Ramer ? Et puis quoi encore ? La flemme m'emportera. Ft. John S. Wagner
Posté Mer 8 Nov 2023 - 10:59 par Ginka Fû
Quelques jours après sa mésaventure à Shell Town ou Fû avait fait la rencontre d'une Marine tout aussi cyborg que désagréable et après avoir subit une opération qui l'avais alité pendant plusieurs jours. Ce dernier avait tout de même décidé de reprendre la route pour de nouvelles aventure. N'ayant aucun navire qui lui ait propre il était tout à fait logique de le voir se diriger vers le port afin de tenter d'y trouver un marchand ou même un bateau qui partirai bientôt. Hélas, le jeune blond avait visiblement choisis le mauvais moment pour partir en quête d'un moyen de départ car les heures d'influences n'était visiblement pas le soir à 23h. Il n'y avait pas âme qui vive dans ce port et Fû dépité se mis à soupirer longuement avant de se résigner et chercher du regard un endroit ou se poser afin de se reposer, pour ne pas changer.
Errant pendant plusieurs minutes et ressentant déjà la fatigue l'emporter Fû tombait face à face avec un barque accroché sur la rive. Si elle ne semblait pas abandonné elle semblait tout de même l'endroit idéal pour y poser son cul et dormir jusqu'à ce que le jour se lève et qu'enfin il puisse trouver une âme charitable pour l'emmener vers sa prochaine destination.
Plusieurs heures s'écoulait tandis que le sommeille de Fû se faisait de plus en plus profond et dieu seul savait jusqu'à quand ce flemmard absolu pouvait dormir. Au petit matin de l'agitation commençait à se faire sur la port et au alentour et si personne n'avait l'idée de tenter de réveiller le paresseux, la situation allait très rapidement changé lorsque le propriétaire allait enfin arriver..
-"Oi ! Réveille toi gamin ! C'est ma barque je te signale ! C'est mon outil de travail, j'en ai besoin pour nourrir ma famille !" L'homme affublé d'un chapeau et d'une grande besace de laquelle dépassait une cannes à pêche avait tout mis en œuvre pour réveiller le chasseur de prime en herbe mais rien ne semblait y faire. Assommé comme une enclume Fû restait insensible au cris et protestation du pêcheur. Il tentait un peu prêt tout et n'importe quoi pour le réveiller, lui jeter de l'eau de mer, le secouer, faire du bruit en tapant sur la barque, rien n'y faisait. "MAIS TU VA TE REVEILLER OUI ?! Il faut que j'appel la marine ou les gardes du port pour que tu me fiche la paix ?!" Hurlait-il légitimement en s'agitant dans tout les sens.
Soudain l'homme se retournait vers un passant le toisant de haut en bas avant de se précipiter sur ce dernier. "Vous là ! Vous avez l'air costaud et en bonne forme ! Vous ne voulez pas me donner un coup de main ? Ce gaillard s'est endormi dans ma barque et je n'arrive pas à le réveiller ! J'avais prévu toute une journée de travail aujourd'hui et je n'ai pas le temps pour aller louer une autre barque! Et puis... C'est MA barque, pourquoi j'irai... Bref, vous maidez ?!" Demandait le pêcheur tout en agitant les bras semblant être mélanger entre colère et impatience.
Posté Mer 8 Nov 2023 - 21:01 par John S. Wagner
Entre flemme et routine quotidienne, il n'y a qu'un pas. Aimant par dessus tout l'odeur et la couleur de l'argent, John avait emprunté la voie des chasseurs de primes pour se faire toujours plus de blé. Mais il faut dire que le métier, quand bien même plaisant pour le tireur, restait bien ennuyant au bout d'un moment. Chasser des types crasseux toute la journée pour espérer survivre dans ce monde, ça devenait vraiment la merde. Le gouvernement prend une taxe non négligeable sur les primes et à la fin du mois, l'impétueux n'a vraiment rien à graille. Une misère qu'il pense bientôt désormais, ayant décidé d'emprunter une nouvelle alternative à sa vie, celle de la piraterie. Après tout, prendre ce qu'il pense être à lui par la force ou l'honnêteté, dans la finalité c'est la même chose.
