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Sur les traces des cris de la Banshee

Sur les traces des cris de la Banshee

Vous reveniez de l’ile sauvage après cette invasion de créatures toujours aussi énigmatique. Tu maintenais la barre avec ton avant-bras appuyé dessus, gardant le cap vers Hat Island, tout en prenant des notes dans un calepin reposant sur un guéridon d’une main distraite. Ton autre tenait des échantillons de chair dans des éprouvettes mixés à divers solutés.

Vous en aviez encore pour quelques jours de trajets et aucun signe de vie aux alentours ou d’un caprice du capitaine, ce qui justifiait ta nonchalance dans ta tache. Valkia s’était réfugié dans la cale, le besoin de se retrouver seule avait grandi à mesure que le voyage de retour se déroulait.

Le vent gonflait doucement les voiles, les nuages dérivaient lentement, les mouettes criaient en suivant la traversée du navire, Jaina faisait bien ce qu’elle voulait dans son coin. Bref, l’ennui. Encore heureux que ton côté scientifique trompât ta lassitude naissante. Tu pourrais d’ailleurs en tirer une nouvelle substance pour tes poudres empoissonnées ? Tu soupiras et pandiculas.

— Si seul’ment il s’passait un truc… pensas-tu, cherchant n’importe quelle distraction possible.

J’apparus devant toi, glissant et flottant dans une fumée sombre par-dessus le pont supérieur, là où les matelots que vous contraigniez à obéir étaient affairer à leur tâche. Finalement, Je Me rapprochai et Me postai à tes, regardant l’horizon de Mes non-yeux.

— Tu la sens comme Moi, Mon enfant ? te demandais-Je, sachant très bien ce que tu allais Me répondre.
— La pestilence de la Mort. Elle plane partout dans l’air, Me confirmas-tu, tout en observant dans la même direction que Moi.

Je sortis une main de sous Ma cape et pointai une direction. Tu hochas la tête et ajustas le cap de votre navire pour vous conduire vers les formes que l’on devinait dans le lointain. J’acquiesçai et disparus comme J'étais arrivé.

Il ne fallut pas vingt minutes pour que la nef parvienne à une cinquantaine de brasses de votre destination. Il n’avait pas été difficile de remonter la piste. Des cadavres flottaient çà et là dans l’eau, dégageant une odeur de putréfaction caractéristique. Tu ordonnas qu’on relève les voiles pour vous laisser dériver jusque-là. On pouvait deviner quelque vestige de ce qui autrefois voguait sur les mers comme un fier navire.

La proue survivait tant bien que mal, sa figure encore hors de l’onde. Sûrement de l’air pris au piège. La poupe devait certainement reposer au fond du royaume des profondeurs. Un des matelots osa s’approcher de toi et cria en contrebas.

— Madame ! Nous… nous apercevons un homme sur le bastingage. Que faisons-nous ?
— Qu’il reste coincé là pour l’instant. J’vais aller à sa rencontre.

Il ne pipa mot en retour, ne préférant pas faire de vague plus que nécessaire. Tu récupéras ton holster reposant sur le guéridon, rangeas tes éprouvettes et notes dans ton sac, et te dirigeas vers l’avant de votre vaisseau. Enfin, Jaina pointa le bout de son nez assez rapidement. Elle cherchait à savoir pourquoi vous vous étiez arrêté. Tu lui expliquas succintement la situation et sans vraiment attendre son ordre, tu pris appui sur la balustrade et sautas pour atterrir près du rescapé.

C’était un marin d’une constitution moyenne, un regard terrifié peint sur son visage, des frusques extrêmement abîmées par tu ne savais quoi. La méfiance se lisait sur ses traits.

— Il t’est arrivé quoi, par tous les Morts ? le menaças-tu d'un fusil dans sa direction.





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Dernière édition par Jessica Hellhound le Mer 24 Jan 2024 - 12:25, édité 7 fois
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Sur les traces des cris de la Banshee

With Jessica Hellhound


À l'aide d'un chiffon poussé puis tiré par une baguette dans des mouvements de va-et-vient, Jaina nettoie le canon de Lilith. Désireuse de conserver cette prodigieuse arme pour le restant de sa vie, la pirate se doit d'effectuer une tâche lassante et ennuyante : l'entretien de Lilith. Ce n'était pas la première fois qu'elle se calait à ce travail, malheureusement son expertise très maladroite ne donnait jamais un résultat convaincant. Pour pallier ce défaut, cette lacune, Jaina a récupéré un livre explicatif de comment entretenir correctement des armes à feu. C'est rare que la Ravengeuse se documente, préférant apprendre dans la pratique plutôt que dans la théorie.

Posant les morceaux de son calibre sur le bureau de sa cabine, se frottant les mains pour cette tâche durement accomplie, la louve entend son louveteau gémir dans son sommeil et se retourner dans le lit de Jaina. Doucement, en espérant ne pas faire le moindre bruit, la mère remonte la couverture pour recouvrir les épaules de Wanda. L'albinos se surprend à contempler ce bourgeon de rose durant plusieurs minutes. Son palpitant bat pour cette adolescente. Elle comprend au fur et à mesure ce que ressent une mère envers sa fille. La joie de voir grandir ce petit ange, de contempler son sourire et de la chérir comme une maman le ferait à son enfant. Son attachement envers sa petiote n'a pas changé depuis que Wanda est devenue sans le vouloir la responsable de la mort de Pearl Rosenberg.

Si sa petite sœur n'est plus de ce monde, ce n'est nullement à cause de Wanda, mais plutôt de Jaina...

Si l'albinos avait entraîné sa fille à se servir correctement d'une arme, Pearl serait toujours en vie, à s'occuper de ses jumeaux et à recevoir l'amour de son mari. Machinalement, Jaina ressert ses poings de frustration. Le cuir de ses gants émet un léger bruit de frottement. La femme peste silencieusement et décide d'aller éteindre la bougie de sa lampe à l'huile pour se reposer un peu. Au milieu de son chemin qui ne demande que quatre pas, la femme se pétrifie en découvrant une ombre sur le mur, reflété par la lumière de sa lampe. Elle n'appartient pas à Jaina, ni à Wanda. La cow-girl se retourne et constate qu'aucune autre personne se trouve dans ses quartiers...

Soudainement, l'ombre détenant une allure féminine marche en longeant les extrémités de la pièce. Son parcours s'arrête sur un cadre vide. Le fond est noir, l'illustration ne représente que cette couleur. Le visage de l'ombre se dessine sur ce petit tableau. Les traits ne sont pas inconnus pour Rosenberg. Il s'agit de Pearl. Ses yeux d'un bleu océan brillent froidement dans l'obscurité assez importante de la cabine...

Puis, deux mains moisies, rongées par la putréfaction d'un cadavre sortent derrière l'illustration. Jaina recule d'un pas, cherchant Lilith autour de sa taille. Une action inutile, car l'arme repose toujours sur le bureau.

« Jaina... » souffle une voix qui semble provenir du tableau. Le visage de sa sœur se met à bouger. Du sang coule depuis ses lèvres pendant que ses yeux se mettent à perler. « Jaina... » L'ombre derrière le portrait sort tout à coup du mur, dévoilant le cadavre de sa sœur Pearl. La morte qui cache son visage derrière la toile se précipite sur la cow-girl en hurlant d'une intonation terrifiante...

Puis Jaina émerge en sursaut de son rêve, ou plutôt de son cauchemar en tombant de sa chaise. Son réveil brusque a été provoqué par sa fille qui désirait la réveiller. En effet, le bateau s'est arrêté. Sont-ils déjà revenu à Hat Island ?

« Pardon maman... » fit Wanda en plaquant ses fines mains près de ses lèvres, inquiète d'avoir peut-être causé du mal à sa mère. « Tu n'es pas blessée au moins ? » Elle se met à genoux, prenant l'une des mains de Wanda.

