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Bienvenue sur Grand Line

Le navire du révolutionnaire traverse la Flaque, depuis l'incident sur Shell Town, Han désire passer aux choses sérieuses. Il veut s'attaquer aux gros poissons du gouvernement, mais avant cela, il doit devenir plus fort. Il ne peut atteindre ses limites que sur Grand Line, là où sa vie sera mise en danger perpétuellement. Han et son équipage sortent de la flaque après quelques heures de voyage sous Red Line, ils arrivent sur la mer de tous les périls. Le révolutionnaire réfléchi, il est dans sa cabine. Il regarde la carte de Grand Line, tout en faisant des croix sur les différentes îles susceptibles de l'intéresser. Les soldats traînent sur le pont, ils regardent les environs avec leur longue-vue. Ils ne sont pas rassurés, cette mer est dangereuse. Han sort de sa cabine, il s'adresse aux troupes.



- Les gars, nous allons nous rendre à Alabasta. D'après mes dernières informations, quelque chose d'énorme se prépare là-bas. Nous devons nous rendre sur place, afin de jauger la situation. Le problème, nous n'avons pas de Log Pose, ni d'Eternal Pose... Il faudra faire un arrêt sur une île marchande ou accoster un navire marchand pour s'en procurer un.



Les soldats sont réunis sur le pont, ils écoutent leur capitaine.



- Nous avons assez de vivre pour tenir deux mois en mer, trouver un Log Pose ne sera pas un problème. Pour le moment, nous allons accoster sur une île portuaire. D'après la carte de Grand Line, cette île serait une halte parfaite pour les voyageurs, il doit sans doute y avoir des marchandises. En tout cas, nous devons accoster quelque part, si nous restons en pleine mer, nous sommes des cibles faciles pour les monstres marins et nos potentiels ennemis. L'île se retrouverait près de Red Line, donc proche de notre position. Elle doit être visible avec votre longue-vue.



La vigie regarde, elle aperçoit l'île en question.



- Terre à Bâbord !



Han croise les bras, tout en affichant un sourire.



- Parfait ! Navigateur, vous pensez pouvoir nous y emmener ?



Le navigateur passe derrière le gouvernail.



- Sans souci, capitaine.



Le navire se dirige vers une petite île portuaire, la population n'est pas énorme, moins de cinq mille âmes vivent sur le bout de terre. Pendant que le navire se dirige, Han rentre dans sa cabine, il se pose sur son lit. Il place un bouquin ouvert sur son visage, pour cacher toute lumière pouvant le déranger, il fait une petite pause. Han s'évade en ne pensant à rien, c'est primordial de faire le point. Il repense à ses années au Cipher Pol, ses amis qu'il a trahi pour suivre une voie qui lui semble plus noble, une voie qui lui permet de se regarder le matin dans le miroir sans qu'il ressente du dégoût. Il regrette que ses amis soient toujours dans le Cipher Pol, mais il ne peut pas forcer les gens à reconnaître la vérité. Quelqu'un frappe à la porte, ce qui le dérange, il grommelle avant de sortir de ses pensées.


Dernière édition par Han le Lun 2 Oct 2023 - 14:33, édité 1 fois
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Quelqu'un frappe à la porte, le révolutionnaire autorise la personne à entrer. Un type plutôt classe rentre dans la cabine, Han retire son bouquin, il le pose à côté de lui. Il n'a pas le souvenir de l'avoir déjà vu dans son équipage, mais la révolution attire de nouveaux membres chaque jour. Il se dit peut-être qu'il est monté sur le navire à Shell Town ou bien avant. Le capitaine regarde le type habillé en costard, ce gêneur ferme la porte derrière lui. Han ne dit rien, tout comme le type. Les deux se regardent pendant quelques secondes, sans faire de bruit. Han rompt le silence.


- Quel Pôle ?


Le type sourcille.







- Le cinq.


Un petit sourire se dessine sur le visage du révolutionnaire.


- Évidemment, le cinq.


L'agent du Cipher Pol sort un pistolet à silex, puis il braque Han.


- Tu as été reconnu coupable de trahison envers le gouvernement mondial, et pour cela, tu as été condamné à mort !


