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Inari.

La renommée de cette île de North Blue la précédait. Tout du moins, la réputation de cette fameuse « osmose divine ». Toujours à la recherche d'une nouvelle façon de s'améliorer, Hayato n'avait pas pu résister à l'appel de cette île entourée de tant de mystères. Qu'un nombre incalculable de religieux, chamans et autres illuminés puissent cohabiter sereinement sans s'étriper lui semblait impossible. Lui même ne s'était jamais laissé bercer d'illusion à propos d'une quelconque religion, et ce depuis son plus jeune âge. Il faut dire qu'en naissant à Las Camp, près de Last End, on ne pouvait émettre que deux hypothèses assez rapidement : ou bien Dieu n'existait pas, ou bien il avait délaissé cette partie de West Blue.

Hayato descendit du petit navire d'emprunt, lorsque celui-ci s'amarra au ponton de bois. Il remercia les pèlerins qui l'avaient aimablement invité à se joindre à eux, une fois qu'ils avaient appris l'envie de l'épéiste de découvrir Inari. Loin de toute velléité mystique, le sabreur avait un but plus terre à terre. La méditation faisait, bien entendu, partie de ses entraînements quotidiens pour affiner ses sens et sa maîtrise du sabre. Aussi, à force d'entendre à quel point ceux qui visitaient cette île atteignaient l'illumination, la clarté et une vision globale de la vie... la curiosité avait été trop forte. Se pourrait-il qu'il trouve ici une voie spirituelle à arpenter, afin d'en ressortir grandi ? Trouverait-il un guide pour l'aider à affiner la maîtrise de son corps et de son esprit ?

Rien n'était moins sûr.

Partout où se portait le regard, Hayato ne voyait que des songe-creux. Bien sûr, le délit de faciès s'avérait souvent nuisible, sinon fatal, mais que dire devant un tel spectacle ? Partout où se portait son regard, il voyait des robes de toutes les tailles, formes ou couleurs, des regards hagards et des sourires benêts. Il entendait des discussions lunaires, tandis que des effluves fortes d'encens l'assaillaient de toutes parts. Il hésita ; mais il fallait plus qu'un premier a priori négatif pour le détourner de son but. Le vagabond avait fait tout ce chemin pour tenter de trouver des réponses, il ne repartirait pas sans au moins avoir posé quelques questions.

Hayato posa son maigre balluchon sur son épaule et, armé de son bokken, commença à s'éloigner du port. Celui-ci grouillait de touristes, de charlatans et d'attrapes nigauds. S'il y avait bien un endroit où il n'avancerait pas d'un iota, c'était celui-ci ! Le voyageur laissa ses pas le porter où bon leur semblait, profitant de l'occasion pour laisser ses oreilles trainer et ses yeux fureter. Une vieille habitude, prise lorsqu'il s'était promis de rester en vie.

Si la marine était bien présente sur Inari, tout North Blue connaissait les rumeurs concernant la fameuse « Cabale ». Cette dernière réussissait à passer entre les mailles du filet et continuait d'officier au nez et à la barbe des autorités locales. Mais il n'était pas ici pour s'occuper de cette secte d'assassins. Et quand bien même l'aurait-il voulu, qu'aurait il pu faire, seul ?


- Oh, frangin ! l’interpella un jeune homme brun. T'es nouveau ici, hein ?
- Ça se voit tant que ça ? sourit Hayato.
- Pas qu'un peu ! Haha ! T'as l'air trop sérieux, trop... terre à terre. Tu vois c'que j'veux dire ?
- Non.


Un corbeau croassa, en arrière plan.


- Oh, frangin... détends toi un peu ! On est tous la pour prier un Dieu.
- Et bien... si on veut.
- Oh. T'es athée ?
- Plutôt agnostique.
- Ah... Ça se traite, tu sais ?


Devant le regard éberlué de l'épéiste, l'homme se mit à hurler de rire.


- T'es vraiment trop sérieux ! Qu'est ce que tu viens faire ici, frangin ?


Le vagabond hésita. L'homme semblait bien trop accueillant, bien trop amical... bien trop vite. Il portait un poncho jaune et vert sale, ainsi qu'un bandeau vert délavé retenant des cheveux crasseux. À présent, l'énergumène se grattait sa barbe hirsute d'un air absent et le regardait avec des yeux de merlan frit, attendant clairement une réponse. L'épéiste soupira.


- J'ai entendu parler de « l'osmose divine ». Ça vous dit quelque chose ?
- Là, on parle la même langue, frangin ! déclara-t-il avec un grand sourire.


Le nouveau venu lui passa un bras autour du cou, comme s'ils étaient tout à coup devenus les meilleurs amis du monde. C'est alors que son parfum étrange attaqua les narines de l'épéiste.


- Moi c'est Frank, comment tu t'appelles, frangin ?
- Hayato, répondit-il, peu rassuré.
- Hayato, j'vais t'apprendre à vivre comme il faut ! Suis moi !


Débarquer ici n'était peut être pas une si bonne idée que ça, finalement. Malgré tout, pratiquement pris en otage, il se laissa guider par la démarche chaloupée de Frank, Dieu seul savait où.


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With Suisou Hayato


Sur une chaise en bois située près d’une table accueillant d’autres dans une terrasse, Jaina y était assise depuis une bonne heure. Préférant jouer les touristes depuis sa venue sur cette étrange île, l’albinos s’était reposée dans un bar afin de s’y désaltérer et de faire l’entretien de ses armes. Beaucoup de voisins et voisines de tables ne virent pas Jaina sous un bon œil. Pourquoi donc s’occuper de pétards dans un lieu public ? Parce que à Hat Island, effectuer l’entretien de son arsenal fut une activité ordinaire et bien courante. Alors, la chapeautée ignora totalement les réactions des habitants et des touristes de cette agglomération. Sa petite tâche était primordiale pour survivre. Une arme mal entretenu signifiait que le propriétaire signait son arrêt de mort.

Ainsi, la louve qui effectua un moulinet avec son revolver tout en le reprenant correctement en main, tourna ses rubis dans les saphirs d’une demoiselle outrée. Sa garde-robe dévoilait des indices sur la vie de cette dame. Riche, détestant la violence et se comportant comme une véritable tête à claque. Si Jaina aimait draguer et faire d’autres choses bien plus croustillantes avec les femmes, la cow-girl fut totalement dégoûtée de cette touriste. Durant dix petites secondes, son regard carmin ne quitta pas les billes océaniques de l’outrée. Puis, la cliente abandonna et décampa des lieux avec son mari qui ne semblait pas avoir la culotte du couple. Jaina se retint de cracher un mollard à cause de la réaction de la dame et surtout qu’aucun crachoir ne se trouvait dans le bâtiment. Un véritable scandale pour une cow-girl d’Hat Island.

Revenant à ses occupations, de vouloir terminer à retirer la crasse sur ses jouets, Jaina se rappela que sa chère et tendre fille n’était toujours pas revenue de sa petite visite de l’île. Se serait-elle perdu en chemin ? Si tel fut le cas, l’albinos pourrait se demander d’où provient ce défaut. D’elle ? Aucunement. Jaina ne se perdait jamais. De son ex-compagnon d’un soir ? Peut-être bien. Vivement que la mère de Wanda retrouve ce lâche afin de remplir son corps de plombs. C’était la première et dernière fois qu’elle passait un soir de luxure en compagnie d’un homme…

Quand le serveur lui servit son troisième verre de whisky, l’albinos commença à ressentir de l’inquiétude à propos de Wanda Rosenberg. Elle devait la rejoindre rapidement. Sa longue attente pouvait signifier une dure vérité. Son petit bourgeon avait des problèmes. Faisant rouler le barillet de son pistolet,  Jaina rengaina l’engin dans l’étui puis but cul sec sa boisson alcoolisée. Lâchant un rôt sans aucune gêne, la buveuse jeta trois pièces de berrys pour payer l’addition. Enfilant son couvre-chef tout en le positionnant correctement, la cow-girl arpenta les ruelles à la recherche de sa fille.

Une heure passa. Aucune trace de ce bourgeon qui allait devenir une resplendissante rose. La colère de l’albinos monta grandement, si bien qu’elle était prête à réduire à feu et à sang cette ville qui se voulait être accueillante. Soudainement, sa vision s’orienta sur un gamin tirant le bras de sa chère et tendre Wanda. Furieuse, la mère rattrapa les deux adolescents et retira ce lien qui unissait ce môme à sa gamine.

« Une heure que je te cherche Wanda ! » gronda la louve à son louveteau. « Tu devais me rejoindre au bar, pas à roucouler avec un jeune étranger. Et encore moins avec un garçon !! » Lorsque le jeune homme désirait parler, se défendre, il perdit immédiatement ce courage en sentant le revolver de Jaina sur son entre-jambe. Lentement, le visage de Jaina fit face à celui de l’ado. « Qui es-tu ? Où emmenais-tu ma fille adorée ? Pourquoi tu l’as touchée ? As-tu un dernier mot avant de mourir ? » questionna grandement la cow-girl qui arma le chien de son pétard.

« Ohé… ! » fit le jeune garçon d’une voix hébétée. « Je conduisais Wanda pour lui montrer et lui faire ressentir l’osmose divine. T’inquiètes pas la maman, je vais pas faire de mal à ta fille… ! » Il sourit bêtement tout en ayant un regard bien vide. Jaina fronça ses sourcils, se doutant que le gamin n’était pas dans son état normal.

« Mais maman, l’osmose divine est peut-être un trésor. Je voulais le récupérer pour toi ! » répondit la jeune femme à l’albinos. « Tu m’offres pleins de cadeaux alors je voulais faire pareil ! » avoua d’un ton sincère ce petit bout d’ange qui rendait encore plus gaga Jaina. Tendrement, la cow-girl ébouriffa les cheveux déjà bien décoiffés de Wanda. L’adolescente détourna son regard et gonfla ses joues.

« On te suit gamin ! » fit Jaina qui rengaina son arme. Cette dernière n’était malheureusement pas au courant de la réelle signification de cet osmose divine. La curiosité l’obligeait à découvrir ce que signifiait cette chose. Si c’était volable, la pirate allait se donner à cœur joie pour s’y servir gratuitement.

Ainsi, les deux Rosenberg se firent emmener dans un temple, là où les problèmes allèrent commencer en compagnie d’un autre étranger…



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Hayato n'avait jamais été un grand fanatique, ni même vaguement intéressé par les religions. Il avait été élevé dans une optique rigoureuse, logique et humaine, par un homme qui avait voué sa vie à protéger sa famille et au développement personnel. Quoi de plus normal, en somme, qu'il suive la droite ligne de cette éducation spartiate, mais enrichissante ? Aussi, se voir confronter à une multitudes de cultes lui donnait le tournis.