« Ce n'est rien. » La louve se relève, dépoussière ses jambes et son postérieur pour remettre en dernier son couvre-chef. « Nous sommes déjà à Hat Island ? »

« Non. En pleine mer d'après le hublot. » répond rapidement la fille de Jaina. « Ça va ? Tu es toute pâle... »

Plaçant sa patte sur l’épaule de son louveteau afin de la rassurer, la louve n’émet aucun son et décide de sortir de ses quartiers. Si le temps est clément, ce n’est pas le cas pour la mer qui offre un spectacle bien macabre. Il s'agit du reste d’un bâtiment qui devait être imposant au vu de sa carrure bien plus importante que le navire marchand qu’elles ont volé. La capitaine des Ravengeuses admire en silence ce funeste carnage. Des cadavres encore flottants, des résidus de sang sur le bois du défunt navire et surtout la douce odeur de la poudre.

Calant une de ses santiags sur la rambarde de son rafiot, la cow-girl sort une longue-vue pour inspecter les alentours. Laissant le soin à sa chère et tendre timonière d’interroger le seul survivant, Jaina est sur le qui-vive, préférant avoir un coup d’avance plutôt que de recevoir une mauvaise surprise. Son inspection vise soudainement des cibles bien précises. Grâce à sa lunette, la pirate découvre que plusieurs cadavres ont le crâne ouvert. L’intérieur est complètement vide.

« Mademoiselle Hellhound ! » gueule Jaina qui replie sa longue-vue et le balance à un matelot. « Plusieurs cadavres n’ont plus de cerveau. Tu devrais jeter un œil, ma belle ! »

Il s’agissait d’un ordre qui pourrait donner une possibilité à Jessica d’améliorer ses connaissances dans la médecine. Pour Jaina, l’absence de cette masse nerveuse lui indique un tir précis dans la tête. Néanmoins, une telle précision est quasiment impossible. Une tête peut exploser, mais pas seulement la partie où se trouve le cerveau. De plus, il ne reste aucune miette de cet encéphale.

« Capitaine, puis-je vous donner une supposition ? » demanda l’ancien propriétaire du rafiot qui n’avait aucunement hésité à se rendre lorsque les Ravengeuses ont abordé le pauvre navire marchand. Obtenant l’accord de l’albinos par un simple hochement de son visage, le vieux lâche reprend la parole. « Les marins racontent qu’un terrifiant navire maudit sillonne North Blue depuis plusieurs années. Il serait commandé par un équipage de cannibales qui auraient la fâcheuse réputation de manger en premier le cerveau. À mon avis, le défunt navire a croisé la route de cet équipage de cinglés. Ils ne laissent aucun survivant, vous devriez quitter en vitesse cette zone, mon capitaine. »

Frottant la molette de son Zippo contre son pantalon, l’albinos grille la tête de sa cibiche et profite de prendre quelques lattes avant de rire au nez du matelot.

« Comment cette histoire serait arrivée à tes oreilles si ces cannibales ne laissent aucun survivant. Monsieur Fred, j’ai eu ma dose de bouffeurs d’humains depuis l’Ilot Flottant. Ton conte pour enfant ne me donne aucune frayeur et si tes récits sont vraies, je meurs d’impatience de me frotter à eux. »

« Un homme à la mer !! » hurle Wanda qui se penche sur les barrières en bois du pont.

Furieuse d’avoir un nouveau fuyard, la cow-girl repousse fortement l’ancien capitaine qui tombe sur son derrière. Jaina dégaine Lilith qui se trouvait en réalité dans le holster de son ceinturon et non sur le bureau comme dans son cauchemar. Avec une grande précision, la tireuse dégomme l’oreille gauche du déserteur. L’homme hurle de douleur et n’a pas le temps d’émettre un mot dans sa prochaine phrase lorsque Jaina Rosenberg éradique en poussière la seconde oreille de sa cible.

« Messieurs qui êtes tous des otages à mes yeux ! » interpelle la demoiselle qui titille la détente de son flingue. En s’apercevant qu’elle obtient toute l’attention de son prétendu équipage, la pirate éclate la tête du blessé avec deux ogives. « Le prochain qui s’enfuit, je le capture, je le charcute et j’attendrais que les requins arrivent pour le donner comme repas. Est-ce clair ?! »

Les marchands devant servir les Ravengeuses hurlent à l’unisson qu’ils ont compris le message de la capitaine Jaina Rosenberg.



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Sur les traces des cris de la Banshee

"Ma belle", elle avait encore osé le dire. Un spasme involontaire s’empara de ta paupière droite sous l’émotion. Tu penchas frénétiquement la tête sur le côté. Enfin, après un court instant, où la personne que tu menaçais ne savait pas comment réagir au spectacle que tu lui offrais, tu vrillas.

Tu dégênas ta seconde arme de poing, tendis ton bras en tournant le crâne pour viser et tiras en direction de ta capitaine. La balle fusa au-dessus de son épaule et vint se loger dans le mur de planches derrière elle.

– J’le jure ! lui crias-tu, pour te faire comprendre.Si tu m’appelles encore une fois comm’ça, la prochaine elle finit dans ta tête. Par la Grande Faucheuse, j’le jure.

Sans attendre la réponse de Jaina, tu fis signe ensuite au marin sur le pont qui t’observait avec dégoût en pointant la mer et écoutas les indications de ta supérieure.

–R’montez moi ces corps, que j’puisse les ausculter quand j’reviens à bord.

Tu te reconcentras sur le rescapé. Il reculait un pas après l’autre d’effroi malgré le peu de place qu’il avait pour manœuvrer. Tu allais perdre encore un peu plus patience. Pour qu’il comprenne, tu armas le chien.

– J’ai pas tout la journée d’vant moi. Répond !

Il tremblait comme une feuille. Mais ses lèvres se délièrent en fin de compte. Il balbutia, ne trouvant pas réellement ses mots pour t’expliquer la situation.

– Un… b-b-bb-bbateau nous à attaquer il y a… 1 jour, plus ou moins. Je suis le dernier survivant. Ils ont tué tous mes collègues. Je me suis réfugié dans un tonneau dans la cale.  Je crois que c’était la Banshee, ce rafiot de malheur. On raconte que c’est des bouffeurs d’homme.
–  C'est quoi c'bateau ?
– Un én-én-énorme navire, genre galion. Presque une légende dans les environs. Il s'attaque aux équipages  exclusivement. Ce qui est le plus terrifiant c'est son aura. Et le cri. Mon dieu, le cri qui prévient de son arrivée...
– Tu sais dans quelle direction ils sont partis ?
– Attendez… le soleil est là… vers l’ouest !

Il aborda une mine triste et inquiète quelques secondes avant de soupirer.

– Qu’est-ce que je vais devenir maintenant ? Vous allez me secourir, hein ?
– T’auras plus b’soin d’t’en soucier.

Une détonation retentit et il s’écroula sur lui-même, une larme de sang coulant depuis l’impact qu’il avait reçu entre les deux yeux. Tu l’avais abattu froidement, sans fioriture ni préambule. Sans plus de considération pour son cadavre fumant, car la Mort, Moi, ne jugeait ni les vivants sur leurs actes, ni les défunts pour leur vie, tu te détournas et bondis.

En déployant tes ailes, tu atterris en douceur sur la figure de proue de vaisseau que vous aviez volé. Tu te laissas tomber sur le plancher et t’approchas de ton capitaine pour lui exprimer ce que l'homme t'avait expliqué.

– Bon, j'sais c'qui est responsable d'ce bordel. Un galion, la Banshee.  Il rod’rait dans les parages, à un jour d’voile à l’ouest. À c’que le type m’a dit. Tu crois qu’ça vaut l’coup de le poursuivre ? Peut être qu’on pourrait leur prendre ?

Tu te retournas une fois ses instructions données et constatas la pile grandissante de cadavres dégorgés qui s’amoncelait sous la grand-mât. Tu t’agenouillas près de l’un d’eux et commenças à l’observer attentivement. Avec l’immersion d’une journée, les articulations n’eurent pas l’occasion de se rigidifier. Il était encore malléable. De grosses parties de chair et de muscle étaient manquantes, comme arrachées par des dents. Mais ces chicots n’avaient clairement pas l’air humains. Des requins ?