Han balance son bouquin sur le pistolet à silex, l'agent de catégorie III panique, il tire lors du choc. Heureusement, le bouquin a fait dévier la trajectoire du pistolet, la balle se loge dans un mur, sur la gauche de Han. Le révolutionnaire arrive près de l'adversaire, ce dernier cherche un poignard qu'il a préalablement planqué dans son froc. Le poing droit de Han s'abat sur le visage de l'agent, ce dernier s'écrase violemment contre le mur de la cabine, près de la porte. Le pauvre type est sonné, il a l'impression d'avoir reçu un coup de masse en plein visage, il perd connaissance. L'agent du Cipher Pol se réveille, il est attaché sur une chaise en bois à sur le pont arrière du bateau. Han se trouve devant lui, assis sur une chaise en bois, le même modèle que celle de l'espion.


- Nous allons discuter, tous les deux.


- Plutôt crever que de trahir le gouvernement.


Han sourit, puis il joint ses mains.


- Cela fait combien de temps que tu es au service du Cipher Pol, ne répond pas, j'ai le don pour reconnaître les amateurs. J'ai formé plus d'une recrue lorsque j'étais au CP 5, rien qu'en te regardant, je peux affirmer que tu n'es pas un agent de terrain. Tu es trop propre sur toi, ton odeur ne passe pas inaperçue, mettre du parfum lorsque tu infiltres un groupe naviguant sur les mers est une mauvaise idée. Généralement, les marins n'ont pas le loisir de se parfumer, sauf les femmes coquettes évidemment. Je m'égare, c'est rare de tailler le bout de gras avec la nouvelle génération, j'en profite pour faire ta connaissance.


L'agent sourcille.


- Tu crois que je vais parler, mais tu rigoles. Je suis un agent entraîné, j'ai subi plusieurs simulations pour me préparer au terrain, aucune menaces ne me feront fléchir.


Han soupire.


- Dommage... J'aurais aimé éviter ce qu'il va se passer.


Han se lève, puis il s'approche lentement de l'agent, celui-ci affiche un air sérieux. Han sort le pistolet à silex du bonhomme, l'agent ravale sa salive.


Dernière édition par Han le Mar 3 Oct 2023 - 4:10, édité 3 fois
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Han tient le pistolet chargé, il s'approche du chauve. Il pointe le canon à côté de son oreille gauche, ensuite, il tire dans le vide. La détonation est infernale pour le chauve, il hurle, son oreille bourdonne.


- Je ne sais pas si les méthodes ont changé, je ne suis plus du Cipher Pol, mais ça, tu le sais déjà. En revanche, j'ai gardé les vieilles méthodes, celles de l'époque. Ce que je viens de faire est une torture audible, c'est comme ça qu'ont l'appelé à l'époque. Tu n'as aucun dégât physique, mais ton oreille va mettre un bon moment avant de s'en remettre. Il y a cinq niveaux de torture, et l'audible n'est que la première, la base des bases. Tu ne veux toujours pas parler ?


L'agent saigne de l'oreille, il refuse d'ouvrir la bouche, son regard trahi une rancœur envers son tortionnaire. Han regarde l'homme attentivement, il croit avoir trouvé son point faible, le type de torture qui le fera craquer. Han appelle Tanpan, son bras gauche, ce dernier arrive.


- Tanpan, passe-moi ton sabre.


Le jeune est surpris.


- Le... Le sabre ?


Le capitaine soupire.


- Tan, le sabre.


Le jeune sort de son fourreau son épée à double tranchant, puis il tend le manche à son ami.


- Merci, tanpan. Pour ta santé mentale, il vaut mieux que tu partes.


Le révolutionnaire avale sa salive, ensuite, il obéit. L'agent transpire, il voit son ennemi tenir l'épée. Han tranche dans toutes les directions possibles, en se focalisant sur le corps de l'agent. Une explosion sanguine s'en suit, mais les plaies sont superficiels. Han est recouvert de sang, ses plaies soignes abondement, il panique.


- Ceci est un avant goût de ce qui t'attend. Je n'ai pas approfondit tes plaies, je veux que tu restes conscient. Que tu assiste à ta torture.


L'agent souffle comme un boeuf, il a peur, mais il tient bon. Le révolutionnaire brandit le sabre au-dessus de sa tête.


- Tu sais ce que je vais faire ? Je vais te couper les mains et les pieds, puis je t'attacherai à une corde, et je te laisserai pendouiller à l'arrière du navire. Le sang attirera les monstres marins, et ils décideront de ton sort.


