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Retrouvaille en paradis neutre






Retrouvaille en paradis neutre

With Éléonore Grey


Loin des agitations, éloignée des confrontations, Jaina accosta sur île d’un nom quelconque à la recherche d’un endroit où se reposer après avoir effectué ses longues chasses. Affalée sur le sable de la plage, sous l’ombre d’un palmier Areca, elle ne représentait plus la superprédatrice des prédateurs correspondant aux tireurs. Non, la cow-girl ne montrait aucune animosité hostile, pas d’aura meurtrière et encore moins violente. Il s’agissait en ce moment d’une simple femme d’une trentaine d’année qui se reposait paisiblement. Somnolant, appréciant le vent chaud accompagné de quelques gouttes de mer qui carressaient ses joues froides, Jaina entendit non loin de sa position sa fille qui marchait sur le sable fin.

Wanda Rosenberg, son boutchou, son bourgeon de rose que sa mère avait mis au monde plusieurs années dans le passé. Quel âge avait-elle ? Quatorze ans si les souvenirs de sa maman ne faisaient pas défaut. Il fallut tout de même autant de temps pour que la louve puisse enfin profiter de son louveteau. La séparation avait été dure et jamais ô grand jamais Jaina se serait doutée de reprendre un jour la garde de son adorable fille. Malheureusement, l’albinos n’était pas une grande experte pour élever une adolescente. Privée de son éducation à cause de sa colère et sa haine légendaire contre son ex-compagnon, ses parents eurent pris la malheureuse décision de confier Wanda à une famille…responsable.

Aujourd’hui, c’est au tour de la Rose Blanche de prendre soin de ce bourgeon qui est sur le point d’éclore. Malgré les maigres conseils de Pandore, Jaina était encore impuissante, perdue pour être une mère exemplaire aux yeux de sa fille rebelle. Alors, avant de se rendre à Hat Island, la cow-girl décida de s’arrêter sur ce petit territoire neutre où nulle guerre et complot gisaient sur ces terres. Un lieu idéal pour apprendre à mieux connaître Wanda et de rattraper les temps perdus. Cela dit, l’immense fatigue de ses aventures tomba, hélas, en ce jour.

Une migraine passagère, les membres lourds et les paupières désireuses de se refermer, Jaina faisait peine à voir. La Louve Blanche profita donc du calme environnant pour ne rien faire…

Pendant ce temps, l’adolescente de quatorze ans, malheureusement albinos comme sa mère, plongea ses petits orteils dans la mer. Les vagues qui frappèrent ses jambes la fit sourire. Machinalement, elle shoota inutilement dans l’eau pour que les quelques gouttellettes plongent dans le creux d’une petite vague salée. C’est alors qu’elle vit un coquillage, plus exactement un bulot dans le sable. Elle l’attrapa et gémit d’un petit cri de frayeur en découvrant une créature à l’intérieur. Un bernard-l’hermite. Tombant sur ses fesses, mangeant une vague en plein visage, elle toussa en ayant bu la tasse. Alarmée, Jaina sortit de sa somnolence, attrapa un revolver et courût rejoindre Wanda.

« Ce…ce n’est rien maman. » dit-elle à sa mère en se relevant, honteuse d’avoir eu peur d’un vulgaire petit habitant de coquillages. Wanda observa l’arme et sa mère puis soupira. « Tu ne lâches jamais ton flingue ? Il n’y a pas de méchant ici. Le village est certes à côté et les habitants sont inoffensifs… »

« Tu…tu trouves ?! » demanda Jaina qui déverrouilla le levier de percussion afin de désarmer son arme. Elle rangea son pistolet derrière son dos entre son pantalon et sa chemise blanche et remit correctement une mèche de cheveux mouillé derrière l’oreille de son trésor. « Dis-moi, tu sais nager ? » questionna la louve qui caressa les épaules de Wanda. Cette dernière remua négativement son visage, rougissant de gêne. La gamine n’avait connu que l’élevage de moutons et rien d’autres. Lorsque Jaina allait lui proposer son aide, elle entendit des bruits de pas se rapprocher. Une femme au loin, méconnaissable à cause de la distance. La mère se mit devant son enfant, la main derrière son dos, prête à attraper son revolver à six coups…



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Vacances« Rester c'est exister, mais voyager, c'est vivre.. » Gustave Nadard.
Bienvenue sur l'île de Namiwari, un petit bijou caché, où quiconque qui se retrouve épuisé vient se ressourcer et trouver un peu de paix dans ce monde tumultueux. Nichée au cœur de la mer des blues, cette île paradisiaque est un véritable havre de paix. Entourée de plages de sable blanc et bordée par des eaux cristallines d'un bleu éclatant, Namiwari est un spectacle à couper le souffle dès que vous posez les pieds sur son rivage. Installée sur le pont du bateau d’Alnoth, Éléonore soulève un sourcil fin tandis que l’homme s’installe à la rambarde. Il a retiré ses lunettes et il passe de manière nonchalante une main dans sa tignasse courte noire.

‘’Des vacances ?’’
‘’Exactement… Je te dépose ici quelques jours. Un ‘cadeau’ de la part de Marie. Elle trouve que tu travailles beaucoup trop dernièrement.’’
‘’Hmm… Tu peux toujours lui offrir un petit mensonge blanc… Les vacances et moi…’’
‘’Hahaha… Très drôle. Je suis d’accord avec elle, de plus, tu es encore blessée de ta dernière mission. Ça te fera du bien.’’
‘’Que sont quelques bleus…’’
‘’Plutôt des côtés cassés, des concussions et j’en passe.’’
‘’C’est beaucoup moins pire que ça en a l’air Alnoth…’’
‘’Simplement à cause de ton étrange condition. Dans tous les cas, je te dépose ici, l’île est parfaite pour des vacances de plus, Marie a déjà tout organiser, tu possèdes une petite maison isolée pour te reposer et tu vas avoir une villageoise qui va s’assurer que tu ne manques de rien. Alors profite du soleil, du sable et de la nourriture locale et fait des rencontres !’’
‘’Hmm…’’

Puis, sans pouvoir rien ajouter, Alnoth la guide vers un des plus petits bateaux de transport et l’envoie vers l’île. Quand elle pose les pieds-à-terre, le soldat qui l’escorte ne perds pas son temps pour jeter deux valises au sol près d’elle.

‘’Des bagages ?’’
‘’Cadeau de madame Fenyang. Une garde-robe pour les vacances.’’
‘’Je vois… Merci.’’

Elle tourne finalement son attention vers le petit port qui accueille les touristes, une femme l’approche immédiatement, lui offrant un large sourire et un collier de fleur qu’elle lui passe autour d’un cou.

‘’Bienvenue chez nous, à Namiwari ! Laissez-moi vous guider vers le village pour vous faire un petit tour et ensuite à votre retraite.’’ Annonce l’exotique à la peau caramel. ‘’Je serais celle qui sera responsable de vous, vous pouvez m’appeler Mayna. Tout le monde ici me connaît alors si vous me cherchez, vous pouvez demander à n’importe qui.’’
‘’Merci, enchanté. Éléonore.’’ Déclare simplement cette dernière en lui offrant un sourire amical et une poignée de main.

Mayna lui fait ensuite signe à un homme qui vient prendre les bagages. Elle lui donne une adresse et il quitte après un petit hochement poli. La femme l’invite ensuite à la suivre sur le chemin joliment décoré qui les mènes vers le village en question. Au cœur de Namiwari se trouve le village pittoresque, où les habitants accueillants, invitent à partager leur mode de vie paisible. Les maisons sont construites dans un style traditionnel, avec des toits de chaume et des murs en bois colorés. Les rues sont bordées de boutiques artisanales proposant des produits locaux, des souvenirs et des spécialités culinaires délicieuses, toutes locales. Lentement, mais sûrement, elles visitèrent le lieu et Mayna lui explique les lieux.

‘’Les activités débordent sur l'île de Namiwari. Vous pouvez vous détendre sur les plages immaculées, plonger dans les eaux turquoise pour explorer les récifs coralliens regorgeant de vie marine colorée, ou simplement vous allonger dans un hamac sous l'ombre rafraîchissante des palmiers. Les habitants organisent également des fêtes et des festivals animés, célébrant la vie et la beauté de notre île. Pour ceux qui recherchent une aventure plus tranquille, des sentiers de randonnée mènent à des cascades cachées et à des points de vue panoramique offrant des vues à couper le souffle sur l'océan scintillant. Je recommande fortement. Mais ce qui rend vraiment Namiwari spécial, c'est l'esprit de camaraderie et de convivialité qui règne ici. Que vous soyez un pirate en quête de repos après une longue traversée ou un voyageur en quête d'évasion, sur l'île de Namiwari, vous trouverez toujours un accueil chaleureux et une atmosphère de détente qui vous fera sentir comme chez vous.’’
‘’Je vois, c’est intéressant. Et vous n’avez jamais eu de conflits ?’’
‘’Non jamais, on a une vieille tradition locale qui dit que l’île est protégée par un esprit de la paix, ce qui explique le terrain neutre qu’elle représente. Nous avons même un petit temple pour celui-ci et offrons des fêtes à son nom.’’ Explique la brune.
‘’Wow, c’est quand surprenant, mais tant mieux.’’
‘’Oui, nous sommes très heureux que le tout soit fonctionnel. Bon, maintenant, laissez-moi vous montrer votre future habitation pour la semaine.’’

