Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

[Event Terminus Jaya] In the Jungle

Rappel du premier message :

Terminus Jaya

Ou l'avènement de Sainte Adela

[Contexte RP] Terminus Jaya

Sur le Cuisino, autour de 11 heures, dans la salle de réception de Sainte Adela

L'attaque était évidemment prévue à l'aube, comme le veut la tradition dans ce genre de cas, histoire de commencer à verser le sang au lever du soleil, et de pouvoir en profiter toute la journée, mais il faut croire que l'aube n'a pas le même horaire pour le commun des mortels et pour les dragons célestes, et visiblement pour Sainte Adela, une journée ne commence pas avant dix heures. Quand à organiser un assaut, c'est encore une autre histoire...

Et les gagnants sont... Lust ! Greed ! Pride ! eeeeeet Sloth ! Félicitation mes chéries, c'est vous qui ouvrez le bal, allez donc me pacifier tout ça, Jaya a toujours été une ile de joyeux pirates, hors de question qu'on la laisse à ces vilains révos ! Alors massacrez moi tout ça, ramenez des scalps, et ce soir on fera une grande fête sur la plage avant d'aller rendre visite à tonton Maselfush !

Niveau ordre de bataille, on a déjà vu mieux. Mais ceux qui trainent aux cotés de Sainte Adela depuis le début du voyage commencent à être habitués aux lubies de la demoiselle. Et puis, de toute façon, avec assez de puissance pas besoin de finasser non ? Et du moment que les ordres sont accomplis, sainte Adela se montre relativement coulante avec la façon dont ses subordonnées les accomplissent, alors libre à eux de prévoir une vraie stratégie si ça les amuse.

D'ailleurs, elle se désintéresse déjà des combattants réunis pour le tirage au sort du matin...

Pour déjeuner je vais prendre des sushis de sirène, et un œuf de dinosaure à la coque.  ET CELUI QUI ME RAPPORTE LE PLUS DE SCALPS AURA UN CADEAU SPÉCIAL ! Je déjeune au solarium comme ça on pourra regarder la bataille. Wrath, Glutonny, venez avec moi, vous m'expliquerez ce qui se passe...

Et entourée de son habituelle nuée de larbins obséquieux, Sainte Adela disparait dans les coursives en laissant entre eux les corsaires gagnant et le type chargé de les surveiller, Sentomaru Kenpachi, ex amiral en chef à la retraite, devenu depuis second de Saint Adela, et quartier maitre officiel de la pire bande de pirates du monde, les sept six redoutables corsaires...

D'ailleurs, ou est Envy ?
Faisant sienne les techniques d'un célèbre détective, Sainte Adela vient de revenir en douce poser une dernière question piège avant de partir...

- J'ai signalé son absence a Marijoa Impératrice. Nous devrions bientot avoir de ses nouvelles.
-Hum... Je ne le fais pas parce que ça abime le teint, mais notez que je prends mon air fâché !   Et pendant qu'un sous fifre claque la porte pour elle, Sainte Adela met les voiles vers le petit déjeuner.
Bien. Je vais m'occuper de coordonner le débarquement des Pacifistas avec votre assaut.  répartissez vous sur les zones prévus et vous n'aurez qu'a vous occuper des meneurs de la révolution. Liquidez les atouts qui se trouvent la bas au plus vite, et le moral des troupes s'effondrera dans la foulée. Ne perdez pas de temps inutilement, les ordres peuvent changer.

- Oui Papa ! On va tout faire comme tu dis... Derrière la gaminerie de façade, la voie enjouée de Lust dégouline de mépris et de moquerie, mais pas au point de se dresser ouvertement contre Sentomaru, d'autres plus fort qu'elle ont essayés sans succès, et l'un comme l'autre le savent très bien, aussi la demoiselle prend toujours grand soin de ne pas dépasser les limites.

Faisant un clin d'œil à Méria Lady Humpf vient se coller à Mountbatten de façon parfaitement inapproprié, avant de lui susurrer dans l'oreille juste assez fort pour que cette aparté ne soit loupé par personne.

- Hey beau gosse, notre nouvelle copine à déjà un bateau, mais si tu veux que je te dépose on peut faire la route ensemble ? Ou bien plus...
- Vous n'êtes pas affecté à la même zone.
- Dommage... Une prochaine fois alors...

Maintenant le contact aussi longtemps que possible façon sangsue, Lust se détache comme à regret de Mountbatten, avant de quitter la salle...

- Greed, Pride. Vous êtes nouveaux ici. Greed, vous opérerez avec les troupes de Lust, au centre, Pride, avec votre fruit vous ne devriez pas avoir de problèmes à rejoindre la zone Ouest. Ne faites pas d'erreurs.

Une brusque détonation souligne la disparition soudaine de Sloth, qui comme a son habitude, préfère le terrain et l'action aux paroles inutiles. Son pouvoir lui permet certainement d’être déjà sur place en avant garde, répandant en solitaire la terreur au sein du camp révo. Fidèle à son credo, Slogh n'a besoin de personne.


[...]


Sur le Cuisino, un peu plus tôt et bien plus bas, dans les hangars à Pacifista,

- Alors tout est bon ?
- Tout est bon. La Sous Marine vient de finir la reconnaissance du parcours. On va prendre les révos complétement par surprise, à tous les coups ils attendent des navires qu'ils vont pouvoir couler, et à la place on envoie toute la troupe à pied au fond de l'eau ! ça va leur faire tout drôle quand ils vont émerger directement sur la plage pour les cueillir à coup de laser.
- Ce soir sur Jaya c'est soirée disco !
- Et les corsaires ? Ils y vont par bateau non ?
- Ouais, ben, j'aimerais pas être à bord...
- Allez on largue !
- Vous avez entendu mes ptits cyborg ? Suivez les balises, obéissez aux corsaires, et tuez les révos !

Et tirant une grosse manette noire, le soldat de la brigade scientifiques ouvre les soutes du navire sur une eau limpide et un joli fond de lagon sablonneux, pendant que le mécanisme de largage s'enclenche dans un bruit sourd de mécanisme et de palans, et saisissant une rangé de cyborg après l'autre, entreprend de balancer toute une armée de pacifista vers les profondeurs glauques des eaux territoriales de Jaya. Fini la plage, place à l'assaut.


[...]

[@Yukikurai/Calypso/Heliamphora]
Sur Jaya, à peu prés au même moment. dans les jungles de l'Est

- C'est trop calme...
- C'est quand même bizarre qu'ils n'attaquent pas...
- On va peut être avoir le temps de manger ?
- Si ça se trouve ils sont déjà la ! Y'a un corsaire invisible non ?
- Tu nous feras pas croire que c'est lui qui a cramé le petit déjeuner !

Arrivé la veille au soir, le Cuisino a jeté l'ancre en face de la baie intérieure de l'ile, et depuis n'a pas fait mine de bouger, que ce soit pour se lancer dans une attaque suicide dans la gueule du loup et le cercle de canons qui défendent l'accès au port, ou pour contourner l'entrée la plus évidente et débarquer des troupes sur les plages de l'Est ou de l'Ouest.

Alors depuis la veille au soir, les défenseurs attendent, tapis dans leurs positions, que l'attaque se déclenche enfin. Même si, évidemment, il y a des positions plus confortables que d'autres. Comme par exemple les jungles de l'Est de l'ile, ou, si on a placé des troupes, c'est surtout par acquis de conscience, au cas ou, et en espérant plutôt que personne n'attaquerait par la, et que tous les révos placés la pourraient servir de force de réserve et de contre attaque sur une autre zone plus sérieuse.

Autant dire que bien qu'embusqués dans des villages sylvestre soigneusement truffés de pièges, l'ambiance est plutôt tranquille. On a même commencé à préparer le repas, froid évidemment, parce que le feu est interdit, mais le fameux club sandwich révolutionnaire s’accommode parfaitement de ce genre de contraintes.

Et puis soudain évidemment, c'est le drame. Un drame qui surgit d'ou on l'attend pas en tombant carrément du ciel, pas comme une brique, mais comme un collègue révolutionnaire qui s'écrase soudain au milieu des positions, comme s'il était tombé de vachement haut...

Et puis soudain un autre ! Et un autre !

- C'est l'escouade d'Ivan ! ils gardaient la plage !
- Mais comment ils ont pu se retrouver à tomber du ciel ?!
- Il n'y a qu'une seule explication !
- Quoi ?!
- On a du les lancer ! Très très fort !
- ALERTE ! SLOTH EST DANS LES BOIS !
- Mais comment elle est arrivée la ?!
- ET ELLE EST PAS TOUTE SEULE ! ELLE NOUS JETTE DES PACIFISTAS !

Et comme s'il n'attendait que ça, un pacifista surgit soudain au beau milieu du campement qu'il traverse a toute vitesse a quelque centimètres du sol avant de s'écraser contre une série d'arbres qu'il pulvérise jusqu'a en trouver un assez gros pour stopper sa course. Grésillement de laser, un arbre s'effondre, et un peu plus loin, la même scène recommence...

- AUX ARMES !

