faux seins qui poussent à la levure, classe. En parlant de pâtisserie, il y a des pains qui volaient haut dans les esgourdes farineuses de la piraterie. Les hommes de la mouette qui l’accompagnaient y passaient à mesure que la fumée des détonations s’accentuait. Alors que le colonel entamait une nouvelle fournée sur le pont principal, il réduisit petit à petit le rythme de ses coups. Le visage crispé de fureur et la clope consumé jusqu’au porte-cigarette, Sushi prit conscience d’une fatalité terrible. Ils n’étaient plus guère qu’une poignée à faire face aux gentilshommes de fortunes, le colonel seul sur le pont et les quelques autres aux abords. Les forces de l’ile étaient opposées à un pirate terrible dans le centre de la ville et il n’était pas prioritaire de défoncer la face de Sato & cie.

      Après un large saut sur le bastingage, Chouchou chercha du regard la silhouette de son second à travers les ondes aqueuses qui animaient la surface. C’est là qu’il vit une fraction de secondes son précédent opposant, le petit fuyard de Satoshi. Le pirate plongea aussi sec sous la coque de son bateau, essuyant une rafale de coups de feux fit plonger chouchou à la suite.

      « Mon loulou, tu as une idée derrière la caboche »

      La suite des opérations allait se dérouler en sous-marin, il suivait son homme et comprit bien vite le projet final, tuer Baluid. Autant vous dire que cela déplaisait au colonel, depuis le temps qu’il cherchait à l’habiller convenablement ce gus là.
      La quille était perforée de façon magistrale, du grand art. Le pirate passa dans le dos de Baluid et s’apprêtait à faire grand mal, le bateau sembla bouger dans un craquement boisé plaintif. Le bâtiment prenait le large. Dans un large geste du bras, Chouchou balaya les cervicales du fourbe qui en voulait à sa poupée perceuse. Une multitude de bulle jaillit de la bouche de son apposant, Baluid se retourna vivement et ouvrit largement la gueule de surprise. Cet étonnement lui fit perdre le reste de son oxygène, si bien qu’il en perdit connaissance, sans même crier gare. Il était resté trop longtemps et il avait malheureusement revu son colonel nez-à-nez. C’est qu’il fait peur le travelo quand on est homophobe.

      *Mon Chou, je te fais toujours autant d’effet*

      L’instinct maternel, appelons ça comme ça, repoussa la priorité de capture au second plan, il fallait sauver ce bon petit sergent-chef. Chouchou gonfla les muscles de son bras droit, Baluid sous l’autre, et se lança de toute sa musculature oestogènisée vers la quille. Faire honneur dans une dernière brasse à l’homme sous son bras, voilà le plan. Son front effleura la quille et un craquement sinistre se fit entendre, il avait manquait son coup et seul une fissure en naquit. Le genre de brisure qui serait fatale à la longue.

      Un nouveau mouvement de brasse d’une main lui fit décrire une virgule qui les fit passer de l’autre coté de la coque, côté embarcadère. Les deux hommes ressurgirent à la surface, couvert par les quelques hommes à quai qui nourrissaient encore le feu. L’équipage de Sato était libre de partir.

      « A la prochaine mes choux… »
        Et c'en est finit. Dans un ultime assaut, la Colonel se faufile derrière le Capitaine Pirate lui même tapit dans l'ombre du sergent Baluid. Une feinte feintée dé-feintée qui fait son effet, car l'instant d'après, le Dandy laisse échapper une multitude de bulles de toutes tailles de son gosier. Après ce coup de courtisane orchestré par son adversaire le plus gradé, celui ci reste figé pendant quelques minutes, laissant à ses opposants le temps de battre en retraite. De l'autre côté du navire, trois de ses nakamas regardent la scène, mais préfèrent s'occuper de leur capichef plutôt que de se lancer dans un combat perdu d'avance face à la travelo qui venait à peine d'étaler l'homme le plus fort de leur navire.

        Noriyaki essuyant un lamentable échec dans les profondeurs de l'océan, son équipage commence à reformer les rangs et à enclencher la procédure qui consiste en quelque chose de très simple : Se barrer. Et même si il est évident que certains insistent encore pour retourner sur le champ de bataille, les quartiers maîtres sont là pour retranscrire avec plus de tact les ordres du capitaine qui ont pourtant été on ne peut plus clair. L'équipage du gentleman doit se retirer de Logue Town afin d'accéder à la première partie de Grand Line dans les plus brefs délais. Satoshi est en effet de ceux qui veulent toujours plus sans se soucier de ce qu'ils ont déjà. Il est donc pour lui naturel de vouloir se rendre sur la route de tus les périls, dans le seule et unique but de trouver des trésors bien plus grands que ceux présents sur East Blue, notamment grâce à cette carte trouvée dans les semaines passées qui indique un trésor étant placé dans les profondeurs de cette dangereuse mer. Il est temps maintenant pour les bleus de monter en grade. En avant pour le rang de rookie !