Ayant chassé la veille toute une journée un crétin ayant volé et violenté des villes entières, le Wagner s'était torché à la binouse toute la nuit afin de mettre un point final à sa vie de chasseur de primes. Ca y est, il en a ras le cul. Tout ça pour empocher une besace plus gonflée à l'air que par l'or, c'est bon, c'est terminé.
La bière à foison l'ayant tenu jusqu'au petit matin à moitié éveillé, c'est en n'ayant dormi que deux petites heures dans un tas de cordages sur le port de la ville que John se réveille complétement à côté de ses pompes. Les remontées acides de l'alcool et le mal de crâne titanesque qui l'envahit lui font ressentir qu'il est bien en vie, malheureusement, et comme perdu dans un lieu qu'il ne reconnait pas. Avec une difficulté de tous les diables, il se relève et tente de marcher quelques mètres avant d'errer aux abords du havre pour y sentir l'air marin. Ca peut potentiellement l'aider à se réveiller. C'est alors qu'un vieux l'aborde ne lui demandant tout un tas de truc avec la barque se trouvant devant lui. Comme quoi John semble fort et servant, il lui demande ce service. Mais comme il est encore complétement beurrer et inapte à comprendre ce qui l'entoure, le pilier de bar se contente d'acquiescer sans capter ce qu'il doit faire.
C'est alors qu'il détache la barque du port avant d'y sauter entre les planches. Désormais, il avait un moyen de quitter cette île gratuitement.
- Sympa mec ! Une barque gratuite c'est pas tous les jours qu'on trouve ça !
Hurlant de tout son être alors que la barque embarquant John et un type pionçant en fond de calle qu'il n'a pas encore remarqué, le vieux pêcheur agite les bras dans tous les sens insultant le boucanier avant de chercher de l'aide autour de lui.
Posté Lun 13 Nov 2023 - 15:53 par Ginka Fû
Pour le commun des mortels le sommeille était cet instant de la nuit ou du jour consistant à récupérer l'énergie dépensé au cours d'une journée, cependant pour Fû ce n'était qu'un moyen détourné pour éviter tout contact social et pour enmagasiner un maximum d'énergie pour affronter l'ennui du quotidien. Alors quand ce dernier se voyait être interrompu dans son entreprise il était agacé voir énerver d'où sa résistance accrue au bruit environnant. Bien qu'il était capable d'entendre et comprendre la frustration d'autrui lorsqu'il obstruait un passage ou autre, Fû n'en avait que faire. Cependant lorsqu'il sentit la barque se mettre à bouger suite à l'abordage d'un homme ce dernier ouvrait lentement les yeux avant de poser sa main sur la garde de son épée méfiant de l'inconnu qui venait tout simplement de le kidnappé.
Avec son stoïcisme légendaire et une voix roque digne d'un lendemain de cuite sans même avoir bu une seul goutte la veille il prit la parole. "Personne paiera pour ma tête et j'ai rien sur moi. Même si j'avais un truc à te donner, j'aurai trop la flemme de me battre pour le garder alors qui que tu sois..." Soudainement en regardant l'homme plus amplement il constatait que ce dernier semblant être dans un état que lui même avait expérimenter plus d'une fois : La réveil à sonné trop tôt pour lui, Fû en était convaincu. Sans même finir sa phrase et sans même prendre la peine d'expliquer son comportement le jeune chasseur de prime en herbe se décalait sur sa droite laissant irrémédiablement le champs libre pour que l'homme puisse s'allonger et profiter d'une sieste.