Mayna la guide ensuite vers un chantier dans la forêt, la guidant pendant de longues minutes vers son petit paradis. Nichée au bord de la forêt luxuriante, la maison offre une intimité totale et une vue imprenable sur l'océan scintillant. La maison est modeste mais accueillante, construite en bois local avec un toit de chaume qui se fond harmonieusement dans le paysage naturel de l'île. À l'extérieur, une véranda spacieuse s'étend le long de la façade, offrant un espace idéal pour se détendre et contempler la beauté de l'océan. En entrant dans la maison, Éléonore découvre un intérieur chaleureux et rustique. Les murs sont ornés de peintures inspirées de la nature environnante, tandis que des meubles en bois naturel ajoutent une touche de confort et d'authenticité. Un petit coin salon invite à la détente, avec des coussins moelleux disposés autour d'une table basse en bois. La cuisine est simple mais fonctionnelle, équipée des ustensiles de base nécessaires pour préparer de délicieux repas avec les produits locaux de l'île. Une petite table à manger occupe un coin de la pièce, offrant un endroit confortable pour savourer ses repas tout en admirant la vue à travers les fenêtres ouvertes sur l'océan. La chambre est un véritable sanctuaire de tranquillité, avec un lit king-size drapé de voiles blancs qui invite au repos et à la relaxation. Des lampes douces jettent une lueur apaisante sur la pièce, créant une atmosphère propice à un sommeil réparateur après une journée passée à explorer l'île. La salle de bains est simple mais élégante, avec une douche en plein air entourée de bambous pour une expérience de bain en communion avec la nature. Des serviettes moelleuses et des articles de toilette naturels sont soigneusement disposés, ajoutant une touche de luxe discret à cet espace intime.

Entourée par la beauté naturelle de l'île et enveloppée par le calme de sa maison isolée, Éléonore sent qu'elle avait trouvé l'endroit parfait pour se ressourcer. Chaque coin de cette petite maison était imprégné d'une sérénité apaisante, offrant un refuge paisible loin du tumulte du monde extérieur. Peut-être que Marie et Alnoth avaient eu raison de la pousser au repos, peut-être que finalement, elle n’allait pas détester ces quelques jours… Mayna finit par la saluer, la laissant avec elle-même et ses bagages qui l’attendent déjà dans sa chambre. Elle se décide à serrer les choses et à enfiler un des maillots de bain. Une fois en attirail, elle attrape un large chapeau de plage noir qu’elle pose sur sa tête. Deux longues stresse en cadres son visage, cachant une partie de celui-ci. Elle sort à l’extérieur, attrape un sceau coloré et décide qu’une balade le long de la plage avec une chasse aux coquillages et aux mollusques pourraient être une belle activité.

Ainsi, ses pas la guident simplement, la tête penchée vers le sable fin, elle profite de la sensation qui passe entre ses orteils nus. Les rayons du soleil caressent la nudité partielle de son corps, réchauffant le galbe de ses jambes tandis que ses yeux cherchent le sable ou l’horizon. Le sceau se balance au rythme du pas paresseux, se remplissant lentement de trouvailles colorées quand son attention est attirée par un duo de femmes qui l’observent non loin. Quand elle se trouve à porter de voix, elle lève une main en signe amical. Le visage toujours à moitié caché derrière son large chapeau, son aura d’apaisement se fait sentir, quelque chose complètement nature qui se dégage d’elle, presque maternel.

‘’Bonjour, je ne fais que passer, je ne savais pas qu’il y avait des gens de ce côté de l’île. Je suppose que nous serons voisines de cabine, la mienne est à quelques minutes d’ici en bordure de forêt. Essayons de bien nous attendre.’’ Termine-t-elle en offrant un sourire.

Au creux de sa poitrine, sur le haut de son habit, se trouve un collier de cuir usé par le temps, trois anneaux brillaient sous le soleil, un duo doré au design similaires, mais aux grosseurs différentes et un anneau unique, d’un argent délicat aux gravures de fleurs simple…

‘’Vous pouvez m’appeler Éléonore…’’ Annonce la voix avec douceur, levant enfin la tête complètement vers son interlocutrice et croiser les pupilles sanguines si familière… ‘’Jaina..?’’
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Retrouvaille en paradis neutre

With Éléonore Grey


Une silhouette méconnaissable de loin, mais familière par sa ravissante mélodie provenant de ses cordes vocales. Jaina avait déjà entendu ce timbre de voix dans le passé. Si doux, si élégant, si charmant que son cœur fit une pirouette de surprise. La mère de Wanda eut un mouvement de recul, ses sourcils se froncèrent, son visage apportait une image dure, car elle était pessimiste à l'idée de revoir cette femme sur cette île quelconque. L'Archipel Vert était loin, à West Blue, ce n'était donc pas possible de recroiser cette personne si chère à son palpitant.

Puis vint l'instant, le moment où la dame se présenta. Éléonore, c'était bien elle en chair et en os. La louve en resta estomaquée, partagée entre la surprise et la joie de re-découvrir cette charmante nymphe. Rosenberg acquiesça simplement à la question de la dame. Oui, elle était bien Jaina. Que ce fut adorable de sa part de se souvenir d'elle, de son prénom bien que sept années vinrent de s'écouler depuis leur toute première rencontre mielleuse. Instinctivement, la cow-girl qui ne portait pas de maillot de bain, rougit à la tenue d'Éléonore. Nom d'un cheval, l'albinos se força à détourner son regard carmin...

Sa fille, son bourgeon de rose osa sortir sa tête pour savoir qui était cette Éléonore qui semblait connaître sa mère. Plus elle la regardait et plus la petiote se détendit. Cette femme avait un quelque chose qui apaisait l'inquiétude du louveteau.

« Tu...tu la connais maman ? »

Tendrement, Jaina caressa le haut du crâne de sa petiote. Une cajolerie remplit d'amour. Nom d'un cheval, ça lui faisait bizarre de se comporter enfin comme une mère. Du moins en tant que maman débutante. Néanmoins, elle se sentait plus faible à présent. Difficile de se battre en pensant à la sécurité de son unique enfant. L'idée de l'entraîner à maîtriser une arme ne lui trottait pas à l'esprit. En fait, Jaina refusait d'y penser, ne souhaitant pas gâcher l'innocence de Wanda.

« Éléonore, j'en reviens pas de te revoir dans un coin aussi reculé, surtout sur North Blue. » exclama la Louve Blanche qui emprisonna son louveteau entre ses pattes. « Wanda, je te présente Éléonore une personne qui m'est chère. Éléonore, voici Wanda, mon unique fille, celle dont je t'avais parlé. » révéla l'albinos qui laissa sa fille effectuée un simple geste timide de sa main pour saluer cette femme.

Curieuse de ne pas voir les enfants de Grey, elle chercha du regard ces derniers. Ils devaient avoir bien grandi. Surtout la petite dernière. Cela lui rappela le stand de tir où Jaina avait remporté une peluche qui fut plus tard donné au nourrisson.

« Comment vont tes petits anges ? Ils ont bien poussé j'espère ? J’espère que ma peluche est appréciée par ta chipie et qu’elle en prend soin. »

La cow-girl était toute excitée à l'idée de peut-être avoir la chance de les voir de près, de les complimenter sur leurs petites bouilles et pourquoi pas que Wanda puisse s'amuser un peu avec eux. Arrivant enfin à se détendre, Jaina fit tourner machinalement son anneau en argent autour de son auriculaire gauche. Un bijou qu'elle garda précieusement depuis cette merveilleuse soirée.



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‘’Il est vrai que c’est une chance sur un milliard, mais je ne vais pas me plaindre. Disons que mon travail me permet de beaucoup bouger.’’ Explique-t-elle avec un rire avant de poser ses pupilles vives sur la dénommée Wanda. ‘’Ainsi donc c’est toi sa fille, enchantée de te rencontrer.’’ Elle lui tend la main, la serrant doucement avant du relâche pour porter ses billes sur l’intéresser première.