        Mais, ne pas confondre vitesse et précipitation est une qualité que seules de rares personnes ont. Et Satoshi en est doté. Voir son navire se faire attaquer de tous les côtés est une chose qui l'aura marqué, car l'ultime coup de Chouchou, celui qui eu pour destination la quille, et qui la fractura, laisse en travers de la gorge du capitaine une amère sensation. Peut être qu'avec un navire dans cet état, Noriyaki ne pourra survivre à l'assaut de Reverse Mountain et mourra dans les profondeurs des abysses... Mais l'attente est trop difficile, l'appel de ces trésors brillants de mille feux ne peut résoudre le Gentleman à attendre plus longtemps. Il doit s'y rendre, quitte à changer de bâtiment arrivé de l'autre côté.

        L'homme au costume trempé remontant sur son navire, acclamé par ses hommes pensant tous sans exceptions qu'il a réussi à repousser les chefs ennemis, il se fait entendre et leur explique la situation. Mais se reconstruire un nouveau navire durera quelques semaines, voire mois, ils ne peuvent se permettre d'attendre, la balle est dans leur camp. Le suffrage universel, la parole au peuple, ce navire reflète en ce moment la démocratie. Mais la démocratie qui ne prend pas une décision pour son intérêt. Une démocratie qui en veut, qui a les trips pour se mettre en danger. Car cette démocratie. Ces hommes, ces pirates, choisissent tous à l'unanimité, le départ pour Grand Line. La confiance en leur capitaine est telle qu'ils ont la fervente conviction que les dieux ne se dresseront point contre cet équipage uni et fort.

        C'est donc sous cet élan de courage, de fierté et de gaité que l'équipage du Lady Million s'en va du port de Logue Town, tourné vers celui ci pour honorer les morts de cette journée avant de se précipiter dans les corvées du jours qui ne sont pas des moindres. Il faut restaurer le navire.


        Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Ven 30 Déc 2011 - 22:27, édité 1 fois
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        Ange était en train de griffer méticuleusement l'un des marines présents sur l'embarcation lorsque les cris retentirent.

        - Revenez sur le navire ! Vite ! Il faut que l'on s'en aille !

        Haha, ils se replient ?
        Non, en fait je crois que ce sont les nôtres qui sont en déroute.
        Zut. Bon, je ne vais pas me faire prier, hein !
        Et les marines qui restent ?
        On s’en fiche !


        Parce que de toute façon réfléchir faire chauffer le cerveau, le voleur ne poussa pas plus loin la réflexion et plongea à l’eau, laissant la le petit bateau et le reste de ses occupants. Il s’enfonça dans les eaux du port de Logue Town, puis remonta à la surface et se dirigea vers le Lady d’une pseudo-brasse d’amateur.
        Il connaissait les histoires à propos du mauvais sort qu’il ne fallait pas provoquer, mais pour lui cela ne concernait que les autres : ainsi, alors qu’étant presque arrivé au navire pirate il jubilait intérieurement de s’en être sorti indemne, des tireurs de la marine le remarquèrent et le prirent pour cible. Des balles fusaient autour de lui, soulevant des giclées d’eau, et Ange, pris de panique, tenta d'accélérer mais l’une d’elle finit par l’atteindre au bras.

        AÏÏÏEUH ! J’ai mal, j’ai mal, j’ai mal ! Je …


        Sous l’effet de la douleur, Ange s’était mis à se débattre tout en se tenant le bras et en gémissant. Comme naturellement on ne peut pas nager tout en gesticulant et en se serrant le bras, il commença à couler.

        Ouille, je suis blessé, je perds du sang,… argh ! Je coule, gloup, glup. Êrk, elle a un sale goût cette eau.
        Je me mêle peut-être de ce qui ne me regarde pas, mais si tu reste la tu vas te noyer, et par conséquent tu risques de mourir pour de bon.
        J’ai mal, je saigne, je… ah, je vais mourir ? Mince mince mince mince mince, je fais quoi alors ?