En examinant le corps, tu fronças les sourcils, la boîte crânienne avait été vidée de tout son contenu. Bizarre. En parcourant l’état d’un second, il présentait des caractéristiques similaires. Les cavités oculaires se retrouvaient énucléées, d’importantes marques de traumatismes laissaient supposer qu’il avait été retiré alors que le sujet était encore vivant. Et sa tête, creuse aussi.

Les uns après les autres, tu constatas avec effrois que Jaina avait effectivement bien vu. Ils leur manquaient à chacun une partie précise du corps, mais le cerveau avait été méticuleusement prélevé à chaque fois. L’ouverte n’était pas toujours au même endroit, mais la brutalité avait laquelle cela avait été fait ne laissait place à aucun doute. La victime avait souffert le martyr et aurait senti chaque coup de mâchoire — celle des hommes-poissons au vu de la forme de certaines déformations ? — avant de mourir les neurones ingérés. Des anthropophages. Sans aucun doute.

— C’est quoi c’te merde, encore ?



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Dernière édition par Jessica Hellhound le Dim 17 Déc 2023 - 22:21, édité 1 fois
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Sur les traces des cris de la Banshee

With Jessica Hellhound


La balle qui s’est plantée dans le mur des planches, proche du visage de Jaina est un avertissement pour la capitaine pirate. Mieux vaut pour elle d’éviter de surnommer à nouveau Jessica. Il s’agit d’une menace pouvant être considérée comme une promesse de mutinerie envers celle qui dirige les Ravengeuses. L’albinos préfère ne pas répondre par des paroles. Elle échappe un simple rire face au comportement de sa belle. Hellhound en a dans le pantalon et cela charme encore plus Rosenberg. Du coup, Jaina ne compte pas arrêter ses tentatives pour se rapprocher du cœur du médecin. Un jour où l’autre, la conquérante arrivera à toucher le palpitant de sa chère et tendre équipière.

Pendant que les matelots obéissent aux ordres de la blonde afin de ramener les corps morts, la cow-girl se contente de rester sur le pont. L’une de ses mains agrippe le gouvernail du pauvre rafiot volé. Avec ses gants, impossible pour elle de sentir la matière du bois. Seule l’humidité se trouvant sur le volant arrive à refroidir l’intérieur des gantelets en cuir de la dame. Puis, le vent maritime agresse doucement les joues pâles de la vampiresse. L’odeur de la mort accompagne la brise, torturant les nasaux de beaucoup de marins d’eau douce. Un homme vomi son précédent repas dans l’eau de mer et un autre s’évanouit. De véritables bras cassés. La louve songe à recruter des louves, des vraies, qui n'ont pas froid aux yeux. Mais ce n’est pas avec un bateau de la sorte que l’Alpha arrivera à obtenir de nouvelles recrues.

« Mademoiselle Rosenberg, veuillez conduire l’âme sensible dans les vapes à l’infirmerie avec deux volontaires. » commande la Ravengeuse à sa fille qui se met à rire en découvrant que sa mère se met à la vouvoyez.

« Tout de suite capitaine. Si je peux me permettre, votre langage est bien mieux très chère maman. »

Effectuant un bruit agacé par la bouche, Jaina se rend compte que ce n’est malheureusement pas la première fois qu’elle se met à vouvoyer les personnes. Depuis la mort de sa sœur, la cadette des Rosenberg qui pense continuellement à Pearl recopie sans le vouloir sa manière de communiquer. Serait-ce une malédiction venant de sa défunte petite sœur adorée ? Fermant un moment ses paupières après avoir reçu un pincement à son organe battant, soupirant longuement, Jaina refoule sa tristesse qui souhaite remonter au crescendo. L’heure n’est pas venue de pleurer Pearl.

Reprenant ses moyens, souriant faiblement à son médecin qui vient de la rejoindre, la ravissante Ange de la Mort explique ce qu’elle vient d’apprendre par sa dernière victime. La Banshee ne sonne pas d’un son inconnu aux oreilles de la louve. Arquant l’un de ses fins sourcils neigeux, Jaina Rosenberg se souvient avoir entendu par les racontars des bars d’Hat Island que ce vaisseau maudit était surnommé ainsi à cause des effroyables cris qu’il provoquait. Est-ce que cela venait de l’imagination des poivrots ? La fumeuse donne sa langue au chat.

« Monsieur Fred m’a affirmé à l’instant que ce désastre pourrait provenir d’un navire maudit. » révèle à son tour la prétendante au titre de Reine du tir. Les bras croisés, ses billes sanguines observant l’horizon, Jaina continue son récit. « J’ai eu ma dose de cannibales Jessica. Cependant, je suis très curieuse de voir la gueule de ce galion. S’il me plaît, alors nous volerons la Banshee pour en faire notre vaisseau principal. » Ses rubis se déplacent pour admirer une nouvelle fois l’océan des yeux de la timonière. Son émerveillement prend fin rapidement lorsque Jessica Hellhound ausculte ses nouveaux patients…

Descendant les escaliers nettoyés ce matin par les marins attelés à cette mauvaise tâche, la prédatrice enjambe un cadavre et découvre une bague qui doit avoir une certaine valeur. La retirant de l’annulaire de la dépouille, elle rapproche le bijoux près de ses cristaux sanguins pour pouvoir lire les inscriptions inscrites à l’intérieur.

"À mon amour"

Puis après avoir lu, les sourcils de Jaina se fronces en apercevant un visage non-humain derrière la rambarde du bateau. Il épiait, espionnant en espérant de ne pas être vu. Trop tard, la louve repère le renard qui souhaitait être plus malin. Lorsque l’homme-poisson s’enfuit dans la mer, l’albinos ne prend pas de pincette pour plonger à son tour dans cette grande étendue d’eau salée. Le bougre nage vite, se réjouissant de s’éloigner très vite de Jaina. La Ravengeuse sort son calibre pour dézinguer le fuyard. Les balles qui ont une vitesse moins importantes, arrivent tout de même à éliminer la nuisance. Une balle dans la tête, l’autre dans le cœur.

Remontant à la surface, respirant à plein poumons, Jaina peste en se rendant compte qu’elle aurait pu simplement blesser cette chose immonde afin de l’interroger.

« Direction l’Ouest ! Nous allons traquer la Banshee ! » décide haut et fort la capitaine qui remonte dans son bateau grâce à une corde tirée par plusieurs marins dont sa propre fille. « Suivez les traces d’épaves et les cadavres dévorés. Avec un peu de chance, nous arriverons à la rattraper ! »



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Sur les traces des cris de la Banshee

Tu te relevas après tes analyses poussées et t’approchas à nouveau de ta capitaine qui remontait sur le bateau à l’aide d’une échelle pour lui faire part de tes conclusions. Elle ordonna d’aller à l’ouest sur le champ avant de te donner l’opportunité de parler. Ainsi, alors que vous vous dirigiez toutes les deux vers la barre, tu lui exposas les faits.

— C’est pire que c’que tu pensais. Ce n’sont pas des cannibales derrière c’t attaque. Mais des hommes-poissons anthropophages. Les traces d’morsures sont caractéristiques d’leur dentition. Faudra faire gaff’ avec leur karaté aquatique. On d’vrait préparer un plan béton.

Une fois face au timon, tu y pris place et observas la boussole devant cette roue de bois. Votre objectif se trouvait à 30 degrés sur bâbord. Ainsi, tu fis infléchir l’orientation du navire tout en criant tes ordres. Le vent n’était pas le plus favorable, nord-nord-ouest, presque en face de vous.

— Affaler les voiles, axe tribord, laisser le foc hissé ! On va louvoyer pour r’monter l’vent, messieurs !

Le vaisseau se mit en branle sous tes yeux rapidement, sachant pertinemment quoi faire, même si une mine inquiète se lisait sur le visage des matelots. Le louvoyage était une manœuvre risquée. Elle nécessitait de naviguer au près et les accidents pouvaient vite arriver tant le changement de bord se révélait brutal.