L'agent affiche un sourire narquois, il pense que Han bluffe. Ce dernier brandit l'épée au-dessus de sa tête, l'agent reste confiant. Lorsque la lame tranche la main gauche du chauve, ce dernier hurle de douleur. Il sait que son ennemi ne plaisante pas, il voit sa vie défilée devant ses yeux, il change d'avis.


- Je vais parler, je vais parler, arrête !!!


Han s'assied en face de lui.


- Je te préviens, vu ta blessure, tu n'as pas plus d'une heure à vivre. Si tu me mens et saches que je le saurai, je te balance à la mer, les monstres seront heureux de se repaître de ton sang. Alors, pourquoi tu as voulu me tuer ?


L'agent répond en regardant sa blessure.


- J'ai reçu l'ordre de t'éliminer avant que tu ne t'aventures sur Grand Line. Le Cipher Pol déteste les traîtres, et maintenant que tu es primé, tu es sur la liste.


- Bonne réponse. Est-ce que tu possèdes un Log Pose ?


- Oui... Je possède un Log Pose, une fois ma mission accomplie, je devais repartir avec ton navire et les cadavres des révolutionnaires dessus.


- Bonne réponse. Dernière question, après mon médecin te soignera. Comment contactes-tu tes supérieurs, attendent-ils une réponse de ta part ou pas du tout ?


- Oui... Une fois la mission accomplie, je dois contacter mon chef d'équipe pour lui faire mon rapport.


- Très bien, je vois que les méthodes sont toujours les mêmes. Merci pour ta participation, comme promis, nous allons te soigner.


Le médecin de bord s'occupe du blessé, il parvient à lui soigner l'oreille gauche, ainsi qu'à réduire le saignement de la main amputé.


Dernière édition par Han le Mar 3 Oct 2023 - 4:20, édité 2 fois
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Pendant qu'il se fait soigner, Han demande où se trouve l'Escargophone de l'agent, celui-ci lui indique l'endroit où il est caché. Han descend dans la cale, puis il fouille dans les caisses, il finit par tomber dessus. Il remonte avec l'objet, puis il s'assied en face de l'assassin. Il lui demande de composer le numéro de son supérieur, pendant qu'il se fait soigner. L'agent appelle son patron, ça sonne.


- Tu lui diras que les révolutionnaires sont morts, que le navire est à toi... Pas d'initiative, sinon, je te tranche l'autre main.


Le médecin transpire. Le chef d'équipe répond, l'agent prend une voix naturelle.


- Ici Cortez.


- Ha, agent Cortez, avez-vous réussi votre mission ?


- Tout à fait, les révolutionnaires sont morts, j'ai volé leur bateau.


- Bien... Bien... Bien... Seki Han ?


- Mort. Je me suis rendu dans sa cabine lorsqu'il dormait, puis je lui ai mis une balle dans le crâne.


- Fort bien... Bien... Très bien... Il a couiné ?


Han sourcille, le médecin est étonné.


- ... Oui, il a hurlé comme un porc. Ce qui a attiré le reste de l'équipage, mais ils n'avaient pas le niveau, vous savez comment sont ces gens, que de la gueule, rien dans le froc.


Le chef ricane.


- Effectivement... En tout cas, vous avez rendu un fier service à notre Pôle, ça fait un traître en moins dans la nature. Cortez, brûlez le navire, et je veux vous voir demain à 10 heures pile, nous allons discuter de votre promotion.


- Merci... Chef.


Le chef raccroche, Han affiche un grand sourire. Il connaît cette voix, c'est ça qui l'amuse.


- Tu as été parfait.


Le médecin transpire.


- Capitaine, la blessure s'est infectée... Il risque la gangrène.


Han regarde Cortez, il soupire.


- La gangrène... Fait chier.


Han lui décoche un pruneau dans la tête, l'agent meurt sur le coup. Le médecin regarde son capitaine, les deux ne disent rien, Han part le visage sombre. Le corps de l'homme est évacué, il est balancé à la mer, les traces de sang sont nettoyées. La vigie prévient l'équipage que le bateau accoste sur l'île. Un bateau se trouve amarré au port, il est plus grand que la caravelle de nos résistants. Les révolutionnaires préfèrent ne pas le coller de trop près, leur navire est éloigné le plus possible, tout en restant dans le port. Han s'isole, il a besoin d'être seul. Abo Kado, le bras droit de Han, prend en charge les opérations.