        C’est à ce moment, alors qu’il sentait ses forces le quitter, qu’Ange sentit deux bras l’attraper fermement et le tirer vers le haut. Incapable de battre des jambes, le voleur se laissa faire. Finalement, après quelques secondes d’effort –surtout le la part de son sauveur-, de suspense et d’extrême tension, le tout dans l’univers bleu trouble de la mer et accompagné par une musique dramatique à souhait, il sentît enfin l’air frais lui fouetter le visage et lui remplir les poumons -après un grand « AAARGH » et les « keuf keuf keuf » d’usage pour les vider d’eau-.
        L’inconnu l’amena ensuite vers le quai ou ils se hissèrent. Pour la première fois, le cambrioleur regarda son sauveur : c’était un homme de grande taille, vêtu d’une longe veste noire trempée, d’un haut de forme dégoulinant d’eau, et avec de longs cheveux blanchâtres collés par l’eau. Les autres détails, pourtant flagrants, ne parvinrent pas à le choquer.

        - Hum, je ne sais pas qui tu es, mais merci de m’avoir sorti de la.

        J’ai remercié, c’est bien, hein ?
        Maintenant, il ne faut surtout pas rester la : il y a encore des marines un peu partout, et le capitaine à annoncé le repli. Il ne manquerait plus qu’ils partent sans toi…


        - Oui, euh, il ne faut pas qu’on reste ici: l’équipage est en train de se replier. Viens, mettons-nous à l’abri dans le bateau !

        Sur cette déclaration, Ange se leva d’un bond, tituba un peu, puis retomba sur le sol. Il lui fallut toute l'aide de son compagnon pour parvenir au Lady.

        ***

        Satoshi, le capitaine, posa pied sur le pont du Lady million sous les acclamations des membres de l’équipage. Il calma leurs ardeurs en leur expliquant que le navire était trop endommagé pour traverser « Rivèrse Mounaigne », et la conduite à tenir fût soumise au choix de l’équipage. Ange resta d’abord dans son coin en pensant que les autres pourraient décider à sa place, et que de toute façon les choix importants ne le concernaient pas. A l'unanimité, l’équipage décida de continuer la route après avoir rafistolé le bateau.


        Alors qu'après un dernier regard vers le port, chacun s'en retournait vaquer à ses occupation, Ange resta à sa place: il essayait de réfléchir.

        Dingdong. Fais un peu marcher ta mémoire. Il y a une île ou tu voudrais aller toi, et pas loin d’ici en plus. Mieux, tu cherchais justement un prétexte pour y aller ?
        Euh… ah oui, la lettre de la maffia, et tout ça. Oui, je me souviens. Même que c’est secret et que je n’en dirai ni n’en penserai pas plus pour le moment, pour ne pas vendre la mèche.
        On a un bateau à réparer. Dans cet état, il risque de ne pas supporter le voyage au cimetière des pirates alors c'est l'occasion de faire un petit détour !


        Prenant son courage à deux mains (ou plutôt à une seule puisqu'il n'osait pas bouger son bras blessé de peur de se fair plus mal), le cambrioleur se leva et se dirigea vers Satoshi avant qu'il ne quitte le pont, ou qu'une autre personne ne vienne lui parler et lui gâche tout son effet.

        - Ahem –raclement de gorge- capitaine, je sais ou on pourrait aller, moi.

        Il esquissa un sourire, puis continua:

        - Oui, -euh- on a pas de charpentier pour faire de vraies réparations, et de toute façon ça ne serait pas facile de traverser le cimetière des pirates -il insista bien sur ce nom- dans cet était, mais il y a une île pas très loin ou on pourrait faire réparer les dégâts les plus importants. Elle s’appelle Glem, ou Glet,... -à moins que ça ne soit Glot ?- ou un nom comme ça en tout cas. Il y a une ville et un port, avec des gens dedans … on devait pouvoir y faire réparer notre bateau sans faire un trop gros détour.

        Après une petite réflexion sur ce qu’il savait des habitudes des pirates, il ajouta.