Autant pour la position de réserve...

HRP

Joueurs présents au début :



  • Yukikurai
  • Calypso
  • Heliamphora
  • Sloth


Les règles du RP :



  • A chaque post, le joueur suivant s'annonce
  • Délai max de 72H pour poster


Merci à tous, et que les jeux vous soient favorables Panda3  

    Avec le froid que je déployai pour essayer d’endiguer le flot de sang, je sombrai dans une sorte de torpeur. Je ne ressentais plus rien. Était-ce bon signe ? Aucune idée, car même mon esprit semblait s’être figer en attendant la délivrance ou la mort.

    Pendant que des soldats m’apportaient les premiers soins, Sloth faisait de même. Ce n’était pas la corsaire la plus puissante pour rien. Elle avait retiré l’aiguille et avec son pouvoir retrouvé elle avait extrait une grande partie de sa douleur pour me l’envoyer. La patte d’ours rougeâtres toucha mon corps et y pénétra. Cela fit naitre un regain de douleur. Elle fut tellement violente que cela m’arracha un cri déchirant. J’aurais dû tomber dans les pommes suite à cette saturation de tous mes nerfs. Mais vu que j’étais inconscient, je repris connaissance, baigné de douleur. Ce que je vis, me laissa incrédule. Je n’avais plus l’épée dans le ventre, je semblais avoir été soigné. Alors pourquoi est-ce que la douleur venait-elle de croître ? C’est alors qu’à travers des larmes de souffrance, je vis la silhouette de Sloth, debout devant nous. Cela était une réponse en soi. Elle devait être la source de cela. Je voulus, me relever. Mais c’était impossible. Pour l’heure je ne pouvais que la regarder.

    Mes alliés les plus proches s’inquiétèrent du cri que je venais de pousser et ils rappliquèrent près de moi. Fidèle à lui-même, Bouly ajusta le tir dés qu’il eut un visuel sur Anaha Douri. Il tira avec son bazooka sans même réfléchir. Ce n’est qu’au moment où elle renvoya d’une main le projectile vers lui qu’il se souvint de son pouvoir. Il dut effectuer une roulade d’urgence pour éviter de se prendre sa porpre attaque dans le nez.

    Bien qu’irréfléchie, son attaque avait perturbé la corsaire. A une main, elle comprimait moins vite la bulle d’air. C’était dangereux de l’attaquer, mais ça l’était encore plus de ne rien faire et d’attendre sa prochaine attaque dévastatrice.

    « Bouly, continue de tirer ! »
    « Gerard va voir Yuki ! »


    Viktor, mon fidèle second prenait la relève pendant que je luttais dans le marasme de la douleur. Il se joignit à la danse. Il claqua dans ses mains et un éclair partit sur notre cible. Comme à son habitude, elle opposa sa paume et renvoya l’éclair à Viktor. Il planta une lance en acier dans le sol et bondit en arrière. La charge électrique fut attirée par la pointe et dans un bon en arrière il esquiva l’impact.

    Bouly surgit de la fumée et alluma une fois de plus la corsaire. Cette fois, il balança directement son arme après le tir et épaula un gros fusil. Avec ce gros calibre il fit exploser au vol le boulet qu’elle lui avait déjà renvoyé.

    « Yuki ! Ca va? »
    « Argh… Non ! La douleur m’empêche de bouger pour l’instant. Pppfffff… Donne Mira à Shiro et toi va récupérer Needle...Huuumm... Elle doit l’avoir jeté quelque part. »
    Voyant son air apeuré, je rajoutai.
    « Elle doit être aussi mal en point que moi...Huufff... Elle n’est plus aussi dangereuse. »

    Il me jeta un regard perplexe, mais récupéra malgré tout mon Kusarigama. Il partit au trot et lança l’arme au singe ninja en arrivant à proximité. Shiro continua crânement vers l’ennemie debout seul au milieu du cratère. Il fit tournoyer la masse en granite marin et l’envoya vers la tête de Anaha. Cette dernière échaudée et craintive, esquiva grâce à son pouvoir, dans un petit pop.

    Gerard, lui, avait pris la forme de son petit singe et avait fait le tour en se faisant discret. Il cherchait à présent après mon aiguille. Pendant ce temps-là, Viktor balança un éclair à travers la bulle contrant la prochaine attaque de la Shishibukai. Bien qu’il s’y attendait, il fut quand même déçu que cela ne marche pas. En dernier recours, se tenait prêt à utiliser Breathing burst pour tenter de souffler l’attaque qui commençait maintenant à descendre vers nous.

    Tout cela, n’avait pas été efficace, mais l’avait un ralentie. Le temps serait notre allié pour l’heure. En effet, de mon côté, malgré les protestations des gens qui m’entourait, malgré le sang qui maculait fortement mes bandages, j’arrivai à mettre un pied au sol. A genoux, je tentai de me relever pour retourner dans la partie. Petit à petit, je reprenais le contrôle de mon corps. Et elle se fatiguait. Enfin, je l’espérais.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2613-fiche-de-yukikurai
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2519-bakasaru-yukikurai-presentation-terminee
    Heliamphora
    You want to control the world, I want to punish it. I want it to suffers like nature suffers.
    Face aux exclamations du prince, Helia reste immobile un instant, ses yeux d'un vert injecté de sang fixés sur lui avec hardiesse. Elle ne semble montrer aucune intention de reculer ou d'abandonner sa tentative d'éliminer l'ennemi. Les paroles du prince semblent n'avoir aucun effet sur elle, car elle est bien déterminée à mener à bien sa mission. Son visage est durci par la colère alors qu'elle maintient sa prise sur le cou du prince, ignorant ses supplications. Cependant, il n’avait pas tort, un rançon même pour la révolution pouvait être quelque chose de gros, encore plus s’il était vraiment de la noblesse comme il le disait. Alors qu'Helia maintient sa prise sur le cou du prince, elle resserre ses mains avec une force implacable, injectant plus de venin dans son corps déjà affaibli. Elle observe avec satisfaction le visage du prince se déformer sous l'effet de la douleur alors qu'il lutte pour respirer. Lorsqu'il semble enfin glisser dans l'inconscience, elle le jette sur son épaule sans ménagement, son regard rouge flamboyant dégageant une aura de détermination et de triomphe. Avec l'aide de plusieurs révolutionnaires venus l'encadrer, Helia repousse les derniers assaillants ennemis, sa présence imposante et sa détermination inébranlable inspirant la confiance à ses compagnons. Elle appelle alors une plante spéciale, capable de courir rapidement. Une immense tige végétale surgit du sol, s'enroulant autour du corps inconscient du prince, comme une main protectrice. D'un geste assuré, elle ordonne à la plante de retourner au village révolutionnaire en sécurité, veillant ainsi à ce que leur prisonnier soit pris en charge. Certains soldats se proposent pour escorter la plante et le prince, et Helia acquiesce d'un signe de tête déterminé.

    ''Garder le bien, si vraiment il est un prince on pourra l'utiliser à notre avantage.''

    Cependant, son attention est rapidement détournée par l'apparition d'une ombre gigantesque, son regard se durcissant alors qu'elle se prépare à affronter cette nouvelle menace. Toutefois, elle ne s'attendait jamais à ce qu'un cuirassé de la marine flotte soudainement dans les airs avant de chuter brusquement vers le champ de bataille. Paniquée, Helia scrute frénétiquement le champ de bataille, cherchant des yeux ses compagnons. Finalement, elle repère Calypso non loin d'un nouvel ennemi, un type étrange qui semble être à l'origine de ce chaos. Helia crie des ordres à ses camarades, les enjoignant à courir, à s'éloigner du danger imminent. Mais elle sait au fond d'elle que tout le monde ne pourra pas s'en sortir indemne. Malgré la menace imminente du cuirassé de la marine qui s'abat sur une partie du champ de bataille, Helia ne perd pas son sang-froid. Elle s'élance vers Calypso et l'homme étrange, ignorant si elle avait le temps de les rejoindre avant que la situation ne devienne encore plus problématique. Son instinct lui dicte d'agir, et son corps répond à cet appel avec instinct. Pendant qu'elle court, Helia déploie des G-pops, faisant surgir de nouvelles plantes ici et là pour venir en aide aux soldats de la révolution en détresse. Malgré la panique qui s'empare de tous en voyant le cuirassé menaçant, Helia reste concentrée sur sa prochaine cible : cet homme énigmatique qui semble être au cœur de ce chaos.