Mais tant que le vent provenait de l’avant, cela constituait le seul moyen de progresser tant qu’il ne soufflera pas dans votre dos. Et la journée fut dure. Presque 8h. Les rafales mirent 8h pour modifier son origine, émanant de sud-est désormais. Les hommes ahanaient tels des bœufs sous l’effort constant qu’avait demandé cette navigation particulière.  

Maintenant que vous étiez porté, ils pouvaient se reposer un peu. Vous les aviez certes sous votre coupe. Les tuer à la tâche ne serait pas productif. Mais comment savoir que vous parveniez à rattraper votre proie, perdu sur l’onde ? De temps en temps, sur votre route, vous arrivaient des débris de bateau s’enfonçant sous les vagues ainsi que des cadavres dévorés jusque la moelle.

Spectacle ravissant s’il en était, d’innombrables âmes rejoignaient la Cité en la mer 1, grossissant le rang de Mes sujets. Nonobstant, cela annonçait un sombre présage pour votre équipée. Vous ne saviez rien de leur force, de l’envergure de leur bateau, de son armement. Jaina a intérêt à monter un super plan pour palier à toutes les éventualités.

Le soir s’approcha. On alluma les lanternes pour permettre de pousser la poursuite le plus longtemps possible. Mais il fallait se rendre à l’évidence. Quand le soleil laissa place à la pleine lune, on ordonna de hisser l’entièreté de la voilure et de jeter l’ancre. Il était temps de se réunir avec la capitaine pour parler stratégie.

1  La Cité en la mer est un poème de Edgar Allan Poe qui parlent du royaume de la Mort. Le poème



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Dernière édition par Jessica Hellhound le Mar 2 Jan 2024 - 23:52, édité 1 fois
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Sur les traces des cris de la Banshee

With Jessica Hellhound


Un plan en béton, c’est ce que Jessica souhaite de la part de Jaina. Il faut donc que Rosenberg se creuse les méninges pour venir à bout de cet équipage d’Homme-Poisson. La louve a entendu parler de cette race redoutable. Bien plus impressionnante et encore plus forte que la race humaine. Les racontars des bars d’Hat Island mentionnaient que les sirènes étaient très convoitées dans les ventes clandestines d’esclaves. Soudainement les pensées de la capitaine pirate imagine un équipage de ces beautés contrôlant cette fameuse Banshee. Bizarrement, l’albinos est désireuse de se laisser capturer. Même sa vie serait en danger, Jaina deviendrait la femme la plus heureuse au monde. Un simple phantasme qui causerait la perte de celle qui désire être la Reine du tir.

« Je ne connais pas leur art martial. » déclare la Ravengeuse qui attrape avec plaisir un long tissu faisant office de serviette donné par sa fille. Elle grelotte à cause du froid et parce que ses vêtements sont trempés. Jaina recouvre ses épaules puis frotte énergiquement sa taille tout en s’asseyant sur un tonneau en bois. « Je sais que ces habitants des profondeurs saignent comme nous. Ils seront peut-être moins embêtant que nos anciens amis mort-vivant. »

En effet, Jaina ne sera normalement pas obligée de tirer une ogive dans le crâne de ces poiscailles afin de les tuer. Plus besoin de détruire le cerveau, d’autres cibles se rajoutent au tableau. Comme le cœur, les poumons et autres organes vitaux qui échappe à la mémoire bordélique de l’albinos. La perte importante de sang devient aussi une cause de mortalité. La Louve Blanche s’en lèche les babines. Orientant son regard sur l’Homme-Poisson décédé par ses soins, elle se rapproche de l’extrémité du pont, proche de la barricade en bois. La mer borde le cadavre de cette chose infâme. L’hémoglobine se disperse petit à petit dans l’eau salée. L’odeur va bientôt attirer les requins et autres bestioles faisant le ménage dans ce royaume aquatique.

« Messieurs, vous avez encore peur de cette espèce ? » questionne Jaina à son équipage bon marché. Elle désigne le mort avec son index dont l’ongle est verni de noir. « Ils vivent et meurent comme nous. Ils ont juste un régime alimentaire différent et respire sous l’eau. » Elle lève les yeux au ciel lorsqu’un marin l’informe en lui coupant la parole que les Homme-Poissons ont une constitution bien plus supérieur à l’être humain. Une donnée que la capitaine sait déjà. Énervée, Jaina administre son coup de santiag sous le menton du matelot. Un geste qui veut simplement dire de manière polie : ferme ta bouche. « D’autres volontaires qui veulent se plaindre et geindre comme des faibles au foie blanc ?! »

Le voyage ou plutôt la course-poursuite débute et dure huit heures. La main-d’œuvre gratuite s’est révélée efficace. La cadence ne s’est pas détériorée et la Ravengeuse espère avoir gagné du terrain. Logiquement la Banshee qui pouvait être un galion d’après ses informations, détient une vitesse moins importante que le petit rafiot marchand. Plus un bateau est grand, impressionnant et plus son poids doit être conséquent. C’est la logique de Rosenberg. Une conviction sur des hypothèses et non sur du vécu. Le sujet ne traite pas les armes à feu donc la théorie de l’albinos n’est pas sûre à cent pourcent.

Dans tous les cas, les épaves des bateaux ayant croisé la route de la Banshee commencent à être de plus en plus récents. Les derniers restes montrent un incendie bien fourni et l’odeur de la poudre se fait sentir aux alentours. Un  parfum envoutant pour la desperada. Proche de sa timonière, les bras croisés sous sa poitrine généreuse, fumant sa cinquième clope de la journée, Jaina sourit en coin en voyant sa gamine donner des ordres aux hommes sur le navire. Beaucoup obéissent sans broncher et les plus réticents bougonnent de mécontentement. C’est alors qu’un bourgeon d’idée germe pour devenir une rose.

Au moment où les lanternes sont allumées, que l’ancre est jetée, la capitaine se rapproche de ses hommes et somme à tous de se rassembler. Patiente, mordillant sa cibiche, la cow-girl s’amuse à lancer et rattraper l’anneau qu’elle avait volé à un cadavre.

« Messieurs. » exclame haut et fort Jaina qui est accompagnée de son aura de meute. Les mains derrière son dos, effectuant les cent pas, la dame débute son discours qui est l’élaboration d’un plan. « Moi, Jaina Rosenberg, capitaine des Ravengeuses, je m’engage à vous libérer sous une condition. » dit-elle en s’arrêtant, les pieds joints et le regard sombre. « L’air empeste l’odeur de la poudre, l’épave juste à côté de nous brûle depuis moins de deux heures. Nous nous rapprochons de la Banshee. » se réjouit la pirate primée qui ne peut s’empêcher d’afficher un sourire de triomphe. « Si vous voulez votre liberté, vous allez devoir nous aider à défaire cet équipage anthrotruc. » explique Jaina en effectuant une grimace et un mouvement de sa main en direction de son médecin pour le mot anthropophage qu’elle n’arrive pas à dire. « Les survivants seront conduits à l’île la plus proche. Refusez et je vous saigne vivant pour rameuter ces Homme-Poissons en vous attachant contre la coque du navire comme de vulgaire animaux destinés à l’abattoir. Avons-nous un accord ?! »

Personne n’ose s’imposer contre Jaina Rosenberg. Le refus est littéralement pire qu’une mort rapide contre l’équipage de la Banshee. De ce fait, la louve propose son idée pour prendre par surprise leurs ennemis. Un tiers de l’équipage va rester sur le rafiot et simuler une fête afin d’attirer le grand prédateur. Les caisses de feux d’artifices dans la cale serviront à signaler au loin la position de son bâtiment. Les autres seront dans plusieurs barques, cachés dans la pénombre de la nuit en attendant que le navire soit abordé.

« Que penses-tu de ce plan Jessica ? Si tu as d’autres idées, je suis preneuse. »



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Sur les traces des cris de la Banshee

Tu te tins à l’écart, appuyé sur le bastingage près de ton timon, et Je flottais à tes cotées, la cape au vent. Nous observions toutes deux son cinéma, sa théâtralité. Elle aimait s’entendre parler, c’était indéniable, et surtout le son de son nom.