Quel avait été les chances de retomber sur cette femme qui lui avait vivre, une nuit, inoubliable et malgré toute la malchance qu’elle avait vécue depuis. Le simple fait de l’avoir à proximité semble réveiller des souvenirs vivides de vies qui taquine l’esprit de la marine. Toutefois, ses délicieuses pensées s’échappent rapidement. Lorsque Éléonore entend Jaina mentionner ses enfants, une ombre de tristesse passe sur son visage. Les souvenirs douloureux de la perte de ses enfants et de son île aux mains des Saigneurs des mers ressurgirent, assombrissant momentanément son esprit. Malgré son désir de rester présente dans le moment présent, la mention de ses gamins la rend distante et mélancolique. Elle prend une grande respiration, essayant de garder le silence. Elle tente de dissimuler sa peine derrière un sourire poli, mais ses yeux trahissaient malgré elle sa grisaille. Elle se rappelle avec nostalgie les moments passés avec eux, comme le stand de tir où Jaina avait remporté une peluche pour la petite dernière. Chaque souvenir ravive la douleur de leur absence et le vide laissé dans sa vie depuis leur disparition. Les paroles enthousiastes de Jaina sur son intérêt de ses enfants la touchent, mais Éléonore ne peut s'empêcher de ressentir un pincement au cœur en pensant à ses propres enfants, qui lui manquent terriblement. Elle répond d'une voix douce, essayant de cacher son chagrin :

"Ils sont...’’ Elle cherche une manière polie de lui annoncer la nouvelle sans mettre un froid, mais surtout choquée la gamine. ‘’Avec leur père et leurs grands-parents. Je suis seule pour mes vacances. La peluche a énormément été appréciée, mais elle n’a pas survécu à l’aléa de la vie…’’ Annonce-t-elle. Elle espère que son amie de coeur pourra comprendre la triste référence.

Son ton est absent de la tristesse qu’elle ressent, mais ses billes sont fixées sur Jaina et la douleur est visible, mais elle essaye de rester présente dans l'instant, ne voulant pas retombée dans les pensées torturantes. Elle n’avait pas besoin de ceci, pas dans l’immédiat, pas avec Jaina et Wanda qui l’observe toujours. Éléonore se force à se détendre, espérant pouvoir mettre de côté sa peine pour savourer ce moment avec les deux femmes. À son tour, elle porte les phalanges au trio d’anneaux qui se trouve autour de son cou, jouant machinalement avec. Un geste réconfortant qui lui rappelle les moments heureux qu'elle avait partagés avec sa famille avant que tout ne soit emporté par la tragédie.

‘’Et si nous marchions un peu, j’espèrerais récupérer des fruits de mer pour mon souper, vous pourriez vous joindre à moi. On m'a fortement recommandé d’y goûter.’’ Glisse-t-elle doucement en montrant son sceau qui avait quelques spécimens. Ainsi, elle entraîne Jaina et Wanda doucement le long du sable fin. Si elle garde un moment le silence, elle finit par parler, chercher l’horizon de sable pour des petites proies sans défense. ‘’Je suis heureuse de voir que tu es avec ta fille, mais raconte-moi, que fais-tu maintenant ?’’

Le doux murmure des vagues accompagne leurs pas. Le sable chaud sous ses pieds leur procure une sensation de bien-être alors qu'elle avance, son regard tourné vers l'horizon infini de l'océan de blanc. Les trois femmes étaient enveloppées par l'air salin rafraîchissant, leurs cheveux flottant légèrement au gré de la brise marine. Éléonore respire profondément, savourant l'odeur de l'océan qui emplissait ses poumons, apaisant son esprit agité. Tout en parlant, elles s'arrêtent parfois pour ramasser des coquillages colorés, des moules, ou des étoiles de mer délicates, émerveillées par la diversité de la vie marine qui peuplait les rivages de l'île. Éléonore se laisse emporter par la joie simple de la découverte, oubliant momentanément ses soucis alors qu'elle se concentre sur la recherche des petits fruits de mer cachés parmi les rochers et le sable.
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Retrouvaille en paradis neutre

With Éléonore Grey


La joie, l’excitation se brisèrent à la manière d’un miroir tombant malencontreusement de cinq étages. Les paroles de la douce se voulant être innocente aux oreilles de l’adolescente devinrent une terrible nouvelle pour Jaina Rosenberg. Éléonore avait perdu ses enfants, ses trésors pour une raison que la pirate ignora. Un accident ? Une tragédie ? L’œuvre de quelqu’un ? Les billes sanguines de l’albinos brillèrent d’un éclat de tristesse. Les larmes furent sur le point de couler. Pourquoi être émotive pour des marmots qu’elle n’avait jamais pris la peine de rencontrer, de leur parler, de les cajoler ? Sans doute parce que la veuve en face d’elle, celle qui faisait toujours partie de son cœur souffrait de son deuil.

Elle voulut la réconforter, la prendre dans ses bras, tenter de lui remonter le moral, mais Jaina se ravisa pour ne pas éveiller la curiosité de sa tendre fille. La cow-girl qui ne s’occupait plus de bétail bovins depuis son bannissement du ranch familial prit une douce respiration. L’oxygène gonfla ses poumons affamés, elle dégagea le dioxyde de carbone et ravala sa salive en détournant ses rubis larmoyants. Son visage était tourné de sorte à ce que Wanda ne puisse pas lire la mélancolie de sa mère.

« Nous allons t’aider à récupérer des fruits de mer. » arriva à communiquer la cow-girl qui refoula pour de bon son chagrin. Attrapant la main de Wanda après avoir ressentit une frayeur de la perdre, qu’elle s’échappait du monde des vivants, la louve suivit Éléonore Grey sans lui ajouter un autre mot. Les Rosenberg marchèrent pieds nus dans le sable mouillé, là où les vagues s’arrêtèrent pour délaisser des coquillages et autres trésors des fonds marins. L’eau salée détenait une température forte agréable. Un léger froid qui caressait en même temps les talons de Jaina. Elle ressentit cela dit de petits picotements causés par le sable emporté par l’océan.

Ne répondant pas immédiatement à la question de la blonde dont ses mèches viraient presque au blanc, la louve laissa son louveteau pourchasser un crabe. Il zigzaguait de gauche à droite en espérant échapper à la gamine qui ignorait totalement que le crustacé pouvait se défendre. Avec fierté, la petite brandit sa prise pour épater Jaina et Éléonore. Son cri survint juste après, causé par le pincement d’une des pinces de ce vilain crabe. Tombant sur le sable, il s’enfuit rapidement en se laissant emporter par une vague de la mer.

Au moment où une mouette échappa un rire pour peut-être se moquer de Wanda, Jaina installa ses lunettes de soleil sur son nez. La femme n’arrivait plus à supporter les rayons de cette étoile. Elle décida qu’il était temps de répondre à la veuve. Devait-elle lui mentir ? Ou bien lui avouer la vérité ?

« Depuis que j’ai récupéré la garde de Wanda, j’aimerais rattraper le temps perdu avec elle. » dit-elle d’une note sincère bordée de tristesse. Jaina avait perdu quatorze année, n’ayant pas eu la chance de la voir marcher sur deux pattes, d’entendre ses premiers mots, de s’apercevoir qu’un bébé grandissait vite. « Actuellement, je me sens comme…un parent adoptif sans lien fort à part celui de notre sang. Pour tout t’avouer, je ne sais même pas comment m’y prendre pour être une bonne mère. »

« M’man, depuis quand les coquillages ça pince ? » ronchonna le petit bourgeon de rose ignorante de beaucoup de choses de la vie.

L’albinos se pencha pour attraper la main de son enfant. Elle repéra la zone douloureuse qui devenait très vite d’une ravissante couleur rouge. Aucune contusion, pas de saignement, le crabe lui avait simplement donné un avertissement.

« C’est un crabe, un crustacé, un fruit de mer. » commença à expliquer Jaina qui massa tendrement la partie de la main rougeoyante de Wanda. Ses gestes furent doux, pour ne pas causer de la douleur à la petite Rosenberg. « Tu peux te défendre avec tes membres, lui il utilise ses pinces. Si tu veux en attraper un autre, prend un bâton pour occuper ses petites armes et attrape le par derrière. » Suite à ses mots, ses directives, ses conseils, la daronne montra l’exemple en découvrant un autre tourteau qui se cachait sous un rocher. Il se précipita pour échapper à la prédatrice. Jaina l’intercepta en bloquant ses pinces avec une branche morte et l’attrapa par derrière. Le spécimen encore vivant fut introduit dans le panier du sucre d’orge porteur d’un prénom ravissant.

« Combien de temps restes-tu sur cette île ? Je pourrais rester un moment si cela peut apporter un petit plus à ton séjour. Quand penses-tu sucre d’orge ? »



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‘’Oh ma chérie, laisse-toi un peu de temps… Même si tu as accouché d’elle, vous avez été séparé longtemps, alors c’est normal de se sentir comme deux étrangères, ça va prendre un peu de temps. C’est comme n’importe quelle relation. Tu ne deviens pas une bonne mère du jour au lendemain, tu apprends en même temps que de t’occuper de ton enfant. Écoute ton instinct et ne soit pas trop exigeante avec toi-même. Laisse-toi la chance et surtout, il n’y a pas de mal à demander de l’aide si tu te sens parfois débordé.’’ Explique simplement Éléonore qui avait passé un bras autour de celui de Jaina, le tenant légèrement tout en marchant le long de la plage.

Malgré les émotions complexes qui l'assaillaient, Éléonore reste maintenant étrangement calme face aux circonstances. Elle écoute attentivement les paroles de Jaina, ressentant une pointe de tristesse mêlée à un soupçon de joie à l'idée de passer du temps avec elles. Son cœur se serre à l'idée des années perdues, qu’elle ne pourrait jamais avoir avec ses enfants, mais elle est reconnaissante d'avoir cette opportunité d’oublier un peu le malheur pour un moment de détente, entre de bonne compagnie. Lorsque la fillette, Wanda, se plaignit d'avoir été pincée par un crabe, Éléonore observe avec une tendresse maternelle l’échange entre elles, son cœur se serrant à la vue de sa douleur. Elle écoute avec attention les explications de Jaina sur la vie marine, trouvant la scène et l’information pertinent en ce moment. Éléonore admire la douceur avec laquelle Jaina prenait soin de Wanda, ses gestes empreints de patience et d'affection. Si Jaina avait toujours douté de son côté maternel, cet échange prouvait que Jaina avait un fort potentiel.