    Résumé:
    • https://www.onepiece-requiem.net/t26483-heliamphora
    • https://www.onepiece-requiem.net/t26473-heliamphora-une-petite-pousse-ma-souffler-que-le-monde-vegetal-avait-besoin-de-mon-aide-fiche-terminee

    Ma tentative d'attaque sur le prince fut vite repoussée par le génie, qui ne semblait pas réceptif à mes ordres. Je n'avais pas du prononcer les bons mots ou un truc du genre. Puis, surgit du banc de sable un homme alors inconnu, mais qui dicta à la créature bleutée quoi faire, et pour le coup, cet ordre visait à tuer la plupart des révolutionnaires d'une seule attaque. Nous allions tous passer sous ce cuirassé, c'était sans échappatoire. Cependant, Hayase nous avait sauvé la vie, et la voilà qui était également prise au piège, je ne pouvais pas l'abandonner à son triste sort. Je jetai la lampe en dehors de la zone du crash imminent, et j'attrapai mon amie cyborg, un bras sous les jambes, un autre pour soutenir son dos. Et je courus, je courus comme je ne l'avais jamais fait, alors que je sentais la présence menaçante du blindé se rapprocher de nous, mais je ne pouvais me permettre de me retourner, je fonçais droit vers la forêt. Les cris de panique derrière moi me déchiraient le cœur, mais je devais me faire une raison, je ne pouvais pas sauver tout le monde, je n'avais aucune chance en combat frontal avec un cuirassé en chute libre.

    A peine quelques secondes plus tard, alors que l'ombre se faisait de plus en plus nette et précise, et que celle-ci planait toujours au dessus de nous, je ne réfléchis plus, je jetai Hayase sur le sable, hors de portée du cuirassé, et j'activais mes propulseurs, du mieux que je pus. La soudaine libération d'air sous pression me fit parcourir quelques mètres en l'espace d'une courte seconde, et il ne fallut pas plus de temps au cuirassé pour s'écraser sur le flan de la plage. Le bruit fut plus fort que tout ce que j'avais connu jusqu'à présent, il en fut de même pour les secousses et les projections de sable provoquées par l'écrasement du blindé. Il n'y eu que très peu de cris de douleur, la plupart des victimes étant mortes sur le coup. Seuls quelques malheureux survivants tentaient de dégager leur corps, déjà à moitié réduit en charpie par la puissance de l'impact.

    "- Rahh mais c'est quoi cette merde !" je ne pus retenir. "C'est de la triche, moi aussi j'ai fait un vœu, il en avait rien à carrer !"

    Je devais rejoindre Heliamphora au plus vite, elle était encore en proie avec le prince et ses soldats il y a quelques secondes encore. Puis, alors que je contournai le cuirassé pour la rejoindre, une plante courrait à toute vitesse vers la forêt, transportant le corps doré et rayonnant du prince, escorté de quelques soldats révolutionnaires ayant visiblement survécu au choc sans précédent. Juste derrière le cuirassé, entre ma position et celle d'Heliamphora dont j'aperçus au loin la crinière rousse, se trouvait le responsable de l'apparition soudaine du blindé de la marine. Il s'étirait, comme si cette attaque n'était qu'un échauffement, une mise en bouche. Je me mis alors en position pour lui casser la sienne, de bouche.

    In the jungle

    Design by Ash'



    Résumé:
    • https://www.onepiece-requiem.net/t27039-le-portfolio-de-calypso#
    • https://www.onepiece-requiem.net/t26963-calypso-blossom#278875
    In the Jungle
    Gisant au sol, à moitié enfouie sous le sable qui recouvrait le bas de son corps, la poupée de fer respirait toujours. Grâce à l'aide de son amie d'enfance, la jeune femme avait échappé de peu à une mort certaine. Une bien triste destinée qui aurait pris fin sous la coque du bâtiment de guerre qu'elle fixait. Dans le plus grand calme, Hayase repensait au courage qu'avait eu la jeune Blossom. Alors que tout le monde avait fui pour sa vie, elle, n'avait pas hésité un seul instant à mettre la sienne en jeu pour la secourir. Un geste qui lui réchauffa le cœur, mais qui à la fois lui fit ressentir un sentiment de culpabilité.

    Honteuse, la cyborg repensait à l'attitude qu'elle avait eue envers la blondinette. Faire fi des sentiments de la demoiselle en l'ignorant alors que cette dernière était si contente de la revoir. La dame de fer s'en voulait d'avoir seulement pu imaginer que Calypso puisse la rejeter pour ce qu'elle était devenue. Surtout que de ce que l'ex-agente avait cru apercevoir, la jeune artiste se retrouvait dans la même situation qu'elle.

    - " Les habitants d'Imashung avaient raison... " Soupira-t-elle tristement au moment où elle balaya le champ de bataille de ses yeux étoilés pour se rendre compte du massacre qui venait d'avoir lieu. " Je suis bien un monstre. Mais pas à cause de ce corps... " Dit-elle en levant avec difficulté l'une de ses mains mécanique qui rentra dans son champ de vision avant de la faire pivoter plusieurs fois pour la regarder sous tous les angles " Mais parce que j'agis comme tel en me comportant comme la pire des garces avec les autres... Et même avec ceux que j'aime. "

    Laissant retomber le bras le long de son corps, la Cocoyashoise repoussa un profond soupir lourd de sens. Elle se sentait tellement idiote en cet instant. Au fond de son cœur, la révolutionnaire savait qu'il fallait réagir avant de se mettre tout le monde à dos. Que ce n'était pas de cette façon qu'elle obtiendrai sa vengeance tant convoitée. Que ce n'était pas ainsi qu'elle pourrait leur faire regretter de lui avoir tout pris.

    Car au final, la voie que la cyborg avait choisi d'emprunter n'était décidément pas la bonne. L'être à moitié artificiel qu'elle était devenu par leur faute ne faisait que confirmer les projets que le N.I.E.R et le docteur Monroo avaient eu pour elle. En faire une arme sans pitié. Une simple marionnette contrôlait par sa propre haine.

    Une conclusion qui serra le cœur de la poupée de fer qui s'en mordit la lèvre inférieure de rage. Un tel sentiment la révulsé. S'imaginer ne serait-ce se retrouver seule par sa simple faute lui était insupportable. Elle qui avait déjà tant perdu en seulement quelques mois. Elle qui avait tant souffert au point de ne presque plus en dormir en raison des cauchemars qui la hantait sans cesse. Hayase se refusait un tel avenir.

    Purururu, purururu...

    En entendant le son bien distinctement de son dispositif de communication, la demoiselle plongea la main sous sa tunique en cuir pour s'en saisir. En prenant délicatement sa petite Peachy entre ses doigts, elle fit une petite moue en voyant que le petit Den Den rose avait légèrement noircie en raison de la foudre qui les avait frappé.

    - " Ma pauvre... " Souffla-t-elle en lui caressant la tête avec tendresse tandis qu'elle lui promettait de faire plus attention à l'avenir avant de répondre à l'appel " Oui allô ? "

    - " HAYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !! " Se mit à hurler l'animal d'où sortait la voix de son amie Chromie qui se trouvait à l'autre bout du fil. " Est-ce que ça va ?!! Tu es où ?!! Tu n'es pas blessée ?!! "

    Totalement paniqué, la camarade de la cyborg ne lui laissa même pas le temps de répondre qu'elle continuait de lui poser des questions sur sa situation. Souriant amusée devant tant de compassion de sa part, la jeune femme sentie son cœur se gonfler de joie.

    - " Je vais... " Hésita-t-elle un instant en survolant son corps légèrement cabossé par les coups qu'elle avait reçu depuis le début. " Disons que tu vas avoir quelques réparations à faire, ahah. "

    - " QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ?! " S'éxclama l'adolescente qui en fut encore plus inquiète. " Mais qu'est-ce qui s'est passé ?!! "

    - " On en parlera plus tard. " Trancha net la Cocoyashoise avec fermeté et douceur à la fois. " Dis-moi plutôt combien de temps je peux tenir avec ma réserve qui... " Soupira-t-elle d'un air las en redoutant la réaction qu'allait avoir la petite bricoleuse. " Qui a malheureusement subi des modifications à cause d'un grand... froid... "

    - " Gunnm !!! " S'emporta sans surprise Chromie au moment où l'escargophone représentait la colère qu'elle ressentait en fronçant les yeux. " Je t'avais dit de faire attention ! Comme d'habitude tu... "

    - " Clic Clic ! " La coupa sèchement Hayase qui n'avait pas le temps pour écouter ses reproches même si elle savait qu'il n'y avait là aucune méchanceté de sa part. " Réponds-moi ! Combien de temps ? "

    Un court silence se fit ressentir venant du navire où se trouvait encore son amie. Durant ce mutisme, le chaos retentissait autour de la révolutionnaire. Des cris de paniques suivies de fracas des combats résonnèrent à ses oreilles témoignant de l'urgence de la situation.

    - " Ce n'est pas une question de temps. " Répondit enfin l'adolescente qui malgré le calme apparent dont elle faisait preuve ne parvenait pas à cacher son inquiétude. " Mais d'efficacité. " Déclara-t-elle en laissant Hayase dans la confusion la plus totale. Le réalisant en raison de son silence, elle reprit donc les explications. " Les effets seront moindres en raison de l'eau qui en a dilué la mandarine. Tu pourras certes continuer de te battre, mais avec beaucoup moins de puissance. Si mes calculs sont bons, je dirai que ta force sera réduit à soixante-dix pour cent. Peut-être même un peu moins... Haya... "

    - " Parfait ! " L'interrompit une fois de plus la jolie brune qui n'attendit pas une seconde de plus pour se saisir de sa gourde. " Merci Clic Clic. " Souffla-t-elle avec sincérité avant de commencer à en vider le contenu. " Oh... " S'arrêta la jeune femme en reportant son attention sur le gastéropode encore allumé. " Rejoins-moi, je vais avoir besoin de toi ma belle ! "

    Après lui avoir expliqué en détails où elle se trouvait, Hayase lui promit d'être prudente puis raccrocha. Replaçant Peachy à sa place, l'ancienne Cipher Pol se releva tout en vidant le reste de son jus de mandarine. Une fois vide, elle balança d'un simple geste de la main la gourde derrière elle.