Tu claquas ta langue. Elle n’apprenait donc pas, te dis-tu. Cela ne lui avait pas suffit de se faire épier une première ce matin, il fallait qu’elle crie au et fort son plan devant tout le monde sans se préoccuper de ce qui pouvait nous surveiller dans l’ombre de la nuit.
Plissant les yeux, tu te redressas et sautas par-dessus la balustrade pour atterrir en douceur sur le plancher en contrebas.

— J’en dis qu’on f’rait mieux d’en parler en privé et pas au vu et au su d’tous. Laisse Wanda les garder et j’r’joins moi dans la cabine.

Je ne t’avais pas quitté et Je te suivais dans la salle du Capitaine. Tandis que tu te plaçais dans le fond, face à la porte, Je voletai dans un coin, posant Mes non-yeux tantôt sur toi, tantôt sur la jeune albinos qui te retrouva bien rapidement.

Tu attendis un court instant, sans rien dire. L’ambiance pesante et grave s’installa d’elle-même tant tes traits lançaient des éclairs vers ta supérieure. Et puis seulement, tu pris la parole. Un ton dur et froid comme la Mort teinta tes mots et Je souris.

— Pourquoi t’as balancé ça tout haut ? Ce matin t’en as déjà buté un, non ? Alors tu penses pas qu’à la faveur de la nuit, il y aurait pas potentiellement l’un d’eux qui nous espionne en c’moment ? Et puis quand bien même. Laisser l’temps d’la réflexion nocturne à ces froussards, c’est leur donner l’opportunité de fomenter contre nous. On aurait du les mettre sur le fait accompli. Ne pas leur permettre de cogiter.

Une irritation latente rodait en ton for intérieur. Tu faisais de ton mieux pour la contenir. Mais en même temps, quelque chose d’autre s’instilla en toi. Une sensation que tu connaissais que trop bien désormais. Je M’approchai de toi, ne te quittant pas de Mes orbites et tu Me fixas également. Je te pris le poignet droit de Mes doigts squelettiques et tes pupilles se révulsèrent instantanément.
Dans la réalité qui était Mienne, Je fis apparaître quatre cartes de Tarot face cachée devant toi, volant dans l’espace, tandis que toi tu sortais ton jeu de ta poche intérieure de façon mécanique, le mélangeas et en retiras le même nombre du paquet.

Une à une, elles se retournèrent aussi bien physiquement que mentalement. Et la Justice à l’endroit surgit, suivie de l’Ermite à l’envers, du Diable à l’endroit et pour finir de Mon arcane, la Mort, à l’envers. Tes globes s’illuminèrent d’une aura étrange et Ma silhouette te surmonta, jugeant la capitaine. Je te fis la pointer de l'index


— Méfie-toi, Jaina Rosenberg, méfie-toi de ton honnêteté envers ces hommes,récitas-tu, d’une voix d’outre-tombe, en écho de Mes propres prédications. Méfie-toi, où tu termineras recluse par ceux que tu poursuis par le simple fait de ton impuissance ! Cette même impuissance qui amènera la décadence sur les tiens !

Je te lachai et tes yeux reprirent leur apparence normale, Ma matérialisation illusoire s’estompa et tu retrouvas tes esprits. Tu suffoquais presque, luttant pour chaque bouffée d’air.

— Qu’est…Qu’est-ce que… ?

Après quelques instants où tu scrutas incrédule Jaina, tu posas le regard sur la table, découvrit les arcanes qui te dévisageaient à leur tour et compris ce qui venait de se passer. Tu venais de faire une prédiction.

— Qu’est-ce que j’ai dis, Jaina ?demandas-tu d’un ton grave.



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Sur les traces des cris de la Banshee

With Jessica Hellhound


La blonde préfère en parler en privé, dans la cabine de l’ancien capitaine désormais otage des Ravengeuses. La Louve Blanche suit l’Ange de la Mort, sans y émettre une quelconque objection. Ses éperons tambourinent le plancher en bois mouillé du bateau tout en camouflant le chuchotement des prisonniers. En fermant la porte des quartiers de Jaina, sa timonière lui partage son point-de-vue. Des avis bien tranchants contre la capitaine. Les fesses contre le bureau, ses pieds se balançant de haut en bas, l’albinos prend note des remarques de Jessica. Portant une trop grande confiance sur une potentielle collaboration avec ses membres d’équipages, la louve ne se doute aucunement que sa meute puisse se retourner contre elle. La peur engendre de l’espoir qui se mélange avec le désespoir. Cela provoque un composé chimique qui donne des ailes aux plus grands froussards.

« Pour piller une banque, un groupe doit se préparer à l’avance. Pour moi, c’est la même chose pour une éventuelle bataille contre l’équipage de la Banshee. » se défend la pirate qui sent des difficultés à gérer au mieux son rôle de capitaine. Visiblement la tâche n’est pas si aisée que dans ses pensées. Elle se frotte machinalement les cheveux après avoir retiré son Stetson et cherche une solution pour remédier à sa bêtise. La situation devient une partie de poker. Un quitte ou double. Jaina sera gagnante si sa dernière victime de fruits de mer était la seule à espionner l’équipage. En revanche, s’il s’agissait d’un traînard, la Ravengeuse aura du souci à se faire.

Voulant reprendre la parole, sa belle agit bizarrement devant sa personne. Ses yeux s’illuminent étrangement et la blonde tire plusieurs cartes de son paquet de tarot. Etrangère à ces babioles, l’albinos ne comprend pas son tirage qui ne comporte pas de Dame de Cœur ou bien d’As de Pique. Quand Jessica parle à Jaina, sa voix n’est pas habituelle. Il ne s’agit plus de ces magnifiques notes de musiques charmantes qui rendent folle amoureuse la pistolera. Non. Là, Jessica récite une sorte de prédilection bien flippante. Un frisson gelé parcourt l’échine de Rosenberg. Son corps se met à trembler de la tête aux pieds.

Jaina doit se méfier de son honnêteté qui sera la cause de son impuissance et entraînera la perte des siens. Pourtant, n’est-ce pas une arme utile pour obtenir la confiance de son équipage ? Être franc et sincère pour ses matelots ? Toujours cacher des éléments, mentir à tout va, causent bien des problèmes d’après les suggestions de la louve.

Songeuse, perdu dans son monde imaginaire, dans sa bulle qui la protège de la réalité, son royaume s’éclate dans un petit "blop" et fait revenir Jaina à la dure loi de ce monde. Jessica Hellhound semble s’être rendu compte de son mystérieux pouvoir que la Louve Blanche ne comprend pas du tout. Était-ce une double personnalité de sa part ? Son côté morbide qui avait pris les rênes de son corps ?

Silencieuse, en pleine réflexion et pensant à une mutinerie de l’équipage si son plan est en marche, la cow-girl se retire du bureau, contourne le meuble en bois verni et fait face à l’immense fenêtre donnant sur l’arrière du navire. Les mains derrière son dos, ses pouces se tapotant entre eux,  la prédatrice désireuse de s’emparer de la Banshee élabore des changements à son plan.

« Nous allons changer le projet, il est vrai que nous sommes peut-être épiés par d’autres fritures. » déclare l’Alpha de la meute qui serre fortement ses fines phalanges gauche avec les autres de sa droite. « Tu viens de me dire de me méfier de mon honnêteté, je vais profiter de ton don de prédiction pour surprendre nos ennemis. » Elle se retourne pour faire face au médecin, la capitaine des Ravengeuses appuie ses mains contre les rebords de sa chaise qui est proche de son bureau. « Tu vas me trahir en prétendant qu’avec ton jugement tu auras plus de chance de survivre face à l’équipage de la Banshee. Fais-en sorte d’être bien entendue. Si les espions sont là, ils croiront à une véritable mutinerie. »

Réduisant au maximum la distance qui la sépare de Jessica, son visage est désormais à quelques centimètres de celui de sa coéquipière. Elle retire ses lunettes de soleil pour dévoiler le brasier qui enflamme constamment ses rubis. Levant son menton, effectuant sourire mauvais, la pirate poursuit son récit.