- … Et là c'est Suhahnagathopaplia, la déesse aux milles délices culinaires, sauf les mets à base de vaches. Les vaches sont sacrées pour eux. Enfin, c'est pas tout à fait ça... ils ont tenté de m'expliquer, une fois, mais j'ai rien calé. Par contre ! Hume-moi les épices, frangin !
- C'est vrai que ça sent divinement bon.
- Pas vrai ? Alors, on entre ?
- J'aurais plutôt recherché un temple un peu plus... sérieux ?
- Un... « temple sérieux » ? Haha, elle est bonne, frangin ! J'ai failli... ah non, tu déconnes pas. Ah. Ça existe, hein. C'est juste pas vraiment mon rayon. Hmmm...


Comme son guide entrait en pleine réflexion, jusqu'à en devenir rouge pivoine, l'épéiste promena son regard aux alentours. Les innombrables cultes arboraient des architectures, symboles, ornements et autre singularités qui donnaient à cette île un cadre extravaguant et difficile à appréhender. La forme, comme le fond de la pensée des différents ordres, devaient demander des prouesses de diplomatie et des trésors d'ingéniosité pour maintenir un semblant d'ordre, voire éviter que des différents théologiques ne finissent en bain de sang.

Pour cette seule raison, le vagabond admirait déjà ceux ou celles capables de maintenir une telle organisation. Peut être aurait il autre chose à apprendre sur cette île, tout compte fait.


- Ah ! Je sais ! Le culte de la non-violence, ça irait ?
- Ça fera l'affaire, répondit Hayato, laconique.
- Ok ! Suis-moi, frangin.


Après plusieurs détours dans des venelles bondées de touristes, les deux hommes finirent par arriver devant un temple en pierres blanches. Le signe distinctif de l'ordre trônait au dessus de la massive porte principale : un poing en or, entouré d'un cercle barré. Au moins, le message était clair. Ils poussèrent les lourds ventaux et arrivèrent en pleine messe. Ils entrèrent dans une longue pièce, garnies de multiples rangées de simples bancs en bois. Au fond siégeait une estrade, où un homme chauve en toge blanche et or officiait.


- … « Or donc il advint que la comtesse, qui se baigna dans le sang revigorant d'une centaine de vierges, fut enterrée vive. Son château, théâtre de tant de cruautés, tomba rapidement en ruines... ».


Alors que l'épéiste, totalement déboussolé par ce passage sordide, allait se tourner vers Frank, le prêtre reprit d'une voix solennelle :


- Ce saint écrit nous le démontre une nouvelle fois, la violence n'amène qu'à la violence et à la déchéance. Or donc, l'usage de la force, qu'elle qu'en soit la raison, ne peut être la démonstration que d'une faiblesse de caractère. Cette même faiblesse qui peut naître, en chacun de nous, doit être reconnue et purgée de nos être ! La paix n'est pas refusée aux pacifiques.
- « La paix n'est pas refusée aux pacifiques. », répéta la foule comme un seul homme.


Sans doute aurait-il dû préciser qu'il était, sinon prompt à la violence gratuite, capable de se défendre s'il le jugeait nécessaire. Ce genre de pensée ne rentrait pas du tout dans le cadre de ses valeurs. Pourtant, depuis qu'il avait passé le pas de la porte, Hayato sentait son esprit s'adoucir, ses muscles se décontracter et toute trace de velléité décroître peu à peu. Était-ce le discours du prêtre ? La sérénité collective des religieux, proche de l'apathie ? L'encens, la lumière, les couleurs fades, le rythme lent et monocorde du discours... Il ne pouvait en être certain. Cependant, il se sentait apaisé, serein, pacifié.


*C'était rapide !*, ne put-il s'empêcher de penser.


Bien qu'il soit d'une nature placide, il s'étonnait d'être entré si rapidement en « osmose divine ». La pratique méditative lui procurait un état radicalement différent : ses sens se retrouvaient affinés, ses pensées plus limpides et la connaissance de son corps approfondie. Mais ce qu'il ressentait à présent était tout l'inverse ! Il n'adhérait pas au psaume de ce culte, n'avait pas été transporté par son discours et pourtant... La sensation semblait s'intensifier, à mesure que le prêtre reprenait sa messe. Loin de boire les paroles de l'homme de Foi, Hayato se concentrait plus sur cette impression de légèreté, de flottement qui s'emparait peu à peu de lui. Un regard vers Frank lui permit de constater que, lui aussi, ramollissait à vue d'oeil. Un coup d'oeil circulaire lui fit comprendre que toute la salle s'avachissait de plus en plus. Il murmura à l'oreille de Frank :


- Frank, est ce que c'est normal que je me sentes...
- Ah ! répondit il en chuchotant. C'est l'osmose divine ! Je savais que tu l'avais en toi !
- Non, Frank. Je me sens bizarre... Comme si mon corps se transformait en coton.
- T'en as troooop pris, gros... Frangin, laisse en un peu aux autres !


Quelque chose clochait.


Son regard se posa soudain vers un duo qui sortait du lot : une femme à l'air revêche coiffée d'un chapeau, ainsi qu'une fille qu'elle tenait près d'elle. Avec précaution, l'épéiste s'approcha d'elle et s'assit sur une des places restées vacantes. Une fois installé, il se racla la gorge, puis se pencha vers la jeune femme aux cheveux blancs et aux yeux rubis :


- Dites-moi, est ce que je suis le seul à trouver que cette cérémonie a quelque chose d'étrange ? Je me sens bizarre depuis que je suis rentré dans le temple.


Sa léthargie physique ne semblait pas vouloir diminuer. Pire encore, il sentait peu à peu que son esprit ralentissait, comme s'il devenait brumeux. Il espérait que cette femme, qui ne ressemblait en rien à une membre de ce culte, puisse lui apporter quelque réponse.


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Assise sur un des nombreux bancs en bois du temple, bras et jambes croisés, la cow-girl écoutait en silence les dires du prêtre qui semblait effectuer une messe, une cérémonie. Des conneries à proprement parler. Jaina n'en croyait pas un mot et se demanda pourquoi elle restait encore planté dans ce lieu sacré. La religion n'avait jamais été le fort de Rosenberg. Par exemple d'après son père, la religion n'était qu'une excuse ou plutôt une justification pour démarrer une guerre. Voilà pourquoi Lawrence Rosenberg éloignait continuellement sa famille de ces pitreries. Hélas, aujourd'hui, l'une de ses filles se trouvait à cet endroit et bizarrement son corps refusait de s'en aller.

Car oui, l'albinos commençait à être victime de l'effet de l'osmose divine. Sans s'en rendre compte, la drogue sous forme d'encens qui planait dans le temple était respiré par les deux Rosenberg. Si Jaina ne savait pas que son organisme succombait moins à cette mauvaise chose, ce ne fut malheureusement pas le cas pour sa fille. Détendue, limite stone, Wanda montra un regard vide et un sourire bien niais. L'un de ses bras était autour de la nuque du gamin qui les avait conduit à ce maudit endroit, elle tapotait doucement son index contre la joue du jeune homme. L'autre se mit à rire doucement et fit exactement la même chose à l'adolescente.

« T'as vu Wanda ? L'osmose divine c'est le bien. On est bien bien bien. » Il leva difficilement son pouce à Jaina. « J'ai pas raisooon ? Hm? T'en a trop pris grosse ? T'es encore là ? Hm ? »

Frappant énergétiquement ses joues pour reprendre ses esprits, la louve récupéra en même temps une bonne migraine. Elle avait l'impression d'avoir pris une bonne cuite. Hors, ce ne fût pas du tout le cas. La voix du prêtre devenait lointaine et ce fut la même chose à un inconnu tout proche de la position de Jaina. Il lui demandait si cette dernière ne trouvait pas bizarre cette cérémonie et s'il était le seul à se sentir étrange depuis sa venue au temple...

Furieuse, dupée et inquiète que sa fille soit également victime de cet osmose divine, la mère poussa gentiment l'étranger qui se trouvait devant son point de mire. Car oui, l'albinos pensait qu'une personne en particulier était responsable de son état. Sortant son pétard de son étui, elle braqua l'engin sur sa proie, arma le chien avec son pouce et appuya sur la détente par son index. Le coup de feu retentit et perfora le crâne du prêtre. Son sang décora l'autel et le visage de quelques personnes aux alentours. Des hurlements de terreur et d'horreur résonnèrent dans le temple.

« Qu'est-ce qui m'arrive ?! » gueula de colère la pirate. « Pourquoi ma fille semble avoir pris une cuite ?! » Lorsque le jeune homme désira s'interposer, la mère protectrice enragea encore plus en constatant que sa main tenait celle de sa fille. Wanda ne s'en rendait plus compte, complètement victime de la drogue. Sans aucun état d'âme, la cow-girl dégaina de son autre main son mini fusil à canon-scié et réduisit en charpie la tête du môme. « Je t’ai dit de ne pas toucher ma fille !! » hurla de plus belle la hors-la-loi.

Rattrapant de justesse Wanda qui s’écroula dans ses bras, Jaina remit correctement une mèche de cheveux blanc derrière l’oreille de l’adolescente. La jeune femme ne se rendait même plus compte de ce qui lui arrivait. En fait, elle rigolait comme une idiote, sans avoir une quelconque raison de le faire. Wanda n’était plus maîtresse de son propre corps. L’albinos se redressa, portant sa fille comme une princesse. Son regard carmin se planta sur l’étranger de l’église.

« Tu sais où est cet osmose divine ? Et qui est le responsable de nous avoir drogué ?! » demanda la tueuse dans le chaos qu’elle venait d’engendrer. Car les pauvres civils de l’église semblaient ne pas jouer le rôle des coupables. Plutôt ceux des victimes… Au lieu de résoudre le problème, Jaina venait d’en créer un nouveau… Il n’y avait plus qu’à prier que la marine ne venait pas fourrer son nez dans cette histoire…



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La léthargie l'envahissait peu à peu, atténuant ses sens et engourdissant son esprit. Ses années d'expériences méditatives et de discipline n'y changeaient rien, il se sentait se relâcher de plus en plus. Néanmoins, le réveil fut brutal. À peine avait-il posé sa question à la pulpeuse jeune femme, que cette dernière réalisa l'impensable ! Hayato n'eut pas même le temps de réagir. De deux coups de feu précis, elle tua de sang froid le prêtre et l'homme qui, apparemment, s'était permis quelques libertés avec sa fille. Au vu de l'effet de « l'osmose divine » sur lui, il ne pouvait imaginer le degré de férocité de l'albinos en tant normal ! Ou bien...


- Dro... drogué ?! répéta Hayato, encore hébété. Mais... Je...


L'épéiste avait du mal à reprendre le contrôle de son esprit. Les rouages de sa pensées grincèrent, mais se remirent en branle poussivement. Le vagabond fronça les sourcils sous l'effet de la concentration, mais finit par ne trouver qu'une seule solution : la jeune femme avait raison, ils avaient été drogués. Mais par quel artifice ? L'effet amenuisant avait débuté dès son entrée dans le temple, mais persistait même après la mort du prêtre. Il n'avait rien consommé depuis son arrivée sur l’île, n'avait pas été en contact avec la moindre substance... Il porta la main à sa tempe, la tête lourde. Imitant la violente pistoleros, il se donna une claque sur chaque joue et s'ébroua la tête pour regagner un peu de lucidité. Il leva les yeux en s'étirant comme un fauve... et c'est alors qu'il les vit.