Wanda, toujours un peu boudeuse à cause de sa rencontre avec le crabe, observaient sa mère et Éléonore avec curiosité. Les explications de Jaina sur les créatures marines l'avaient intriguée, et elle écoutait attentivement sa maternelle, absorbant chaque mot avec un mélange de fascination et d'inquiétude. Les deux femmes échangèrent un regard complice, chacune est consciente de la valeur de ces moments partagés ensemble. Malgré les défis auxquels elles étaient confrontées mutuellement, elles savaient qu'elles pouvaient compter les unes sur les autres pour trouver du réconfort et de la joie, même au milieu des circonstances les plus difficiles. La relation entre Éléonore et Jaina était de celle qui ne s’expliquait pas concrètement, elle était tout simplement arriver de la manière la plus naturelle qui soit comme si elle avait toujours été là. Parfois Grey se disait qu’elles avaient dû se croiser dans une vie antérieure…

Puis, lorsque Jaina lui proposa de prolonger son séjour sur l'île, Éléonore ressentit une lueur d'espoir dans son cœur. Elle sait que chaque moment passé avec Jaina et sa fille serait précieux, une opportunité de créer des souvenirs inoubliables malgré les circonstances difficiles. Elle répond avec un sourire sincère : "Je suis prise ici au moins une semaine… Alors, je serais ravie que de rester un moment avec vous. J’espère que ma présence ajoutera un petit plus à votre séjour ici." Elle tourne son regard vers Wanda, lui adressant un doux sourire, espérant pouvoir construire des liens plus forts avec ces deux personnes et pourquoi ne pas aussi offrir un peu de son savoir à la cowgirl. Alors qu'elles continuaient leur marche le long de la plage, Éléonore sent son cœur se remplir d'un sentiment de gratitude et d'espoir. Peut-être que, malgré tout, il y avait encore de la lumière à trouver dans l'obscurité, et des moments de bonheur à partager, même dans les coins les plus reculés de ce vaste monde. Ainsi avance la journée, les deux femmes qui échangent légèrement, attendant le couvert de la nuit pour discuter plus en détail.

Vers l’heure du repas du soir, le sceau bien remplit, ils avaient trouvé refuge dans la maisonnée d’Éléonore, trouvant le confort de la cuisine pour continuer à papoter tout en éduquant la petite gazelle qui s’émerveillait de tout. L’ancienne paysanne avait trouvé sa place derrière les fourneaux, s’activant à la préparation des fruits de mer récupérée en journée. Éléonore avait réussi à trouver des crayons de couleur et du papier, espérant que la gamine aimerait assez pour être distraite. Tout en coupant lavant les fruits de mer, elle se tourne légèrement vers le duo : ’’Alors, quelque chose de nouveau autre que vos retrouvailles ? Même toi, tu as l’air d’amour mure Jaina, il y a un truc nouveau qui me titille.’’ Taquine la voix de la blonde aux mèches blanches.
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Retrouvaille en paradis neutre

With Éléonore Grey


La lune pointait le bout de son nez, désireuse de montrer sa charmante luminosité après des heures à être cachée derrière les nuages. Les étoiles apportaient plus de beauté à ce croissant lumineux, offrant un spectacle grandiose à regarder. Ce fut également la même chose aux yeux de Jaina Rosenberg, lorsque ses perles de sang se posèrent à chaque instant sur cet ange tombée du ciel porteur de l'identité d'Éléonore Grey. À tout moment, le palpitant de l'albinos battait d'une mélodie incroyable, un concert uniquement réservé pour ce sucre d'orge. Un amour naquit dans l'être de la cow-girl. Cependant, une démone des enfers ne pouvaient pas faire durer une relation amoureuse avec une ange du paradis. C'était contraire à la nature, un sacrilège pour les jaloux, une injustice aux rubis de Jaina.

Intérieurement, Rosenberg était souffrante, ressentant à la fois du désespoir et de l'espoir. Tiraillée par ces deux sentiments contradictoires. Néanmoins, sa chère et tendre restait une semaine sur cette île, sept jours où la cow-girl pouvait revoir, parler, même danser avec ce charmant spécimen. Peut-être que le destin désirait être clément et accorder de la douceur pour ces deux femmes.

Ainsi, installée sur une chaise, les bras contre la table à manger, l'albinos étant face à sa fille qui tuait le temps à dessiner, Jaina lorgnait amoureusement cette Éléonore jouant le rôle de cuisinière. Ses lèvres s'entrouvrirent pour échapper le dioxyde de carbone venant de ses poumons. Elle désira lui parler, trouver des mots pour la réconforter, mais ses cordes vocales refusaient de vibrer.

Un rire cristallin s'échappa de Wanda. Une petite moquerie contre sa mère qui avait repris beaucoup de couleur depuis la venue de la chasseresse. Jaina effectua une grimace à sa fille pour répondre à cette mignonne agression gratuite. Un jour où l'autre, son bourgeon de rose fera la même tête que sa maman en tombant amoureuse d'une perle rare. C'est en imaginant Wanda tomber sous le charme d'une personne, que la pirate sentit une vive colère brûler ses entrailles. Hors de question qu'un individu vole son enfant. Ce serait trop déchirant pour la louve ayant manqué quatorze ans de bonheur au côté de son louveteau.

Se levant, retirant son derrière du dossier en bois, la cow-girl installa les assiettes et les couverts pour les trois demoiselles. Ce fut très rapide contrairement à la tâche de cuisiner. Une fois ce travail durement accomplit, Jaina décida de venir près de la veuve.

« J'ai l'air d'amour mûre ? Je ne vois pas en quoi. » s'étonna la Rose Blanche qui nettoyait les coquillages trouvés par Wanda dans l’évier. Plusieurs étaient remplis de sables, quand à leur parfum, Jaina adorait cette odeur de la marée. « Qu'est-ce qui te titille à ce point sucre d'orge ? » La louve entoura son bras autour de la taille de la cuisinière. Ses lèvres se rapprochèrent de l'oreille de celle qui rendait fou son organe battant. « Tu sais, cette semaine je pourrais t'apprendre cette fameuse danse venant d'Hat Island. » susurra Jaina qui reprit délicatement de la distance et sourit romantiquement à cette Aphrodite.

« Vous êtes ensemble ?! » s'interrogea la chipie qui mordilla entre ses petites crocs d'adultes le cul de son crayon de couleur. Elle venait de dessiner le portrait de sa mère dans un art pouvant faire presque jalouser certains artistes. Voyant l'expression de surprise de sa mère et ses joues virées presque au rouge, Wanda rigola tendrement. « Quoi m'man ?! Je m'interroge c'est tout ! »

« Pourquoi cette question mon bourgeon ? » questionna à son tour l'albinos, qui toisa de sa hauteur tout en croisant ses bras sous sa poitrine généreuse sa gamine toujours assise sur la chaise.

« Parce que c'est la deuxième fois que je te vois aussi heureuse. » admit la gamine qui revoyait ce visage radieux de sa daronne à leur toute première rencontre sur Tanuki. « Et j'espère être aussi belle que toi un jour. » termina la petite albinos qui donna son plus beau sourire à sa daronne. De son expression, de sa déclaration, elle fondit le palpitant de Jaina. Si bien, que la louve emprisonna son louveteau par derrière afin de la câliner et de lui transmettre sa joie d'être sa mère.

Après avoir chatouillé Wanda, d'être satisfaite d'avoir entendu son rire doux, la Louve Blanche revint près d'Éléonore et pensa qu'il était sage de ne pas parler de piraterie. Quelque chose de nouveau à part ses tueries ? Ses vols ? Ses destructions ?

« J'ai beaucoup voyagé, découvert de nombreux pays et j'ai même failli m'installer sur Tanuki. » Elle repensa à ce paysage campagnard, dénué de pollution, remplit d'élevage de mouton qui lui faisait tant pensé à son enfance en tant qu'une cow-girl du ranch Rosenberg. « J'ai appris des recettes de cuisines, à mieux jouer de mon harmonica et à améliorer mon lien avec Orphée ma jument. De belles aventures. Et toi ? » Jaina cala son bassin contre le plan de travail de la cuisine, dévorant de ses rubis l'ossature de cette resplendissante nymphe. « Que fais-tu à présent ? Tu as quitté ton village ? Tu as trouvé un travail intéressant ? T’ai-je au moins manqué un petit peu ? »


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Vacances« Rester c'est exister, mais voyager, c'est vivre.. » Gustave Nadard.
Éléonore se tenait là, affairée à préparer le repas du soir, mais son esprit était ailleurs, captivé par la présence de Jaina. Alors que la lueur de la lune baignait leur environnement dans une ambiance magique, Éléonore se sentait étrangement paisible, un sentiment qu'elle n'avait pas ressenti depuis bien longtemps, depuis la tragédie qui avait frappé son village. Dans ce coin isolé de l'île, loin des tumultes du monde, elle se laissait bercer par la douceur de l'instant présent. À travers les gestes de l'albinos, elle percevait une sorte de grâce et de beauté qui l'envoûtait. Parfois, elle s'arrêtait dans sa tâche pour observer la cow-girl avec une tendresse infinie, son regard se perdant dans les profondeurs des perles de sang de son amie. Chaque mouvement, chaque expression sur le visage de cette dernière captivait la blanche, l'emplissant d'une affection profonde et insaisissable. Mais ce qui touchait le plus la soldate, c'était de voir la cow-girl interagir avec sa fille. Leurs échanges étaient empreints de douceur et de complicité, témoignant d'un lien fort et sincère entre elles. La marine observait avec émerveillement la manière dont la pistolero prenait soin de Wanda, sa patience et son amour inconditionnel se manifestant à travers chaque geste tendre. Inconsciente des tourments qui agitaient l'esprit de la cow-girl, Éléonore ne pouvait s'empêcher de ressentir une profonde gratitude envers celle-ci. Dans ce moment précis, entourée par la lueur apaisante de la lune et par la présence réconfortante de son amie, elle ressentait un sentiment d’être chez elle. Elle savait que c’était un sentiment éphémère, mais il était d'autant plus appréciable pour le moment.

Perdue un instant dans ses pensées, elle en vient à réaliser que chaque instant retrouvé et passé avec Jaina lui rappelait la puissance de l'amour et de l'amitié, lui donnant l'espoir que, malgré les épreuves, il y avait toujours une petite lumière à trouver dans l'obscurité, et des raisons de sourire même dans les moments les plus sombres. Et alors qu'elle continuait à préparer le repas, Éléonore savourait chaque moment de cette soirée magique, reconnaissante pour la présence réconfortante de Jaina dans sa vie. Face à l'échange entre Jaina et sa fille, Wanda, Éléonore observa avec une tendresse infinie et un sourire entendu face aux remarques de Wanda. ‘’Ta fille n’a pas tort, les pommettes rouges te vont très bien.’’ Taquina la blanche qui terminait de couper les légumes. Alors que Jaina s'approchait d'elle après avoir mis en place les assiettes et les couverts, Éléonore ressentit une chaleur familière s'élever en elle. Les mots doux de cette dernière, murmurés à son oreille avec une affection palpable, firent frissonner Éléonore, et un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Son amante lui évoqua la possibilité de lui enseigner la fameuse danse venant d'Hat Island et la Blanche sentit son cœur s'emballer légèrement aux souvenirs de cette chaude journée de festivités. ‘’Fait attention à ce que tu promets, je pourrais te prendre aux mots et exiger que tu me fasses danser pendant des heures…’’ L'idée de passer du temps avec elle, d'apprendre quelque chose de nouveau ensemble, lui apportait un sentiment de joie et d'anticipation. Son regard se perdit un instant dans les billes écarlates et remplies de promesse, captivée par la lueur romantique qui brillait dans ses yeux. Ceci lui rappela cette connexion spéciale entre elles, ce lien indéfectible qui les unissait, était une source de réconfort et de force qui était inexplicable.

Lorsque Wanda interrompit leur moment avec ses questions innocentes, Éléonore ne put s'empêcher de rire doucement, touchée par la curiosité de la jeune fille. Après un faible rire où ses épaules furent secouées, elle laissa la pistolero répondre à sa fille, mais elle apprécia tout de même la sincérité de ses paroles. Tout en attrapant le nécessaire pour commencer la cuisson, elle bougea doucement dans la cuisine, s’exprimant pour offrir des paroles à la gamine. "Tu es déjà aussi belle que ta mère, Wanda," lui assura-t-elle doucement. ‘’Et je suis sûre qu'elle pense la même chose, mon poussin.’’ Après avoir échangé quelques mots avec Wanda, Jaina revint près d'elle. Elles ressemblaient à deux aimants qui étaient incapables de se séparer plus que quelques minutes, irrésistiblement attirées l'une par l'autre. Elle écouta attentivement ses récits de voyage, ses aventures et ses découvertes, impressionnée par la richesse de son expérience. "Tu as vécu tant de choses, Jaina," murmura-t-elle. "C'est plaisant de voir que tu as pu laisser libre cours à ton besoin de liberté. Oh ? Orphée est toujours en vie ? Contente de le savoir, c’était une très belle jument quand tu me l'as présentée.’’ Elle exprima. Elle prit une petite pause, réfléchissant à ces paroles. ‘’J'ai quitté mon village à la suite de sa destruction… Nous avons été malchanceux d’avoir les seigneurs des mers… J’ai été récupérée par un ami de l’extérieur… Pour le moment, je voyage beaucoup, les bleus, j’apporte mon aide ici et là… Ça me permettra de découvrir les autres îles et d'oublier... Bien sûr que tu m’as manqué, ma chérie… Souvent dans mes nuits sans sommeil, je me demandais où tu étais rendue, si tu avais retrouvé ta fille ou encore si tu voyageais beaucoup." ajouta-t-elle avec un sourire timide, sentant la chaleur de l'affection colorer ses propres pommettes devant cet aveu.

Elle secoue légèrement la tête pour se remettre de la douce distraction que représentait Jaina et se détourne de sa présence pour se concentrer sur la tâche à accomplir. Dans l'atmosphère tamisée de la cuisine, les odeurs appétissantes commencent à emplir l'espace alors qu'elle s'attelle à finaliser le repas. Mais alors que ses mains s'activent entre les ustensiles et les ingrédients, elle réalise que la présence de Jaina à ses côtés pourrait entraver le bon déroulement de la préparation. Avec un mélange de tendresse et de fermeté, elle adresse à cette dernière un regard plein de complicité avant de lui dire d'un ton légèrement taquin : "Va t’occuper de ta fille et laisse-moi finir le repas, tu es trop distrayante." Cette remarque, loin d'être une réprimande sévère, est teintée d'une affection mutuelle, mais elle est prononcée avec suffisamment de fermeté pour signifier que la priorité est désormais la tâche à accomplir.
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Retrouvaille en paradis neutre

With Éléonore Grey


Il s'agissait d'une histoire racontant l'amour entre une louve et la lune. Chaque soir, la canidé s'installait sur son haut rocher à admirer la brillance de cet astre lumineux. Un amour si fort, si intense et si triste à la fois. Car la lune n'était jamais présente entièrement à chaque soirée. Se montrant élégante pour plusieurs nuits, puis décidant les ténèbres suivant à ne montrer qu'une simple facette de son visage. Jamais ô grand jamais la Louve Blanche se lassait de l'admirer, de la contempler et de lui chanter sa mélodie amoureuse.

Le destin si cruel, décida de conclure une trêve. De son cadeau, il accorda sept jours pour que les deux amoureux puissent se revoir et profiter de l'instant présent. Hélas, la vie avait des griffes redoutables, abattant ses ongles pointus pour blesser l'organe battant des êtres vivants. Cette lune qui avait perdu son merveilleux soleil, fut encore anéantie par la perte douloureuse de deux de ses étoiles préférées. Filant dans la nuit, ses enfants rejoignirent leur père sans demander la permission à leur mère.

La louve qui admirait tant son astre merveilleux, se retint de hurler à la mort pour insulter la mort de ses aboiements. La faucheuse, amie ou ennemie de la vie, devint la bête noire de la Louve Blanche. Jaina Rosenberg qui avait rejoint sa tendre fille pour éviter de trop distraire sa bien-aimée, décida de s'éclipser de la pièce. Ses émotions devinrent trop fortes pour être ignorée. Contournant la table, effectuant un sourire si doux et si attentionné à Wanda, Jaina s'arrêta face au dos de celle qu'elle aimait tant. D'un baiser contre sa nuque, l'albinos lui susurra ensuite qu'elle allait fumer à l'extérieur.

Fermant derrière elle la porte de la petite maison paradisiaque, la cow-girl s'écroula sur une chaise, alluma une cigarette puis savoura sa saloperie en contemplant la nuit scintillante. Ses rubis se mirent à briller comme les étoiles et à verser des perles qui coulèrent contre ses joues cadavériques. Son être retrouva cette part d'humanité qui se cachait derrière l'aspect monstrueux de la pirate. Elle se souvint des nombreux jours où la louve dévora du gibier n'ayant pas encore l'âge d'être adulte. Ses souvenirs lui remémorent la fois où elle exécuta un pauvre enfant pour le simple désir d'accomplir sa foutue conviction.

Retrouver Éléonore n'était pas une si bonne chose. L'amoureuse était beaucoup plus monstrueuse qu'autrefois. Pourtant, son cœur ne demandait qu'un seul vœu : s'unir à celui de cette femme. Aimer et chérir cette nymphe tombée des cieux. Machinalement, Jaina serra sa chemise blanche, à l'endroit exact où son palpitant répondait présent. Elle était perdue entre l'envie de rester définitivement aux côtés d'Éléonore ou répondre à l'appel de la mer. Sept jours, une semaine, ce fut trop court pour choisir, pour savoir quel choix prendre. Elle soupira longuement, perdant l'appétence de son besoin de nicotine. Écrasant son mégot dans un cendrier, Jaina essuya ses larmes et rentra à l'intérieur de la bâtisse.

Elle vit Wanda qui s'attela à la tâche de poser les plats sur la table. Son bourgeon de rose semblait fortement appréciée la veuve. Quand la petite revit sa maman, la gamine lui sourit de toutes ses dents d'une blancheur élégante.

« Tu arrives au bon moment m'man. » s'exclama joyeuse la petiote. « Le dîner est prêt et j'allais venir te chercher. »

D'un faux sourire, la mère le donna à son resplendissant trésor. Elle s'installa à table, à côté de son enfant et face à la personne qui la rendait complètement folle. La Louve Blanche se permit de servir tout le monde avant elle. D'abord, la cuisinière pour son excellent travail de Chef, puis son ange qui avait terriblement faim. Par amusement, Jaina attrapa une pince de crabe afin d'embêter son bourgeon. L'adolescente se défendit avec un membre de cet habitant des océans. Tous deux rirent joyeusement et Jaina décida de perdre l'affrontement afin de savourer la magnifique victoire de sa petite.

« J'ai simplement entendu des dires sur les Seigneurs des mers, je n'en ai croisé aucun. » Jaina croisa ses bras sous sa poitrine généreuse et cala son dos contre le dossier de la chaise. « Je suis...je suis navré pour ton village. Les habitants étaient si accueillants que j'hésitais à m'installer pour de bon avec eux. » dit-elle avec sincérité. Si la mère avait été avec sa fille cette soirée-là, Jaina était certaine de tirer un trait sur sa vie de pirate. Peut-être n'était-il pas trop tard...peut-être que l'occasion se présentait à nouveau devant elle. Comme une seconde chance.


Le repas du soir était déjà bien entamé, Wanda s'était endormie sur sa chaise après avoir bien mangé. Leur journée avait été très rude, très épuisante sans compter les jours précédents. Ce fut normal que la petiote succombe face à ce moment calme que chaotique. Plantant sa fourchette dans un légume, une pomme de terre pour être bien précis, Jaina avala un morceau de cet aliment. N'étant pas très fruit de mer, la cow-girl mangea ce qui ne lui retournait pas l'estomac. Elle ne souhaitait pas l'avouer à Éléonore, par peur de la décevoir et c'était quelque chose que Jaina voulait éviter à tout prix. Voulant être parfaite aux yeux de la femme qui la rendait folle amoureuse.

« Moi aussi je n'ai pas cessé de penser à toi. » révéla soudainement la Chapeauté d'Hat Island. « Pour tout te dire, chaque fois que je me remémorais ton visage, ton rire et le son de ta voix, mon cœur était au bord du supplice... » Jaina posa la fourchette sur la table, essuya ses lèvres envoûtantes et sourit faiblement à la veuve. « Je n'ai jamais réussi à t'oublier, car c'est impossible. »

L'albinos décida de porter sa fille endormie et de la coucher sur le canapé. Elle y sera mieux pour poursuivre son sommeil. D'un baiser sur le front de son bourgeon de rose, d'une douce caresse dans ses cheveux, Jaina revint près d'Éléonore, à la place sur sa gauche. Délicatement, la louve attrapa l'une des mains de cette Aphrodite. La douceur de sa peau donna des couleurs aux joues de l'albinos.

« Un Drognar m'a dit ceci. Quand on aime une personne, on échange une partie de son âme avec la sienne. » De son autre main, Jaina caressa les phalanges de la chasseresse du bout de ses doigts. Une simple envie de cajoleries et de lui procurer du bien-être. « Depuis notre première rencontre, de notre danse et de cette fin de soirée, tu es devenu extrêmement importante à mes yeux. Si je suis partie, en te laissant simplement une lettre, c'est uniquement parce que je ne voulais pas te causer du tort. Éléonore Grey, j'ai volé inconsciemment une partie de ton âme. Depuis que je m'en suis rendu compte, je l'ai chérie, la gardant au plus profond de mon être, par peur de la perdre. Tu m'as énormément manqué, si bien que je me suis haïe d'être partie de ton village. J'en suis désolée... » Avec amour, par envie, guidée par son cœur ravit, la cow-girl effectua un baisemain à cette adorable femme.


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Éléonore se tenait là, son regard fixé sur Jaina avec une intensité palpable. Chaque mot prononcé par la cow-girl semblait résonner en elle, faisant écho à travers son être tout entier. Ses émotions étaient comme des vagues tumultueuses, s'écrasant contre les parois de son cœur avec une force irrésistible. La gratitude, la tendresse et une profonde affection se mêlaient en un tourbillon d'émotions, faisant naître une chaleur réconfortante au creux de son être, une chaleur qu’elle n’avait pas senti depuis bien longtemps. Alors que la cow-girl exprimait ses regrets et ses sentiments, la soldate sentait son cœur se serrer d'émotion. Les confessions sincères de sa compagne semblaient toucher une corde sensible en elle, réveillant des souvenirs enfouis et des sentiments longtemps retenus. Chaque mot prononcé par la cow-girl était comme une invitation à plonger dans les profondeurs de son âme, à explorer les recoins les plus intimes de son être. Son regard était empreint d'une intensité saisissante, ses yeux capturant chaque expression sur le visage de la despérado avec une précision déconcertante. Elle ressentait une connexion profonde avec son ancienne amante, comme si leurs âmes étaient liées depuis des temps immémoriaux. Chaque geste de celle-ci, chaque inflexion de sa voix, résonnait en Élé, lui rappelant l'importance de cette relation unique qu'elles partageaient. Malgré la profondeur de ses émotions, elle restait silencieuse, absorbant chaque parole avec une attention intense. Son visage reflétait un mélange complexe d'émotions, allant de la gratitude à la tendresse, en passant par une profonde affection. Elle se sentait transportée par les paroles de Jaina, emportée par la sincérité et l'authenticité de ses sentiments. Dans ce moment suspendu dans le temps, entourée par l'amour de Jaina, Éléonore se sentait enfin libre d'exprimer ses émotions les plus profondes. Elle savait que ce moment resterait gravé dans sa mémoire pour toujours, comme une étoile brillante dans le firmament de son existence. Et tandis que le silence enveloppait leur échange, elle savourait chaque instant, reconnaissante pour la présence réconfortante de Jaina dans sa vie.

"Oui, eh bien, ils tiennent bien leur réputation de pirates... Des salauds de la pire espèce... Ils sont apparus de nulle part et se sont jetés sur le village comme des chiens affamés, ravageant tout sur leur passage sans le moindre remords... C'était un beau village, on n'avait rien demandé que de vivre en paix..." Marmonne faiblement la femme, qui se perd un instant dans les méandres sombres de son esprit, maudissant tous les pirates de ce monde.

Si elle avait détourné les yeux un instant, la chose ne dura pas longtemps, revenant au moment présent. Son regard se perdait dans celui de Jaina, comme hypnotisée par la profondeur de ses yeux. Dans cet échange intense, elle se sentait comme plongée dans un océan d'émotions, submergée par la sincérité et l'authenticité des paroles de la cow-girl. Chaque mot prononcé par Jaina était comme une douce mélodie qui résonnait en elle, faisant vibrer chaque fibre de son être et lui rappelant que parfois le destin faisait bien les choses. Elle se sentait enveloppée par une aura de chaleur et de bienveillance, se laissant porter par la magie de cet instant suspendu, un moment qu’elle avait que trop besoin depuis que son monde s’était fracturé en mille morceaux. Lorsque l’albinos prit sa main avec douceur, un frisson parcourut l'échine d'Éléonore. Le contact de la peau de Jaina contre la sienne était comme une caresse réconfortante, lui procurant un sentiment de sécurité et de proximité. Elle se laissa imprégner par la chaleur de cette étreinte, se sentant entourée d'un amour sincère et inconditionnel. Dans ce moment privilégié, elle se sentait enfin libre d'exprimer ses émotions les plus profondes. Elle savourait chaque instant passé aux côtés de Jaina, reconnaissante pour la présence réconfortante de cette femme qui avait su conquérir son cœur. Et alors que le monde semblait s'arrêter autour d'elles, Éléonore se laissa emporter par la douceur de cet échange, sachant au fond d'elle-même que cet amour était aussi pur et vrai que la lumière de la lune qui baignait leur petit coin de paradis.

"Avec tout ce qui s'est passé et mon état émotionnel en miettes, ce serait mentir de dire que j'ai beaucoup pensé à toi, mais dans les moments les plus légers, j'avais aussi une pensée pour toi, me posant les mêmes questions sur ton état, ta position, ta vie, si tu avais retrouvé Wanda... Étrangement, je crois aussi que je ne t'ai jamais oubliée et je suis heureuse que nos destins se soient à nouveau croisés." Avoue l'ancienne paysanne, serrant entre ses doigts les phalanges de sa compagne. "Je n'aurais jamais cru que mon cœur pencherait un jour pour une femme." Dit-elle avec un doux rire.

Les paroles de Jaina sur le partage des âmes résonnaient en Éléonore, comme une douce mélodie qui enveloppait son être tout entier. Dans cet instant magique, elle ressentait une profonde compréhension de leur lien indéfectible, comme si les mots de Jaina avaient révélé un mystère ancestral qui faisait enfin du sens. Chaque syllabe prononcée par la cow-girl était empreinte d'une sincérité poignante, et elle se sentait honorée que Jaina lui confie une partie de son âme. Dans le silence qui suivit, elle laissa ses pensées vagabonder, explorant les profondeurs de cette connexion unique qui les unissait. Elle se rappelait chaque instant passé avec Jaina, chaque regard échangé, chaque éclat de rire partagé. Chaque moment avait été comme une étoile dans le firmament de son existence, illuminant son chemin de sa lumière douce et réconfortante. La valeur de cette connexion précieuse entre elles lui apparaissait alors clairement, comme une évidence qu'elle avait toujours connue au fond d'elle-même. Elle se sentait reconnaissante pour chaque épreuve traversée ensemble, pour chaque obstacle surmonté main dans la main. Et tandis que la lueur de la lune baignait leur petit coin de paradis, Éléonore savourait la douceur de cet instant, sachant au fond d'elle-même que rien ni personne ne pourrait jamais briser le lien qui les unissait. Lorsque Jaina lui fit un baisemain avec amour, la soldate sentit des larmes de bonheur lui monter aux yeux. Son sourire était empreint d'une tendresse infinie, reflétant toute la gratitude et l'amour qu'elle éprouvait pour despérado. Dans ce moment intime, entourée par l'affection de celle-ci, Éléonore se sentait comblée, sachant au fond d'elle-même qu'elle était exactement où elle devait être. Elle pouvait enfin savourer un moment de tendresse après tout cette acharnement contre sa personne.

"Je... Étrangement, cette fable fait terriblement sens et m'offre les derniers fragments de pièces pour combler ce qui me manquait. Je ressens la même chose aussi... Depuis notre rencontre, j'ai toujours ressenti un étrange vide que je ne pouvais pas expliquer... Je t'ai longtemps cherchée, que ce soit dans mes rêves ou encore dans un objet ou une situation qui me faisait penser à toi. Comme ma mère me disait, je pouvais même te voir dans ma soupe. Notre moment m'a réconciliée avec une partie de moi-même... Tu sais, je ne t'en veux pas d'être partie, je comprends maintenant le besoin de liberté, du moins je l'ai compris quand j'ai tout perdu... Et je crois que cette séparation était nécessaire, elle nous a permis de nous retrouver ici et de vivre un moment encore plus unique."

La blonde aux mèches blanches se lève lentement, invitant la blanche à faire de même. Elle vient entourer sa taille de ses mains, la serrant contre elle. Elle dépose ensuite de doux baisers sur son visage, offrant une douce trainée d'amour sur tout le visage de sa compagne avant de murmurer en appuyant son front contre le sien :

"Et si tu restais ici cette nuit ? Wanda dort déjà confortablement... Mon lit est assez grand pour nous accueillir toutes les deux... Je n'ai pas envie que tu partes..."
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Retrouvaille en paradis neutre

With Éléonore Grey


Les cajoleries sur son visage, les pressements des lèvres de celle qu'elle désire sur sa peau, les cristaux de sang de la louve qui reflétaient la lune que représentait Éléonore, puis les révélations et l'invitation de cet astre lumineux, tout cet enchaînement faillit donner une crise cardiaque pour Jaina Rosenberg. Un bonheur incommensurable enlaçait le palpitant de la cow-girl. Depuis jeune, elle recherchait cette sensation, ce paradis en désespérant presque de ne pas le trouver. Il était là, debout face à la mère de Wanda. Non pas un homme, mais une femme. C'était la seule personne qui correspondait aux attentes de Rosenberg. La fameuse perle rare, ou la chaussure à son pied...

Discrètement, la mère s'assura que son enfant continuait de dormir sur le canapé. Puis elle reprit son attention sur sa muse, sur l'être qui la rendait toute chose, tout innocente et surtout lui redonnait son humanité. Sans demander la permission, la cow-girl porta Éléonore comme une princesse, elle lui donna en prime son beau sourire, celui qui était charmeur et extrêmement amoureux. La louve conduit discrètement sa bien-aimée dans cette fameuse chambre où devait reposer Éléonore durant ces sept jours. Délicatement, elle déposa son Aphrodite sur la natte.

Observant avec amour cette Chasseresse, celle qui pouvait si elle le désirait mettre un terme à la vie de la Louve Blanche, Jaina croisa ses bras sous sa poitrine généreuse. Elle résista cinq secondes, pas plus, car son âme souhaitait de toute urgence s'unir à celle de Grey. La séparation fut trop longue, trop douloureuse, comme l'appel d'une drogue, son cœur manipula à la manière d'une marionnette les membres de l'albinos.

Tout d'abord, la prédatrice prit le soin de retirer les souliers d'Éléonore. Pas de chaussures sur le lit, ce fut une règle apprise depuis son enfance. La cow-girl fit de même quand ce fut à son tour. Retirant son ceinturon et ses nombreuses armes dans ce lieu pacifique, Jaina débuta les négociations. Se plaçant au-dessus de son sucre-d'orge, elle ne perdit pas de temps pour sceller leurs lèvres. Une danse débuta, elle fut tendre et soulageant pour les battements excités de son palpitant.

Puis, elle stoppa la torture, remettant de la distance pour contempler cet ange tombé du ciel. Sa main caressa la joue de sa belle qui était d'une douceur incommensurable. Un sourire naquit et étira les lèvres envoûtantes de la desperada.

« Je t'aime, plus que tu ne peux l'imaginer. » souffla d'un ton tendre Jaina. « Tu me rends folle, tu me donnes un espoir, et je te désire tout entière. » reprit la louve qui sentait ses joues bouillir à cause de cette déclaration. Elle pouvait rester là, planter sur Éléonore, à observer, contempler ce doux visage qui la faisait tellement fondre. Son cerveau, ses pensées, refusaient de se remémorer les paroles de sa muse à propos des pirates. Son palpitant dominait l'intégralité de son être...

La faible bougie qui éclaira une partie des lieux, refléta l'ombre des deux amoureuses. Pendant que celle qui dominait l'autre se pencha pour regoûter aux lèvres de son ange tombé du ciel, le reflet de la diablesse contre le mur finit par se redresser et à retirer son haut. À cet instant, la flammèche ferma les yeux, disparaissant dans l'obscurité, par peur de déranger ces deux demoiselles dans cette nuit de pleine lune...

Le soleil fit son apparition, redonnant de la couleur au paysage qui arborait une teinte bien trop sombre. Pendant que les oiseaux sortirent de leurs nids pour chasser, une louve dormant dans la tanière de sa partenaire se réveilla de son court sommeil. N'ayant pas beaucoup dormi, baillant discrètement sous les draps, Jaina finit par s'y retirer discrètement et à recouvrir les épaules dénudées d'Éléonore.

Assise sur le bord du lit, les coudes contre ses genoux, les mains jointes posées contre son menton, Jaina revint à la dure loi de la réalité. C'est à partir de maintenant que la voix, la déclaration de sa muse retentit dans sa caboche. Parcourant les mers en tant que pirate solitaire, l'albinos se rendit compte que sa voie ne fut pas compatible avec sa douce. Qui voudrait d'une femme meurtrière rivalisant presque avec les bouchers qui eurent décimés le village d'Éléonore ? Subitement, les perles carmines de la cow-girl s'humidifièrent. Encore une fois, la mère de Wanda se confrontait à l'impossible : celle d'aimer une femme victime de la sauvagerie des pirates.

En silence, laissant couler ses larmes, la louve avait l'impression d'avoir subi à l'instant un coup de poignard dans son palpitant. Pourquoi ô monde cruel, présentait-il Éléonore comme un ange et elle une diablesse ? Si sa tristesse enlaçait son organe battant, la colère brûlait le reste de son corps. L'idée de retrouver ces saloperies de tueurs lui trottaient à la tête. Pour venger la veuve, mais aussi par stupidité d'augmenter ses chances d'avoir une chance d'être la femme de Grey. Un comte pour enfant. Une idée irréalisable, impossible.

Séchant ses larmes, se maudissant d'avoir été aussi égoïste pour être tombée dans les bras de la piraterie, la tueuse se retira de la chambre en cachant son armure, sa tenue de combat exclusivement réservée aux prétendantes. D'une tenue légère, moins habillée que son accoutrement de cow-girl : c'est-à-dire son pantalon et de seulement sa chemise blanche, l'albinos décida de préparer le petit-déjeuner pour tenter de retrouver un peu le moral. Elle fit un brunch et l'odeur appétissante sortit Wanda du royaume de Morphée.

La petiote bailla aux corneilles, s'étira de tout son être et rejoignit sa mère pour l'emprisonner dans une étreinte pleine d'amour. Concentrée sur sa tâche de cuisinière, l'albinos échappa un petit sursaut de surprise. Tendrement, elle embrassa le front de sa gamine et ébouriffa les cheveux de neige de cette dernière. Servant le repas à son louveteau, la louve décide d'apporter un plateau sur le meuble de chevet d'Éléonore.

« Votre petit-déjeuner sucré d'orge. J'espère qu'il sera à votre guise. » dit-elle d'une note de domestique, de majordome pour tenter de donner un peu d'humour de bon matin. « À moins que vous refusiez de vous alimenter en vous levant. Sûrement pour tenir votre ligne et conserver ce corps de rêve. »

Posant son derrière sur une chaise, Jaina reprit une mine plus sérieuse. Ses mains croisées, son pouce tapotant l'autre, l'albinos tenta de trouver ses mots.

« J'ai à te parler. Je ne peux plus me cacher, pas en apprenant le sort de ton village et de tes enfants... »


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Vacances« Rester c'est exister, mais voyager, c'est vivre.. » Gustave Nadard.
Dans le doux éclat de la lune caressant leur peau, Éléonore et Jaina se sont retrouvées au creux d’une nuit enflammée, où les étoiles semblaient s'embraser à leur passage. Leurs mains, jadis timides, étaient désormais des exploratrices audacieuses, parcourant chaque courbe avec une avidité renouvelée. Chaque contact était une symphonie sensuelle, une danse envoûtante entre deux âmes éprises. Les baisers, autrefois frivoles, se métamorphosaient en des étreintes passionnées, où les lèvres affamées se cherchaient avec une férocité insatiable. Leurs souffles se mêlaient dans une symphonie d'ardeur et de désir, emplissant l'air de leur amour dévorant. Dans cette nuit embrasée, le temps semblait suspendu, ne laissant place qu'à leur passion débordante face à des retrouvailles inattendues. Chaque murmure, chaque promesse, chaque gémissement, résonnaient comme une déclaration d'amour, gravée dans l'éther étoilé. Elles étaient comme des flammes dansantes, consumées par le feu de leur amour, se perdant dans les bras l'une de l'autre, s'unissant dans une étreinte intime et indomptable de leurs âmes. Dans cet instant magique, le monde entier semblait s'effacer, ne laissant place qu'à leur amour brûlant, illuminant la nuit d’une passion vorace qui allait bientôt devenir éphémère.

★ ★ ★

Au petit matin, Éléonore émerge lentement de son sommeil paisible, bercée par le chant mélodieux des oiseaux exotiques qui remplissent l'air de leur symphonie matinale. Les rayons dorés du soleil commencent à filtrer à travers les feuillages de la fenêtre, réchauffant doucement la pièce et illuminant chaque recoin d'une lueur bienveillante. Elle se trouve enveloppée dans un drap fin, laissant son corps nu se mouvoir librement, comme une lionne encore paresseuse d’une longue nuit réveillée. D'un geste gracieux, elle s'étire telle un félin, ses muscles s'étirant après une nuit de sommeil réparateur. L'odeur alléchante d'un déjeuner fraîchement préparé chatouille ses narines, éveillant ses sens et lui rappelant la présence réconfortante de sa compagne de la nuit. Elle se redresse avec précaution, sentant le poids du silence peser dans l'atmosphère, contrastant avec la légèreté de l'aube qui se déploie à l'extérieur. Son regard se pose sur Jaina, dont l'expression grave trahit une profonde préoccupation. Éléonore ressent un pincement au cœur, se demandant ce qui pourrait bien assombrir un si beau matin.

Éléonore se redresse avec précaution, laissant ses pieds nus toucher doucement le sol frais de la pièce. Elle s'assoit sur le rebord de son lit, sentant le matelas s'enfoncer légèrement sous son poids. Ses mains se posent naturellement sur ses cuisses, tandis qu'elle observe Jaina avec une pointe d'inquiétude dans le regard. Elle cherche à comprendre le lien entre son village et l'albinos, mais les pièces du puzzle semblent encore éparpillées dans son esprit. Son front se plisse légèrement, exprimant son trouble intérieur alors qu'elle tente de percer le mystère qui assombrit l'atmosphère. Malgré son désir de comprendre, elle reste silencieuse, attendant que la cowgirl prenne la parole et éclaire les ténèbres qui enveloppent cette conversation. Son regard est empreint d'une lueur d'interrogation, mais aussi de confiance en sa compagne…

Après un lourd silence, la louve laisse enfin tomber la nouvelle, avouant qu'elle est une pirate qui sillonne les mers depuis quelques années maintenant. Le poids de cette révélation semble tomber comme un voile sombre sur la pièce, enveloppant Éléonore dans un silence pesant et glacial. Le regard de la soldate devient distant, presque sévère, alors qu'elle tente de dissimuler les tourments qui tourbillonnent en elle. Les émotions s'évanouissent de son visage, laissant place à une façade de fermeté, comme si elle cherchait à se protéger de la douleur qui l'envahit. Les souvenirs de l'attaque reviennent alors en force, comme des vagues déferlantes dans son esprit. Elle revoit les visages rieurs des pirates, les mains brutales qui font ce qu'elles veulent, le sentiment de saleté qui l'enveloppe alors qu'elle se sentait impuissante face à la violence de leur assaut. Son cœur s'accélère, battant la mesure d'une douleur ancienne et brûlante. Elle se sent déchirée entre la colère et la tristesse, entre le désir de comprendre et la douleur de la trahison. Dans ce silence oppressant, elle se demande comment elle pourra surmonter cette révélation et continuer à avancer, encore une fois son monde venait de s’effondrer.

Éléonore se retrouve submergée par un tourbillon d'émotions contradictoires, comme si son cœur était pris au piège dans une tempête intérieure. La nouvelle de la véritable identité de Jaina la frappe de plein fouet, ébranlant les fondations de sa confiance et de sa perception du monde. Dans son regard, on peut lire une confusion profonde mêlée à une pointe d'incompréhension. Les contours de ses émotions sont flous, oscillant entre la surprise, la colère, et une douleur sourde qui étreint son cœur. Elle se sent déchirée entre son affection pour Jaina et la trahison qu'elle ressent face à cette révélation. Détestait-elle Jaina ou sa vocation ? Ses mains se serrent instinctivement sur ses cuisses, comme pour contenir le tumulte qui gronde en elle. Elle reste silencieuse, incapable de trouver les mots pour exprimer l'étendue de son désarroi. Son esprit est un tourbillon de pensées chaotiques, cherchant désespérément à démêler les fils de cette nouvelle réalité. La réalité de la situation s'abat finalement sur Éléonore avec la force d'un raz-de-marée. Jaina, celle qu'elle a naturellement aimée et à faire confiance, est en réalité une pirate, une ennemie jurée de son propre camp. Un tourbillon de sentiments tumultueux s'empare d'elle, et les émotions négatives se disputent la place dans son esprit tourmenté. Dans un geste de frustration et de douleur, Éléonore mord violemment sa lèvre inférieure, laissant un filet rougeâtre s'échapper et couler le long de son menton. Le goût métallique du sang lui explose en bouche, ajoutant une dimension physique à sa souffrance intérieure. Ses ongles s'enfoncent dans ses cuisses, s'agrippant à sa propre chair dans un effort désespéré pour contenir la tempête qui fait rage en elle. Elle sent la violence monter, un ouragan émotionnel prêt à déferler avec une puissance destructrice.

Mais malgré la fureur qui gronde en elle, Éléonore trouve enfin la force de s'exprimer. Sa voix tremble légèrement, mais son regard reste fixé alors qu'elle confronte Jaina à la dure réalité de leur situation. C'est un moment de vérité brutale, où les masques tombent et où elle-même doit affronter la dure réalité de ses propres convictions et loyautés.

‘’Prend Wanda et quitte… Par respect que j’ai pour ta fille, ne croise plus jamais mon chemin Jaina… Ou je serais obligée d’agir… Je suis lieutenante de la Marine… Nous sommes donc naturellement ennemies.’’ Finit-elle amèrement.

Le poids de la nouvelle divulgation pèse, à son tour, lourdement sur Jaina. Un silence pesant s'installe entre elles, chargé de tension et de désarroi. Malgré la douleur de cette découverte, Éléonore trouve enfin la force de se lever, comme si le mouvement physique pouvait apaiser les tourments intérieurs qui la dévorent. Elle quitte la pièce dans un silence empreint de résignation, ses pas résonnant à peine sur le sol pour trouver refuge sans la salle d’eau. C'est le cœur lourd de regrets et de douleur, que Jaina fait de même pour aller retrouver sa fille, Wanda et quitter la cabane de la blonde. Dans un élan de douleur partagée, elles se séparent brusquement, chacune se retirant dans sa propre solitude, le cœur lourd de remords et de désespoir. Cet instant poignant ne fait que souligner la cruauté de la vie et l'injustice de leurs destins entrelacés. Malgré leur amour et leur désir de réconciliation, elles réalisent toutes deux que certaines barrières sont insurmontables, que certaines blessures sont trop profondes pour être guéries. Et dans cet éclat de vérité, elles ne peuvent que se demander ce qui aurait pu être, si seulement les circonstances avaient été différentes.

Ainsi marque la fin d’un amour puissant…
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