- Les gars, vous avez quartier libre jusqu'à nouvel ordre. Vous pouvez vous aventurer sur l'île, mais attention, nous sommes sur Grand Line, même si cette île paraît inoffensive, restez sur vos gardes. Ce n'est plus la peine d'aller acheter un Log Pose, nous en avons un.


Les soldats vaquent à leur occupation, Han regarde au loin l'horizon. Abo rejoint son capitaine, il ne dit rien, il se pose à côté de lui, regardant la mer. Tanpan regarde Han de loin, pendant qu'il nettoie son sabre.


- Ce n'est jamais agréable de tuer un homme, même s'il s'agit d'un ennemi. Parfois, je n'envie pas son rôle de chef.


Han et Abo sont étonnés, ils repèrent au loin un navire de la marine.


- Tu penses qu'il a eu le temps de contacter la marine ?


- Je ne crois pas, mais soyons discret.


Han mobilise ses troupes avant que les soldats ne partent explorer l'île, il leur explique qu'un navire de la marine approche, les révolutionnaires se tiennent prêts.


Dernière édition par Han le Mar 3 Oct 2023 - 4:28, édité 4 fois
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La marine accoste dans le port à côté de l'autre navire, qui est un navire marchand. Le commodore Sweet Jack descend du navire en compagnie de quelques soldats, cet homme est immense, il est aussi large qu'une armoire. Le blondinet au sourire charmeur s'approche du capitaine du navire marchand, celui-ci est à terre, il prend note du chargement que ses hommes transportent jusqu'au navire. Le commodore replace ses lunettes de soleil, puis il regarde la cargaison être emmené sur le bateau marchand.


- Je peux vous aider... ?


Le commodore regarde le capitaine.







- Heu, oui ! Je me présente, je suis le commodore Sweet Jack rattaché au QG de Marine Ford. J'ai reçu l'ordre, avec mes hommes, de vous escorter jusqu'à l'Archipel Shabondy, vous et votre cargaison.


Le capitaine regarde le blondinet.


- Oh, vous êtes notre escorte, parfait.


- Je suis curieux, qu'est-ce que vous transportez au juste ? Mon supérieur ne m'a pas mis dans la confidence, est-ce dangereux ?


- Non, pas le moins du monde. Pour vous dire la vérité, nous transportons des richesses, des pièces uniques valent leur pesant d'or.


- Oh, je vois. En tout cas, ne vous inquiétez pas, le commodore Sweet Jack alias la Gatling, n'a jamais failli à une mission d'escorte !


Le capitaine s'étonne en entendant ce surnom.


- C'est vous, vous êtes Sweet "Gatling" Jack ? Votre réputation n'est plus à faire, vous êtes un officier efficace. Me voilà rassuré.


- Oh, vous savez, quand on a la classe et la puissance, rien n'est impossible. Dans combien de temps, vous serez prêt ?


Le capitaine regarde le commodore.


- Dans peu de temps, encore deux tours et ce sera terminé.


Le commodore regarde le bateau des révolutionnaires, ces derniers sont planqués.


- Très bien. Vous connaissez ce navire ?


Le capitaine détache son regard de ses notes pour regarder le navire en forme de banane.


- Heu... Non, jamais vu. Je crois bien qu'il est arrivé quelque temps avant vous. Pourquoi me poser cette question ?


- On ne sait jamais, il faut toujours se montrer méfiant. Terminez votre chargement, je vais aller jeter un coup d'œil.


- Un coup d'œil, pourquoi ?


- Mon intuition, il ne m'a jamais trompé.


Le commodore se dirige lentement vers le navire révolutionnaire, en compagnie de quatre soldats. S'ils découvrent que le navire est un navire révolutionnaire, la marine s'empressera de le brûler, avec ou sans son équipage. C'est ce que craint Han, il connaît les méthodes du gouvernement en ce qui concerne les révolutionnaires. Il observe les marins qui s'approchent du navire, il n'aimerait pas perdre son bateau, ni devoir se battre sans préparation. Les soldats révolutionnaires sont prêts à se battre pour leur liberté, mais aussi pour prouver à la marine qu'elle n'aura jamais le dernier mot, même s'ils doivent en mourir. Le commodore et ses soldats sont étonnés de voir que le navire ressemble à une banane, ce qui les réconfortent, dans un sens. Ils pensent qu'un navire aussi ridicule, ne doit pas abriter de dangereux squatteurs.