Disposés aux quatre coins de la pièce et sur chaque colonne de pierre, des encensoirs brûlaient et répandaient une fumée dans tout le temple. Rien d'étonnant, dans un temple, mais compte tenu de la situation ils devenaient suspects. Il tourna alors un regard encore un peu embrumé en direction de Frank, pour le retrouver assis par terre, un masque d'horreur plaqué sur le visage. Autour de lui, de multiples civils se précipitaient en hurlant vers la sortie. L'écho de leur fuite résonnait dans la tête d'Hayato de manière insupportable.


- Frank ! appela-t-il d'une voix forte pour couvrir la cacophonie. Qui est ce qui s'occupe des encensoirs ?
- Pitié, frangin, je ...
- On te fera pas de mal, enfin de mon coté j'en suis sûr. Dis moi juste ce que tu sais.
- C'est... c'était lui, déclara-t-il en désignant le prêtre du doigt. Il délègue... délèquait la recharge de l'encens à des enfants de chœur, mais c'était lui qui les allumait avant chaque cérémonie.
- Et l'encens, d'où est-ce qu'il vient ?
- Tu m'en demande trop, frangin ! Faut voir avec les enfants de chœur... Pitié, me tuez pas, frangine et frangin ! Je suis certain que je dois avoir des enfants que je connais pas encore... quelque part... c'est sûr !


Des cris d'horreurs continuaient à provenir de l'extérieur, tant et si bien que même le cerveau embrumé de l'épéiste finit par réaliser l'évidence : la marine allait arriver ! Il soupira en secouant la tête de nouveau, avant de regarder autour de lui. Outre la grande entrée, par laquelle la majorité des fidèles se pressaient de sortir, il repéra une plus petite porte à l'autre bout de la salle. Plusieurs hommes, femmes et enfants en robes traînaient le corps sans vie du prêtre dans cette direction. Hayato s'approcha d'eux en quatrième vitesse, tentant d'avoir l'air inoffensif malgré le carnage que la jeune femme juste à coté de lui venait de réaliser. Néanmoins, les religieux prirent peur et s'enfuir comme un seul homme.

Hayato les poursuivit.

Il traversa la porte à toute vitesse. Un éclair lumineux sur sa droite le força à plonger en avant. Le bruit sourd du métal qui s'enfonce dans le bois retentit derrière lui. Il effectua un rouler-bouler et se releva, les mains bien en évidence :


- Je ne vous veux pas de mal ! Je veux juste savoir d'où vient l'encens !
- L'encens ? releva une nonne. Attendez, ce n'est pas lui qui a tué père Fréderic !
- Il était juste à coté de l'autre folle furieuse ! aboya le prêtre en toge, juste en face de lui. Ils sont ensembles, c'est sûr !


Ce dernier retira, d'un geste sec, une dague crantée du vantail en bois. Il se positionna pour lui barrer le passage, sans complètement tourner le dos à la pièce d'où ils venaient tous ni s'exposer dans l'ouverture. Rapidement, le prêtre changea sa prise sur son arme d'un geste expert, avant de se mettre en garde, l'air mauvais. Malgré sa confusion passagère, l'épéiste tiqua.


- Depuis quand les prêtres savent-ils aussi bien manier les armes blanches ? demanda-t-il, en ramenant doucement sa main vers la garde de son bokken. En particulier dans un ordre qui prône la non-violence ?
- Tu poses beaucoup trop de questions, toi !


Hayato embrassa la pièce d'un regard rapide. Exiguë, bondée de monde sur sa gauche, des tentures aux murs, des bancs et des tables derrière lui, la porte ouverte derrière son adversaire. L'homme en face de lui le fixait d'un regard noir, sa mâchoire carrée crispée en un rictus mauvais.


- Il y a des enfants et des femmes, ne faites pas ça... commença Hayato.
- Tu commences à me gonfler !


Son adversaire se jeta sur lui en armant un vicieux coup d'estoc, déclenchant de nouveau une panique générale. Les enfants et les nonnes se mirent à hurler, tandis que le corps d'Hayato réagit de manière mécanique. Il fit un pas sur le coté droit ; d'un geste de la main gauche, il dévia le poignet de l'homme avant de l'attraper. De son pied gauche il balaya les jambes de son ennemi, avant de lui tordre le bras pour lui faire lâcher son arme. Le faux prêtre termina sa course par terre, immobilisé avec la main en l'air et le poids du bretteur sur son torse.


- Maintenant vous avez le choix. Vous pouvez sagement discuter avec moi. Ou bien, j'imagine que la femme albinos n'a vraiment pas apprécié qu'on s'en prenne à sa fille, et qu'elle va chercher à se venger. Je serais vous, je parlerai avant qu'elle n'arrive.


Alors qu'une nonne tentait de défendre l'homme d'une supplique, une autre la retint : elle lui fit également remarquer qu'il n'était pas normal que l'un des leurs soit armé ! Un silence pesant tomba sur la salle, avant que le vagabond ne reprenne :


- Répondez-moi, et je vous laisserai partir. Nous avons été drogués, j'en suis sûr. Et je suis prêt à parier que vous vous servez de l'encens. Je veux savoir ce qui se passe sur cette île !


S'il se montrait récalcitrant, Hayato n'hésiterait pas à accentuer la pression sur son bras pour le faire plier. Il espérait juste qu'il aurait le temps de lui arracher la vérité avant que la femme brutale n'arrive et ne commette un autre meurtre. Du coin de l’œil, il surveillait d'ailleurs la petite porte, afin d'être certain de pouvoir réagir avant qu'un autre drame ne se produise. Peut être aurait-il une chance de l'arrêter, cette fois-ci ?


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With Suisou Hayato


Dans une église, dans un temple, la coutume voulait que les gens qui s'y rendaient chantèrent en chœur au nom du christ. Les chants devaient être beaux, réconfortant et plaisant. Aujourd'hui, ces moments qui pouvaient correspondre à un semblant de paradis, virèrent dans le sens inverse. Horreur, chaos, pleure, désespoir résonnèrent dans ce lieu religieux. Le diable venait de faire rentrer l'un de ses serviteurs pour témoigner sa haine envers Dieu. Ce démon, ce serviteur c'était simplement Jaina Rosenberg. Partout où elle passait, l'albinos ressemblant à un vampire semant le désordre, la discorde et le chaos. Ses santiags pataugèrent continuellement dans le sang. Ses armes volèrent la vie des malheureux sur le chemin de la bouchère. Elle était la relève de son père. Une criminelle pur-sang qui se fichait de commettre du mal à son entourage. Mais les temps changèrent et rendirent une part d'humanité pour Jaina Rosenberg. Sa famille, le seul élément qui calmait les pulsions meurtrières de cette femme malade.

Sa fille Wanda en était le parfait exemple. Depuis que la louve avait récupéré son louveteau, sa mère éprouvait énormément d'amour envers cette adolescente. La surprotégeant de tout. La surveillant dans ses moindres faits et gestes par peur de la perdre une deuxième fois. Jaina ne voulait que le bonheur de cette gamine. Alors, lorsque l'osmose divine qui planait à l'intérieur du temple torturait le corps et l'esprit de Wanda, Jaina était entrée dans une phase chaotique. Le monstre se réveilla pour punir les misérables qui avaient osé s'en prendre à son petit bourgeon de rose. Le prêtre et le gamin furent les premiers à payer. D'autres les rejoindraient si la hors-la-loi serait toujours sans réponse.

L'étranger de tout à l'heure, victime lui aussi de cette drogue, n'apportait aucune réponse convaincante. Il était aussi perdu que Jaina. Néanmoins, l'homme reprit très vite ses esprits et interrogea une autre personne, qui, aux perles rubis du vampire, devait être un de ses amis. Souhaitant entendre la discussion, ce fut tout simplement impossible pour la responsable de cette grande perturbation au sein de l'église. Elle ne comprit aucunement que l'encens était responsable de cette mystérieuse drogue. De ce fait, Jaina tenta de trouver des réponses par elle-même. Sa chasse s'orienta sur un gibier nommé : nonne.

Lentement, comme le ferait un prédateur, Jaina réduisit la distance qui la sépara de la femme religieuse. Malgré les brouhaha des désespérés qui s'empressèrent de quitter cet endroit maudit par l'avènement de cette diablesse, Jaina entendait parfaitement la bonne sœur en train de citer des prières. Elle en appelait son seigneur de la sauver, de venir exorciser cette monstruosité...

Lorsque les éperons cessèrent leurs mélodies, Jaina plia ses jambes pour être à la hauteur de la dame. Elle retira ses lunettes de soleil qu'elle venait de remettre il y a de cela quelques minutes après le début du carnage.

« Dis-moi très chère sœur, depuis combien de temps es-tu dans cette église ? » Rapidement, la meurtrière compris que la dame servant Dieu était également victime de la drogue. Pupille presque dilatée, blanc des yeux fortement irrité, Jaina soupira doucement. « Ma sœur, conduis-moi à ton responsable ou à la personne qui gère cet endroit à la place du prêtre que j'ai éliminé. » ordonna la tueuse qui arriva sans mal à se faire obéir.

La nonne conduisit la serviteuse de Lucifer dans une pièce reculée de l'église, là où normalement le prêtre se préparait avant d'effectuer une cérémonie. Il s'agissait du Sacristie. La venue de Jaina n'enchanta pas le petit entourage. Les religieuses effectuèrent le signe de croix tandis qu'une plus courageuse osa s'approcher de Rosenberg en tendant un crucifix. Elle cita des prières pour exorciser le démon qui habitait dans le corps de la hors-la-loi. Silencieuse, Jaina observa le manège de la dite exorciste pendant un bref instant, puis l'albinos arracha des mains la croix pour la retourner et la confier à son propriétaire.

Posant délicatement sa fille sur une table, Jaina retira un colt de son inventaire pour le plaquer sur la tempe du prêtre qui était bloqué par l'homme à la queue de cheval.

« Je veux un antidote ou un médicament pour calmer la toxine qu'a ingéré ma fille. » entendant le prêtre rire, Jaina tira sur le pied du moqueur. Il hurla de douleur pendant que les bonnes sœurs l'accompagnèrent en chœur dans un son de terreur. « Dernière chance. »

D'un simple regard, celui qui était en partie responsable de cette drogue, jeta un regard sur un tiroir appartenant à un bureau en chêne. Jaina qui gardait son arme en direction du coupable, trouva dans le meuble une fiole remplit un liquide incolore. Avec ses dents qui rassurèrent plus d'un en constatant qu'elle n'avait pas de crocs de vampire, Jaina retira le bouchon et le cracha sur le sol. Elle sentit un instant la boisson et simula de prendre une gorgée. Le prêtre sourit, pensant que la tueuse venait de boire cette chose. Il semblait plus que ravie, comme-ci le liquide avait une autre propriété que de guérir d’un mal.