    - " Soixante-dix pour cent... " S'exprima-t-elle en repensant aux dires de son amie tout en passant le bout de ses doigts sur ses lèvres pulpeuses pour en retirer les dernières gouttelettes. " Ça sera largement assez ! "

    Son assurance retrouvée, la jeune femme qui avait vu Calypso contourner le navire pour retourner au combat décida de prendre un autre chemin. Une voie dans laquelle la poupée de fer avait toujours excellé. Celle de la voie des airs. Usant de son Geppou, elle frappa l'air de toutes ses forces pour s'élever vers les cieux.

    Passant par-dessus le navire qui faillit être son tombeau, elle aperçut son amie ainsi que la femme végétale s'avançaient vers leur nouvel ennemi. Ne perdant pas un seul instant, elle s'éleva davantage pour se placer au-dessus du punk avant de se laisser retomber afin de le prendre en tenaille avec ces deux consœurs.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t25624-le-coffre-a-jouets-de-ha
    • https://www.onepiece-requiem.net/t25614-hayase-yorha#267441
    Pressée de toutes parts par les attaques multiples de ta troupe, Sloth est obligé de laisser tomber l’énorme bulle d'air bien trop longue a compacter pour libérer ses mains pour se défendre, ce qui vous évite au moins une nouvelle déflagration comme celle de tout a l'heure, avec certainement le potentiel pour emporter votre camp. Et contrairement à toi, Sloth n'a pas de sous fifres dévoués pour la soigner et la remettre sur pattes, alors, peut être qu'a la longue elle finira par se vider de son sang ? Après tout, elle n'a que deux mains, et c'est bien le seul point faible de son pouvoir..

    Surement dépassée par le volume de projectiles qui la prennent pour cible, la corsaire disparait, et immédiatement, tes hommes se regroupent, prenant du champ par escouades de combat, se plaquant dos à dos les uns des autres, pour former des groupes capables de réagir a la vitesse de déplacement de l'adversaire tout en ne lui laissant aucune possibilité de les prendre par surprise. Mais c'est au dessus du camp que surgit Sloth. Et alors que ses bottes martélent l'air sous ses pieds comme si elle ne faisait qu'un geppou, c'est une avalanche de bulles d'air explosives en forme de coussinet qui vous tombe dessus.

    Si quelqu'un s'est fait un jour sauter dessus a pied joint par un panda géant, c'est probablement ce qu'il a du ressentir. En tout cas les survivants pourront le noter, visiblement le pouvoir de Sloth n'est pas limité à ses mains.


    [...]



    Le parachutage impromptu du cuirassé à au moins le mérite d'avoir clarifié l'affrontement. D'abord parce qu'on  pense pas tout de suite à continuer à se battre quand quelques centaines de tonnes d'acier vous tombent soudain sur la gueule, et ensuite parce qu'on se bat vachement moins bien quand on est séparé par une épave de navires. Profitant de la rupture relative de leur encerclement, les survivants alabastien se ruent a l'assaut du cuirassé, avec certainement d'en l'espoir de s'y retrancher en attendant les renforts. A moins qu'ils ne veuillent le traverser pour se lancer dans la forêt à la poursuite du prince ?

    En tout cas leur mouvement les fait abandonner le maitre du génie, avec qui ils n'ont visiblement aucune affinité particulière. Quand à l'homme, de son coté, il ne semble pas vraiment affecté par cet abandon, ni globalement par quoi que ce soit sur cette plage, son attention a peine tournée vers les trois terreurs, qui chacune a sa façon, sont en train de se concentrer pour revenir lui faire la peau.

    - Génie, je voudrais bien avoir ma sainte barbe avec moi et une grenade.

    Et soudain, l'homme n'est plus debout tout seul au milieu du champ de bataille et des corps, mais assis sur un tel amoncèlement de tonneaux de poudre qu'il s'agit au moins de la charge complète d'un cuirassé de la marine partant pour un buster call. Des tonneaux de poudres soigneusement couverts de toutes les indications de sécurité nécessaire à leur identification, et qui avertissent que même fumer a coté peut s'avérer tout a fait dangereux et mortel, tout comme y promener une flamme nue, des étincelles, ou un cœur trop ardent.

    Et dans la main du pirate, il y a une grenade, qui n'attend que de quitter sa main pour exploser en entrainant tout le reste, et surement la moitié de l'ile avec.

    - Je veux pas vous foutre la pression, mais si je lâche ça, les cartes de Jaya ne seront plus valables. Alors rendez vous...

    Et tout en se passant une main langoureuse sur le ventre, le type vous adresse sourire narquois, pendant que, plus prudent, le génie se porte sur la trajectoire de l'attaque la plus rapide en cours, la charge plongeante d'Hayase.


    Dernière édition par PNJ Requiem le Sam 20 Avr 2024 - 10:02, édité 1 fois
      Je ne savais pas si c’était la dernière attaque de Viktor qui avait réussi à contrecarrer l’attaque massive qu’elle prévoyait ou bien si elle avait renoncé par faute d’énergie, mais dans tous les cas, c’était un bon point pour nous. Ça devait sûrement être une attaque du type de celle qui avait fait place nette dans la jungle. Allez plus qu’à les rejoindre et à finir le combat.

      Je voulus faire un pas et la tête me tourna. Le sang battait dans mes temps. Il semblait même pulser dans le voile blanc qui couvrait mes yeux et me déséquilibrait. Je chancelai et dû prendre appuis sur mes genoux. Je calmai ma respiration et le voile se leva lentement. Bon pour participer au combat, j’avais encore besoin d’un peu de temps.

      Mes alliés continuaient à la harceler, mais cela leur demandait un effort constant. Au moment où j’arrivai à me concentrer de nouveau sur le combat, Bouly tirait sur Anaha. Se synchronisant avec l’attaque Gerrard sous sa forme de petit singe surgit dans le dos pour tenter de la prendre par surprise. Cependant, la corsaire ne se résumait pas à son fruit du démon. Elle possédait également l’empathie et l’armement. Se protégeant avec son armement, elle encaissa sans broncher le tir dans la tête et se tourna pour repousser le quartier maître. Elle opposa sa paume couverte de Haki à Needle qu’il avait retrouvé.

      A l’impact deux choses se produisirent, la pointe s’enfonça légèrement dans le coussinet au lieu de se faire repousser. Les sourcils de Sloth se froncèrent de colère et elle balança une énorme claque descendante avec son autre main. Au même moment, il y eut un "pof" et Gerrard reprit forme humaine. Son visage n’exprimait pas la surprise, mais la résignation. Le surin en granite tomba, rendant la maîtrise de leur pouvoir au deux opposant. L’instant d’après, il encaissait la claque. Il n’eut que le temps de se protéger avec son armement. Le coup fut tellement violemment qu’il rebondit sur le sol comme un ballon. Il cracha du sang au point culminant de son sol plané et retomba inerte.

      Mais quel con j’avais été. C’était peut-être à cause de la douleur et des dégâts que j’avais reçu, mais je venais de demander au seul possesseur de fruit du démon de ramasser ma baguette faite entièrement en granite marin. Il avait dû trouver une astuce pour la prendre en main. Sans doute avait-il pris une feuille d’arbre pour faire écran. Puis sous l’impact la feuille s’était déchirée l’exposant autant que Sloth. La suite vous la connaissez déjà. Bordel, quelle leader de merde, je faisais.

      Heureusement pour lui, les attaques continuèrent. Shiro envoya une nouvelle attaque horizontale avec la chaîne. Ce qui empêcha sûrement le coup de grâce. Elle voulut la repousser, mais les derniers maillons étaient également en granite. La masse pivota autour de la main et vint toucher sa tempe qu’elle essayait de recouvrir de fluide en vain.

      Je sentis un frisson d’excitation parcourir la troupe. Le coup avait porté. Enfin ! Oui, mais la différence de force brute était folle. La corsaire avait la tête penchée à quarante-cinq degrés, un filet de sang coulait de sa tempe. Mais les dégâts n’avaient pas l’air plus important que cela. Ils n’eurent pas le temps de s’en assurer, car elle disparut de leur champs vision.

      D’instinct ils se rassemblèrent autour de Gerrard. Ils guettaient la prochaine attaque, tout en s’assurant que notre quartier maître respirait encore. Si seulement, ils avaient eu l’empathie, ils auraient pu s’avoir que… Hé, mais il fallut que je me concentre pour percevoir l’aura de notre ami. Bordel, il avait fallu de la réflexion pour une chose qui est normalement automatique et sans effort. La tête me tourna un peu quand je tentai ensuite de localiser Anaha Douri. Du coup, je mis un peu trop de temps et je ne les prévins qu’au moment de l’attaque.