Dernière édition par Han le Mar 3 Oct 2023 - 3:40, édité 2 fois
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Han regarde les soldats s'approcher, il se méfie. Il ordonne à ses hommes de rester caché, de ne pas sortir de leur planque. Les soldats sont armés, ils tiennent leur fusil fermement. Le commodore arrive devant le navire.


- Hé, il n'y a personne ?! Je vais monter pour vérifier, vous êtes d'accord…?!


Le commodore monte sur le navire, il vient seul. Une fois sur le pont, il regarde un peu partout. Il trouve ça étrange que le navire soit vide, il n'aime pas ça. Han vient à la rencontre du commodore, ce dernier affiche un sourire amical.


- Ah, enfin quelqu'un. Bonjour, je me présente, commodore Sweet Jack du QG de Marine Ford.


Han lui serre la main, tout en lui souriant amicalement.


- Joe Gillian, simple marchand. Je suis enchanté de faire votre connaissance, commodore.


- Oh, vous êtes un marchand ? Mais où sont vos hommes, ne me dites pas que vous voyagez seul, pas avec une caravelle ?


Han rigole légèrement en se grattant l'arrière de la tête, et en fermant les yeux.


- Hahaha... Certes, non, mes hommes sont partis en ville se restaurer, nous avons navigué pendant un mois, ils ont besoin de se dégourdir les jambes.


Jack rigole à son tour.


- Bah, me voilà rassuré. D'ailleurs, je vous mets en garde. Il y a énormément de flibustier dans les environs, faites gaffe à vous et votre marchandise, c'est un conseil. Vous pourriez par exemple engager des chasseurs de primes ou demander l'aide de la marine pour vous escorter ?


- Vous pourriez nous escorter ?


- Malheureusement, mon cher Joe Gillian, je ne peux pas. Je suis déjà en charge de la sécurité d'un navire marchand, celui qui est amarré près du mien. Par pure curiosité, vous vendez quoi ?


- Oh, un peu de tout. Mais si vous cherchez quelque chose en particulier, vous tombez mal. Nous avons vendu toutes nos marchandises avant de faire escale sur cette île, nous n'avons plus rien.


- Oh, c'est dommage. Je cherchais de nouvelles lunettes de soleil, cette paire est usée.


- Mais, pourquoi ne pas demander à l'autre bateau, il doit en avoir ?


- Je peux vous confier un secret ?


- Vous pouvez.


- Ce navire ne transporte pas n'importe quoi, mais des richesses valant une fortune. Je dis ça, je ne dis rien.


Dit-il en baissant légèrement ses lunettes, et en faisant un clin d'œil


- Oh, c'est intéressant, ça n'a jamais été mon truc de transporter autant de richesses, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer.


- Ne vous en fait pas, Joe. Avec notre protection, il n'arrivera rien à la cargaison.


- Sans indiscrétion, où allez-vous ?


- Jusqu'à l'archipel Shabondy, c'est un long et dangereux voyage. Je m'en serais bien passé, mais lorsque votre supérieur vous donne un ordre, vous êtes forcé d'obéir. Entre nous, je préfère passer une semaine en mer, plutôt qu'en prison pour désobéissance.
Les deux rigolent.



- Et vous, où allez-vous ?


- Nous ? Nous avons terminé notre transaction, nous rentrons à la maison, à Poiscaille sur West Blue.


- Vous m'êtes sympathique, Joe. Une fois à Poiscaille, offrez-vous et à vos hommes une bonne tournée en l'honneur du commodore Sweet.


Dit-il en lançant une pièce de 1000 Berrys, Han la rattrape.


- Je vous remercie.


Le commodore dit au revoir au révolutionnaire, il rejoint ses hommes. Han regarde les cinq s'éloigner, il est soulagé.


Dernière édition par Han le Mar 3 Oct 2023 - 4:35, édité 2 fois
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Han est curieux, il se trouve sur le pont, juste au-dessus de la cale où se trouvent quelques soldats, ainsi que Abo Kado.


- Il a parlé de richesses, de l'archipel Shabondy, et c'est un ordre direct de son supérieur. C'est louche, en tout cas, si nous attaquons ce navire marchand, cela emmerdera le gouvernement.


Le Mink se place juste en dessous de Han.


- Quel est ton plan ?


- C'est simple. Je vais m'infiltrer à l'intérieur du navire marchand, pendant ce temps, vous allez vous occuper des soldats. J'ai comme un pressentiment, quelque chose me gêne dans cette histoire, Shabondy et une fortune ?