« Espèce de... » Rosenberg se permit de verser la boisson qui devait être un poison dans le gosier du faux prêtre. L’effet de ce cocktail eu un effet dévastateur. La victime cracha une grande quantité de sang par la bouche… « Désolé, il a voulu faire boire cette merde à ma fille en me mentant que c’était un antidote. » adressa-t-elle à l’étranger victime lui aussi de cette drogue. « Jaina Rosenberg, enchanté. » Elle effectua une légère inclinaison de son chapeau et remarqua que l’empoisonné insistait grandement de son regard sur une fiole posée contre une table. « Ah ! Je crois que c’est l’antidote. »

Attrapant le récipient, elle versa une moitié à l’agonisant pour peut-être le sauver d’une mort certaine. Après-tout, il avait encore des choses à dire à son premier interrogateur.

« La Cabale...dirige l’église, semant…de la drogue avec de l’encens… » arriva à dire avec peine l’homme qui ressentait une immense brûlure à la gorge. « C’est un…culte…rejeté par les autres…d’Inari… »



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Dernière édition par Jaina Rosenberg le Sam 9 Déc 2023 - 8:06, édité 1 fois
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À peine Hayato avait il mis en garde son agresseur que la jeune femme à la gâchette facile entra, guidée bon gré mal gré par une nonne apeurée. L'épéiste jeta un coup d'oeil en arrière, tout en maintenant sa prise sur l'homme à terre. Il laissa l'albinos mener son propre contre interrogatoire, bien plus brutal et dangereux que ce qu'il s’apprêtait à faire, tout en laissant traîner son regard du coté du groupe de pieux spectateurs, horrifiés par la tournure des événements. Finalement, l'homme laissa échapper les informations cruciales qu'ils recherchaient : l'encens était coupé avec de le drogue, placée dans l'église par un culte nommé « La cabale ». Du fait de ses multiples errances, le vagabond avait entendu parler de cette secte d'assassins, mais n'aurait jamais pensé qu'ils en arrivent jusqu'à ce genre de bassesses sur leur propre île. Néanmoins, malgré sa colère dévastatrice, Hayato fut surpris de voir que la dénommée Jaina sauva in extremis leur prisonnier.


- Suisou Hayato, répondit-il. Vous êtes une femme fougueuse, Jaina. Mais j'imagine qu'attaquer la fille d'une lionne, même sans le vouloir précisément, était un geste idiot de sa part.


Comme son captif peinait à rester en vie, l'épéiste relâcha sa prise et se releva en s'époussetant. Il se tourna alors vers les enfants de chœur et les nonnes, avant de lever les mains en signe de paix :


- Je vous prie de m'excuser pour cette intervention musclée. Je pense que même cette jeune femme abondera dans mon sens, en vous présentant nos sincères excuses. Néanmoins, la situation l'éxigeait.


Il s'inclina, pour adjoindre le geste à la parole. Il se savait, son calme naturel aurait beaucoup de mal à rassurer pleinement son audience, au vu de la brutalité à laquelle ils avaient été exposés. Il se redressa néanmoins, avant de reprendre :


- Vous avez été victimes de cette « Cabale », vous aussi. Pour me faire pardonner d'avoir interrompu votre messe, j'aimerais faire en sorte que votre culte soit laissé en paix, à l'avenir. Savez-vous où nous pourrions trouver ses complices ?


Un silence pesant s'installa, brisé seulement par la respiration laborieuse du membre infiltré de la Cabale. Enfin, un jeune garçon leva une main tremblante et déclara :


- Je... J'ai vu frère Flint aller dans un bar bizarre, une fois. Il était avec des hommes qui faisaient peur, alors je suis vite rentré.
- C'est une excellente information, l'encouragea Hayato. Saurais-tu me dires où se trouve ce bar ?
- Il est...
- Attendez ! s'exclama une nonne. Je ne peux pas vous laisser y aller. C'est contre nos idéaux de participer à un acte de violence, ou de guider une brebis égarée vers ce chemin.
- Je ne suis pas plus une brebis égarée qu'un adepte de la violence gratuite. Je ne vais pas me lancer dans un débat théologique avec vous, ma sœur. Mais si vous pouvez vous octroyer le luxe de la non violence, sachez que le monde n'est pas aussi simple que cette fameuse dichotomie du bien et du mal susurrée par votre grand prêtre.


Après un instant d'hésitation, l'épéiste soupira et osa lancer :


- Votre grand prêtre qui, de l'aveu même de cette canaille, avait laissé la cabale s'infiltrer dans votre temple et couper votre encens avec de la drogue. Si ce n'est pas de la violence à votre encontre, je ne sais pas ce que c'est...


La déclaration manqua de lancer un taulé mais, bien plus vite, le garçon s'écria :


- Le... « le Locuste » ! Le bar s'appelle « le Locuste », et il est vers le port, dans les petites ruelles.
- Je te remercie, mon garçon.


Sans plus attendre, l'épéiste laissa l'assistance pantoise et allait se diriger vers l'entrée principale, lorsque des cris retentirent de ce coté. En quelques instants, Hayato comprit : la marine était enfin arrivée. Il se gratta la tête, embarrassé d'être potentiellement mêlé à une activité illicite trop tôt à son goût. Il sentit alors sa manche gauche être tirée. En baissant la tête, il aperçut le jeune garçon qui voulait l’entraîner dans une direction. Instinctivement, il se laissa guider à travers une ribambelle de portes. En quelques instants, il se retrouva dans la rue, loin du tumulte. Il le remercia chaudement, avant de faire un signe à Jaina et sa fille de s'enfuir dans les ruelles sinueuses de l'île. Après avoir laissé loin derrière eux les marines et, il l'espérait, sans s'être fait voir, Hayato profita d'un coin au calme pour se tourner vers Jaina :


- J'imagine qu'il est inutile de vous motiver pour m'accompagner ? Vu votre caractère, vous allez vouloir vous venger de la Cabale, je me trompe ?


Si elle répondait par l'affirmative, l'épéiste hocherait la tête avant de poursuivre :


- Dans ce cas, nous avons une destination commune. Essayez juste de ne pas tuer d'innocent, Jaina. Si corriger une bande de criminels qui droguent lâchement la population me semble nécessaire, laisser des civils mourir à cause des affrontements devrait être évité à tout prix.


Après un court silence, il reprendrait :


- J'insiste. Je ne tiens pas à m'associer à une tueuse sanguinaire pour un massacre. Je veux aider les habitants à ne plus subir les actions de ce culte.


Secrètement, il espérait néanmoins que Jaina accepterait ses conditions. Dans le cas contraire, il avait peur de la réaction en chaine qu'une discussion houleuse ne manquerait pas de provoquer, si la jeune femme au tempérament explosif en avait décidé autrement.


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With Suisou Hayato


L’antidote soigna la victime de Jaina d’une mort certaine. Au moins, le liquide n’entraînerait pas la mort de sa fille si cette dernière prendrait une petite gorgée. Était-ce un remède miracle ou simplement une solution contre le poison que venait d’ingérer le prêtre de tout à l’heure ? N’étant pas une experte en médecine et constatant que la drogue torturait petit à petit sa fille, la louve versa quelques gouttes dans le gosier de Wanda. Cette dernière fit une grimace de dégoût et son état ne se dégradait plus. Intérieurement, Jaina pria que cette chose soit efficace. Actuellement, elle exposait sa faiblesse au regard de tout le monde. Un point faible qui représentait son cher et tendre louveteau. Cependant, quiconque osait toucher à son enfant, recevait gratuitement la colère de Jaina. C’est ce qui était arrivé aux pauvres morts de tout à l’heure. Peut-être qu’ils étaient innocents, hélas ils ne pourront pas avouer la vérité.

« Une louve pas une lionne, Hayato. » répondit froidement Jaina qui caressa l’une des joues de son petit louveteau. L’adjectif fougueux qualifiait bien la cow-girl. Depuis son bannissement au ranch familial, la desperada avait appris à être beaucoup plus maligne que ses opposants pour toujours avoir une balle d’avance. C’était ce qui lui avait permis de survivre.

« Ouais, ouais… » reprit la mère de Wanda lorsque son nouveau compagnon de la journée informa que Jaina allait s’excuser de ce malentendu. L’albinos se retourna, effectua des pas lents sur ses proies. Les éperons de ses santiags résonnèrent dans la pièce pendant que ses lèvres s’étirèrent en un sourire mauvais. « Je suis désolée. » poursuivit la dame en s’inclinant respectueusement tout en plaçant son chapeau sur son palpitant. « La prochaine fois, j’exploserai votre église et toutes les personnes qui s’y trouveront si vous touchez encore un seul cheveu de Wanda. » finit-elle en dévisageant les religieux de ses billes de vampire.

S’apprêtant à sortir de cet endroit pour potentiellement s’échapper avant l’arrivée de la marine, les mauvaises nouvelles arrivèrent comme une gifle au visage. Effectivement, en franchissant la porte de sortie de la petite pièce, des voix annoncèrent l’arrivée de la Marine. Si les souvenirs de la Louve Blanche furent bons, il s’agissait de la soixante-quatorzième division commandée par le Colonel Mister Stache. Ne souhaitant pas se frotter aux hommes de la loi à cause de l’état déplorable de son enfant, Jaina préféra emprunter une sortie de secours en suivant Suisou Hayato.

Le petit groupe finit par semer la Marine ce qui empêcha d’autres dommages collatéraux. Jaina avait déjà fait assez de ravages pour le moment. Néanmoins, elle désirait se venger contre ce fameux gang ou plutôt culte qui versait gratuitement la drogue avec de l’encens. L’albinos n’était pas à son premier affrontement contre des bandes organisées…

« Dans le mille. » répondit la daronne à son nouvel ami du moment lorsque ce dernier lui demanda si Jaina souhaitait se venger contre la Cabale. L’homme ne prit pas beaucoup de temps pour déclarer ses conditions. Les civils devaient être épargnés. Sinon…la conquérante se douta que si l’accord n’était pas accepté, elle allait travailler toute seule pour déverser sa colère. Peut-être que ce Suisou Hayato deviendrait un ennemi… « Si un civil met en danger ma fille, innocent ou pas je le dégomme. » prévint la criminelle qui grogna de mécontentement, l’obligeant à faire attention à ne pas planter ses crocs dans un pauvre lapin en détresse plutôt qu’un chevreuil ou un cerf.

Aux portes du bar nommé "le Locuste", Jaina se dit que le propriétaire des lieux devrait changer le nom de son établissement pour que ce soit plus attractif, vendeur. Actuellement, l’enseigne était d’un mauvais goût pour une Chapeauté d’Hat Island. La hors-la-loi cracha un mollard sur le sol et Wanda venait de se retirer des bras de sa mère. Elle préféra se cacher, pour laisser le champ libre à la Louve Blanche de chasser du gibier. De plus, ne pas avoir sa fille dans les pattes lui permettaient d’être à son maximum de potentiel.

Ses armes chargées, la cow-girl entra la première en donnant un bon coup de santiag dans la porte. Une entrée fracassante qui attira toute l’attention sur elle et l’épéiste. Qu’allait-elle faire ensuite ? Défourailler ? Non. Jaina Rosenberg vint au comptoir du bar et commanda une bouteille de whisky. L’heure de la vengeance pouvait attendre, car l’endroit…était infesté de lapins.