« Prétend m’avoir tué dans la cabine, prouve ma mort avec ceci. » Jaina sort de son holster Lilith et pose l’arme maudite sur le plan de travail. « Ne dis absolument rien à Wanda, son désespoir rendra ma mort plus crédible. En espérant bien entendu que je sois devenue une mère à ses yeux. Morte, je vais pouvoir inspecter les alentours de la coque du navire et éliminer discrètement les prétendus espions. » De son index, elle montre l’immense fenêtre donnant sur un petit balcon. « Je m’enfuirais par-là, tu peux dire que mon corps est tombé dans l’océan. »

Une idée pour éliminer les gêneurs et mettre son premier plan à exécution. Seulement, Jaina tourne en rond et retarde l’inévitable. L’affrontement contre la Banshee. Ressentant de la nervosité dans son être, Rosenberg obtient un doute comme une douille vide bloquée dans une arme et ne souhaitant pas en ressortir. Que fera-t-elle lorsque les mouchards Homme-Poissons seront morts ? Va-t-elle revenir comme une fleur en informant les matelots que sa mort devait surprendre les guetteurs de la Banshee ? Au final, Jaina grogne sur soi-même, s’assoit et s’enfonce dans son fauteuil.

« Écoute Jessica je… » La suite de sa phrase ne vient pas, les mots ne souhaitent plus sortir de la bouche de la Louve Blanche. Elle se retrouve sans voix en visualisant le reflet d’un galion depuis sa lampe de bureau. Tournant son visage, ses iris s’écarquillent de surprise et surtout d’horreur… La Banshee surgit de l’obscurité de la nuit, comme devait le faire les canaux de Jaina…



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Dernière édition par Jaina Rosenberg le Dim 7 Jan 2024 - 9:26, édité 1 fois
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Sur les traces des cris de la Banshee

Le plan qu’elle proposait à la suite de ton avertissement tenait déjà un peu plus la route.  L’effet de surprise d’une telle déclaration mettrait en déroute l’équipage. Il y avait les désaccords évidents entre vous deux, mais rien qui ne justifiait un acte pareil en apparence. Enfin tout cela, bien évidemment, c’était en considérant que la situation était à votre avantage. Mais, la fatalité en avait décidé autrement.

Alors qu’elle allait te révéler quelque chose d’important. Jaina s’interrompit soudainement. Des lumières vertes translucides surgirent dans la nuit, à l’horizon une silhouette menaçante vous toisait de ces toiles sombres. Et il s’avançait à grande vitesse.

Jaina avait l’air presque apathique. Ça ne lui ressemblait pas. Tu ne la connaissais pas si bien que ça, mais elle ne s’était jamais montrée si amorphe, même dans les pires situations. Tu t’approchas d’elle promptement, l’attrapas par les épaules et la secouas violemment pour lui faire reprendre son sang-froid.

— Par tous les morts, Jaina, réveille-toi ! C’est une situation d’urgence !

Tu sortis en trombe de la cabine du capitaine et t’agrippas au bastingage, criant pour qu’elle t’entende.

— Wanda !  Tu fais c’que tu veux, mais ça va devenir violent dans l’coin. Tu t’d’emmerde pour t’foutre en sécurité. J’ai pas envie qu’ta mère m’chie une pendule.

Elle fuit rapidement tandis que les matelots se regardèrent avec inquiétude. Ils se demandaient ce qu’il se passait.

— La Banshee fonce droit sur nous ! On risque d’subir des pertes conséquentes. Alors si vous voulez pas qu’ça commence maintenant, vous m’affalez ces putains d’voiles sur le champ et vous m’virez au cabestan ! J’m’en branle qu’ça peut être dangereux. J’veux qu’on soit parti dans la s'conde !

Une fois que tes ordres furent entendus et exécutés, tu viras de bord complètement pour faire face au navire ennemi. Le plus terrible dans cette histoire, c’était qu’encore une fois, le vent vous était défavorable. La Banshee profitait d’être poussé par Éole pour vous attaquer dans les règles de l’art.

Vous progressiez avec difficulté tandis que tu observais la nef adverse gagner du terrain avec facilité. Que faisait Jaina ? Tu ne savais pas. Tu menais ta barque comme tu pouvais. Que faire d’autre dans la situation présente après tout ?

Alors qu’il ne vous restait approximativement qu'un mille nautique qui vous séparait, un coup du sort pire que ce que vous aviez anticipé vous tomba dessus. La timonerie commença à ne plus répondre. La barre tournait dans le vide. Les voiles, toujours sur leur mât respectif, commencèrent à se défaire les uns après les autres. Ils chutèrent.

Trois immenses carrés de toiles et de montant en bois s’écroulèrent sans pouvoir faire grand-chose, endommageant indéniablement la structure du bateau. Vous ne pourriez plus du tout avancer tandis que la Banshee s’approchait dangereusement.

— Jaina… Ca s’annonce mal.

Le galion commença a émettre de la fumée sur son trajet, accentuant l’aspect lugubre de sa réputation. Des cris horrifiants et aigus se dégagèrent des crânes jonchant sa coque. Derrière vous, des bruissements d’eau dérangée se firent, il se trouvait que les matelots mettaient les voiles avec les canots de sauvetage.

La situation vous échapperait clairement. Elle tournait au fiasco.



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Sur les traces des cris de la Banshee

With Jessica Hellhound


Sa timonière est sortie de la cabine pour prendre les choses en main pendant que Jaina reste plantée dans ses quartiers à observer silencieusement l’arrivée de la Banshee. La prétendue capitaine se retrouve sans idée, prise au dépourvue par un ennemi beaucoup plus malin que la louve. Un prédateur se trouvant en haut de l’échelle. La peur paralyse le corps de la dame, des craintes surviennent à propos de sa fille. Si l’albinos perd, sa gamine peut en mourir. Après tout, l’équipage de la Banshee est réputé pour dévorer ses proies.

Plaquant férocement ses mains contre les rebords de son bureau, ses rubis sont concentrés sur le bois vernis. Elle repère de petites rayures signalant que cette table était couramment utilisée pendant sa création. Une petite goutte d’encre attire l’attention de la pauvre capitaine. Machinalement, Jaina gratte cette tâche pour tenter de la retirer. Sans succès. Cette petite salissure sur son plan de travail représente l’instant présent. Un problème qui ne peut pas être résolu facilement. Un hic difficile à enlever.

La porte de la cabine s’ouvre en fracas et se referme de la même manière. Wanda glisse contre l’ouverture pour atterrir sur son postérieur. Jambes pliées, les coudes contre ses genoux, sa tête qui repose sur ses mains, l’adolescente tremble de peur. La fille de Jaina n’a même pas remarqué que sa mère est restée dans cette pièce. Quand un crâne crieur du terrifiant galion se met à fonctionner, le pauvre louveteau gémit de terreur. Doucement, avec tendresse, la Louve Blanche enlace son enfant pour essayer de la calmer.

« Reste ici, je vais m’occuper de cette friture. » La daronne dépose un doux baiser sur le front de Wanda et lui demande de se déplacer pour pouvoir sortir de ses quartiers. « N’en sort sous aucun prétexte. Je viendrais te chercher. »

Le pont du navire est martelé par les sabots des matelots. Tous obéissent aveuglement à l’Ange de la Mort qui est compétente dans son rôle de timonière. Le navire n’a aucun secret pour la blonde, chose que Jaina ne pourra jamais surpasser. Gérer un bateau, comprendre comment manier les voiles proviennent d’un langage incompréhensible pour l’albinos. Son royaume à Jaina représente les armes à feu, diriger des hommes et des femmes. Son curriculum vitae n’est pas très adapté pour naviguer et contrôler un rafiot.