        - Ah, et il y a plein de tavernes, enfin je crois.
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        Shimeru observait le marine qu'il avait balancé par dessus bord avec beaucoup de jouissance, et alors qu'il voyait le petit soldat coulé à pic il observa un peu plus loin un autre homme qui tentait de rejoindre le bateau en ... nageant ? En tout cas il flottait et avançait de tout son coeur comme s'il était poursuivi par la mort elle-même. D'ailleurs c'était le cas car plusieurs marines le visèrent et lui tirèrent dessus alors qu'il était de dos et il ne pouvait pas se défendre : ce qui devait arriver arriva et le pirate se prit une balle dans une épaule et commença à perdre de son élan, de sa flotaison et bientôt sa vie. Ni une ni deux Shimeru ne pouvait pas laisser faire cela, il avait appris il y a quelques mois qu'il existait ce que les gens appelaient l'Honneur, et ça c'était pour les hommes les vrais les poilus les tatoués, quelle merveilleuse occasion de prouver sa valeur que de sauver une vie. Prenant un peu de recul, attachant sa gabardine il courut vers le rebord, mit le pied dessus et sauta tel un oiseau qui dans son cas tendait vers l'autruche, fit une bombe monumentale dans l'océan et rejoignit le malheureux coulant. C'était la première fois qu'il nageait mais heureusement ses fichiers "milieux aquatiques" comportaient diverses nages, il en prit une au hasard et ses mit à faire mécaniquement l'étoile, mais voyant que ça ne le menait pas très loin il prit le crawl et put atteindre là où l'homme venait...de couler. Et flûte ! Voilà Den qui plonge vers le bas, vois ses yeux se recouvrir d'une vitre lui permettant de reconnaitre le pirate. Il accéléra la cadence de peur que ce ne soit déjà trop tard.

        *Allez plus que 2,5421 mètres à peu près et je peux l'attraper par la main.*

        Il se mit à nager toujours de plus en plus vite et uniquement avec les jambes car ses bras étaient occupés à essayer d'atteindre le pirate. Après un ultime sprint aquatique il put enfin attraper avec ses bras chacunes des mains du semi-noyés qui laissait échapper des bulles depuis plusieurs secondes. Vite il se redressa et ne fit que monter jusqu'à la surface, il espérait que l'homme allez rester en vie au moins jusqu'à ce qu'ils atteignent l'air. Plus que quelques mètres, centimètres, millimètres ... OUF les voilà sortis de l'eau, mais pas hors de danger : les marines étaient encore là eux et leurs fusils recommençaient de tirer des balles depuis qu'ils avaient atteint la surface. Pas de temps à perdre Shimeru ne s'occupa pas d'eux et fonça vers la berge, dos aux soldats et les balles qui s'écrasaient contre sa cuirasses il n'avaient pas grand-chose à craindre, il faisait surtout attention à ceux que l'homme qu'il tenait ne se fasse pas atteindre une nouvelle fois. Mais les soldats ne se lassèrent pas de tirer sur Den comme si c'était une vulgaire cible et cela l'échauffa plutôt mais il garda son calme en attendant de pouvoir leur rendre le triple. Enfin la berge était à portée, après quelques minutes de nage Den arriva à la berge, lacha d'un bras l'homme pour pouvoir grimper sur le bord, s'asseyit face aux soldats et posa le comateux derrière lui pour le protéger, et voyant qu'il n'avait rien à sa portée pour atteindre la barque de marine il rumina sa revanche, attrapa le pirate et courut pour atteindre une zone de la berge protégée des balles comme celle du navire, déposa le malheureux et lui demanda si ça allait mieux.

        Il ouvrit les yeux et reprit peu à peu connaissance, tourna sa tête vers Shimeru et semblait près à voir n'importe quoi alors son allure ne l'étonna pas, en même temps il n'avait pas l'air non plus très normal et le cyborg se demandait si l'ornement qu'il y avait sur sa tête était ses vrais cheveux. Mai s laissant de côté ses questions il aida l'homme à se relever car il voulait allait sur le navire pirate, et ne pouvant le laisser se débrouiller Den le mena en le tenant par les épaules. Ils montèrent l'escalier et atteignirent le pont du navire où l'homme qui semblait être leur capitaine arriva et fit tout un discours sur le fait qu'il fallait s'enfuir et trouver le moyen de réparer le navire. C'est vrai que maintenant qu'il y pensait, quand il avait plongé pour sauvé son noyé il trouvait la coque bizarrement trouée. Soudain le pirate qu'il tenait put marcher de lui-même et vint parler au capitaine, Den le laissa faire et observait surtout les alentours. Après quelques minutes il se rendit enfin compte de la situation dans laquelle il était : il pouvait entrer en contact avec un équipage pirate. Prenant son courage à deux mains il s'avança vers le capitaine qui avait terminé sa discussion avec l'homme ex-noyé :

        -Monsieur je me présente à vous et demande humblement votre permission de faire partie de votre équipage. J'ai sauté d'île pour trouvé des hommes qui ne demandent que la liberté et seuls des pirates comme vous m'ont donné cette sensation. M'acceptez-vous ?