« Suisou Hayato c’est ça ?! Tu me laisses le plus gros morceau ou tu souhaites t’en charger ? » demanda à voix basse la buveuse qui donna un verre de sa bouteille d’alcool à sa nouvelle connaissance. « Par contre, si je respecte ta condition, je pose la mienne. Je ne veux aucun survivant du groupe en question dans ce bar. Il doit y en avoir d’autres sur l’île si cela peut te consoler. Avons-nous un accord ? »



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Le duo improbable avait pénétré dans le bar d'une entrée fracassante. Comme il l'avait suspecté, cette jeune femme ne connaissait pas la modération. Hayato en tenait pour preuve tant ses actions que ses paroles. « Dégommer » un civil, à la moindre suspicion de mise en danger de sa fille ? C'était un brin extrême aux yeux de l'épéiste. Jaina lui faisait l'effet d'une bête sauvage, toutes griffes dehors, qui protégerait sa fille avec une rage idoine. Pour autant, alors qu'il s'attendait à la voir sortir ses armes à feu de ses holsters sans la moindre hésitation, l'albinos le surprit en prenant place au bar... avant de commander de l'alcool. Il arqua un sourcil lorsqu'elle lui proposa un verre, et lui jeta un regard oblique intrigué. Il se gratta la barbe avant de s'attabler et d'accepter. Le vagabond l'écouta attentivement lui demander de perpétrer avec elle un massacre en bonne et due forme, avant de répondre à voix basse, lui aussi :


- Je suis d'accord pour mettre hors d'état de nuire tous les membres de la cabale présents. Mais il va falloir évacuer les civils. J'ai réfléchi, et je pense avoir une solution simple.


Par réflexe, Hayato porta son verre à ses lèvres, laissant le liquide lui brûler le gosier et l'estomac. Il ne s'attendait pas à un grand cru, mais il s'agissait plutôt d'un tord-boyau que d'un whisky, même bas de gamme. Il reposa son verre, dépité. Il leva les yeux vers le barman, un quinquagénaire aux cheveux poivre et sels, qui lavait d'un air absent un verre, avec un torchon à la propreté douteuse.


- Patron, l'interpella-t-il. Flint est pas encore là, aujourd'hui ?
- Je sais pas qui c'est, répondit immédiatement l'intéressé, en détournant le regard.
- Eh, à d'autres... Flint m'a dit de venir ici, rapport à l'église.
- Tu t'es trompé d'endroit, alors, surenchérit le patron.
- Y'a un autre bar qui s'appelle comme celui-ci ?
- Ecoute, mon gars, j'te connais pas, j'tai jamais vu, donc lâche-moi !


Hayato rejeta légèrement son buste en arrière, le menton ostensiblement levé. Il fixa le patron jusqu'à ce que celui-ci, mal à l'aise, ne jette un regard en coin vers l'autre bout du bouge qui lui servait d'établissement. L'épéiste jeta un coup d'oeil dans cette direction, pour trouver une table dans un coin sombre, occupée par quatre compères aux mines patibulaires. Ces derniers avaient arrêté de jouer au cartes et affichaient des mines perplexes. Immédiatement, Hayato se leva et, d'une démarche calme, se dirigea vers la table. Il ignora les injonctions du barman, s'approchant du quatuor, alors que le silence s’appesantissait peu à peu dans la salle. Lorsqu'il arriva juste à coté d'eux, l'épéiste déclara :


- Et vous ? Vous savez où est Flint ?
- J'crois qu'il sait pas dans quoi il s'est fourré, c't'abruti ! ricana l'un d'entre eux.
- C'est clair ! pouffa un autre. Eh, l'troufion, tu cherches les ennuis ?


Lentement, ils posèrent chacun sur la table leurs armes blanches, bien à découvert. Les autres clients du bar commencèrent à sortir en catimini. Loin de s'émouvoir, l'épéiste sourit ostensiblement : leurs lames ressemblaient comme deux gouttes d'eau à celle du faux prêtre rencontré plus tôt. Il passa une main derrière sa tête, avant de lancer de l'air d'une andouille qui prend peur :


- Ah.. Haha ! Et bin... euh... j'ai du me tromper ! Désolé !


Il fit demi tour en s'excusant, puis chercha du regard Jaina. Ce fut chose aisée, dans la salle vidée de tout civil. Le vagabond désigna alors du pouce le groupe peu engageant, avant d'interpeller bruyamment la jeune femme :


- Jaina ! Devine quoi... Ils sont là !


Sans crier gare, l'épéiste pivota en dégainant son sabre. Il envoya un coup de bokken éclair dans la tête du premier, l'envoyant au tapis instantanément. Connaissant le caractère explosif de son acolyte du jour, il effectua un rouler bouler sur le coté, avant de se remettre en garde, hors de la ligne de mire de la tueuse au sang chaud. Les trois hommes restants jurèrent, s'emparèrent de leurs armes et passèrent à l'attaque. L'un d'entre eux fonça sur l'épéiste, pendant que les deux autres tentèrent de réduire la distance entre eux et l'albinos. Au vu de ses capacités, Hayato ne se fit aucune illusion sur le devenir des deux voyous.

De son coté, il esquiva les deux attaques grossières de son adversaire, avant de contre-attaquer d'un coup puissant au sternum. Son ennemi lacha son arme et tomba à genoux, hoquetant à la recherche d'air. L'épéiste botta sa dague hors de portée et, tout en le surveillant du coin de l'oeil, s'enquérit du combat de Jaina.


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With Suisou Hayato


Elle trinqua pour sceller l’accord. Aucune perte civile à condition que tous les membres du gang dans ce bar recevraient la colère de Jaina Rosenberg. Ce dernier prétendit avoir une solution pour faire rentrer les lapins dans leurs terriers. Hochant son visage, l’albinos trempa ses lèvres dans le whisky pour redonner dans son corps un peu plus de chaleur. Pendant que son ami commençait à préparer le terrain, la prédatrice découvrit une serveuse détenant un charme assez plaisant. Tranquillement, Rosenberg longea le buffet pour poser son derrière sur le dernier tabouret. Coude contre le meuble en bois, poing fermé, son menton se repose sur sa main fermée. La buveuse observe en silence cette resplendissante beauté qui préparait un plateau avec plusieurs bières pour des clients.

Fronçant ses fins sourcils neigeux, elle remarqua des hématomes au niveau des avant-bras. Quémandant l’attention de la barmaid, Jaina ne se gêna pas pour attraper l’une des douces mains de la demoiselle et remonter une des manches de la chemise blanche de cette dernière. Dégoûtée, énervée de visualiser un tel gâchis sur cette Aphrodite, la cow-girl ne pipa aucun mot pour demander qui était le responsable. Son simple regard convainquit la serveuse qui désigna le barman par un mouvement de son menton.

« Pourquoi ? » questionna la louve de sa voix à peine audible à la maltraitée.

« Parce que je suis…maladroite. J’ai renversé une pile d’assiettes…tout simplement… »

Reniflant fortement, Jaina informa à la demoiselle de quitter les lieux. Chose qu’elle fit immédiatement lorsque quatre hommes à une table sortirent à l’unisson des armes blanches devant Suisou Hayato. Il semblerait que son allié avait découvert les membres de la Cabale. Par cette action, cette menace qui pouvait donner froid dans le dos à une personne non habituée, les pauvres clients s’empressèrent de détaler les lieux. Le problème fut enfin résolu.

« Je pensais qu’ils étaient bien plus. » dit-elle à l’épéiste en effectuant une grimace déçue.

Pendant que Hayato ouvrit les hostilités et eut l’intelligence de se retirer du champ de tir de la desperada, l’albinos ne dégaina aucun de ses calibres. Elle préféra déguster son alcool le temps que ses deux nouveaux ennemis viennent à son encontre.

« Reste à ta place ! » grogna la louve au barman qui souhaitait prendre la poudre d’escampette. « Si tu bouges le moindre orteil, je te donne un allé simple pour l’enfer. » prévint-elle en buvant cul sec le restant de son verre. Claquant le récipient contre le bar, la carnivore mordit immédiatement le gérant de l’établissement pour lui ôter la vie. Le bougre avait tenté de récupérer quelque chose, sûrement un fusil, sous son comptoir. Sa tête disposait désormais d’un joli trou provoqué par le coup de feu d’un des revolvers de Jaina.

Reposant son pétard après un prodigieux moulinet frimeur, la buveuse consomma sa deuxième drogue. Une cigarette. Faisant rouler la molette de son Zippo contre la semelle de sa Santiag, sa chaussure se réchauffa comme le ferait un brasier.

« Demonic Chin Queen. » tonna la pirate qui dévisagea d’une manière colérique les membres de la Cabale. Tournant sur soi-même dans un angle de cent quatre-vingts degré, Jaina rétama un des deux hommes qui vint la charger en gueulant pour sans doute se donner du courage et de la force. Les vertèbres cervicales de sa victime se brisèrent bruyamment pendant que le visage de la victime commença à brûler comme une torche. Quand son copain souhaita attaquer à son tour, les bras levés pour abattre son sabre, Jaina administra un coup de santiag sous le menton du bonhomme. Même force, mais avec un mouvement différent. La mâchoire du type se cassa facilement.

« Au suivant ! » gueula la hors-la-loi qui entendit un homme à l’étage en train de rire. En se retournant Jaina aperçut un dure-à-cuire, une montagne vivante qui appréciait le petit spectacle.

« Pas mal, pas mal. » déclara le gaillard qui fut rejoint par une vingtaine de membres du gang. L’étage devait être réservé à ces guignols au vu de leur nombre. « Je m’appelle Flint, je suis l’un des meilleurs assassins de notre Guide. Messieurs, je vois deux offrandes en sacrifice pour notre culte. »

« Au fait Hayato, le barman avait frappé la serveuse. Pour moi il ne rentrait pas dans la catégorie de civil. » informa la fumeuse qui mordit fortement le cul de sa cibiche. Elle allait enfin pouvoir calmer ses nerfs contre le menu fretin et cette armoire à glace. En espérant que son inventaire lui donnait assez de munitions pour chaque tête. En attendant, son pied droit arrêta de chauffer pour éviter à Jaina de subir trop de contrecoup sur l'utilisation de sa botte secrète...



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Tandis qu'Hayato s'était rapidement occupé des deux malfrats, Jaina s'était violemment emportée. Elle avait mis hors d'état de nuire leur deux comparses à l'aide de coups de pieds enflammés ! Sacré femme. Alors qu'il hochait de la tête d'un air appréciateur, l'épéiste eut la mauvaise surprise de découvrir deux points qui venaient gâcher le tableau. Premièrement, le barman gisait dans son sang. Si sa partenaire du jour revendiqua presque le meurtre de cet homme, elle l'expliqua comme une juste rétribution pour les affres qu'avaient subies la serveuse. Cependant, le vagabond n'eut pas le temps de peser le pour et le contre de son argumentation, car un autre adversaire avaient fait son entrée au même moment. Le fameux Flint, dont leur avait parlé le gamin du temple, les menaça d'entrée de jeu... aidé par un grand nombre d'assassins !