      « Au-dessus de vous ! »

      Elle généra une pluie de petite patte d’ours. Ils s’en prirent quelques-unes avant que Viktor n’ait le temps de déployer son grand bouclier au-dessus d’eux. Iron Heart ! La poussière masqua la suite de la scène. Lorsqu’elle retomba, il était à genoux au-dessus de ses camarades, continuant à les protéger comme il pouvait. Le bouclier d’acier était tout tordu, même percé par endroits, mais il avait absorbé le plus gros des dégâts.

      Féline et rageuse, elle avançait implacablement vers eux. Jamais pressée, toujours sur de sa force et de sa supériorité. Mes amis, quant eux, étaient bien amochés, couverts de poussière, du sang ruisselant çà et là. Combien de temps allais-je encore les regarder comme ça ? Allais-je attendre de les voir pour mourir pour réagir ? Un voile se déchira en moi. Poussée d’adrénaline et de toutes choses que le corps était capable de sécréter aux portes de la mort, j’étais rentré en état de grâce pour un court instant.

      Je ne réfléchissais plus, j’étais dans l’instant présent. Peut-être même que j’étais plus loin que cela, dans le futur ? C’était un phénomène et une sensation trop étrange pour être décrite avec des mots. Je marchai vers un point bien précis, quelque part entre mes amis et la lisère de la jungle. Vaguement dans le dos de Sloth. C’était fou, mais je savais ce que je devais faire.

      L’instinct de survie de Shiro était le plus puissant et se fut lui qui se ressaisit en premier, attaquant toujours avec la chaîne de Mira. Elle esquiva. Dès qu’elle réapparut, Bouly arma son fusil et tira. Elle contra avec son Haki. Le mandrill lui continuait de faire tournoyer la chaîne, nouvelle attaque. Nouvelle esquive et dans ma tête je comptais, deux. Viktor était mal en point et son bouclier rétractable déclassé gênait ses mouvements. Cependant il tourna la tête et tira. Breathing burst !

      L’air sous pression fut dévié par un coussinet. Nouvelle attaque avec Mira et nouvelle esquive, ça faisait trois. Ça y était. Je me mis à courir. Un, deux, trois pas, je bondis dans les airs, la main tendue vers l’avant. Et là… Pouf ! Elle apparut devant moi. Ma main se saisit de son visage, mes bagues la sapant de ses forces. Je verrouillai ma prise. Palms Locks. Je pris appuis sur l’air et nous propulsai vers le sol. Yukishiki Wing ! Je bandai tous mes muscles et l’encastrai dans le sol. Je maintenais fermement ma prise, écrasant sa tête au centre d’un nouveau petit cratère. Accroupi à côté d’elle j’armai mon poing et l’abattis sur son torse. Samegawara Seiken ! L’onde  de choc traversa son corps agrandissant encore le cratère. Nous nous enfoncions toujours plus profondément dans les affres de ce combat.

      J’haletais sous l’effort. Mais je sentais Sloth en difficulté. Il me semblait que son cœur avait des ratés. Nous étions éreintés. C’est pourquoi, il me fallut du temps pour réarmer mon poing. Pendant ce temps, ses ongles me griffaient l’avant-bras avec plus de désespoir que de force. Soudain, l’état de grâce prit fin. Je tombai de tout mon poids en avant. Mon genou s’écrasa pile sur la blessure faite au sabre. Il y eut une gerbe sang. Sans son Haki pour contenir l’hémorragie et avec ce nouveau coup fortuit, elle était mal barrée. Je fus entraîné vers l’avant et ma main finit par lâché le visage de la corsaire. J’étais couché sur le dos, tout comme elle à un bras de distance. J’essayais à nouveau de gérer mes blessures pantelant à côté de mon adversaire.

      - « Ce combat me fatigue et il est trop peu épique pour que se soit ma fin. Pop ! »

      Je tournai la tête et Sloth avait disparue. Si seulement, j’avais encore eu une lame, j’aurais pu la tuer plus sûrement. Mais au fond de moi, je savais que j’aurais eu du mal à la tuer de sang-froid.


      Dernière édition par Yukikurai le Dim 14 Avr 2024 - 20:42, édité 1 fois
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2613-fiche-de-yukikurai
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2519-bakasaru-yukikurai-presentation-terminee
      Heliamphora
      You want to control the world, I want to punish it. I want it to suffers like nature suffers.
      Helia arrive non loin de l'homme étrange, le regard porté sur l'amoncellement de tonneaux de poudre et la grenade dans sa main. Un mélange d'émotions conflictuelles l'envahit alors qu'elle contemple cette scène potentiellement dévastatrice. D'un côté, il y a la colère et la frustration face à la nonchalance de l'homme, qui semble prêt à déclencher une explosion d'une ampleur catastrophique sans la moindre hésitation. Cette attitude souligne encore davantage la menace que représentent les forces gouvernementales et leur manque de considération pour la vie et l'environnement. D'un autre côté, il y a la crainte et la préoccupation pour les habitants de l'île, ainsi que pour la végétation luxuriante qui pourrait être ravagée par l'explosion imminente. Helia sait qu'elle ne peut pas rester les bras croisés et laisser cela se produire, mais elle se sent impuissante face à la situation. Helia avance avec prudence vers l'homme, gardant un œil vigilant sur les tonneaux de poudre et la grenade qui pourraient causer une catastrophe imminente. Elle cherche à établir un dialogue avec lui, espérant le convaincre d'abandonner son plan dangereux. Il y avait trop de vies en danger pour ne rien faire.

      "Attendez !" lance-t-elle d'une voix ferme mais empreinte d'une certaine anxiété. "Vous ne pouvez pas faire ça. Vous ne réalisez pas les conséquences de vos actes. Pensez à toute ces vies innocentes que vous allez risquer et je ne parle pas du Gouvernement ou encore de la Révolution."

      L'homme la regarde avec un air moqueur, comme s'il ne prenait pas la situation au sérieux. Helia sent la frustration monter en elle, mais elle s'efforce de rester calme et rationnelle.

      "Vous pensez vraiment que je bluffe ?" continue-t-il, un sourire narquois étirant ses lèvres. "Je vous assure, je suis tout à fait sérieux. Les cartes de Jaya ne seront plus qu'un souvenir si je lâche cette grenade."

      Helia déglutit, cherchant désespérément un moyen de le convaincre de renoncer à son plan. Elle sait qu'elle doit trouver les bons mots pour le faire douter de sa décision, pour semer le doute dans son esprit et le pousser à reconsidérer ses actions.

      "Mais pensez-y un instant", poursuit-elle, choisissant ses mots avec soin. "Si vous déclenchez cette explosion, vous non seulement détruisez cette île, ses habitants que nous cherchons à protéger, ou encore les âmes qui combatte avec toi en ce moment. Peut-être que ta propre vie n’a pas de valeur à tes yeux, mais pense à celle des autres ! Est-ce vraiment ce que vous voulez ?"

      Alors que Helia cherche désespérément une solution pour empêcher l'homme de déclencher l'explosion, une lueur d'espoir traverse son esprit. Elle se souvient du moment où Calypso a tenté en vain de frotter la lampe pour invoquer le génie. Du commentaire de celui-ci ; c'est moi la lampe... Si l'homme doit se frotter lui-même pour activer le pouvoir du génie, alors il devait être un utilisateur de fruit du démon… Alors il est possible qu'il puisse également être empêché de le faire. Une lueur d'espoir éclaire son regard alors qu'elle réalise le lien entre ces deux actions. Si elles peuvent immobiliser l'homme, il ne pourra plus frotter la lampe qui est son corps et donc ne pourra pas faire de vœux. Cette pensée la galvanise, lui donnant une nouvelle détermination dans sa tentative de désamorcer la situation. Alors que Helia échange un regard entendu avec Calypso, elle distrait l'homme en lui parlant et elle effectue discrètement une petite manipulation avec sa propre main derrière son dos. Sa main se referme légèrement sur la grenade cachée, prête à agir au moindre signe de danger.

      "Écoutez", dit-elle d'une voix urgente, s'approchant encore plus près de l'homme. "Je crois que j'ai trouvé un moyen de résoudre ce problème sans avoir à en arriver là. Vous n'avez pas besoin de faire exploser ces tonneaux. Nous pouvons trouver un terrain d'entente, mais vous devez nous écouter…"

      Elle ramène ensuite son regard sur la main de l'homme, fixant intensément celle-ci. Ses yeux restent rivés sur celle-ci alors qu'elle attend qu'il s'exprime, espérant que son action suffira à le distraire. Pendant ce temps, elle ramène ses mains près de son propre corps, prête à agir à tout moment. Soudain, elle tire deux Green-pops de sa poche et les laisse tomber au pied des barils. Les plantes émergent avec une force surprenante, bousculant la montagne de bois et de poudre, cherchant à déstabiliser l'homme qui se tient au sommet. Helia crie des ordre en pointant l'homme du doigt, tandis que les lianes des plantes carnivores se précipitent pour s'élancer vers lui. Leur objectif est clair : soulever et immobiliser l'homme comme une étoile, empêchant tout frottement possible et désamorçant ainsi la situation explosive.