Laissant le loisir à sa chère et tendre coéquipière de coordonner le vaisseau, la louve attrape l’échelle en corde et monte pour atteindre le poste de vigie. En hauteur, Jaina déplie sa petite longue-vue pour inspecter le début du champ de bataille. Les voiles de la Banshee sont correctement orientées pour permettre au vent de donner de la vitesse à cet impressionnant galion. L’équipage entier est composé d’Homme-Poisson dont une grande partie ressemble à des pieuvres humaines. Elle repère le timonier qui conduit tranquillement. Tout en même temps il grignote un doigt qui ne lui appartient pas. Son plat semble exquis, c’est ce qu’admet Jaina en le voyant se lécher les babines.

Sortant Lilith de son étui en cuir, le pouce de la dame abaisse le chien pour armer le pétard. Instinctivement le barillet se tourne pour permettre à la balle de s’aligner au canon. Le percuteur attend le feu vert pour frapper le cul de la douille et ainsi propulser l’ogive presque pointue. Calculant la force du vent, la trajectoire de son projectile, la Louve Blanche vise le timonier. Tirer à cette distance est impossible pour les petits amateurs d’arme à feu. Mais pas pour Jaina Rosenberg. Le chemin de la chevrotine va débuter une avancée linéaire puis perdre de la vitesse pour s’écraser sur le sol. La fin du parcours doit être la tête du conducteur.

Appuyant tendrement la détente de son arme d’exception, Lilith hurle et se fait entendre jusqu’au bas du pont. En moins de deux secondes, le timonier s’effondre d’une balle dans la gorge et non dans la tête. Il se tient le cou, perdant énormément de sang et provoquant la colère des Homme-Poissons. Après quelques secondes de souffrance, dans un dernier râle le conducteur perd la vie.

Pestant toute seule d’avoir effectué un mauvais tir, Jaina descend de son étage pour atterrir sur le plancher du bateau et non des vaches. C’est à ce moment, que le malheur tombe sur les Ravengeuses. Les instruments de navigation décident de commettre une mutinerie. Jessica à l’air confuse, désemparée, elle ne gère plus correctement la situation. Pour couronner le tout, les matelots prennent les canots de sauvetage et d’autres plongent dans la froideur de la mer…

Malédiction…Jaina comprend que ce coup du sort en défaveur des Ravengeuses sont signés des mains des fuyards et non des membres de la Banshee.

« Prend ça salope ! » gueule l’ancien capitaine qui profite du chaos pour tenter de poignarder Jaina dans le dos. L’homme manque son coup lorsque le bateau tangue sous l’effet d’un boulet de canon provenant du galion ennemi. Sans cette intervention, Rosenberg aurait reçu une vilaine blessure pouvant lui coûter la vie.

Jaina attrape l’arme blanche, s’assoit à califourchon sur son agresseur et poignarde à plusieurs reprises le couteau dans la face du désespéré. Son visage est éclaboussé d’hémoglobine, ses mains sont gorgées de sang et la colère de la louve monte au crescendo. L’albinos se retire du cadavre, s’approche des extrémités du pont pour pouvoir apercevoir les canots en train de prendre la fuite. Volant un fusil, posant sa santiag droite sur la balustrade dégradé par le boulet de canon, celle qui se prétend Reine du tir, vide le chargeur de son pétard pour percer les coques des moyens de transport des fuyards.

« Jessica ! » hurle la louve mécontente. « Laisse les otages, ils serviront d’appâts pour la poiscaille. » Elle charge Lilith, s’approche d’un canon et brûle la mèche pour enclencher l’engin. L’immense plomb arrondit est projeté pour s’écraser dans la coque du galion. « Hors de question de crever maintenant, on va attendre d’être abordé pour tuer le capitaine. Sans chef, ils devront être moins agressifs. »



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Sur les traces des cris de la Banshee

Tu acquiesças de la tête à la directive de ta capitaine en te postant près d’elle. Elle avait l’air un peu désespérée à tirer dans la coque de la Banshee avec un cracheur. Elle ferait bien des trous en surface, mais rien qui n’endommagerait en substance son intégrité. Le galion, lui, vous canardait avec insistance, sans grande difficulté.

Votre embarcation était condamnée, que vous vous démeniez ou non. Ainsi, il te vint une dernière idée. Tandis qu’une première escouade d’hommes-poissons sautait dans la mer et que quelque instant plus tard, des cris d’effrois retentirent derrière vous, tu enjoignis Jaina à te seconder.

— Cap’taine, aligne ces putains d’canons avec eux. On va leur rendre leur monnaie d’leur pièce !

Le bord comptait quatre canons, tu ajustas les deux derniers dans la direction du navire tandis que ta supérieure en faisait de même avec les deux premiers. Quand vous échangeâtes un regard convenu, tu sortis Poussière de son holster et tiras sur les mèches. D’une seule balle, les quatre cordes s’allumèrent.

C’était le signal pour se mettre à l’abri. Tu reculas de quelques mètres pour laisser la détonation se faire sans danger. Les boulets fusèrent dans l’air. Deux tombèrent à la mer, alors que les autres touchèrent la coque. Où ? Tu ne savais pas, mais ça n’avait que peu d’importance.

Ce qui comptait réellement c’était de résister. Ainsi, tu abandonnas le navire pour rejoindre le pont adverse, ne leur donnant pas l’occasion de vous aborder. Tu sautas sur le grand mât, au centre de votre embarcation, et pris appui sur lui. Tu bondis une nouvelle fois, bien plus loin que ce que t'aurait permis un entrechat depuis le tillac.

Dans les airs, tu déployas tes prothèses pour planer jusqu’à eux. En même temps, tu vidas les barillets de tes deux revolvers sur les marauds en contrebas. Certains se mirent à couvert, d’autres reçurent les plombs qui leur étaient destinés. Mais tous montrèrent les crocs, leur volonté de te manger la cervelle était grande. Surtout en représailles de cet assaut.

Une fois à une altitude idéale pour atterrir, tu replias tes ailes et transformas tes armes à feu en ta sublime faux, Moissonneuse. D’un geste précis, calculé, tu empalas lourdement l’homme-requin dans son dos avant de déloger ton engin de mort et de toucher le sol en exécutant une roulade.

Tu te redressas aussi sec, une action aussi classe que gracieuse. Vous vous toisâtes tous, un moment de flottement où tous jugeaient des intentions des autres. Cela pouvait démarrer au moindre mouvement imperceptible. Tous ses êtres représentaient une espèce aquatique différente. Bien que la majorité d’entre eux appartenaient au genre octopu, on pouvait distinguer çà et là divers types.

Soudainement, quelqu’un se cogna dans ton dos. C’était Jaina. Tu lui fis un signe de tête complice et subitement, les hostilités débutèrent. Tu t’approchas rapidement du premier venu et son crâne se retrouva séparé de son corps en une fraction de seconde. Un deuxième, bien plus impressionnant par sa carrure s’avança par surprise derrière toi et voulue t’entailler à l’aide d’une épée.

Grâce aux palmes de tes prothèses, tu dévias son coup vers l’extérieur et te retournas pour le sectionner au niveau de sa taille. Coupé en deux, ses moitiés retombèrent mollement sur le plancher. Sur le côté, une gueule énorme s’arrêta sur ton bras et planta fortement ses dents dans ta chair. Tu retins un cri puissant et le fustigeas de colère.

— Lâches.Moi.Tout.De.Suite.

Tes yeux s’illuminèrent sous l’émotion et tu retiras un de tes pistolets et le calas sous son menton pour lui exploser la tête. Sa mâchoire toujours enfoncée de trois bons centimètres, tu te précipitas en avant et exécutas une nouvelle poiscaille.

Jaina était aux prises avec ses propres ennemis et elle s’en sortait à merveille. Pourtant, elle ne pouvait voir celui qui se faufilait dans son angle mort du moment. Tu devais réagir. Si nous nous laissions déborder, nous n’arriverions sûrement pas à récupérer cette impressionnante nef.

Dans un mouvement élégant, tu déclipsas la lame de son axe. La gravité fit son office. L’instant venu, tu frappas du pied l’encoche de la faux et elle alla s’enfoncer entre les omoplates de cet assaillant. Tu retrouvas l’utilisé de tes fusils et les rechargeas rapidement à l’abri d’un tonneau.