Le sabreur analysa la situation rapidement. Même s'ils étaient tous du niveau de ses deux précédentes victimes, il aurait du mal à s'en sortir seul. Il eut l'idée de profiter de leur position en haut des escaliers pour briser les poteaux de soutènement de l'étage. Mais ce plan fut bien vite avorté pour deux raisons : son bokken ne suffirait pas à la tache, là où un sabre en métal aurait rempli ce rôle sans problème. Deuxièmement, Flint sauta directement de sa balustrade pour sauter sur Jaina ! Il l'attaqua d'entrée de jeu d'un enchaînement de coups de poings, cherchant à réduire la distance face à une tireuse. Cinq larbins le suivirent et tentèrent d'attaquer Jaina de toutes parts. De son coté, il n'eut pas vraiment le temps de suivre le combat de la demoiselle : une ribambelle de sous-fifres lui sautèrent dessus, lames au clair.

Ses instincts guerriers reprirent bien vite le dessus. Hayato se concentra sur les attaques et, une à une, esquiva, para ou dévia les coups de dagues. Dès qu'il le put, il plaça des contres afin d'assommer plusieurs d'ennemis. La quinzaine d'adversaires se réduisit quelque peu. Cependant, ils étaient encore nombreux ! Il choisit de changer de tactique, et se mit à utiliser son environnement pour les désorganiser. D'une main, il garda son bokken en garde ; de l'autre, il renversa plusieurs chaises et tables dans leur directions pour les disperser. Il réussit à profiter du désordre pour en étourdir quatre d'entre eux, avant qu'il ne tombe à court de meubles. Lentement, les mines sombres, les assassins resserrèrent leur étau autour de lui.


*Suivre autant d'attaques va être très compliqué.*, se dit-il en pensée.


Il serra les dents lorsqu'il réalisa l'évidence : il allait forcément écoper de plusieurs blessures. Peut être même plus... Il inspira profondément et vida son esprit. Il n'avait pas besoin de penser à ce genre de chose. Dans un combat, la moindre hésitation pouvait coûter cher ! L'épéiste se concentra et assura la prise sur son sabre. Un homme sur sa gauche s'élança. D'un revers de sabre, il lui brisa la face. Ce faisant, deux autres larrons s’engouffrèrent dans une faille de sa garde. Hayato rectifia sa position un rien trop tard. Le premier le blessa au bras, avant de recevoir un grand coup sur le crane. Le deuxième tenta une estoc au cœur. Le vagabond pivota et reçu de justesse une estafilade au thorax, tandis que son assaillant était projeté dans les limbes d'un coup de sabre dans la mâchoire. D'un grand geste circulaire, l'épéiste repoussa les autres cultistes un peu téméraires, mais n'en blessa aucun.


- Laisse toi faire, enfoiré ! l'insulta un premier malfrat.
- Arrête de te débattre et laisse nous te crever ! surenchérit un autre.
- Tu vas payer, raclure !


Alors que les insultes fusaient, Hayato ne bougea pas d'un iota, maintenant une garde impeccable. L'un d'entre eux le crut assez déstabilisé pour être figé de peur. Il tenta sa chance par une attaque en traitre sur le coté, mais fut renvoyé instantanément sur le plancher, un coup de Bokken plus tard. Loin de s'émouvoir, Hayato restait de marbre. Il maintenait sa concentration et surveillait, à l'aide de sa vision périphérique, tous les mouvements de ses adversaires. Ces derniers avaient beau tenter de l'encercler, l'épéiste se déplaçait et les harcelait de manière à les empêcher de refermer un cercle de mort autour de lui. Ce faisant, il minimisait au maximum ses mouvements, afin d'économiser ses forces face à autant d'ennemis. Bientôt, plus aucun d'entre eux n'osa s'approcher. D'un coup d'oeil, l'épéiste compta six ennemis encore debout.

Une vois éraillée s'éleva soudain.

Méditez et vous comprendrez. Brigand

- Z'êtes pitoyables, bande de laches ! Attaquez tous ensemble si vous voulez le buter !


Les intéressés serrèrent les dents, jetant un coup d'oeil à l'arrière de leur rang. Un grand gaillard aux longs cheveux noirs les regardait avec mépris. Un bruit sourd les ramena à la réalité, lorsque deux d'entre eux succombèrent sous les coups d'Hayato. Alors que les quolibets s'élevaient de nouveau, le bokken fusa encore, profitant de leur cruel manque de concentration. Rapidement, les trois derniers tueurs mordirent la poussière. Une fine sueur commença à perler sur le front du sabreur, devant l'effort fourni.


- Tch... On dirait que je vais devoir finir le travail moi-même ! maugréa le dernier homme debout.


Il dégaina une paire de tonfas et se mit en garde, avant de cracher au sol. Il jeta un regard hautain à celui qui avait défait ses acolytes, avant de lui lancer avec un sourire froid :


- J'espère au moins que tu vas tenir jusqu'à ce que je m'échauffe !


Hayato ne répondit pas, prêt à recevoir la charge. Il jeta un bref coup d'oeil du coté de Jaina, afin de s'assurer qu'elle s'en sorte de son coté. Mais dû bien vite recentrer son attention face à lui: le combat n'était pas terminé.


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With Suisou Hayato


Le chef de la meute se montre enfin entourée de ses loyaux copains. Ce dernier ne perdit pas de temps pour sauter sur la louve. Bondissant depuis son perchoir, le prédateur commença par des séries de coup de poings. Ses mouvements lui firent ressembler à un champion de boxe, de quoi donner du fil à retordre à la pistolera. Si Jaina possédait quelques techniques avec ses jambes, elle n’était pas spécialisée dans les règlements de compte au corps-à-corps. Sauf pour le sport dans le lit. La conséquence de cette situation actuelle ? Rosenberg arriva avec peine à contrer et esquiver l’assaut infernal de Flint.

Malheureusement, l’albinos n’était pas une surdouée de la boxe. Une droite vint se loger contre sa joue. Un uppercut percuta son menton. Un crochet du gauche dans ses côtes l’obligea à s’écrouler sur l’un de ses genoux. Le souffle coupé, à la merci de ses adversaires qui étaient au nombre de six, la fumeuse laissa échapper sa cigarette qui embrassa pleinement le parquet du bar. Attrapant la crosse de Hutch, son mini fusil à canon scié reposant dans son holster, elle le retira pour se défendre contre ses agresseurs.

Hutch était l’arme la plus destructrice en combat rapproché, l’outil idéal pour cette situation. D’une balle Jaina élimina deux pions sur l’échiquier. La dispersion des billes de plombs permettaient à la tireuse de commettre plusieurs meurtres en un seul coup de feu. La pirate tenta le même schéma d’attaque contre Flint, à savoir trouer sa peau de plusieurs morceaux de plombs. Ce fut un échec. Le meneur se servit du corps de ses trois autres collègues encore en vie comme bouclier humain. Si l’homme s’en sortait indemne, ce ne fut pas le cas de ses partenaires de crime. L’affrontement ne devint plus un handicap pour Jaina Rosenberg.

D’un violent coup de pied contre la main armée de la Chapeautée d’Hat Island, Flint désarma la pistolera. Le jouet virevolta dans les airs pendant que Jaina attrapa une chaise comme son collègue Hayato et la balança sur le meneur. Ce dernier esquiva par un salto prodigieux et envoya valdinguer l’albinos hors de la bâtisse grâce à un coup de pied dans l’estomac. Le boxeur dévoila une force impressionnante et étonnante pour Jaina.

Grognant et toussant après ce mauvais coup, la louve qui arriva à se relever, dépoussiéra sa tenue pendant que Flint sortit de l’établissement se nommant "le Locuste". Il craqua sa nuque puis ses mains et se mit à rire en sentant qu’il avait l’avantage. Sa trop grande confiance en lui le fit oublier qu’avoir projeter Jaina lui donna une distance convenable pour se servir de ses armes à feu. D’un mouvement rapide comme l’éclair, la Louve Blanche dégaina un de ses revolvers et vida l’intégralité de son magasin, à savoir six balles. Le combattant se jeta sur la droite pour esquiver les projectiles qui filèrent la plupart dans le bistrot. Hélas pour lui, une ogive se planta dans sa cuisse.

« Tu triches ! » protesta le membre de la Cabale qui sautilla avec un seul pied à cause de la douleur de sa blessure.

« Parce qu’il y a des règles dans nos échanges, fils de chien ?! » gronda la louve qui essuya ses babines recouvertes de son propre sang. Les coups donnés par Flint brûlèrent son corps. Des hématomes étaient à prévoir d’ici une petite heure.

« À l’aide !! » hurla l’homme aux citoyens qui n’avaient pas encore fuit face aux bruits de pétards provoqués par Rosenberg. « Cette femme est folle et veut me tuer !! »

Les brebis apeurées bêlèrent dans les rues qu’il fallait prévenir la division de la Marine. Consciemment, Flint ajoutait d’autres difficultés à l’albinos qui observa le gibier se disperser dans les venelles. La situation empirait au lieu de se terminer…



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Hayato serra les dents devant le spectacle. Jaina venait d'écharper le menu fretin qui accompagnait le chef de bande, mais Flint l'avait envoyée traverser l'entrée du bar d'un coup ravageur. Ils étaient alors tous deux sortis de son champ de vision, ne lui laissant d'autre choix que de se concentrer sur son propre combat.


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- Et tu te permets d'être distrait, en plus ! le nargua le brigand. Bleusaille !


Le cultiste fonça sur Hayato sans plus de préambule. Il fit tourner ses armes à poignées avant d'attaquer d'un coup sec, de deux coupes en biais. L'épéiste esquiva la première, dévia la seconde et plaça un contre immédiat en rebondissant sur l'arme, en direction de la tête. En se jetant en arrière, son ennemi esquiva. Au lieu de pousser son avantage, le bretteur s'écarta sur le coté et laissa passer le vicieux coup de pied en salto arrière, à quelques centimètres de son nez. Les deux hommes revinrent en garde, se regardant dans le blanc des yeux.


- Oh ! T'es moins mauvais que t'en as l'air ! On va faire ça bien alors ! Moi c'est Buck, c'est quoi ton nom, future victime numéro cent quarante trois ?
- Je m'appelle Hayato. Vous avez battu plus de cent personnes ?
- Battus ? pouffa son interlocuteur. Oi oi ! J'te parle des sacrifices réussis, mon p'tit Hayato ! J'ai buté plus de cent personnes au nom de la Cabale ! Et t'es la suivante !


Sans crier gare, Buck réduisit la distance entre eux et enchaîna les passes d'armes. Ses tonfas différaient foncièrement des armes blanches, c'était comme se battre avec un spécialiste du corps à corps, mais qui possédait une allonge digne d'un wakizashi, ainsi que la versatilité d'un nunchaku. Il allait être pénible ! Néanmoins, Hayato gardait pour lui une allonge supérieure. Après quelques violents échanges, il crut même lui tenir la dragée haute sans trop forcer. Pourtant, à mesure que les coups se multipliaient, un malaise grandissait dans la poitrine du vagabond.