      ‘’C’est lui la lampe, faut l’empêcher de se toucher !’’ Annonce-t-elle en partageant l’information à Caly et tout ceux et celle proche.


      Résumé:
      • https://www.onepiece-requiem.net/t26483-heliamphora
      • https://www.onepiece-requiem.net/t26473-heliamphora-une-petite-pousse-ma-souffler-que-le-monde-vegetal-avait-besoin-de-mon-aide-fiche-terminee

      Alors ça, c'était une sacrée charge d'explosifs. Si je n'avais pas les connaissances nécessaires pour estimer s'il bluffait quant à la portée d'une potentielle explosion, je n'étais pas sûre de vouloir en vérifier la véracité en passant par la force. Hayase avait rejoint le front, surplombant le cuirassé. La situation était plus tendue que jamais et je sentais des gouttes de transpiration perler sur mon front et couler le long de ma coupe au carré. Les précédents affrontements avaient déjà été très corsés et Hayase nous avait sauvé de justesse, j'espère qu'elle saura tenir le coup. Surtout que la prochaine offensive allait être décisive.

      Je pensai à me réfugier dans le cuirassé tout fraichement livré par voie aérienne, mais je n'aurai probablement pas le temps de me hisser jusqu'à une entrée, et même dans cette éventualité, le souffle de l'explosion me désintégrerait probablement dans tous les cas. Il fallait empêcher cette situation de tourner au cataclysme. J'observai avec attention à tour de rôles les actions de l'inconnu et celles de mon alliée verte, ne sachant où me concentrer. Je comprenais tout de même que Heliamphora manigançait quelque chose, elle aussi avait compris l'urgence de cette situation et s'était adoucie. J'emmagasinais suffisamment d'air dans mes prothèses pour voler au secours d'Heliam si cela devenait nécessaire. Elle m'avait sauvée, je devais au moins être prête à lui rendre la pareille. Puis, d'un coup d'un seul, les plantes si reconnaissable des mon alliée surgirent depuis les barils. Les chocs ne devraient pas poser de soucis pour les conteneurs, il fallait seulement s'assurer qu'aucune étincelle de n'importe quelle sorte ne rentre en contact avec la poudre éparpillée çà et là.

      Trônant sur l'amoncèlement d'explosifs situé à seulement quelques mètres de moi, l'homme dédaigneux perdit l'équilibre, et comme annoncé, il laissa tomber la grenade de sa paume, entamant sa longue chute de presque une dizaine de mètres. Il ne fallait pas la laisser s'écraser au sol ou la plage et sûrement une grande partie de la jungle se verrait instantanément vaporisée. Sans réfléchir davantage aux conséquences de mes actions, je fonçai avec mes boosters vers l'antagoniste. J'ouvris mon avant bras gauche à nouveau, démuni de ma lame projetée en vain auparavant sur le souverain alabastien. Cependant dans cette prothèse se trouvait ce qui m'avait permis de justement tirer la lame : un module d'air comprimé. Arrivée au pied du monticule de poudre, atterrissant sur les genoux, la grenade n'était plus qu'à quelques mètres de moi et je chargeai cette dernière lueur d'espoir. L'objectif était simple mais si risqué ; dévier la trajectoire de la grenade vers la mer, sans qu'elle ne touche rien dans sa trajectoire, uniquement redirigée par le courant d'air généré. Une larme due à la pression et à l'accumulation des évènements ne put s'empêcher de couler.

      "- Pitié..." laissai-je s'échapper à travers mes lèvres mordues.

      Puis je laissai la puissance de la prothèse sortir quand le point de chute de la grenade s'aligna avec mon canon à air.

      In the jungle

      Design by Ash'



      Résumé:
      • https://www.onepiece-requiem.net/t27039-le-portfolio-de-calypso#
      • https://www.onepiece-requiem.net/t26963-calypso-blossom#278875
      In the Jungle
      Une fois de plus la mort venait frapper à la porte de la poupée de fer. Un terrible destin funeste qui ne semblait pas vouloir la laisser respirer ne serait-ce un instant. Après la perte de nombreux amis ainsi que celle de son frère qui lui fut arraché par des mains qui n'étaient autres que les siennes, voilà qu'on tenté de lui retirer le peu qui lui restait.

      La vie cherchait-elle tant à la faire plier devant la dure réalité de la vie ? Voulait-elle lui montrer qu'en ce bas monde rien n'était éternel ? Avait-elle décidé que la cyborg devait souffrir à jamais en regardant tout ce qu'elle aimait disparaître sous ses yeux ? Lui être ôté de la pire des façons en ne lui laissant que ses larmes comme seules compagnies ? Toutes ces questions, la jeune Yorha se les posait au moment où elle vit apparaître sous ses yeux ce que leur ennemi avait souhaité. Une puissante force de frappe annonciatrice d'un grand malheur,

      Alors que la Cocoyashoise se laissait chuter sur son adversaire, tout sembla s'écouler au ralenti dans sa tête. Observant minutieusement ce qui se déroulait, la jeune femme vit le génie lui fondre dessus pour lui barrer la route ainsi que les lianes fusaient en direction du punk pour tenter de le stopper. Mais ce qui attira le plus son attention, ce fut le mouvement presque désespéré de son amie d'enfance qui tentait de se débarrasser de la grenade.

      Sa vie, la révolutionnaire s'en fichait bien aujourd'hui. La seule chose qui l'importait, c'était de savoir ses proches sains et sauf. Sans rien dire, Hayase la regarda la peur au ventre de ce qui pourrait lui advenir si par malheur la blondinette ne parvenait pas à envoyer l'explosif le plus loin possible.

      - " Elle va y arriver... " Souffla péniblement la petite brune qui sentit une boule se former dans sa gorge à la simple pensée de la voir échouer.

      Durant un bref instant, l'ex agente du Cipher Pol avait hésité à intervenir. Se sacrifier une fois de plus pour sauver les gens qui lui tiennent tant à cœur. À l'aide de son Soru, il lui aurait été facile de se déplacer à grande vitesse pour intercepter la grenade avant qu'elle ne touche le sol. Pour ensuite, s'éloigner avec pour contenir l'explosion en son sein. Un acte qui lui aurait permis de leur épargner une terrible fin, mais qui à la fois lui aurait permit de rejoindre la 89ème, Rachelle et tous les autres.

      Seulement, la poupée de fer décida de s'en remettre à Calypso en qui elle avait toute confiance. De plus, même si elle venait à offrir sa vie en sacrifice, rien ne lui garantissait que le chien du Gouvernement ne leur porterait malgré tout pas le coup de grâce. En le réalisant, la cyborg porte son attention sur le génie. Ce maître des vœux qui leur causait tant de problèmes.

      Avec le plus grand calme, Hayase stoppa sa chute en frappant l'air de son pied. Restant à hauteur au-dessus de lui, elle attendit paisiblement que ce dernier s'approche suffisamment. Une fois à porté, la Cocoyashoise usa de l'art du Sixième Style pour disparaître comme par magie au moment où la créature magique fut sur le point de la toucher. Un terrible coup fut porté à l'instant où la jeune femme réapparu. Dans un jeu de jambes acrobatique, la demoiselle frappa de toutes ses forces au niveau de sa nuque.

      Sans chercher à savoir si le génie pouvait souffrir de blessure corporelle, la jeune femme poursuivit sa route après l'avoir propulsé dans les cieux. Fondant à vive allure sur son maître à l'aide du Geppou, la dame de fer détacha ses mains de son corps pour les envoyer sur lui. Ayant parfaitement entendu les instructions de la femme végétale, son but était très clair. Enrouler ses jouets autour de ses poignets pour parvenir à l'empêcher de continuer à utiliser ses pouvoirs du Démon.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t25624-le-coffre-a-jouets-de-ha
      • https://www.onepiece-requiem.net/t25614-hayase-yorha#267441
      - NONMAISFAITESPASÇAVOUSÊTESFOUSONVATOUSMOURIR!!!!!

      La tranquille décontraction du pirate se fissure soudain quand la grenade lui échappe des mains et qu'il comprend qu'il a complétement sous estimé la volonté suicidaire qui anime les soldats de l'Armée Révolutionnaire, hélas, c'est un peu tard pour faire marche arrière et tenter autre chose. On dit que quand on va mourir le temps ralentit, et ici, il ne reste donc plus que le temps pour une dernière parole en regardant la lente chute de la grenade qui va tuer tout le monde.

      - Et merde...

      Et puis soudain le temps reprend son cours, un souffle d'air parfaitement ajusté cueille la grenade en plein vol et l'envoie plonger dans les vagues de la plage ou son explosion ne cause qu'une poignée de remous dans l'écume, frappé en pleine nuque par le coup vicelard d'Hayase, le génie plonge la tête la première dans le tas de tonneau de poudre, et n'a pas le temps de se relever qu'il disparait dans un nuage de fumée bleuâtre, confirmant certainement l'analyse d'Helia, ligoté par les lianes, le pirate ne se tripote plus, et visiblement, comme dans les vieux contes d'Alabasta, c'est lui la lampe !