"Pas de truc bizarre avec tes mains, je mange pas de ce pain là." Déclarait-il avant de devenir moins crispé et de refermer les yeux comme-ci de rien n'était. "Je suis Fû." Ajoutait-il en gardant les yeux fermé semblant confiant quant à la possibilité nulle que l'homme se tenant avec lui sur cette barque tente quoi que ce soit pour le nuire. "J'connais ça, c'est chiant quand on est réveillé trop tôt. T'a la tête que j'ai quand j'ai pas assez dormi. J'ai une technique pour éviter d'être réveillé a tout vas par le bruit si tu veux j'te l'apprendrai." Finissait-il sans contexte, brute de décoffrage comme si n'importe qu'elle idiot l'écoutant parler pouvant instantanément comprendre son cerveau malade en quête de toujours plus de repos. Ceci étant dis pour la première fois de sa vie le blond semblait compatir avec quelques et c'était assez rare que pour le souligner.
Posté Sam 18 Nov 2023 - 21:39 par John S. Wagner
- Hey ! Revenez ici ! Sale voleur ! Au Voleur ! Au s'couuuuuuuur ! - Hein ?! Mais j'croyais que tu m'la donnais moi !
C'est un acte récurent chez John. Il pense bien faire et à chaque fois, ça tourne mal. Peut-être que la légende de sa famille commence à le rattraper. Son père avait la fâcheuse tendance à vouloir prendre des initiatives et faire des trucs allant hors des décisions des chefs de familles. Résultat ? Il s'est fait flingué. Tout comme sa mère. S'il ne fait pas assez gaffe, ce foutu Johnny finira certainement plombé par un fou furieux trouvant sa fausse naïveté menaçante. Car bien évidemment, d'un sourire moqueur, le boucanier savait très bien que cette barque n'était pas à vendre et encore moins gratuitement. Humour de mafieux pour mieux arnaquer les autres. C'est connu dans l'milieu.
Prenant alors le large, le vent vient alors à souffler sur la voile de l'embarcation l'emmenant au large, comme si les Dieux le portait en estime. Mais à chaque mauvaise action, le karma n'est jamais loin. Et la première conséquence de toute cette merde c'est bel et bien ce type au crâne à demi rasé se réveillant face à lui.
- AH ! Quel con, John ne l'avait même pas remarqué. La mine totalement explosée, comme s'il n'avait pas dormi depuis des lustres, le type semble amorphe à la limite d'une grande dépression.
- T'en fais pas j'vais rien t'faire. Mais maintenant t'as pas l'choix; je t'embarque avec moi. Fallait que j'quitte cette île et le vent semble de me côté. Pas moyen d'faire demi tour pour te déposer. On part sur Grand Line mon gros ! La vie de pirate m'attend !
Le pied sur l'avant de la barque, le vent lui soufflant dans le dos, John Wagner sans que sa chance tourne enfin. Bientôt, il sera sur la route de tous les périls à la recherche de cette section de la marine ayant aidé à la chute de la mafia de Manshon et rendra justice à ses parents. A moins que ce même vent ne cesse toute activité alors qu'ils naviguent depuis maintenant une bonne heure, laissant la mer aussi plate que le torse d'un homme sans pectoraux développés convenablement.
- Quoi ?! Le vent ! Nooooooooooooon !
Le karma, John. Le karme ...
Posté Mar 21 Nov 2023 - 21:16 par Ginka Fû
Ainsi le blondinet venait de se faire en quelques sorte kidnappé par un total inconnu rêvant de partir à l'aventure. S'il n'avait pas bouger d'un cil lorsque l'homme faisait son discours il ouvrit soudainement les yeux quand ce dernier se mit à maudire l'absence de vent empêchant par conséquent toute navigation. "Ca là. C'est pas d'bol." Fît le jeune chasseur de prime réalisant qu'à tout moment lui et son compagnon d'infortune allait peut-être se retrouver plusieurs heures voir jours à dérivé en l'absence total de vent. Cela avait beau faire une bonne heure que les deux hommes avait prit la route cela n'était absolument pas suffisant pour que Fû s'intéresse à son kidnappeur cependant la donne venait tout juste de changer. "Tu as à bouffer ?" Demandait-il en première intention se questionnant désormais sur la survie ne sachant pas combien de temps allait duré ce "voyage".