        Son système était en train de vivre le plus long bug de son existence informatique, il regardait le capitaine d'un regard froid comme une machine, mais jamais il ne s'étais senti aussi brûlant !
          Discours terminé, tout le monde se remet au travail machinalement, reprenant tous leurs affiliations. Cette bataille aura marqué les esprits, on peut le ressentir dans les mouvements plus mous de l'équipage. Ils se trainent en effet dans leurs tâche, car pour la plupart, ils avaient un camarade avec qui la partager. Un sentiment qui leur noue le cœur, compris par le Capitaine. C'est donc en voyant cela qu'il se retourne vers son camarade Del Flo. L'équipage a en effet besoin de repos, de beuverie et de femmes, c'est pour cela qu'il accepte la proposition du membre de son équipage qui aura brillé de mille feu durant la bataille en malmenant bon nombre de marins qui se dressaient sur sa route. Puis, dans un élan de gratitude et de dons aussi généreux soient-ils ( On s'arrêtera aux déplacements et aux faveurs qui ne concernent pas l'argent. ), l'homme se retourne et tombe nez à nez avec un curieux personnage qu'il n'avait jamais croisé auparavant. Le dit curieux personnage mesure dans les deux mètres quatre-vingt, peut être plus. Un regard froid pouvant donner des frissons se dirige vers le Capitaine Pirate semblant désemparer par des yeux aussi glacials. Sur le crâne du gaillard, qui pèse au moins une bonne centaine de kilos, se dressent de magnifiques cheveux longs et argentés. Ceux ci brillent de mille feux. Et par dessus le marché, ils sont surplomber par un haut de forme désignant que le colosse qui est en face de Noriyaki possède un sens de la classe semblant à celui portant actuellement un costume trempé. "Monstrueux" aurait été la première réaction d'un humain n'ayant pas vécu d'aventures palpitantes, mais pour Satoshi qui en a vu de toutes les couleurs ( Shippû Kurushimi, l'homme qui s'est transformé en femme, puis en homme ), le choc n'est pas le même. Sa réaction n'est pas exagérée, un chuchotement inaudible sort de sa bouche. "Étrange" qu'il dit. D'un air complètement désintéressé, l'apparence du jeune en face de lui n'ayant aucune importance. Puis, après ce ronchonnement inaudible, une phrase construite et dite avec un minimum de mondanité se fait entendre. Celle ci, pour en résumer la chose, dit qu'il accepte de prendre "TRminator" sous son aile. Et comme à tous ses recrutements depuis l'arrivée de Ange, il finit sa phrase par deux mots.

          « Alors, heureux ? »

          Mais son interlocuteur ne sourit pas, rien que des mots acides et fracassants. Aucuns sentiments ? Peut importe. Noriyaki le plaint. Il ne peut pas ressentir ce que la découverte d'un trésor inestimable fait. Le dressement de tous les ports de sa peau. Un frissonnement de plaisir retranscrit à travers toute une île. Un cri plein d'entrain, quelque chose qu'on ne peut exprimer que par l'exclamation. Mais, complètement pris par ses pensées, le Dandy en oublie le plus important. Il ne peut en effet pas se déplacer avec des vêtements dans un état pareil. Il se retranche donc dans ses quartiers.

          [...]

          Et le voici. Sortant de l'ombre de sa demeure, rajustant ses manches. Un homme, un vrai, suivi par le fantôme de la classe innée. Apportant partout où il va un sentiment de confiance et d'admiration. Cet homme est le capitaine du Lady Million. Et cet homme est celui qui actuellement, crie de toutes ses forces.

          « Où sont ils ?! Akira ?! Reyes ?! Et cette petite fille ?! Les a-t-on oublié là bas ?! »
          « ... »
          « ... Il semblerait capitaine ... »

          Mh.
          Cet homme qui prend son courage à deux mains pour confirmer les dires de son supérieur n'est d'autre que le quartier maître, Jazz. Celui ci a en effet des trips et est surement le plus fort restant dans la tête de notre cher Satoshi ( Alors que moi je sais très bien que la nouvelle recrue et Del Flo le surpassent ). Il lui accorde donc une entière confiance, mais pas au point de le nommer second. Son manque de classe et d'intéressement à l'argent font de lui quelqu'un qui n'est pas en accord total avec Noriyaki. Il n'en est pas dépendant, et ne le recherche pas absolument. Tout ce qu'il souhaite, c'est l'aventure. Dans un soupire prolongé, le capitaine se place à la barre et demande à Ange les coordonnées de l'île qu'il souhaite rejoindre, mais malheureusement, le gouvernail à du mal à répondre automatiquement. Endommagé à ce point ?