Enfin c’est ce que tu pensais. Une brute épaisse te saisit par ton chemisier et t’envoya valdinguer dans le grand-mât. Tu crachas une gerbe de sang et de salive à cause des piques qui se fichèrent entre tes reins. Tu retombas mollement. Seulement tu n’allais pas laisser la situation t’échapper pour autant. Tu roulas sur le côté, armes de poing en main et te remis sur tes pieds tout en défouraillant sur une poignée d’hommes-poissons.

Tu comblas la distance qui te séparait du plus proche de ta position encore en vie et le frappas de toutes tes forces d’une pichenette bien placée. Il vola sur plusieurs mètres. Tu pensais pouvoir souffler légèrement, mais l’armoire à glace qui t’avait confronté plus tôt ne l’entendait pas de cette oreille.

Il te choppa par derrière de ses bras puissants et appliquas une étrange force propre à leur espèce. Ton corps lui-même se tordit sous la douleur, tout ton être intérieur vibra à une fréquence qu’il n’avait pas coutume de suivre. Tes jambes se dérobèrent sous ton poids.

Là, étendue sur le sol, une cohorte d’hommes-poissons t’entourèrent, la brute te surplombant de toute sa hauteur démesurée. Au-delà de son épaule, jugée sur le château arrière, les mains jointes sur le bastingage, un poulpe sur patte t’observa derrière une paire de lunettes aussi étroite que son expression renfrognée. Il…souriait sous sa pipe ?

La dernière chose que tu pus constater fut le colosse qui se rapprochait de toi. Tu ne fis rien pour résister. Mais tu juras sa mort en silence. Ta lame fauchera son âme et il intégrera Ma collection. Il arma son poing et enfin l’abatis sur toi, ce qui t’envoya dans les vapes pour quelque temps. Qu’en était-il de Jaina ? Tu n’as pas vraiment eu l’occasion de te poser la question.



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Sur les traces des cris de la Banshee

With Jessica Hellhound


Déplacer un canon est déjà une affaire délicate, mais devoir le faire une deuxième fois et en plus en plein champ de bataille est une situation bien risquée. Heureusement que la poiscaille n’a pas encore abordé le navire, du moins ce qu’il en reste, car ce dernier ne supporte pas l’assaut dévastateur du galion légendaire. Encore une salve de boulets et Jaina pourra dire adieu à ce navire volé. Lorsque la dame vient de réussir à aligner ses deux canons avec ceux de la blonde, sa timonière allume déjà les bougies du cadeau d’anniversaire. La bonne blague ! Jaina va devoir se dépêcher d’orienter ses canons pour au moins toucher la Banshee. Elle y arrive in-extremis et se jure d’en toucher deux mots à Jessica pour son acte idiot. Vouloir répondre avec la poudre c’est bien, mais viser c’est encore mieux. Sa timonière tient tant que ça à ternir le peu de réputation qu’ont en ce moment les Ravengeuses ?

Sifflant d’énervement entre ses crocs, l’albinos se sent satisfaite d’apercevoir que ces boulets à elle et non ceux de Jessica ont touché le bateau adverse. Pour la Banshee, cette pittoresque riposte fait bien rire les matelots encore sur le pont. D’ailleurs, ces Homme-Poissons balancent des harpons et tirent à l’unisson sur ces outils afin de coller le pauvre rafiot de Jaina sur celui de la Banshee. Le tremblement de l’embrassement des navires fait presque tomber Rosenberg qui arrive à reprendre son équilibre pour exécuter une friture désireuse de lui bouffer le cerveau. Il appartenait à la famille des requins et procure des frissons de dégoûts à l’amoureuse des armes à feu. Jaina a toujours détesté ces espèces de poissons citées dans des livres pour faire peur aux enfants. Elle en a toujours eu peur étant gamine.

Au moment où l’abordage ne peut plus être évité, l’équipage de la Banshee accoste sur le paquebot des Ravengeuses pendant que les deux femmes font l’effet inverse. Cinq pirates des mers se retournent face à la cow-girl et tous n’ont pas le temps de s’en prendre à la capitaine pirate. La Louve Blanche vient déjà de dézinguer par des balles dans la tête les pauvres pirates des profondeurs. Jaina souffle sur son canon, recharge le magasin de Lilith pour reprendre le massacre. C’est alors qu’une idée vient émerveiller sa prochaine action. Repérant des pistolets à silex sur chaque ceinture de ses ennemis, Jaina range sa meilleure amie et fonce sur le troupeau d’opposants.

Hurlant de tous ses poumons, refusant de trépasser aujourd’hui, car son objectif d’être la Reine du tir n’est pas encore d’actualité, Jaina glisse sur ses genoux en s’aidant de l’humidité du pont et attrape deux pistolets de ses adversaires pour éliminer ces derniers. Elle jette les outils désormais vide sur le plancher, réussit à voler d’autres jouets pour tuer à nouveau les anciens propriétaires. Son action est répétée, encore et encore pour arriver à un score d’une trentaine d’Homme-Poissons…

Au milieu des cadavres et entourée des vivants Jaina essuie la sueur sur son front par le dos de sa main. Elle a du mal à reprendre son souffle, mais souhaite encore en découdre.

« Mon nom est Jaina Rosenberg, capitaine des Ravengeuses et future Reine du tir ! » gueule la Louve Blanche devant la Lune qui représente l’immensité de l’équipage de la Banshee encore en vie. « Je pensais que vous étiez spéciaux, plus fort que de simples humains ou zombie, j’ai du mal à croire que cet équipage soit aussi redoutable qu’on le prétend ! » se moque Jaina en tuant de sang-froid un jeune Homme-Poisson ne manquant pas de courage pour foncer tête baissée sur la dame. La propulsion de la balle envoie le mort à l’autre bout du bateau.

Heureuse d’avoir provoqué les membres de cet équipage, un petit souci vient mettre des bâtons dans les roues de la desperada. Dans le feu de l’action, Jaina ne s’était pas vraiment occupé de sa timonière. Elles se sont rejoint tout à l’heure indirectement pendant l’affrontement puis se sont séparés pour reprendre les hostilités. Hors…Jessica ne montre aucun signe de présence depuis le discours enflammé de la cow-girl. Son inquiétude se met à grandir lorsqu’un poulpe se fichant royalement de Jaina, fixe ses épaisses tentacules sur la tête d’une femme porteuse d’une chevelure d’or. Il s’apprête à ouvrir sa mâchoire et planter ses vilaines dents dans le crâne de sa victime afin de grignoter le cerveau. Jessica Hellhound inconsciente depuis ce moment précis est sur le point de rendre l’âme. Et dire que l’albinos n’avait pas remarqué que sa coéquipière l’avait sauvé tout à l’heure…

Chopant Lilith, Jaina ouvre le feu pour éliminer le bouffeur. Elle sauve de justesse Jessica et se met elle-même en danger. Car oui, sa concentration n’est plus portée sur ses assaillants qui se jettent en même temps sur la prédatrice. Le nombre important réduit en silence Lilith qui est balancé à l’autre bout du pont. Rosenberg quand à elle se débat tant bien que mal pour ne pas être capturée. Un sombre ordre provenant de l’endroit où se trouve l’entrée de la cabine du capitaine, ordonne à ses matelots de ne pas la tuer. Du moins pas tout de suite…

Arrivent-ils à la ligoter, la mettre hors d’état de nuire ? Pas encore, ils ont du mal. Mais lorsque la voix de Wanda se fait entendre, qu’elle hurle à la friture de la lâcher, la louve s’inquiète pour sa fille et oublie de se protéger le visage. Wanda a toujours été la plus grande faiblesse de Jaina et elle en paye en ce moment le prix…

« Wandaaa !! J’arrive !! Je vous interdis de la toucher !! »

Un violent coup de poing s’abat à plusieurs reprises sur sa tronche…la mettant KO et sonnant la victoire pour l’équipage de la Banshee…



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