"Moi c'est Fû." Ajoutait-il en tendant la main en direction de l'homme afin de lui servir une bonne poigne bien molle dont lui seul possédait le secret. Dépenses d'énergie minimum oblige, le paresseux n'était absolument pas envieux d'épuiser ses forces surtout en observant de plus près la situation dans laquelle il se trouvait. "J'espère que tu comptes pas rester debout tout du long ? Tu va perdre de l'énergie inutilement et potentiellement usé la mienne. Ca m'agace." Déclarait-il nonchalamment. Après quelques minutes Fû s'asseyait montrant pour la première fois depuis le début du trajet qu'il n'était pas complètement incapable de bouger son corp. "Elle vaut combien ta prime ?" Questionnait-il a nouveau curieux de savoir si le pirate en herbe valait la peine que le chasseur de prime dépenses de l'énergie pour tenter de l'attraper.
Bien qu'il soit encore en convalescence Fû ne souhaitait pas passer à côté d'une belle prime par fénéantise, après tout, pour jouer il fallait savoir donner un minimum de sa personne et si l'homme possédait une prime d'aux minimum cinq million de berrys, peut-être envisagerait-il de se bouger les fesse une fois les pieds sur la terre ferme.
Posté Sam 25 Nov 2023 - 10:39 par John S. Wagner
- Moi c'est John. John Wagner. Et non j'ai pas à bouffer. Par contre j'ai d'la gnôle.
Trouvant dans la poche intérieur de sa veste sa fiole de bibine, le sniper s'envoi une goulée et pas la plus timide. Non pas parce que sans vent il ne peut plus naviguer, mais parce qu'en serrant la main que lui servait ce Fû, il pu sentir toute la faiblesse de cet homme avec ses doigts moues et sans convictions. Putain qu'est-ce qu'il déteste ça. Le genre de mec a posséder la plus grande flemme du monde et en se montrant faible à la moindre occasion. Une saloperie que l'homme viril et puissant qu'est le Wagner hait. Il le sent d'ici, ça va être à lui de ramer comme un forcené jusqu'à ce que le vent daigne se remontrer ou qu'ils atteignent une nouvelle île. Quel enfer.
- Le Marine a mise ma tête à prix pour 700.000.000 de Berrys. Je suis Empereur de la mer de l'Ouest. Je rejoins ma flotte de cuirassés d'ailleurs là. Ca s'voit pas ?
En sachant la faiblesse de son invité, il pouvait se permettre un peu d'humour. Même si sa question semblait bizarre parce qu'entre pirate, c'est pas l'genre de truc qu'on se balance directement au nez. Enfin ... Faire un concours de qui a la plus grosse c'est certes un truc de pirate, mais là ça semblait bizarre. Alors posant son cul sur le tas de bordel derrière lui, John se pose deux minutes avant de se décider à ramer.
- T'es quoi au juste ? Un chasseur de prime ? Un agent du gouvernement ou je ne sais quoi ? Parce que si jamais t'es un pirate, toi ta prime doit pas valoir énormément si ? Héhé
Puis, parce qu'ils n'allaient pas se regarder dans l'blanc des yeux durant les soixante-douze prochaines heures, le boucanier empoigne les deux rames présentes à bord avant de les plonger dans l'eau salée, ramant avec une conviction inébranlable.
- En tout cas, j'sais pas pas toi, mais moi j'ai pas envie de rester moisir ici. Et j'te préviens, t'as intérêt à prendre la relève quand j'en aurais plein l'cul.