          Et finalement, ils allaient dériver jusqu'à Glu...Gla...Glo ? Bref, l'île sur laquelle ils effectueront des réparations.
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          « Ferme là l’fou à lier ! T’y connais rien en bataille ! T’es pas l’capitaine ni le second, donc tu la fermes et tu ne donnes pas d’ordre pigé ? »

          Gloups. Celle là faut pas la provoquer, l’autre lesbienne de médecin, ça se voyait bien, Blood en était persuadé, une femme qui se fait aborder de partout et qui refuse toute avance, vous appelez ça comme vous voulez, mais c’est une goudou. Comme aurait dit une vieille connaissance à Blood : Elle fait bander tous les mecs mais elle n’aime pas la quéquette. Qui plus est elle avait mis sur les nerfs le pirate, et alors qu’il voulait répliquer elle avait déjà plongé avec un petit bastion. Soit, qu’ils continuent à se battre, ce serait tant pis pour lui.

          L’ombre partit silencieusement, au travers d’une ruelle. Elle n’espérait qu’une chose : que Akaido Blood l’ai remarqué. Ce n’était pas chose évidente, sa proie semblait passionnée par la bataille. Elle allait devoir l’appâter autrement. L’ombre retira son capuchon, et se changea dans la foule qui ne la voyait même pas tellement le combat les intéressait. Se découvrit alors une charmante demoiselle, vêtue simplement d’une mini-jupe et d’un chemisier de soie très fin. Sa poitrine surdimensionnée arracha le regard de quelques adolescents boutonneux. Mais elle resta sérieuse, sa chevelure brune impeccablement lissée lui donnait des airs d’agente secrète, mais si on lorgnait sur sa tenue, cette hypothèse se révélait douteuse. Elle aurait pu être une cruche de première, elle était incroyablement belle. Elle se glissa au premier rang, et jeta des regards aguicheurs sur sa cible.

          Durant la bataille, Blood-le-beau-gosse-drageur-qui-fait-tomber-les-filles-en-un-clin-d’œil lançait quelques regards vers la foule, quand il remarqua la fille, la seule qui semblait emballée par la prestation du jeune homme. Dès que leur regard se croisa, elle fit volte-face et partit lentement après un clin d’œil furtif. Wow, quelle sensation, un frisson parcouru le corps du pirate. Cella là était pour lui la bonne. Il ne devait absolument pas laisser sa chance, et partit à se recherche. A chaque coin de rue le pied de la belle partait dans une autre direction, si bien que notre ami fut vite égaré. Une impasse se dressait finalement devant lui, ce n’était pas le bon chemin. Et maintenant ? Ou aller ?

          « Tu es fait comme un rat Akaido Blood ! »

          Il reçut un coup de massue, puis, le vide intersidéral…

          Le réveil fut dur… Très dur. Il était attaché à une chaise, nu. La pièce qu’il occupait était certes, grande, mais sombre et… dégoutante… Il y avait qu’une fenêtre, elle avait des barreaux. On aurait dit une cellule de prison agrandie et vidée. Trois hommes rentrèrent dans la pièce. Un chef, et deux subordonnés, ils étaient habillés chiquement, on aurait dit des mafieux, peut être des connaissances à Satoshi… Il allait le savoir.

          « Ben les gars, question originalité vous auriez pu faire mieux, j’n’aurais pas assez de mes deux mains pour compter le nombre de films ou j’ai vu un mec attaché nu à une chaise dans une pièce comme celle-ci, je vous félicite pas… »

          Le boss ne pris pas en compte la remarque de Blood, et introduit une conversation comme si de rien n’était.

          « Bonjour à vous Akaido Blood, je me présente, Arthuro Brachetti, jeune patron de la famille mafieuse El Gato ! –Le seul mot qu’il connait en espagnole, se dit Blood…- Nous sommes une famille qui souhaite devenir les leadeurs mondiaux de la mafia, seulement, nous débutons et nous ne sommes pas encore connus… Alors nous cherchons à attirer le célèbre Satoshi Noriyaki vers nous pour le tuer et nous faire connaître au grand public. Et nous nous sommes dit, que la meilleure des solutions, ce serait de vous garder parmi nous en tant qu’otage pour le faire venir, à moins qu’il ne tienne pas à vous, vous m’direz, c’est très probable d’un autre côté hahaha. Hum, Bref, il faut savoir qu’une personne ici vous déteste à un plus haut point, et a l’intension vous faire subir de nombreuses tortures tout au long de votre séjour parmi nous ! Je vous présente Nick Clooney ! »