      - Pfou, c'était chaud hein ? J'adore... Bon, ben... Moi je me rends...

      Et coup de bol, comme vous regardez tous dans sa direction et tournez le dos à l'Ouest, c'est lui qui se prend le flash dans les yeux.


      [...]


      Avec la disparition de Sloth, le silence tombe comme un linceul sur le camp révolutionnaire dévasté par les combats. Pendant quelques minutes personne ne bouge, savourant le calme après la tempête, s'étonnant d’être encore en vie, observant anxieusement les environs, s'attendant à tout moment a voir ressurgir la monstrueuse corsaire pour une nouvelle attaque, mais rien, personne. Jusqu'a ce qu'un des survivants se prête à espérer à haute voix...

      - Elle est vraiment partie ?
      - On dirait...
      - On a gagné alors ?
      - Ici peut être...

      Et dans l'instant, comme pour souligner l'absurdité de cette déclaration, vous êtes soudain figés comme des lapins dans des phares de train par l'énorme flash de lumière qui illumine les alentours en venant de la ville, un flash si puissant que pendant un instant même les gens semble devenir transparent. Et alors que les yeux sont encore en train de se réhabituer au retour a la normale, un puissant effet de souffle vient balayer tout ce qui n'est pas bien posé au sol, pendant que la bas, au dessus la ville, la fumée d'une explosion cataclysmique éclot lentement au dessus de Jaya.

      Dans les den den encore en vie des officiers, une voix aussi usée que vous par les combats vient ancrer dans la réalité ce que vous soupçonner déjà.

      - La cité Caravelle est tombée. Que tous ceux qui le peuvent se replient sur en dessous. Pour les autres, essayez de rallier les plages Sud de la Bouche. Bonne chance à tous.
        Elle disparut et mon sang se glaca. Où était-elle ? Était-elle encore capable de se battre ? La panique d’avoir laissé passer ma chance me bloquait complètement. Je repensais à ce que j’aurais pu faire, si j’avais eu une lame. J’aurais pu lui enfoncer dans la gorge pour la tuer à coup sûr. Non, c’était trop barbare. La lui plonger dans le corps ? Pas mieux. La larder de coup et la transformer en gruyère ? Non définitivement, je n’arrivais pas à m’imaginer porter un coup en sachant qu’il serait mortel. J’étais trop candide pour ça. Pourtant de manière rationnelle, c’était ça le plus logique à faire. Lorsque leurs pouvoir disparaissaient et qu’ils étaient affaiblis, il fallait leur porter le coup de grâce. Et quoi de plus définitif que la mort ? Ma réflexion tournait en rond et je me dis que je l’aurai encore quelques fois. J’étais cependant apaisé de savoir que dans 99% des situations, je l’aurais laissé en vie et elle aurait disparu.

        Je me souvins alors que je pouvais sonder l’ile pour rechercher la corsaire. Je me concentrai et augmentai ma portée petit à petit. Je sentis des combats sur la plage. Puis plus loin, toujours des combats, mais il n’y avait pas de trace de Anaha Douri. Je cherchai encore un peu, un peu plus. Puis petit à petit, je me résolus à croire qu’elle s’était réfugiée ailleurs sur une autre ile, un autre bateau. Mais surtout qu’elle ne reviendrait pas. Ce fut donc encore un peu timidement que je répondis à ceux qui s’étaient rassemblés près de moi.

        « Oui, je pense qu’elle est partie et qu’elle ne reviendra pas. Je ne sens plus son aura sur l’ile. On a survécu à défaut de gagner. »

        Nous nous rassemblâmes par petit groupe, pansant nos plaies. Nous étions incrédules d’être vivant en regardant l’ampleur des dégâts causés à la jungle en si peu de temps. En si peu de coup, elle avait mis à mal chacun de mes compagnons. Gerrard était d’ailleurs en aussi mauvais état que moi, si pas pire. Nous étions toujours dans cet état bizarre flottant entre joie et douleur lorsque l’explosion retentit.

        D’abord un flash lumineux, puis le bruit ensuite suivit du souffle. Ensuite ce fut le silence, les yeux qui brule, les oreilles qui sifflent. Puis dans mon mantra un grand vide. Des centaines d’auras auxquels je ne faisais pas particulièrement attention disparurent. Elles se volatilisèrent, laissant un énorme vide là où se trouvait la ville. Mais que venait-il de se passer ? Je ne le savais pas, mais ce que je savais c’était que des larmes coulaient toutes seul sur mes joues.

        Lorsque la vue me revint et que je commençai à entendre de nouveau les questions de mes braves révolutionnaires, je tentai de rassembler les troupes.

        « Camarades ! Rassemblons-nous. Nous avons gagné cette bataille, mais non devons encore gagner cette guerre. Elle n’est pas encore gagnée. Que ceux que savent plus se battre s’occupent des gens qui sont plus blessé qu’eux. Pour les autres rassembler votre courage et suivez-moi pour la prochaine étape. »

        Moi aussi, je rassemblai mon courage et me mis lentement en marche. C’était douloureux. Je ne pouvais pas m’appuyer sur quelqu’un. J’étais leur leader, il fallait que je les galvanise par mon exemple. Ce fut à ce moment que Shiro revint vers moi avec Yuking mon Naginata. Je m’en servis comme d’un bâton de marche. Je marchai vers une nouvelle bataille, mon arme à la main remontant les nuages de poussière, la lumière jouant dans les feuilles. Mes plus fidèles alliés tout aussi esquinté que moi m’emboîtèrent le pas. Ça faisait un tableau parfait pour redonner du cœur à l’ouvrage.

        Et si un jour quelqu’un le peignait réellement, il s’appellerait « L’ermite au Naginata ».
        • https://www.onepiece-requiem.net/t2613-fiche-de-yukikurai
        • https://www.onepiece-requiem.net/t2519-bakasaru-yukikurai-presentation-terminee
        Heliamphora
        You want to control the world, I want to punish it. I want it to suffers like nature suffers.
        Une partie d'elle ressent un soulagement immense, réalisant qu'elle a pris la bonne décision et qu'elle a su faire confiance aux autres pour agir en conséquence. C'est avec un mélange de fierté et de gratitude qu'elle observe l'homme ligoté par les lianes et le travail acharné d'Hayase. Même si elle ne la connaît pas personnellement, elle lui est reconnaissante pour son aide précieuse, surtout après avoir vu la confiance que Calypso lui accorde. Elle adresse un léger hochement de tête à Hayase, exprimant ainsi sa gratitude silencieuse. S'approchant du second de Sloth, elle ressent une pulsion irrépressible de lui arracher la tête. Est-ce nécessaire ? Non. Utile pour leur cause ? Encore moins. Pourtant, face au comportement arrogant du prince et maintenant de cet homme, elle peine à contenir sa colère. Elle se mord la lèvre, réprimant la tentation de la violence, alors que les applaudissements des soldats résonnent autour d'eux. Cependant, son cœur et son esprit sont ailleurs, avec la jungle qui a souffert, la végétation qui a été anéantie par les Pacifistas et cette mystérieuse femme. Le paysage qu'elle connaissait autrefois n'est plus, et la destruction infligée à la nature la touche profondément.

        Elle est toutefois rapidement interrompue dans ses pensées par un flash lumineux suivi d'une détonation assourdissante, secouant le cœur des Révolutionnaires. Se redressant vivement, elle tourne son regard vers la ville, observant avec horreur le nuage de poussière se dissiper. Son esprit espère sincèrement que les soldats de la Révolution ont pu se mettre en sécurité avant l'explosion. Une fois la surprise passée, les traits du visage d'Helia se durcissent à nouveau, se tournant vers le pirate pour lui asséner un direct du poing sur sa tempe. Ce geste, non seulement, le plonge dans l'inconscience, mais vise également à réduire son arrogance nonchalante au silence. Dans le même instant, le den-den de l'un des officiers non loin d'eux se met à émettre un son fatigué, annonçant de nouveaux ordres.

        "Je l'embarque," marmonne Helia aux plantes qui viennent déplacer le corps inconscient du pirate. "Je vais rejoindre les plages du sud pour prêter main-forte. Je crois qu'on va quitter l'île sous peu. Caly, Hayase, vous êtes les bienvenues à me joindre. Sinon, j'espère sincèrement que nos chemins se recroiseront à la fin de cette bataille absurde."

        Elle saisit de nouvelles boules végétales sur son corps, révélant des G-pops, et appelle à nouveau une plante mouvante. Elle attache fermement l'homme sur le corps de cette dernière pour faciliter leur progression à travers la forêt et offre des G-pops à tous ceux qui en veulent. Grâce à son arrêt sur Little Garden, elle avait eu la chance d'en produire une grande quantité, qu'elle était désormais prête à partager avec tout le monde. Une fois prête, elle se met en marche avec les autres, les officiers ordonnant le mouvement vers les plages. La priorité du moment : assurer la sécurité des otages, protéger les blessés et évacuer les civils.