*Il est de plus en plus rapide... et tape de plus en plus fort !*, finit-il par comprendre.


Là où l'épéiste avait réussi à placer plusieurs contres pour malmener son adversaire, ses occasions de riposter commençaient à fondre comme neige au soleil. Tant et si bien qu'en seulement quelques instants, les deux hommes se retrouvèrent sur un pied d'égalité. Un équilibre précaire que ni l'un ni l'autre n'arrivait à rompre. Buck avait beau changer de prise, multiplier les feintes et les fourberies, Hayato commençait à comprendre son style de combat. Malheureusement, de son coté aussi, ses propres techniques se faisaient contrer de plus en plus. Soudain, l'assassin envoya un coup de pied éclair dans une chaise pour l'envoyer voler contre Hayato. Ce dernier esquiva sur le coté, avant de parer en pivotant les deux attaques circulaires que son adversaire lui réservait. Ce fut à ce moment là que les deux hommes l'aperçurent en même temps.

La serveuse était restée prostrée à coté du bar, incapable de s'enfuir.

Immédiatement, un sourire mauvais étira la face de Buck. Il lança une table entière dans sa direction, avec la claire intention de lui fracasser le crane. La jeune femme hurla de frayeur mais, pétrifiée, resta sur place tel un faon apeuré. Instantanément, l'épéiste fonça et fit barrage de son corps. Alors qu'il repoussait la table sur le coté, il vit trop tard le double coup au ventre qui le projeta au travers du comptoir. Il cracha une gerbe de sang et s'écroula, tandis que Buck fanfaronnait. Hayato se mit à quatre pattes et rendit son piètre déjeuner, sous le rire hystérique de son adversaire et les pleurs de la serveuse.


- T'auras bien tenu, le bleu ! Mais... Oi ! Ta gueule, je peux même pas en placer une ! Arrête de chialer, la pisseuse ! Haha ! Mais c'est que t'as vrillé complet, en fait ! Attends, j'vais t'aider.


Comme la pauvre jeune femme n'arrivait pas à s'arrêter de pleurer, l'assassin s'avança rapidement vers elle. Il leva son arme et l’abattit violemment, hilare devant la détresse de la civile. Son rire gras, à l'idée de blesser une pauvre innocente, fut stoppé net en même temps que son arme. Le bokken semblait être sorti de nulle part. Avant que Buck ne puisse réagir, son arme fut déviée et il fut entraîné en déséquilibre, avant de recevoir un violent coup de sabre dans le thorax. À son tour, le malfrat fut projeté en arrière et alla s'écraser dans les restes des meubles, plusieurs mètres plus loin.


- Kai Kishuu !


Le souffle court, l'épéiste se tenait devant la pauvre cible de l'assassin. Il lui jeta un coup d'oeil, par dessus son épaule, avant de soupirer d'aise, lorsqu'il comprit qu'elle n'avait rien.


- Mettez vous à l'abri, je vais m'occuper de lui.
- T'occuper de moi ? releva le cultiste en se relevant. Oi oi oi ! Te la joues pas trop, sabreur de mes deux. J'vais te faire passer l'envie de jouer les chevaliers !


Loin de rentrer dans son jeu, Hayato inspira profondément. Il fit rapidement le vide dans son esprit et se remit en garde. Malgré la lâcheté et la perfidie de son adversaire, le vagabond sut garder son calme. Loin de lui faire perdre ses moyens, l'attitude infâme de cet homme le rendait plus déterminé que jamais. Être fort n'était pas une raison pour user de son pouvoir comme bon lui semblait. Hayato détestait ce genre de personne plus que tout. Jinro-san lui avait démontré, il y avait bien longtemps de cela, que ce genre de comportement était indigne d'un homme. Il resserra sa prise sur son sabre et, lorsque l'assassin repartit à la charge, se lança derechef dans la bataille. À présent qu'il devait protéger quelqu'un de ce lunatique, l'épéiste fut prit d'une conviction indicible.

Il allait lui faire mordre la poussière.


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With Suisou Hayato


L'enfoiré. Jaina était soulagée d'avoir échappé à la garnison de la Marine dans l'église, mais ravoir cette dernière dans les santiags l'a rendit encore plus en rogne. Serrant fortement la crosse de son revolver, provoquant un grincement du cuir de sa mitaine, ses billes sanguines brûlèrent d'envie de torturer lentement ce Flint. Elle le vit se moquer de sa personne, de cette situation qui n'arrangea aucunement la cow-girl. Bientôt, les soldats arriveront pour aider ce membre de la Cabale. Il fut certain que ce dernier se fera passer pour un simple civil inoffensif. Peut-être était-ce la raison du pourquoi il se battait avec les mains et non avec une arme comme ses anciens collègues.

Finissant par hausser ses épaules, l'albinos rangea soigneusement son pétard. Elle sentit des chatouillements depuis ses narines et passa deux doigts aux extrémités de ces dernières. Jaina constata du sang sur la pointe de ses ongles vernis de noir. Flint ne l'avait pas manqué sur sa série de coup de poings. Fort heureusement, son nez n'était pas cassé. Hors de question d'avoir un tarin gros ou déformé à cause d'une éventuelle cassure. Léchant son hémoglobine, la Louve Blanche dévoila son plus beau sourire carnassier. Adoptant une garde presque similaire au boxeur, Jaina l'invita a un deuxième round. La pirate souhaitait remporter cette manche à armes égales, juste pour prouver sa dominance envers ce mâle.

Lorsque le bougre tomba dans le panneau en pensant que Jaina allait user de ses mains pour se battre, il fut vite surpris. Rosenberg pivota sur elle-même pour donner un coup de pied retourné. Sa souplesse lui permit de lever plus haut sa jambe et ainsi atteindre la face du bagarreur. Le nez imposant de Flint se brisa et provoqua une bonne hémorragie. Le membre de la Cabale se tint le pif, gueulant de douleur. Ses doigts se recouvrirent d'une adorable couleur sanguine. Ce fut au tour de Jaina de bien rire.

« Prête à rejoindre la prison ? » demanda le bagarreur qui reprit une pose défensive. « Pour ta gouverne, je n’ai jamais perdu dans une lutte à main nue. Je vais te dominer et te livrer directement aux gentils soldats. » dit-il en continuant de pisser du sang par les narines et du trou de sa jambe.

« Tu rouspètes car j’utilise des armes, tu pleurniches pour rameuter les flics et maintenant tu veux me botter le cul alors que tout à l'heure tu souhaitais me tuer. » Jaina cracha une gerbe de sang, recula l’un des ses pieds pour être prête à se défendre, à riposter. « La Marine ne va pas croire un idiot de ton espèce. Malheureusement, les types comme toi ne sont pas encore en voie d’extinction. »

Impatiente comme toujours, Rosenberg reprit les hostilités. Elle sauta d’un banc pour prendre de la hauteur. De son élévation, Jaina souhaita abattre le ventre de son pied dans la nuque de Flint. Seulement le gaillard préféra se baisser pour ne pas recevoir l’attaque de la femme. Désavantagée par l’atterrissage de son saut, l’ennemi de l’albinos attribua une corde à linge sur cette dernière. Le creux de son bras vint s’abattre contre le cou de la pistolera. Jaina chuta sur le dos, toussa à cause de son souffle à nouveau coupé. Flint se mit à califourchon sur la louve et abattit férocement ses poings en direction du visage de la pirate.

Une, puis deux, puis trois, l’albinos s’apprêta à tomber dans le royaume des songes. Impossible pour elle de bien réfléchir, de trouver une solution à cette situation bien déplorable. Que ça l’agaçait. Oh oui que ça l’énervait de ne pas réussir à dominer cet abruti. En même temps, la plus conne de cette histoire se nommait Jaina Rosenberg. Elle aurait pu terminer ce duel en usant de ses pétards. Mais non, il a fallut que madame joua le même jeu que Flint.

Hurlant de rage, elle déplaça sa tête sur le côté droit pour échapper au quatrième punch. D’un coup de pied entre les jambes plus précisément dans les bourses, Jaina dégagea son ennemi. Cédant à ses pulsions colériques après s’être relevée, le pied droit de la louve redevint un brasier. Par deux pas chassés, la lutteuse en herbe administra son coup de santiag sous le menton. Par les flammes entourant sa botte, ces dernières décidèrent d’embraser le visage de Flint…

Le membre de la Cabale hurla de douleur, se roula sur le sol devant les yeux des soldats de la Marine qui venaient d’arriver sur les lieux…



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Dernière édition par Jaina Rosenberg le Lun 1 Jan 2024 - 11:07, édité 1 fois
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Les coups s’échangeaient avec une vélocité nouvelle.

Piqué au vif dans son orgueil, l’assassin laissait libre court à sa sauvagerie ; porté par son désir de protéger une innocente, l’épéiste encaissait les assauts comme un roc. Le premier, ulcéré par ses échecs répétés à faire plier son adversaire, enrageait peu à peu. Hayato demeurait calme sous la tempête d’attaques vicieuses ; calme et lucide, contrairement à Buck. Sans s’en rendre compte, ce dernier prenait de plus en plus de risques pour blesser l’épéiste qui refusait de céder. Les dents serrées, les yeux de plus en plus injectés de sang, le cultiste se laissait peu à peu aller à ses bas instincts. Plusieurs fois, l’épéiste repéra des failles grandissantes qu’il aurait pu exploiter, mais préféra pousser encore son avantage, jusqu’à obtenir une chance d’en finir. Pourquoi changer de tactique, alors que son ennemi creusait peu à peu sa propre tombe ?

D’un mouvement éclair, Buck attrapa un de ses tonfas par la lame en bois. Il utilisa la poignée comme une griffe afin de tenter de désarmer sa proie, tout en attaquant de l’autre côté d’un brutal coup au visage. Immédiatement, Hayato saisit sa chance. Plutôt que de laisser son poignet fixe et de voir son sabre vriller, puis lui être arraché, il renversa la tendance. Il accompagna le mouvement de désarmement d’une roulade sur le côté, esquivant la deuxième attaque et désarçonnant son ennemi par la même occasion. Durant le rouler bouler, il lâcha son sabre d’une main et, tout en maintenant son autre prise fermement, effectua un moulinet du poignet pour briser la poigne de l’assassin. Le roquet hoqueta lorsque son tonfa lui échappa. L’arme termina sa course à l’autre bout de la pièce, dans un fracas de bois contre le parquet.


- En… ENFOIRÉ ! s'écria soudain le lunatique.


Sans un mot, l’épéiste contre attaqua. En un battement de cil, l’équilibre s’était brisé. Les assauts furieux de l’assassin laissaient place à une défense imparfaite, ainsi dépenaillé. Le vagabond n’était pas assez naïf pour lui laisser la moindre chance de remonter la pente. Il multiplia les attaques, accentuant encore et encore la pression. Buck écopa rapidement de plusieurs ecchymoses sur tout le corps. Malgré tout, l’homme résistait, réussissait à atténuer les coups et à limiter les dommages infligés. Il avait beau représenter tout ce qu’Hayato abhorrait, force était de constater son grand talent martial. Loin de s’émouvoir ou de relâcher son attention, le bretteur accéléra une nouvelle fois la cadence. Un coup au visage, une feinte au cou avant de taper au bras dominant, puis de revenir à la tête… le bokken volait dans toutes les directions, de plus en plus vite.