Le Mink s'allume une clope.


- Ne te prends pas la tête, capitaine. Rends-toi sur place, et tu verras la marchandise. Nous allons nous occuper des soldats. Quel genre d'attaque as-tu prévue ?


- J'hésite. Soit, nous attaquons les deux navires en pleine mer, ce qui nous exposerait au danger, nous ne savons rien de ce navire marchand, ni de son potentiel armement. Le plus simple serait d'attaquer sur la terre ferme, loin des civils.


- Il ne faudra pas traîner, je doute que les deux rafiots s'attardent longtemps sur ce bout de caillou.


- Je pars devant, je te laisse les commandes.


Han saute du navire, il prend un autre chemin pour se rendre en ville. Abo Kado et les soldats sortent de leur trou, le Mink organise les troupes. Han parvient à se frayer un chemin jusqu'au port, il se planque derrière une maison, il regarde attentivement les marchands charger les caisses sur le navire. Quelques marchands s'approchent du port en tenant une caisse, par chance, un des hommes pose sa boite. Il a chaud, il retire sa casquette de marin et s'essuie le front avec son bandana vert, il se met à l'ombre en tirant sa caisse. Il est proche des maisons, puis il sort une bouteille de vin qu'il boit à l'abri des regards. Han en profite pour se faufiler derrière lui, et lui porter un coup dans la nuque. L'homme s'écroule, et le révolutionnaire rattrape la bouteille avant qu'elle ne tombe à terre, ce qui pourrait alerter le voisinage. Le criminel vole la casquette et le bandana du type pour passer inaperçu, il retire le haut de son uniforme orange, puis il tire le corps jusque dans une ruelle. Han porte la caisse jusqu'au navire, le capitaine est trop occupé à compter chaque caisse, qu'il ne daigne même pas faire attention à celui qui la porte. Pendant que Han monte sur le navire, les révolutionnaires passent à l'action. Des coups de feu retentissent dans le port, la marine et les révolutionnaires se tirent dessus à feux nourris. Les marchands sont trop obnubilés par cette bataille qu'ils ne font même pas attention à Han qui leur demande où mettre la caisse. Après qu'un homme a indiqué l'endroit où mettre la caisse au révolutionnaire, ce dernier descend dans la cale. Il pose la boite quelque part au hasard, une vingtaine de caisses est disposé un peu partout. Han en ouvre quelques-unes à main nue.


- Ce n'est que des vivres. Où sont les richesses ?


Il continue de fouiller, mais toujours aucun signe des richesses. C'est alors qu'il entend un bruit lourd frappant le sol, il tourne la tête en direction du fond de la cale, dans un endroit très sombre. Le révolutionnaire entend des bruits, il décide d'aller chercher une lanterne, il en a vu une à l'entrée. Une fois munie de cet objet, il se rend au fond de la pièce. Ce qu'il découvre l'horrifie, une centaine de personnes sont enchaînées dans quatre immenses cages.


- Putain... Ce ne sont pas des marchands ordinaires, mais des esclavagistes. Enfoiré de gouvernement mondial.


Les esclaves regardent le révolutionnaire, parmi eux se trouvent des femmes et des hommes de différentes espèces, mis à part des géants. Le plus désolant dans cette histoire, c'est que la marine pense vraiment protéger des richesses matérielles, elle n'est pas au courant de l'existence des esclaves.


Dernière édition par Han le Mar 3 Oct 2023 - 3:32, édité 1 fois
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Han pose sa lanterne sur un tonneau en bois, il s'approche d'une des cages, les esclaves se poussent le vite possible. Ils sont effrayés. Le révolutionnaire retire la casquette et le bandana.


- Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas avec eux. Je suis un révolutionnaire, et je suis venu vous libérer.


Le plus costaud des esclaves prend la parole, il parle sur un ton las.


- Non, tu es un esclavagiste. Tu veux nous piéger pour nous battre.


Han n'est pas étonné, il brise le cadenas de la première cage avec sa main droite.


- Sortez, mes hommes font diversion à l'extérieur.


Le plus mastoc reprend.


- Tu es un esclavagiste, tu veux nous piéger.


Han soupire.


- Vous n'entendez pas les coups de feu ? C'est une occasion en or, la marine aide vos persécuteurs, ce genre d'aubaine ne se représentera pas de si tôt !


Le plus costaud parle toujours avec une voix lasse.


- C'est un piège, tu veux nous battre.


Han commence à perdre patience.


- Écoutez, je suis pressé. Mes hommes mettent leur vie en jeu pour moi, et il est hors de question qu'ils meurent. Vous voulez rester captif toute votre vie, faites comme vous voulez, mais n'allez pas vous plaindre après !


Dit-il en tournant les talons. Une femme se lève, elle affiche un air déterminé.


- Je refuse de mourir ici, même si c'est un piège, nous avons une chance de fuir !


Han s'arrête, il se tourne vers la jeune femme.


- Ce n'est pas un piège, croyez-moi.


Petit à petit, les autres esclaves se lèvent, ils rejoignent la cause de la femme. Seul le plus costaud reste assis, prisonnier de ses chaînes. Han fait valser les portes des cages, il brise les chaînes des captifs.


- À compter de ce jour, vous n'êtes plus esclaves, mais libre !


Han regarde le dernier esclave qui croupit dans sa cage.


-S'adapter à la liberté sera un défi de taille, car même une fois affranchis, certains demeurent assujettis à leurs propres craintes. Cette triste réalité devient encore plus poignante lorsque ces individus sont effectivement enchaînés.


Le dernier captif se lève, il serre les dents.


- Retire-moi ses chaînes, quitte à crever, autant le faire en homme-poisson libre !


Han le libère, puis il monte sur le pont en compagnie des guerriers. Une bataille éclate sur le navire marchand, les esclavagistes se font dominer par la rage de vivre des anciens esclaves. Han met hors-jeu quelques gêneurs, surtout ceux armés. De leur côté, les révolutionnaires n'ont aucune peine à résister à la marine, ils se battent sur le port. Les bruits des sabres qui se croisent retentissent, les coups de feu résonnent, ainsi que les cris des perdants. Han regarde le champ de bataille, il aperçoit le commodore qui se bat contre le Mink. Abo Kado est en mauvaise posture, il saigne du gauche, tout en tirant avec son fusil sur le commodore avec son dernier bras valide. Les balles ne lui font rien.


- Zhiiiihihihihihi !!! Tu perds ton temps, sale Mink ! Je suis un cyborg, et aucune de tes balles ne peut érafler mon armure d'acier !


Han se projette en utilisant le pouvoir du fruit du ressort, brisant une partie du pont du navire marchand. Il fonce à pleine vitesse en direction du marin qui s'apprête à porter le coup de grâce au Abo.


- Une dernière parole ?


- Pousse-toi, tu me gâches la vue.


Un coup de poing frappe la joue gauche du cyborg, ce dernier est projeté sur plusieurs mètres avant de s'encastrer dans une échoppe de pêche.  Han sait que le combat ne fait que commencer.


Dernière édition par Han le Mar 3 Oct 2023 - 4:44, édité 2 fois
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Le marin se lève, sa joue gauche est fissurée.


- Il a la tête dure. Il n'est pas humain, pas totalement, en tout cas.


- C'est un cyborg, fait attention.


- Mets-toi à l'abri, laisse-moi gérer.


Jack grimace.


- Dis donc, Joe Gillian. Tu ne serais pas un de leurs alliés ?


- Je ne m'appelle pas Joe Gillian, mais Seki Han. Nous sommes des révolutionnaires, pauvre type. Tu vas payer pour ce que vous avez fait, toi, tes hommes et les marchands !


Le Sweet affiche un air furieux.


- Tu t'es moqué du grand Sweet "Gatling" Jack ?! Je vais te faire avaler tes dents, enculé !


- La vulgarité n'est pas une solution, tu ne veux pas discuter ?


- Va te faire foutre !


Hurle-t-il en faisant un doigt d'honneur.


- Je vais devoir te corriger, blondinet.


Les deux ennemis se déplacent, ils courent, tout en se plaçant parallèlement à leur adversaire respectif. Han, ce combattant intrépide, se tient au bord de l'eau, les vagues s'écrasant contre les quais derrière lui. En face de lui, se dresse Jack, l'imposant cyborg aux yeux rouges luisants. La tension électrique est palpable alors que les deux adversaires se fixent intensément, prêts à en découdre. Le vent salé souffle à travers le port, faisant flotter les mèches de cheveux de Han. Sa respiration est régulière, sa détermination inébranlable. De l'autre côté, Jack dévisage son adversaire, affichant une expression froide et déterminée.


- Tu as cassé mes lunettes, tu vas crever.


- Tu as failli tuer mon bras droit, tu vas payer.


Le combat débute lorsque Jack fait un bond prodigieux vers Han, déclenchant une salve de missiles de son bras droit mécanique. Han réagit avec une agilité étonnante, se baissant pour éviter les explosions qui déchirent les quais en arrière-plan. D'un geste rapide, il dégaine un poignard (qu'il a ramassé sur le navire des marchands), le faisant briller à la lumière du soleil. Les coups s'enchaînent rapidement, une danse brutale de métal contre acier. Han esquive habilement les coups de poing mécaniques de Jack, utilisant son agilité pour rester hors de portée. Avec un coup rapide de son poignard, il réussit à entailler l'armure de Jack, libérant une cascade d'étincelles.


Jack riposte avec un puissant coup de pied qui propulse Han en arrière, le faisant chuter lourdement sur le quai. Le combattant se relève, essuyant le sang qui coule de sa bouche. Les émotions montent en lui, une combinaison de frustration et de détermination. Il doit trouver une faille dans la défense du cyborg. Le combat se poursuit, chaque coup porté laissant des marques visibles sur les deux adversaires. Jack est clairement lourdement armé, mais Han possède une agilité et une persévérance inégalées. À un moment donné, Han réussit à désarmer partiellement Jack en sectionnant un de ses bras mécaniques, il est désormais manchot, adieu le bras gauche.


Cependant, Jack est loin d'être battu. Il active un compartiment secret sur son torse, révélant une puissante roquette. Han comprend que c'est le moment de l'action. Utilisant son pouvoir, il comprime ses bras, puis il envoie une flopée de coup de poing sur le corps de Jack. Il décide de tirer, mais il trébuche à cause des coups, le projectile s'envole dans les airs, virevoltant dans tous les sens. La roquette s'écrase et brûle une partie du quai, créant un cratère fumant. Les blessures s'accumulent des deux côtés. Han est épuisé, ses vêtements en lambeaux, mais il a l'air déterminé à ne pas abandonner. Jack, d'un autre côté, montre des signes de dysfonctionnement, des étincelles jaillissant de ses circuits endommagés, sans parler de son amputation qui saigne abondement.


Finalement, Han voit une occasion en or. Il fait un bond en avant, esquivant une dernière attaque de Jack, et d'un coup de pied puissant, il envoie le cyborg s'écraser contre un conteneur métallique en plein milieu du champ de bataille. Han l'achève en lui fonçant dessus grâce au pouvoir du fruit du ressort, il lui plante son poignard dans le crane. Jack s'effondre, hors de combat, il rend son dernier souffle. Les civils assistent à cette bataille, ils restent à distance, mais lorsqu'ils voient le corps du commodore inerte, ils ne peuvent s'empêcher de paniquer... Encore plus qu'en voyant la bataille. Le silence retombe sur le port, les cris et le chaos ayant cédé la place à la victoire de Han. Le combattant se tient debout, son souffle haletant, mais victorieux. Le port qui avait été le théâtre de cette bataille épique n'était plus qu'un champ de ruines, mais la détermination de Han a triomphé sur la technologie de Jack. Les soldats de la marine sont mis hors d'état de nuire, tout comme les marchands.


Ainsi se termine le duel entre Han et le cyborg Jack, un moment mémorable dans le port de cette île de Grand Line, où la volonté d'un homme a triomphé de l'implacable puissance d'un cyborg. Les révolutionnaires sont heureux, ils ramassent leurs blessés, ainsi que leurs morts. Les survivants de la marine sont chassés sur l'île, pour être sûrs qu'ils ne s'enfuient pas pour aller chercher du renfort, Han ordonne à ses hommes de couler leur caravelle avec quatre boulets de canon. Les soldats apeurés fuient devant le spectacle, leur navire est détruit, et celui des marchands est entre les mains des affranchis. Han tombe d'épuisement, ses soldats le rattrapent, il est pris en charge par le médecin, tout comme le reste des blessés. Les deux navires quittent le port de l'île, les affranchis remercient les révolutionnaires en les saluant de loin. Les résistants prennent la route en direction du royaume d'Alabasta, grâce au Log Pose du défunt agent du Cipher Pol.


Techniques:
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26019-fiche-du-balafre
  • https://www.onepiece-requiem.net/t25981-l-agent-devenu-revolutionnaire