          Un homme rentra à son tour dans la pièce, son visage n’était pas aussi joyeux que celui des autres. Il retira son veston et le posa sur une autre chaise, derrière Blood. Il contourna à nouveau le héros, chaise en main, et s’assis juste devant, les jambes de côtés différents l’une de l’autre du dossier, à la manière des flics dans les séries policières. Son visage sévère aurait fait peur à n’importe qui, sauf à Blood, qui n’était pas du tout effrayé par ses kidnappeurs.

          « Bonjour Blood, toi et moi on se connait pas, mais indirectement nous sommes liés, tu as tué mon fils, George, il y a quelques mois de cela, aujourd’hui j’ai la chance de pouvoir prendre ma vengeance. Saches que si ton capitaine ne viens pas, tu souffriras, sincèrement, tu souffriras énormément. Je vais rentrer dans le vif du sujet, tes tortures sont parfois enfantines, alors je vais jouer de la même manière que toi, tu comprends ? Bref, Connais-tu l’histoire de « One man, One jar » ? Non ? Alors je vais te la raconter…

          C’est l’histoire d’un homme, sa vie sexuelle n’est pas franchement sensationnel, cela fait des mois, voir des années qu’il n’a pas eu de relations non facturées. Un jour, il lit par hasard un article du magasine « Doctissimo ». Cet article met en valeur les plaisirs de se mettre un doigt dans l’anus. Oui oui, c’est assez absurde de s’intéresser à ce genre de magasine, mais il y a toujours des gens étranges… Il essaye, et de là il adore, et commence à se fourrer des objets de plus en plus gros dans son trou de balle, je sais, cette histoire n’est pas tout public, mais c’est une histoire vrai, à quelques points près… Bref, un jour arrive, où une envie lui prend de vouloir se caler un pot de confiture vide dans l’cul. Mais il ne s’arrête pas là, il veut se prendre en vidéo devant une caméra premier prix achetée en speed chez Photomoto, le leader des appareils photo. Donc il prépare le tout, il a le pot de confiture en verre, et la caméra, il commence, tout se déroule bien jusqu’à ce que, PAF ! Le pot explose à l’intérieur de lui-même ! Le sang dégouline de ses intestins, et lui, tente désespérément de récupérer les morceaux de verres coincés. Il réussi mais a perdu beaucoup de sang, la suite, personne ne la connait, la vidéo s’arrête là. Je l’ai vu et croyez moi, j’en veux à mon ami qui m’a dit de la regarder…

          Mais aujourd’hui, c’est très différent, je suis devant un ennemi, et nous allons voir si avec cette expérience on peut perdre assez de sang pour en mourir… »


          Blood ne montrait aucun signe de choc, mais il était assez chamboulé de cette histoire, faire subir cela à quelqu’un ne l’aurait en aucun cas gêné, mais là le pauvre gars l’a fait seul, c’est assez trash, et triste pour le mec… Mais il n’avait pas que ça à foutre, son équipage allait décamper au plus vite de l’île et lui restait bloqué ici. Alors, les kidnappeurs avaient l’air bien sympa, mais fallait pas trainer. Il fallait se battre donc. Et faire la bagarre avec les bras liés à une chaise, c’pas top, heureusement, ils n’avaient pas pris en compte les pieds…

          C’pas facile de se « fighter » avec les jambes, mais c’est faisable, en tout cas il avait réussi à assommer les quatre gus, même s’il était épuisé. Il avait commencé par Nick Clooney, d’un coup de pied allant du bas vers le haut, faut dire aussi que la tête du père de George était en plein dans l’axe. Ensuite, il s’était levé et avait pivoté pour foutre un pied de la chaise dans la tête du chef mafieux. Les deux gardes du corps avaient ensuite ripostés pour envoyer valdinguer Blood dans un coin de la pièce, et quand ils avaient foncé sur lui, celui-ci avait eu le réflexe vital de se rendre invisible et de décamper dans un autre coin… Après, c’t’une autre histoire, il avait passé un bon quart d’heure pour foutre à terre ses adversaires… Maintenant fallait se libérer de ses liens et partir au plus vite.

          La jeune Monica Cruz était fier d’elle, elle avait réussi à attirer Blood vers l’impasse, elle aurait surement le droit à une promotion, c'est-à-dire passer « Aguicheuse en chef ». Elle devait cependant encore bichonner ses supérieurs pour se faire bien voir. Elle allait passer dans la chambre des tortures pour leur apporter une bouteille de champagne –oui, Arthuro ne buvait que du champagne- quand elle aperçu le prisonnier en train de couper ses liens avec le couteau de chasse de son boss. Heureusement pour elle, il faisait dos à la porte, elle se glissa sans faire de bruit derrière lui, et lui abattit sa bouteille sur le crâne. Et hop, le poste de « Allumeuse n°1 » était à elle !

          Il n’y a rien de pire que de se faire assommer deux fois en une journée, la tête ne le supporte pas, quoique à force, on finit par s’y faire. Blood s’était réveillé dans un sac à patate, il se faisait trainer, et on entendait les gémissements d’une jeune fille devant, Blood était lourd, et il n’avait pas la force de se débattre, il se laissa trainer jusqu’à ce que la jeune fille pousse un ultime cri, symbole de son dernier effort. Plouf !

          Blood coulait, Monica l’avait balancé à la flotte. Finie, toute cette aventure prenait sa fin. Akaido Blood, la terreur des mers, celui que tout le monde craint, il avait été tué par une simple fille sans défense. Il perdait peut à peut conscience, il vit juste deux paires de bras l’attraper, et le remonter, finalement, Blood allait encore vivre un peu…

          Ses sauveurs se prénommaient Willy Lawson et Jack Daniels, ils avaient assisté en direct au kidnapping de la star, et l’avait suivit jusqu’ici. Ils semblaient très intéressés par l’équipage, et voulaient rentrer dedans. Blood se permit d’accepter, c’est la moindre des choses quand on te sauve la vie. En attendant, il fallait récupérer les armes qui avaient coûtés si cher. Les deux jeunes sauveurs de Blood retrouvèrent facilement la base des nouveaux Mafieux, une grande maison isolée dans un bois. Ils se firent le plus discret possible, et cette tâche fût plus simple qu’il n’y paraissait, Arthuro Brachetti s’était bel et bien réveillé et se déchainait sur son « Aguicheuse », pourquoi avait-elle donc tué Akaido Blood ? Qui plus est, c’était un homme qui s’attaque aux femmes, il fallait le tuer.

          Les habits et les armes de Blood –encore nu- se trouvaient derrière le petit comité qui semblait vouloir tester l’expérience du pot de confiture maintenant. Il la violait donc… Blood se servit de son fruit pour s’habiller tranquillement, et personne ne l’entendit. Enfin, il se saisit de ses armes.

              # Special Roulette Mode 4 : Shear


          Le mode cisaille fit un peu de bruit, ce qui provoqua l’attention des truands : sans broncher, Blood trancha la gorge le chef mafieux en un seul coup de cisaille, et évita les coups de poing des gardes du corps en se baissant. Il attrapa dans la foulée le couteau attaché à la ceinture de l’homme sans tête et le lança dans la gorge de Nick Clooney, avant de saisir sa deuxième arme et de poignarder les deux derniers hommes qui s’étaient frappés l’un dans l’autre en voulant tabasser le pirate. Monica était toujours sous le choc, et même si elle avait tenté de tuer Blood, c’était un gentleman. Il lui dit simplement de se grouiller pour se rhabiller et de le rejoindre.

          Elle s’exécuta, et ils partirent tous les quatre vers le port, en croisant les doigts pour que les Kichigai Yokubari n’aient pas levés l’ancre. Seulement, en parlant d’ancre, Blood se souvint qu’elle était bloquée, alors il ordonna à ses deux nouveaux subordonnés, Willy et Jack de partir la décoincer une fois arrivé au port. C’est ainsi qu’ils purent rentrer, le bateau allait partir, et ils réussirent tous à monter à bord. Le groupe avait échappé à quelques balles perdues, sous la frayeur de la belle Monica, qui en sortie indemne, pour au final être présentée à Satoshi, mais pour Blood, c’était à lui que revenait le mérite d’en faire sa petite amie, ou du moins essayer, peut être qu’avec un entourage de pirates sales et sans pitié, elle céderait aux avances du pirate. Quand aux deux autres, ils ne quittèrent plus Blood. Ainsi l’équipage partit vers Reverse Mountain, à moins que le capitaine en ait décidé autrement…

          Ils laissèrent derrière eux une bataille sanglante, décidément, il arrivait bien des bricoles à l’équipage pour accéder à Grand Line…
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