*Il essaye de se rapprocher de son tonfa discrètement.*, finit par remarquer l’épéiste.


Il changea de prise sur son bokken, laissant volontairement une ouverture. Buck s’y engouffra sans réfléchir et plongea pour récupérer son arme. Goguenard, il se releva et lança une violente attaque circulaire à la tête… pour ne frapper que l’air. Décontenancé, il baissa sa garde un court instant, avant de se reprendre trop tard. Lorsqu’il baissa les yeux, horrifié, il aperçut Hayato accroupi, le tranchant du sabre en arrière. D’un vif mouvement circulaire, l’épéiste balaya les deux jambes de son adversaire avant qu’il ne puisse réagir. Ce dernier se retrouva à l’horizontale une seconde. Le temps qu’il retrouve son équilibre, Hayato s’était relevé en frappant son dos de toutes ses forces. Buck en eut le souffle coupé et fut plié en deux par l’impact. Dans le prolongement de son attaque, l’épéiste frappa de toutes ses forces à la tête. Il accompagna la descente de l’assassin jusqu’au sol, imprimant les contours de son crane dans le plancher sous la violence du coup.

Par mesure de précaution, il recula d’un pas, sabre au clair et toujours en garde. Reprenant son souffle, il attendit quelques instants, le cœur battant, mais Buck ne bougea pas d’un iota. Ses tonfas gisaient au sol, loin des mains flasques de leur maitre qui, lui, avait sombré dans l’inconscience la plus totale. Soulagé, le vagabond se retourna vers la serveuse et rengaina son arme. Il lui tendit une main secourable, qu’elle contempla d’un air perdu. Tremblante, elle finit par accepter l’aide pour se relever sur ses jambes flageolantes. Elle s’appuya lourdement sur l’épéiste, qui tenta de la rassurer de son mieux :


- Tout va bien, maintenant. Je vais vous raccompagner jusqu’aux forces de l’ordre, elles
sauront quoi faire.



Cahin caha, ils s’avancèrent vers la sortie du bar, en quête d’un peu de calme après cette tempête. Ils étaient loin de s’imaginer le spectacle qu’ils allaient découvrir dehors.


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With Suisou Hayato


Les valeureux soldats porteurs d’un uniforme bien ringard, surtout avec leur casquette, vinrent emmerder une nouvelle fois la pirate. Elle soupira de lassitude et devait trouver une solution pour éviter la case de la prison. N’aimant pas être enfermée, préférant jouir de sa liberté, l’albinos se demanda si son corps, son énergie et ses munitions lui permettaient encore de poursuivre les hostilités face à ce nouvel ennemi.

N'arrivant pas à réfléchir, surtout à cause des sommations de la Marine l’ordonnant de lever les mains en l’air et des hurlements de Flint souffrant le martyre, la cow-girl soupira lourdement. Elle céda à l’impro, à une idée farfelue et bordélique venant de se créer dans sa caboche. Rapidement, la criminelle attrapa le col de la torche humaine se nommant Flint. Discrètement elle fourra dans son pantalon un bâton de dynamite en réussissant avec chance de ne pas se faire brûler. D’un coup de pied, elle propulsa le membre de la Cabale en plein milieu du carrefour où se trouvait la trentaine de Marine. Puis par un coup de feu de son Fast Draw, Jaina fit exploser l’explosif pour réduire en charpie Flint ainsi qu’une bonne partie du groupe de soldats. La violence de l’explosion propulsa Jaina à une autre venelle. Mordant la poussière, le dos endoloris, des acouphènes gênants son audition, la louve siffla un bon coup pour appeler sa jument.

Sa fille Wanda chevauchait Orphée et vint s’arrêter près de l’albinos. Inquiète, elle descendit, plia ses genoux et enlaça sa mère à terre encore bien sonnée.

« M’man, tout va bien ? J’ai entendu l’explosion, j’ai eu si peur. Ton visage est recouvert de bleus. » dit-elle précipitamment en sortant un mouchoir pour essuyer le sang sur la bouille de sa daronne. Doucement la louve repoussa son louveteau.

« Faut partir, la Marine est encore à mes trousses et je préfère être loin avant que la ville placarde ma gueule sur des affiches. Au fait, tu vas mieux ? La drogue ne fait plus effet ? » exclama Rosenberg qui grimpa sur Orphée et aida sa fille à monter derrière.

Wanda sourit joyeusement à sa mère. Elle semblait avoir retrouvé la forme et rayonnait déjà d’une beauté similaire à Jaina. Ce petit bout de femme avait de l’avenir et rendait de plus en plus heureuse sa maman.

« Je pète la forme m’man, mais si tu veux bien je préfère éviter les temples et la religion à présent. Où se trouve ton ami l’épéiste ? »

« Il était toujours au bar, il se débrouillera avec les militaires encore vivant. Je pense qu’il a assez de jugeote pour se tirer de ce mauvais pas. »

Claquant sa langue, chatouillant le ventre d’Orphée avec ses éperons, les Rosenberg s’enfuirent de la ville en laissant derrière eux un chaos habituel. Jaina espérait revoir ce Suisou Hayato et l’inviter à boire un verre sans dommage collatéral. Il n’avait pas mauvais fond et pouvait être un futur allié. Du moins…si l’homme et la femme arrivaient à rester en vie.



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Dernière édition par Jaina Rosenberg le Lun 1 Jan 2024 - 15:16, édité 1 fois
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Le spectacle laissa Hayato sans voix.

Non seulement Jaina ne connaissait pas la modération, mais la pitié ne semblait pas faire partie de son vocabulaire non plus. Puisqu'il venait d'enfoncer le crane de son adversaire, l'épéiste n'était pas non plus blanc comme neige. Cela dit, il y avait une possibilité pour que Buck revienne à lui avec une bonne partie de ses capacités cognitives. En revanche, le sort réservé à l'adversaire de la louve était sans appel : il ne restait de lui qu'une bouillie infâme de sang, de chair calcinée et de débris d'os et de viscères. Bouillie qui avait repeint la place et les soldats de la marine. Plusieurs d'entre eux vomissaient à présent, tant l'horreur de la situation leur était insoutenable.

Un cri perçant s'éleva à sa gauche.

Les yeux exorbités, ses jambes la portant à peine et les larmes aux yeux, la serveuse paniquait comme jamais. Hayato eut beau chercher à la calmer, cette dernière finit par faire un malaise et perdre connaissance. Il la rattrapa de justesse, avant qu'elle ne se blesse en tombant au sol. L'épéiste la porta donc dans les bras, en s'avançant calmement vers les marines. L'officier de ces derniers finit par réagir, et envoya une bonne partie de ses hommes à la poursuite de Jaina, qui avait été propulsée dans une ruelle. Il la connaissait à peine, mais Hayato se doutait qu'il en faudrait plus pour la tuer et qu'elle devait avoir profité de la pagaille pour s'enfuir.


- Vous là ! Posez cette femme !


Le vagabond revint à la réalité lorsque le bruit de plusieurs chien de fusil qu'on arme s'élevèrent, dans le tumulte ambiant. Ne pouvant lever les mains, en signe de reddition, le bretteur s'arrêta et regarda les marines sans faire le moindre geste suspect. En repérant les galons de son interlocuteur, il comprit qu'il parlait à un sergent. Calmement, il prit la parole assez fort pour couvrir les hurlements des civils et de la poursuite :


- Sergent, malgré tout le respect que je vous dois, je préfère ne pas poser cette femme dans une mare de sang. Ai-je votre permission d'approcher pour vous la remettre ?
- Je... c'est une ruse ?!
- Sergent, continua Hayato d'un ton serein, la jeune serveuse est traumatisée. Elle n'est pas blessée, mais elle a besoin de calme. Se réveiller couverte de sang aggravera les choses.


Peu à peu, les marines semblaient douter. Plusieurs soldats lancèrent des regards interrogateurs vers leur officier, dans l'espoir que ce dernier prenne une décision devant cette situation saugrenue. Celui qui était peut être un criminel se préoccupait du bien être d'une civile ? Qui plus est, il dégageait une aura particulière, bien loin de ce à quoi on pouvait s'attendre de la part de hors la loi sanguinaire. Le sergent sembla peser le pour et le contre, tandis que l'épéiste attendait son bon vouloir, immobile au milieu de ce carnage.


- Qu... Qu'est ce que vous faisiez dans ce bar ?!
- Je combattais des membres de la Cabale.
- La... La Cabale ? La secte ? Vous avez des témoins ?
- Cette jeune femme a entendu l'un d'entre eux se vanter d'avoir tué plus de cent personnes, avant de tenter de nous ajouter à sa liste.
- Ok, ok ! Attendez ! Reprenez depuis le début ! Qui êtes-vous, et pourquoi vous êtes vous retrouvé mêlé à ce foutoir !


Hayato raffermit sa prise sur la jeune serveuse, puis raconta toute l'histoire aux hommes qui le tenaient toujours en joue. Il enjoliva quelques passages, passa sous silence le nom de Jaina, prétendit qu'il s'agissait simplement d'un concours de circonstances et qu'il ne la connaissait absolument pas. Au fil de son discours, toujours d'un ton mesuré, plusieurs soldats baissèrent leurs armes, jusqu'à ce que même le sergent ne leur fasse signe de retourner au repos.


- Si ce que vous dites est vrai... Vous nous avez rendu un fier service ! Nous essayons de remonter la piste de cette secte depuis des mois ! Trouver un membre en vie est une aubaine.
- Je lui ai peut être fracassé le crane, pour le mettre hors d'état de nuire, sergent. Il est possible qu'il soit... diminué, à son réveil.
- Voilà qui est plus fâcheux... Pour l'heure, vous avez interdiction de quitter l'île, tant que nous n'aurons pas mis cette histoire au clair. Vous serez escorté par un soldat, pour votre propre sécurité, bien entendu.


L'épéiste acquiesça sans broncher, trop heureux d'avoir réussi à désamorcer une situation aussi explosive. Être confiné sur cette île étonnante pendant quelques jours ne l'enchantait pas plus que cela ; mais si c'était le prix à payer pour pouvoir continuer son voyage, sans être frappé du sceau de la criminalité, il ferait avec. Lentement, il accompagna la petite troupe jusqu'à la base locale, afin que la serveuse puisse bénéficier des premiers soins. Lorsqu'elle se réveilla, elle corrobora les dires de l'épéiste, qui fut alors remercié par le sergent. Il eut alors une petite pensée pour Jaina, cette farouche jeune femme, en se demandant si elle avait réussi à échapper à ses poursuivants. Pour la sécurité des forces de l'ordre, il espérait presque que les marines n'aient pas réussi à lui mettre la main dessus. Si leurs chemins se recroisaient un jour, il espérait ne pas se retrouver sur la liste des ennemis de cette femme. Mais cela, seul l'avenir le lui dirait.


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