        ‘’Allons rejoindre l’Atout de la Révolution, Yukikurai.’’


        Résumé:
        • https://www.onepiece-requiem.net/t26483-heliamphora
        • https://www.onepiece-requiem.net/t26473-heliamphora-une-petite-pousse-ma-souffler-que-le-monde-vegetal-avait-besoin-de-mon-aide-fiche-terminee

        Le plan avait fonctionné. On était vivantes. Je relâchai mes épaules tendues suite à cette situation insoutenable, laissant Heliamphora ligoter comme il se doit le pirate sans principe. Je ne connaissais pas encore bien les principes de l'armée révolutionnaire, mais j'étais persuadée qu'il valait mieux leur apporter des otages vivants que de simples têtes arrachées. Cependant, après avoir pu apercevoir la sauvagerie dont mon alliée verte était capable lors de notre fuite du laboratoire, je ne pouvais que comprendre cette frustration qui fut témoignée à travers le coup sec sur la tempe du pirate. L'immense flash lumineux bien que se produisant dans notre dos, fut si puissant que j'eus du mal à garder les yeux ouverts.

        Quand je regardais avec désolation le si beau paysage maintenant dévasté, je fus presque prise de haut-le-coeurs. Mon amie végétale commença à s'en aller, ses plantes l'aidant à transporter le second otage de la journée. Pour ma part j'allai récupérer ma lame, plantée dans le sable à plusieurs dizaines de mètres du combat suite à la protection du génie qui avait envoyé valser mon projectile. Quel affrontement... Je craquai légèrement, signe que la pression et l'adrénaline était redescendues. Malgré toutes ces modifications, j'étais toujours encore un peu humaine au fond, et surtout vivante.

        "- Je ne m'attendais absolument pas à te revoir, et encore moins dans ces circonstances Hayase. Mais je suis heureuse de voir que tu te portes relativement bien." lui adressai-je en me rapprochant d'elle et en constatant l'ampleur des dégâts sur son corps robotique. "On ferait mieux de rentrer au camp, tu viens ?" finis je en lui tendant la main.

        Il ne faisait aucun doute que nous avions beaucoup à nous raconter, mais d'abord, nous avions besoin de réparations et de repos, j'espère que la révolution possède de bons mécaniciens...


        In the jungle

        Design by Ash'



        Résumé:
        • https://www.onepiece-requiem.net/t27039-le-portfolio-de-calypso#
        • https://www.onepiece-requiem.net/t26963-calypso-blossom#278875
        In the Jungle
        Le danger était enfin écarté en raison de la capture du Punk pris dans l'étreinte des lianes de la femme végétale. Du moins c'était ce que pensait la jeune Yorha quand malheureusement un flash éclaira le ciel suivit d'un bruit assourdissant. Un grondement venant tout droit de l'endroit où se situer la cité dans laquelle la jeune femme avait débuté cette guerre. Le lieu même où Hayase y avait été séparé de son ami Kant. Son camarade qui elle l'espérait ne se trouvait plus sur place au moment de l'explosion dévastatrice qui fit trembler l'air.

        Inquiète, la cyborg ne pouvait s'empêcher de penser au pire au moment où ses pieds foulèrent de nouveau le sable fin. Les yeux braqués dans la direction de la catastrophe, la poupée de fer sentit les battements de son cœur s'affoler à l'idée que son partenaire ait pu être emporté. Cette simple idée l'a bouleversé complètement et ses doigts se rétractèrent pour former deux poings qu'elle serra de toutes ses forces pour contenir sa peine.

        Un désarroi qu'elle chercha à dissimuler au moment où son amie d'enfance lui adressa quelques mots avant de lui tendre la main. L'offre que venait de lui faire la blondinette était très tentante. Surtout que la demoiselle lui avait terriblement manqué et ne serait-ce passé du temps avec elle lui donnait envie. Seulement, la révolutionnaire ne pouvait l'accepter. Pas encore du moins.

        - " Ça fait plaisir de te revoir, Caly. " Souffla-t-elle en forçant un sourire qu'elle aurait pourtant voulu à cet instant des plus sincère, mais qui n'était que façade pour dissimuler son inquiétude. " Pars devant, j'ai une dernière chose à régler avant. Je te rattraperais. "

        Sur ces mots, l'ex-agente lui serra tendrement sa main dans la sienne tout en plongeant ses yeux étoilés dans les siens. Cet instant fugace, la cyborg en avait rêvé parfois lors de durs moments qu'elle avait vécus jusqu'ici. Pouvoir tenir de nouveau cette main qui lui avait apporté tant de bonheur durant son séjour sur Sultana de Pétale. Une occasion que Hayase aurait aimée du plus profond de son cœur qu'il dure plus longtemps. Mais alors qu'elle s'apprêtait à lui lâcher la main pour s'en aller, un hurlement l'interpella au loin.

        - " GUNNM ?!! " S'écria la camarade et amie à la chevelure rougeoyante de la poupée de fer qui se trouvait prés du bâtiment de guerre échoué sur la plage. " Gunnm ?! Où es-tu ?!! GUUUUUNNM !! "

        Continuant de s'époumoner, l'adolescente tourna en rond en raison de la panique qui s'était emparé d'elle en ne voyant pas la cyborg au milieu des nombreux cadavres qui gisaient autour d'elle. De son côté, la Cocoyashoise poussa un profond soupir de soulagement en voyant que la petite bricoleuse n'avait rien et qu'au contraire semblait parfaitement en forme. Secouant doucement la tête devant le spectacle que donnait son amie, Hayase croisa les bras sous sa poitrine en la regardant légèrement amusée.

        - " Tu n'as pas bientôt fini de brayer ? " Hurla à son tour la révolutionnaire pour couvrir la distance qui les séparé. " Tu risques de faire tomber un autre navire du ciel si tu continues ! "

        Ricanant de sa petite blague qui effraya Clic Clic qui scruta le bleu du ciel avec inquiétude, la jolie brune aux yeux ambrés la vit courir vers elle avec les mains au-dessus de sa tête pour se protéger d'une éventuelle chute. Arrivée à sa hauteur, Chromie lui sauta au cou pour la serrer chaleureusement contre elle avant de l'observer sous tous les anges.

        - " Tss... " Laissa-t-elle échapper en regardant dans quel état se trouvait l'exosquelette de la Cocoyashoise qui secoua une nouvelle fois la tête en jetant un regard complice à la Blossom qui assistait aux retrouvailles

        - " Est-ce que tu as des nouvelles de Kant ? " Lui demanda-t-elle en reportant son attention sur l'adolescente avant même qu'elle ait le temps de la sermonner en raison de toutes les réparations qui l'attendaient.

        - " Aucune. " Répondit Clic Clic en poussant un triste soupir en repensant à l'explosion à laquelle elle avait assisté depuis leur navire qui se trouvait amarré non loin de la plage. " Mais grand-mère est partie le rejoindre. Elle nous tiendra sûrement informée de la situation une fois qu'elle l'aura retrouvé. "

        Savoir que la vieille Midona se trouvait en ce moment sur les lieux rassura quelque peu la poupée de fer. Cependant, un facteur important l'alerta. Si leur navigatrice n'était pas à bord du navire, cela voulait dire que Chromie l'avait amené seule jusqu'ici. Une réalité qui fit avoir des sueurs froides à la jeune Yorha qui observa l’Irrévérence sans cacher ses craintes.

        - " Oh !! " S'offusqua la bricoleuse en captant parfaitement ce que ce regard sous-entendait. " Je te rappel que c'est mon bébé ce navire ! Alors je t'interdis de croire que j'ai pu lui faire le moindre mal ! "

        Bombant la poitrine avec fierté, l'adolescente lui dissimula délibérément qu'elle avait en réalité failli échouer le navire plusieurs fois sur des débris de la ville qui furent éjectés à l'eau lors de l'explosion. Pas convaincu un seul instant par les propos de son amie, Hayase ne chercha pas à en savoir plus. Voyant parfaitement que le navire semblait en un seul morceau, la jeune femme préféra ne pas relever.

        - " Très bien ! Bah maintenant que tu es là, tu vas pouvoir nous accompagner jusqu'au camp de la révolution. On risque d'avoir besoin de ton aide. " Déclara la cyborg en lui indiquant du menton la jeune artiste qui se trouvait à ses côtés.

        Les présentations faites à la va-vite, les trois jeunes femmes partirent en tout hâte en direction du campement vers lequel était parti Hélia. Durant leur course folle avec en tête Calypso qui était la seule à connaître le chemin, Hayase vida une gourde de bon jus de mandarine fraîche que Chromie lui avait apporté. Les batteries de nouveau à pleine puissance, la dame de fer était prête à tout affronter.
        • https://www.onepiece-requiem.net/t25624-le-coffre-a-jouets-de-ha
        • https://www.onepiece-requiem.net/t25614-hayase-yorha#267441
          Page 2 sur 2 Précédent  1, 2
          Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum