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En terre inconnu



  
EN TERRE INCONNUE


~ On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va ~

   À bord du navire de la marine, Alday se tenait à la proue, sa cape de flottant flottant au rythme de la brise marine. Le ciel, d'un bleu pur, était parsemé de quelques nuages cotonneux qui dérivaient paisiblement. Sharky, le nouveau compagnon d'Alday, se tenait fièrement sur son épaule, ses écailles reflétant la lumière du soleil éclatant. Le navire, était tout aussi calme et serein que son timonier. Seul le doux clapotis des vagues contre la coque et le murmure du vent qui s'entrelaçait avec les voiles rompaient le silence. L'horizon infini s'étendait devant eux encadrée par l'océan scintillant. Malgré les circonstances qui s’apparentaient à une croisière tranquille, le pirate était en réalité très affamé après plus d’un jour sans avoir avalé le moindre aliment. La faute à la bête du désert ayant innocemment englouti l’ensemble des vivres du navire pourtant prévu pour ravitailler tout un équipage marine. Bien évidemment, le navigateur avait déjà dépensé toute ses forces à courir après la créature à travers tout le bâtiment au point de ne plus avoir assez d’énergie pour ke dégager de son épaule. Le natif Sharky prenait cette passivité de la part de son maître adoptif pour une preuve de sa compassion.
   En réalité, Alday contemplait l'immensité de la mer avec une frêle lueur d'excitation dans les yeux. Ses capacités sensitives lui avaient fait remarqué que le climat s’était stabilisé depuis un moment déjà, signe que l’île indiqué par le logpose n’était plus très loin. Ses doigts jouaient machinalement avec les bords de son vêtement, un tic qui trahissait son impatience face à l'inconnu qui se dessinait à l'horizon. Sharky, attentif à chaque mouvement de son compagnon, émettait de temps à autre un cri aigu, comme s'il partageait l’excitation du voleur et pour cause, il s’agissait de son premier voyage en mer, hors du continent de sables.
D’un point de vue extérieur, la scène pouvait semblait poétique, une harmonie entre l'homme, le petit dragon du désert et l'océan qui s'étendait à perte de vue. Le soleil, à son déclin, peignait le ciel de teintes orangées et roses, transformant les eaux en un miroir liquide reflétant les couleurs de l’aube.
   Des mouettes, venues accompagner le navire dans son périple solitaire, décrivaient des arabesques dans le ciel, créant une danse aérienne qui semblait être une célébration silencieuse de l'aventure à venir. Leur présence était un autre indice quant à la présence de terres non loins. Intrigué par ces oiseaux dont il n’avait jamais vu l’apparence dans le désert d’où il venait, Sharky s’approcha du bord du bâtiment pour communiquer avec les bêtes ailés. L’homme, les regardait du coin de l’oeil, se demandant que pouvait bien pouvoir débagouler ce stupide dragon sans cervelle.
   Soudain, une présence au large qui échappait encore à la vue de l’humain fit réagir son compagnon de route. Sharky, instinctivement, redressa sa tête, scrutant l'horizon avec une intensité surprenante. Un sourire malicieux étira les lèvres d'Alday. La silhouette d’une île se dessinait au loin au fur et à mesure que le vaisseau parcourait des noeuds.
   Alday était soulagé, son estomac tout autant. Comme un cadeau du ciel, le vent se mit à souffler un peu plus fort. Il n’en fallait pas plus pour que le pirate décide de déployer les voiles grâce au pouvoir de son fruit du démon. La nuit tomba doucement, plongeant le navire dans une semi-obscurité. Sharky, excitait, se rapprocha du natif de South Blue pour avoir une meilleure vue depuis le sommet de sa tête. Les intestins du bandit, ressentait le frisson d’un bon festin qui s'approchait. L’homme n’avait pas émit un seul instant qu’il pouvait s’agir d’une île déserte, sèche ou sans aucune once de nourriture. Non. À quoi bon penser au pire des scénarios lorsque la réponse se trouvait désormais à quelques mètres de leur position : une terre inconnue à explorer.
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   Lorsque le navire embrassa les quais de Twin Bay, la vie s'épanouit sur le pont. Alday, avec une agilité féline, bondit à terre, suivi gracieusement par Sharky. L'atmosphère de Twin Baym imprégnait chaque brise, mêlant l'effervescence du port aux murmures lointains des querelles urbaines. L'île vibrait d'une énergie unique, entre activité maritime frénétique et les tensions sourdes des ruelles étroites. Alday, guidé par ses instincts primaires, et Sharky, gueule déployée, se tenaient prêts à plonger dans les courbes de Twin Bay, où chaque coin de rue y allait de son histoire.

   Affamés par le voyage, Alday et Sharky prirent la direction des trois centres d'habitation de petite ville, cherchant désespérément un commerce accueillant où ils pourraient rassasier leur faim. La journée déclinait, et la dernière lumière dorée du soleil de début de soirée éclairait les rues étroites. Les bâtissent de Twin Bay étaient marqués par une architecture sobre, des bâtiments aux teintes pales qui semblaient néanmoins résister au passage du temps. Le duo s’y aventurèrent, errant dans les ruelles animées, captivés par l'effervescence de la vie locale.
   Finalement, ils trouvèrent une petite auberge, dont l'enseigne en piteuse état indiquait “Le dépotoire". La porte grinça doucement lorsqu'ils entrèrent, dévoilant un intérieur chaleureux éclairé par la lueur des chandelles. L'odeur alléchante de plats cuisinés emplissait l'air et les narines du Rhétalien.
   Les deux nouveaux venus s'installèrent à une table, leurs estomacs protestant bruyamment contre l'attente. Un serveur, le visage marqué par les années de service, s'approcha d'eux avec un sourire bienveillant. Commandant un festin, le pirate cherchait à apaiser la faim qui le tenaillait depuis une très longue période qu’il en avait oublié la durée. Inquiet par les quantités monstrueuses qu’avait commandé son client, le professionnel lui demanda si celui-ci aurait de quoi payer.

- Jw’ai pwas un rwond, rétorqua humblement le jeune homme, la bouche rempli de trois cuisses de poulet pauvrement assaisonnés. … Bouahhh pas fameux mais j’avalerais n’importe quoi … j’disais j’suis à sec mais j’te laisse mon navire, ajouta-t-il en s'essuyant la bouche avec son avant bras.

- Euh, com-comment ?

- Il est tard, ch’ai pas si tu peux le voir d’ici, indiqua Alday à son interlocuteur qui s’approcha de la fenêtre de son auberge. Il deuwrait y awoir unw nawire deu la mawine , rajouta-t-il alors qu’il venait d’engloutir une nouvelle ration de viande.

   Le vieille homme s’offusqua à la vue du bâtiment des forces de l’ordre. Il ne savait pas si le navigateur se payait sa tête ou il venait réellement de lui faire cette offre. En y repensant bien, ce bateau n’était pas présent plus tôt dans la journée et aucun soldat de la marine n’avait été aperçu sur l’île.

- Com-comment l’avez-vous obtenu ? s’interrogea le vieux.

- J’lai wolé.

- Qui êtes-vous au juste ?

- Un woleur. Alors … on est bon ?

   Le serveur ne pouvait qu’accepter cette offre clairement bénéfique pour lui qui ne rêvait que de quitter ce trou à rats. S’engageant à payer tous les plats que son client lui avait demandé, il poursuivit avec entrain ce qui s’apparentait apparemment à son dernier service.

   À mesure que les plats arrivaient, une atmosphère pesante enveloppa l'auberge. Des murmures de disputes et des regards chargés de rancœur émanaient de différentes tables. L’étranger leva les yeux de son plat pour observer la scène. D’après le serveur, il s’agissait de querelles entre groupes des familles O'Neil et O'Par qui étaient monnaie courante à Twin Bay. Les débats passionnés éclataient à intervalles réguliers, des insultes traversant la pièce comme des éclairs dans une nuit orageuse. Alday et Sharky, au milieu de cette tempête verbale, ne perdaient pas une miette, une miette de leur repas. Leur intention première était de manger tranquillement, n’ayant nullement l’intention de se mêler à un quelconque débat politique. Malheureusement, leur festin allait être perturbé par l’arrivée d’un gueux vraisemblablement pas rusé et très éméché.

- Ehhh les gars *hip* y’en a qui ici qui n’a pu- *hip*, qui n’a pas donner son avis. Alors mon beau *hip*, à qui cette île appartient ? *hip*.

   Alday, ne voulant pas être mêlé aux conflits locaux, souriat poliment mais indiquant vulgairement qu’il était ici que pour manger et que les querelles familiales puériles n’étaient pas son affaire. Sur ces paroles, la tension dans l'auberge atteignit un point culminant lorsque l’ensemble des acteurs présents se révoltèrent dans une haine enflammée. Les regards furieux et les accusations volaient comme des éclairs dans la nuit, à l’image des boissons alcoolisées balancées de toute part. De son côté, le Rhétalien allait devoir se débarrait de son nouveau interlocuteur qui s’apprêtait à sérieusement perturber son repas. Il attrapa fermement ce dernier par le poignet, le soulevant, avant de lui coller un pain d’une telle férocité que sa tête s’enfonça sur le plancher. Face à cet affront, les acolytes de la victime décidèrent de s’en prendre à l’étranger embarquantt avec eux, dans l’effervescence, le groupe affilé à la famille ennemie, beaucoup trop soul pour réfléchir. Une tentative suicidaire qui incita Alday a utilisé ses pouvoirs de fruit du démon pour neutraliser ses agresseurs. Tout le mobilier qu’il avait touché à son arrivée, les chaises, la table, les plats, les couverts, la porte d’entrée … tous ce qui lui était passé sous la main servit à assommer, entailler, immobiliser ses opposants sous les yeux ébahis de Sharky.
   Les quelques chanceux encore conscients prirent leurs jambes à leur cou laissant derrière eux l’auberge dans un état encore plus déplorable qu’à l’accoutumé. Le maudit des flots s’excusa auprès du personnel restait plaqué contre les murs, effrayé par tant de sorcellerie.

- Qui-qui êtes vous au juste ?

- J’te l’ai dis, nan ? Un voleur, rétorqua une seconde fois le concerné en tapotant sa cape pour y retirer la poussière qui s’y était apposé.

- Êt-êtes-vous à la recherche du trésor du Levain ?

   La mention du trésor eut un effet immédiat sur le bandit. Son regard avide s'éclaira. En fin fin brigand, il devina qu'il tenait peut-être, là, l’opportunité de mettre les mains sur quelque chose de gros. Sans trop réfléchir sur la crédibilité de ce qui venait de lui être dis, il fit léviter deux chaises presque sans dommage et une table qu’il reposa droit sur le sol. Il invita le serveur à s’y assoir, dégoupillant une bouteille de rhum avec ses dents avant de reprendre la parole.

- Dis-m’en plus sur ce “Trésor du Levain”.
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